"Unique est ma colombe, ma perfection"
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Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?
Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
roger a écrit:Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
Bravo Roger...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Oui, excellent, Roger!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
En principe, un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression, surtout s'agissant d'un mot « Eglise » qui désigne une réalité mystique, d'ordre surnaturel - il s'agit d'une société instituée par Dieu, le Souverain Bien.
Catéchisme du concile de Trente
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Cette remarque de Dom Guéranger, tirée de ses Institutions liturgiques, peut fort bien s’appliquer aux dérogations que certains papes ont cru bon de faire au principe posé par le catéchisme du concile de Trente pour des communautés anciennement reliées à Rome, et dont les membres sont dans des conditions telles qu'il leur est fort difficile de connaître les enseignements de la doctrine catholique.
Dans les communautés d’Orient, souvent d’origine apostolique et qui sont demeurés fidèles aux huit premiers conciles œcuméniques, la mèche de la foi n’est pas complètement éteinte : la piété de ces peuples envers Dieu et la Vierge Marie a été louée par les papes, et a été un élément important des tentatives de retour à l'unité catholique de ces peuples, notamment aux XVème et XVIème (concile de Florence, synode de Brest-Litowsk qui en 1596 permit la réunion des Ruthènes suivant le rite grec avec l'Eglise romaine).
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
En principe, un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression, surtout s'agissant d'un mot « Eglise » qui désigne une réalité mystique, d'ordre surnaturel - il s'agit d'une société instituée par Dieu, le Souverain Bien.
Catéchisme du concile de Trente
Chapitre dixième — Du neuvième article du Symbole :
l’usage ordinaire de la Sainte Ecriture fut de consacrer ce mot à désigner uniquement la société chrétienne et les assemblées des fidèles, c’est à dire de ceux qui ont été appelés par la foi, à la lumière de la vérité et à la connaissance de Dieu, qui ont dissipé les ténèbres de l’ignorance et de l’erreur, qui adorent avec piété et sainteté, le Dieu Vivant et Véritable, et qui le servent de tout leur cœur. Enfin, pour tout dire en un mot, l’Eglise, selon S Augustin [Ps. 149], c’est le peuple fidèle répandu dans tout l’univers.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Cette remarque de Dom Guéranger, tirée de ses Institutions liturgiques, peut fort bien s’appliquer aux dérogations que certains papes ont cru bon de faire au principe posé par le catéchisme du concile de Trente pour des communautés anciennement reliées à Rome, et dont les membres sont dans des conditions telles qu'il leur est fort difficile de connaître les enseignements de la doctrine catholique.
Dans les communautés d’Orient, souvent d’origine apostolique et qui sont demeurés fidèles aux huit premiers conciles œcuméniques, la mèche de la foi n’est pas complètement éteinte : la piété de ces peuples envers Dieu et la Vierge Marie a été louée par les papes, et a été un élément important des tentatives de retour à l'unité catholique de ces peuples, notamment aux XVème et XVIème (concile de Florence, synode de Brest-Litowsk qui en 1596 permit la réunion des Ruthènes suivant le rite grec avec l'Eglise romaine).
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
Dernière édition par Guillaume le Sam 12 Mai 2012, 8:14 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Je m’en tiens à ce que j’ai dit ailleurs :
En principe, un catholique n'a pas à défendre l'usage impropre d'une expression, surtout s'agissant d'un mot « Eglise » qui désigne une réalité mystique, d'ordre surnaturel - il s'agit d'une société instituée par Dieu, le Souverain Bien.
Catéchisme du concile de TrenteChapitre dixième — Du neuvième article du Symbole :
l’usage ordinaire de la Sainte Ecriture fut de consacrer ce mot à désigner uniquement la société chrétienne et les assemblées des fidèles, c’est à dire de ceux qui ont été appelés par la foi, à la lumière de la vérité et à la connaissance de Dieu, qui ont dissipé les ténèbres de l’ignorance et de l’erreur, qui adorent avec piété et sainteté, le Dieu Vivant et Véritable, et qui le servent de tout leur cœur. Enfin, pour tout dire en un mot, l’Eglise, selon S Augustin [Ps. 149], c’est le peuple fidèle répandu dans tout l’univers.
Quant aux exceptions :
« Quel motif donc porte l'Église à tolérer, à confirmer même les exceptions à ses lois générales ?
La commisération pour les faibles ; pas autre chose. »
Elle sait que l'unité de la forme est le grand moyen de protéger l'unité du fonds ; mais elle sait aussi qu'il est écrit, que le Sauveur des hommes n'éteindra pas la mèche qui fume encore et n'achèvera pas de rompre le roseau déjà éclaté. (Is. 41,13).
« l'exception n'est légitime que lorsque l'Eglise la tolère ou la confirme, et qu'elle ne survit pas à la cause
qui lui a donné naissance »
(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques 3. 499s, 503)
Cette remarque de Dom Guéranger, tirée de ses Institutions liturgiques, peut fort bien s’appliquer aux dérogations que certains papes ont cru bon de faire au principe posé par le catéchisme du concile de Trente pour des communautés anciennement reliées à Rome.
Dans les communautés d’Orient, souvent d’origine apostolique et qui sont demeurés fidèles aux huit premiers conciles œcuméniques, la mèche de la foi n’est pas complètement éteinte : la piété de ces peuples envers Dieu et la Vierge Marie a été louée par les papes, et a été un élément important des tentatives de retour à l'unité catholique de ces peuples, notamment aux XVème et XVIème (concile de Florence, synode de Brest-Litowsk qui en 1596 permit la réunion des Ruthènes suivant le rite grec avec l'Eglise romaine).
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
gabrielle a écrit:Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Le p'tit consanguin demi-portion à la barbiche nous dit :Guillaume a écrit:
Le principe ou la « loi générale » : les communautés schismatiques qui revendiquent ce titre d’ « Eglise » le font par usurpation (Catéchisme du concile de Trente).
L'usage du terme « église » a quand même été fait par les Papes pour désigner des sectes hérétiques et schismatiques.
Par ailleurs, tu dis que les communautés schismastiques qui revendiquent le titre d'« église » le font par usurpation.
Tu te contredis une fois de plus, Autiste.
Ce n'est plus en raison de ce qu'elles sont des portions historiques de l'Église catholique ?
Léon XIII, Pie XI, et Pie XII se sont-ils rendus coupables d'usurpation du terme « église » pour l'appliquer volontairement aux communautés schismatiques ?
Comment expliques-tu le fait que ces Papes ont volontairement appliquer le terme « église » à des communautés schismatiques sachant que c'est une usurpation ?
Cette question est dans le sujet... alors, qu'attendez-vous pour répondre?
Et la réponse, elle vient...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Vous êtes vraiment dur de la feuille, hein !Chazerain a écrit:
Ce sont là des cas très spécifiques qui ne peuvent être étendus à la secte V2 – secte fondée ex nihilo, qui ne saurait se prévaloir d’aucune filiation historique passée avec l’Eglise de Jésus-Christ, où les sacrements ont été travestis, les dogmes de la Foi dévoyés et dont l’esprit est proprement luciférien.
Comprenez-vous ?Jésus-Christ a voulu que ceux qui croiraient en lui formassent une famille, une société qu ‘il a appelée l’Eglise ; mais il n’a établi qu’une Eglise : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise. » Il n’a pas dit mes églises. Et voici que nous trouvons sur la terre plusieurs églises, plusieurs sociétés chrétiennes qui reconnaissent Jésus-Christ comme leur chef : l’Eglise Romaine, l’église protestante, l’église anglicane, l’église moscovite ou de Russie. Comment expliquer cela ? C’est bien simple ; comme on explique qu’il existe la monnaie et la fausse monnaie. Les fausses églises sont l’œuvre du démon et des méchants qui se sont séparés de la véritable Eglise pour en fonder de fausses, elles ne sont pas plus l’Eglise de Jésus-Christ qu’une pièce de plomb n’est une pièce d’or.
[…]
Les autres églises n’ont rien de tout cela. Ainsi le fondateur de l’église protestante, un moine révolté, Luther, a mené une vie affreuse […]
Le Bon Catéchiste, conseils et moyens pour bien faire le catéchisme aux enfants par Un ami des enfants, 1899, C. Paillard, imprimeur-éditeur, p161 et 163
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Notons :
Le Bon Catéchiste, conseils et moyens pour bien faire le catéchisme aux enfants
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:ROBERT. a écrit:Guillaume a écrit: Cher Robert,
Je vous invite - si vous ne la connaissez pas déjà - à vous procurer les ouvrages de la collection des Enseignements pontificaux, éditée par les moines de Solesmes. Editeur : Desclée et Cie. De nombreux sujets y sont abordés (La liturgie, Notre-Dame, l'Eglise, etc.). Plusieurs ouvrages de cette collection datant des années 1950 sont proposés à la vente sur Internet.
Je suis votre conseil Guillaume.
Dans cette collection, y lit-on beaucoup de Denzinger-Bannwart en français ?
A propos Guillaume:.ROBERT. a écrit:
Le Denzinger-Schönmetzer n’est-il pas à classer avec les modernos Ratzinger,
Karol Wojtyla, etc, ainsi qu’avec le "droit canon" de 1982 ?
Très brièvement - ce fil étant consacré à la nature de l’Eglise et notamment à sa principale marque qui est l’unité :
Dieu à travers les Saintes Ecritures nous a donné deux forts judicieux conseils :
« Cherchez, et vous trouverez ». (Mt. 7)
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5,21)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
roger a écrit:Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
gabrielle a écrit:Bravo Roger...
- Spoiler:
roger a écrit:Guillaume a écrit:
Où l’Eglise a-t-elle exposé qu’il existait un « sens impropre » du mot « Eglise » ?Catéchisme du Concile de Trente, chapitre dixième, du neuvième article du Symbole a écrit:
§ I — CE QUE C’EST QUE L’EGLISE
Le mot Eglise vient du grec. les Latins l’ont emprunté à cette langue, et après la publication de l’Evangile, ils l’ont consacré exclusivement aux choses saintes. Voyons quel en est le sens. Il signifie proprement convocation. Mais avec le temps les auteurs [!!!] l’ont emprunté souvent pour désigner une assemblée, une réunion d’hommes, sans examiner si ces hommes admiraient le vrai Dieu, ou les fausses divinités.
Catherine a écrit:Oui, excellent, Roger!
Excellent, Roger !!
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Ave Maria,
Roger a donné l'étymologie (le sens originaire) du mot grec ekklesia qui a donné Église : à l'époque de la composition des Saintes Ecritures, ekklesia signifiait en effet assemblée ou convocation.
Voici maintenant le sens actuel du mot - celui développé par la Tradition des Pères, des Pontifes et des Docteurs.
Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credo
Catéchisme du concile de Trente
Léon XIII - encyclique Satis Cognitum, 29 juin 1896
Etc.
Pour résumer :
Roger a donné l'étymologie (le sens originaire) du mot grec ekklesia qui a donné Église : à l'époque de la composition des Saintes Ecritures, ekklesia signifiait en effet assemblée ou convocation.
Voici maintenant le sens actuel du mot - celui développé par la Tradition des Pères, des Pontifes et des Docteurs.
Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credo
la Sainte Église c’est la même chose que l’assemblée des fidèles
Catéchisme du concile de Trente
Chapitre dixième — Du neuvième article du Symbole : Enfin, pour tout dire en un mot, l’Eglise, selon S Augustin [S. Aug. in Psal. 149.], c’est le peuple fidèle répandu dans tout l’univers.
Léon XIII - encyclique Satis Cognitum, 29 juin 1896
L'Eglise (...) est le corps du Christ, animé de Sa vie surnaturelle.
Etc.
Pour résumer :
Abbé Fulcran Vigouroux. Dictionnaire de la Bible. Tome 3 a écrit:
l'Eglise est
la société visible des fidèles,
instituée par Jésus-Christ sous l'autorité de l’apôtre Pierre,
fondée par les Apôtres,
assistée par le Saint-Esprit,
unie surnaturellement au Christ, son chef invisible,
groupant les membres qui la composent dans la profession de la doctrine du Sauveur, l'observation de sa loi et l'usage de ses sacrements,
pour procurer le règne de Dieu sur la terre
et assurer aux fidèles le salut éternel.
A. VACANT.
Dernière édition par Guillaume le Dim 13 Mai 2012, 3:58 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Ave Maria,
Roger a donné l'étymologie (le sens originaire) du mot grec ekklesia qui a donné Église , tel qu'il était employé couramment par les Grecs à l'époque de la composition des Saintes Ecritures : ekklesia signifiait en effet assemblée ou convocation.
Voici maintenant le sens chrétien du mot - celui développé par la Tradition des Pères, des Pontifes et des Docteurs.
Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credola Sainte Église c’est la même chose que l’assemblée des fidèles
Catéchisme du concile de TrenteChapitre dixième — Du neuvième article du Symbole : Enfin, pour tout dire en un mot, l’Eglise, selon S Augustin [S. Aug. in Psal. 149.], c’est le peuple fidèle répandu dans tout l’univers.
Pie VII, Const. Apostolique Ecclesia Christi, 18/9/1801Toute la force et la beauté de ce Corps mystique résulte de la ferme et constante union de tous les membres de l'Eglise dans la même foi, dans les mêmes sacrements, dans les mêmes liens d'une charité mutuelle, dans la soumission et l'obéissance au chef de l'Eglise.
Pie IX, Lettre apostolique "Iam vos omnes" à tous les protestants et aux autres non-catholiques, 13 septembre 1868... et pour que cette même Eglise, qui constitue le Corps mystique, demeure toujours ferme et immuable dans sa propre nature jusqu'à la fin des siècles...
(...)
Léon XIII: Décret Hortus Conclusus, 1881"Elle est un jardin clos, ma soeur, mon épouse, un jardin clos, une source scellée"
(Cant. 4, 12).
Ces paroles des Saintes Ecritures s'appliquent, selon les Pères, à l'Eglise Catholique, Epouse Immaculée du Christ
Léon XIII - encyclique Satis Cognitum, 29 juin 1896quand Jésus-Christ parle de cet édifice mystique, Il ne mentionne qu'une seule Eglise, qu'Il appelle Sienne : «Je bâtirai Mon Eglise».[/b]
Sachant que :Concile du Vatican. Constitution dogmatique ' Dei Filius ', Chapitre II. De la Révélation. (1)
" que, dans les choses de la foi et des mœurs qui appartiennent à l'édifice de la doctrine chrétienne, on tienne pour le vrai sens de la sainte Écriture
celui qu'a tenu et que tient la sainte mère Eglise à qui il appartient de juger du vrai sens et de l'interprétation des saintes Écritures et que, dès lors, il n'est permis à personne d'interpréter cette sainte Ecriture contrairement à ce sens ou encore contre le consentement unanime des Pères.."
Dernière édition par roger le Sam 12 Mai 2012, 5:48 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Quel exégète catholique a jamais soutenu qu'un même mot pouvait avoir deux sens opposés ; un sens "impropre" opposé au sens propre ?
La doctrine catholique sur l’interprétation des textes sacrés et les différents sens qu'un mot peut avoir est exposée à la première question de l'ouvrage de référence de l'Ange de l'école (Saint Thomas d'Aquin), la Somme Théologique.
Saint Pie X nous a prévenu :
« s'écarter de saint Thomas, surtout dans les questions métaphysiques, ne va pas sans détriment grave. »
(Saint Pie X, encyclique Pascendi)
Dans l’argument sur un disant « sens impropre » du mot « Eglise », on aboutit au résultat - grave en effet - de voir un même mot employé pour désigner l’Epouse immaculée du Christ…et son exact opposé, la monstrueuse secte V2 !
La doctrine catholique sur l’interprétation des textes sacrés et les différents sens qu'un mot peut avoir est exposée à la première question de l'ouvrage de référence de l'Ange de l'école (Saint Thomas d'Aquin), la Somme Théologique.
Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.
Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La multiplicité des sens en question ne crée pas d’équivoque, ni aucune espèce de multiplicité de ce genre. En effet, d’après ce qui a été dit, ces sens ne se multiplient pas pour cette raison qu’un seul mot signifierait plusieurs choses, mais parce que les réalités elles-mêmes, signifiées par les mots, peuvent être signes d’autres réalités. Il n’y aura pas non plus de confusion dans l’Écriture, car tous les sens sont fondés sur l’unique sens littéral, et l’on ne pourra argumenter qu’à partir de lui.
Saint Pie X nous a prévenu :
« s'écarter de saint Thomas, surtout dans les questions métaphysiques, ne va pas sans détriment grave. »
(Saint Pie X, encyclique Pascendi)
Dans l’argument sur un disant « sens impropre » du mot « Eglise », on aboutit au résultat - grave en effet - de voir un même mot employé pour désigner l’Epouse immaculée du Christ…et son exact opposé, la monstrueuse secte V2 !
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Quel exégète catholique a jamais soutenu qu'un même mot pouvait avoir deux sens opposés ; un sens "impropre" opposé au sens propre ?
La doctrine catholique sur l’interprétation des textes sacrés et les différents sens qu'un mot peut avoir est exposée à la première question de l'ouvrage de référence de l'Ange de l'école (Saint Thomas d'Aquin), la Somme Théologique.Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La première signification, celle par laquelle les mots signifient certaines choses, correspond au premier sens, qui est le sens historique ou littéral. La signification par laquelle les choses signifiées par les mots signifient encore d'autres choses, c'est ce qu'on appelle le sens spirituel, qui est fondé sur le sens littéral et le suppose.Saint Thomas d'Aquin - Somme Théologique, Ia, q 1, a10 a écrit:
La multiplicité des sens en question ne crée pas d’équivoque, ni aucune espèce de multiplicité de ce genre. En effet, d’après ce qui a été dit, ces sens ne se multiplient pas pour cette raison qu’un seul mot signifierait plusieurs choses, mais parce que les réalités elles-mêmes, signifiées par les mots, peuvent être signes d’autres réalités. Il n’y aura pas non plus de confusion dans l’Écriture, car tous les sens sont fondés sur l’unique sens littéral, et l’on ne pourra argumenter qu’à partir de lui.
Saint Pie X nous a prévenu :
« s'écarter de saint Thomas, surtout dans les questions métaphysiques, ne va pas sans détriment grave. »
(Saint Pie X, encyclique Pascendi)
Dans l’argument sur un disant « sens impropre » du mot « Eglise », on aboutit au résultat - grave en effet - de voir un même mot employé pour désigner l’Epouse immaculée du Christ…et son exact opposé, la monstrueuse secte V2 !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume, vous êtes vraiment bouché, c'est pas possible!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume est en mission pour le Seigneur !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Sandrine a écrit: Guillaume est en mission pour le Seigneur !
Me rappelle un bout de cinéma... si on excepte le premier mot !
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Bien vu mon cher Robert !ROBERT. a écrit:Sandrine a écrit: Guillaume est en mission pour le Seigneur !
Me rappelle un bout de cinéma... si on excepte le premier mot !
.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Lettre du Saint Office aux Évêques d'Angleterre, 16 septembre, 1864, Denz. 1686 a écrit:
Aucune autre Église n'est catholique sauf celle, étant fondée sur Pierre, qui grandit en un seul "corps coordonné et uni" [Eph. 4:16] dans l'unité de la foi et de la charité ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit : Merci de m'éclairer.
https://messe.forumactif.org/t301-sermons-d-antonio-vieira#3521
Le veut-il ?
https://messe.forumactif.org/t301-sermons-d-antonio-vieira#3521
Le veut-il ?
Dernière édition par roger le Lun 14 Mai 2012, 7:34 am, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Lettre du Saint Office aux Évêques d'Angleterre, 16 septembre, 1864, Denz. 1686 a écrit:
Aucune autre Église n'est catholique sauf celle, étant fondée sur Pierre, qui grandit en un seul "corps coordonné et uni" [Eph. 4] dans l'unité de la foi et de la charité ...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
roger a écrit:
Guillaume a écrit : Merci de m'éclairer.
https://messe.forumactif.org/t301-sermons-d-antonio-vieira#3521
Faut croire que nous sommes passé de lampe de poche à chandelle éteinte...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
gabrielle a écrit:roger a écrit:
Guillaume a écrit : Merci de m'éclairer.
https://messe.forumactif.org/t301-sermons-d-antonio-vieira#3521
Faut croire que nous sommes passé de lampe de poche à chandelle éteinte...
À chandelle éteinte, je préfère "petite lumière" !
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Sancti et sanctae Dei, orate pro nobis.
Voici, sommairement esquissés, les points qui m’amènent à soutenir qu’on ne peut donner le titre d’« Eglise » à la secte V2 sans s'opposer à la doctrine de l'Eglise :
La doctrine catholique
- Le mot Eglise vient du grec ekklesia qui signifie convocation. Dans les livres du Nouveau Testament on l'emploie pour désigner la société visible des fidèles, instituée par Jésus-Christ sous l'autorité de l'apôtre Pierre. On le prend aussi pour les Eglises particulières fondées par les apôtres, qui néanmoins sont toujours des portions de l’Eglise universelle, formant avec elle une seule Eglise.
- Autrement dit, l’Eglise
- Le premier caractère que donne à l'Eglise le Symbole de Nicée, c’est l’Unité :
« Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique. » [Léon XIII – Lettre Testem benevolentiæ - 22-01-1899]
- Le Magistère enseigne, avec le Concile de Trente, que les communautés acatholiques qui revendiquent ce titre d’« Eglise » le font par usurpation.
Application de la doctrine
Les communautés protestantes, qui ont été fondées ex nihilo par des hérésiarques notoires (Luther, Zwingli, Calvin) qui ont voulu démolir le sacerdoce de Melchisédech, ont rompu la chaîne de la succession apostolique et professent des hérésies. Elles n’ont rien de commun avec l’Eglise catholique, ne peuvent donc être qualifiée d’ « Eglise ».
L’ « entité » qui a émergé après V2, dont les dirigeants sont dans l’hérésie voire dans l’apostasie et ont promu une liturgie sacrilège et des sacrements invalides, n’a rien de commun avec l’Eglise catholique et ne peut donc être qualifiée d’ « Eglise ».
Sur les citations d'auteurs catholiques invoquées à l'appui de la thèse opposée
Maintenant, des objections ont été soulevées : on a vu, dans le passé, de nombreux auteurs catholiques donner le titre d’Eglise à des sectes acatholiques. Ces auteurs sont-ils donc dans l’erreur doctrinale voire dans l’hérésie ?
A ces objections, il faut répondre que :
- Une imprécision dans le langage, une imprécision ou une maladresse ne sont pas constitutifs d’une hérésie, et peuvent en effet se rencontrer même chez les auteurs les plus brillants. Un auteur n’est ni tout blanc ni tout noir.
- Aux termes de la Constitution dogmatique 'Dei Filius' adoptée lors du Concile de Vatican (Chapitre II - De la révélation), seuls font autorité, pour l'interprétation des textes sacrés, le consensus des Pontifes et celui des Saints Pères. Or, jamais on n’a lu sous la plume des Pontifes et les Saints Pères le terme d’ « Eglise » accolé à des sectes (1).
- L’hérésie implique la mise en doute voire la négation d'une vérité à croire de foi divine et catholique telle la doctrine de l’Unam Sanctam.
En l’espèce, parler d’ « Eglise conciliaire », quand cela conduit à parler de « deux Eglises », de « plusieurs Eglises », est bel et bien constitutif d’une hérésie au moins matérielle.
C'est la pertinacité (fait de s'obstiner dans son erreur quand on sait que le contraire est tenu par l'Eglise universelle) qui est constitutive de l'hérésie formelle.
Voici, sommairement esquissés, les points qui m’amènent à soutenir qu’on ne peut donner le titre d’« Eglise » à la secte V2 sans s'opposer à la doctrine de l'Eglise :
La doctrine catholique
- Le mot Eglise vient du grec ekklesia qui signifie convocation. Dans les livres du Nouveau Testament on l'emploie pour désigner la société visible des fidèles, instituée par Jésus-Christ sous l'autorité de l'apôtre Pierre. On le prend aussi pour les Eglises particulières fondées par les apôtres, qui néanmoins sont toujours des portions de l’Eglise universelle, formant avec elle une seule Eglise.
- Autrement dit, l’Eglise
C’est là son sens littéral ordinaire et il n’y en a pas d’autres.Saint Thomas d'Aquin - Commentaire du Credo a écrit:c’est la même chose que l’assemblée des fidèles
- Le premier caractère que donne à l'Eglise le Symbole de Nicée, c’est l’Unité :
« Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique. » [Léon XIII – Lettre Testem benevolentiæ - 22-01-1899]
- Le Magistère enseigne, avec le Concile de Trente, que les communautés acatholiques qui revendiquent ce titre d’« Eglise » le font par usurpation.
Application de la doctrine
Les communautés protestantes, qui ont été fondées ex nihilo par des hérésiarques notoires (Luther, Zwingli, Calvin) qui ont voulu démolir le sacerdoce de Melchisédech, ont rompu la chaîne de la succession apostolique et professent des hérésies. Elles n’ont rien de commun avec l’Eglise catholique, ne peuvent donc être qualifiée d’ « Eglise ».
L’ « entité » qui a émergé après V2, dont les dirigeants sont dans l’hérésie voire dans l’apostasie et ont promu une liturgie sacrilège et des sacrements invalides, n’a rien de commun avec l’Eglise catholique et ne peut donc être qualifiée d’ « Eglise ».
Sur les citations d'auteurs catholiques invoquées à l'appui de la thèse opposée
Maintenant, des objections ont été soulevées : on a vu, dans le passé, de nombreux auteurs catholiques donner le titre d’Eglise à des sectes acatholiques. Ces auteurs sont-ils donc dans l’erreur doctrinale voire dans l’hérésie ?
A ces objections, il faut répondre que :
- Une imprécision dans le langage, une imprécision ou une maladresse ne sont pas constitutifs d’une hérésie, et peuvent en effet se rencontrer même chez les auteurs les plus brillants. Un auteur n’est ni tout blanc ni tout noir.
- Aux termes de la Constitution dogmatique 'Dei Filius' adoptée lors du Concile de Vatican (Chapitre II - De la révélation), seuls font autorité, pour l'interprétation des textes sacrés, le consensus des Pontifes et celui des Saints Pères. Or, jamais on n’a lu sous la plume des Pontifes et les Saints Pères le terme d’ « Eglise » accolé à des sectes (1).
- L’hérésie implique la mise en doute voire la négation d'une vérité à croire de foi divine et catholique telle la doctrine de l’Unam Sanctam.
En l’espèce, parler d’ « Eglise conciliaire », quand cela conduit à parler de « deux Eglises », de « plusieurs Eglises », est bel et bien constitutif d’une hérésie au moins matérielle.
C'est la pertinacité (fait de s'obstiner dans son erreur quand on sait que le contraire est tenu par l'Eglise universelle) qui est constitutive de l'hérésie formelle.
Saint Alphonse de Liguori a écrit:Nul n'est hérétique tant qu'il est prêt à soumettre son jugement à celui de l'Eglise, ou ne sait pas que la vraie Eglise du Christ tient le contraire, même s'il soutient sa sentence mordicus, en raison d'une ignorance coupable et crasse.
N'est pas hérétique non plus, celui qui serait disposé, au moins habituellement, à quitter son erreur s'il la savait contraire à la Foi, si toutefois il n'a jamais eu de pertinacité actuelle.
(1) Même les antipapes modernistes se refusent à donner ce terme d’ « Eglise » aux sectes protestantes, comme en atteste un document récent de la « Congrégation pour la doctrine de la foi ». Ce qui illustre bien la continuité de la doctrine enseignée par le Concile de Trente sur cette question et l'influence qu'elle a exercé sur la politique du Saint-Siège - au point que même les intrus ne peuvent totalement l'escamoter.
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