Le Protestantisme confondu...
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Re: Le Protestantisme confondu...
Mes cinq petites questions.
Première question. — Les auteurs inspirés qui ont écrit la Bible, et les Pères de l'Eglise et les Docteurs qui l'ont interprétée, étaient-ils protestants ou catholiques? Le Saint-Esprit s'est-il passé de Luther et des fils de Luther pour cela, et le monde entier s'en est-il toujours passé comme le Saint-Esprit ?...
Deuxième question. — Qui a toujours conservé la Bible, et qui en a toujours gardé l'entière et légitime propriété, est-ce les protestants ou les catholiques?... Où étaient les fils de Luther pendant quinze siècles?... Sans l'Eglise catholique possèderaient-ils le premier mot de la Bible et pourraient-ils garantir l'authenticité d'une seule lettre de cette Bible ?... Que dirait M. de Robert de celui qui vole une arme à quelqu'un pour le frapper ensuite? Ne dirait-il pas qu'il commet deux crimes à la fois ? M. de Robert ne sait-il pas que Dieu protège heureusement l'innocence et que l'arme se tourne toujours contre le malfaiteur? Ainsi, la Bible s'est tournée contre les protestants ; c'est elle la première qui les condamne, et c'est son interprétation illégitime qui a été la cause de toutes leurs divisions et qui va l'être de leur ruine.
Troisième question. — Qui a mutilé et profané la Bible, est-ce les protestants ou les catholiques? M. le Ministre peut-il citer un seul mot ajouté ou retranché à la Bible par l'Eglise catholique ? Je le défie de le faire, tandis que moi je lui en citerai mille, et dix mille, et cent mille ajoutés ou retranchés par les protestants. On en a rempli un ouvrage tout entier (1). Ces falsifications ne doivent pas étonner M. le ministre ; Luther, son vénérable père, en a donné le premier l'exemple ; il voulait établir sa réforme sur le principe si commode de la justification par la foi. Qu'a-t-il fait ? Il a pris la Bible ; il a trouvé dans saint Paul aux Romains, chap. III, ces paroles : l'homme est justifié par la foi; mais saint Paul et la Bible dans mille endroits disent qu'avec la foi il faut les œuvres. Pour biffer ou faire oublier tous ces passages, il fallait un texte plus clair que tous. Luther, inspiré par le Saint- Esprit, va le composer ; il ajoute aux paroles de saint Paul le mot de seule, et il dit : L’homme est justifié par la foi seule. Comme ses disciples lui reprochaient cette falsification :
« Voici ma réponse, leur dit-il : Le Docteur Lartin Luther l’a ainsi voulu (2). – Mais que diront les catholiques, ajoutaient ses disciples ? – Les catholiques ! vous leur direz de ma part qu’ils sont tous des ânes et que leur pape est l’Antéchrist ! (3) » (Oper. Luth., t. III, p. 141)
Les fils de Luther ont toujours marché sur les traces de leur père. Au synode de Strasbourg, en 1598, ils retranchèrent des livres entiers de la Bible.
Quatrième question. — Qui a fait une version exacte de la Bible, est-ce les protestants ou les catholiques?
Voici ce que Jérôme Emser, fameux docteur de Leipsik, contemporain de Luther, nous dit de la version du père de la Réforme : « Triste ouvrage où le texte est falsifié presque à chaque page , et où l'on pourrait compter plus de mille altérations. »
Zwingle dit à son tour : « Luther a corrompu, dans sa version, la parole de Dieu. »
Luther dit à son tour de la version de Zwingle : « Elle est faite par un âne et par un fou. »
Th. de Bèze dit de la version d'Oecolampade : « C'est une version impie. »
Et les protestants anglais disent actuellement de la version de Genève, dont vous vous servez, je crois, sous le nom d'Otherwal : « Cette version est la plus mauvaise qui ait paru. »
Comparez maintenant la valeur de toutes ces versions, si franchement appréciées, avec la version de la Vulgate dont se sert l'Eglise catholique depuis le premier siècle, et qui, ayant été révisée au quatrième siècle par saint Jérôme, sous la direction du pape saint Damase , a ainsi la triple gloire et la triple garantie de l'antiquité, de la sainteté et du génie.
DEUXIÈME VÉRITÉ INCONTESTABLE : Les protestants sont contraires à la Bible et non pas les catholiques.
(1) Voir Bible mutilée par les protestants, ouvrage édité à Toulouse.
(2) Tout le monde tonnait ce fameux dicton de Luther : Sic volo, sic jubeo, sit pro ratione voluntas. C'était son plus fort argument et son respect pour le jugement individuel. Pauvre jugement individuel, il était en mauvaises mains!
(3) Que pense M. de Robert de ce degré d'élévation morale ?
Catherine- Nombre de messages : 2399
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Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Cinquième question. — M. de Robert connait-il ce texte de la Bible : « Pourquoi voyez-vous une paille dans l'œil de votre frère et n'apercevez-vous pas une poutre dans le vôtre? » (S. Math., VII, 3.) Que pense-t-il de ce texte? Que penserait-il encore si, au lieu d'une paille, il n'y avait pas même un petit atome dans l’œil de son frère, et qu'il y eût, non pas une poutre, mais une montagne dans le sien? Eh bien, il en est ainsi.
M. de Robert fait deux reproches à l'Eglise catholique :
Vous êtes contraire à la Bible, dit-il, sur tel, tel et tel point de doctrine et de culte; et vous croyez qu'il va le prouver? Pas le moins du monde; il accumule des chiffres, indiquant chapitres et versets, et voilà tout. Qu'il ouvre tous nos ouvrages de controverse : Bellarmin, Wiseman, Moelher, etc., et il verra si les catholiques font ainsi quand ils démontrent clairement aux protestants, comme deux et deux font quatre, qu’ils sont en tout contraires à la Bible. Ainsi, ne prenons que deux exemples ; il faudrait faire ici plus d'un volume si nous voulions tout démontrer. Ne prenons que le dogme fondamental du protestantisme : la foi seule dans les mérites de Jésus-Christ justifie et la négation du Purgatoire, qui en est une conséquence logique.
La Bible affirme tout le contraire.
Elle dit que cette foi aux mérites de Jésus-Christ sans les œuvres est inutile pour le salut (S. Jacq., II, 24).
Parce que, sans les œuvres, il manque, relativement à nous, quelque chose à la passion de Jésus-Christ (Coloss., I, 24).
Elle appelle cette foi une foi morte (S. Jacq., II, 26).
Elle dit que chacun recevra selon ses œuvres (S. Math., XVI, 27).
Elle dit de rendre son salut certain par les bonnes œuvres (Pet., I, 10).
Elle dit : Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, parce que leurs bonnes œuvres les suivent (Apoc., XIV, 13).
M. le ministre peut-il demeurer encore protestant s'il ne veut pas être contraire à la Bible?
Passons au dogme du Purgatoire, dogme qui se trouve dans le cœur et dans les traditions du genre humain depuis l'origine des temps.
L'Ancien-Testament nous dit que c'est une bonne et sainte pensée de prier pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés (Mach., II, 12, 36).
Le Nouveau-Testament nous dit qu'il y a une prison où, après la mort, on paie à la justice divine jusqu’a la dernière obole (S. Math., V, 26).
Qu'il y a des péchés qui ne seront remis que dans le siècle futur (S. Math., XII, 32).
Et qu'enfin il y a des âmes qui seront sauvées, mais en passant par le feu (1 Cor., III, 15).
Dire cela ou dire qu'il existe un Purgatoire, n'est- ce pas la même chose? Il faut être bien aveugle ou bien obstiné pour le nier.
Il en a été de même pour tous les autres textes que M. de Robert cite contre les dogmes ou le culte de l'Eglise catholique ; nous pourrions les tourner tous contre lui. Ainsi pour les Indulgences qu'il attaque (p. 39). Celui qu'il prend des Epîtres de saint Jean (chap. I, 7), prouve admirablement les Indulgences. Saint Jean dit : « Si nous marchons dans la lumière, nous avons une communion mutuelle. » Or, les Indulgences ne sont pas autre chose que cette communion mutuelle des biens entre les fidèles; ceux qui la nient, comme M. de Robert, ne marchent pas dans la lumière.
Il en est de même pour le dogme par excellence de la présence réelle (p. 40), que M. de Robert attaque ; rien de plus évident dans l'Évangile, et rien de plus clair que les paroles par lesquelles Jésus-Christ l'annonce (S. Jean, VI, 48 et suiv.) et le réalise (S. Lue, XXII, 19. S. Math., XXVI, 27). S. Jean nous dit (ch. VI, v. 53) qu'il n'y eut que les Juifs, grossiers et endurcis, qui préférèrent s'éloigner de Jésus-Christ que d'accepter ce dogme. Luther lui-même l'acceptait, malgré que le diable lui soutînt le contraire: M. de Robert est plus incrédule encore que Luther; il quitte Jésus-Christ et Luther, pour suivre les Juifs et le diable.
Maintenant, je demande à M. de Robert : Qui est contraire à la Bible, les catholiques ou les protestants?
Ce que nous venons de faire pour la justification par la foi et le Purgatoire, nous pourrions le faire pour toute cette série d'accusations que porte M. de Robert. Aucune n'est plus sérieuse que celles-là, mais beaucoup sont encore plus ridicules et plus déshonorantes pour le cœur.
Catherine- Nombre de messages : 2399
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Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Quoi de plus ridicule que de répéter encore au dix- neuvième siècle :
Les catholiques adorent les images. — Et cela quand on a sa chambre pleine de photographies ! M. le ministre les adore-t-il ? (1)
Les catholiques n'honorent pas la Bible. — M. de Robert est-il obligé de la lire et de la réciter tous les jours, sous peine de péché mortel, comme les prêtres catholiques ? Qu'il nous montre son bréviaire.
Les catholiques ont tort de se confesser. Ils se confessent à un homme. —Je conseille à M. de Robert, qui n'est pas prêtre de Jésus-Christ, et qui n'est qu'un homme, d'essayer de s'offrir aux catholiques pour les confesser. Il aura beaucoup de pratiques ! Je demande à M. de Robert quelles sont les âmes perdues ou désespérées qu'il a retirées de l'abîme, quels sont les pécheurs qu'il a convertis et les restitutions qu'il a fait faire? Il n'ignore pas que la confession, chez nous, opère tous les jours ces prodiges (2).
Les prêtres catholiques ont tort de ne pas se marier — Il est donc évident que pour imiter Jésus-Christ, qui est toujours demeuré vierge, il faudrait qu'ils fussent mariés, comme M. de Robert. Il est aussi bien évident, qu'alors ils auraient plus de temps pour soigner les âmes, plus de facilité pour faire l'aumône, pour être prêts à donner leur vie dans les calamités publiques, et surtout qu'ils seraient alors plus libres de cœur et d'esprit pour penser à Dieu et pour l'aimer ! Saint Paul dit le contraire (Cor., VII, 34). D'après saint Paul, lorsqu'on est en ménage, on ne peut pas faire si bien tout cela. Comment s'arrangera M. de Robert pour se mettre d'accord avec S. Paul et avec Jésus-Christ? (3)
(1) Les protestants disent que la Bible nous défend de faire des images, c'est un mensonge. La Bible ne défend pas de faire des images, au contraire, elle a ordonné de faire celles du serpent d'airain, des chérubins, de l'arche, etc. ; mais elle défend seulement de les adorer : Tu ne feras pas d'images taillées pour les adorer. Or les catholiques obéissent à la Bible ; ils font des images, mais ils ne les adorent pas. Ut per imagines Christum adoremus et sanctos veneremur, dit l'Eglise catholique (Pontif. Rom.)
(2) Luther et Calvin ne l'ignoraient pas plus que M. de Robert, aussi le Seigneur, qui a forcé souvent le démon de rendre témoignage à la vérité, a-t-il forcé Luther et Calvin de rendre témoignage à la confession. Luther nous parle du bonheur que lui procurait la confession, et Calvin dit textuellement : « II y a trois choses incontestables : 1°) que tant que nous sommes sur cette terre, nous commettons des péchés, et nous avons besoin d'être pardonnés pour oser paraître devant Dieu; 2°) que le pouvoir de pardonner les péchés n'appartient qu'à l'Eglise de Jésus-Christ ; 3°) que ce pouvoir n'est exercé dans l'Eglise que par les Prêtres. Qu'aucun de nous donc, conclut-il, ne pense d'aller chercher ailleurs la rémission des péchés que là où Dieu l'a placée. Ce n'est pas une petite consolation que d'avoir un prêtre de Jésus-Christ pour nous donner l'absolution » (Inst. de Cal., liv. 3, 4.)
(3) Comment sc mettra-t-il d'accord avec tous les Pères de l'Eglise dont saint Jérôme est l'interprète, quand il dit : « Tous les Apôtres, ou étaient vierges, ou étaient séparés de leurs femmes. Omnes apostoli vel virgines, vel post nuptias continentes. » (Cont. Jon.) — « Le mariage, ajoutait-il, peuple la terre, et la virginité le ciel. Nuptiae mundum implent, virginitas paradisum. » Comment le ministre d'une religion peut-il préférer peupler la terre que le ciel? Que M. de Robert nous explique cette conduite.
Catherine- Nombre de messages : 2399
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Re: Le Protestantisme confondu...
L'Eglise catholique a tort de ne pas faire communier avec la coupe. —Oui, elle aurait tort, et bien tort, si elle enseignait, comme M. le ministre, que lorsqu'on communie on ne mange que du pain, parce qu'alors on pourrait dire qu'elle fait manger sans boire, ce qui pourrait faire du mal à la santé. Mais comme elle enseigne avec Notre-Seigneur Jésus-Christ (S. Math., XXVI, 26) , que chaque fidèle reçoit en communiant le corps, le sang, l'âme et la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, elle n'a plus besoin de faire communier avec la coupe ; avec la coupe, les catholiques ne recevraient pas davantage qu'ils ne reçoivent avec la seule hostie.
L'Eglise catholique a tort de croire qu'il y a plusieurs médiateurs. — Et depuis quand le croit-elle ?... Jusqu'à présent, elle a toujours proclamé qu'il n'y avait qu'un seul médiateur, qui est Jésus-Christ, comme il n'y avait qu'un seul sacrifice, dont celui de la Messe n'est que la continuation. Les saints que l'Eglise invoque ne sont pas pour nous des médiateurs, ils sont des intercesseurs auprès du seul médiateur ; le sacrifice que nous offrons tous les jours n'est pas un nouveau sacrifice, c'est le même sacrifice que celui de la croix. Par la perpétuité de ce sacrifice, l'Eglise catholique est la religion par excellence. Par l'abolition de ce sacrifice, le protestantisme est l'anti-religion par excellence : il s'est mis au dernier rang parmi toutes les sectes et les plus viles superstitions de la terre, les sauvages de la Cafrerie et les anthropophages de l'Océanie, ont des sacrifices, et les protestants n'en ont pas !...
Enfin, après toutes ces accusations qui déshonorent l'esprit qui les conçoit, il fallait arriver aux accusations qui déshonorent le cœur qui les produit , abyssus abyssum invocat. L'erreur ne s'arrête jamais, un abîme, appelle un abîme. Voici ces misérables accusations ; notre main semble se refuser à les écrire :
L'Eglise catholique a tort de rendre un culte à la sainte Vierge. — M. le ministre croit peut-être que l'Eglise catholique adore la sainte Vierge. S'il en est ainsi, je le félicite : son ignorance excuse son cœur. Si, au contraire, M. le ministre veut seulement blâmer l'Eglise catholique d'aimer Marie et de l'honorer autant qu'il est possible d'aimer et d'honorer une créature, je plains M. le ministre. Avant de porter cette accusation, il devrait effacer de la Bible ces deux mots : Ecce mater tua , voilà ta mère ( S. Jean XIX, 27) ; tant qu'ils ne seront pas effacés, M. le ministre portera avec tous les protestants la malédiction que Dieu, irrité, lance sur l'enfant qui n'aime pas sa Mère (Eccl., III, 18. Prov., XV, 20 ; XIX , 26):
Ah ! que je plains encore une fois M. le ministre de s'être montré si fidèle aux traditions de l'hérésie dans tous les siècles, et de vouloir porter ainsi avec tous les hérétiques passés, présents et à venir, le stigmate flétrissant de cette malédiction. Le refuge qu'il cherche dans les textes de la Bible, ne le sauvera pas. Pourquoi ne l’a-t-il pas étudiée plus consciencieusement? S'il l'avait étudiée dans les textes originaux, il n’aurait pas si facilement adopté cette traduction fautive : « Femme, qu'y a-t-il de commun entre, vous et moi ? » qui n'est qu'un énorme contre-sens. Voici le texte primitif : (phrase en grec) (S. Jean, XI,, 4). C'est-à-dire mot à mot « Qu'est-ce que cette chose fait à moi et à toi, femme ? - S'ils n'ont plus de vin, ce n'est pas notre affaire. »
Tel est le vrai sens de ce passage , selon tous les grammairiens et tous les interprètes , y compris Calvin lui-même (Calv., comm. S. Jean) (1)
(l) Le protestant Grotius fait observer, dans ses Annotations évangéliques, que cet hébraïsme est employé toujours dans le même sens dans la Bible (1.S. Math., VIII, 29 ; —2 Rom., XVI. 10 ; Gal. III, 4) etc. - Tous les interprètes sont d'accord pour conclure que Notre-Seigneur a fait le miracle de Cana, précisément pour prouver l'efficacité de l’intercession de sa Mère; et nous apprendre à honorer et à mettre en elle toute notre confiance.
Voici le sens qu'il faut donner à ce passage : « Jésus dit à Marie : O vous qui êtes la femme par excellence, sachez qu'en faisant ce miracle je ne le fais ni pour les époux qui nous ont invités , puisque ce manque de vin est leur affaire et non pas la nôtre, ni pour manifester ma divinité, car mon heure n'est pas venue ; mais c'est uniquement pour manifester l'amour de mon cœur pour vous et l'amour de votre cœur pour les hommes. »
Un miracle pour éviter de la peine à un de ses enfants, c'est là, n'en doutons pas, le cœur de Marie !
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Après des aberrations de ce genre, il n'y en avait qu'une autre de possible, c'était de faire parler la sainte Vierge contre elle-même, et de lui faire dire qu'elle n'était pas conçue sans péché. C'est ce qu'a fait M. de Robert, il n'a pas voulu que cette gloire manquât à sa brochure :Un abîme appelle toujours un autre abîme.
« Marie elle-même s'oppose au dogme de l’Immaculée conception, » dit M. de Robert p.36. Ne dit-elle pas en effet « Mon esprit est ravi de joie en Dieu, mon Sauveur ? » Voici la réflexion dont M. de Robert, inspiré par le Saint-Esprit, accompagne ce texte : « On n’a besoin de Sauveur que lorsqu'on est pécheur. »
Vraiment, M. de Robert, vous avez découvert cela? Et si quelqu'un vous arrêtait sur le penchant d'un abîme au moment de la chute, vous ne lui donneriez pas le nom de sauveur ! Vous ne réservez ce nom que pour celui qui vous y laisserait tomber d'abord , sauf à vous en retirer plus tard ? M. de Robert est naïf. Il n'a pas compris que s'il avait voulu chercher dans toute la Bible un texte qui prouvât l'Immaculée conception; il ne l'aurait jamais mieux choisi. Il joue de malheur, toutes les flèches qu'il lance retombent sur lui.
Le Souverain-Pontife, en proclamant l'Immaculée Conception dans la Bulle Ineffabilis, proclame que Marie n'est immaculée dans sa conception que parce que Notre-Seigneur Jésus-Christ, voulant être le sauveur de tous, a voulu surtout être le sauveur de sa Mère. Il a dit que l'Immaculée Conception de Marie était un effet anticipé de la Rédemption de son fils ; l'Eglise, depuis des siècles, le répète dans ses prières Quaesumus ut qui ex morte filii sui praevisa , eam ab omni labe praeservasti, ita nos quoque, etc.
M. le ministre ignore tout cela, et il répète naïvement : On n'a besoin de sauveur que lorsqu'on est pécheur.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Quand un enfant n'a pas de cœur et de respect pour une mère, faut-il attendre qu'il ait du cœur et du respect pour un père ? Et peut-on s'étonner maintenant que M. de Robert s'élève contre la suprématie des Papes ? lui qui est si jaloux de son pastorat ! lui qui aime tant d'être le pasteur des autres, n'aime pas que les autres le soient de lui, surtout le Pape ! Il abhorre d'être cité son tribunal, et il plaint de tout son cœur les catholiques de l'accepter. On vous place sous tutelle ! s’écrie-t-il, on ravit votre liberté ; pour nous, nous réprouvons une pareille tyrannie ! (Broch., p. 75, et 85).
Nous remercions M. le ministre de ses sentiments de compassion ; mais, pour notre part, nous aimerons toujours cette tutelle, qui ne ravit la liberté qu'au mal, et qui n'a été regardée comme une tyrannie depuis dix-huit siècles que par ceux qui ont voulu accomplir le mal sur la terre. Nous l'aimerons avec saint Paul et tous les apôtres ; avec saint Augustin et saint Ambroise, avec. saint Jean Chrysostome et saint Athanase, avec saint Bernard et saint Anselme, avec saint Thomas d'Aquin et saint Bonaventure ; avec tous les Pères de l'Eglise et tous les Docteurs ; avec tous les martyrs et tous les saints; avec Constantin et Théodose, avec Clovis et Charlemagne, avec saint Louis et Godefroy de Bouillon ; avec tous les rois et princes chrétiens; avec Suger et Richelieu; avec Christophe Colomb et Corneille et Racine, avec Fénelon et Bossuet, avec de Maistre et Donoso-Cortès, avec Châteaubriand et Lacordaire, avec Ravignan et Montalembert, avec O'Connel et Lamoricière, avec tous les génies et tous les grands hommes!! Oui, nous aimerons toujours la suprématie des Papes, établie par Jésus-Christ. Nous aimerons tous les Papes, et, en particulier, nous aimerons celui qui brille maintenant, comme une perle des cieux au front de notre Eglise. Nous aimerons toujours l'immortel Pie IX; le monde entier l'aimera toujours avec nous; et quand il ne sera plus, les siècles futurs l'aimeront et l'admireront encore!! (1)
TROISIÈME VÉRITÉ INCONTESTABLE : Les protestants en accusant les catholiques d'êre contraires à la Bible tombent dans l'absurde.
(1) Nous ne disions rien de la seconde accusation que M. de Robert fait à l’Eglise catholique, de faire des choses qui ne sont pas dans la Bible. Ici encore M. de Robert ne voit pas la montagne qu'il a dans son œil. Les protestants ne font-ils pas les premiers des choses qui ne sont pas dans la Bible? Indique-t-on dans la Bible les livres qu'il faut accepter comme canoniques et ceux qu'il ne faut pas accepter? Ordonne-t-on dans la Bible de garder le dimanche et non pas le samedi? Ce mot de die dominica de l'Apocalypse, suffirait-il logiquement sans la tradition peur faire ce changement, etc.? Nous, catholiques, en faisant des choses qui ne sont pas dans la Bible, nous n'allons pas contre nos principes, et nous demeurons logiques, puisqu'à part la Bible, nous acceptons la tradition que la Bible, d'ailleurs, accepte elle-même. Mais les protestants, n'acceptant pas la tradition , sont illogiques et rebelles tout ensemble. Harum et aliarum ejusmodi disciplinarum, si legem expostules; scripturarum nullam invenies : traditio tibi praetenditur auctris, consuetudo confirmatrix, et fides observatrix. (Tert., Car. Mil., chap III)
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Catherine a écrit:Nous aimerons toujours l'immortel Pie IX; le monde entier l'aimera toujours avec nous; et quand il ne sera plus, les siècles futurs l'aimeront et l'admireront encore!! (1)
(1) Nous ne disions rien de la seconde accusation que M. de Robert fait à l’Eglise catholique, de faire des choses qui ne sont pas dans la Bible. Ici encore M. de Robert ne voit pas la montagne qu'il a dans son œil. Les protestants ne font-ils pas les premiers des choses qui ne sont pas dans la Bible? Indique-t-on dans la Bible les livres qu'il faut accepter comme canoniques et ceux qu'il ne faut pas accepter? Ordonne-t-on dans la Bible de garder le dimanche et non pas le samedi? Ce mot de die dominica de l'Apocalypse, suffirait-il logiquement sans la tradition peur faire ce changement, etc.? Nous, catholiques, en faisant des choses qui ne sont pas dans la Bible, nous n'allons pas contre nos principes, et nous demeurons logiques, puisqu'à part la Bible, nous acceptons la tradition que la Bible, d'ailleurs, accepte elle-même. Mais les protestants, n'acceptant pas la tradition , sont illogiques et rebelles tout ensemble. Harum et aliarum ejusmodi disciplinarum, si legem expostules; scripturarum nullam invenies : traditio tibi praetenditur auctris, consuetudo confirmatrix, et fides observatrix. (Tert., Car. Mil., chap III)
Le Protestantisme (et le modernisme, et l'œcuménisme, etc) confondus ! Merci Catherine.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Petit dilemme.
Nous le proposons à M. de Robert.
De deux choses l'une, ou l'on peut se tromper en interprétant la Bible, ou l'on ne peut pas se tromper.
Si l'on peut se tromper, M. de Robert pouvant se tromper, n'a pas le droit de dire que les catholiques se trompent.
Si l'on ne peut pas se tromper. , M. de Robert n'a pas même le droit de penser que les catholiques se trompent.
De tout côté, M. de Robert est pris; et en disant que les catholiques se trompent, il tombe dans un autre abime qu'on appelle l'abîme de l'absurde.
Je ne sais si M. de Robert a entrevu cet abîme, du moins il semble avoir voulu échapper ; voici ce qu'il fait pour ne pas être pris dans mon dilemme, il dit à la fois oui et non :
Personne ne se trompe en interprétant la Bible (Broch., p. 82, 84).
Les catholiques se trompent tous en interprétant la Bible (Broch., depuis la p. 32 jusqu'à la p. 52).
C'est admirable ! ! Voilà comment M. de Robert échappe à l'abime de l'absurde , — abyssus abyssum invocat, un abîme appelle un autre abime (Ps. XLI, 9).
QUATRIÈME VÉRITÉ INCONTESTABLE : Les protestants, s'ils veulent bien comprendre la Bible, sont obligés de se faire catholiques, et cela d'après la Bible.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Petit conseil pratique.
M. de Robert nous donne un conseil (voir sa dernière lettre), nous pouvons bien à notre tour exercer envers lui la même charité. « Lisez les Ecritures, nous dit-il, lisez les Ecritures, et faites tout ce que disent les Ecritures. » — Nous ne pouvons pas donner à M. de Robert un conseil plus salutaire.
M. de Robert, lisez les Ecritures. Ouvrez-les d'abord à l'épître 2 de saint Pierre, ch. I, v. 20 :
« Nous sommes persuadés, avant toutes choses, que nulle explication de l'Ecriture ne doit se faire par une interprétation individuelle. » — Conséquence logique : L'autorité seule peut interpréter la Bible. Or, comme l'Eglise catholique seule possède cette autorité, donc, pour bien comprendre la Bible, il faut consulter l'Eglise catholique.
Ouvrez-les maintenant au ch. III, v.16, du même apôtre :
« Il y a dans les épîtres de saint Paul des endroits difficiles à comprendre des esprits ignorants et légers les interprètent dans un mauvais sens aussi bien que la Bible tout entière, et cela pour leur propre damnation. » Conséquence logique : Tout le monde ne comprend pas la Bible ; et ceux qui prétendent la comprendre, sans consulter l'Eglise catholique, sont des esprits ignorants et légers, et de plus ils se damnent.
Ouvrez-les maintenant au ch. XII, v. 16, des épîtres de saint Paul aux Romains :
« Ne vous fiez pas à vos propres lumières. » — Conséquence logique : Consultez l'Eglise catholique.
Ouvrez maintenant au ch. XII, v. 10, des épîtres de saint Paul aux Corinthiens :
« Les uns ont la grâce d'interpréter les Ecritures, les autres ne l'ont pas. » Conséquence logique : Consultez l'Eglise catholique qui a cette grâce.
Allez maintenant aux Actes des apôtres, ch. VIII, v. 26 :
« Voici que l’ange du Seigneur parla à Philippe, et lui dit : Va vers le midi sur la route qui descend de Jérusalem à Gaza. Et se levant, il partit; et voilà qu'un homme d'Ethiopie, grand eunuque de la reine Candace, revenant de Jérusalem, était assis sur son char et lisait le prophète Isaïe. Et l'Esprit dit à Philippe : Avance, et joins ce char. Et Philippe accourant aussitôt, entend l'eunuque lire les Ecritures , et il dit : Crois-tu comprendre ce que tu lis ? Celui-ci lui répondit : Comment le pourrai-je, si quelqu'un ne me l'explique ? Et il pria Philippe de monter sur son char et de s'asseoir près de lui pour le lui expliquer. »Philippe le fit et le baptisa.
Voici la réflexion que fait saint Jérôme. Je la recommande à l'attention de M. Robert et de tous les protestants.
« Je ne suis ni plus saint, ni plus studieux que cet eunuque, dit-il, et cependant, quoiqu'il médite sérieusement les Ecritures après avoir prié dans le temple de Jérusalem, il reconnaît qu'il n'y comprend rien, et il a besoin que le Seigneur lui envoie un apôtre pour l'instruire. Vous croyez, après cet exemple, que je croirais pouvoir interpréter les Ecritures par mes propres lumières et sans l'autorité de l'Eglise ? Comprenons tous, que nous ne pouvons comprendre le vrai sens des Ecritures, si nous n'en cherchons l'explication auprès de l'autorité établie par Dieu pour les expliquer. » (Saint Jérôme, Let. 103.)
Et dans son Commentaire de l'épître aux Galates :
« Sachez bien, dit-il, que la Bible n'est qu'une réunion de lettres auxquelles on peut faire dire tout ce que l'on voudra. Si l'autorité divine l'explique, alors c'est réellement la Bible de Dieu; si un homme sans autorité l'explique, alors ce n'est que la Bible d'un homme; et si le démon s'en sert, car il peut le faire , et il l'a fait quand il a voulu tenter Notre-Seigneur Jésus-Christ, alors c'est la Bible du démon. »
Il n'y a rien, en effet, qui ait mieux servi au démon, dans tous les temps, pour perdre les hommes, orgueilleux et confiants en leurs propres lumières.
Les prémices étant absurdes dans la thèse de M. de Robert, la conclusion devait l'être. Voici cette conclusion (Broch., P. 52) : « Si l'autorité de la Bible est divine, comme l'admettent avec nous les catholiques, celle de l'Eglise romaine ne l'est pas ; car deux autorités divines ne peuvent pas se contredire réciproquement.»
M. de Robert vous faites encore ici une confusion d'idées et de paroles. Pour l'Eglise catholique, la Bible est divine certainement, c'est elle qui l'enseigne aux protestants ; mais la Bible n’est pas pour elle l'autorité, pas plus qu'on ne peut dire que le Code soit l'autorité en France.
Au lieu de cette fausse conclusion , voici celle qu'il fallait tirer : « Je veux me convertir et ne plus faire comme les hérétiques de tous les temps, qui, d'après saint Vincent de Lérins, affectent de parler beaucoup de la Bible, de citer partout la Bible. Mais en cela ils ressemblent aux charlatans qui, pour se défaire de leurs drogues, leur attribuent la vertu de faire des guérisons infaillibles, et aux empoisonneurs, qui déguisent sous des noms imposants leurs breuvages meurtriers, ils imitent Satan, le père du mensonge, qui, en tentant le fils de Dieu, cita la Bible. » (Commonitorium, ch.XXXI.)
Saint Vincent de Lérins à bien raison. Les Bibles que répandent à profusion les colporteurs protestants ne sont pas les Bibles de Dieu ; mais il faut les appeler les Bibles du démon, parce qu'elles sont le plus subtil poison dont il puisse se servir pour perdre les âmes. Tout le monde le comprend, mais on ne le comprendra jamais assez; et on ne repoussera jamais avec assez d'indignation ces malheureux émissaires de l'erreur, qui se glissent partout pour colporter ce poison. Un d'eux reçut une bonne leçon pendant la si belle mission que les Pères Capucins ont prêchée à Albi, en décembre 1864. Voici le fait, il m'est arrivé à moi-même :
Catherine- Nombre de messages : 2399
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Re: Le Protestantisme confondu...
J'étais à la sacristie. Un homme vint à moi pour se confesser ; son air vénérable, là position qu'il occupe, son intelligence, donnaient à son acte comme à ses paroles quelque chose d'imposant.
« Mon père, me dit-il, avant de se confesser, j'ai bien profité de votre sermon d'hier au soir (j'avais prêché sur l'énergie avec laquelle les catholiques doivent défendre leur foi ) ; Ce matin même, le bon Dieu m'a donné une belle occasion de le mettre en pratique. Je venais de me lever, et déjà un monsieur portant un petit paquet sous le bras, comme un voyageur de commerce, frappait à ma porte ; il entre, il salue avec des paroles très flatteuses, il ouvre son petit paquet; il en tire une Bible, et il me l'offre comme la pure parole de Dieu, me disant que j'étais assez intelligent pour comprendre que celle des catholiques ne l’était pas, et que les prêtres catholiques nous trompaient. Je le laissai bien dire, et lui laissai toujours sa Bible ; lui, insistait pour me la faire prendre, et enfin il me la mit de force dans les mains; allumez du feu, ai-je dit alors au domestique, monsieur doit avoir froid; et dès que le feu a pétillé, j'ai placé tout tranquillement la Bible protestante au milieu des flammes. Que faites-vous, monsieur, que faites-vous. Je voulais vous la donner ; mais maintenant, vous la paierez.— J'y consens mon ami; et combien? — 40 sous, monsieur. — Jacques, porte-les à monsieur ; mais prends pour cela le bâton qui est derrière la porte, et frappe 40 bons coups sur les côtes de monsieur. Mon domestique est très fort et très obéissant, et il se mettait en mesure; le colporteur le comprend et il se met à fuir.—Non, non, monsieur, lui ai-je dit, ne fuyez pas, ne craignez pas, on ne vous frappera pas, les catholiques ne sont pas si cruels, quoique ce soit bien mérité ; mais allez dire à ceux qui vous ont envoyé l'estime que je fais de votre Bible protestante ; je ne veux pas même que ses cendres souillent ma demeure.— J’en ai pris les cendres devant lui et je les ai jetées au vent.»
Qu'on n'oublie jamais cet exemple admirable, et que les colporteurs protestants se tiennent pour avertis.
Le même colporteur, je crois, vint trouver, dans la même paroisse et pendant la même mission, une pauvre femme : « Prenez cette Bible, pauvre femme, lui dit-il; avec cette Bible vous êtes sûre d'aller au ciel, vous n'aurez plus besoin d'aller vous confesser. » Sur ce la pauvre femme ne répond rien et elle va chercher son Paroissien. « Voici ma Bible, lui dit-elle, je n'ai pas besoin de la vôtre. Ecoutez ce que me dit la mienne, » et elle lit : « Suite de l'Evangile selon S. Mathieu, ch. VII : « En ce temps-là , Jésus dit à ses disciples : Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous couverts de peaux de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs. » - « Je me garderai donc bien de vous et de votre Bible. » et elle le met bel et bien à la porte.
M. de Robert, votre troisième flèche, celle sur laquelle vous comptiez le mieux, qu’est-elle devenue ? Avai-je tort de vous annoncer que vous diriez vous-même : Votre cause est gagnée ?
Avez-vous encore une flèche dans votre carquois ?
Catherine- Nombre de messages : 2399
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