désaveuglement-poursuite de ma quête de vérité

Chartreux,
Vous ne faites pas le lien entre la Bulle de Paul IV et VAS.
L'Eglise hiérarchique a fait sa valise et a quitté le Vatican verrouillant toute juridiction et validité d'ordination pour TOUS, comme lindique la Bulle mentionnée.
Action franche par cet acte, simple constat. Non décision de ma part.
Libre à vous de CAUTIONNER LA VALIDITÉ DES ordinations par les HÉRÉTIQUES quand il n'y a plus de Pape ni D'Église, pour continuer à être de la secte zinsiste. Je secoue mes sandales de ce forum.
Vous jouez avec mes intentions les detournants, non dans un but charitable mais de ferocite.
J'en ai fini avec ce sujet.
Libre à vous de faire l'avocat du diable.

Merci de nous faire relire la bulle de Paul IV Cum ex apostolatus officio (15 février 1559 ).


Le sixième paragraphe déclare nulle la promotion d’un évêque, l’élection d’un Cardinal et l’élection d’un pape, si avant leur promotion ou élection ils ont dévié de la foi catholique ou sont tombé dans quelque hérésie.

Par promotion il faut entendre nomination, non pas consécration.

Ni Vacantis Apostolicae sedis (1945), ni  Cum ex apostolatus officio (1559) ne nous permettent de conclure à la nullité des ordinations épiscopales (ni sacerdotales) de Mgr L et Mgr T, gravement peccamineuses et sacrilèges.

Ce serait bien arrangeant en effet si on pouvait déclarer nulles toutes ces ordinations faites en dehors de l’Église, mais ce n’est pas le cas.

Par ailleurs,

Gabrielle a écrit: L'opinion commune de l'Église catholique  est  que  les  ordinations  dûment  conférées  par un évêque schismatique ou hérétique sont valides.

Pour l’étude de la question, qui n’est pas une mince question, voir Saltet : Les réordinations. Etude sur le Sacrement de l'Ordre: la doctrine de l’Église est que le pouvoir d’ordre « circule indéfiniment » (ordo est ambulatorius, Gandulf), ici un compte-rendu https://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1907_num_10_64_3677_t1_0185_0000_2

En l’absence de pouvoir de juridiction, le pouvoir d’ordre chez les hérétiques et schismatiques est valide :

Léon XIII Apostolicae Curae ( 18 septembre 1896) sur la nullité des ordinations anglicanes pour d’autres motifs que le simple fait de ne pas appartenir à l’Église catholique :
« A ce vice de forme intrinsèque, se lie le défaut d’intention : or, la forme et l’intention sont également nécessaires à l’existence du sacrement. La pensée ou l’intention, en temps qu’elle est une chose intérieure, ne tombe pas sous le jugement de l’Eglise ; mais celle-ci doit en juger la manifestation extérieure. Ainsi, quelqu’un qui, dans la confection et la collation d’un sacrement, emploie sérieusement et suivant le rite la matière et la forme requises, est censé, par le fait même, avoir eu l’intention de faire ce que fait l’Eglise.
C’est sur ce principe que s’appuie la doctrine d’après laquelle est valide tout sacrement conféré par un hérétique ou un homme non baptisé, pourvu qu’il soit conféré selon le rite catholique. Au contraire, si le rite est modifié dans le dessein manifeste d’en introduire un autre non admis par l’Eglise et de rejeter celui dont elle se sert et qui, par l’institution du Christ, est attaché à la nature même du sacrement, alors, évidemment, non seulement l’intention nécessaire au sacrement fait défaut, mais il y a là une intention contraire et opposée au sacrement. »

Pie XII, dans sa lettre encyclique Ad Apostolorum Principis (29 juin 1958), Sur les dangers de la ligue patriotique chinoise pour les chrétiens chinois :
« Comme signe de cet esprit de rébellion à l’Église, Nous devons mentionner maintenant un fait très grave qui cause une amertume indicible et profonde à Notre cœur de Père et de Pasteur universel des âmes. Depuis quelque temps, dans une propagande insistante, le mouvement dit patriotique proclame le droit prétendu des catholiques d’élire les évêques, de leur propre initiative, affirmant que cette élection serait indispensable pour pourvoir, avec la sollicitude requise, au bien des âmes et pour confier le gouvernement des diocèses à des pasteurs agréés des autorités civiles parce qu’ils ne s’opposent pas aux ordres et à la politique du communisme.

Bien plus, Nous avons appris qu’on a procédé déjà à bon nombre de ces élections abusives et qu’en outre, malgré un avertissement explicite et sévère adressé aux intéressés par ce Siège apostolique, on a même osé conférer à certains ecclésiastiques la consécration épiscopale.

Devant de si graves attentats contre la discipline et l’unité de l’Église, c’est Notre devoir exprès de rappeler à tous que la doctrine et les principes qui régissent la constitution de la société divinement fondée par Jésus-Christ Notre-Seigneur sont tout différents.
Les sacrés canons en effet décrètent clairement et explicitement qu’il revient uniquement au Siège apostolique de juger de l’aptitude d’un ecclésiastique à recevoir la dignité et la mission épiscopales (Canon 331 n. 3)  et qu’il revient au Pontife romain de nommer librement les évêques (Canon 329 n. 2). Et même, comme il arrive en certains cas, lorsqu’il est permis à d’autres personnes ou groupes de personnes d’intervenir en quelque manière dans le choix d’un candidat à l’épiscopat, cela n’est légitime qu’en vertu d’une concession – expresse et particulière – faite par le Saint-Siège à des personnes ou à des groupes bien déterminés, dans des conditions et des circonstances parfaitement définies. Cela bien établi, il s’ensuit que les évêques qui n’ont été ni nommés ni confirmés par le Saint-Siège, qui ont même été choisis et consacrés contre ses dispositions explicites, ne peuvent jouir d’aucun pouvoir de magistère ni de juridiction ; car la juridiction ne parvient aux évêques que par l’intermédiaire du Pontife romain, comme Nous vous en avertissions dans Notre encyclique Mystici Corporis :
Les évêques… en ce qui concerne leur propre diocèse, chacun en vrai Pasteur, fait paître et gouverne au nom du Christ le troupeau qui lui est assigné. Pourtant dans leur gouvernement, ils ne sont pas pleinement indépendants, mais ils sont soumis à l’autorité légitime du Pontife romain, et s’ils jouissent du pouvoir ordinaire de juridiction, ce pouvoir leur est immédiatement communiqué par le souverain Pontife.
29 juin 1943. AAS 1943 pp. 211–212.

Nous avons rappelé cet enseignement dans la lettre encyclique, à vous destinée, Ad Sinarum gentem : « Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais tous les évêques sont tenus à l’obéissance respectueuse et au lien de l’unité » [9].
Les actes relatifs au pouvoir d’Ordre, posés par ces ecclésiastiques, même s’ils sont valides – à supposer que la consécration qu’ils ont reçue ait été valide – sont gravement illicites, c’est-à-dire peccamineux et sacrilèges. On se rappelle à ce propos les paroles de sévère avertissement du divin Maître : « Qui n’entre pas dans le bercail par la porte, mais y entre par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Jo. x, 1) ; les brebis reconnaissent la voix de leur vrai pasteur, « mais elles ne suivent pas un étranger ; elles le fuient même parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jo. X, 5). »




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Cela dit, concernant la bulle de Paul IV, il y a un problème avec la version que nous avons (la porte latine / wikisource), et la version officielle n’est pas accessible en ligne via les archives numérisées par la secte.


Le problème concerne la transition entre les points 6 et 7.

La traduction en français diffusée sur laportelatine est franchement inintelligible :
- au début du point 6, c’est avant leur promotion/élection, ensuite, à la fin c’est même si c’est après c’est pareil. Ce qui ne parait pas possible.


§ 6. Nous ajoutons que si jamais il advient qu’un Évêque, même ayant fonction d’Archevêques, de Patriarche ou de Primat ; qu’un Cardinal de l’Eglise romaine, même Légat, qu’un Souverain Pontife même, avant leur promotion ou leur élévation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dévié de la foi catholique ou sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l’élévation – même si cette dernière a eu lieu dans l’entente et avec l’assentiment unanime de tous les Cardinaux – est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu’elle est devenue valide ou qu’elle devient valide parce que l’intéressé accepte la charge, reçoit la consécration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l’administration, ou par l’intronisation du Pontife romain lui-même ou par l’adoration devant lui ou par la prestation d’obéissance à lui rendue par tous ou par quelque laps de temps écoulé pour ces actes : on ne pourra la tenir pour légitime en aucune de ses parties et elle ne confère ni ne peut être censée conférer quelque pouvoir d’administration au spirituel ou au temporel à de tels hommes promus Evêques, Archevêques, Patriarches ou Primats, ou élevés au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en découle, tout est sans valeur et ne confère aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus et élevés seront par le fait même, sans qu’il faille quelque déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n’a dévié de la foi, tombant dans le schisme ou l’hérésie, qu’après son élection légitime , soit en le suscitant, soit en l’embrassant.

§ 7. Les sujets tant clercs séculiers et réguliers que laïcs, y compris les Cardinaux qui auraient participé à l’élection du Pontife romain déjà hors de la foi catholique par hérésie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordé l’obéissance et fait hommage ; le personnel du Palais, les préfets, capitaines et autres officiers de notre Ville-Mère et de tout l’Etat ecclésiastique ; ceux qui se seraient liés et obligés par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et élevés pourront toujours se dégager impunément de l’obéissance et du service envers eux et les éviter comme des magiciens, païens, publicains, hérésiarques ; ces mêmes sujets pourront néanmoins demeurer attachés à la fidélité et à l’obéissance des futurs Évêques, Archevêques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s’ils veulent continuer à gouverner et à administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et élevés, ils pourront faire appel contre eux au bras séculier et si à cette occasion ils se retirent de la fidélité et de l’obéissance envers ces hommes promus et élevés, ils n’encourront pas, comme ceux qui déchirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.


On peut lire ici d’autres traductions :
Sur les traductions : https://messe.forumactif.org/t5038-a-propos-de-la-bulle-cum-ex-apostolatus

[Rappels sur la bulle : https://messe.forumactif.org/t714-la-bulle-de-paul-iv-toujours-en-vigueur#13064 + https://messe.forumactif.org/t2435-comprendre-la-bulle-de-paul-iv]


Ainsi, dans les textes anglais, la fin du paragraphe 6 constitue en fait le début du paragraphe 7 :

7. Finally, [by this Our Constitution, which is to remain valid in perpetuity, We] also [enact, determine, define and decree]:- that any and all persons who would have been subject to those thus promoted or elevated if they had not previously deviated from the Faith, become heretics, incurred schism or provoked or committed any or all of these, be they members  of anysoever of the following categories:
(i) the clergy, secular and religious;
(ii) the laity;
(iii) the Cardinals, even those who shall have taken part in the election of this very Pontiff previously deviating from the
Faith or heretical or schismatical, or shall otherwise have consented and vouchsafed obedience to him and shall have venerated him;
(iv) Castellans, Prefects, Captains and Officials, even of Our Beloved City and of the entire Ecclesiastical State, even if they  shall be obliged and beholden to those thus promoted or elevated by homage, oath or security; shall be permitted at any  time to withdraw with impunity from obedience and devotion to those thus promoted or elevated and to avoid them as  warlocks, heathens, publicans, and heresiarchs (the same subject persons, nevertheless, remaining bound by the duty of  fidelity and obedience to any future Bishops, Archbishops, Patriarchs, Primates, Cardinals and Roman Pontiff canonically  entering).


Cela semble en effet plus logique de voir rattacher la fin du §6 au début du §7:
le paragraphe 7 parle des hommes qui sont au service des évêques/cardinaux/pape tombés dans l’hérésie avant leur élection invalide, et qui « pourront toujours se dégager impunément de l’obéissance et du service envers eux et les éviter comme des magiciens, païens, publicains, hérésiarques ; ces mêmes sujets pourront néanmoins demeurer attachés à la fidélité et à l’obéissance des futurs Évêques, Archevêques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction »
cela à condition donc, « qu’ils n’ont pas eux-mêmes auparavant dévié de la foi, ne sont pas devenus hérétiques, n'ont pas encouru de schisme ou n'ont pas provoqué ou commis tout ou partie de ces choses »


Tout cela exposé, sans la version officielle, on ne peut rien dire, si ce n’est remarquer qu’il y a un problème avec la version laportelatine.


Cela ne change pas l’état des lieux dressé plus haut.






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En l’absence du pouvoir de juridiction de l’Église, peut-on validement mener notre vie !!?
« Quoi qu’il fasse, même dans l’ordre des choses temporelles, le chrétien n’a pas le droit de mettre au second rang les intérêts surnaturels ; bien plus, les règles de la doctrine chrétienne l’obligent à tout diriger vers le souverain bien comme vers la fin dernière ; toutes ses actions, en tant que moralement bonnes ou mauvaises, c’est-à-dire en accord ou en désaccord avec le droit naturel et divin, tombent sous le jugement et la juridiction de l’Eglise. » Saint Pie X, dans sa lettre encyclique Singulari quadam caritate (24 septembre 1912 ) sur les associations ouvrières interconfessionnelles, cité par Pie XII dans sa lettre encyclique Ad Apostolorum Principis(1958), « C’est la même vérité que déjà Notre saint prédécesseur Pie X expliquait sagement dans l’encyclique Singulari quadam du 24 septembre 1912 quand il observait que « toutes les actions du chrétien sont soumises au jugement et à la juridiction de l’Église, en tant qu’elles sont bonnes ou mauvaises du point de vue moral, c’est-à-dire en tant qu’elles sont conformes ou contraires au droit naturel et divin ».

credomargo c'est comme les artichauds : "t'en as plus dans ton assiette à la fin que quand t'as commencé"
Finalement Gégé ou credomargo c'est kiffkiff bouricot, ça pilpoule dans les bulles pour leur faire dire le contraire.
SA-TA-NI-QUE

chartreux a écrit:Bof, vous ne me semblez pas très sûr de vous. Un coup vous faites l'expert ("je ne m’adresse pas à des novices"), un coup vous faites le novice ("un fidèle lambda comme moi").

Reste à ta place "chartreux" et contemple !
Tes maîtres obtiennent bien de toi ce qu'ils veulent sur Micazins alors pourquoi jouer le "décomplexé" ici ?

À Credo.
Non.
Pape Clement VIII " Ceux ordonnés par des évêques schismatiques, en d'autres rites respectant la forme due, reçoivent en effet l'ordre, mais non son exercice. "
Instructions sur rite italo grecs 1595, DB 1087.
Donc pouvoir d'Ordre, Oui, qui ne sert à rien, sans valeur, nul, invalide,pour le pouvoir sacramentel.
En toute logique il ne leur sert qu'au cas où ils rejoigneraient l'Église.
Définissons maintenant nul par le Pape Léon XIII sur la nullité " Recevoir les Ordres d'une façon nulle, c'est les recevoir par un acte vain et sans effet. Etc."Apostolicae Curae.
Ainsi donc aucune contradiction entre les uns et les autres papes.
Ainsi donc lignee lefebvriste invalidité des ordinations et consécrations, puisque sans pouvoir juridictionnels et hérétiques. Leurs pouvoirs sont invalides.

Le message que j'ai écrit aujourd’hui ne convient pas. Ne pas en tenir compte. Tenir compte de la Bulle de Paul IV et VAS.

Alexandre ermite a écrit:(....) Ainsi donc lignee lefebvriste (....) sans pouvoir juridictionnels et hérétiques. Leurs pouvoirs sont invalides.

Dieu seul sait combien d'âmes burent leur propre jugement en communiant de façon sacrilège après une absolution invalide donnée par un ministre illicite....
Dura lex sed lex.

Précision ultime afin d'eviter la prolongation du scandale.
L’état de ces pseudos clercs est soumis à l'invalidité de leurs ordinations par la Bulle de Paul IV et VAS qui est le dernier ordre donné par le dernier Souverain Pontife.
Ils sont TOUS réduits à l'état de laïcs.
Leur manque d’unité en matière de foi le prouve, leurs hérésies particulières le prouve.
C'est le carnaval des loups.

Loués soient le Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ et le Coeur Immaculé de Marie !
Qui comprendrait au mieux la situation actuelle de l’Église , si ce n’est celui qui aurait l’esprit du
Christ vivant en lui ?
Adorer Dieu en esprit et en vérité : voilà ici tout un programme de réforme personnelle pour notre
vie intérieure.
Sortir de soi-même, de ses a priori, de ses impressions, de ses intérêts propres, afin d’obéir à Dieu et
à ses préceptes enseignés par les papes de Son Eglise, n’est-ce pas là ce en quoi ce qui constitue la
vraie foi ? Cela demande beaucoup d’humilité.
Psaume XXIV, 8-9 : « Le Seigneur est bon et droit, c’est pourquoi il indique la voie au pécheur qui
s’égare. Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne ses voies à ceux qui sont doux. »
Voici dans le premier dossier joint, quelques citations qui pourront aider sans doute à mettre cette
réforme à exécution, si elle ne l’a pas été faite.
Pour ce qui est de la situation actuelle de l’Église, c’est sans surprise que cette épreuve est conçue
pour ceux qui cherchent, aiment et suivent Dieu.
Révérend Père Faber : « Progrès de l’âme dans la vie spirituelle », Chapitre XXV- de la tiédeur, où
il cite Saint Pierre pour commencer:
« Voici le temps où Dieu va commencer son jugement PAR SA PROPRE MAISON. Et s’il
commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui ne croient pas à l’Evangile de Dieu ? Et si le juste
même se sauve à peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? (1 St Pierre V,17)
Les souffrances et les maux du corps, comme il est permis de le croire, puisqu’ils sont les
conséquences immédiates du péché, sont en grande partie le type des misères et des calamités de
l’âme. Si nous cherchons le pendant de la tiédeur, nous le trouverons dans l’aveuglement. Mais
c’est un aveuglement qui fait qu’on ne se connaît pas soi-même, qu’on ne soupçonne pas son état, et
qu’on se refuse à croire que d’autres voient mieux que soit. C’est un aveuglement de jugement,
parce qu’il fut un temps où l’on voyait mieux, et que maintenant on ne se souvient plus de ce qu’on
a vu ; on oublie même qu’on a la faculté de voir. On attribue d’ordinaire trois causes à cet
aveuglement : les chutes fréquentes dans le péché véniel, un dissipation d’esprit habituelle, et la
passion dominante. »
Ci-joint également à ce message, le résumé de la situation de l’Église dédié aux sédévacantistestraditionalistes qui se revendiquent être catholiques.
Mais tout d’abord écoutons Maître Olier, « introduction à la vie chrétienne », Chap.V :
« Mais particulièrement, il faut BEAUCOUP d’humilité pour avoir la foi, pour captiver notre
entendement sous les vérités qu’elle nous propose, et pour anéantir ainsi notre raison, et la
soumettre à croire ce qu’elle ne voit point. C’est pourquoi les philosophes et les hérétiques, tout
remplis de superbe, ont mis tant d’obstacles à la foi. »
Alors, sus au jansénisme-égrégiisme-zinsisme qui consiste à rendre valides, dans notre situation
sans pape ni hiérarchie visibles, les consécrations et ordinations venant d’hérétiques et de
schismatiques !
Sus à l’egrégiisme-zinsisme qui consiste à faire croire à une suppléance sans présence de
l’Église qui assumerait - ou non- cette suppléance!
Sus à l’egrégiisme-zinsisme qui consiste à faire croire que les « séminaristes » d’Ecône ont été
trompés par leur hérésiarque idolâtré, champion de l’anti-infaillibilité pontificale, Marcel Lefebvre !
Bonne lecture.
Sainte fin de Carême à tous.
Alexandre