Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
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Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Louis a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:Chère Diane, la Sainte Eglise n'est pas dans toutes les décisions pastorales et politiques des papes et des évêques. Il n'y a pas d'infaillibilité promise dans ces domaines là.
Les chrétiens de tous les temps ont péché et donc, forcement, leurs décisions pratiques furent parfois peu évangéliques.La Règle de la Foi, P. Goupil a écrit:À celui qui enseigne ayant autorité est due l'obéissance intellectuelle.
On ne parle pas ici d'un décret doctrinal mais d'un décret pastoral (l'interdit de la liberté de religion).
Si vous parlez du décret doctrinal suivant : "Il est faut de dire que brûler les hérétiques est opposé à la volonté du Saint Esprit", je répondrais ceci :
L'Esprit Saint voulut qu'on tue des hérétique lorsque, s'adressant à Moïse et s'adaptant à la barbarie de l'époque, il tint compte de la dureté des coeurs.
Mais, dans son Alliance nouvelle et éternelle, l'Esprit Saint interdit par la bouche de Jésus toute violence de ce genre.
Léon X ne vivait pas dans le temps de Moïse à ce que je sache.
À moins que vous souteniez, que ce Pape voulait soumettre les catholiques à une loi devenue caduque.
N'est-ce pas plutôt vos "papes" qui ont ramenés des vestiges de cette Loi, comme l'assistance à la messe le samedi ( observance du Sabbat) valable pour le dimanche?
Donc, vous rejoignez Luther sur cette pensée, est-ce la seule pensée où vous êtes en accord avec l'hérésiarque Luther.
C'est pas rassurant votre affaire!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
JCMD67 a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:JCMD67 a écrit:C'est encore une plaisanterie ou quoi ?
Tu as affirmé que l'Eglise (Papes + Conciles) a renié son Maitre (et son Evangile) en revenant (durant les siècles d'Inquisitions) à la Loi Mosaique.
Non bla bla ...
Non ?
Pourtant tu réaffirmes la même chose:Seule l'action de personnes qui ne croient pas en la puissance de la vérité a pu conduire au meurtre de leurs contradicteurs.
Tout et son contraire est vrai pour toi, en bon moderniste.
Oui et non, c'est pareil.
L'Eglise (Papes + Conciles) ne croyaient pas, et cela pendant des siècles, en la "puissance de la vérité", elle a donc bien perdu la foi, et renié son Maitre (nouveau chapitre de l'évangile selon dumouch).Par contre, face à une erreur intellectuelle, on ne doit JAMAIS (si on est fidèle à Jésus) répondre par la mise à mort du corps mais par un argument intellectuel.
Cela conforte une fois de plus mes propos.
En conclusion:
Dans l'évangile selon dumouch ce qui tue l'âme est moins grave que ce qui tue le corps, en conséquence ce qui tue l'âme doit être moins (voir pas du tout) réprimé que ce qui tue le corps.
L'évangile dumouchien, évangile moderniste et apostat, est satanique.
+
L'apostat dumouch poursuit sa chute vers l'abîme: Et voilà que des chrétiens (Papes + Conciles Oecuméniques) imitèrent le comportement des ennemis du Christ !
Encore deux trois messages et tu vas nous soutenir, comme les hérétiques protestants, que l'Eglise catholique est la grande prostituée de l'Apocalypse (tu l'affirmes déjà indirectement d'ailleurs).
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JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
« Il s’agit en effet, Vénérables Frères et bien-aimés fils, d’accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique; il s’agit de reconnaître sa suprême Autorité même sur vos Églises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline : celui qui la nie est hérétique; celui qui la reconnaît et qui refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d’anathème. »
_____________________________________________________
Encyclique "Quae in patriarchatu", 1er septembre 1876
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
[quote]
Les papes de cette époque essayèrent de mener le troupeau par une pastorale de la soumission. Pour éviter la perte de brebis, on serrait la discipline allant jusqu'à interdire la lecture des Ecritures Saintes.
Je n'ai rien contre cette Pastorale, elle peut être adaptée à tel type de peuple. Mais cette pastorale a de gros défauts quand le peuple mûrit et se cultive. Il ne l'accepte plus. Les musulmans vivront le même problème bientôt car leurs imam usent d'une pastorale semblable, mettent à l'index la science et, malgré cela, leur peuples se cultivent.
Diane a écrit:
À moins que vous souteniez, que ce Pape voulait soumettre les catholiques à une loi devenue caduque.
Les papes de cette époque essayèrent de mener le troupeau par une pastorale de la soumission. Pour éviter la perte de brebis, on serrait la discipline allant jusqu'à interdire la lecture des Ecritures Saintes.
Je n'ai rien contre cette Pastorale, elle peut être adaptée à tel type de peuple. Mais cette pastorale a de gros défauts quand le peuple mûrit et se cultive. Il ne l'accepte plus. Les musulmans vivront le même problème bientôt car leurs imam usent d'une pastorale semblable, mettent à l'index la science et, malgré cela, leur peuples se cultivent.
Dernière édition par Arnaud Dumouch le Jeu 02 Juin 2011, 1:52 pm, édité 1 fois
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Diane a écrit:
À moins que vous souteniez, que ce Pape voulait soumettre les catholiques à une loi devenue caduque.
Les papes de cette époque essayèrent de mener le troupeau par une pastorale de la soumission. Pour éviter la perte de brebis, on serait la discipline allant jusqu'à interdire la lecture des Ecritures Saintes.
Je n'ai rien contre cette Pastorale, elle peut être adaptée à tel type de peuple. Mais cette pastorale a de gros défauts quand le peuple mûrit et se cultive. Il ne l'accepte plus. Les musulmans vivront le même problème bientôt car leurs imam usent d'une pastorale semblable, mettent à l'index la science et, malgré cela, leur peuples se cultivent.
Pourquoi toujours « protester » contre ce que fait le Pape ?« Il s’agit en effet, Vénérables Frères et bien-aimés fils, d’accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique; il s’agit de reconnaître sa suprême Autorité même sur vos Églises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline : celui qui la nie est hérétique; celui qui la reconnaît et qui refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d’anathème. »
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Encyclique "Quae in patriarchatu", 1er septembre 1876
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
jusqu'à interdire la lecture des Ecritures Saintes.
Ah bon ?
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=516&view=next&mforum=micael
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Diane a écrit:
À moins que vous souteniez, que ce Pape voulait soumettre les catholiques à une loi devenue caduque.
Les papes de cette époque essayèrent de mener le troupeau par une pastorale de la soumission. Pour éviter la perte de brebis, on serrait la discipline allant jusqu'à interdire la lecture des Ecritures Saintes.
Je n'ai rien contre cette Pastorale, elle peut être adaptée à tel type de peuple. Mais cette pastorale a de gros défauts quand le peuple mûrit et se cultive. Il ne l'accepte plus. Les musulmans vivront le même problème bientôt car leurs imam usent d'une pastorale semblable, mettent à l'index la science et, malgré cela, leur peuples se cultivent.
Décidément vous êtes expert dans les ragots protestants.
Il fut un temps où la majorité des fidèles étaient illettrés, avouez que c'était assez difficile de lire!
N'y avait-il pas des prêtres pour prêcher la parole de Dieu? Les églises dans ces temps étaient bondées, les gens venaient pour l'instruction religieuse et le catéchisme.
En sortant les choses de leurs contextes, vous faussé la réalité.
L'Église catholique, gardienne et interprète des Écritures, doit nécessairement voir à ce que les fidèles ne perdent pas la foi par des traductions fausses souvent accompagnées de gloses et de notes qui attaquent la foi catholique. Elle n'a jamais condamné les versions en langue vulgaire, approuvées par les évêques et éditées avec des notes explicatives.
En avril 1778, Pie VI écrivait à l'archevêque de Florence : « A une époque où un grand nombre de livres, attaquant grossièrement la religion catholique, circulent même parmi les ignorants, pour la grande ruine des âmes, vous faites très bien d'inviter les fidèles à lire les saintes Écritures; elles sont les sources les plus abondantes qui doivent être laissées ouvertes afin que tous y puisent la pureté des mœurs et de la doctrine et qu'ils extirpent les erreurs si largement répandues à notre époque corrompue. »
Pie VII, quelques années plus tard, écrivit de même aux vicaires apostoliques anglais, leur demandant « d'encourager leurs fidèles à lire la Bible: car rien ne peut être plus utile, plus consolant, plus stimulant, puisqu'elle sert à confirmer la foi, à soutenir l'espérance, à exciter la charité du vrai chrétien. »
« La sollicitude de notre charge apostolique, écrit Léon XIII, nous engage, et en quelque sorte nous pousse, non seulement à vouloir ouvrir plus sûrement et plus largement, pour l'utilité du peuple chrétien, cette précieuse source de la révélation catholique, mais encore à ne pas souffrir qu'elle soit troublée en aucune de ses parties... Toute l'Écriture divinement inspirée est utile pour instruire, pour raisonner, pour toucher, pour façonner à la justice, afin que l'homme de Dieu soit parfait, prêt à toute bonne œuvre. »
Benoît XV, dans son encyclique sur saint Jérôme, cite la lettre de celui-ci à Démétriade pour tous les catholiques: «Aimez l'Écriture, et la sagesse vous aimera; chérissez-la, et elle vous gardera : honorez-la, et vous recevrez ses caresses. » Le pape cite ensuite la lettre à Laeta, matrone romaine, et à Eustochium, dans laquelle Jérôme presse ses élèves de lire la Bible assidûment: «Qui ne voit quels avantages et quelles jouissances réserve aux esprits bien disposés la lecture pieuse des Livres Saints ? Prenez seulement contact avec la Bible dans des sentiments de piété, de foi solide, d'humilité, et le désir de vous perfectionner; vous y trouverez et pourrez y goûter le pain descendu du ciel, et en vous se vérifiera la parole de David : « Les secrets et les mystères de ta sagesse, tu me les as révélés. »
Il appartient aux Pontifes de guider le troupeau et non au troupeau de guider le Pasteur.
C'est exactement cette inversion que la nouvelle religion a faite, une religion à la carte aux goûts des hommes.
Ce qui produit une inversion grave des finalités, Dieu est mis au service de l'homme et l'homme s'érige en dieu de pacotille.
N'est-ce pas Wotyla qui disait que le chemin de l'Église était l'homme, alors que dans l'Évangile Notre-Seigneur dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Diane a écrit:
Décidément vous êtes expert dans les ragots protestants.
Il fut un temps où la majorité des fidèles étaient illettrés, avouez que c'était assez difficile de lire!
Les Protestants ont remédié à cela en alphabétisant leurs fidèles.
Diane a écrit:
N'y avait-il pas des prêtres pour prêcher la parole de Dieu? Les églises dans ces temps étaient bondées, les gens venaient pour l'instruction religieuse et le catéchisme.
Excellent. Mais l'accès directe à l'Ecriture est-il un mal ? Avez-vous à vous en plaindre aujourd'hui ?
Diane a écrit:
L'Église catholique, gardienne et interprète des Écritures, doit nécessairement voir à ce que les fidèles ne perdent pas la foi par des traductions fausses souvent accompagnées de gloses et de notes qui attaquent la foi catholique. Elle n'a jamais condamné les versions en langue vulgaire, approuvées par les évêques et éditées avec des notes explicatives.
Les traductions ^protestantes en langue vernaculaires sont de bonne qualité. Seuls les TJ ont falsifié certains passages.
Diane a écrit:
En avril 1778, Pie VI écrivait à l'archevêque de Florence : « A une époque où un grand nombre de livres, attaquant grossièrement la religion catholique, circulent même parmi les ignorants, pour la grande ruine des âmes, vous faites très bien d'inviter les fidèles à lire les saintes Écritures; elles sont les sources les plus abondantes qui doivent être laissées ouvertes afin que tous y puisent la pureté des mœurs et de la doctrine et qu'ils extirpent les erreurs si largement répandues à notre époque corrompue. »
Excellente réforme, 250 ans après la même réforme chez les luthériens.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Diane a écrit:
Décidément vous êtes expert dans les ragots protestants.
Il fut un temps où la majorité des fidèles étaient illettrés, avouez que c'était assez difficile de lire!
Les Protestants ont remédié à cela en alphabétisant leurs fidèles.Diane a écrit:
N'y avait-il pas des prêtres pour prêcher la parole de Dieu? Les églises dans ces temps étaient bondées, les gens venaient pour l'instruction religieuse et le catéchisme.
Excellent. Mais l'accès directe à l'Ecriture est-il un mal ? Avez-vous à vous en plaindre aujourd'hui ?Diane a écrit:
L'Église catholique, gardienne et interprète des Écritures, doit nécessairement voir à ce que les fidèles ne perdent pas la foi par des traductions fausses souvent accompagnées de gloses et de notes qui attaquent la foi catholique. Elle n'a jamais condamné les versions en langue vulgaire, approuvées par les évêques et éditées avec des notes explicatives.
Les traductions ^protestantes en langue vernaculaires sont de bonne qualité. Seuls les TJ ont falsifié certains passages.Diane a écrit:
En avril 1778, Pie VI écrivait à l'archevêque de Florence : « A une époque où un grand nombre de livres, attaquant grossièrement la religion catholique, circulent même parmi les ignorants, pour la grande ruine des âmes, vous faites très bien d'inviter les fidèles à lire les saintes Écritures; elles sont les sources les plus abondantes qui doivent être laissées ouvertes afin que tous y puisent la pureté des mœurs et de la doctrine et qu'ils extirpent les erreurs si largement répandues à notre époque corrompue. »
Excellente réforme, 250 ans après la même réforme chez les luthériens.
Vous semblez avoir une grande admiration pour les protestants.
Eux qui lorsque des missionnaires catholiques ( ex OMI) arrivaient dans des régions, payaient les indigènes pour qu'ils assistent à leur service, et qui n'avaient aucun scrupule à se débarrasser en douce de missionnaires catholiques par l'entremise des indigènes..
L'accès à l'Écriture n'est pas un mal, mais encore, faut-il que la traduction soit la bonne et non celle trafiquée par les protestants.
Seules les traductions approuvées par la Sainte Église sont permisses. Il n'est permis à aucun catholique de lire une bible protestante ou une TOB qui est le bout du bout.
Saint Luther, priez pour nous.. lui qui a tout saccagé. Faites brûler un lampion devant son image un coup partie
Vous sautez allègrement sur les données historiques les plus anciennes comme Saint Jérôme, alors vos protestants peuvent aller se rhabiller… saint Jérôme et la Sainte Église les avaient précéder avant même qu'ils aient vu le jour.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Je n'ai pas d'admiration particulière pour la théologie Protestante qui perd d'immenses pans de la Révélation du Christ, à commencé par le salut par la charité.
Mais je sais aussi reconnaître ce qu'ils ont su gardé du dépôt de la Révélation.
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
Mais je sais aussi reconnaître ce qu'ils ont su gardé du dépôt de la Révélation.
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
De quoi tu parles arnaud ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
JCMD67 a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
De quoi tu parles arnaud ?
Des crimes des catholiques envers les Protestants, aussi nombreux que les crimes des Protestants contre les catholiques. C'est la chrétienté entière qui, corrompue par la gloire, était à purifier à cette époque là.
Pour connaître la liste de ces crimes, cherchez sur Internet "Guerre de trente ans".
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:JCMD67 a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
De quoi tu parles arnaud ?
Des crimes des catholiques envers les Protestants, aussi nombreux que les crimes des Protestants contre les catholiques. C'est la chrétienté entière qui, corrompue par la gloire, était à purifier à cette époque là.
Pour connaître la liste de ces crimes, cherchez sur Internet "Guerre de trente ans".
Nous avons déjà répondu à cela, me semble-t-il, non ?
L'Eglise n'est pas en cause là dedans, seuls les politiques corrompus.
Tu veux prouver quoi au juste ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Les peuples chrétiens aspiraient au sang de ceux qu'ils considéraient comme hérétiques. Seuls quelques saints se levèrent contre cela. Les papes eux-mêmes souhaitaient le bûcher pour Luther comme ils l'avaient appliqué à d'autres hérétiques qui parfois, sauf conduit en poche, se rendaient à Rome pour s'expliquer et apprenaient là bas que le sauf -conduit ne protégeait que le voyage aller.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Je n'ai pas d'admiration particulière pour la théologie Protestante qui perd d'immenses pans de la Révélation du Christ, à commencé par le salut par la charité.
Mais je sais aussi reconnaître ce qu'ils ont su gardé du dépôt de la Révélation.
Quant aux crimes protestants, je me garderais de les leur jeter à la figure. Nous avons fait les mêmes.
Le dépôt de la Révélation ne peut être fractionné, celui qui en rejette une partie en rejette le tout.
Quant aux crimes des catholiques, cela reste à prouver.
Toujours pas de réponses au sujet de Saint Jérôme.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Les peuples chrétiens aspiraient au sang de ceux qu'ils considéraient comme hérétiques. bla bla bla...
Tu sondes les coeurs et les reins maintenant ?
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Je regarde l'histoire. Et chez les Protestants, on voyait la même haine envers les catholiques. Cela ne s'est passé qu'en Europe et les USA furent crée pour qu'un nouveau monde respecte la liberté de croire de chacun.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Je regarde l'histoire.
Tu interprètes l'histoire.
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Vers la fin de sa vie, Henri II fait allumer des bûchers contre les hérétiques. En 1561, des réformés s'attaquent aux églises (iconoclasme) ; en réponse, des catholiques provoquent des massacres à Cahors, Carcassonne,... Ne pouvant les concilier au colloque de Poissy, Catherine de Médicis accorde aux protestants, en janvier 1562, un édit de tolérance qui admet la coexistence de la religion catholique et de la religion protestante.
1ère guerre (1562-1563) : le 1er mars 1562, tuerie à Wassy par le duc de Guise de dizaines de huguenots. Cela est reproduit à Cahors, Carcassonne, Agen,... Les protestants prennent les armes. Prise de Rouen (qui aurait pu être livrée aux Anglais) et victoire à la bataille de Dreux par le duc de Guise. Louis de Condé est capturé en décembre 1562. Suite à l'assassinat du duc François de Guise, la guerre se conclue en mars 1563 par le traité d'Amboise, qui entérine l'existence du protestantisme et des églises protestantes en France.
S'appuyant sur le principe "tel prince, telle religion" qui règle l'Allemagne, Jeanne de Navarre installe en 1566 le protestantisme comme religion unique, prélats et prêtres catholiques étant chassés. Catherine de Médicis demande aux prêtres mariés de rompre leurs unions. Elle rencontre à Bayonne le duc d'Albe, conseiller du roi de la très catholique Espagne ; les protestants s'inquiètent. A Foix, les protestants tuent 120 catholiques. A Pamiers, Monluc fait massacrer 700 huguenots.
2ème guerre (1567-1568) : Les hommes du prince de Condé et de Coligny tentent de se saisir de la personne du roi de France, les Guises (duc de Montmorency) la reine de Navarre. En 1567, des huguenots égorgent 80 religieux et notables catholiques à Nîmes ("michelade"). Les catholiques sont vainqueurs à Saint Denis. Paix de Longjumeau, qui rétablit l'édit d'Amboise et où La Rochelle est reconnue comme place protestante.
3ème guerre (1568-1570) : le Béarn est envahit, les huguenots sont battus à Jarnac (où est assassiné Louis de Condé) et à Moncontour (mort de 6000 protestants) ; les huguenots vainqueurs à la Roche-Abeille ravagent des villages, montent sur Paris et sont arrêtés. Nouvelle "michelade" à Nîmes. Le 29 juillet 1570, signature du traité de Saint-Germain-en-Laye (dite "Paix de la Reine") qui reprend le traité d'Amboise : la liberté du culte là où il était pratiqué, et octroi pour 2 ans 4 places de sûreté : La Rochelle, Cognac, Montauban, La Charité.
La Rochelle, Montauban et Nîmes dessinent le "croissant fertile" du protestantisme en France.
4ème guerre (1572-1573) : En signe de conciliation, organisation du mariage de la catholique Marguerite de Valois avec le protestant Henri de Navarre en août 1572. Une tentative d'attentat sur Coligny engendre la colère des capitaines huguenots ; Catherine de Medicis ordonne de les tuer. Voyant là un signal, les Parisiens hostiles au mariage s'en prennent à toute la "vermine hérétique" : c'est le massacre de la Saint-Barthélémy le 2 août 1572 (au moins 2 à 3000 morts). Ce massacre est reproduit le 3 Octobre 1572 à Bordeaux, Toulouse, Gaillac,... (plusieurs milliers de morts). Sièges de La Rochelle et de Sancerre en 1573, qui se terminent par la paix de La Rochelle et l'Edit de Boulogne : les garnisons royales sont retirées de La Rochelle, Montauban, Nîmes.
Se sentant menacés, des protestants quittent le royaume, d'autres se convertissent, d'autres résistent et prônent les Provinces-Unis du Midi sur le croissant La Rochelle-Montauban-Nîmes.
5ème guerre (1575-1576) : en 1575, le gouverneur du Languedoc Henry de Montmorency entre en dissidence pour devenir le chef des catholiques Malcontents, et est soutenu par la reine d'Angleterre et les princes allemands. Henri de Navarre,retenu au Louvre, s'enfuit. Le duc Henri de Guise est victorieux à Dormans. En mai 1576, signature du traité de Beaulieu (dit 'Paix de Monsieur") : liberté de culte et 8 places de sûreté.
Face à la montée en puissance des protestants, naissance de la Ligue, avec l'appui de l'Espagne. Les conflits politiques et de succession prennent le pas sur le conflit religieux.
6ème guerre (1577) : révocation de l'édit de Beaulieu à la demande du duc de Guise. Le béarnais Henri se soulève, prend Agen. Les catholiques prennent La Charité et Issoire. Paix de Bergerac (ou "paix du roi") confirmée par l'Edit de Poitiers, qui restreint les avantages accordés aux protestants par l'édit de Beaulieu : 2 places de sûreté, La Rochelle et Montpellier. Dissolution de la Ligue et de la Confédération protestante.
7ème guerre (1579-1580) : guerre mesurée, surnommée "guerre des Amoureux", parce qu'elle fut l'effet des intrigues conduites par les femmes, à la cour de Henri de Navarre et à celle de Catherine de Medicis. Profitant des troubles, des bandes armées terrorisent les populations dans le Sud-Ouest. Henri de Navarre s'empare de Cahors. Convention du Fleix en 1580 qui confirme l'Edit de Nérac: 14 ou 15 places pour 6 ans.
1ère guerre (1562-1563) : le 1er mars 1562, tuerie à Wassy par le duc de Guise de dizaines de huguenots. Cela est reproduit à Cahors, Carcassonne, Agen,... Les protestants prennent les armes. Prise de Rouen (qui aurait pu être livrée aux Anglais) et victoire à la bataille de Dreux par le duc de Guise. Louis de Condé est capturé en décembre 1562. Suite à l'assassinat du duc François de Guise, la guerre se conclue en mars 1563 par le traité d'Amboise, qui entérine l'existence du protestantisme et des églises protestantes en France.
S'appuyant sur le principe "tel prince, telle religion" qui règle l'Allemagne, Jeanne de Navarre installe en 1566 le protestantisme comme religion unique, prélats et prêtres catholiques étant chassés. Catherine de Médicis demande aux prêtres mariés de rompre leurs unions. Elle rencontre à Bayonne le duc d'Albe, conseiller du roi de la très catholique Espagne ; les protestants s'inquiètent. A Foix, les protestants tuent 120 catholiques. A Pamiers, Monluc fait massacrer 700 huguenots.
2ème guerre (1567-1568) : Les hommes du prince de Condé et de Coligny tentent de se saisir de la personne du roi de France, les Guises (duc de Montmorency) la reine de Navarre. En 1567, des huguenots égorgent 80 religieux et notables catholiques à Nîmes ("michelade"). Les catholiques sont vainqueurs à Saint Denis. Paix de Longjumeau, qui rétablit l'édit d'Amboise et où La Rochelle est reconnue comme place protestante.
3ème guerre (1568-1570) : le Béarn est envahit, les huguenots sont battus à Jarnac (où est assassiné Louis de Condé) et à Moncontour (mort de 6000 protestants) ; les huguenots vainqueurs à la Roche-Abeille ravagent des villages, montent sur Paris et sont arrêtés. Nouvelle "michelade" à Nîmes. Le 29 juillet 1570, signature du traité de Saint-Germain-en-Laye (dite "Paix de la Reine") qui reprend le traité d'Amboise : la liberté du culte là où il était pratiqué, et octroi pour 2 ans 4 places de sûreté : La Rochelle, Cognac, Montauban, La Charité.
La Rochelle, Montauban et Nîmes dessinent le "croissant fertile" du protestantisme en France.
4ème guerre (1572-1573) : En signe de conciliation, organisation du mariage de la catholique Marguerite de Valois avec le protestant Henri de Navarre en août 1572. Une tentative d'attentat sur Coligny engendre la colère des capitaines huguenots ; Catherine de Medicis ordonne de les tuer. Voyant là un signal, les Parisiens hostiles au mariage s'en prennent à toute la "vermine hérétique" : c'est le massacre de la Saint-Barthélémy le 2 août 1572 (au moins 2 à 3000 morts). Ce massacre est reproduit le 3 Octobre 1572 à Bordeaux, Toulouse, Gaillac,... (plusieurs milliers de morts). Sièges de La Rochelle et de Sancerre en 1573, qui se terminent par la paix de La Rochelle et l'Edit de Boulogne : les garnisons royales sont retirées de La Rochelle, Montauban, Nîmes.
Se sentant menacés, des protestants quittent le royaume, d'autres se convertissent, d'autres résistent et prônent les Provinces-Unis du Midi sur le croissant La Rochelle-Montauban-Nîmes.
5ème guerre (1575-1576) : en 1575, le gouverneur du Languedoc Henry de Montmorency entre en dissidence pour devenir le chef des catholiques Malcontents, et est soutenu par la reine d'Angleterre et les princes allemands. Henri de Navarre,retenu au Louvre, s'enfuit. Le duc Henri de Guise est victorieux à Dormans. En mai 1576, signature du traité de Beaulieu (dit 'Paix de Monsieur") : liberté de culte et 8 places de sûreté.
Face à la montée en puissance des protestants, naissance de la Ligue, avec l'appui de l'Espagne. Les conflits politiques et de succession prennent le pas sur le conflit religieux.
6ème guerre (1577) : révocation de l'édit de Beaulieu à la demande du duc de Guise. Le béarnais Henri se soulève, prend Agen. Les catholiques prennent La Charité et Issoire. Paix de Bergerac (ou "paix du roi") confirmée par l'Edit de Poitiers, qui restreint les avantages accordés aux protestants par l'édit de Beaulieu : 2 places de sûreté, La Rochelle et Montpellier. Dissolution de la Ligue et de la Confédération protestante.
7ème guerre (1579-1580) : guerre mesurée, surnommée "guerre des Amoureux", parce qu'elle fut l'effet des intrigues conduites par les femmes, à la cour de Henri de Navarre et à celle de Catherine de Medicis. Profitant des troubles, des bandes armées terrorisent les populations dans le Sud-Ouest. Henri de Navarre s'empare de Cahors. Convention du Fleix en 1580 qui confirme l'Edit de Nérac: 14 ou 15 places pour 6 ans.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Les peuples chrétiens aspiraient au sang de ceux qu'ils considéraient comme hérétiques. Seuls quelques saints se levèrent contre cela. Les papes eux-mêmes souhaitaient le bûcher pour Luther comme ils l'avaient appliqué à d'autres hérétiques qui parfois, sauf conduit en poche, se rendaient à Rome pour s'expliquer et apprenaient là bas que le sauf -conduit ne protégeait que le voyage aller.
https://messe.forumactif.org/t3471p30-les-droits-de-l-homme-et-arnaud#67954 :
<blockquote>IIème de la IIme question 11 ARTICLE 3 :
Doit-on tolérer les hérétiques ?
Objections
: 1. Il semble que oui. L'Apôtre écrit en effet (2 Tm 2, 25) : " Il
faut que le serviteur de Dieu soit plein de mansuétude et reprenne avec
modération ceux qui résistent à la vérité, en pensant que peut-être Dieu
leur donnera de revenir à la raison, en reconnaissant la vérité, une
fois dégagés des pièges du diable. " Mais, si les hérétiques ne sont pas
tolérés, s'ils sont livrés à la mort, on les empêche de se convertir.
Donc on va contre le précepte de l'Apôtres
2. Ce qui est nécessaire
dans l'Église, doit être toléré. Mais les hérésies sont nécessaires dans
l'Église d'après S. Paul (1 Co 11, 19) : " Il faut qu'il y ait des
hérésies, pour permettre aux hommes éprouvés de se manifester parmi
vous. " Il apparaît donc qu'on doit tolérer les hérétiques.
3. Le
Seigneur a prescrit à ses serviteurs de laisser croître l'ivraie jusqu'à
la moisson. La moisson, selon le texte lui-même (Mt 19, 39) c'est la
fin du monde. Quant à l'ivraie, elle symbolise les hérétiques, selon
l'interprétation des Pères. Les hérétiques doivent donc être tolérés.
En
sens contraire, l'Apôtre écrit (Tt 3, 12) " L'homme hérétique, après un
premier et second avertissement, évite-le, sachant qu'il est un dévoyé.
"
Réponse : En ce qui concerne les hérétiques, il y a deux choses à
considérer, une de leur côté, une autre du côté de l'Église. De leur
côté il y a péché. Celui par lequel ils ont mérité non seulement d'être
séparés de l'Église par l'excommunication, mais aussi d'être retranchés
du monde par la mort. En effet, il est beaucoup plus grave de corrompre
la foi qui assure la vie de l'âme que de falsifier la monnaie qui sert à
la vie temporelle. Par conséquent, si les faux monnayeurs ou autres
malfaiteurs sont immédiatement mis à mort en bonne justice par les
princes séculiers, bien davantage les hérétiques, aussitôt qu'ils sont
convaincus d'hérésie, peuvent-ils être non seulement excommuniés mais
très justement mis à mort.
Du côté de l'Église, au contraire, il y a
une miséricorde en vue de la conversion des égarés. C'est pourquoi elle
ne condamne pas tout de suite, mais " après un premier et un second
avertissement ", comme l'enseigne l'Apôtre. Après cela, en revanche,
s'il se trouve que l'hérétique s'obstine encore, l'Église n'espérant
plus qu'il se convertisse pourvoit au salut des autres en le séparant
d'elle par une sentence d'excommunication ; et ultérieurement elle
l'abandonne au jugement séculier pour qu'il soit retranché du monde par
la mort. S. Jérôme dit en effet ceci, qu'on trouve dans les Décrétales :
" Il faut couper les chairs pourries et chasser de la bergerie la
brebis galeuse, de peur que tout le troupeau ne souffre, ne se corrompe,
ne pourrisse et périsse. Arius dans Alexandrie fut une étincelle ;
mais, parce qu'il n'a pas été aussitôt étouffé, son incendie a tout
ravagé. "
Solutions : 1. Il appartient en effet à la modération que
l'hérétique soit repris une première fois puis une seconde. S'il n'a pas
voulu revenir, on le tient pour un dévoyé, comme le montre le texte de
l'Apôtre à Tite.
2. L'utilité provenant des hérésies est en dehors
de l'intention des hérétiques. C'est-à-dire que la constance des fidèles
s'en trouve éprouvée, comme dit l'Apôtre ; " elles font que nous
secouons la paresse et examinons avec plus de soin les divines Écritures
" dit S. Augustin. Mais leur intention est bien de corrompre la foi, ce
qui est extrêmement nuisible. Aussi faut-il regarder à ce qui vient
directement de leur intention et les fait exclure, plutôt qu'à ce qui
est étranger à leur intention et les ferait supporter.
3. Comme il
est marqué dans les Décrétales, " autre chose est l'excommunication et
autre chose l'extirpation. Un individu est en effet excommunié, dit
l'Apôtre (1 Co 5, 5), "pour que son esprit soit sauvé au jour du
Seigneur". Si cependant les hérétiques sont tout à fait arrachés par la
mort, ce n'est pas contraire au commandement du Seigneur ". Ce
commandement doit s'entendre dans le cas où l'on ne peut arracher
l'ivraie sans arracher le froment, comme nous l'avons dit plus haut
lorsqu'il s'agissait des infidèles en général
ARTICLE 4 : Doit-on recevoir les hérétiques qui reviennent ?
Objections
: 1 Oui, tout à fait, semble-t-il. Car il est dit en Jérémie (3, 1) : "
Tu t'es prostituée à de nombreux amants, reviens cependant vers moi,
dit le Seigneur. " Or le jugement de l'Église, c'est le jugement de
Dieu, selon la parole du Deutéronome (1, 17) : " Vous écouterez le petit
comme le grand, et vous ne ferez pas acception de personne, car le
jugement appartient à Dieu. " Donc, si certains se sont prostitués dans
l'infidélité, qui est une prostitution spirituelle, il faut néanmoins
les recevoir.
2. Le Seigneur commande à Pierre (Mt 18, 22) de
pardonner le péché d'un frère non pas seulement sept fois " mais jusqu'à
soixante-dix-sept fois ". Ce qui veut dire, selon le commentaire de S.
Jérôme qu'il faut pardonner à quelqu'un autant de fois qu'il a péché.
Donc, autant de fois que quelqu'un aura péché en retombant dans
l'hérésie, il devra être accueilli par l'Église.
3. L'hérésie est
une infidélité. Mais les autres infidèles, lorsqu'ils veulent se
convertir, sont accueillis par l’Église. Les hérétiques doivent donc
l'être aussi.
En sens contraire, une décrétale dit que " s'il en est
qui après abjuration de leur erreur ont été pris comme étant retombés
dans l'hérésie qu'ils avaient abjurée, il faut les abandonner au
jugement séculier ". Ils ne doivent donc pas être reçus par l'Église.
Réponse
: L'Église, selon l'institution du Seigneur, étend sa charité à tous,
non seulement à ses amis, mais aussi à ses ennemis et persécuteurs,
conformément à cette parole (Mt 5, 44) : " Aimez vos ennemis, faites du
bien à ceux qui vous haïssent. " Or il appartient à la charité de
vouloir le bien du prochain et de le faire. Mais il y a un double bien.
Il y a le bien spirituel, le salut de l'âme : c'est ce bien que la
charité regarde avant tout, car c'est lui que chacun par charité doit
vouloir à autrui. Aussi à cet égard, lorsque les hérétiques reviennent,
ils sont reçus par l'Église autant de fois qu'ils ont été relaps : ils
sont admis à la pénitence qui leur ouvre la voie du salut.
Mais il y
a un autre bien que la charité regarde en second lieu, c'est le bien
temporel, comme la vie corporelle, la possession des choses de ce monde,
la bonne renommée, et l'autorité ecclésiastique ou séculière. Ce bien,
en effet, nous ne sommes tenus par charité de le vouloir pour d'autres
que dans l'ordre du salut éternel et d'eux-mêmes et des autres. Aussi,
lorsque l'un de ces biens peut empêcher, en se trouvant dans un
individu, le salut éternel dans un grand nombre, la charité n’exige pas
que nous lui voulions cette sorte de bien, elle exige plutôt que nous
voulions qu'il en soit privé : et parce que le salut éternel doit être
préféré au bien temporel, et parce que le bien du grand nombre passe
avant le bien d'un seul. Or, si les hérétiques qui reviennent étaient
toujours reçus de façon à demeurer en possession de la vie et des autres
biens temporels, ce pourrait être au préjudice du salut des autres,
parce que, s'ils retombaient, ils en gâteraient d'autres, et aussi parce
que, s'ils échappaient sans châtiment, d'autres tomberaient dans
l’hérésie, avec plus de sécurité. Il est dit en effet dans l'Ecclésiaste
(8, 11) : " Parce que la sentence n'est pas vite portée contre le
méchant, les enfants des hommes accomplissent le mal sans rien craindre.
" C'est pourquoi ceux qui reviennent de l'hérésie pour la première
fois, l’Église non seulement les admet à la pénitence mais aussi leur
laisse la vie sauve ; et parfois, par indulgence, elle leur rend leurs
dignités ecclésiastiques s'ils paraissent vraiment convertis. L'histoire
nous apprend qu'elle l'a souvent fait pour le bien de la paix. Mais,
quand ceux qu'on a accueillis retombent de nouveau, il semble que ce
soit le signe de leur inconstance en matière de foi. C'est pourquoi,
s'ils reviennent ultérieurement, ils sont bien admis à la pénitence, non
pas cependant au point d'éviter la sentence de mort.
Solutions : 1.
Dans le jugement de Dieu on est toujours reçu lorsqu'on revient, parce
que Dieu scrute les coeurs et connaît ceux qui reviennent vraiment. Mais
l'Église ne peut l'imiter en cela. Ceux qui après avoir été accueillis
sont retombés, elle présume qu'ils ne sont pas vraiment revenus à elle.
C'est pourquoi elle ne leur refuse pas la voie du salut, mais ne les
préserve pas du péril de mort.
2. Le Seigneur parle à Pierre du
péché qui a été commis contre lui, Pierre : ce péché, il faut toujours
le remettre et, quand un frère nous revient, il faut lui pardonner. Mais
cela ne s'entend pas du péché qui a été commis contre le rochain ou
contre Dieu : ce péché, dit S. Jérôme " nous ne sommes pas libres de le
remettre ", mais il y a dans ce cas une mesure établie par la loi, selon
ce qui convient à l'honneur de Dieu et à l'utilité du prochain.
3.
Les autres infidèles n'avaient jamais reçu la foi. C'est pourquoi, après
qu'ils ont été convertis - à la foi, ils ne montrent pas encore en
matière de foi des signes d'inconstance, comme font les hérétiques
relaps. C'est pourquoi on ne peut pas raisonner de la même manière à
propos des uns et des autres.
</blockquote>
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Votre article prouve que les saints eux-mêmes appelaient à cette époque à la violence et à la coercition, et à l'extirpation par la mort contre les hérétiques.
3. Comme il
est marqué dans les Décrétales, " autre chose est l'excommunication et
autre chose l'extirpation. Un individu est en effet excommunié, dit
l'Apôtre (1 Co 5, 5), "pour que son esprit soit sauvé au jour du
Seigneur". Si cependant les hérétiques sont tout à fait arrachés par la
mort, ce n'est pas contraire au commandement du Seigneur ". Ce
commandement doit s'entendre dans le cas où l'on ne peut arracher
l'ivraie sans arracher le froment, comme nous l'avons dit plus haut
lorsqu'il s'agissait des infidèles en général
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
roger a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:Les peuples chrétiens aspiraient au sang de ceux qu'ils considéraient comme hérétiques. Seuls quelques saints se levèrent contre cela. Les papes eux-mêmes souhaitaient le bûcher pour Luther comme ils l'avaient appliqué à d'autres hérétiques qui parfois, sauf conduit en poche, se rendaient à Rome pour s'expliquer et apprenaient là bas que le sauf -conduit ne protégeait que le voyage aller.
https://messe.forumactif.org/t3471p30-les-droits-de-l-homme-et-arnaud#67954 :
<blockquote>IIème de la IIme question 11 ARTICLE 3 :
Doit-on tolérer les hérétiques ?
Objections
: 1. Il semble que oui. L'Apôtre écrit en effet (2 Tm 2, 25) : " Il
faut que le serviteur de Dieu soit plein de mansuétude et reprenne avec
modération ceux qui résistent à la vérité, en pensant que peut-être Dieu
leur donnera de revenir à la raison, en reconnaissant la vérité, une
fois dégagés des pièges du diable. " Mais, si les hérétiques ne sont pas
tolérés, s'ils sont livrés à la mort, on les empêche de se convertir.
Donc on va contre le précepte de l'Apôtres
2. Ce qui est nécessaire
dans l'Église, doit être toléré. Mais les hérésies sont nécessaires dans
l'Église d'après S. Paul (1 Co 11, 19) : " Il faut qu'il y ait des
hérésies, pour permettre aux hommes éprouvés de se manifester parmi
vous. " Il apparaît donc qu'on doit tolérer les hérétiques.
3. Le
Seigneur a prescrit à ses serviteurs de laisser croître l'ivraie jusqu'à
la moisson. La moisson, selon le texte lui-même (Mt 19, 39) c'est la
fin du monde. Quant à l'ivraie, elle symbolise les hérétiques, selon
l'interprétation des Pères. Les hérétiques doivent donc être tolérés.
En
sens contraire, l'Apôtre écrit (Tt 3, 12) " L'homme hérétique, après un
premier et second avertissement, évite-le, sachant qu'il est un dévoyé.
"
Réponse : En ce qui concerne les hérétiques, il y a deux choses à
considérer, une de leur côté, une autre du côté de l'Église. De leur
côté il y a péché. Celui par lequel ils ont mérité non seulement d'être
séparés de l'Église par l'excommunication, mais aussi d'être retranchés
du monde par la mort. En effet, il est beaucoup plus grave de corrompre
la foi qui assure la vie de l'âme que de falsifier la monnaie qui sert à
la vie temporelle. Par conséquent, si les faux monnayeurs ou autres
malfaiteurs sont immédiatement mis à mort en bonne justice par les
princes séculiers, bien davantage les hérétiques, aussitôt qu'ils sont
convaincus d'hérésie, peuvent-ils être non seulement excommuniés mais
très justement mis à mort.
Du côté de l'Église, au contraire, il y a
une miséricorde en vue de la conversion des égarés. C'est pourquoi elle
ne condamne pas tout de suite, mais " après un premier et un second
avertissement ", comme l'enseigne l'Apôtre. Après cela, en revanche,
s'il se trouve que l'hérétique s'obstine encore, l'Église n'espérant
plus qu'il se convertisse pourvoit au salut des autres en le séparant
d'elle par une sentence d'excommunication ; et ultérieurement elle
l'abandonne au jugement séculier pour qu'il soit retranché du monde par
la mort. S. Jérôme dit en effet ceci, qu'on trouve dans les Décrétales :
" Il faut couper les chairs pourries et chasser de la bergerie la
brebis galeuse, de peur que tout le troupeau ne souffre, ne se corrompe,
ne pourrisse et périsse. Arius dans Alexandrie fut une étincelle ;
mais, parce qu'il n'a pas été aussitôt étouffé, son incendie a tout
ravagé. "
Solutions : 1. Il appartient en effet à la modération que
l'hérétique soit repris une première fois puis une seconde. S'il n'a pas
voulu revenir, on le tient pour un dévoyé, comme le montre le texte de
l'Apôtre à Tite.
2. L'utilité provenant des hérésies est en dehors
de l'intention des hérétiques. C'est-à-dire que la constance des fidèles
s'en trouve éprouvée, comme dit l'Apôtre ; " elles font que nous
secouons la paresse et examinons avec plus de soin les divines Écritures
" dit S. Augustin. Mais leur intention est bien de corrompre la foi, ce
qui est extrêmement nuisible. Aussi faut-il regarder à ce qui vient
directement de leur intention et les fait exclure, plutôt qu'à ce qui
est étranger à leur intention et les ferait supporter.
3. Comme il
est marqué dans les Décrétales, " autre chose est l'excommunication et
autre chose l'extirpation. Un individu est en effet excommunié, dit
l'Apôtre (1 Co 5, 5), "pour que son esprit soit sauvé au jour du
Seigneur". Si cependant les hérétiques sont tout à fait arrachés par la
mort, ce n'est pas contraire au commandement du Seigneur ". Ce
commandement doit s'entendre dans le cas où l'on ne peut arracher
l'ivraie sans arracher le froment, comme nous l'avons dit plus haut
lorsqu'il s'agissait des infidèles en général
ARTICLE 4 : Doit-on recevoir les hérétiques qui reviennent ?
Objections
: 1 Oui, tout à fait, semble-t-il. Car il est dit en Jérémie (3, 1) : "
Tu t'es prostituée à de nombreux amants, reviens cependant vers moi,
dit le Seigneur. " Or le jugement de l'Église, c'est le jugement de
Dieu, selon la parole du Deutéronome (1, 17) : " Vous écouterez le petit
comme le grand, et vous ne ferez pas acception de personne, car le
jugement appartient à Dieu. " Donc, si certains se sont prostitués dans
l'infidélité, qui est une prostitution spirituelle, il faut néanmoins
les recevoir.
2. Le Seigneur commande à Pierre (Mt 18, 22) de
pardonner le péché d'un frère non pas seulement sept fois " mais jusqu'à
soixante-dix-sept fois ". Ce qui veut dire, selon le commentaire de S.
Jérôme qu'il faut pardonner à quelqu'un autant de fois qu'il a péché.
Donc, autant de fois que quelqu'un aura péché en retombant dans
l'hérésie, il devra être accueilli par l'Église.
3. L'hérésie est
une infidélité. Mais les autres infidèles, lorsqu'ils veulent se
convertir, sont accueillis par l’Église. Les hérétiques doivent donc
l'être aussi.
En sens contraire, une décrétale dit que " s'il en est
qui après abjuration de leur erreur ont été pris comme étant retombés
dans l'hérésie qu'ils avaient abjurée, il faut les abandonner au
jugement séculier ". Ils ne doivent donc pas être reçus par l'Église.
Réponse
: L'Église, selon l'institution du Seigneur, étend sa charité à tous,
non seulement à ses amis, mais aussi à ses ennemis et persécuteurs,
conformément à cette parole (Mt 5, 44) : " Aimez vos ennemis, faites du
bien à ceux qui vous haïssent. " Or il appartient à la charité de
vouloir le bien du prochain et de le faire. Mais il y a un double bien.
Il y a le bien spirituel, le salut de l'âme : c'est ce bien que la
charité regarde avant tout, car c'est lui que chacun par charité doit
vouloir à autrui. Aussi à cet égard, lorsque les hérétiques reviennent,
ils sont reçus par l'Église autant de fois qu'ils ont été relaps : ils
sont admis à la pénitence qui leur ouvre la voie du salut.
Mais il y
a un autre bien que la charité regarde en second lieu, c'est le bien
temporel, comme la vie corporelle, la possession des choses de ce monde,
la bonne renommée, et l'autorité ecclésiastique ou séculière. Ce bien,
en effet, nous ne sommes tenus par charité de le vouloir pour d'autres
que dans l'ordre du salut éternel et d'eux-mêmes et des autres. Aussi,
lorsque l'un de ces biens peut empêcher, en se trouvant dans un
individu, le salut éternel dans un grand nombre, la charité n’exige pas
que nous lui voulions cette sorte de bien, elle exige plutôt que nous
voulions qu'il en soit privé : et parce que le salut éternel doit être
préféré au bien temporel, et parce que le bien du grand nombre passe
avant le bien d'un seul. Or, si les hérétiques qui reviennent étaient
toujours reçus de façon à demeurer en possession de la vie et des autres
biens temporels, ce pourrait être au préjudice du salut des autres,
parce que, s'ils retombaient, ils en gâteraient d'autres, et aussi parce
que, s'ils échappaient sans châtiment, d'autres tomberaient dans
l’hérésie, avec plus de sécurité. Il est dit en effet dans l'Ecclésiaste
(8, 11) : " Parce que la sentence n'est pas vite portée contre le
méchant, les enfants des hommes accomplissent le mal sans rien craindre.
" C'est pourquoi ceux qui reviennent de l'hérésie pour la première
fois, l’Église non seulement les admet à la pénitence mais aussi leur
laisse la vie sauve ; et parfois, par indulgence, elle leur rend leurs
dignités ecclésiastiques s'ils paraissent vraiment convertis. L'histoire
nous apprend qu'elle l'a souvent fait pour le bien de la paix. Mais,
quand ceux qu'on a accueillis retombent de nouveau, il semble que ce
soit le signe de leur inconstance en matière de foi. C'est pourquoi,
s'ils reviennent ultérieurement, ils sont bien admis à la pénitence, non
pas cependant au point d'éviter la sentence de mort.
Solutions : 1.
Dans le jugement de Dieu on est toujours reçu lorsqu'on revient, parce
que Dieu scrute les coeurs et connaît ceux qui reviennent vraiment. Mais
l'Église ne peut l'imiter en cela. Ceux qui après avoir été accueillis
sont retombés, elle présume qu'ils ne sont pas vraiment revenus à elle.
C'est pourquoi elle ne leur refuse pas la voie du salut, mais ne les
préserve pas du péril de mort.
2. Le Seigneur parle à Pierre du
péché qui a été commis contre lui, Pierre : ce péché, il faut toujours
le remettre et, quand un frère nous revient, il faut lui pardonner. Mais
cela ne s'entend pas du péché qui a été commis contre le rochain ou
contre Dieu : ce péché, dit S. Jérôme " nous ne sommes pas libres de le
remettre ", mais il y a dans ce cas une mesure établie par la loi, selon
ce qui convient à l'honneur de Dieu et à l'utilité du prochain.
3.
Les autres infidèles n'avaient jamais reçu la foi. C'est pourquoi, après
qu'ils ont été convertis - à la foi, ils ne montrent pas encore en
matière de foi des signes d'inconstance, comme font les hérétiques
relaps. C'est pourquoi on ne peut pas raisonner de la même manière à
propos des uns et des autres.
</blockquote>
Merci pour ce texte.
+
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:
Les traductions ^protestantes en langue vernaculaires sont de bonne qualité. Seuls les TJ ont falsifié certains passages.
Mon pauvre ami, êtes-vous après nous dire que,
finalement, après tout, pour un catholique,
lire une bible protestante c'est pas si grave que ça ?
Vous pouvez bien être mêlé puis pas à peu près !
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Louis a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:
Les traductions ^protestantes en langue vernaculaires sont de bonne qualité. Seuls les TJ ont falsifié certains passages.
Mon pauvre ami, êtes-vous après nous dire que,
finalement, après tout, pour un catholique,
lire une bible protestante c'est pas si grave que ça ?
Vous pouvez bien être mêlé puis pas à peu près !
Ils ont de très bons traducteurs et sont très précis. Je possède plusieurs Bibles dont des protestantes et je compare les traductions. Seules les notes théologique sont à éviter. Mais les notes historiques sont bonnes.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Autre approche pour Arnaud concernant la liberté religieuse
Arnaud Dumouch a écrit:Louis a écrit:Arnaud Dumouch a écrit:
Les traductions ^protestantes en langue vernaculaires sont de bonne qualité. Seuls les TJ ont falsifié certains passages.
Mon pauvre ami, êtes-vous après nous dire que,
finalement, après tout, pour un catholique,
lire une bible protestante c'est pas si grave que ça ?
Vous pouvez bien être mêlé puis pas à peu près !
Ils ont de très bons traducteurs et sont très précis. Je possède plusieurs Bibles dont des protestantes et je compare les traductions. Seules les notes théologique sont à éviter. Mais les notes historiques sont bonnes.
Ah bon, tu délivres l'imprimatur maintenant ?
Une fois de plus on détruit toutes les digues qui séparent les catholiques des hérétiques.
+
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
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