L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.Roger Boivin a écrit:Ça c'est votre version !FRANC a écrit:
En effet, la conscience interne ne me regarde pas, par contre les raisonnements exprimés au for externe, je peux les constater et juger s'ils sont droits ou non. Il y a ainsi les raisonnements de certains qui d’un côté, disent croire à l’article du catéchisme, qui enseigne que le Sacerdoce durera toujours dans l’Église universelle (Église à laquelle on dit croire de même, qui enseigne aussi que Son Magistère (d'enseignement) et son Gouvernement dureront toujours) et de l’autre, se déclarent en même temps, pour aujourd’hui, sédévacantistes et membres d’une Église universelle sans Sacerdoce, sans Magistère et sans Gouvernement. Tenir extérieurement deux discours opposés , est-ce avoir un raisonnement droit ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
C'est un mystère.FRANC a écrit:Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.Roger Boivin a écrit:Ça c'est votre version !FRANC a écrit:
En effet, la conscience interne ne me regarde pas, par contre les raisonnements exprimés au for externe, je peux les constater et juger s'ils sont droits ou non. Il y a ainsi les raisonnements de certains qui d’un côté, disent croire à l’article du catéchisme, qui enseigne que le Sacerdoce durera toujours dans l’Église universelle (Église à laquelle on dit croire de même, qui enseigne aussi que Son Magistère (d'enseignement) et son Gouvernement dureront toujours) et de l’autre, se déclarent en même temps, pour aujourd’hui, sédévacantistes et membres d’une Église universelle sans Sacerdoce, sans Magistère et sans Gouvernement. Tenir extérieurement deux discours opposés , est-ce avoir un raisonnement droit ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
FRANC a écrit:Dans la phrase de francaisfacile.com : «si le fait de la subordonnée se réfère à l'avenir, SON VERBE sera au présent ou au passé composé», «SON VERBE» se réfère à la subordonnée (la proposition avec SI), et non à la principale (la proposition qui ne comporte pas de SI). La preuve, c'est l'exemple qui est donné immédiatement au dessous, souligné en vert.Louis a écrit:
*** Si le fait de la subordonnée se réfère à l'avenir (Note de Louis: c'est bien le cas de la phrase de Dom Gréa), son verbe (Note de Louis: c'est-à-dire, si je comprends bien, celui de la phrase principale ) sera au présent ou au passé composé. »
Si demain il ne pleut pas, ( subordonnée au présent), nous irons nous promener. (principale au futur)
Si demain le temps ne s’est pas amélioré (subordonnée au passé composé), tu n'auras qu'à rester chez toi. (principale au futur)
« Si donc l’Église ne peut se passer un seul jour de la présence manifestée et du gouvernement extérieur et visible de son divin Époux (subordonnée au présent),
il a bien fallu pourvoir à la succession de Saint Pierre (principale au passé composé.) »
Vous avez raison: le VERBE de la subordonnée sera au présent ou au passé composé. Dans le cas de la phrase de Mgr. Gréa c'est le présent :
Si donc l’Église ne peut se passer un seul jour de la présence manifestée et du gouvernement extérieur et visible de son divin Époux
Mais la principale est au passé composé et non au futur Nous ne sommes plus dans le 1., ni le 2., ni le 3. de
https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-105520.php :
nous ne sommes même plus, je crois, dans la proposition subordonnée de condition (ou d'hypothèse).
Mes plus plates excuses à FRANC et aux autres lecteurs, de tout le charabia que j'ai mis sur Te Deum à ce propos : Cela aurait été plus facile SI FRANC avez laissé la phrase de Dom Gréa telle qu'elle était :
D'ailleurs FRANC quel a été votre but en tronquant la phrase de Dom Gréa ?
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Ce n'est pas de ta faute Louis.Louis a écrit:Mes plus plates excuses à FRANC et aux autres lecteurs, de tout le charabia que j'ai mis sur Te Deum à ce propos (....)
FRANC, comme dit plus haut, a utilisé une astuce machiavélique indigne d'un catholique.
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Franc, à votre réponse du catéchisme de S. Pie X, que j'ai mis ci-haut en noir, il y a celle-ci qui la précède :FRANC a écrit:Roger Boivin a écrit:En effet Franc, il ne faut prendre son rêve pour la réalité.FRANC a écrit:
Tout le problème est de savoir si on s'intéresse à la vérité des dogmes et aux conséquences de leurs articles. ou si on s'intéresse au subjectivisme de sa propre personne, au risque d'obscurcir son raisonnement. En effet, la vérité est extrinsèque à nous-même, non intrinsèque, comme la lumière du soleil, est préexistante à notre oeil.
Parmi les articles des Dogmes à croire, il y a celui-ci, enseigné par le grand Catéchisme de Saint Pie X, de 1905 :
« Le Sacerdoce catholique ne cessera donc JAMAIS sur la terre? »
«Le Sacerdoce catholique, malgré la guerre que lui fait l'enfer, durera jusqu’à la fin des siècles, car Jésus-Christ a promis que les puissances de l'enfer ne prévaudraient JAMAIS contre son Église.»
https://archive.org/details/catechisme-de-rome-de-st-pie-x-1905/page/251/mode/1up
Tout le monde a bien lu, à la question, « le Sacerdoce catholique ne cessera donc JAMAIS sur la terre? », la réponse, c’est JAMAIS, JAMAIS,JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS.
Cet article, répond par avance aux rêves, des négateurs de cette réalité de la perpétuité du Sacerdoce, comme d’autres, appelés athées, nient la réalité de l’existence de Dieu, et l’appellent aussi rêve.
Le Sacerdoce catholique est nécessaire dans l'Eglise parce que, sans lui, les fidèles seraient privés du saint sacrifice de la Messe et de la plus grande partie des sacrements, ils n'auraient personne pour les instruire dans la foi, ils resteraient comme des brebis sans pasteur à la merci des loups, en un mot l'Eglise n'existerait plus comme Jésus-Christ l’a instituée.
https://archive.org/details/catechisme-de-rome-de-st-pie-x-1905/page/251/mode/1up
https://archive.org/details/catechisme-de-rome-de-st-pie-x-1905/page/251/mode/1up
Que doit-on comprendre ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Suite aux événements récents et à la très bonne dernière question de Roger, je demande à l'Admin de verrouiller provisoirement ce fil à l'instant afin de faire le point et de stopper le petit cinéma engendré par le sieur sou (1 sou = 5 centimes de franc).
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Roger Boivin a écrit:FRANC a écrit:Roger Boivin a écrit:En effet Franc, il ne faut prendre son rêve pour la réalité.FRANC a écrit:
Tout le problème est de savoir si on s'intéresse à la vérité des dogmes et aux conséquences de leurs articles. ou si on s'intéresse au subjectivisme de sa propre personne, au risque d'obscurcir son raisonnement. En effet, la vérité est extrinsèque à nous-même, non intrinsèque, comme la lumière du soleil, est préexistante à notre oeil.
Parmi les articles des Dogmes à croire, il y a celui-ci, enseigné par le grand Catéchisme de Saint Pie X, de 1905 :
« Le Sacerdoce catholique ne cessera donc JAMAIS sur la terre? »
«Le Sacerdoce catholique, malgré la guerre que lui fait l'enfer, durera jusqu’à la fin des siècles, car Jésus-Christ a promis que les puissances de l'enfer ne prévaudraient JAMAIS contre son Église.»
https://archive.org/details/catechisme-de-rome-de-st-pie-x-1905/page/251/mode/1up
Tout le monde a bien lu, à la question, « le Sacerdoce catholique ne cessera donc JAMAIS sur la terre? », la réponse, c’est JAMAIS, JAMAIS,JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS.
Cet article, répond par avance aux rêves, des négateurs de cette réalité de la perpétuité du Sacerdoce, comme d’autres, appelés athées, nient la réalité de l’existence de Dieu, et l’appellent aussi rêve.
Franc, à votre réponse du catéchisme de S. Pie X, que j'ai mis ci-haut en noir, il y a celle-ci qui la précède :Le Sacerdoce catholique est nécessaire dans l'Eglise parce que, sans lui, les fidèles seraient privés du saint sacrifice de la Messe et de la plus grande partie des sacrements, ils n'auraient personne pour les instruire dans la foi, ils resteraient comme des brebis sans pasteur à la merci des loups, en un mot l'Eglise n'existerait plus comme Jésus-Christ l’a instituée.Que doit-on comprendre ?
https://archive.org/details/catechisme-de-rome-de-st-pie-x-1905/page/251/mode/1up
Pour devancer la réponse de Franc : c'est qu'on remarque que le catéchisme ne dit pas tout ; qu'il s'en tient qu'à l'essentiel de la Doctrine, qu'il omet les cas particuliers, puisque le pape Pie XII sur cette question rajoute :
Ne vous êtes-vous pas, ministres de son sacrement, librement unis devant Dieu, pour lui demander, saintement et librement, S dociles au commandement donné à nos premiers parents, les âmes qu'il brûle de vous confier ? Devant l'autel, seule votre libre volonté a pu vous unir par le lien du sacrement de mariage et nul autre consentement ne pouvait se substituer au vôtre. D'autres sacrements, qui sont plus nécessaires, peuvent, en l'absence du ministre, être suppléés par la puissance de la miséricorde divine ; Dieu peut se passer des signes extérieurs pour porter la grâce dans les cœurs : au catéchumène qui n'a personne pour lui verser l'eau sur le front, au pécheur qui ne trouve personne pour l'absoudre, le Bon Dieu accordera, en réponse à leurs actes de désir et d'amour, la grâce qui les rend ses amis et ses fils, même sans l'acte sacramentel du baptême et de la confession.
Et que, quant à ceux qui doivent instruire nous manquent depuis des décennies, nous sommes obligé, Franc tout comme nous, de fouiller dans les livres.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Eric a écrit:
Suite aux événements récents et à la très bonne dernière question de Roger, je demande à l'Admin de verrouiller provisoirement ce fil à l'instant afin de faire le point et de stopper le petit cinéma engendré par le sieur sou (1 sou = 5 centimes de franc).
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Voir tenir 2 discours opposés, l’un professant croire à la perpétuité visible du Magistère de l’Église, de son Sacerdoce et de son gouvernement, comme l’enseigne le Magistère de l’Église et l’autre affirmer que l’Église est depuis 1958, sans Pape légitime (Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, soit au final une absence de Magistère, de Sacerdoce et de gouvernement visible, ce n’est pas un mystère, mais une simple observation, constatable par quiconque, de contradictions manifestes et publiques, qui sont pourtant le fait de plusieurs intervenants sur ce forum. A ces intervenants de s’interroger, par un simple examen de conscience, pour juger si cette façon de raisonner est droite ou non.Roger Boivin a écrit:C'est un mystère.FRANC a écrit:
Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.
Quant au Mystère d’iniquité ( Ep. St Paul aux Thessaloniciens, Ch. II, 7), c’est le plan caché de l’esprit du mal, qui dès l'époque de Saint Paul, prépare l’apostasie et aboutira à l’avènement de l’Antéchrist, antagoniste avec les augustes Mystères divins, que sont les Mystères de l'Incarnation, de la Rédemption, de la Résurrection, de la Sainte Trinité, de la venue du Saint-Esprit aux Apôtres, ou de l'Eucharistie, l’un aveugle et fait mourir et les autres illuminent et vivifient.
https://archive.org/details/lasaintebibletra07cram/page/247/mode/1up
Pourtant, lorsque le Magistère de l’Église nous propose de croire en de nombreuses vérités révélées, leur expression est parfaitement claire, lumineuse et suffisante pour notre entendement. durant notre vie terrestre. Exemple, quand Léon XIII, nous enseigne, dans son Encyclique « Satis cognitum » de 1896, que « le Magistère de l’Église durerait toujours », est-ce mystérieux à comprendre ?
Et je n'oserais dire ce blasphème, est-ce dans cet enseignement, le Mystère d’iniquité qui est à l’œuvre, ou le Mystère d'iniquité qui triompherait de cet enseignement ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Les 4 notes de l’Église, professées explicitement dans le credo de Nicée-Constantinople, sont des marques positives pour reconnaître la vraie Église, qu’elle doit absolument posséder et que seule l’Église Romaine renferme, et qui sont : l’unité, la Sainteté, la Catholicité et l’Apostolicité.Louis a écrit:
- Spoiler:
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______________________________________FRANC a écrit:Une conclusion théologique ou un fait dogmatique, ne sont pas des vérités révélées, mais des vérités connexes à la Révélation, qui peuvent être enseignées par le Magistère infaillible de l’Église ou être démontrées par un particulier sans autorité.Non Possumus a écrit:
- Spoiler:
FRANC a écrit:1) La phrase du Catéchisme de Saint Pie X, est évidemment de foi, car c’est un enseignement proposé à notre croyance non seulement isolément par Saint Pie X, mais qui s'ajoute à d'autres enseignements très nombreux, unanimes et identiques du Magistère légitime, constituant ainsi le Magistère infaillible, ordinaire et universel de l’Église, qui nous interprète le sens exact qu’il faut donner aux paroles révélées de Dieu, par sa 2ème personne : « les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle » et contenues dans les Écritures que l'Eglise légitime infaillible nous a défini au Concile de Trente, comme vraies et appelle canoniques (Évangile de Saint Mathieu XVI, 18).Non Possumus a écrit:Est-ce que ÇA :
>> Or, le Catéchisme de Saint Pie X de 1905, enseigne que
« Le Sacerdoce catholique, malgré la guerre que lui fait l'enfer, durera jusqu’à la fin des siècles, car Jésus-Christ à promis que les puissances de l'enfer ne prévaudraient jamais contre son Église. » <<
C' est " DE FIDE " ou pas ?
Et que veut dire exactement " la fin des siècles " ?
https://archive.org/details/le-magistere-ordinaire-de-leglise-extrait-des-etudes-theologiques/page/99/mode/1up?q=cat%C3%A9chisme
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_04.pdf PP.79 Mathieu XVI,18
La même indéfectibilité du Magistère infaillible ordinaire et universel de l’Église, nous est encore répétée dans l’Encyclique « Ubi arcano dei » de Pie XI, en 1922, à savoir que le Magistère doctrinal de l’Église durera jusqu’à la fin des siècles, mais cette fois-ci sans nous parler de la pérennité aussi certaine de son office sacerdotal et de son gouvernement.
http://archive.org/details/actes-de-s.-s.-pie-xi-tome-1-000000960/page/159/mode/1up
2) Pour répondre à votre question, quand certains semblent vouloir faire un distinguo entre « fin du monde » et « consommation du ou des siècles », « fin des siècles », « fin des temps », ouvrons une Bible incluant la Vulgate latine de Saint Jérôme, avec sa version d’origine grecque et sa traduction française, comme la Bible Vigouroux-Glaire, ainsi qu’un dictionnaire, qui nous démontreront que ces deux formules ont un sens strictement identique.
L’Évangile de Saint Mathieu en XXVIII, 20 est une des références les plus souvent citées par les docteurs catholiques, pour confirmer par les Écritures, l’enseignement de la Tradition sur la pérennité du Magistère de l’Église :
« et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu à la consommation du siècle. »
« et ecce ego vobiscum sum omnibus diebus, usque ad consummationem saeculi. »
« Καὶ ἰδού, ἐγὼ μεθ’ ὑμῶν εἰμι πάσας τὰς ἡμέρας ἕως τῆς συντελείας τοῦ αἰῶνος. Ἀμήν. »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_06.pdf PP. 145 Mathieu XXVIII, 20
Or, qu’est-ce que nous constatons : « ἕως τῆς συντελείας τοῦ αἰῶνος » signifie « jusqu’à la fin du monde », là où Saint Jérôme traduit « usque ad consummationem saeculi. », soit en français « jusqu à la consommation du siècle. »
Voici les définitions respectives de συντελείας et αἰῶνος, dans le dictionnaire Bailly Grec-Français :
https://bailly.app/sunteleia
https://bailly.app/ai%C3%B4n
De même, dans Saint Mathieu, XXIV, 3,
« et quel sera le signe de votre avènement (Parousie) et de la consommation du siècle? »
« et quod signum adventus tui, et consummationis saeculi ?
« καὶ τί τὸ σημεῖον τῆς σῆς παρουσίας καὶ συντελείας τοῦ αἰῶνος; »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_05.pdf PP. 111 Mathieu XIV, 3PP. 111 Mathieu XXIV, 3
Ou encore, dans Saint Mathieu, XIII, 49-50
« Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle: les anges viendront et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront dans la fournaise du feu. »
« Sic erit in consummatione saeculi : exibunt angeli, et separabunt malos de medio justorum et mittent eos in caminum ignis »
« οὕτως ἔσται ἐν τῇ συντελείᾳ τοῦ αἰῶνος• ἐξελεύσονται οἱ ἄγγελοι καὶ ἀφοριοῦσιν τοὺς πονηροὺς ἐκ μέσου τῶν δικαίων καὶ βαλοῦσιν αὐτοὺς εἰς τὴν κάμινον τοῦ πυρός »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_03.pdf PP. 67 Mathieu XIII, 49-50
La consommation du ou des siècles, fins des siècles ou des temps, ou fin du monde, est donc bien un achèvement, un terme, où survient le second avènement du Christ ( Parousie), la Résurrection des morts et le jugement dernier et donc l’éternité, comme la mort d’un homme est le terme de sa vie, instant où l’âme quitte le corps, et se distingue de l’agonie, qui elle peut durer plusieurs heures ou jours et où l’individu reste cependant encore vivant.
La consommation des siècles n’est pas ainsi une époque la fin d’un temps, précédent la fin des temps, comme l’avait inventé un certain Guérard des Lauriers, dont on peut encore découvrir les élucubrations, en fouillant les poubelles d’internet.
Merci à vous d' avoir pris le temps de répondre.
Il y a deux deux possibilités:
-Soit le Siège est vacant,
-Soit il est de Foi qu' il ne peut pas l' être. Dans ce cas il y a un Pape quelquepart "dans le désert" (apocalypse 12).
Mais il n' est pas visible pour nous.
Vous pourriez peut-être développer sur cette histoire d' Orient et d' Occident, lequel privé par châtiment ?
Si ce fait est de Foi, il devient indiscutable, malgré les apparences...
Ne pas vouloir y adhérer, quand elle ou il, est enseigné par le magistère infaillible de l’Église ( exemple des « libéraux » catholiques, par rapport à l’Encyclique « Mirari vos » de Grégoire XVI qui enseigne comme conclusion théologique que « la liberté de conscience et des cultes est un délire » et au Syllabus de Pie IX, où cette même liberté est condamnée comme une erreur ), ce n'est pas être hérétique, mais être suspect d’hérésie, au sens canonique du terme, c'est à dire paraître ne pas croire à l'infaillibilité de ce Magistère, qui intéresse aussi les vérités connexes à la Révélation ( Canon 1324).
Quand il s’agit d’une démonstration d’un fait dogmatique par un particulier sans autorité, soit elle est vraie, soit elle est fausse. Si elle est vraie, ne pas vouloir y croire, ce n’est pas être suspect d’hérésie au sens canonique du terme (Canon 1324), ni encore moins être hérétique,, mais c’est à tout le moins être mauvais chrétien, en portant à pécher contre le premier commandement, car paraissant à l’égard d’autrui, douter des prémices de Foi, sur lesquelles se base cette démonstration.
Ainsi, l’affirmation en Occident que Jean XXIII est un antipape, démontrée avec évidence, par des particuliers sans autorité, à partir du Dogme de l’infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église, est un fait dogmatique.
L’affirmation qu’un Magistère doctrinal, un Sacerdoce et un Gouvernement existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui, autres que Pie XII lui-même, et que l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, tous désormais décédés, et autres que celui des successeurs illégitimes de Jean XXIII, devenus apostats ou des Évêques schismatiques « traditionalistes », est un autre fait dogmatique, démontrée avec évidence, par des particuliers sans autorité, à partir du Dogme de l’indéfectibilité et de la visibilité de l’Église.
Ne pas croire, à ces deux faits dogmatiques, de particuliers sans autorité, quand ils sont vrais et évidents, tout en continuant à professer extérieurement le Credo de Nicée, et tout en adoptant ou n’adoptant pas, des attitudes pratiques diverses de communion « in sacris » avec des apostats, de l’église moderniste ou des schismatiques de l’église « traditionaliste », ce n’est toujours pas être suspect d’hérésie, au sens canonique du terme (Canon 1324) , ni encore moins être hérétique, mais c’est à tout le moins être mauvais chrétien, en portant à pécher contre le premier commandement, en paraissant à l’égard d’autrui, douter des prémices de Foi, sur lesquelles se base cette démonstration, que sont les Dogmes de l’infaillibilité, de l’Indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, sans même évoquer le scandale identique produit par rapport à la Foi, qu’entraîne la conduite pratique éventuelle de communion « in sacris » avec des apostats ou des hérétiques, ou des schismatiques, de plus notoires et par ailleurs excommuniés ipso facto (Canon 2259.2 et 2314.1), ou de l’infraction au Canon 1258.1 ( «Una cum» un apostat, un schismatique ou personne est un rite non catholique).
Je ne parle là que des Fidèles; quant aux pontifes et ministres de l’église moderniste, ils se sont eux-mêmes, constitués d’abord schismatiques de droit, avec Jean XXIII, en 1958, puis apostats publics de la Foi Catholique en 1969, avec Paul VI et ses successeurs, et sa synaxe calviniste. Pour les pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », ils se sont eux-même constitués schismatiques, le jour de la consécration de leurs évêques sans mandat pontifical.
La question du lieu, pour les Occidentaux au sens large, de savoir où se trouvent ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement de l’Église, est un sujet tout à fait distinct et n'a a pas besoin d’être élucidé, pour prouver le fait dogmatique, qu’un Magistère doctrinal, un Sacerdoce et un Gouvernement existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui, autres que Pie XII lui-même, et que l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, tous désormais décédés, autres que celui des successeurs illégitimes de Jean XXIII et autres que les évêques schismatiques « traditionalistes ». De même, le fait dogmatique du caractère d’antipape de Jean XXIII, n’a pas besoin, pour les Occidentaux au sens large, afin d'être prouvé, d’avoir été vu concrètement validé par un Pape légitime.
En effet, le lieu où se trouvent, ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement, est du domaine des sens, et ensuite de la raison, alors que le fait dogmatique est une déduction d’un Dogme de Foi, celui de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, en sachant qu’il ne peut jamais y avoir de désaccord entre la Foi ( qui est au dessus) et la raison. ( cf. Constitution dogmatique du Concile du Vatican de 1870 Dei Filius https://archive.org/details/decrets-et-canons-du-concile-oecumenique-et-general-du-vatican-000000593/page/147/mode/1up?q=raison ).
C’est pourquoi, le Fidèle catholique (non l’incroyant), s’il ne veut pas être vaincu par la raison des rationalistes, qui ne croient à aucun Dogme, doit-il en premier, se baser sur les Dogmes de Foi, qui ne peuvent le tromper, et non d'abord sur la raison ( Cf. toujours Constitution Dei Filius https://archive.org/details/decrets-et-canons-du-concile-oecumenique-et-general-du-vatican-000000593/page/155/mode/1up?q=%22en+doute+la+foi%22 )
Pour reprendre les termes du Concile du Vatican de 1870, le Fidèle catholique (non l’incroyant) doit ainsi s’en tenir, en premier, au fait dogmatique certain et évident, déduction du Dogme de Foi de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, savoir la persistance aujourd’hui d’un Magistère doctrinal, d’un Sacerdoce et d’un gouvernement, dans l’Église aujourd’hui, en ne « suspendant pas son assentiment » à cette vérité, et sans attendre, à destinée des incroyants rationalistes, « la démonstration scientifique » et de raison, du lieu où se trouve ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement.
PS. Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.
https://messe.forumactif.org/t9484p100-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169623
@ FRANC
Si je vous comprends bien, vous dites que la persistance aujourd’hui d’un Magistère doctrinal, d’un Sacerdoce et d’un gouvernement, dans l’Église aujourd’hui est une déduction du Dogme de Foi à savoir celui de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église.
Mais
Si je lis le Credo de Constantinople j’y trouve les 4 notes de l’Église catholique. : Unam, Sanctam, Catholicam, Apostolicam. On ne parle pas d’indéfectibilité et de visibilité : je ne dis pas que ces notes de l’Église n’existent pas. Mais où l’Église nous les enseignent-elles en DOGME ? Je m’en tiens aux 4 notes du Credo, et comme vous le savez, ce qui est écrit dans le Credo fait partie du dogme.
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INFO :
Conclusions théologiques.
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1°/ LES CONCLUSIONS THÉOLOGIQUES. On appelle ainsi toute proposition déduite par un raisonnement certain, soit de deux propositions formellement révélées, comme dans l’exemple ci-dessus (n. 29), soit d’une proposition formellement révélée et d’une autre métaphysiquement certaine à la raison ; ainsi la conclusion de ce raisonnement : le pardon des péchés dans le sacrement de Pénitence est donné en forme de sentence judiciaire ; or, pour prononcer une sentence judiciaire il faut avoir reçu juridiction ; donc, la juridiction est nécessaire pour absoudre les péchés ; — est une conclusion théologique.
La connaissance des conclusions théologiques est fort utile, parfois nécessaire, pour l’intelligence des vérités formellement révélées. C’est de cette manière, par exemple, qu’on prouvera la liberté du sacrifice du Christ, Sa science infuse et Sa vision béatifique. Leur usage est fécond : c’est grâce à elles que certains dogmes peuvent produire leurs conséquences pratiques (tel l’exemple cité) ; ainsi la légitimité de la dévotion au Sacré-Cœur repose sur cette conclusion théologique : le Cœur de Jésus est adorable. Au contraire la négation de ces conclusions est un grave danger pour la foi, puisqu’elle entraîne logiquement la négation des vérités formellement révélées. C’est pourquoi le Magistère a souvent condamné des erreurs immédiatement opposées à des conclusions théologiques : par exemple les erreurs de Wicleff, Jean Huss, Baïus, Quesnel, etc.
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Faits dogmatiques.
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II°/ OBJET SECONDAIRE: LES FAITS DOGMATIQUES.
32. Ce qu’est le fait dogmatique. – Ce qui n’est pas révélé, formellement ou virtuellement, n’est pas dans le dépôt de la foi confié par le Christ à Son Église, et n’appartient donc pas directement au Magistère. Néanmoins, indirectement et en raison d’une connexion extérieure avec la vérité révélée, certaines vérités tombent sous le pouvoir de ce Magistère. Le lien entre ces vérités et la vérité révélée n’est pas intrinsèque et noué par la nécessité logique ; aussi leur négation n’entraîne pas logiquement la négation du dogme. Mais ce lien cependant est réel quoiqu’extrinsèque, il est noué par les circonstances ; vouloir le trancher, c’est empêcher l’Église de remplir sa mission, qui est non seulement de prêcher la vérité révélée, mais aussi de la défendre efficacement.
On appelle ces vérités, ainsi liées au dogme, des faits dogmatiques ; non pas qu’ils fassent eux-mêmes partie du dogme : ainsi le fait que Jésus est mort sous Ponce-Pilate ne fait évidemment pas partie intrinsèque du dogme de la rédemption ; mais parce que leur reconnaissance est nécessaire pour défendre le dogme : ainsi, le caractère œcuménique de ce concile, la légitime élection de ce Pape. Ce sera surtout le cas de la détermination certaine du sens des mots et des livres ainsi les mots consubstantiel, transsubstantiation sont-ils aptes à exprimer le dogme ? quelle est la vraie doctrine de Calvin ? la Vulgate est-elle une version authentique de l’Écriture ? etc.
L’Église, disons-nous, est infaillible dans le jugement des faits dogmatiques, et spécialement quand il s’agit du sens exprimé par l’auteur d’un livre en matière religieuse. C’est ce qu’il faut établir avec soin.
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Note sur la foi aux faits dogmatiques.
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35. Note sur la foi aux faits dogmatiques. – Quand le Magistère infaillible a défini un fait dogmatique, on doit le croire fermement. Mais de quelle sorte de foi ? foi ecclésiastique ou foi divine ? Les théologiens ne sont pas d’accord, et les diverses opinions se réclament de grands noms. Il suffira ici d’indiquer le point du débat et la solution qui nous semble préférable.
Ce qu’est l’acte de foi. C’est un acte par lequel nous adhérons à une vérité à cause de l’autorité du témoin qui nous la fait connaître. Cette autorité du témoin est l’objet formel au motif qui spécifie l’acte de foi (22). Donc, selon que le témoin est un homme, ou l’Église, ou Dieu, la foi sera humaine, ecclésiastique ou divine.
La croyance aux faits dogmatiques. Or nous croyons les faits dogmatiques expressément à cause de l’autorité de l’Église infaillible qui les définit, et non point à cause du témoignage divin, irrévocablement clos avec la mort du dernier Apôtre. C’est pourquoi les faits dogmatiques ne font pas intrinsèquement partie du dépôt de la foi, mais seulement y sont rattachés de l’extérieur, accidentellement, comme une condition nécessaire à l’explication et à la défense de la foi. Si donc on demande par exemple pourquoi croyez-vous que les cinq propositions sont dans l’Augustinus, que François d’Assise est au ciel ? je réponds à cause de l’autorité infaillible de l’Église. Cette autorité de l’Église est le motif adéquat, total de mon acte de foi et la réponse est complète. Donc, il s’agit d’un acte de foi ecclésiastique. Sans doute on peut pousser plus loin et demander : mais, d’où savez-vous que l’Église est infaillible quand elle exerce son magistère suprême ? et je répondrai à cause de la promesse de Dieu à Son Église : « Allez, enseignez toutes les nations… et voici que Je suis avec vous…» (Matth. XXVIII, 18-20) Il ne s’agit plus alors du motif direct de mon acte de foi aux décisions de l’Église, mais bien de la connaissance préalable que j’ai de l’autorité du Magistère. De même pour la foi divine ; à la question pourquoi croyez-vous le mystère de la Trinité ? La réponse complète est celle-ci : parce que Dieu l’a révélé. Si l’on me demande ultérieurement comment savez-vous que Dieu l’a révélé et qu’Il est digne de foi quand Il révèle ? il ne s’agit plus directement du motif de ma foi, mais des conditions préliminaires à mon acte de foi, à savoir la science que j’ai du témoignage historique du Christ, messager divin, et de l’infinie véracité de Dieu. Autrement, si cette science était la cause de ma foi, la foi se résoudrait en la science, ce qui est faux.
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https://messe.forumactif.org/t9428p50-la-regle-de-la-foi#169619
Bien à vous.
Les principales propriétés de l’Église, au nombre variable selon les théologiens, par suite des différentes manières dont ils assurent leur regroupement, sont l’Infaillibilité, l’Indéfectibilité, la Perpétuité, la Visibilité et l’Autorité, attributs, à valeur négative, qui permettent de reconnaître la fausse église.
Ainsi, la fausse église, n’est pas infaillible, ou n’est pas perpétuelle ou indéfectible, ou n’a pas d’autorité visible, alors qu’a contrario, l’Église Romaine possède tous ces attributs.
Ces propriétés, à valeur négative, contenues implicitement de soi dans les 4 notes du Credo, ont été particulièrement argumentées et développées, au moment de la prétendue Réforme, lors des controverses avec les Protestants, qui contestaient la véracité de l’Église Romaine, pour s’octroyer à eux-mêmes, les 4 notes. Car, ces attributs ont toujours été crus auparavant et ne sont pas des nouveautés, qui s’ajoutent ou se contredisent avec les 4 notes, mais en sont les conséquences naturelles.
D’ailleurs, Saint Robert Bellarmin, développant dans ses « Controverses », les 4 notes de l’Église, allait jusqu’à même en décrire quinze.
En effet, si l’Église est Sainte, par la doctrine qu’elle propage, ceux qui l’enseignent ne peuvent défaillir, si l’Église est Catholique, c’est-à-dire à vocation universelle, dans le temps et l’espace, elle ne peut périr en durée, si l’Église est Apostolique, elle ne peut s’abstenir d’avoir des successeurs visibles des Apôtres, ayant Autorité.
On peut trouver de nombreuses références et explications sur le sujet des propriétés de l’Église, ici :
Hors de l’Église, pas de salut, par le R.P Edouard Hugon, 1927, PP. 157
https://archive.org/details/ITOPL/5c.%20Ecclesiology%20%26%20Mariology/Ecclesiology/d-Hors%20de%20l%27Eglise%20point%20de%20salut-%20Hugon%20OP-%201927_OCR/page/n156/mode/1up?q=propri%C3%A9t%C3%A9s&view=theater
Théologie dogmatique du RP Perrone (tome 5) 1871
https://archive.org/details/theologie-dogmatique-du-r.-p.-perrone-tome-5-000000979/page/459/mode/1up
Le protestantisme et la règle de foi, du RP Perrone, tome 2, 1854
https://archive.org/details/leprotestantisme02perr/page/177/mode/1up
Exposition de la doctrine chrétienne : cours moyen
par un Professeur de séminaire, Paris, 1893
https://archive.org/details/expositiondelad02chrygoog/page/355/mode/1up
Dictionnaire De Théologie Catholique,
Tome IV, PP. 2128, Paris, 1911, par A. Vacant et E. Mangenot
https://archive.org/details/dictionnairedeth0004unse/page/n391/mode/1up
Precis d'apologétique - Abbé A. Texier Paris, 1939
https://archive.org/details/precis-dapologetique-abbe-texier/page/319/mode/1up
https://archive.org/details/precis-dapologetique-abbe-texier/page/351/mode/1up
Précis de Théologie dogmatique, par l’Abbé Ott, Louis, Paris, 1955
https://archive.org/details/ott-precis-dogmatique/page/n218/mode/1up
Théologie dogmatique par Cardinal Thomas Gousset, Paris, 1879
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/498/mode/1up
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/513/mode/1up
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/569/mode/1up
Cours d'apologetique chretienne, par le R.P. W. Devivier, S.J., Paris 1907
https://archive.org/details/cours-d-apologetique-chretienne-000000335/page/418/mode/1up
https://archive.org/details/cours-d-apologetique-chretienne-000000335/page/352/mode/1up
Le catéchisme romain, par le Chanoine Georges Bareille, Montréjeau, 1906
https://archive.org/details/lecatchismeromv2p1bare/page/515/mode/1up
La grande Christologie (tome 9) par l’Abbé Maistre, Paris, 1876
https://archive.org/details/la-grande-christologie-tome-9-000000125/page/359/mode/1up
https://archive.org/details/la-grande-christologie-tome-9-000000125/page/380/mode/1up
Abrégé de théologie dogmatique et morale , par l’Abbé J. Berthier, la Salette, 1892
https://archive.org/details/abrgdethol00bert/page/48/mode/1up
https://archive.org/details/abrgdethol00bert/page/43/mode/1up
Traité théorique et pratique de droit canonique par Mgr Anselme Tilloy, Tome 1, Paris, 1895
https://archive.org/details/traitthoriqu01till/page/22/mode/1up
Bibliothèque sacrée : ou, Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences écclésiastiques, par les R.P. Charles-Louis Richard et Jean Joseph Giraud, O.P., Paris, 1822
https://archive.org/details/bibliothquesac09rich/page/490/mode/1up
Jésus-Christ, considéré comme fondateur de l’Église, par Mgr Mabille, in Revue du Monde catholique, 1861
https://archive.org/details/revuedumondecat09unkngoog/page/18/mode/1up
L’Église militante, in Analecta juris pontificii, Rome, 1860
https://archive.org/details/analectajurispo03unkngoog/page/n558/mode/1up
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
- Spoiler:
- 82="FRANC[spoiler]"]
Voir tenir 2 discours opposés, l’un professant croire à la perpétuité visible du Magistère de l’Église, de son Sacerdoce et de son gouvernement, comme l’enseigne le Magistère de l’Église et l’autre affirmer que l’Église est depuis 1958, sans Pape légitime (Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, soit au final une absence de Magistère, de Sacerdoce et de gouvernement visible, ce n’est pas un mystère, mais une simple observation, constatable par quiconque, de contradictions manifestes et publiques, qui sont pourtant le fait de plusieurs intervenants sur ce forum. A ces intervenants de s’interroger, par un simple examen de conscience, pour juger si cette façon de raisonner est droite ou non.Roger Boivin a écrit:
C'est un mystère.FRANC a écrit:
Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.
Quant au Mystère d’iniquité ( Ep. St Paul aux Thessaloniciens, Ch. II, 7), c’est le plan caché de l’esprit du mal, qui dès l'époque de Saint Paul, prépare l’apostasie et aboutira à l’avènement de l’Antéchrist, antagoniste avec les augustes Mystères divins, que sont les Mystères de l'Incarnation, de la Rédemption, de la Résurrection, de la Sainte Trinité, de la venue du Saint-Esprit aux Apôtres, ou de l'Eucharistie, l’un aveugle et fait mourir et les autres illuminent et vivifient.
https://archive.org/details/lasaintebibletra07cram/page/247/mode/1up
Pourtant, lorsque le Magistère de l’Église nous propose de croire en de nombreuses vérités révélées, leur expression est parfaitement claire, lumineuse et suffisante pour notre entendement. durant notre vie terrestre. Exemple, quand Léon XIII, nous enseigne, dans son Encyclique « Satis cognitum » de 1896, que « le Magistère de l’Église durerait toujours », est-ce mystérieux à comprendre ?
Et je n'oserais dire ce blasphème, est-ce dans cet enseignement, le Mystère d’iniquité qui est à l’œuvre, ou le Mystère d'iniquité qui triompherait de cet enseignement?
FRANC a écrit:
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Les 4 notes de l’Église, professées explicitement dans le credo de Nicée-Constantinople, sont des marques positives pour reconnaître la vraie Église, qu’elle doit absolument posséder et que seule l’Église Romaine renferme, et qui sont : l’unité, la Sainteté, la Catholicité et l’Apostolicité.Louis a écrit:
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- Spoiler:
______________________________________FRANC a écrit:Une conclusion théologique ou un fait dogmatique, ne sont pas des vérités révélées, mais des vérités connexes à la Révélation, qui peuvent être enseignées par le Magistère infaillible de l’Église ou être démontrées par un particulier sans autorité.Non Possumus a écrit:
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FRANC a écrit:1) La phrase du Catéchisme de Saint Pie X, est évidemment de foi, car c’est un enseignement proposé à notre croyance non seulement isolément par Saint Pie X, mais qui s'ajoute à d'autres enseignements très nombreux, unanimes et identiques du Magistère légitime, constituant ainsi le Magistère infaillible, ordinaire et universel de l’Église, qui nous interprète le sens exact qu’il faut donner aux paroles révélées de Dieu, par sa 2ème personne : « les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle » et contenues dans les Écritures que l'Eglise légitime infaillible nous a défini au Concile de Trente, comme vraies et appelle canoniques (Évangile de Saint Mathieu XVI, 18).Non Possumus a écrit:Est-ce que ÇA :
>> Or, le Catéchisme de Saint Pie X de 1905, enseigne que
« Le Sacerdoce catholique, malgré la guerre que lui fait l'enfer, durera jusqu’à la fin des siècles, car Jésus-Christ à promis que les puissances de l'enfer ne prévaudraient jamais contre son Église. » <<
C' est " DE FIDE " ou pas ?
Et que veut dire exactement " la fin des siècles " ?
https://archive.org/details/le-magistere-ordinaire-de-leglise-extrait-des-etudes-theologiques/page/99/mode/1up?q=cat%C3%A9chisme
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_04.pdf PP.79 Mathieu XVI,18
La même indéfectibilité du Magistère infaillible ordinaire et universel de l’Église, nous est encore répétée dans l’Encyclique « Ubi arcano dei » de Pie XI, en 1922, à savoir que le Magistère doctrinal de l’Église durera jusqu’à la fin des siècles, mais cette fois-ci sans nous parler de la pérennité aussi certaine de son office sacerdotal et de son gouvernement.
http://archive.org/details/actes-de-s.-s.-pie-xi-tome-1-000000960/page/159/mode/1up
2) Pour répondre à votre question, quand certains semblent vouloir faire un distinguo entre « fin du monde » et « consommation du ou des siècles », « fin des siècles », « fin des temps », ouvrons une Bible incluant la Vulgate latine de Saint Jérôme, avec sa version d’origine grecque et sa traduction française, comme la Bible Vigouroux-Glaire, ainsi qu’un dictionnaire, qui nous démontreront que ces deux formules ont un sens strictement identique.
L’Évangile de Saint Mathieu en XXVIII, 20 est une des références les plus souvent citées par les docteurs catholiques, pour confirmer par les Écritures, l’enseignement de la Tradition sur la pérennité du Magistère de l’Église :
« et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu à la consommation du siècle. »
« et ecce ego vobiscum sum omnibus diebus, usque ad consummationem saeculi. »
« Καὶ ἰδού, ἐγὼ μεθ’ ὑμῶν εἰμι πάσας τὰς ἡμέρας ἕως τῆς συντελείας τοῦ αἰῶνος. Ἀμήν. »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_06.pdf PP. 145 Mathieu XXVIII, 20
Or, qu’est-ce que nous constatons : « ἕως τῆς συντελείας τοῦ αἰῶνος » signifie « jusqu’à la fin du monde », là où Saint Jérôme traduit « usque ad consummationem saeculi. », soit en français « jusqu à la consommation du siècle. »
Voici les définitions respectives de συντελείας et αἰῶνος, dans le dictionnaire Bailly Grec-Français :
https://bailly.app/sunteleia
https://bailly.app/ai%C3%B4n
De même, dans Saint Mathieu, XXIV, 3,
« et quel sera le signe de votre avènement (Parousie) et de la consommation du siècle? »
« et quod signum adventus tui, et consummationis saeculi ?
« καὶ τί τὸ σημεῖον τῆς σῆς παρουσίας καὶ συντελείας τοῦ αἰῶνος; »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_05.pdf PP. 111 Mathieu XIV, 3PP. 111 Mathieu XXIV, 3
Ou encore, dans Saint Mathieu, XIII, 49-50
« Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle: les anges viendront et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront dans la fournaise du feu. »
« Sic erit in consummatione saeculi : exibunt angeli, et separabunt malos de medio justorum et mittent eos in caminum ignis »
« οὕτως ἔσται ἐν τῇ συντελείᾳ τοῦ αἰῶνος• ἐξελεύσονται οἱ ἄγγελοι καὶ ἀφοριοῦσιν τοὺς πονηροὺς ἐκ μέσου τῶν δικαίων καὶ βαλοῦσιν αὐτοὺς εἰς τὴν κάμινον τοῦ πυρός »
http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080014677_C/1080014683_T7/1080014683_03.pdf PP. 67 Mathieu XIII, 49-50
La consommation du ou des siècles, fins des siècles ou des temps, ou fin du monde, est donc bien un achèvement, un terme, où survient le second avènement du Christ ( Parousie), la Résurrection des morts et le jugement dernier et donc l’éternité, comme la mort d’un homme est le terme de sa vie, instant où l’âme quitte le corps, et se distingue de l’agonie, qui elle peut durer plusieurs heures ou jours et où l’individu reste cependant encore vivant.
La consommation des siècles n’est pas ainsi une époque la fin d’un temps, précédent la fin des temps, comme l’avait inventé un certain Guérard des Lauriers, dont on peut encore découvrir les élucubrations, en fouillant les poubelles d’internet.
Merci à vous d' avoir pris le temps de répondre.
Il y a deux deux possibilités:
-Soit le Siège est vacant,
-Soit il est de Foi qu' il ne peut pas l' être. Dans ce cas il y a un Pape quelquepart "dans le désert" (apocalypse 12).
Mais il n' est pas visible pour nous.
Vous pourriez peut-être développer sur cette histoire d' Orient et d' Occident, lequel privé par châtiment ?
Si ce fait est de Foi, il devient indiscutable, malgré les apparences...
Ne pas vouloir y adhérer, quand elle ou il, est enseigné par le magistère infaillible de l’Église ( exemple des « libéraux » catholiques, par rapport à l’Encyclique « Mirari vos » de Grégoire XVI qui enseigne comme conclusion théologique que « la liberté de conscience et des cultes est un délire » et au Syllabus de Pie IX, où cette même liberté est condamnée comme une erreur ), ce n'est pas être hérétique, mais être suspect d’hérésie, au sens canonique du terme, c'est à dire paraître ne pas croire à l'infaillibilité de ce Magistère, qui intéresse aussi les vérités connexes à la Révélation ( Canon 1324).
Quand il s’agit d’une démonstration d’un fait dogmatique par un particulier sans autorité, soit elle est vraie, soit elle est fausse. Si elle est vraie, ne pas vouloir y croire, ce n’est pas être suspect d’hérésie au sens canonique du terme (Canon 1324), ni encore moins être hérétique,, mais c’est à tout le moins être mauvais chrétien, en portant à pécher contre le premier commandement, car paraissant à l’égard d’autrui, douter des prémices de Foi, sur lesquelles se base cette démonstration.
Ainsi, l’affirmation en Occident que Jean XXIII est un antipape, démontrée avec évidence, par des particuliers sans autorité, à partir du Dogme de l’infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église, est un fait dogmatique.
L’affirmation qu’un Magistère doctrinal, un Sacerdoce et un Gouvernement existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui, autres que Pie XII lui-même, et que l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, tous désormais décédés, et autres que celui des successeurs illégitimes de Jean XXIII, devenus apostats ou des Évêques schismatiques « traditionalistes », est un autre fait dogmatique, démontrée avec évidence, par des particuliers sans autorité, à partir du Dogme de l’indéfectibilité et de la visibilité de l’Église.
Ne pas croire, à ces deux faits dogmatiques, de particuliers sans autorité, quand ils sont vrais et évidents, tout en continuant à professer extérieurement le Credo de Nicée, et tout en adoptant ou n’adoptant pas, des attitudes pratiques diverses de communion « in sacris » avec des apostats, de l’église moderniste ou des schismatiques de l’église « traditionaliste », ce n’est toujours pas être suspect d’hérésie, au sens canonique du terme (Canon 1324) , ni encore moins être hérétique, mais c’est à tout le moins être mauvais chrétien, en portant à pécher contre le premier commandement, en paraissant à l’égard d’autrui, douter des prémices de Foi, sur lesquelles se base cette démonstration, que sont les Dogmes de l’infaillibilité, de l’Indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, sans même évoquer le scandale identique produit par rapport à la Foi, qu’entraîne la conduite pratique éventuelle de communion « in sacris » avec des apostats ou des hérétiques, ou des schismatiques, de plus notoires et par ailleurs excommuniés ipso facto (Canon 2259.2 et 2314.1), ou de l’infraction au Canon 1258.1 ( «Una cum» un apostat, un schismatique ou personne est un rite non catholique).
Je ne parle là que des Fidèles; quant aux pontifes et ministres de l’église moderniste, ils se sont eux-mêmes, constitués d’abord schismatiques de droit, avec Jean XXIII, en 1958, puis apostats publics de la Foi Catholique en 1969, avec Paul VI et ses successeurs, et sa synaxe calviniste. Pour les pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », ils se sont eux-même constitués schismatiques, le jour de la consécration de leurs évêques sans mandat pontifical.
La question du lieu, pour les Occidentaux au sens large, de savoir où se trouvent ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement de l’Église, est un sujet tout à fait distinct et n'a a pas besoin d’être élucidé, pour prouver le fait dogmatique, qu’un Magistère doctrinal, un Sacerdoce et un Gouvernement existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui, autres que Pie XII lui-même, et que l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, tous désormais décédés, autres que celui des successeurs illégitimes de Jean XXIII et autres que les évêques schismatiques « traditionalistes ». De même, le fait dogmatique du caractère d’antipape de Jean XXIII, n’a pas besoin, pour les Occidentaux au sens large, afin d'être prouvé, d’avoir été vu concrètement validé par un Pape légitime.
En effet, le lieu où se trouvent, ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement, est du domaine des sens, et ensuite de la raison, alors que le fait dogmatique est une déduction d’un Dogme de Foi, celui de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, en sachant qu’il ne peut jamais y avoir de désaccord entre la Foi ( qui est au dessus) et la raison. ( cf. Constitution dogmatique du Concile du Vatican de 1870 Dei Filius https://archive.org/details/decrets-et-canons-du-concile-oecumenique-et-general-du-vatican-000000593/page/147/mode/1up?q=raison ).
C’est pourquoi, le Fidèle catholique (non l’incroyant), s’il ne veut pas être vaincu par la raison des rationalistes, qui ne croient à aucun Dogme, doit-il en premier, se baser sur les Dogmes de Foi, qui ne peuvent le tromper, et non d'abord sur la raison ( Cf. toujours Constitution Dei Filius https://archive.org/details/decrets-et-canons-du-concile-oecumenique-et-general-du-vatican-000000593/page/155/mode/1up?q=%22en+doute+la+foi%22 )
Pour reprendre les termes du Concile du Vatican de 1870, le Fidèle catholique (non l’incroyant) doit ainsi s’en tenir, en premier, au fait dogmatique certain et évident, déduction du Dogme de Foi de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église, savoir la persistance aujourd’hui d’un Magistère doctrinal, d’un Sacerdoce et d’un gouvernement, dans l’Église aujourd’hui, en ne « suspendant pas son assentiment » à cette vérité, et sans attendre, à destinée des incroyants rationalistes, « la démonstration scientifique » et de raison, du lieu où se trouve ce Magistère doctrinal, ce Sacerdoce et ce gouvernement.
PS. Dire, que depuis 1958 à aujourd’hui, l’Église est sans Pape ( Siège vacant), alors que Pie XII lui-même, et l’ensemble de ses cardinaux et Évêques, sont tous désormais décédés, que l’on ne reconnaît avec raison aucune légitimité aux pontifes et ministres de l’église moderniste, depuis Jean XXIII d’abord schismatique de droit, puis Paul VI et ses successeurs, tous apostats, ni légitimité, aux pontifes et ministres de l’église « traditionaliste », eux-mêmes schismatiques, c’est exprimer de façon équivalente, qu’il n’y a plus de Magistère doctrinal, de Sacerdoce et de Gouvernement qui existe toujours dans l’Église, depuis 1958 à aujourd’hui.
https://messe.forumactif.org/t9484p100-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169623
@ FRANC
Si je vous comprends bien, vous dites que la persistance aujourd’hui d’un Magistère doctrinal, d’un Sacerdoce et d’un gouvernement, dans l’Église aujourd’hui est une déduction du Dogme de Foi à savoir celui de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église.
Mais
Si je lis le Credo de Constantinople j’y trouve les 4 notes de l’Église catholique. : Unam, Sanctam, Catholicam, Apostolicam. On ne parle pas d’indéfectibilité et de visibilité : je ne dis pas que ces notes de l’Église n’existent pas. Mais où l’Église nous les enseignent-elles en DOGME ? Je m’en tiens aux 4 notes du Credo, et comme vous le savez, ce qui est écrit dans le Credo fait partie du dogme.
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INFO :
Conclusions théologiques.
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1°/ LES CONCLUSIONS THÉOLOGIQUES. On appelle ainsi toute proposition déduite par un raisonnement certain, soit de deux propositions formellement révélées, comme dans l’exemple ci-dessus (n. 29), soit d’une proposition formellement révélée et d’une autre métaphysiquement certaine à la raison ; ainsi la conclusion de ce raisonnement : le pardon des péchés dans le sacrement de Pénitence est donné en forme de sentence judiciaire ; or, pour prononcer une sentence judiciaire il faut avoir reçu juridiction ; donc, la juridiction est nécessaire pour absoudre les péchés ; — est une conclusion théologique.
La connaissance des conclusions théologiques est fort utile, parfois nécessaire, pour l’intelligence des vérités formellement révélées. C’est de cette manière, par exemple, qu’on prouvera la liberté du sacrifice du Christ, Sa science infuse et Sa vision béatifique. Leur usage est fécond : c’est grâce à elles que certains dogmes peuvent produire leurs conséquences pratiques (tel l’exemple cité) ; ainsi la légitimité de la dévotion au Sacré-Cœur repose sur cette conclusion théologique : le Cœur de Jésus est adorable. Au contraire la négation de ces conclusions est un grave danger pour la foi, puisqu’elle entraîne logiquement la négation des vérités formellement révélées. C’est pourquoi le Magistère a souvent condamné des erreurs immédiatement opposées à des conclusions théologiques : par exemple les erreurs de Wicleff, Jean Huss, Baïus, Quesnel, etc.
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https://messe.forumactif.org/t9428p25-la-regle-de-la-foi#169295
Faits dogmatiques.
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II°/ OBJET SECONDAIRE: LES FAITS DOGMATIQUES.
32. Ce qu’est le fait dogmatique. – Ce qui n’est pas révélé, formellement ou virtuellement, n’est pas dans le dépôt de la foi confié par le Christ à Son Église, et n’appartient donc pas directement au Magistère. Néanmoins, indirectement et en raison d’une connexion extérieure avec la vérité révélée, certaines vérités tombent sous le pouvoir de ce Magistère. Le lien entre ces vérités et la vérité révélée n’est pas intrinsèque et noué par la nécessité logique ; aussi leur négation n’entraîne pas logiquement la négation du dogme. Mais ce lien cependant est réel quoiqu’extrinsèque, il est noué par les circonstances ; vouloir le trancher, c’est empêcher l’Église de remplir sa mission, qui est non seulement de prêcher la vérité révélée, mais aussi de la défendre efficacement.
On appelle ces vérités, ainsi liées au dogme, des faits dogmatiques ; non pas qu’ils fassent eux-mêmes partie du dogme : ainsi le fait que Jésus est mort sous Ponce-Pilate ne fait évidemment pas partie intrinsèque du dogme de la rédemption ; mais parce que leur reconnaissance est nécessaire pour défendre le dogme : ainsi, le caractère œcuménique de ce concile, la légitime élection de ce Pape. Ce sera surtout le cas de la détermination certaine du sens des mots et des livres ainsi les mots consubstantiel, transsubstantiation sont-ils aptes à exprimer le dogme ? quelle est la vraie doctrine de Calvin ? la Vulgate est-elle une version authentique de l’Écriture ? etc.
L’Église, disons-nous, est infaillible dans le jugement des faits dogmatiques, et spécialement quand il s’agit du sens exprimé par l’auteur d’un livre en matière religieuse. C’est ce qu’il faut établir avec soin.
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Note sur la foi aux faits dogmatiques.
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35. Note sur la foi aux faits dogmatiques. – Quand le Magistère infaillible a défini un fait dogmatique, on doit le croire fermement. Mais de quelle sorte de foi ? foi ecclésiastique ou foi divine ? Les théologiens ne sont pas d’accord, et les diverses opinions se réclament de grands noms. Il suffira ici d’indiquer le point du débat et la solution qui nous semble préférable.
Ce qu’est l’acte de foi. C’est un acte par lequel nous adhérons à une vérité à cause de l’autorité du témoin qui nous la fait connaître. Cette autorité du témoin est l’objet formel au motif qui spécifie l’acte de foi (22). Donc, selon que le témoin est un homme, ou l’Église, ou Dieu, la foi sera humaine, ecclésiastique ou divine.
La croyance aux faits dogmatiques. Or nous croyons les faits dogmatiques expressément à cause de l’autorité de l’Église infaillible qui les définit, et non point à cause du témoignage divin, irrévocablement clos avec la mort du dernier Apôtre. C’est pourquoi les faits dogmatiques ne font pas intrinsèquement partie du dépôt de la foi, mais seulement y sont rattachés de l’extérieur, accidentellement, comme une condition nécessaire à l’explication et à la défense de la foi. Si donc on demande par exemple pourquoi croyez-vous que les cinq propositions sont dans l’Augustinus, que François d’Assise est au ciel ? je réponds à cause de l’autorité infaillible de l’Église. Cette autorité de l’Église est le motif adéquat, total de mon acte de foi et la réponse est complète. Donc, il s’agit d’un acte de foi ecclésiastique. Sans doute on peut pousser plus loin et demander : mais, d’où savez-vous que l’Église est infaillible quand elle exerce son magistère suprême ? et je répondrai à cause de la promesse de Dieu à Son Église : « Allez, enseignez toutes les nations… et voici que Je suis avec vous…» (Matth. XXVIII, 18-20) Il ne s’agit plus alors du motif direct de mon acte de foi aux décisions de l’Église, mais bien de la connaissance préalable que j’ai de l’autorité du Magistère. De même pour la foi divine ; à la question pourquoi croyez-vous le mystère de la Trinité ? La réponse complète est celle-ci : parce que Dieu l’a révélé. Si l’on me demande ultérieurement comment savez-vous que Dieu l’a révélé et qu’Il est digne de foi quand Il révèle ? il ne s’agit plus directement du motif de ma foi, mais des conditions préliminaires à mon acte de foi, à savoir la science que j’ai du témoignage historique du Christ, messager divin, et de l’infinie véracité de Dieu. Autrement, si cette science était la cause de ma foi, la foi se résoudrait en la science, ce qui est faux.
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Bien à vous.
Les principales propriétés de l’Église, au nombre variable selon les théologiens, par suite des différentes manières dont ils assurent leur regroupement, sont l’Infaillibilité, l’Indéfectibilité, la Perpétuité, la Visibilité et l’Autorité, attributs, à valeur négative, qui permettent de reconnaître la fausse église.
Ainsi, la fausse église, n’est pas infaillible, ou n’est pas perpétuelle ou indéfectible, ou n’a pas d’autorité visible, alors qu’a contrario, l’Église Romaine possède tous ces attributs.
Ces propriétés, à valeur négative, contenues implicitement de soi dans les 4 notes du Credo, ont été particulièrement argumentées et développées, au moment de la prétendue Réforme, lors des controverses avec les Protestants, qui contestaient la véracité de l’Église Romaine, pour s’octroyer à eux-mêmes, les 4 notes. Car, ces attributs ont toujours été crus auparavant et ne sont pas des nouveautés, qui s’ajoutent ou se contredisent avec les 4 notes, mais en sont les conséquences naturelles.
D’ailleurs, Saint Robert Bellarmin, développant dans ses « Controverses », les 4 notes de l’Église, allait jusqu’à même en décrire quinze.
En effet, si l’Église est Sainte, par la doctrine qu’elle propage, ceux qui l’enseignent ne peuvent défaillir, si l’Église est Catholique, c’est-à-dire à vocation universelle, dans le temps et l’espace, elle ne peut périr en durée, si l’Église est Apostolique, elle ne peut s’abstenir d’avoir des successeurs visibles des Apôtres, ayant Autorité.
On peut trouver de nombreuses références et explications sur le sujet des propriétés de l’Église, ici :
Hors de l’Église, pas de salut, par le R.P Edouard Hugon, 1927, PP. 157
https://archive.org/details/ITOPL/5c.%20Ecclesiology%20%26%20Mariology/Ecclesiology/d-Hors%20de%20l%27Eglise%20point%20de%20salut-%20Hugon%20OP-%201927_OCR/page/n156/mode/1up?q=propri%C3%A9t%C3%A9s&view=theater
Théologie dogmatique du RP Perrone (tome 5) 1871
https://archive.org/details/theologie-dogmatique-du-r.-p.-perrone-tome-5-000000979/page/459/mode/1up
Le protestantisme et la règle de foi, du RP Perrone, tome 2, 1854
https://archive.org/details/leprotestantisme02perr/page/177/mode/1up
Exposition de la doctrine chrétienne : cours moyen
par un Professeur de séminaire, Paris, 1893
https://archive.org/details/expositiondelad02chrygoog/page/355/mode/1up
Dictionnaire De Théologie Catholique,
Tome IV, PP. 2128, Paris, 1911, par A. Vacant et E. Mangenot
https://archive.org/details/dictionnairedeth0004unse/page/n391/mode/1up
Precis d'apologétique - Abbé A. Texier Paris, 1939
https://archive.org/details/precis-dapologetique-abbe-texier/page/319/mode/1up
https://archive.org/details/precis-dapologetique-abbe-texier/page/351/mode/1up
Précis de Théologie dogmatique, par l’Abbé Ott, Louis, Paris, 1955
https://archive.org/details/ott-precis-dogmatique/page/n218/mode/1up
Théologie dogmatique par Cardinal Thomas Gousset, Paris, 1879
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/498/mode/1up
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/513/mode/1up
https://archive.org/details/thologiedogmat01gous/page/569/mode/1up
Cours d'apologetique chretienne, par le R.P. W. Devivier, S.J., Paris 1907
https://archive.org/details/cours-d-apologetique-chretienne-000000335/page/418/mode/1up
https://archive.org/details/cours-d-apologetique-chretienne-000000335/page/352/mode/1up
Le catéchisme romain, par le Chanoine Georges Bareille, Montréjeau, 1906
https://archive.org/details/lecatchismeromv2p1bare/page/515/mode/1up
La grande Christologie (tome 9) par l’Abbé Maistre, Paris, 1876
https://archive.org/details/la-grande-christologie-tome-9-000000125/page/359/mode/1up
https://archive.org/details/la-grande-christologie-tome-9-000000125/page/380/mode/1up
Abrégé de théologie dogmatique et morale , par l’Abbé J. Berthier, la Salette, 1892
https://archive.org/details/abrgdethol00bert/page/48/mode/1up
https://archive.org/details/abrgdethol00bert/page/43/mode/1up
Traité théorique et pratique de droit canonique par Mgr Anselme Tilloy, Tome 1, Paris, 1895
https://archive.org/details/traitthoriqu01till/page/22/mode/1up
Bibliothèque sacrée : ou, Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences écclésiastiques, par les R.P. Charles-Louis Richard et Jean Joseph Giraud, O.P., Paris, 1822
https://archive.org/details/bibliothquesac09rich/page/490/mode/1up
Jésus-Christ, considéré comme fondateur de l’Église, par Mgr Mabille, in Revue du Monde catholique, 1861
https://archive.org/details/revuedumondecat09unkngoog/page/18/mode/1up
L’Église militante, in Analecta juris pontificii, Rome, 1860
https://archive.org/details/analectajurispo03unkngoog/page/n558/mode/1up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Le Cardinal Duperron et l'indéfectibilité de l'Eglise Romaine
On sait qu’au moment même où le Pape Paul III, eut approuvé, en 1540, le nouvel ordre des Jésuites, Saint François-Xavier, cadet de 15 ans de Saint Ignace de Loyola, partait évangéliser les Indes, pour décéder en 1552, aux portes de Macao, tandis que son fondateur restait en Europe, sur ordre du Pape, endiguant temporairement et partiellement la rébellion protestante.
Pourtant, à près de 50 ans d’écart, alors que la France sortait à peine des guerres de Religion, on relevait l’anecdote suivante ;
« J'ai représenté à Paul V, disait le cardinal Duperron en écrivant à Henri IV, qu'il est incertain si Dieu, pour châtier les vices de la chrétienté, voudrait un jour permettre que la religion catholique fût opprimée en Italie, voire possible bannie de l'Europe, comme elle l’avait été de l'Afrique et de l' Asie, et s'allât CACHER et transférer aux Indes en l'autre hémisphère, chose que Sa Sainteté avait à désirer surtout que Dieu détournât des enfants de son pontificat. »
L’auteur, qui rapporte et commente ce récit, dans son ouvrage de 1860, « Dictionnaire des droits de la raison dans la foi », l’Abbé Charles-Pélage Le Noir, pour écarter l’idée que l’Église Romaine, puisse disparaître, y compris après son éventuelle bannissement d’Italie, ajoute envers ses contradicteurs : « Vous dites que la papauté ne faillira jamais définitivement, parce que l’Église universelle est indéfectible, et nous disons que l’Église universelle est indéfectible parce que la papauté et l 'Église de Rome sont la garantie permanente de cette indéfectibilité ; et nous le prouvons par la thèse que nous avons établie. » ( la Primauté du Pontife Romain, qui sera définie plus tard, au Concile du Vatican de 1870).
https://books.google.fr/books?id=Wdw-AAAAcAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&hl=fr&pg=PA539#v
On sait qu’au moment même où le Pape Paul III, eut approuvé, en 1540, le nouvel ordre des Jésuites, Saint François-Xavier, cadet de 15 ans de Saint Ignace de Loyola, partait évangéliser les Indes, pour décéder en 1552, aux portes de Macao, tandis que son fondateur restait en Europe, sur ordre du Pape, endiguant temporairement et partiellement la rébellion protestante.
Pourtant, à près de 50 ans d’écart, alors que la France sortait à peine des guerres de Religion, on relevait l’anecdote suivante ;
« J'ai représenté à Paul V, disait le cardinal Duperron en écrivant à Henri IV, qu'il est incertain si Dieu, pour châtier les vices de la chrétienté, voudrait un jour permettre que la religion catholique fût opprimée en Italie, voire possible bannie de l'Europe, comme elle l’avait été de l'Afrique et de l' Asie, et s'allât CACHER et transférer aux Indes en l'autre hémisphère, chose que Sa Sainteté avait à désirer surtout que Dieu détournât des enfants de son pontificat. »
L’auteur, qui rapporte et commente ce récit, dans son ouvrage de 1860, « Dictionnaire des droits de la raison dans la foi », l’Abbé Charles-Pélage Le Noir, pour écarter l’idée que l’Église Romaine, puisse disparaître, y compris après son éventuelle bannissement d’Italie, ajoute envers ses contradicteurs : « Vous dites que la papauté ne faillira jamais définitivement, parce que l’Église universelle est indéfectible, et nous disons que l’Église universelle est indéfectible parce que la papauté et l 'Église de Rome sont la garantie permanente de cette indéfectibilité ; et nous le prouvons par la thèse que nous avons établie. » ( la Primauté du Pontife Romain, qui sera définie plus tard, au Concile du Vatican de 1870).
https://books.google.fr/books?id=Wdw-AAAAcAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&hl=fr&pg=PA539#v
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
FRANC a écrit:Le Cardinal Duperron et l'indéfectibilité de l'Eglise Romaine
On sait qu’au moment même où le Pape Paul III, eut approuvé, en 1540, le nouvel ordre des Jésuites, Saint François-Xavier, cadet de 15 ans de Saint Ignace de Loyola, partait évangéliser les Indes, pour décéder en 1552, aux portes de Macao, tandis que son fondateur restait en Europe, sur ordre du Pape, endiguant temporairement et partiellement la rébellion protestante.
Pourtant, à près de 50 ans d’écart, alors que la France sortait à peine des guerres de Religion, on relevait l’anecdote suivante ;
« J'ai représenté à Paul V, disait le cardinal Duperron en écrivant à Henri IV, qu'il est incertain si Dieu, pour châtier les vices de la chrétienté, voudrait un jour permettre que la religion catholique fût opprimée en Italie, voire possible bannie de l'Europe, comme elle l’avait été de l'Afrique et de l' Asie, et s'allât CACHER et transférer aux Indes en l'autre hémisphère, chose que Sa Sainteté avait à désirer surtout que Dieu détournât des enfants de son pontificat. »
L’auteur, qui rapporte et commente ce récit, dans son ouvrage de 1860, « Dictionnaire des droits de la raison dans la foi », l’Abbé Charles-Pélage Le Noir, pour écarter l’idée que l’Église Romaine, puisse disparaître, y compris après son éventuelle bannissement d’Italie, ajoute envers ses contradicteurs : « Vous dites que la papauté ne faillira jamais définitivement, parce que l’Église universelle est indéfectible, et nous disons que l’Église universelle est indéfectible parce que la papauté et l 'Église de Rome sont la garantie permanente de cette indéfectibilité ; et nous le prouvons par la thèse que nous avons établie. » ( la Primauté du Pontife Romain, qui sera définie plus tard, au Concile du Vatican de 1870).
https://books.google.fr/books?id=Wdw-AAAAcAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&hl=fr&pg=PA539#v
À la mort d'un pape, la Papauté n'existe-t-elle pas toujours ?
Faudrait que l'Église catholique apostolique et romaine, aujourd'hui soit bannie de la terre.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
L’auteur du livre, l’Abbé Charles-Pélage Le Noir, a mis en rapport l’Église universelle (catholique) et l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté.Roger Boivin a écrit:
À la mort d'un pape, la Papauté n'existe-t-elle pas toujours ?
Faudrait que l'Église catholique apostolique et romaine, aujourd'hui soit bannie de la terre.
Il vient de nous dire que l’indéfectibilité de l’Église universelle (catholique) est la conséquence de l’indéfectibilité de l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté.
Or, l’indéfectibilité de l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté (à ne pas confondre avec un de ses autres attributs, comme par exemple l’infaillibilité), c’est le maintien perpétuel en durée de sa Visibilité.
Qu’est-ce que l’Église de Rome ? L’Église de Rome c’est sa tête, la Papauté, autrement dit le Pape, et ses membres, les Cardinaux de l'Eglise de Rome, qui sont ses conseillers, et constitués en Sénat, le Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome. Lorsque le Pape décède, le Siège monarchique de tête de l’Église de Rome, est alors réellement vacant, mais, l’Église de Rome ne disparaît pas, pour autant. L'Eglise de Rome se maintient au contraire dans l’existence visible de ses membres, à travers le Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome, qui certes n’ont aucun des pouvoirs du Pape précédent, exceptés ceux que celui-ci leur a accordé : savoir lui élire un successeur et administrer temporairement les biens matériels de l’Église de Rome.
L’Église de Rome ne pouvant périr, car de visibilité et d'indéfectibilité perpétuelle, de même l’ensemble du Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome, ne peut périr durant une vacance de sa tête pontificale, sinon cela signifierait que l’Église de Rome a péri.
Car personne n’aurait la singularité d’inclure dans la visibilité et l'indéfectibilité perpétuelle de l’Église de Rome, le bedeau, la chaisière ou le marguillier de l’Église de Rome, qui sont, d'ailleurs, sans pouvoir pour assurer la succession apostolique qui a la promesse de perpétuité, ni ceux qui s'en attribueraient abusivement le titre ou les fonctions, seraient-ils exilés ou vivants en France, au Québec ou en Patagonie.
Puisque, vous vous dites sédévacantistes, entendus comme fidèle d'une Eglise de Rome, aujourd'hui provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
FRANC a écrit:L’auteur du livre, l’Abbé Charles-Pélage Le Noir, a mis en rapport l’Église universelle (catholique) et l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté.Roger Boivin a écrit:
À la mort d'un pape, la Papauté n'existe-t-elle pas toujours ?
Faudrait que l'Église catholique apostolique et romaine, aujourd'hui soit bannie de la terre.
Il vient de nous dire que l’indéfectibilité de l’Église universelle (catholique) est la conséquence de l’indéfectibilité de l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté.
Or, l’indéfectibilité de l’Église de Rome, avec à sa tête, la Papauté (à ne pas confondre avec un de ses autres attributs, comme par exemple l’infaillibilité), c’est le maintien perpétuel en durée de sa Visibilité.
Qu’est-ce que l’Église de Rome ? L’Église de Rome c’est sa tête, la Papauté, autrement dit le Pape, et ses membres, les Cardinaux de l'Eglise de Rome, qui sont ses conseillers, et constitués en Sénat, le Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome. Lorsque le Pape décède, le Siège monarchique de tête de l’Église de Rome, est alors réellement vacant, mais, l’Église de Rome ne disparaît pas, pour autant. L'Eglise de Rome se maintient au contraire dans l’existence visible de ses membres, à travers le Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome, qui certes n’ont aucun des pouvoirs du Pape précédent, exceptés ceux que celui-ci leur a accordé : savoir lui élire un successeur et administrer temporairement les biens matériels de l’Église de Rome.
L’Église de Rome ne pouvant périr, car de visibilité et d'indéfectibilité perpétuelle, de même l’ensemble du Collège des Cardinaux de l'Eglise de Rome, ne peut périr durant une vacance de sa tête pontificale, sinon cela signifierait que l’Église de Rome a péri.
Car personne n’aurait la singularité d’inclure dans la visibilité et l'indéfectibilité perpétuelle de l’Église de Rome, le bedeau, la chaisière ou le marguillier de l’Église de Rome, qui sont, d'ailleurs, sans pouvoir pour assurer la succession apostolique qui a la promesse de perpétuité, ni ceux qui s'en attribueraient abusivement le titre ou les fonctions, seraient-ils exilés ou vivants en France, au Québec ou en Patagonie.
Puisque, vous vous dites sédévacantistes, entendus comme fidèle d'une Eglise de Rome, aujourd'hui provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
Je suis catholique romain, point. Je n'ai jamais aimé ce qualificatif "sédévacantiste", je le laisse aux "traditionalistes".
Ne sachant ce qui est de vous ou pas, tout ça donc c'est votre doctrine.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Comme le terme sédévacantiste, ne vous convient pas, je repose ma question en excluant cette locution.Roger Boivin a écrit:
Je suis catholique romain, point. Je n'ai jamais aimé ce qualificatif "sédévacantiste", je le laisse aux "traditionalistes".
Ne sachant ce qui est de vous ou pas, tout ça donc c'est votre doctrine.
Puisque, vous vous dites «catholique romain», entendu comme fidèle d'une Eglise de Rome, qui a pour particularité, d'être pourtant aujourd'hui et depuis 1958, selon vous, provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique de l'Eglise de Rome, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Catholique romain, comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.FRANC a écrit:Comme le terme sédévacantiste, ne vous convient pas, je repose ma question en excluant cette locution.Roger Boivin a écrit:
Je suis catholique romain, point. Je n'ai jamais aimé ce qualificatif "sédévacantiste", je le laisse aux "traditionalistes".
Ne sachant ce qui est de vous ou pas, tout ça donc c'est votre doctrine.
Puisque, vous vous dites «catholique romain», entendu comme fidèle d'une Eglise de Rome, qui a pour particularité, d'être pourtant aujourd'hui et depuis 1958, selon vous, provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique de l'Eglise de Rome, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
Comme j'ai dit, ne pouvant départager ce qui est de vous de ce qui ne l'est pas, alors donc c'est là votre doctrine, la doctrine de Franc.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Roger Boivin a écrit:Catholique romain, comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.FRANC a écrit:
Comme le terme sédévacantiste, ne vous convient pas, je repose ma question en excluant cette locution.
Puisque, vous vous dites «catholique romain», entendu comme fidèle d'une Eglise de Rome, qui a pour particularité, d'être pourtant aujourd'hui et depuis 1958, selon vous, provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique de l'Eglise de Rome, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
Comme j'ai dit, ne pouvant départager ce qui est de vous de ce qui ne l'est pas, alors donc c'est là votre doctrine, la doctrine de Franc.
Un lecteur profane quelconque de ce forum qui désirerait devenir catholique romain, tel que l’entend le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine, a légitimement alors deux questions à vous poser ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
FRANC a écrit:Roger Boivin a écrit:Catholique romain, comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.FRANC a écrit:
Comme le terme sédévacantiste, ne vous convient pas, je repose ma question en excluant cette locution.
Puisque, vous vous dites «catholique romain», entendu comme fidèle d'une Eglise de Rome, qui a pour particularité, d'être pourtant aujourd'hui et depuis 1958, selon vous, provisoirement sans tête visible, il vous faut, durant cette supposée vacance pontificale, pour rester fidèle catholique de l'Eglise de Rome, c'est-à-dire croyant au Dogme de la visibilité et de l'indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise de Rome, croire en la visibilité et l'indéfectibilité actuelle du Collège des Cardinaux, de l'Eglise de Rome. Est-ce le cas ?
Comme j'ai dit, ne pouvant départager ce qui est de vous de ce qui ne l'est pas, alors donc c'est là votre doctrine, la doctrine de Franc.
Un lecteur profane quelconque de ce forum qui désirerait devenir catholique romain, tel que l’entend le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine, a légitimement alors deux questions à vous poser ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
Comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.
Votre thèse d'un pape caché avec toute sa curie depuis 66 ans et dont on n'en a jamais eu vent de rien depuis 66 ans, ne repose que sur une supposition, une conjecture, une déduction purement cérébrale.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
FRANC a écrit:D’ailleurs, Saint Robert Bellarmin, développant dans ses « Controverses », les 4 notes de l’Église, allait jusqu’à même en décrire quinze.
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https://messe.forumactif.org/t9484p175-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169774
Lisez la remarque de saint Robert Bellarmin, au bas de la note (1) :
«…Bellarmin énumère jusqu’à quinze notes qui peuvent à son avis, se ramener aux quatre notes du Symbole de Constantinople »
Si je vous comprends bien, vous dites que la persistance aujourd’hui d’un Magistère doctrinal, d’un Sacerdoce et d’un gouvernement, dans l’Église aujourd’hui est une déduction du Dogme de Foi à savoir celui de l’indéfectibilité et de la Visibilité de l’Église.
(…)
Maishttps://messe.forumactif.org/t9484p100-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169640
Si je lis le Credo de Constantinople j’y trouve les 4 notes de l’Église catholique. : Unam, Sanctam, Catholicam, Apostolicam. On ne parle pas d’indéfectibilité et de visibilité : je ne dis pas que ces notes de l’Église n’existent pas. Mais où l’Église nous les enseignent-elles en DOGME ? Je m’en tiens aux 4 notes du Credo, et comme vous le savez, ce qui est écrit dans le Credo fait partie du dogme.
_______________________________________________________
https://messe.forumactif.org/t9484p100-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169595
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Roger Boivin a écrit:FRANC a écrit:
Un lecteur profane quelconque de ce forum qui désirerait devenir catholique romain, tel que l’entend le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine, a légitimement alors deux questions à vous poser ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
Comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.
- Spoiler:
Votre thèse d'un pape caché avec toute sa curie depuis 66 ans et dont on n'en a jamais eu vent de rien depuis 66 ans, ne repose que sur une supposition, une conjecture, une déduction purement cérébrale.
Pourriez vous professer sur ces 2 questions pour le lecteur ignorant, qui a le droit à la vérité, de la part d’une personne, qui s’affirme catholique romain, la réponse du Magistère de l’Église, telle qu’elle l’entend, et telle que vous lui obéissez après l’avoir écouté, sur un sujet de doctrine, où il est nulle part question d'un point de fait discutable de Pape caché ou non ou chinois ou non, ou aux Indes ou non, comme évoqué plus haut dans l'anecdote du Cardinal Duperron ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
FRANC- Nombre de messages : 1414
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Des questions formulées par Franc, je ne suis en rien tenu d'y répondre ; que l'ignorant fasse comme nous, qu'il fouille dans les livres dument approuvés, et surtout qu'il prie le Ciel de l'éclairer, et qu'il n'écoute pas tout chacun si érudit soit-il.FRANC a écrit:Roger Boivin a écrit:FRANC a écrit:
Un lecteur profane quelconque de ce forum qui désirerait devenir catholique romain, tel que l’entend le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine, a légitimement alors deux questions à vous poser ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
Comme l'Église catholique apostolique et romaine l'a toujours entendu.
- Spoiler:
Votre thèse d'un pape caché avec toute sa curie depuis 66 ans et dont on n'en a jamais eu vent de rien depuis 66 ans, ne repose que sur une supposition, une conjecture, une déduction purement cérébrale.
Pourriez vous professer sur ces 2 questions pour le lecteur ignorant, qui a le droit à la vérité, de la part d’une personne, qui s’affirme catholique romain, la réponse du Magistère de l’Église, telle qu’elle l’entend, et telle que vous lui obéissez après l’avoir écouté, sujet de doctrine, où il est nulle part question de Pape caché ou chinois, ou aux Indes, comme évoqué plus haut dans l'anecdote du Cardinal Duperron ?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il inclure les Cardinaux légitimes et visibles de l'Eglise de Rome, dans l'Eglise Romaine visible légitime?
Le Magistère de l'Église catholique apostolique et romaine entend-t-il enseigner le Dogme de la visibilité et indéfectibilité perpétuelle de l'Eglise romaine légitime ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13216
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
Libre à vous de continuer à nourrir le troll....Eric a écrit:
Suite aux événements récents et à la très bonne dernière question de Roger, je demande à l'Admin de verrouiller provisoirement ce fil à l'instant afin de faire le point et de stopper le petit cinéma engendré par le sieur sou (1 sou = 5 centimes de franc).
Eric- Nombre de messages : 4550
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Re: L'indéfectibilité de l'Eglise, selon les textes doctrinaux du Magistère
.
FRANC, c'est vous qui nous affirmer, et ce, plus d'une fois:
Ce n'est donc pas à nous de chercher où l’Église catholique nous enseignerait ce DOGME: c'est vous qui l'affirmez, c'est donc à vous que revient le fardeau de la preuve; cela repose sur vos épaules, mon ami, et non sur les nôtres. Vous ne devriez pas avoir de difficulté à la trouver, cette preuve, car vous dites cela est enseigné depuis vingt siècles.
FRANC, c'est vous qui nous affirmer, et ce, plus d'une fois:
FRANC a écrit: Or, l’autorité de l’Église catholique m’enseigne, depuis vingt siècles, par son Magistère infaillible le Dogme de l’indéfectibilité et de la visibilité de son Église
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https://messe.forumactif.org/t9484p100-l-indefectibilite-de-l-eglise-selon-les-textes-doctrinaux-du-magistere#169575
Ce n'est donc pas à nous de chercher où l’Église catholique nous enseignerait ce DOGME: c'est vous qui l'affirmez, c'est donc à vous que revient le fardeau de la preuve; cela repose sur vos épaules, mon ami, et non sur les nôtres. Vous ne devriez pas avoir de difficulté à la trouver, cette preuve, car vous dites cela est enseigné depuis vingt siècles.
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