LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
Page 7 sur 7
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
148. Il est dit dans saint Matthieu : "Et cet Évangile du royaume sera prêché dans le monde entier, en témoignage à toutes les nations; et alors viendra la fin." Saint Marc suit le même ordre : "Mais il faut d'abord que l'Évangile soit prêché à toutes les nations." Il n'ajoute point : "Et alors viendra la fin;" mais cette expression "d'abord", le donne suffisamment à entendre; car on avait questionné le Sauveur sur la fin des temps. Lors donc qu'il dit : "Il faut d'abord que l'Évangile soit prêché à toutes les nations," ce mot: "d'abord," signifie évidemment avant la consommation.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
149. Saint Matthieu dit ensuite : "Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, prédite par le prophète Daniel, régnant dans le lieu saint; que celui qui lit, entende." Saint Marc s'exprime en ces termes : "Quand vous verrez l'abomination de la désolation, là où elle ne doit pas être, que celui qui lit, entende," et quoiqu'il change quelques mots, il n'exprime que la même pensée. "Là où elle ne doit pas être," dit-il, parce qu'elle ne doit pas être dans le lieu saint. Saint Luc, au lieu de dire : "Lorsque vous verrez l'abomination de la désolation régnant dans le lieu saint," ou bien : "Là où elle ne doit pas être," s'exprime ainsi: "Or, quand vous verrez Jérusalem investie par une armée, sachez que sa désolation est proche." C'est qu'alors aura lieu l'abomination de la désolation.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
150. Saint Matthieu dit ensuite: "Alors, que ceux qui sont dans la Judée fuient sur les montagnes; que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison, et que celui qui sera dans les champs ne revienne pas pour prendre sa tunique." Ce sont presque les mêmes expressions en saint Marc. Saint Luc commence d'abord comme eux: "Alors, que ceux qui sont dans la Judée fuient vers les montagnes ;" mais ce qui suit est différent, car il continue ainsi : Que ceux qui sont au milieu d'elle s'en éloignent, et que ceux qui sont dans les environs n'y entrent point; parce que ce sont là des jours de vengeance pour l'accomplissement de tout ce qui est écrit." Il y a quelque différence entre cette phrase des uns: "Que celui qui est sur le toit ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison," et celle-ci : "Que ceux qui sont au milieu d'elle s'en éloignent," à moins cependant que dans le trouble subitement causé par un si grand péril, les assiégés, désignés par ces mots : "Ceux qui sont au milieu d'elle," ne soient sur le toit saisis de frayeur, cherchant à voir les maux dont ils sont menacés, et à découvrir la voie par où ils pourront s'échapper. Mais comment saint Luc peut-il dire : "Qu'ils s'en aillent," après avoir dit plus haut : "Quand vous verrez Jérusalem investie par une armée ?"
Ce qui suit : "Que ceux qui sont dans les environs n'y entrent point," vient ici bien naturellement ; on peut recommander à ceux qui sont dehors de ne pas entrer en cette ville. Mais comment peut-on dire de s'éloigner à ceux qui y sont renfermés, quand l'ennemi la tient assiégée ? Ne pourrait-on dire qu'on sera au milieu d'elle, quand le danger sera si pressant, que l'on ne pourra plus se mettre en sûreté pour la vie présente ? Comme alors l'âme doit être libre et prête au sacrifice, que le poids des inquiétudes charnelles ne doit plus l'accabler; les deux évangélistes ont dit, pour faire connaître ce devoir, qu'elle serait : "Sur le toit." Le mot de saint Luc: "Qu'ils s'éloignent," signifie donc: Qu'ils ne s'attachent plus aux séductions de la vie présente, mais qu'ils soient prêts à passer dans une autre. C'est ce qu'ont dit les deux autres évangélistes: "Qu'il ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison;" c'est-à-dire, que la créature n'ait pour lui aucun attrait, comme s'il devait y trouver son bien; et quand saint Luc ajoute : "Que ceux qui sont dans les environs n'y entrent point," cela veut dire : Que ceux dont le cœur a su s'en détacher, ne s'y laissent plus entraîner par aucun désir charnel. C'est la même pensée dans les autres évangélistes : "Que celui qui est dans les champs ne revienne point pour prendre sa tunique," pour retomber dans les inquiétudes dont il a été délivré.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
151. Saint Matthieu dit ensuite: "Mais priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat." Saint Marc cite une partie de ces paroles, omet les autres. "Priez, dit-il, pour que ces choses n'arrivent pas en hiver." Ce passage ne se retrouve pas en saint Luc; mais ce que lui seul ajoute ici me paraît expliquer clairement la pensée que les autres expriment d'une manière assez obscure. "Faites donc attention à vous, dit-il, de peur que vos cœurs ne s'appesantissent dans la crapule, l'ivresse et les soins de cette vie, et que ce jour ne vienne soudainement sur vous : car comme un filet, il enveloppera tous ceux qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d'éviter toutes ces choses qui doivent arriver."
Voilà donc en quoi consiste cette fuite, qui d'après saint Matthieu, ne doit pas arriver en hiver ni en un jour de sabbat. Par l'hiver il faut entendre les soins de cette vie : le sabbat figure la crapule et l'ivresse. En effet ces soins, comme l'hiver, inspirent la tristesse ; la crapule et l'ivresse abrutissent le cœur en le plongeant dans les joies impures de la chair, et ces vices honteux sont figurés par le sabbat, parce que déjà à cette époque comme aujourd'hui les J-uifs avaient la pernicieuse habitude de passer ce jour dans les plaisirs profanes, et ne connaissaient pas les joies d'un sabbat spirituel. On pourrait peut-être entendre dans un autre sens la pensée exprimée en saint Matthieu et en saint Marc; mais il faudrait donner aussi à celle de saint Luc une autre signification, pourvu qu'il n'en résulte aucune contradiction. D'ailleurs notre but n'est point d'expliquer le vrai sens des évangiles, mais de prouver qu'ils ne renferment ni erreur ni imposture. Les autres passages de ce discours qui se ressemblent en saint Matthieu et en saint Marc ne peuvent soulever aucune difficulté. Quant à ceux que l'on retrouve en saint Luc, celui-ci ne les reproduit point dans le discours où il suit le même ordre que saint Matthieu, il les rapporte ailleurs comme s'il écrivait au fur et à mesure que les faits lui reviennent à la mémoire, énonçant d'abord ce qui n'a été dit que plus tard; ou bien il nous donne à entendre que deux fois le Seigneur a prononcé la même parole, d'abord comme saint Marc l'a citée, puis comme il la répète lui-même.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVIII. JÉSUS ARRIVE À BÉTHANIE.
152. Saint Matthieu continue : "Or il arriva que Jésus, ayant achevé tous ces discours, dit à ses disciples : Vous savez que la Pâque se fera dans deux jours et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié. (1)" Saint Marc et saint Luc se trouvent ici d'accord avec lui, et suivent exactement la même marche (2). Toutefois ils ne mettent point ces paroles dans la bouche du Seigneur; au lieu de les citer, ils parlent d'eux-mêmes. "Or c'était la Pâque, dit saint Marc, et les azymes deux jours après." Et saint Luc: "Cependant approchait la fête des azymes qu'on appelle la Pâque." Elle approchait, puisque c'était deux jours après, comme le disent clairement les deux autres. Saint Jean à trois reprises différentes nous annonce que cette fête est proche : deux fois précédemment, en mentionnant d'autres faits; la troisième fois son récit parait être arrivé à l'époque où nous ont conduits les trois autres Évangélistes, c'est-à-dire aux approches de la passion de notre Seigneur (3).
1 Matt, XXVI,1-2.
2 Marc XIV, 1 ; Luc, XXII, 1.
3 Jean, XI, 55; XII, 1; XIII, 1
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXVIII. JÉSUS ARRIVE À BÉTHANIE.
153. Les moins attentifs pourraient voir ici une contradiction ; car saint Matthieu et saint Marc, ayant dit que la Pâque était deux jours après, font arriver Jésus à Béthanie, où ils parlent d'un parfum précieux : saint Jean dit au contraire que six jours avant la Pâque Jésus vint à Béthanie, puis il parle du même parfum (4). Comment donc, d'après les premiers, la Pâque pouvait-elle arriver deux jours après, puisqu'après l'avoir affirmé, ils se retrouvent avec saint Jean à Béthanie pour l'histoire du parfum, et que d'après ce dernier la fête devait seulement arriver dans six jours ?
Nous ne ferons qu'une observation à ceux que cette difficulté pourrait arrêter. Saint Matthieu et saint Marc parlent du parfum de Béthanie, comme d'une chose passée; elle n'a point eu lieu après qu'ils ont annoncé que la Pâque arrivait dans deux jours, mais auparavant, lorsqu'il y avait encore six jours d'intervalle jusqu'à cette fête. Car ni l'un ni l'autre, après avoir annoncé la Pâque dans deux jours, ne donne comme la suite de ce qu'il vient de rapporter les événements de Béthanie. Ils ne disent point : Après cela, lorsqu'il était à Béthanie. On lit, il est vrai, dans saint Matthieu Comme Jésus était à Béthanie; et en saint Marc: "Comme il était à Béthanie." Mais il y était déjà avant les événements qui précédèrent de deux jours la fête de Pâque. D'après le récit de saint Jean, Jésus arriva donc à Béthanie six jours avant la Pâque. Là eut lieu le festin, où il est question du parfum précieux. Il se rendit ensuite à Jérusalem, monté sur un ânon; puis vient le récit des événements accomplis après son arrivée en cette ville.
Par conséquent, depuis le jour où il arrive à Béthanie et où il est question du parfum, jusqu’à celui où s'accomplissent les événements qui nous occupent, nous voyons, sans que les évangélistes nous le disent, qu'il s'écoule un intervalle de quatre jours alors nous arrivons au moment où ils écrivent que la Pâque arrive dans deux jours. Saint Luc, en disant : « "Cependant la fête des azymes approchait" ne mentionne pas l'intervalle de deux jours, mais ses paroles touchant la proximité de la fête, ne peuvent s'entendre que de ce court intervalle. Quant à saint Jean, lorsqu'il écrit que, la Pâque des J-uifs était proche (1), il n'est point question de ces deux jours, mais bien de six jours avant la fête Aussi, après ces mots, il rapporte quelques événements ; puis voulant fixer avec plus de précision cette proximité de la fête de Pâque, il ajoute: "Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie, où était mort Lazare, que Jésus avait ressuscité. On lui prépara là un souper (2)." C'est cette dernière circonstance que saint Matthieu et saint Marc rappellent en passant, après avoir dit que la fête de Pâque arrivait dans deux jours. De cette manière, ils reviennent au moment où l'on était à Béthanie six jours avant cette fête, et rappellent en peu de mots le festin et le parfum mentionnés en saint Jean. De là Jésus devait venir à Jérusalem accomplir ce qui est ensuite raconté, puis arrivait le second jour avant la Pâque. C'est en ce jour qu'ils suspendent leur récit, pour dire brièvement ce qui s'est passé à Béthanie à l'occasion du parfum. Cela fait, ils reprennent le cours un instant interrompu de leur narration, et relatent le discours que prononça le Seigneur deux jours avant la fête de Pâque.
En effet, supprimons un instant les événements de Béthanie, rapportés comme en passant et rétablissons la suite du récit un moment suspendu ; voici comment tout s'enchaîne dans saint Matthieu: "Vous savez que la Pâque se fera dans deux jours et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié. Alors les princes des prêtres et les anciens du peuple s'assemblèrent dans la salle du grand-prêtre appelé Caïphe, et tinrent conseil pour se saisir de Jésus par ruse, et le faire mourir. Mais ils disaient que ce ne fût pas au jour de la fête, de peur qu'il ne s'élevât du tumulte parmi le peuple. Alors un des douze, appelé Judas Iscariote, alla vers les princes des prêtres" etc. Entre ces mots: "De peur qu'il ne s'élevât du tumulte parmi le peuple", et les autres : "Alors un des douze, appelé Judas Iscariote, s'en alla," se trouvent rappelés, en passant, les faits accomplis à Béthanie; nous les avons supprimés dans ce nouveau récit, afin de prouver que la suite des événements ne présente rien de contradictoire. Si nous supprimons également dans saint Marc le même festin de Béthanie, qu'il reprend aussi de plus haut, nous aurons les faits dans le même ordre :
"Or, c'était la Pâque et les azymes deux jours après, et les princes des prêtres et les Scribes cherchaient comment ils se saisiraient de lui par ruse et le feraient mourir. Mais ils disaient que ce ne fût pas au jour de la fête, de peur qu'il ne s'élevât quelque tumulte parmi le peuple... Alors Judas Iscariote, un des douze, alla trouver les princes des prêtres (1)," etc. Et, après ces paroles : "De peur qu'il ne s'élevât quelque tumulte parmi le peuple," que nous faisons suivre de ces autres :" Alors Judas Iscariote, un des douze," se trouve également intercalée l'histoire de Béthanie, reprise de plus haut. Saint Luc ne dit rien de Béthanie.
Nous avons donné ces explications, parce que saint Jean, en racontant ce qui s'est passé à Béthanie, dit que ce fut six jours avant la Pâque; tandis que saint Matthieu et saint Marc, après avoir rapporté qu'on était au second jour avant la fête, rappellent cette histoire de Béthanie mentionnée en saint Jean.
4 Jean. XII, 1.
1 Jean XI, 66.
2 Jean XII, 1, 2.
1 Marc, XIV, 1-10.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXIX. FESTIN DE BÉTHANIE.
154. Saint Matthieu continue ainsi le passage déjà cité à la fin de l'examen que nous venons de faire: "Alors les princes des prêtres et les anciens du peuple s'assemblèrent dans la salle du grand-prêtre appelé Caïphe, et tinrent conseil pour se saisir de Jésus par ruse et le faire mourir. Mais ils disaient que ce ne fût pas au jour de la fête, de peur qu'il ne s'élevât du tumulte parmi le peuple. Or, comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, vint auprès de lui une femme ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, et elle le répandit sur sa tète lorsqu'il était à table," etc, jusqu'à ces mots: "On dira même, en mémoire d'elle, ce qu'elle vient de faire (1)." Examinons maintenant l'histoire de cette femme qui vint à Béthanie, avec son parfum d'un grand prix.
Saint Luc raconte un fait semblable; c'est le même nom donné à celui chez qui vint manger le Seigneur, il l'appelle Simon. Mais s'il n'est point impossible ni contraire à l'usage que le même homme porte deux noms à la fois, il est moins étonnant encore que le même nom soit donné à deux hommes différents. Aussi me paraît-il plus probable que Simon, dont parle saint Luc, n'est point le même que le lépreux chez qui eut lieu la scène de Béthanie. En effet, saint Luc ne dit nullement que ce qu'il raconte se passait en cette localité, et quoiqu'il ne désigne aucune autre ville, ni aucun autre bourg, son récit lui-même semble indiquer un endroit différent. C'est tout ce que je veux démontrer. Mais il ne faudrait pas voir une autre femme dans cette pécheresse qui vint aux pieds de Jésus, les baisa, les arrosa de ses larmes, les essuya avec ses cheveux, et y répandit son parfum, alors que le Seigneur, par la parabole des deux débiteurs, déclara que beaucoup de péchés lui avaient été remis, parce qu'elle avait beaucoup aimé. La même femme, Marie, répandit deux fois des parfums; la première fois, lorsque, comme saint Luc le raconte, son humilité et ses larmes lui méritèrent le pardon de ses péchés (2). Saint Jean ne rapporte point, comme saint Luc, les circonstances de ce fait, mais il fait connaître également que cette femme était Marie.
En commençant l'histoire de la résurrection de Lazare, et avant de nous faire arriver à Béthanie; il s'exprime ainsi : "Or, il y avait un certain malade; Lazare, de Béthanie, du, bourg où demeuraient Marie et Marthe sa sœur. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfums, et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; or, Lazare, alors malade, était son frère (1)." Saint Jean confirme ainsi le récit de saint Luc, qui place le fait dans la maison d'un Pharisien nommé Simon. Ainsi donc Marie avait déjà répandu des parfums; elle en répandit de nouveau à Béthanie, et il n'y a rien de commun entre le récit de saint Luc et ce qui est ensuite raconté par les trois autres évangélistes, saint Jean, saint Matthieu et saint Marc (2).
1 Matt, XXVI, 3-13.
2 Luc, VII, 36-50.
1 Jean, XI, 1-2.
2 Jean, XII, 1-8; Marc, XIV, 3-9.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXIX. FESTIN DE BÉTHANIE.
155. Examinons donc s'il règne un accord parfait entre ces trois différents récits de saint Matthieu, de saint Marc et de saint Jean ; car c'est bien le même fait, qui eut lieu à Béthanie, où les disciples, d'après les trois évangélistes, murmurèrent contre cette femme de ce qu'elle prodiguait inutilement un parfum d'un si grand prix. Saint Matthieu et saint Marc font répandre ce parfum sur la tête du Seigneur, saint Jean sur ses pieds; mais une telle différence n'implique aucune contradiction, comme déjà nous l'avons démontré au sujet des cinq pains dont fut nourrie la multitude. De ce que dans l'un il est dit qu'on s'assit par groupes de cinquante et de cent, et dans l'autre par groupes de cinquante, les deux passages ne peuvent se contredire. L'un aurait dit qu'ils étaient par centaines, et l'autre par cinquantaines, qu'il eût encore fallu en conclure qu'on avait formé ces deux sortes de groupes. Ce fait nous apprend, comme je l'ai fait observer alors, que si les évangélistes racontent, celui-ci un fait, celui-là un autre, nous devons en conclure que les deux faits ont eu lieu (3). Disons donc aussi que cette femme répandit son parfum, non seulement sur la tête du Seigneur, mais encore sur ses pieds.
Il est vrai que d'après saint Marc elle brisa son vase pour oindre la tête : voudra-t-on, pour ce motif, pousser l'absurdité jusqu'à nier que dans un vase brisé il puisse rester assez de parfum pour oindre les pieds ? Si pourtant on soutenait, afin de mettre en défaut le récit évangélique, que le vase fut tellement brisé, qu'il n'en resta rien ; un autre ne montrerait-il pas plus de logique, et plus de vraie piété, en soutenant, pour appuyer la véracité des Évangiles, qu'après que le vase fut brisé tout ne fut pas immédiatement répandu ? Enfin, si l'on s'opiniâtrait dans cette lutte aveugle et de mauvaise foi, et qu'on voulût en brisant le vase, briser l'accord des évangélistes, je répondrais : L'onction des pieds eut lieu avant que le vase fut brisé, et il était encore intact, quand on répandit le parfum sur la tête; alors seulement le vase fut brisé, et tout fut entièrement répandu. Sans doute il est dans l'ordre de commencer parla tête; mais c'est agir également avec ordre de monter des pieds à la tête.
3 Ci-dessus XLVI, 98,
Gras, soulignés, couleur et lien ajoutés.
À suivre…
Dernière édition par ROBERT. le Ven 13 Jan 2012, 9:41 am, édité 4 fois (Raison : balisage)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXIX. FESTIN DE BÉTHANIE.
156. Le reste de l'histoire ne peut soulever aucune difficulté. D'après les autres évangélistes, ce sont les disciples qui se plaignent de voir ainsi répandu un parfum d'aussi grand prix, tandis que saint Jean attribue cette plainte à Judas, parce qu'il était voleur. Or, il est évident, selon moi, que Judas se trouve désigné par ce nom de disciples au pluriel. C'est une manière de parler que nous avons déjà signalée dans l'histoire des cinq pains au sujet de l'apôtre Philippe, où le pluriel est employé pour le singulier (1). On pourrait croire aussi que les autres Apôtres ont pensé ou parlé comme lui, ou bien encore se sont laissé persuader par Judas, et qu'ainsi saint Matthieu et saint Marc ont pu mettre cette réflexion dans la bouche de tous, comme l'expression de leur conviction; que Judas a parlé parce qu'il était voleur, et les autres, par compassion pour les pauvres, et que saint Jean, en ne désignant que celui-là, a voulu faire connaître à cette occasion sa funeste habitude de dérober.
1 Ci-dessus n. 96.
Gras et lien ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXX. DISCIPLES ENVOYÉS POUR PRÉPARER LA PÂQUE.
157. Saint Matthieu continue: "Alors un des douze, appelé Judas Iscariote, alla vers les princes des prêtres; et il leur dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ceux-ci lui assurèrent trente pièces d'argent," etc, jusqu'à ces mots :" Et les disciples firent comme Jésus leur commanda, et ils préparèrent la Pâque (2)." Rien dans ce passage ne paraît contredire le récit de saint Marc ni celui de saint Luc, qui contiennent tous deux le même fait (3). Quand saint Matthieu dit : "Allez dans la ville, chez un tel, et dites-lui: Le Maître dit : Mon temps est proche; je veux faire chez toi la Pâque avec mes disciples," il désigne évidemment celui que saint Marc et saint Luc appellent le père de famille, le maître de la maison dans laquelle on leur montra une salle pour y préparer la Pâque.
Si donc saint Matthieu dit "chez un tel," c'est évidemment une expression qu'il emploie de lui-même pour abréger le récit. Car s'il eût fait ainsi parler le Seigneur : Allez à la ville, et dites-lui: Mon temps est proche, je veux faire la Pâque chez toi; on aurait certainement pu croire que ceci s'adressait à la ville même. Il ne prête donc point cette parole au Seigneur, en rapportant ses ordres, mais il dit de lui-même que le Seigneur ordonna d'aller vers un tel. Cette expression lui paraît suffisante pour faire connaître ce que Jésus commanda, sans répéter toutes ses paroles. En effet, on ne dit jamais réellement: Allez vers un tel; qui pourrait le contester ? Si le Seigneur eût dit : Allez vers le premier venu, vers qui vous voudrez, ces mots auraient exprimé par eux-mêmes une idée complète, mais ils ne désignaient point vers qui il les envoyait ; tandis que saint Marc et saint Luc font parfaitement connaître cet homme sans désigner son nom. Car le Seigneur savait bien vers qui il les envoyait; et afin qu'ils le pussent trouver eux-mêmes, il leur indique à quel signe ils le reconnaîtront. C'est un homme portant une cruche ou une amphore remplie d'eau: c'est lui qu'ils doivent suivre jusqu'à la maison qu'il veut occuper.
On ne pouvait donc pas dire ici: Allez vers le premier venu : le sens de la phrase eût été complet, mais la pensée ainsi exprimée n'était plus vraie; et en disant: Allez vers un tel, n'était-ce pas se servir d'une expression encore plus vague et moins admissible ? Évidemment les disciples ne furent point envoyés vers le premier venu, mais vers tel homme, c'est-à-dire, vers un homme qui leur fut clairement désigné. L'Évangéliste pouvait donc, sans citer textuellement, faire ainsi connaître et en son nom, ce qui avait été dit: Il les envoya vers un tel, pour lui dire : Je veux faire la Pâque chez toi. Il eût pu aussi écrire: Il les envoya vers un tel, en disant: Allez et dites-lui: Je veux faire la Pâque chez toi. Il fait donc parler le Sauveur, il cite ses paroles : "Allez dans la ville," puis il ajoute : "vers un tel;" non pas que le Seigneur ait dit ce mot, mais l'évangéliste nous fait entendre, par là, qu'il y avait dans la ville un homme dont il ne cite point le nom, vers qui furent envoyés les disciples du Seigneur, afin de préparer la Pâque.
L'auteur écrit donc ici deux mots de lui-même, puis il reprend la suite des paroles du Seigneur : "Et dites-lui : Le Maître dit." Si quelqu'un voulait savoir à qui, on pourrait lui répondre : A un homme vers qui l'évangéliste indique clairement qu'ils furent envoyés, quand il dit : "Vers un tel." Cette manière de parler est peu usitée ; mais elle a ici un sens complet: Peut-être la langue hébraïque, dans laquelle on prétend qu'écrivit saint Matthieu, permet-elle de mettre toutes ces expressions dans la bouche du Seigneur, sans violer les règles: ceux qui connaissent cette langue, peuvent s'en rendre compte. On eût encore pu s'exprimer ainsi en latin : Allez dans la ville, vers celui que vous désignera un homme venant à vous portant une cruche d'eau : car un ordre semblable pourrait s'exécuter sans embarras. Si l'on disait également: Allez dans la ville, vers tel homme, qui demeure à tel ou tel endroit, dans cette maison, ou dans une autre, la désignation du lieu ou de la maison ferait comprendre ces paroles; on pourrait faire ce qu'elles expriment. Mais si on ne donnait pas ces signes distinctifs, ou d'autres semblables, et qu'on dît: Allez vers un tel, et dites-lui; on ne pourrait être compris; car on voudrait, par ces mots : vers un tel, désigner quelqu'un en particulier sans rien exprimer qui le distingue. Si donc nous regardons cette expression comme venant de l'évangéliste lui-même, elle pourra paraître un peu obscure, en énonçant plus brièvement la pensée; mais elle renfermera un sens complet. Si saint Marc appelle la gène ce que saint Luc nomme amphore, l'un indique l'espèce de vase, l'autre la manière de le porter; mais tous deux rendent exactement le fond de la pensée.
2 Matt. XXVI, 14-19.
3 Marc XIV, 10-16; Luc, XXII, 3-13.
Gras ajoutés.
À suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
LIVRE SECOND.
De l'Incarnation à la Cène. Nul désaccord entre les quatre Évangélistes
Par Saint Augustin.
CHAPITRE LXXX. DISCIPLES ENVOYÉS POUR PRÉPARER LA PÂQUE.
158. Saint Matthieu continue: "Le soir donc étant venu, il était à table avec ses douze disciples, et pendant qu'ils mangeaient, il dit: En vérité, je vous déclare qu'un de vous doit me trahir. Alors grandement contristés, ils commencèrent à lui demander chacun en particulier : Est-ce moi, Seigneur? " etc, jusqu'à ces mots : "Mais prenant la parole, Judas, qui le trahit, dit : Est-ce moi, Maître ? Il lui répondit Tu l'as dit (1)." Si nous voulons examiner ce passage, nous n'y rencontrerons aucune difficulté, non plus que dans les trois autres évangélistes qui rapportent le même fait (2).
1 Matt. XXVI, 20-25.
2 Marc, XIV, 17-21 ; Luc XXII, 14-23; Jean, XIII, 21-27.FIN DU LIVRE SECOND..
À suivre : Table des Matières du Livre Second.
TABLE DES MATIÈRES
– LIVRE 2. DE L’INCARNATION À LA CÈNE
– NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES.
TABLE DES MATIÈRES
– LIVRE 2. DE L’INCARNATION À LA CÈNE
– NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES.
Dernière édition par ROBERT. le Sam 14 Jan 2012, 10:38 am, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: LIVRE SECOND. DE L'INCARNATION A LA CÈNE. NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES (SAINT AUGUSTIN) - TABLE DES MATIÈRES.
.
TABLE DES MATIÈRES LIVRE 2. DE L’INCARNATION À LA CÈNE – NUL DÉSACCORD ENTRE LES ÉVANGÉLISTES.
PROLOGUE.
CHAPITRE PREMIER. POURQUOI LA GÉNÉALOGIE DE JOSEPH ET NON CELLE DE MARIE:
CHAPITRE II. COMMENT JÉSUS-CHRIST EST LE FILS DE DAVID, SANS DEVOIR SA NAISSANCE À JOSEPH FILS DE DAVID.
CHAPITRE III. POURQUOI SAINT MATTHIEU ET SAINT LUC DIFFÈRENT ENTRE EUX DANS L'ÉNUMÉRATION DES ANCÊTRES DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE IV. SUR LE NOMBRE DES ANCÊTRES DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU ET SELON SAINT LUC.
CHAPITRE V. ACCORD DE SAINT MATTHIEU ET DE SAINT LUC AU SUJET DE LA CONCEPTION ET DES PREMIÈRES ANNÉES DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE VI. ÉPOQUE DE LA PRÉDICATION DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE VII. DES DEUX HÉRODES.
CHAPITRE VIII. RETOUR A NAZARETH.
CHAPITRE IX. MOTIFS DE PRÉFÉRENCE POUR LE SÉJOUR A NAZARETH.
CHAPITRE X. VOYAGES À JÉRUSALEM.
CHAPITRE XII. PRÉDICATON DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE XIII. DU BAPTÊME DE JÉSUS.
CHAPITRE XIV. VOIX DU CIEL APRÈS LE BAPTÊME DE JÉSUS.
CHAPITRE XV. JÉSUS-CHRIST CONNU OU INCONNU DE JEAN-BAPTISTE .
CHAPITRE XVI. JÉSUS TENTÉ PAR LE DÉMON.
CHAPITRE XVII. VOCATION DES APOTRES.
CHAPITRE XVIII. DU TEMPS OU JÉSUS-CHRIST SE RENDIT EN GALILÉE
CHAPITRE XIX. SERMON SUR LA MONTAGNE.
CHAPITRE XX. LE SERVITEUR DU CENTURION.
CHAPITRE XXI. GUÉRISON DE LA BELLE-MÈRE DE PIERRE.
CHAPITRE XXII. AUTRES GUÉRISONS.
CHAPITRE XXIII. JE VOUS SUIVRAI PARTOUT OÙ VOUS IREZ.
CHAPITRE XXIV. TEMPÊTE APAISÉE. — DÉMONIAQUES DÉLIVRÉS .
CHAPITRE XXV. PARALYTIQUE GUÉRI.
CHAPITRE XXVI. VOCATION DE SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVI. VOCATION DE SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVII. FESTIN DONNÉ PAR SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVIII. RÉSURRECTION DE LA FILLE DE JAÏRE.
CHAPITRE XXIX. DES DEUX AVEUGLES ET DU DÉMON MUET DONT PARLE SEUL SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXX. MISSION CONFIÉE AUX DISCIPLES.
CHAPITRE XXXI. DISCIPLES DE JEAN-BAPTISTE ENVOYÉS A JÉSUS.
CHAPITRE XXXII. MENACES ADRESSÉES A PLUSIEURS CITÉS.
CHAPITRE XXXIII. LE JOUG ET LE FARDEAU DU CHRIST. MAIN DESSÉCHÉE.
CHAPITRE XXXIV. ÉPIS ROMPUS.
CHAPITRE XXXVI. CHRONOLOGIE INCERTAINE.
CHAPITRE XXXVII. MUET ET AVEUGLE POSSÉDÉ DU DÉMON.
CHAPITRE XXXVIII. JÉSUS ACCUSÉ D'ÊTRE LE SUPPOT DE BÉELZÉBOUL.
CHAPITRE XXXIX. JONAS ET LA REINE DE SABA.
CHAPITRE XL. LA MÈRE ET LES FRÈRES DE JÉSUS.
CHAPITRE XLI. LES HUIT PARABOLES.
CHAPITRE XLII. JÉSUS DANS SA PATRIE.
CHAPITRE XLIII. HÉRODE APPRENANT LES MIRACLES DE JÉSUS.
CHAPITRE XLIV. EMPRISONNEMENT ET MORT DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE XLV.MIRACLE DES CINQ PAINS.
CHAPITRE XLVI. ENCORE DU MIRACLE DES CINQ PAINS.
CHAPITRE XLVII. JÉSUS MARCHANT SUR LES EAUX.
CHAPITRE XLVIII. TERRE DE GÉNÉSAR ET CAPHARNAÜM.
CHAPITRE XLIX. LA CHANANÉENNE.
CHAPITRE L. MULTIPLICATION DES SEPT PAINS.
CHAPITRE LI. LE PROPHÈTE JONAS.
CHAPITRE LII. LEVAIN DES PHARISIENS.
CHAPITRE LIII. CONFESSION DE SAINT PIERRE.
CHAPITRE LIV. LA PASSION PRÉDITE.
CHAPITRE LV. SUIVRE LE CHRIST.
CHAPITRE LVI. TRANSFIGURATION.
CHAPITRE LVII. AVÈNEMENT D'ÉLIE.
CHAPITRE LVIII. DÉMONIAQUE GUÉRI.
CHAPITRE LIX. PASSION DE NOUVEAU PRÉDITE.
CHAPITRE LX. TRIBUT PAYÉ.
CHAPITRE LXI. PETIT ENFANT MODÈLE.
CHAPITRE LXII. EST-IL PERMIS DE RENVOYER SA FEMME ?
CHAPITRE LXIII. IMPOSITION DES MAINS AUX PETITS ENFANTS. — CONSEIL DONNÉ AU JEUNE HOMME RICHE. — OUVRIERS DE LA VIGNE.
CHAPITRE LXIV. PRÉDICTION DE LA PASSION. — LA MÈRE DES FILS DE ZÉBÉDÉE.
CHAPITRE LXV. AVEUGLES DE JÉRICHO.
CHAPITRE LXVI. L'ANESSE ET SON ANON.
CHAPITRE LXVII. VENDEURS ET ACHETEURS CHASSÉS DU TEMPLE.
CHAPITRE LXVIII. FIGUIER MAUDIT.
CHAPITRE LXIX. QUESTION CAPTIEUSE.
CHAPITRE LXX. DEUX FILS ENVOYÉS PAR LEUR PÈRE À LA VIGNE. — VIGNE LOUÉE À D'AUTRES VIGNERONS.
CHAPITRE LXXI. NOCES ROYALES.
CHAPITRE LXXII. TRIBUT PAYÉ A CÉSAR. — FEMME AUX SEPT MARIS.
CHAPITRE LXXIII. LE DOUBLE PRÉCEPTE.
CHAPITRE LXXIV. LE CHRIST FILS ET SEIGNEUR DE DAVID.
CHAPITRE LXXV. ORGUEIL DES PHARISIENS CONDAMNÉ.
CHAPITRE LXXVI. PRÉDICTION DE LA RUINE DU TEMPLE.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
CHAPITRE LXXVIII. JÉSUS ARRIVE À BÉTHANIE.
CHAPITRE LXXIX. FESTIN DE BÉTHANIE.
CHAPITRE LXXX. DISCIPLES ENVOYÉS POUR PRÉPARER LA PÂQUE.
À suivre : Livre Troisième. De la Cène à l’Ascension. Par Saint Augustin.
PROLOGUE.
CHAPITRE PREMIER. POURQUOI LA GÉNÉALOGIE DE JOSEPH ET NON CELLE DE MARIE:
CHAPITRE II. COMMENT JÉSUS-CHRIST EST LE FILS DE DAVID, SANS DEVOIR SA NAISSANCE À JOSEPH FILS DE DAVID.
CHAPITRE III. POURQUOI SAINT MATTHIEU ET SAINT LUC DIFFÈRENT ENTRE EUX DANS L'ÉNUMÉRATION DES ANCÊTRES DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE IV. SUR LE NOMBRE DES ANCÊTRES DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU ET SELON SAINT LUC.
CHAPITRE V. ACCORD DE SAINT MATTHIEU ET DE SAINT LUC AU SUJET DE LA CONCEPTION ET DES PREMIÈRES ANNÉES DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE VI. ÉPOQUE DE LA PRÉDICATION DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE VII. DES DEUX HÉRODES.
CHAPITRE VIII. RETOUR A NAZARETH.
CHAPITRE IX. MOTIFS DE PRÉFÉRENCE POUR LE SÉJOUR A NAZARETH.
CHAPITRE X. VOYAGES À JÉRUSALEM.
CHAPITRE XII. PRÉDICATON DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE XIII. DU BAPTÊME DE JÉSUS.
CHAPITRE XIV. VOIX DU CIEL APRÈS LE BAPTÊME DE JÉSUS.
CHAPITRE XV. JÉSUS-CHRIST CONNU OU INCONNU DE JEAN-BAPTISTE .
CHAPITRE XVI. JÉSUS TENTÉ PAR LE DÉMON.
CHAPITRE XVII. VOCATION DES APOTRES.
CHAPITRE XVIII. DU TEMPS OU JÉSUS-CHRIST SE RENDIT EN GALILÉE
CHAPITRE XIX. SERMON SUR LA MONTAGNE.
CHAPITRE XX. LE SERVITEUR DU CENTURION.
CHAPITRE XXI. GUÉRISON DE LA BELLE-MÈRE DE PIERRE.
CHAPITRE XXII. AUTRES GUÉRISONS.
CHAPITRE XXIII. JE VOUS SUIVRAI PARTOUT OÙ VOUS IREZ.
CHAPITRE XXIV. TEMPÊTE APAISÉE. — DÉMONIAQUES DÉLIVRÉS .
CHAPITRE XXV. PARALYTIQUE GUÉRI.
CHAPITRE XXVI. VOCATION DE SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVI. VOCATION DE SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVII. FESTIN DONNÉ PAR SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXVIII. RÉSURRECTION DE LA FILLE DE JAÏRE.
CHAPITRE XXIX. DES DEUX AVEUGLES ET DU DÉMON MUET DONT PARLE SEUL SAINT MATTHIEU.
CHAPITRE XXX. MISSION CONFIÉE AUX DISCIPLES.
CHAPITRE XXXI. DISCIPLES DE JEAN-BAPTISTE ENVOYÉS A JÉSUS.
CHAPITRE XXXII. MENACES ADRESSÉES A PLUSIEURS CITÉS.
CHAPITRE XXXIII. LE JOUG ET LE FARDEAU DU CHRIST. MAIN DESSÉCHÉE.
CHAPITRE XXXIV. ÉPIS ROMPUS.
CHAPITRE XXXVI. CHRONOLOGIE INCERTAINE.
CHAPITRE XXXVII. MUET ET AVEUGLE POSSÉDÉ DU DÉMON.
CHAPITRE XXXVIII. JÉSUS ACCUSÉ D'ÊTRE LE SUPPOT DE BÉELZÉBOUL.
CHAPITRE XXXIX. JONAS ET LA REINE DE SABA.
CHAPITRE XL. LA MÈRE ET LES FRÈRES DE JÉSUS.
CHAPITRE XLI. LES HUIT PARABOLES.
CHAPITRE XLII. JÉSUS DANS SA PATRIE.
CHAPITRE XLIII. HÉRODE APPRENANT LES MIRACLES DE JÉSUS.
CHAPITRE XLIV. EMPRISONNEMENT ET MORT DE JEAN-BAPTISTE.
CHAPITRE XLV.MIRACLE DES CINQ PAINS.
CHAPITRE XLVI. ENCORE DU MIRACLE DES CINQ PAINS.
CHAPITRE XLVII. JÉSUS MARCHANT SUR LES EAUX.
CHAPITRE XLVIII. TERRE DE GÉNÉSAR ET CAPHARNAÜM.
CHAPITRE XLIX. LA CHANANÉENNE.
CHAPITRE L. MULTIPLICATION DES SEPT PAINS.
CHAPITRE LI. LE PROPHÈTE JONAS.
CHAPITRE LII. LEVAIN DES PHARISIENS.
CHAPITRE LIII. CONFESSION DE SAINT PIERRE.
CHAPITRE LIV. LA PASSION PRÉDITE.
CHAPITRE LV. SUIVRE LE CHRIST.
CHAPITRE LVI. TRANSFIGURATION.
CHAPITRE LVII. AVÈNEMENT D'ÉLIE.
CHAPITRE LVIII. DÉMONIAQUE GUÉRI.
CHAPITRE LIX. PASSION DE NOUVEAU PRÉDITE.
CHAPITRE LX. TRIBUT PAYÉ.
CHAPITRE LXI. PETIT ENFANT MODÈLE.
CHAPITRE LXII. EST-IL PERMIS DE RENVOYER SA FEMME ?
CHAPITRE LXIII. IMPOSITION DES MAINS AUX PETITS ENFANTS. — CONSEIL DONNÉ AU JEUNE HOMME RICHE. — OUVRIERS DE LA VIGNE.
CHAPITRE LXIV. PRÉDICTION DE LA PASSION. — LA MÈRE DES FILS DE ZÉBÉDÉE.
CHAPITRE LXV. AVEUGLES DE JÉRICHO.
CHAPITRE LXVI. L'ANESSE ET SON ANON.
CHAPITRE LXVII. VENDEURS ET ACHETEURS CHASSÉS DU TEMPLE.
CHAPITRE LXVIII. FIGUIER MAUDIT.
CHAPITRE LXIX. QUESTION CAPTIEUSE.
CHAPITRE LXX. DEUX FILS ENVOYÉS PAR LEUR PÈRE À LA VIGNE. — VIGNE LOUÉE À D'AUTRES VIGNERONS.
CHAPITRE LXXI. NOCES ROYALES.
CHAPITRE LXXII. TRIBUT PAYÉ A CÉSAR. — FEMME AUX SEPT MARIS.
CHAPITRE LXXIII. LE DOUBLE PRÉCEPTE.
CHAPITRE LXXIV. LE CHRIST FILS ET SEIGNEUR DE DAVID.
CHAPITRE LXXV. ORGUEIL DES PHARISIENS CONDAMNÉ.
CHAPITRE LXXVI. PRÉDICTION DE LA RUINE DU TEMPLE.
CHAPITRE LXXVII. DISCOURS SUR LE MONT DES OLIVIERS.
CHAPITRE LXXVIII. JÉSUS ARRIVE À BÉTHANIE.
CHAPITRE LXXIX. FESTIN DE BÉTHANIE.
CHAPITRE LXXX. DISCIPLES ENVOYÉS POUR PRÉPARER LA PÂQUE.
À suivre : Livre Troisième. De la Cène à l’Ascension. Par Saint Augustin.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Page 7 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum