"Unique est ma colombe, ma perfection"
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Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
sauvegarde.
- Spoiler:
[spoiler]Guillaume a écrit: « Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Le principe ou la « loi générale » : les communautés schismatiques qui revendiquent ce titre d’ « Eglise » le font par usurpation (Catéchisme du concile de Trente).
L’exception : l’emploi du terme d'« Eglise » pour désigner une communauté schismatique n’est pas exclu
quand cela résulte d’un usage, de pratiques consacré par le temps – comme on a vu le cas pour « Eglise grecque » ou « Eglises d’Orient » - communautés qui furent, historiquement, des « Eglises » rattachées à l’Eglise universelle.
La commisération des papes pour les membres de ces communautés désireux de revenir à l’unité catholique explique cette concession sémantique.
Néanmoins, ces exceptions ponctuelles n’ont jamais fait l’objet d’un document qui les consacre et en reconnaisse officiellement le bien-fondé.
Bien au contraire, dans un contexte où la reconnaissance de valeur et de nature d'Église à des communautés non catholiques aurait pu être intégrée à un document revêtu d’une certaine solennité (une invitation à participer à un « concile œcuménique » ), les cardinaux en charge du dossier ont rejeté ce terme d’« Églises » que Roncalli souhaitait voir appliqué auxdites communautés.
Qu’il puisse y avoir des exceptions ponctuelles au principe posé par le Catéchisme du concile de Trente n’implique pas pour autant que la doctrine catholique ait reconnu un « sens impropre » au mot « Eglise ». Aucun exégète catholique ne fait état d'un tel « sens impropre ».
Tout au contraire :
Le consensus des Papes et des évêques réunis dans les différents conciles oecuméniques,
comme lui des Saints Pères,
est que le mot « Eglise » doit être entendu selon le sens que lui donnent l'Evangile et les Epitres de Saint Paul – celui de société des fidèles, de corps mystique du Christ.
Dernière édition par ROBERT. le Mar 08 Mai 2012, 4:43 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
« ..définir l'Église selon un « sens impropre » » !Guillaume a écrit: (..)
D'où la question que j'ai posée jeudi dernier : peut-on valablement soutenir qu’on pourrait définir l’Eglise selon un « sens impropre » ? – alors que
Le consensus des Papes et des évêques réunis dans les différents conciles oecuméniques,
comme lui des Saints Pères,
bien au contraire,
considère l’Eglise conformément au sens que lui donnent l'Evangile et les Epitres de Saint Paul – celui de société des fidèles, le corps mystique du Christ.
(1) plus fiable que la traduction Denzinger-Schönmetzer à laquelle j'avais initialement eu recours [/justify]
Quand on emploie le mot Église pour désigner l'Église fondée par N.-S. J.-C., qui est l'Église Une Sainte Catholique et Apostholique, c'est évident que c'est uniquement au sens propre !
Ça va le cibouleau !?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
ROBERT. a écrit:
Une question, Guillaume: "Denzinger 3007", DB ou DS ?
.
Guillaume a écrit:(traduction réalisée par les auteurs du DTC, col. 2294-2295 (1): Version numérique disponible sur le site JesusMarie.com - l’original latin peut être retrouvé dans Denzinger-Bannwart , n. 1788)Concile de Vatican, Constitution dogmatique ' Dei Filius ', Chapitre II. De la Révélation. a écrit:
" Mais parce que ce que le saint concile de Trente a salutairement décrété sur l'interprétation de la divine Écriture pour contenir les esprits insubordonnés, a été mal expliqué par quelques hommes, nous, renouvelant le même décret, nous déclarons que son esprit est celui-ci, que, dans les choses de la foi et des mœurs qui appartiennent à l'édifice de la doctrine chrétienne, on tienne pour le vrai sens de la sainte Écriture
celui qu'a tenu et que tient la sainte mère Eglise à qui il appartient de juger du vrai sens et de l'interprétation des saintes Écritures (…)."
(1) plus fiable que la traduction Denzinger-Schönmetzer à laquelle j'avais initialement eu recours
Merci de votre réponse Guillaume.
Peut-être est-il possible de se procurer le Denzinger-Bannwart en français ?
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Le p'tit consanguin demi-portion à la barbiche nous dit :
L'usage du terme « église » a quand même été fait par les Papes pour désigner des sectes hérétiques et schismatiques.
Par ailleurs, tu dis que les communautés schismastiques qui revendiquent le titre d'« église » le font par usurpation.
Tu te contredis une fois de plus, Autiste.
Ce n'est plus en raison de ce qu'elles sont des portions historiques de l'Église catholique ?
Léon XIII, Pie XI, et Pie XII se sont-ils rendus coupables d'usurpation du terme « église » pour l'appliquer volontairement aux communautés schismatiques ?
Comment expliques-tu le fait que ces Papes ont volontairement appliquer le terme « église » à des communautés schismatiques sachant que c'est une usurpation ?
Guillaume a écrit:
Le principe ou la « loi générale » : les communautés schismatiques qui revendiquent ce titre d’ « Eglise » le font par usurpation (Catéchisme du concile de Trente).
L'usage du terme « église » a quand même été fait par les Papes pour désigner des sectes hérétiques et schismatiques.
Par ailleurs, tu dis que les communautés schismastiques qui revendiquent le titre d'« église » le font par usurpation.
Tu te contredis une fois de plus, Autiste.
Ce n'est plus en raison de ce qu'elles sont des portions historiques de l'Église catholique ?
Léon XIII, Pie XI, et Pie XII se sont-ils rendus coupables d'usurpation du terme « église » pour l'appliquer volontairement aux communautés schismatiques ?
Comment expliques-tu le fait que ces Papes ont volontairement appliquer le terme « église » à des communautés schismatiques sachant que c'est une usurpation ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Gloire à Dieu !
Il n’y a en effet pas de « sens impropre » du mot « Eglise ».
L’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel.
S’agissant du mot « Eglise », le sens littéral le plus courant dans le Nouveau Testament est celui de « société des fidèles », soit dans tout l’univers, soit dans un contexte local particulier. Cela est fort bien résumé par Vacant dans le Dictionnaire de la Bible :
Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
Un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Or il est avéré qu'au sein de la secte "conciliaire" que certains voudraient voir qualifiée d'« Eglise », la mèche de la foi ne fume plus depuis bien longtemps déjà.
roger a écrit:
« ..définir l'Église selon un « sens impropre » » !
Quand on emploie le mot Église pour désigner l'Église fondée par N.-S. J.-C., qui est l'Église Une Sainte Catholique et Apostholique, c'est évident que c'est uniquement au sens propre !
Il n’y a en effet pas de « sens impropre » du mot « Eglise ».
L’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel.
Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.
S’agissant du mot « Eglise », le sens littéral le plus courant dans le Nouveau Testament est celui de « société des fidèles », soit dans tout l’univers, soit dans un contexte local particulier. Cela est fort bien résumé par Vacant dans le Dictionnaire de la Bible :
Dictionnaire de la Bible a écrit:
Dans le Nouveau Testament, [ekklesia] a des sens analogues.
II signifie quelquefois une assemblée quelconque.
Act., XIX, 32, 39, 40. II désigne le plus souvent
(…)
— une réunion de fidèles, soit leur réunion en un même lieu, pour prier et accomplir d'autres devoirs religieux, (…)
— soit la société particulière formée des fidèles d'une même ville, (…)
— soit enfin la société de tous les fidèles répandus dans le monde. (…)
Nous l'envisagerons seulement comme la société des fidèles.
Dictionnaire de la Bible a écrit:l'Eglise est
la société visible des fidèles,
instituée par Jésus-Christ sous l'autorité de l’apôtre Pierre,
fondée par les Apôtres,
assistée par le Saint-Esprit,
unie surnaturellement au Christ, son chef invisible,
groupant les membres qui la composent dans la profession de la doctrine du Sauveur, l'observation de sa loi et l'usage de ses sacrements,
pour procurer le règne de Dieu sur la terre
et assurer aux fidèles le salut éternel.
Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
Un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Or il est avéré qu'au sein de la secte "conciliaire" que certains voudraient voir qualifiée d'« Eglise », la mèche de la foi ne fume plus depuis bien longtemps déjà.
Dernière édition par Guillaume le Mer 09 Mai 2012, 6:17 pm, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Gloire à Dieu !roger a écrit:
« ..définir l'Église selon un « sens impropre » » !
Quand on emploie le mot Église pour désigner l'Église fondée par N.-S. J.-C., qui est l'Église Une Sainte Catholique et Apostholique, c'est évident que c'est uniquement au sens propre !
Il n’y a en effet pas de « sens impropre » du mot « Eglise ».
L’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel.Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.
S’agissant du mot « Eglise », le sens littéral le plus courant dans le Nouveau Testament est celui de « société des fidèles », soit dans tout l’univers, soit dans un contexte local particulier. Cela est fort bien résumé par Vacant dans le Dictionnaire de la Bible :Dictionnaire de la Bible a écrit:
Dans le Nouveau Testament, [ekklesia] a des sens analogues.
II signifie quelquefois une assemblée quelconque.
Act., XIX, 32, 39, 40. II désigne le plus souvent
(…)
— une réunion de fidèles, soit leur réunion en un même lieu, pour prier et accomplir d'autres devoirs religieux, (…)
— soit la société particulière formée des fidèles d'une même ville, (…)
— soit enfin la société de tous les fidèles répandus dans le monde. (…)
Nous l'envisagerons seulement comme la société des fidèles.
Dictionnaire de la Bible a écrit:l'Eglise est
la société visible des fidèles,
instituée par Jésus-Christ sous l'autorité de l’apôtre Pierre,
fondée par les Apôtres,
assistée par le Saint-Esprit,
unie surnaturellement au Christ, son chef invisible,
groupant les membres qui la composent dans la profession de la doctrine du Sauveur, l'observation de sa loi et l'usage de ses sacrements,
pour procurer le règne de Dieu sur la terre
et assurer aux fidèles le salut éternel.
Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
Un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
[justify]La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Or il est avéré qu'au sein de la secte conciliaire que certains voudraient voir qualifiée d'« Eglise », la mèche de la foi ne fume plus depuis bien longtemps déjà.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
ROBERT. a écrit:ROBERT. a écrit:
Une question, Guillaume: "Denzinger 3007", DB ou DS ?
.Guillaume a écrit:(traduction réalisée par les auteurs du DTC, col. 2294-2295 (1): Version numérique disponible sur le site JesusMarie.com - l’original latin peut être retrouvé dans Denzinger-Bannwart , n. 1788)Concile de Vatican, Constitution dogmatique ' Dei Filius ', Chapitre II. De la Révélation. a écrit:
" Mais parce que ce que le saint concile de Trente a salutairement décrété sur l'interprétation de la divine Écriture pour contenir les esprits insubordonnés, a été mal expliqué par quelques hommes, nous, renouvelant le même décret, nous déclarons que son esprit est celui-ci, que, dans les choses de la foi et des mœurs qui appartiennent à l'édifice de la doctrine chrétienne, on tienne pour le vrai sens de la sainte Écriture
celui qu'a tenu et que tient la sainte mère Eglise à qui il appartient de juger du vrai sens et de l'interprétation des saintes Écritures (…)."
(1) plus fiable que la traduction Denzinger-Schönmetzer à laquelle j'avais initialement eu recours
Merci de votre réponse Guillaume.
Peut-être est-il possible de se procurer le Denzinger-Bannwart en français ?
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
.
Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente par des particuliers.
Dernière édition par Guillaume le Jeu 10 Mai 2012, 12:31 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:ROBERT. a écrit:ROBERT. a écrit:
Une question, Guillaume: "Denzinger 3007", DB ou DS ?
.Guillaume a écrit:
(traduction réalisée par les auteurs du DTC, col. 2294-2295 (1): Version numérique disponible sur le site JesusMarie.com - l’original latin peut être retrouvé dans Denzinger-Bannwart , n. 1788)Concile de Vatican, Constitution dogmatique ' Dei Filius ', Chapitre II. De la Révélation. a écrit:
" Mais parce que ce que le saint concile de Trente a salutairement décrété sur l'interprétation de la divine Écriture pour contenir les esprits insubordonnés, a été mal expliqué par quelques hommes, nous, renouvelant le même décret, nous déclarons que son esprit est celui-ci, que, dans les choses de la foi et des mœurs qui appartiennent à l'édifice de la doctrine chrétienne, on tienne pour le vrai sens de la sainte Écriture
celui qu'a tenu et que tient la sainte mère Eglise à qui il appartient de juger du vrai sens et de l'interprétation des saintes Écritures (…)."
(1) plus fiable que la traduction Denzinger-Schönmetzer à laquelle j'avais initialement eu recours
Merci de votre réponse Guillaume.
Peut-être est-il possible de se procurer le Denzinger-Bannwart en français ?
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
.
Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit: Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Je suis votre conseil Guillaume.
Dans cette collection, y lit-on beaucoup de Denzinger-Bannwart en français ?
A propos Guillaume:
.ROBERT. a écrit:
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
ROBERT. a écrit:Guillaume a écrit: Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Je suis votre conseil Guillaume.
Dans cette collection, y lit-on beaucoup de Denzinger-Bannwart en français ?
A propos Guillaume:.ROBERT. a écrit:
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
Très brièvement - ce fil étant consacré à la nature de l’Eglise et notamment à sa principale marque qui est l’unité :
Dieu à travers les Saintes Ecritures nous a donné deux forts judicieux conseils :
« Cherchez, et vous trouverez ». (Mt. 7)
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5,21)
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:ROBERT. a écrit:Guillaume a écrit: Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Je suis votre conseil Guillaume.
Dans cette collection, y lit-on beaucoup de Denzinger-Bannwart en français ?
A propos Guillaume:
.ROBERT. a écrit:
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
Très brièvement - ce fil étant consacré à la nature de l’Eglise et notamment à sa principale marque qui est l’unité :
Dieu à travers les Saintes Ecritures nous a donné deux forts judicieux conseils :
« Cherchez, et vous trouverez ». (Mt. 7)
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5,21)
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Le p'tit consanguin demi-portion à la barbiche nous dit :Guillaume a écrit:
Le principe ou la « loi générale » : les communautés schismatiques qui revendiquent ce titre d’ « Eglise » le font par usurpation (Catéchisme du concile de Trente).
L'usage du terme « église » a quand même été fait par les Papes pour désigner des sectes hérétiques et schismatiques.
Par ailleurs, tu dis que les communautés schismastiques qui revendiquent le titre d'« église » le font par usurpation.
Tu te contredis une fois de plus, Autiste.
Ce n'est plus en raison de ce qu'elles sont des portions historiques de l'Église catholique ?
Léon XIII, Pie XI, et Pie XII se sont-ils rendus coupables d'usurpation du terme « église » pour l'appliquer volontairement aux communautés schismatiques ?
Comment expliques-tu le fait que ces Papes ont volontairement appliquer le terme « église » à des communautés schismatiques sachant que c'est une usurpation ?
Cette question est dans le sujet... alors, qu'attendez-vous pour répondre?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Regina caeli, laetare, alleluia !
Qui a autorité pour l'interprétation des textes sacrés, pour définir le sens des termes qui y sont employés ? Aux termes de la Constitution dogmatique 'Dei Filius' adoptée lors du Concile de Vatican (Chapitre II - De la révélation), l'Eglise enseignante (c'est-à-dire les Papes et les évêques en communion avec ces derniers), ainsi que les Saints Pères.
Le consensus des Papes et des évêques réunis dans les différents conciles oecuméniques,
comme lui des Saints Pères,
considère l’Eglise conformément au sens littéral que lui donnent l'Evangile et les Epitres de Saint Paul – celui de société des fidèles, le corps mystique du Christ.
Un autre fait mérite d’être souligné : quand les papes et les saints pères et docteurs évoquent cet édifice mystique et exaltent son unité, bien souvent ils se contentent du seul mot Eglise sans lui adjoindre les adjectifs « catholique » ou « sainte ».
Ainsi, aux yeux de ces éminentes figures de l’Eglise enseignante, il était évident que le mot « Eglise » ne pouvait s’appliquer qu’à la société instituée par Notre Seigneur Jésus Christ et fondée sur Pierre – à savoir l’Eglise catholique.
La chose serait-elle aussi nette si le mot « Eglise » admettait un « sens impropre » ?
Où trouve-t-on donc, chez les papes, les saints pères et les docteurs, l’Eglise définie selon un « sens impropre » ? – notion sujette à caution, que l'exégèse catholique traditionnelle n’a pas reconnu (1).
(1) Depuis Saint Thomas d'Aquin, l’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel ; un sens ne saurait avoir une signification opposée à une autre car tous les sens sont fondés sur l’unique sens littéral.
Le consensus des Papes et des évêques réunis dans les différents conciles oecuméniques,
comme lui des Saints Pères,
considère l’Eglise conformément au sens littéral que lui donnent l'Evangile et les Epitres de Saint Paul – celui de société des fidèles, le corps mystique du Christ.
Un autre fait mérite d’être souligné : quand les papes et les saints pères et docteurs évoquent cet édifice mystique et exaltent son unité, bien souvent ils se contentent du seul mot Eglise sans lui adjoindre les adjectifs « catholique » ou « sainte ».
Saint Paul - Eph., 1, 22-23 a écrit:Il a mis toutes choses sous Ses pieds [ceux du Christ], et Il L'a établi chef sur toute l'Eglise, qui est Son corps
Saint Cyprien, De cath. Eccl. Unitate, n° 23 a écrit:elle [la tunique tissée et d’une seule pièce du Christ] est la figure de l’unité de l’Église.
Saint Thomas d'Aquin - Somme théologique, III, q. 49, a. I a écrit:toute l'Église, Corps mystique du Christ, est considérée comme une seule personne avec le Christ, son Chef
Léon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29-6-1896 a écrit:Au reste, le sommet de la perfection de l'Eglise, comme le fondement de sa construction, consiste dans l'unité
Encyclique "Mortalium Animos" du 6 janvier 1928 du Pape Pie XI a écrit:Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l'Eglise, étant un
Pie XII, encyclique Mystici Corporis Christi, 29 juin 1943 a écrit:Si l'Église est un corps, il est donc nécessaire qu'elle constitue un organisme un et indivisible
Ainsi, aux yeux de ces éminentes figures de l’Eglise enseignante, il était évident que le mot « Eglise » ne pouvait s’appliquer qu’à la société instituée par Notre Seigneur Jésus Christ et fondée sur Pierre – à savoir l’Eglise catholique.
La chose serait-elle aussi nette si le mot « Eglise » admettait un « sens impropre » ?
Où trouve-t-on donc, chez les papes, les saints pères et les docteurs, l’Eglise définie selon un « sens impropre » ? – notion sujette à caution, que l'exégèse catholique traditionnelle n’a pas reconnu (1).
(1) Depuis Saint Thomas d'Aquin, l’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel ; un sens ne saurait avoir une signification opposée à une autre car tous les sens sont fondés sur l’unique sens littéral.
Dernière édition par Guillaume le Ven 11 Mai 2012, 5:15 pm, édité 3 fois (Raison : suppression d'1 note de bas de page)
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:ROBERT. a écrit:Guillaume a écrit: Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Je suis votre conseil Guillaume.
Dans cette collection, y lit-on beaucoup de Denzinger-Bannwart en français ?
A propos Guillaume:
.ROBERT. a écrit:
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
Très brièvement - ce fil étant consacré à la nature de l’Eglise et notamment à sa principale marque qui est l’unité :
Dieu à travers les Saintes Ecritures nous a donné deux forts judicieux conseils :
« Cherchez, et vous trouverez ». (Mt. 7)
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5,21)
A propos, Guillaume:.
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Regina caeli, laetare, alleluia !Qui a autorité pour l'interprétation des textes sacrés, pour définir le sens des termes qui y sont employés ? Aux termes de la Constitution dogmatique 'Dei Filius' adoptée lors du Concile de Vatican (Chapitre II - De la révélation), l'Eglise enseignante (c'est-à-dire les Papes et les évêques (1) en communion avec ces derniers), ainsi que les Saints Pères.
Le consensus des Papes et des évêques réunis dans les différents conciles oecuméniques,
comme lui des Saints Pères,
considère l’Eglise conformément au sens littéral que lui donnent l'Evangile et les Epitres de Saint Paul – celui de société des fidèles, le corps mystique du Christ.
Un autre fait mérite d’être souligné : quand les papes et les saints pères et docteurs évoquent cet édifice mystique et exaltent son unité, bien souvent ils se contentent du seul mot Eglise sans lui adjoindre les adjectifs « catholique » ou « sainte ».
Saint Paul - Eph., 1, 22-23 a écrit:Il a mis toutes choses sous Ses pieds [ceux du Christ], et Il L'a établi chef sur toute l'Eglise, qui est Son corpsSaint Cyprien, De cath. Eccl. Unitate, n° 23 a écrit:elle [la tunique tissée et d’une seule pièce du Christ] est la figure de l’unité de l’Église.Saint Thomas d'Aquin - Somme théologique, III, q. 49, a. I a écrit:toute l'Église, Corps mystique du Christ, est considérée comme une seule personne avec le Christ, son ChefLéon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29-6-1896 a écrit:Au reste, le sommet de la perfection de l'Eglise, comme le fondement de sa construction, consiste dans l'unitéEncyclique "Mortalium Animos" du 6 janvier 1928 du Pape Pie XI a écrit:Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l'Eglise, étant unPie XII, encyclique Mystici Corporis Christi, 29 juin 1943 a écrit:Si l'Église est un corps, il est donc nécessaire qu'elle constitue un organisme un et indivisible
Ainsi, aux yeux de ces éminentes figures de l’Eglise enseignante, il était évident que le mot « Eglise » ne pouvait s’appliquer qu’à la société instituée par Notre Seigneur Jésus Christ et fondée sur Pierre – à savoir l’Eglise catholique.
La chose serait-elle aussi nette si le mot « Eglise » admettait un « sens impropre » ?
Où trouve-t-on donc, chez les papes, les saints pères et les docteurs, l’Eglise définie selon un « sens impropre » ? – notion sujette à caution, que l'exégèse catholique traditionnelle n’a pas reconnu (2).
(1) A titre d’information, Mgr Cauly auteur d’un Catéchisme expliqué plusieurs fois cité sur le forum n’était point évêque mais vicaire capitulaire – c’est-à-dire le prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège.
(2) Depuis Saint Thomas d'Aquin, l’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel ; un sens ne saurait avoir une signification opposée à une autre car tous les sens sont fondés sur l’unique sens littéral.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
OUI !Une gxxx pxxx Zinsiste a écrit :
(1) A titre d’information, Mgr Cauly auteur d’un Catéchisme expliqué plusieurs fois cité sur le forum n’était point évêque mais vicaire capitulaire – c’est-à-dire le prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège.
Et alors, quoi, BenGuigui ?
On jette au feu, le Catéchisme expliqué de Mgr Cauly, ou pas ?
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Et Vincent Zins ?Une gxxx pxxx Zinsiste a écrit :
(1) A titre d’information, Mgr Cauly auteur d’un Catéchisme expliqué plusieurs fois cité sur le forum n’était point évêque mais vicaire capitulaire – c’est-à-dire le prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège.
Pauvre bouffon ....
.... C'est quoi Vincent Zins ? ....
.... par rapport "au petit" prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège ?
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
L’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel.
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?
S’agissant du mot « Eglise », il n’y a qu’un sens littéral, que l'Ange de l'école a très bien résumé :
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?
S’agissant du mot « Eglise », il n’y a qu’un sens littéral, que l'Ange de l'école a très bien résumé :
Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credo a écrit:la Sainte Eglise c’est la même chose que l’assemblée des fidèles
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
sauvegarde.
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:L’interprétation des textes sacrés est régie par la distinction entre sens littéral (comprenant sens propre et sens figuré) et sens spirituel.Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?
S’agissant du mot « Eglise », il n’y a qu’un sens littéral, que l'Ange de l'école a très bien résumé :Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credo a écrit:la Sainte Eglise c’est la même chose que l’assemblée des fidèles
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Eric a écrit:OUI !Une gxxx pxxx Zinsiste a écrit :
(1) A titre d’information, Mgr Cauly auteur d’un Catéchisme expliqué plusieurs fois cité sur le forum n’était point évêque mais vicaire capitulaire – c’est-à-dire le prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège.
Et alors, quoi, BenGuigui ?
On jette au feu, le Catéchisme expliqué de Mgr Cauly, ou pas ?
Nous pouvons remarquer qu'après les réponses d'Eric au sujet de la petite note de Guillaume, celui-ci ( Guillaume ) a édité son message ( à 3 reprises ! ) pour effacer sa petite note concernant Mgr Cauly !!!Eric a écrit:Et Vincent Zins ?Une gxxx pxxx Zinsiste a écrit :
(1) A titre d’information, Mgr Cauly auteur d’un Catéchisme expliqué plusieurs fois cité sur le forum n’était point évêque mais vicaire capitulaire – c’est-à-dire le prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège.
Pauvre bouffon ....
.... C'est quoi Vincent Zins ? ....
.... par rapport "au petit" prêtre élu par le chapitre cathédral pour administrer le diocèse en cas de vacance du siège ?
Et ça se prend au sérieux !!!
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?
Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
roger a écrit:Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
Bravo Roger...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Oui, excellent, Roger!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
En principe, un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression, surtout s'agissant d'un mot « Eglise » qui désigne une réalité mystique, d'ordre surnaturel - il s'agit d'une société instituée par Dieu, le Souverain Bien.
Catéchisme du concile de Trente
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Cette remarque de Dom Guéranger, tirée de ses Institutions liturgiques, peut fort bien s’appliquer aux dérogations que certains papes ont cru bon de faire au principe posé par le catéchisme du concile de Trente pour des communautés anciennement reliées à Rome, et dont les membres sont dans des conditions telles qu'il leur est fort difficile de connaître les enseignements de la doctrine catholique.
Dans les communautés d’Orient, souvent d’origine apostolique et qui sont demeurés fidèles aux huit premiers conciles œcuméniques, la mèche de la foi n’est pas complètement éteinte : la piété de ces peuples envers Dieu et la Vierge Marie a été louée par les papes, et a été un élément important des tentatives de retour à l'unité catholique de ces peuples, notamment aux XVème et XVIème (concile de Florence, synode de Brest-Litowsk qui en 1596 permit la réunion des Ruthènes suivant le rite grec avec l'Eglise romaine).
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
En principe, un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression, surtout s'agissant d'un mot « Eglise » qui désigne une réalité mystique, d'ordre surnaturel - il s'agit d'une société instituée par Dieu, le Souverain Bien.
Catéchisme du concile de Trente
Chapitre dixième — Du neuvième article du Symbole :
l’usage ordinaire de la Sainte Ecriture fut de consacrer ce mot à désigner uniquement la société chrétienne et les assemblées des fidèles, c’est à dire de ceux qui ont été appelés par la foi, à la lumière de la vérité et à la connaissance de Dieu, qui ont dissipé les ténèbres de l’ignorance et de l’erreur, qui adorent avec piété et sainteté, le Dieu Vivant et Véritable, et qui le servent de tout leur cœur. Enfin, pour tout dire en un mot, l’Eglise, selon S Augustin [Ps. 149], c’est le peuple fidèle répandu dans tout l’univers.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Cette remarque de Dom Guéranger, tirée de ses Institutions liturgiques, peut fort bien s’appliquer aux dérogations que certains papes ont cru bon de faire au principe posé par le catéchisme du concile de Trente pour des communautés anciennement reliées à Rome, et dont les membres sont dans des conditions telles qu'il leur est fort difficile de connaître les enseignements de la doctrine catholique.
Dans les communautés d’Orient, souvent d’origine apostolique et qui sont demeurés fidèles aux huit premiers conciles œcuméniques, la mèche de la foi n’est pas complètement éteinte : la piété de ces peuples envers Dieu et la Vierge Marie a été louée par les papes, et a été un élément important des tentatives de retour à l'unité catholique de ces peuples, notamment aux XVème et XVIème (concile de Florence, synode de Brest-Litowsk qui en 1596 permit la réunion des Ruthènes suivant le rite grec avec l'Eglise romaine).
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
Dernière édition par Guillaume le Sam 12 Mai 2012, 8:14 am, édité 1 fois
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