Sermons d'Antonio Vieira
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Sermons d'Antonio Vieira
Peut-on lire sans danger le "Sermon du bon larron" du grand prédicateur portugais Antonio Vieira ?
Je me suis procuré récemment cet ouvrage. L'ennui, c'est qu'il semble que son auteur ait, à un moment de sa vie, versé dans les théories millénaristes (il a annoncé l'avènement futur d'un Empire universel dominé par le Portugal). Je ne sais si cela jette une ombre sur le sermon en question.
Merci de m'éclairer.
Fraternellement en Jésus crucifié,
Guillaume
Je me suis procuré récemment cet ouvrage. L'ennui, c'est qu'il semble que son auteur ait, à un moment de sa vie, versé dans les théories millénaristes (il a annoncé l'avènement futur d'un Empire universel dominé par le Portugal). Je ne sais si cela jette une ombre sur le sermon en question.
Merci de m'éclairer.
Fraternellement en Jésus crucifié,
Guillaume
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Mon cher Guillaume, pour ma part je n'aimerais pas lire des sermons d'un auteur qui a, à un moment de sa vie, versé dans les théories millénaristes! !
Son sermon peut avoir été fait avant, et être bon, mais en sachant ce que vous me dites, moi je n'aimerais pas le lire !
Je me demande si l'Église n'a pas dit quelque chose à ce sujet
Eh oui, Notre Mère la Sainte Église à penser a tout !
le millénariste fut condamnée par l'Église !
Les autres intervenants vont surement vous répondre! !
Son sermon peut avoir été fait avant, et être bon, mais en sachant ce que vous me dites, moi je n'aimerais pas le lire !
Je me demande si l'Église n'a pas dit quelque chose à ce sujet
Eh oui, Notre Mère la Sainte Église à penser a tout !
le millénariste fut condamnée par l'Église !
Les autres intervenants vont surement vous répondre! !
Dernière édition par Marie-Madeleine le Ven 03 Avr 2009, 7:25 pm, édité 2 fois
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Le Père Antonio Vieira (6 février 1608, Lisbonne, Portugal – 18 juillet 1697, Salvador de Bahia, Brésil) fut un prêtre jésuite, écrivain et diplomate portugais.
Auteur de plus de deux cents sermons, représentant du Baroque littéraire, Antonio Vieira est tenu pour l'un des grands auteurs de la langue portugaise, et un des plus grands orateurs sacrés du XVIIe siècle. Ses positions en faveur des droits humains des peuples indigènes du Brésil ainsi qu'en faveur des Juifs, et sa critique de l'esclavage et de l'Inquisition, témoignent de la modernité de sa pensée.
Né dans une famille lisboète d'humble extraction, Antonio Vieira suivit son père au Brésil en 1614, à l'âge de six ans. Il y suivit ses études au Collège jésuite de Salvador de Bahia, dont il fut un élève brillant. En dépit des réticences de ses parents, il rejoignit la Compagnie de Jésus comme novice en mai 1623. Dès 1624, l'invasion hollandaise du Brésil, qui le contraint à se réfugier à l'intérieur des terres, lui découvre sa vocation de missionnaire ; mais la prononciation de ses voeux de religion l'année suivante en retarde l'accomplissement, et le voit se consacrer à l'étude de la théologie et de la métaphysique. Sujet brillant et prometteur, devenu maître et professeur ès Arts, il est ordonné prêtre en 1634.
La deuxième invasion hollandaise du Brésil, en 1630, l'ouvre à la politique: il travaille activement à décourager le Portugal de céder ses colonies à un ennemi pourtant supérieur. La disgrâce dans laquelle l'a fait tomber sa défense des Juifs contre l'Inquisition, quelques années plus tard, est pour lui une autre raison de regagner la métropole. En 1641, après la Restauration du Portugal, il est membre de la délégation envoyée du Brésil pour la reconnaissance de la nouvelle dynastie de Bragance, et séduit le roi Jean IV par la vivacité de son esprit et ses qualités d'orateur. Prédicateur en vogue, il est chargé en 1646 de défendre les intérêts du Portugal contre l'Espagne et la Hollande dans les débats préparatoires à la Paix de Westphalie.
De retour au Portugal, ses très grands succès oratoires qui en font, quoique dans un style très différent, l'équivalent d'un Bossuet, sont compromis par les polémiques qu'ils suscitent, notamment avec l'Inquisition sur la question des nouveaux-chrétiens. Vieira retourne donc au Brésil de 1652 à 1661, où il effectue des missions dans le Maranhão, mais d'où sa défense des peuples indigènes le fait, une nouvelle fois, chasser.
Son dernier séjour en Europe voit Vieira menacé pour ses théories millénaristes. En effet, il a peu à peu développé, d'abord auprès de correspondants ecclésiastiques, puis dans différents ouvrages, une interprétation renouvelée du mythe sébastianiste et des prophéties de Bandarra, dans lesquelles il annonce l'avènement futur d'un Cinquième Empire universel dominé par le Portugal sous l'inspiration du Saint-Esprit, après la résurrection du roi Jean IV. Il est plusieurs fois condamné à la prison ou à l'interdiction de prêcher, et se rend à Rome en 1669 pour y solliciter l'appui du Pape. Il parvient à y poursuivre sa lutte contre l'Inquisition, et y séjourne six ans, jusqu'à son absolution. Il retourne alors à Lisbonne, mais se tient à l'écart des affaires publiques.
En 1681, âgé de 73 ans, il regagne définitivement le Brésil. Il s'y consacre à la correction de ses sermons pour leur édition en quinze volumes, et à sa Clavis Prophetarum, somme prophétique. Ses oeuvres se répandent en Europe, où elles recueillent les éloges. Malade et impotent, il meurt à l'âge de 89 ans.
Le Père Vieira laisse une œuvre considérable : plusieurs centaines de sermons (dont ceux de la Sexagésime, de Saint Antoine aux poissons, du Bon Larron...), une correspondance vaste et variée parfois considérée comme le meilleur de sa prose, des traités de théologie, et un ensemble prophétique important (Histoire du Futur, Clavis Prophetarum). Fernando Pessoa le nomme, dans Message, « Empereur de la prose portugaise ».
source WIKIPÉDIA
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Comme le fait remarquer Marie-Madeleine l'hérésie du millénariste fut condamnée par l'Église.
Merci à Paradiso pour le résumé de la vie de Vieira...
Pour ce qui est du Bon Larron... il y une alternative pour cette lecture...
L'histoire du Bon Larron par Mgr Gaume. (éditions Saint Remi) Ce livre est magnifique, il retrace la vie du Bon Larron, sa conversion, sa grandeur.. il montre clairement la transformation que Jésus Crucifié opéra dans l'âme de ce saint et ce en moins de trois heures.
Merci à Paradiso pour le résumé de la vie de Vieira...
Pour ce qui est du Bon Larron... il y une alternative pour cette lecture...
L'histoire du Bon Larron par Mgr Gaume. (éditions Saint Remi) Ce livre est magnifique, il retrace la vie du Bon Larron, sa conversion, sa grandeur.. il montre clairement la transformation que Jésus Crucifié opéra dans l'âme de ce saint et ce en moins de trois heures.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Parce Domine a écrit:Comme le fait remarquer Marie-Madeleine l'hérésie du millénariste fut condamnée par l'Église.
Merci à Paradiso pour le résumé de la vie de Vieira...
Pour ce qui est du Bon Larron... il y une alternative pour cette lecture...
L'histoire du Bon Larron par Mgr Gaume. (éditions Saint Remi) Ce livre est magnifique, il retrace la vie du Bon Larron, sa conversion, sa grandeur.. il montre clairement la transformation que Jésus Crucifié opéra dans l'âme de ce saint et ce en moins de trois heures.
Ce livre ne peut-il être téléchargé gratuitement?
Introuvable sur Libérius.
Quant aux ACRF, depuis plusieurs jours, on n'y trouve plus aucun ouvrage numérisé. Quelqu'un en sait-il plus à ce sujet?
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
J'ignore si ce livre est sur le net...peut-être par livre google?
Pour ACRF... mystère et boule de gomme, personne ne sait ce qui se passe, on dirait que tout a disparu sur le site...
Le livre est en vente aux éditions Saint Rémi....21 Euros
Pour ACRF... mystère et boule de gomme, personne ne sait ce qui se passe, on dirait que tout a disparu sur le site...
Le livre est en vente aux éditions Saint Rémi....21 Euros
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Loué soit Jésus-Christ !
Le Père Antonio Vieira a versé dans un millénarisme mitigé qu’on appelle « sebastianisme ». Il a été condamné par l’Inquisition Portugaise, qui par la suite a révisé le jugement et l’a autorisé à prêcher à nouveau. Cette condamnation ne doit pas biaiser le jugement qu’on pourrait porter sur son œuvre – ses sermons, notamment, témoignent d’une très grande hauteur de vues sur les choses de Dieu.
Un auteur n’est ni tout blanc ni tout noir. Tertullien, Origène ont connu des évolutions très fâcheuses, il n’en reste pas moins que leurs travaux ont été repris par maints théologiens y compris par l’Ange de l’école, Saint Thomas.
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » nous dit Saint Paul. Cela vaut pour le Père Vieira comme pour Tertullien, Origène…Cela vaut aussi pour plusieurs piliers du combat pour la défense de la messe dans les années 1970, notamment Mgr Lefebvre.
Le Sermon du bon larron du Père Vieira est un texte très édifiant, qui mérite d'être lu.
Le Père Antonio Vieira a versé dans un millénarisme mitigé qu’on appelle « sebastianisme ». Il a été condamné par l’Inquisition Portugaise, qui par la suite a révisé le jugement et l’a autorisé à prêcher à nouveau. Cette condamnation ne doit pas biaiser le jugement qu’on pourrait porter sur son œuvre – ses sermons, notamment, témoignent d’une très grande hauteur de vues sur les choses de Dieu.
Un auteur n’est ni tout blanc ni tout noir. Tertullien, Origène ont connu des évolutions très fâcheuses, il n’en reste pas moins que leurs travaux ont été repris par maints théologiens y compris par l’Ange de l’école, Saint Thomas.
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » nous dit Saint Paul. Cela vaut pour le Père Vieira comme pour Tertullien, Origène…Cela vaut aussi pour plusieurs piliers du combat pour la défense de la messe dans les années 1970, notamment Mgr Lefebvre.
Le Sermon du bon larron du Père Vieira est un texte très édifiant, qui mérite d'être lu.
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Sauvegarde
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- Guillaume a écrit:Loué soit Jésus-Christ !
Le Père Antonio Vieira a versé dans un millénarisme mitigé qu’on appelle « sebastianisme ». Il a été condamné par l’Inquisition Portugaise, qui par la suite a révisé le jugement et l’a autorisé à prêcher à nouveau. Cette condamnation ne doit pas biaiser le jugement qu’on pourrait porter sur son œuvre – ses sermons, notamment, témoignent d’une très grande hauteur de vues sur les choses de Dieu.
Un auteur n’est ni tout blanc ni tout noir. Tertullien, Origène ont connu des évolutions très fâcheuses, il n’en reste pas moins que leurs travaux ont été repris par maints théologiens y compris par l’Ange de l’école, Saint Thomas.
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » nous dit Saint Paul. Cela vaut pour le Père Vieira comme pour Tertullien, Origène…Cela vaut aussi pour plusieurs piliers du combat pour la défense de la messe dans les années 1970, notamment Mgr Lefebvre.
Le Sermon du bon larron du Père Vieira est un texte très édifiant, qui mérite d'être lu.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Vous ne pouvez comparer que ce qui est comparable. ML faisait partie de la secte. Il s'était lui-même exclu de la Sainte et UNIQUE Eglise Catholique par ses actes et ses écrits et sermons.Guillaume a écrit:Cela vaut aussi pour plusieurs piliers du combat pour la défense de la messe dans les années 1970, notamment Mgr Lefebvre.
Encore une fois, si vous vous sentez obligé de continuer votre faux combat ( çàd une seule Église, alors que tout le monde ici sait qu'il n'y a qu'une seule vraie Église ) avec des "arguments" tirés de ML, c'est que vraiment, vous êtes à bout de souffle !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
L'histoire du Bon Larron par Mgr Gaume. (éditions Saint Remi) Ce livre est magnifique, il retrace la vie du Bon Larron, sa conversion, sa grandeur.. il montre clairement la transformation que Jésus Crucifié opéra dans l'âme de ce saint et ce en moins de trois heures.
Je maintiens ce choix...Pour Origène et Tertullien... il faut une bonne connaissance de la doctrine pour lire leurs oeuvres, Saint Thmas, s'en sert dans la Chaine d'Or.. là nous sommes certains que c'est bon.
Je maintiens ce choix...Pour Origène et Tertullien... il faut une bonne connaissance de la doctrine pour lire leurs oeuvres, Saint Thmas, s'en sert dans la Chaine d'Or.. là nous sommes certains que c'est bon.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Guillaume a écrit:Merci de m'éclairer.
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Peut-on lire sans danger le "Sermon du bon larron" du grand prédicateur portugais Antonio Vieira ?
Je me suis procuré récemment cet ouvrage. L'ennui, c'est qu'il semble que son auteur ait, à un moment de sa vie, versé dans les théories millénaristes (il a annoncé l'avènement futur d'un Empire universel dominé par le Portugal). Je ne sais si cela jette une ombre sur le sermon en question.
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Fraternellement en Jésus crucifié,
Guillaume
Quand ça fait votre affaire ..
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Guillaume a écrit:« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » nous dit Saint Paul.
Étrange ! Notre faiseur de cacas dans sa culotte ne fait pas un tel raisonnement quand il s'agit du National Socialisme ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Voici, extrait du Sermon du bon larron, un commentaire du Père Vieira sur l’Evangile de l’ administrateur infidèle :
Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:
Il y avait, nous dit le Divin Maître, un riche seigneur. Il avait un serviteur qui remplissait la charge d'économe ou d'administrateur, et gérait ses bien-fonds (c'est le nom que l'on trouve dans l'original grec et qui correspond au villico de la Vulgate). Eh bien ! cet administrateur fut diffamé, accusé de profiter de son administration, et de voler. Dès que cette nouvelle parvint au seigneur, celui-ci le fit venir sur-le-champ, et lui demanda de rendre ses comptes, puisqu'il ne devait plus exercer cet office. La décision fut même plus rigoureuse, puisqu'il lui dit non seulement qu'il ne devait plus l'exercer, mais qu'il ne le pouvait plus : Jam enim non poteris villicare (1).
Il n'y a pas un mot dans cette parabole qui ne soit plein d'enseignement pour notre propos. Premièrement, il est dit que ce seigneur était un homme riche : Homo quidam erat dives (2). Parce que celui qui n'est pas résolu n'est pas un homme; et il n'est pas riche non plus, si nombreuses soient ses fermes, s'il ne prend pas soin, grand soin, de ne pas permettre qu'elles soient administrées par des voleurs. Il est dit encore que pour priver ce voleur de son office, il a suffi d'une rumeur, sans qu'il soit besoin d'autre investigation : Et hic diffamatus est apud illum (3). Parce que s'il fallait, en pareil cas, aller chercher des informations en Inde ou au Brésil, avant qu'elles arrivent, et qu'on y porte remède, il n'y aurait ni Brésil ni Inde.
Cependant, il n'est pas dit, et on ne sait pas, qui furent les auteurs ou les colporteurs de cette rumeur. Parce que le seigneur doit en garder le secret inviolable, sous peine de ce que personne n'ose plus l'avertir, craignant avec raison la colère des puissants. Il est dit encore qu'il fit venir auprès de lui l'accusé : Et vocavit eum. Parce que si le seigneur ne mène pas lui-même, en personne, de telles enquêtes, et les confie à d'autres, le voleur prouvera qu'il est innocent, en donnant une partie de ce qu'il a volé. Finalement, il lui enlève toute illusion en lui faisant savoir qu'il n'exercera plus jamais cet office, ni ne le peut : Jam enim non poteris villicare. Parce que ni le voleur, reconnu comme tel, ne peut continuer dans l'office qui lui servait à voler, ni le seigneur, quand bien même il le voudrait, ne peut le permettre et le conserver dans sa charge, s'il ne veut pas se condamner.
(1) Luc, xvi, 2: "Tu ne pourras plus gérer."
(2) Luc, xvi, 1: "Il était un homme riche."
(3) Luc, xvi, 1: "Et il lui fut dénoncé."
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
sauvegarde
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Voici, extrait du Sermon du bon larron, un commentaire du Père Vieira sur l’Evangile de l’ administrateur infidèle :Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:
Il y avait, nous dit le Divin Maître, un riche seigneur. Il avait un serviteur qui remplissait la charge d'économe ou d'administrateur, et gérait ses bien-fonds (c'est le nom que l'on trouve dans l'original grec et qui correspond au villico de la Vulgate). Eh bien ! cet administrateur fut diffamé, accusé de profiter de son administration, et de voler. Dès que cette nouvelle parvint au seigneur, celui-ci le fit venir sur-le-champ, et lui demanda de rendre ses comptes, puisqu'il ne devait plus exercer cet office. La décision fut même plus rigoureuse, puisqu'il lui dit non seulement qu'il ne devait plus l'exercer, mais qu'il ne le pouvait plus : Jam enim non poteris villicare (1).
Il n'y a pas un mot dans cette parabole qui ne soit plein d'enseignement pour notre propos. Premièrement, il est dit que ce seigneur était un homme riche : Homo quidam erat dives (2). Parce que celui qui n'est pas résolu n'est pas un homme; et il n'est pas riche non plus, si nombreuses soient ses fermes, s'il ne prend pas soin, grand soin, de ne pas permettre qu'elles soient administrées par des voleurs. Il est dit encore que pour priver ce voleur de son office, il a suffi d'une rumeur, sans qu'il soit besoin d'autre investigation : Et hic diffamatus est apud illum (3). Parce que s'il fallait, en pareil cas, aller chercher des informations en Inde ou au Brésil, avant qu'elles arrivent, et qu'on y porte remède, il n'y aurait ni Brésil ni Inde.
Cependant, il n'est pas dit, et on ne sait pas, qui furent les auteurs ou les colporteurs de cette rumeur. Parce que le seigneur doit en garder le secret inviolable, sous peine de ce que personne n'ose plus l'avertir, craignant avec raison la colère des puissants. Il est dit encore qu'il fit venir auprès de lui l'accusé : Et vocavit eum. Parce que si le seigneur ne mène pas lui-même, en personne, de telles enquêtes, et les confie à d'autres, le voleur prouvera qu'il est innocent, en donnant une partie de ce qu'il a volé. Finalement, il lui enlève toute illusion en lui faisant savoir qu'il n'exercera plus jamais cet office, ni ne le peut : Jam enim non poteris villicare. Parce que ni le voleur, reconnu comme tel, ne peut continuer dans l'office qui lui servait à voler, ni le seigneur, quand bien même il le voudrait, ne peut le permettre et le conserver dans sa charge, s'il ne veut pas se condamner.
(1) Luc, xvi, 2: "Tu ne pourras plus gérer."
(2) Luc, xvi, 1: "Il était un homme riche."
(3) Luc, xvi, 1: "Et il lui fut dénoncé."
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Malgré tout, j'ai encore quelques objections à alléguer en faveur de ce voleur, en face du Seigneur et auteur de cette parabole, notre Christ. On prouvera que ni le vol par sa valeur, ni la personne par son talent, ne paraissent mériter la privation de l'office à jamais. Cet homme, Seigneur, bien qu'il ait commis cette erreur, est un sujet de grand talent, de grande habileté, très intelligent et prudent, comme vous l'avez vous-même confessé, et loué, ce qui est bien plus : Laudavit Dominus villicum iniquitatis, quia prudenter fecisset (1) . S'il s'agit donc d'un homme de tant de valeur, s'il a les capacités et les talents tels que vous puissiez recourir de nouveau à ses services, pourquoi devoir le priver à jamais de vous servir : Jam enim non poteris villicare? Suspendez-le donc maintenant pour quelques mois, comme il est d'usage, et puis vous le restituerez dans son office, pour que ni vous ne le perdiez, ni lui ne soit perdu.
- Non, dit le Christ. Une fois que le voleur est reconnu comme tel, il faut non seulement le suspendre et le priver de son office ad tempus, mais pour toujours, pour que jamais plus il n'entre ni ne puisse entrer : Jam enim non poteris; parce que l'usage et l'abus de ces restitutions, bien que cela semble piété, est une injustice évidente. En effet, au lieu que le voleur restitue ce qu'il a volé dans son office, on restitue le voleur à son office pour qu'il vole encore davantage ! Ce ne sont pas là les restitutions par lesquelles on peut pardonner le péché, sinon celles pour lesquelles se condamnent les restitués et ceux qui les restituent. Qu'un homme déjà perdu se perde, soit ! mais que ne se perdent pas ceux, nombreux, qui se peuvent perdre, et se perdent, en se fiant à de tels exemples.
(1) Luc, XVI, 8 : "Le Seigneur loua le gérant malhonnête, d'avoir agi de façon prudente."
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Malgré tout, j'ai encore quelques objections à alléguer en faveur de ce voleur, en face du Seigneur et auteur de cette parabole, notre Christ. On prouvera que ni le vol par sa valeur, ni la personne par son talent, ne paraissent mériter la privation de l'office à jamais. Cet homme, Seigneur, bien qu'il ait commis cette erreur, est un sujet de grand talent, de grande habileté, très intelligent et prudent, comme vous l'avez vous-même confessé, et loué, ce qui est bien plus : Laudavit Dominus villicum iniquitatis, quia prudenter fecisset (1) . S'il s'agit donc d'un homme de tant de valeur, s'il a les capacités et les talents tels que vous puissiez recourir de nouveau à ses services, pourquoi devoir le priver à jamais de vous servir : Jam enim non poteris villicare? Suspendez-le donc maintenant pour quelques mois, comme il est d'usage, et puis vous le restituerez dans son office, pour que ni vous ne le perdiez, ni lui ne soit perdu.
- Non, dit le Christ. Une fois que le voleur est reconnu comme tel, il faut non seulement le suspendre et le priver de son office ad tempus, mais pour toujours, pour que jamais plus il n'entre ni ne puisse entrer : Jam enim non poteris; parce que l'usage et l'abus de ces restitutions, bien que cela semble piété, est une injustice évidente. En effet, au lieu que le voleur restitue ce qu'il a volé dans son office, on restitue le voleur à son office pour qu'il vole encore davantage ! Ce ne sont pas là les restitutions par lesquelles on peut pardonner le péché, sinon celles pour lesquelles se condamnent les restitués et ceux qui les restituent. Qu'un homme déjà perdu se perde, soit ! mais que ne se perdent pas ceux, nombreux, qui se peuvent perdre, et se perdent, en se fiant à de tels exemples.
(1) Luc, XVI, 8 : "Le Seigneur loua le gérant malhonnête, d'avoir agi de façon prudente."
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
WikiSes positions en faveur des droits humains des peuples indigènes du Brésil ainsi qu'en faveur des poldève, et sa critique de l'esclavage et de l'Inquisition, témoignent de la modernité de sa pensée.
Attention danger... il peut se glisser dans ce sermon des erreurs très subitles...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Considérant que la première de mes objections n'a pas pris, passons à la suivante. Les vols de cet homme furent si insignifiants, leur quantité si limitée, que le texte lui-même ne leur donne pas le nom de vols, mais seulement de presque vols : Quasi dissipasset bona ipsius (2).
- En effet, Seigneur, dans un monde et dans un temps où l'on voit être admis dans les offices tant de voleurs, et les plus que voleurs être récompensés, ce qui est bien plus, est-il bon de priver de son office, et de l'en priver à jamais, un homme qui n'a jamais été qu'un presque voleur?
- Oui, répète le Christ, pour l'amendement de ces temps, et pour que ce monde sache combien il est dans l'erreur. De même qu'il n'y a pas, théologiquement, de minimum dans le sixième commandement, il ne doit pas y en avoir, politiquement, dans le septième. Parce que celui qui a volé et s'est déshonoré pour peu, le fera bien plus facilement pour beaucoup. Regardez donc ce presque voleur. Dès qu'il s'est vu notifier qu'il n'exercerait plus son office, il a encore eu la perfidie de s'en servir pour voler davantage qu'il n'avait volé. Il fait venir à la hâte les fermiers, déchire les déclarations de dettes, en fait d'autres antidatées, aux uns il réduit leur valeur de moitié, aux autres du cinquième, et de cette manière, volant les jours au temps, la vérité aux écritures, et l'argent au maître, celui qui n'avait été que presque voleur, tant qu'il avait eu l'office attitré, croyant qu'il lui suffisait de le détenir, fut plus que voleur ensuite.
Ici, j'ai enfin compris l'emphase avec laquelle la bergère du Cantique des Cantiques dit: Tulerunt pallium meum mihi - "ils m'ont pris mon manteau"
; parce qu'on peut voler le manteau d'un homme, en ne le prenant pas à lui, mais à un autre. C'est ce que fit la rouerie de ce voleur, qui vola l'argent de son maître, en ne le prenant pas à lui, mais à ceux qui lui en devaient. De sorte que celui qui était auparavant un voleur, fut ensuite moult voleurs, ne se contentant plus de l'être seul, mais d'en faire d'autres autour de lui. Eh bien, soit ! qu'il aille en Enfer, et les autres avec. Et que les princes imitent ce seigneur, qui s'est gardé d'y aller aussi, en le privant si promptement de son office.
(2) Luc, xvi, 1 : "D'avoir quasiment dissipé ses biens."
Invité- Invité
Re: Sermons d'Antonio Vieira
- Spoiler:
- Guillaume a écrit:Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Considérant que la première de mes objections n'a pas pris, passons à la suivante. Les vols de cet homme furent si insignifiants, leur quantité si limitée, que le texte lui-même ne leur donne pas le nom de vols, mais seulement de presque vols : Quasi dissipasset bona ipsius (2).
- En effet, Seigneur, dans un monde et dans un temps où l'on voit être admis dans les offices tant de voleurs, et les plus que voleurs être récompensés, ce qui est bien plus, est-il bon de priver de son office, et de l'en priver à jamais, un homme qui n'a jamais été qu'un presque voleur?
- Oui, répète le Christ, pour l'amendement de ces temps, et pour que ce monde sache combien il est dans l'erreur. De même qu'il n'y a pas, théologiquement, de minimum dans le sixième commandement, il ne doit pas y en avoir, politiquement, dans le septième. Parce que celui qui a volé et s'est déshonoré pour peu, le fera bien plus facilement pour beaucoup. Regardez donc ce presque voleur. Dès qu'il s'est vu notifier qu'il n'exercerait plus son office, il a encore eu la perfidie de s'en servir pour voler davantage qu'il n'avait volé. Il fait venir à la hâte les fermiers, déchire les déclarations de dettes, en fait d'autres antidatées, aux uns il réduit leur valeur de moitié, aux autres du cinquième, et de cette manière, volant les jours au temps, la vérité aux écritures, et l'argent au maître, celui qui n'avait été que presque voleur, tant qu'il avait eu l'office attitré, croyant qu'il lui suffisait de le détenir, fut plus que voleur ensuite.
Ici, j'ai enfin compris l'emphase avec laquelle la bergère du Cantique des Cantiques dit: Tulerunt pallium meum mihi - "ils m'ont pris mon manteau"
; parce qu'on peut voler le manteau d'un homme, en ne le prenant pas à lui, mais à un autre. C'est ce que fit la rouerie de ce voleur, qui vola l'argent de son maître, en ne le prenant pas à lui, mais à ceux qui lui en devaient. De sorte que celui qui était auparavant un voleur, fut ensuite moult voleurs, ne se contentant plus de l'être seul, mais d'en faire d'autres autour de lui. Eh bien, soit ! qu'il aille en Enfer, et les autres avec. Et que les princes imitent ce seigneur, qui s'est gardé d'y aller aussi, en le privant si promptement de son office.
(2) Luc, xvi, 1 : "D'avoir quasiment dissipé ses biens."
gabrielle a écrit:WikiSes positions en faveur des droits humains des peuples indigènes du Brésil ainsi qu'en faveur des poldève, et sa critique de l'esclavage et de l'Inquisition, témoignent de la modernité de sa pensée.
Attention danger... il peut se glisser dans ce sermon des erreurs très subitles...
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Ce qui est remarquable et très frappant concernant les écrits du Père Antonio Vieira c'est qu'autant il est difficile de trouver de vieilles éditions de "ses œuvres", autant depuis les années 60 jusqu'à nos jours il a été édité et réédité à foison (et en plusieurs langues) !!!!Louis a écrit:
- Spoiler:
Guillaume a écrit:Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Considérant que la première de mes objections n'a pas pris, passons à la suivante. Les vols de cet homme furent si insignifiants, leur quantité si limitée, que le texte lui-même ne leur donne pas le nom de vols, mais seulement de presque vols : Quasi dissipasset bona ipsius (2).
- En effet, Seigneur, dans un monde et dans un temps où l'on voit être admis dans les offices tant de voleurs, et les plus que voleurs être récompensés, ce qui est bien plus, est-il bon de priver de son office, et de l'en priver à jamais, un homme qui n'a jamais été qu'un presque voleur?
- Oui, répète le Christ, pour l'amendement de ces temps, et pour que ce monde sache combien il est dans l'erreur. De même qu'il n'y a pas, théologiquement, de minimum dans le sixième commandement, il ne doit pas y en avoir, politiquement, dans le septième. Parce que celui qui a volé et s'est déshonoré pour peu, le fera bien plus facilement pour beaucoup. Regardez donc ce presque voleur. Dès qu'il s'est vu notifier qu'il n'exercerait plus son office, il a encore eu la perfidie de s'en servir pour voler davantage qu'il n'avait volé. Il fait venir à la hâte les fermiers, déchire les déclarations de dettes, en fait d'autres antidatées, aux uns il réduit leur valeur de moitié, aux autres du cinquième, et de cette manière, volant les jours au temps, la vérité aux écritures, et l'argent au maître, celui qui n'avait été que presque voleur, tant qu'il avait eu l'office attitré, croyant qu'il lui suffisait de le détenir, fut plus que voleur ensuite.
Ici, j'ai enfin compris l'emphase avec laquelle la bergère du Cantique des Cantiques dit: Tulerunt pallium meum mihi - "ils m'ont pris mon manteau"
; parce qu'on peut voler le manteau d'un homme, en ne le prenant pas à lui, mais à un autre. C'est ce que fit la rouerie de ce voleur, qui vola l'argent de son maître, en ne le prenant pas à lui, mais à ceux qui lui en devaient. De sorte que celui qui était auparavant un voleur, fut ensuite moult voleurs, ne se contentant plus de l'être seul, mais d'en faire d'autres autour de lui. Eh bien, soit ! qu'il aille en Enfer, et les autres avec. Et que les princes imitent ce seigneur, qui s'est gardé d'y aller aussi, en le privant si promptement de son office.
(2) Luc, xvi, 1 : "D'avoir quasiment dissipé ses biens."gabrielle a écrit:WikiSes positions en faveur des droits humains des peuples indigènes du Brésil ainsi qu'en faveur des poldève, et sa critique de l'esclavage et de l'Inquisition, témoignent de la modernité de sa pensée.
Attention danger... il peut se glisser dans ce sermon des erreurs très subitles...
Voici, en effet, un auteur qui semble bien plaire "aux modernes" ou qui, du moins, ne les dérange pas !
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Sermons d'Antonio Vieira
Eric a écrit:Ce qui est remarquable et très frappant concernant les écrits du Père Antonio Vieira c'est qu'autant il est difficile de trouver de vieilles éditions de "ses œuvres", autant depuis les années 60 jusqu'à nos jours il a été édité et réédité à foison (et en plusieurs langues) !!!!Louis a écrit:
- Spoiler:
Guillaume a écrit:Père Antonio Vieira, Sermon du bon larron a écrit:Considérant que la première de mes objections n'a pas pris, passons à la suivante. Les vols de cet homme furent si insignifiants, leur quantité si limitée, que le texte lui-même ne leur donne pas le nom de vols, mais seulement de presque vols : Quasi dissipasset bona ipsius (2).
- En effet, Seigneur, dans un monde et dans un temps où l'on voit être admis dans les offices tant de voleurs, et les plus que voleurs être récompensés, ce qui est bien plus, est-il bon de priver de son office, et de l'en priver à jamais, un homme qui n'a jamais été qu'un presque voleur?
- Oui, répète le Christ, pour l'amendement de ces temps, et pour que ce monde sache combien il est dans l'erreur. De même qu'il n'y a pas, théologiquement, de minimum dans le sixième commandement, il ne doit pas y en avoir, politiquement, dans le septième. Parce que celui qui a volé et s'est déshonoré pour peu, le fera bien plus facilement pour beaucoup. Regardez donc ce presque voleur. Dès qu'il s'est vu notifier qu'il n'exercerait plus son office, il a encore eu la perfidie de s'en servir pour voler davantage qu'il n'avait volé. Il fait venir à la hâte les fermiers, déchire les déclarations de dettes, en fait d'autres antidatées, aux uns il réduit leur valeur de moitié, aux autres du cinquième, et de cette manière, volant les jours au temps, la vérité aux écritures, et l'argent au maître, celui qui n'avait été que presque voleur, tant qu'il avait eu l'office attitré, croyant qu'il lui suffisait de le détenir, fut plus que voleur ensuite.
Ici, j'ai enfin compris l'emphase avec laquelle la bergère du Cantique des Cantiques dit: Tulerunt pallium meum mihi - "ils m'ont pris mon manteau"
; parce qu'on peut voler le manteau d'un homme, en ne le prenant pas à lui, mais à un autre. C'est ce que fit la rouerie de ce voleur, qui vola l'argent de son maître, en ne le prenant pas à lui, mais à ceux qui lui en devaient. De sorte que celui qui était auparavant un voleur, fut ensuite moult voleurs, ne se contentant plus de l'être seul, mais d'en faire d'autres autour de lui. Eh bien, soit ! qu'il aille en Enfer, et les autres avec. Et que les princes imitent ce seigneur, qui s'est gardé d'y aller aussi, en le privant si promptement de son office.
(2) Luc, xvi, 1 : "D'avoir quasiment dissipé ses biens."gabrielle a écrit:WikiSes positions en faveur des droits humains des peuples indigènes du Brésil ainsi qu'en faveur des poldève, et sa critique de l'esclavage et de l'Inquisition, témoignent de la modernité de sa pensée.
Attention danger... il peut se glisser dans ce sermon des erreurs très subitles...
Voici, en effet, un auteur qui semble bien plaire "aux modernes" ou qui, du moins, ne les dérange pas !
Votre dernière phrase Éric, devrait suffisamment nous mettre la puce à l'oreille au sujet de ce Père Viera..
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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