Le Protestantisme confondu...
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Re: Le Protestantisme confondu...
Et moi quand c'est écrit trop petit je zappe car je ne vois rien !!!
Merci Robert pour la belle caricature avec les cornes ! Elle est géniale ! Celui qui l'a dessinée a eu le tour de main ou plutôt de crayon parfait !
Merci Robert pour la belle caricature avec les cornes ! Elle est géniale ! Celui qui l'a dessinée a eu le tour de main ou plutôt de crayon parfait !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
On devrait faire un fil intitulé "caricatures" et les mettre toutes la dedans pour les retrouver et les revoir de temps en temps ! Et au fur et à mesure qu'on a trouve les rajouter !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Via Crucis a écrit:On devrait faire un fil intitulé "caricatures" et les mettre toutes la dedans pour les retrouver et les revoir de temps en temps ! Et au fur et à mesure qu'on a trouve les rajouter !
Bonne idée... que ceux qui en repère... les place dans un dossier sur Brin de causerie..
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Mr de Robert lui répond par la lettre suivante :Cap-del-Pouech, le 15 juillet 1865.MONSIEUR LE MISSIONNAIRE,
Vous me demandez de vous faire connaître les nouvelles objections que je pourrai avoir à produire contre le catholicisme. Je vous réponds qu’il suffit que vous réfutiez celles que renferme ma brochure. Ayez soin seulement de les aborder franchement et de les combattre au sérieux, notamment celle que j'ai tirée de l'opposition qui existe entre les enseignements de l’Ecriture et ceux de votre Eglise. Là, commeje le dis dans ma brochure, est le point principal, ou plutôt, c'est à cela que se réduit toute la question. Quand même vous feriez des prodiges de dialectique, si vous ne renversez pas cette objection, vous n’avez rien fait; si vous la renversez, votre cause est gagnée. Mais ici je connais votre impuissance, et je pense que vous la connaissez vous-même dans quelque mesure. La Bible est une enclume contre laquelle vous vous êtes toujours brisés et vous briserez toujours, tandis qu'elle est notre force et notre victoire. Avec cette arme divine même les faibles d'entre nous peuvent combattre et vaincre vos docteurs.
Vous ne voulez pas de jugement individuel ! Tâchez donc de prouver l'autorité de votre Eglise sans faire appel à cette faculté, c'est-à-dire sans raisonner. Car si vous raisonnez, il est évident que vous avez recours au jugement individuel, et, dans ce cas, vous établissez notre autorité précisément sur le fondement que vous renversez. Ne vous mettez donc pas ainsi en contradiction avec vous-même.
Quant à moi, je veux le jugement individuel, mais pas seul. Je le veux, avec ce secours divin promis à ceux qui le demandent et auquel vous devriez croire vous-même, puisque c'est là l'une des parties les plus essentielles de la foi chrétienne.
Je n'ai pas lu la brochure de M. Rabaud, et je n'ai nul besoin de la lire pour connaître les principes de ma religion. Il y a dans le protestantisme, nous le savons, comme il y a dans le catholicisme, des hommes qui basent leurs opinions sur leurs propres pensées. Je n'ai pas à défendre leur cause, qui n'est pas la mienne. Ma cause est celle du vrai protestantisme, qui consiste à prendre la Bible pour autorité souveraine, pour règle infaillible de la foi et de la vie, et à l'interpréter, non pas avec mon intelligence seule, mais avec mon intelligence éclairée, soutenue par l'Esprit de Dieu. Pourquoi suis-je autorisé à dire que je n'ai pas toujours trouvé dans vos lettres des pensées et un langage qui révèlent beaucoup de charité? (Admirez l'ineffable mansuétude de ce doux agneau !)
Nous devons l'un et l'autre nous efforcer de tenir nos discussions à ce degré d'élévation morale où conduit la loi de l'Evangile, quand elle est bien comprise et reçue dans le cœur.
Du reste (souffrez que je vous le dise aussi), je crois que dans votre haine contre le protestantisme et au milieu de vos occupations, vous avez négligé de prendre une connaissance suffisante de cette religion. Il faudrait combler cette lacune, et l'un des moyens d'atteindre ce but comme bien d'autres, c'est d'étudier l'Ecriture.
Si Mlle Pitt présentait à Dieu la prière que vous rapportez, c'est parce qu’elle était incertaine au sujet de la vraie religion. Tel n'est pas mon cas, Monsieur. Je suis parfaitement sûr que la religion que j’ai le bonheur de professer est la vraie, comme je suis parfaitement sûr que la vôtre est un christianisme altéré et falsifié, car il est en opposition avec la Bible. - (Même pensée développée, tout en me recommandant de dire la vérité, et toute la vérité, dans la brochure que je lui annonce.)
Ces débats si peu aimables - (c'est fort heureux que M. de Robert parle ainsi, on peut conclure de cette seule parole, ou que M. de Robert n’aime plus la discussion, ou qu'il craint la future brochure. Dans les deux cas, nous devons l'en féliciter, sa conversion est certaine. Un protestant est converti dès qu’il n’aime plus la dispute et qu’il commence seulement à douter de lui-même.) - ces débats si peu aimables n’auraient pas lieu si, laissant de côté les doctrines envenimés par les hommes, vous vous étiez attaché à notre seul Sauveur, afin qu’il vous guidât par ses paroles et par son esprit. Que cet ami de l’humanité vous éclaire et vous laisse éprouver la différence qui existe pour donner la paix et créer la sainteté entre l'Evangile et la doctrine romaine.
Agréez, Monsieur le Missionnaire, les salutations de votre dévoué serviteur.DE ROBERT.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
La réponse de M. de Robert tient le même discours que celui des "conciliaro-guérardo-tradis ralliés" adeptes du "conciliabulisme' à plein tube : d'une même voix, avec la même tonalité et la même assurance, ils disent tous "allez lire mes livres..."!, "vous nous haïssez...", "nous sommes sûrs de ce que nous avançons ..." etc...
Bref, il ne fait que confirmer que son "Pape" c'est Luther et son dieu c'est Lucifer ! Tout comme nos contemporains conciliaro-guérardo-tradis ralliés et autres confirment que leur "Pape" c'est Ratzi et que leur dieu c'est celui de "Nostra Aetate" ou plutôt pas du tout "Nostra" mais plutôt "Leur Aetate" (je ne sais pas dire "leur" ne latin !) : "le Dieu unique et très miséricordieux qui jugera les hommes au dernier jour" ! Vous remarquerez qu'il s'agit d'un " Dieu unique" et non pas d'un Dieu UN et Trine et donc Trois fois Saint !!!
Comme Obélix nous pouvons dire : "Ils sont fous ces protestants conciliabulateurs" car ils ont vraiment perdu le sens de la raison et donc le sens de la VERITE !
Bref, il ne fait que confirmer que son "Pape" c'est Luther et son dieu c'est Lucifer ! Tout comme nos contemporains conciliaro-guérardo-tradis ralliés et autres confirment que leur "Pape" c'est Ratzi et que leur dieu c'est celui de "Nostra Aetate" ou plutôt pas du tout "Nostra" mais plutôt "Leur Aetate" (je ne sais pas dire "leur" ne latin !) : "le Dieu unique et très miséricordieux qui jugera les hommes au dernier jour" ! Vous remarquerez qu'il s'agit d'un " Dieu unique" et non pas d'un Dieu UN et Trine et donc Trois fois Saint !!!
Comme Obélix nous pouvons dire : "Ils sont fous ces protestants conciliabulateurs" car ils ont vraiment perdu le sens de la raison et donc le sens de la VERITE !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
ROBERT. a écrit:
La référence(1) correspond à Ps. LXXXIII, v 11 et non v. 10...
Vous savez quoi, Robert!?
Du coup par curiosité j'ai moi aussi été vérifier dans mon Manuel du Chrétien, où se trouvent les Psaumes, et dans mon édition c'est bel et bien le verset 10 !!!
Alors est-ce que les versets ne sont pas toujours numérotés de la même façon?
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Catherine a écrit:ROBERT. a écrit:
La référence(1) correspond à Ps. LXXXIII, v 11 et non v. 10...
Vous savez quoi, Robert!?
Du coup par curiosité j'ai moi aussi été vérifier dans mon Manuel du Chrétien, où se trouvent les Psaumes, et dans mon édition c'est bel et bien le verset 10 !!!
Alors est-ce que les versets ne sont pas toujours numérotés de la même façon?
Dans la Bible Glaire, j'ai la même numérotation que Robert...
Par contre, toujours dans la Bible Glaire, en dessous du numéro du psaume on lit Hébr., LXXXIV ce qui expliquerait peut-être la numérotation différente des versets...
Dernière édition par gabrielle le Mar 20 Juil 2010, 11:39 am, édité 1 fois
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Catherine a écrit:ROBERT. a écrit:
La référence(1) correspond à Ps. LXXXIII, v 11 et non v. 10...
Vous savez quoi, Robert!?
Du coup par curiosité j'ai moi aussi été vérifier dans mon Manuel du Chrétien, où se trouvent les Psaumes, et dans mon édition c'est bel et bien le verset 10 !!!
Alors est-ce que les versets ne sont pas toujours numérotés de la même façon?
Vous soulevez là un problème dont je ne saurais répondre..
Est-ce qu'il manquerait des versets à propos du Ps. 83 ? ( dans Glaire, pour le Ps. 83, il y a 13 versets...)
Problablement une erreur de lithographie ou typographie..
Vous savez sûrement qu'un correcteur coûte extrêmement cher.
Au moins, le verset se trouve bel et bien dans les Psaumes ...
Ce n'est pas comme les références dans les Écritures quant à la liberté religieuse
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
ROBERT. a écrit:
Est-ce qu'il manquerait des versets à propos du Ps. 83 ? ( dans Glaire, pour le Ps. 83, il y a 13 versets...)
Dans mon Manuel du chrétien, il y a également 13 versets! Numérotés comme suit:
1 Que vos tabernacles sont aimables, Dieu des armées !
2 Mon âme soupire, elle languit après les parvis du Seigneur; mon coeur et ma chair tressaillent vers le Dieu vivant.
3 Le passereau même trouve une demeure, et l'hirondelle un nid pour y déposer ses petits : que je retrouve vos autels, Seigneur des armées, mon roi et mon Dieu !
4 Heureux ceux qui habitent votre maison ! Ils peuvent sans cesse chanter vos louanges.
5 Heureux l'homme qui attend de vous son secours, qui a disposé dans son coeur des degrés pour s'élever,
6 En traversant cette vallée des Larmes jusqu'au séjour glorieux qui lui est destiné!
7 Le Souverain Legislateur le comble de bénédictions; il s'avance avec une vigueur toujours croissante dans le chemin des vertus, et il verra le Dieu des dieux dans la céleste Sion
8 Seigneur, Dieu des armées, exaucez ma prière; prêtez l'oreille, Dieu de Jacob.
9 Vous qui êtes notre protecteur, voyez, ô Dieu, jetez les yeux sur la face de votre Oint !
10 Car mieux vaut un jour dans vos parvis que mille loin de vous; j'aime mieux être au dernier rang dans la maison de Dieu, que d'habiter dans les tentes des pécheurs.
11 Oui, Dieu aime la miséricorde et la vérité; il donne la grâce et la gloire;
12 il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'innocence.
13 Seigneur, Dieu des armées, heureux l'homme qui espère en vous !
_____________________________
Ce n'est pas comme les références dans les Écritures quant à la liberté religieuse
Bien vu!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
La différence de numérotation avec la Bible Glaire, se trouve dans le no 1.
La Bible Glaire le no. 1 correspond à un titre
1. Pour les pressoirs, aux fils de Coré, psaume
C'est en raison de ce titre que se produit le décalage des versets.
La Bible Glaire le no. 1 correspond à un titre
1. Pour les pressoirs, aux fils de Coré, psaume
C'est en raison de ce titre que se produit le décalage des versets.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
gabrielle a écrit:La différence de numérotation avec la Bible Glaire, se trouve dans le no 1.
La Bible Glaire le no. 1 correspond à un titre
1. Pour les pressoirs, aux fils de Coré, psaume
C'est en raison de ce titre que se produit le décalage des versets.
Merci pour l'explication ma chère Watson...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
RÉPONSE
A LA BROCHURE DE M. DE ROBERT.
__________________________
QUATRIÈME LETTRE DU P. MARIE-ANTOINEToulouse, 25 juillet 1865.MONSIEUR,
Voici la réponse à votre brochure que je vous ai promise dans ma lettre du 14 courant. Quoiqu’il y eût plus d'un volume in-folio à écrire si on voulait lui donner tout le développement que comporte la matière, je ferai cependant en sorte de la faire contenir dans quelques pages, et d'y renfermer la plus pure substance de tout ce qu'il me serait si facile et si agréable de développer.
Que vous dirais-je donc de votre brochure ?
C'est qu'en la parcourant, on croit entendre comme deux sons bien différents et entièrement opposés : c'est, ou un cri de détresse, ou un cri de guerre, qu'on dirait vraiment un chant de victoire. Et cela dépend du lieu où l'on se place pour vous entendre, ou plutôt du lieu où l'on vous place vous-même par la pensée.
Si, en effet, on vous place dans la salle de l'école de Gabre, et qu'on vous y voie comme je vous y ai vu moi-même, frappé par la flèche de la vérité, alors votre brochure n'est pour le lecteur qu'un cri de détresse; on dirait une biche qui, percée au flanc par le chasseur, s’en va emportant avec elle le trait meurtrier, perdant son sang, se jetant à travers tous les rochers des montagnes, sans trouver de refuge à sa douleur, roulant d’abîme en abîme et finissant enfin par s'engloutir.
Si, au contraire, on ignore cet événement fâcheux de votre existence, et qu'on se représente seulement M. de Robert, docteur de la Réforme , et vengeur de ses gloires anciennes et modernes , environné de Bibles polyglottes et autres gros volumes in-folio de tous les grands historiens de France et de Navarre , impartiaux surtout comme Fleury, de Thou, Mainbourg, etc, alors M. de Robert n'est plus la biche plaintive se jetant tête baissée dans toutes les objections possibles pour oublier ou faire oublier le dard qui le perce. M. de Robert, alors, c'est le géant Goliath ! bravant seul tout le peuple de Dieu, et le couvrant du haut de sa grandeur de la honte de ses mépris.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Aujourd''hui, j'ai fait des rangements (chose extraordinaire! ) dans mon courrier, et qu'est-ce que j'ai retrouvé glissé dans une lettre d'amis!? Une petite image du...
Père Marie-Antoine, c'est-à-dire l'auteur de ce merveilleux petit livre!
J'étais loin de savoir que je possédais cette image, alors je vous en fait part maintenant, avec le résumé de sa vie.
Père Marie-Antoine, c'est-à-dire l'auteur de ce merveilleux petit livre!
J'étais loin de savoir que je possédais cette image, alors je vous en fait part maintenant, avec le résumé de sa vie.
Le Serviteur de Dieu
P. MARIE-ANTOINE
Capucin 1825-1907
P. MARIE-ANTOINE
Capucin 1825-1907
Le P. Marie-Antoine (Léon Clergue) naquit à Lavaur, le 23 décembre 1825, dans une famille très chrétienne. De bonne heure, il manifesta les plus heureuses dispositions. Tout enfant, il n'avait qu'un seul désir : être prêtre, dire la messe et prêcher. Ses pieux parents s'empressèrent de favoriser une si sublime vocation, en le plaçant comme externe au Petit Séminaire de l'Esquile, à Toulouse. Entré plus tard au Grand Séminaire pour ses études théologiques, il mérita d'être classé parmi les meilleurs élèves. Les œuvres de zèle qu'il fonda, telles que l'Association Amicale de la Confrérie du Très-Saint-Sacrement, celle des Hôpitaux et des Prisons, le préparèrent à recevoir l'ordination sacerdotale qui eut lieu le 21 septembre 1850. Nommé vicaire à Saint- Gaudens, il se distingua par une telle piété et une si grande charité que son ministère y fit époque.
C'est là qu'il entendit l'appel de saint François, l'invitant à entrer dans sa milice séraphique. Il revêtit l'habit de l'Ordre des Frères-Mineurs Capucins, au noviciat de Marseille, le 13 juin 1855, sous le nom de P. Marie-Antoine; et, l'année suivante, prononça ses vœux solennels. Presque aussitôt, les Supérieurs lui confièrent le ministère de la prédication, et l'envoyèrent à Toulouse pour aider à la fondation du couvent de la Côte-Pavée. Ce fut sa seule résidence pendant cinquante ans que dura son apostolat. Les nombreuses missions qu'il prêcha le firent nommer l'Apôtre du Midi. Ses prédications produisaient des fruits extraordinaires, attiraient les foules à l'église et à la pratique des sacrements. Il reçut de Dieu la grâce de convertir les pécheurs les plus invétérés. Il fut surtout un grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur, par le grand nombre de pèlerinages qu'il y conduisit, et par les cérémonies populaires qui s'y déroulent encore et dont il fut l'initiateur. Aucun genre de ministère ne lui fut étranger. L'apostolat des enfants et des déshérités en faveur de qui il propagea l'œuvre du Pain des Pauvres ; la direction des âmes, le recrutement des vocations religieuses, la lutte incessante contre les démons, les hérétiques et les lois antireligieuses, la défense des droits de l'Eglise et des religieux par la parole, par ses nombreux ouvrages de doctrine et de piété : tels furent les travaux qui remplirent la vie de ce vaillant missionnaire.
Ce zèle dépensé pour la gloire de Dieu reposait sur la pratique d'éminentes vertus. Son recueillement habituel, le sentiment de la présence de Dieu qu'il conservait même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, la dure pénitence qu'il imposait à son corps, appuyèrent toujours la puissance de sa parole. Cependant l'amour des âmes et des pauvres fut sa vertu dominante, comme le prouve la multitude d'œuvres corporelles et spirituelles entreprises en leur faveur. Toute sa vie, il fut un modèle de vie religieuse et, au terme de sa carrière, il a pu dire dans son Testament spirituel : « Je meurs dans la pratique de la pauvreté, de l'obéissance et de la chasteté. »
Le P. Marie-Antoine mourut en odeur de sainteté le 8 février 1907, dans ce couvent de la Côte-Pavée qu'il défendit jusqu'au bout contre les persécuteurs. Des milliers et des milliers de fidèles défilèrent devant sa sainte dépouille et l'accompagnèrent au cimetière de Terre-Cabade.
C'est là qu'il entendit l'appel de saint François, l'invitant à entrer dans sa milice séraphique. Il revêtit l'habit de l'Ordre des Frères-Mineurs Capucins, au noviciat de Marseille, le 13 juin 1855, sous le nom de P. Marie-Antoine; et, l'année suivante, prononça ses vœux solennels. Presque aussitôt, les Supérieurs lui confièrent le ministère de la prédication, et l'envoyèrent à Toulouse pour aider à la fondation du couvent de la Côte-Pavée. Ce fut sa seule résidence pendant cinquante ans que dura son apostolat. Les nombreuses missions qu'il prêcha le firent nommer l'Apôtre du Midi. Ses prédications produisaient des fruits extraordinaires, attiraient les foules à l'église et à la pratique des sacrements. Il reçut de Dieu la grâce de convertir les pécheurs les plus invétérés. Il fut surtout un grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur, par le grand nombre de pèlerinages qu'il y conduisit, et par les cérémonies populaires qui s'y déroulent encore et dont il fut l'initiateur. Aucun genre de ministère ne lui fut étranger. L'apostolat des enfants et des déshérités en faveur de qui il propagea l'œuvre du Pain des Pauvres ; la direction des âmes, le recrutement des vocations religieuses, la lutte incessante contre les démons, les hérétiques et les lois antireligieuses, la défense des droits de l'Eglise et des religieux par la parole, par ses nombreux ouvrages de doctrine et de piété : tels furent les travaux qui remplirent la vie de ce vaillant missionnaire.
Ce zèle dépensé pour la gloire de Dieu reposait sur la pratique d'éminentes vertus. Son recueillement habituel, le sentiment de la présence de Dieu qu'il conservait même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, la dure pénitence qu'il imposait à son corps, appuyèrent toujours la puissance de sa parole. Cependant l'amour des âmes et des pauvres fut sa vertu dominante, comme le prouve la multitude d'œuvres corporelles et spirituelles entreprises en leur faveur. Toute sa vie, il fut un modèle de vie religieuse et, au terme de sa carrière, il a pu dire dans son Testament spirituel : « Je meurs dans la pratique de la pauvreté, de l'obéissance et de la chasteté. »
Le P. Marie-Antoine mourut en odeur de sainteté le 8 février 1907, dans ce couvent de la Côte-Pavée qu'il défendit jusqu'au bout contre les persécuteurs. Des milliers et des milliers de fidèles défilèrent devant sa sainte dépouille et l'accompagnèrent au cimetière de Terre-Cabade.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Catherine a écrit:Aujourd''hui, j'ai fait des rangements (chose extraordinaire! )
Il faudrait, moi aussi, que je fasse des choses extraordinaires
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Ah ! la belle image !
Merci petite soeur
Merci petite soeur
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Diane a écrit:Ah ! la belle image !
Merci petite soeur
C'est vrai que ce Père Marie-Antoine a une tête très belle, je trouve qu'il respire la sainteté!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
gabrielle a écrit:Catherine a écrit:Aujourd''hui, j'ai fait des rangements (chose extraordinaire! )
Il faudrait, moi aussi, que je fasse des choses extraordinaires
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
.
Merci Catherine pour cette courte, mais combien belle biographie du Père Marie-Antoine.
Remarquez le magnifique Crucifix qu'il porte à son ceinturon ! (est-ce le bon terme?) .
Il porte Notre-Seigneur sur son cœur !
Merci Catherine pour cette courte, mais combien belle biographie du Père Marie-Antoine.
Remarquez le magnifique Crucifix qu'il porte à son ceinturon ! (est-ce le bon terme?) .
Il porte Notre-Seigneur sur son cœur !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
gabrielle a écrit:Catherine a écrit:Aujourd''hui, j'ai fait des rangements (chose extraordinaire! )
Il faudrait, moi aussi, que je fasse des choses extraordinaires
Peut-être le faites-vous ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Voilà trés trés longtemps que je n'aie pas repris ce livre que je m'étais proposé de retranscrire...
Mais comme mieux vaut tard que jamais, voici la suite!
Mais comme mieux vaut tard que jamais, voici la suite!
- M. de Robert, lequel des deux préférez-vous être: la biche plaintive ou le géant Goliath?
- Goliath ! Goliath! Puis-je être autre chose, moi, fils du fougueux et terrible Luther! (1) Ne vous ai-je pas dit déjà dans ma brochure (p. 19, 46, 85) : «J’ai de la haine pour vos erreurs et pour le mal que vous faites aux âmes... Le clergé catholique veut établir sa domination sur les consciences pour perdre les âmes et faire abonder le péché: il est meurtrier tout à la fois des corps et des âmes ! Nous repoussons une pareille tyrannie ! »
- Oui, c'est bien un Goliath qui parle. Je lui demande pardon mille fois de n'avoir pas eu peur encore, et, qui plus est, je ne sais pour quelle cause, la peur ne me vient pas. Au contraire, j'accepte son défi avec bonheur, parce que j'aime à voir devant moi un adversaire qui en vaille la peine. Il me semble, en effet, et cela sans orgueil, que j'ai tout ce qu'il me faut, non seulement pour me défendre, mais pour l'attaquer moi-même et pour le renverser. Ma corde pour fronde, et cinq petites pierres que j'ai trouvées fort heureusement dans le ruisseau de Gabre, en faisant connaissance pour la première fois de ma vie avec les protestants, me suffiront et au-delà.
Mettez-vous en garde, M. de Robert, je vais lancer d'abord mes cinq petites pierres, c'est mon droit ; ne m'avez-vous pas le premier chargé à mitraille?
Si vous n'êtes pas mort après le coup de ma dernière petite pierre, ce qu'il est difficile d'espérer tant l'erreur est vivace de sa nature, j'aurai encore quatre de vos flèches les plus aiguës que vous m'avez lancées et que j'ai recueillies dans votre brochure, pour m'en servir au besoin contre vous.
(1) La fougue de Luther ne s'adoucit pas même aux approches de la mort. Sur son lit de mort, il composa ce vers si connu :Pestis eram vivus, moriens ero mors tua, Papa !
La Papauté vit encore et continue de sauver le monde ; mais Luther, après avoir été, comme il le dit , la peste du monde pendant sa vie, le fut plus encore après sa mort. Les sectes du protestantisme pullullent après lui comme un essaim de mouches venimeuses sur un corps pestiféré !
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Première petite pierre contre vos FILS SPIRITUELS.
Ah ! M. de Robert, hâtez-vous, venez à leur secours ; défendez vos si doux agneaux !... J'entends porter contre eux la plus terrible des accusations ! Figurez-vous, qu’on les accuse d'intolérance ! Oui, d'intolérance, ce crime dont vous pensiez que le Pape seul et les catholiques pouvaient être coupables! On dit qu'ils
ne veulent plus être doux et charitables comme vous, et qu’ils sont devenus décidément lions terribles et loups dévorants!!! Vous ne le croiriez jamais, n’est-ce pas ? Eh bien relisez la lettre citée plus haut, p.86.
M. de Robert, vous avez été certainement très édifié de la tolérance de vos fils spirituels de Gabre, lisez encore avec attention la petite histoire suivante, et vous serez certainement encore très édifié de la charité de leur voisins, vos frères spirituels.
Les lauriers de Miltiade empêchaient Thémistocle de dormir. Il parait que les lauriers conquis par vos fils spirituels du pays de Gabre, dans leur si charitable, si pieuse et si édifiante bataille contre la croix de Jésus-Christ, ont exercé une influence de ce genre sur leurs frères charitables, pieux et édifiants. Voici l’analyse d'une petite lettre que je viens de recevoir :
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Saint-Martory, ce 10 octobre 1865.Mon bien cher et Révérend Père,
Je viens de lire votre Protestantisme confondu. J'apprends qu'on en prépare une nouvelle édition ; je suis si ravi de la première qu’il me tarde de lire la seconde, que certainement vous embellirez et perfectionnerez encore. Voici une petite pierre que vous pourrez joindre à celles que vous avez déjà si bien lancées contre votre Go- liath... C'est une nouvelle petite histoire qui viendra compléter à merveille votre triomphante démonstration; on vient de me la raconter ; elle est on ne peut plus intéressante, placez-la comme une petite perle dans votre si bel écrin, vous savez la fable du bon Lafontaine dont voici la conclusion :Tel est pris qui croyait prendre.
Ceci n'est plus une fable, c'est la réalité ; celui qui croyait prendre a été pris.
Vous devinez celui qui a été pris; quand il s'agit de protestants et de catholiques, ce n'est jamais les catholiques qui sont pris et qui sont vaincus; la vérité n'est jamais prise, elle triomphe toujours; c'est toujours l'erreur qui est vaincue, et qui est tôt on tard humiliée, méprisée, confondue : voici donc le fait, il est authentique et il est incontestable, comme la lumière est incontestable quand le soleil brille.
Le Carlat est une petite ville de l'Ariège, peu éloignée du pays de Gabre. Quelques jours après les glorieux exploits qui illustreront à jamais les protestants de Gabre, un grand placard était affiché sur la place du Carlat; on y lisait : Mort aux protestants ; il faut les égorger, les saigner comme des pourceaux. A la lecture de ces paroles ignobles, que les protestants attroupés répétaient avec une certaine mise en scène qui faisait comprendre un plus ignoble complot, toute la ville fut émue, tout le monde fut sur pied. Les Catholiques se contentaient de se défendre par le silence; ils ne cherchaient pas le coupable, parce que le témoignage de leur conscience leur disait bien qu'aucun d'eux n'était capable d'un crime si hideux; et les protestants cependant de pousser des cris de rage contre ces intolérants, ces cruels, ces féroces catholiques, et de faire appel contre eux à toutes les rigueurs de la justice... Leur appel est entendu. La justice, en effet, comme c'était son devoir, cherche le coupable;... mais elle a l'intelligence de le chercher où il était. Il y a au ciel un Dieu qui dirigeait ses pas : c'était le Dieu défenseur de l'innocence et vengeur du crime.
La justice, après une minutieuse et intelligente recherche, découvre le complot; elle a toutes les pièces en main, et elle proclame : Les catholiques du Carlat sont innocents du crime qu’on leur impute, et c’est un protestant qui, pour faire tomber sur leur tête la honte du crime et la punition qu’il mérite, a composé, écrit et placardé ces hideuses paroles. Le protestant coupable de cet ignoble forfait a été frappé par la justice et enfermé dans la prison où il croyait voir déjà les pauvres catholiques.Tel est pris qui croyait prendre.
La conclusion, cette fois, est triomphante de vérité et surtout de justice.
Auriez-vous jamais cru, mon. Rév. Père, que la perversité humaine put atteindre ces limites? Non certainement, ceci est vraiment diabolique ; il n'y a que Satan et les siens capables d'une telle perfidie et d’une telle malice. Comment un protestant, seulement honnête homme, peut-il demeurer encore en pareille compagnie!Votre tout dévoué.
X.X.X.
Quelle accusation ! Ah ! M. de Robert,vous n’avez pas encore défendu vos fils spirituels ! Ecoutez un conseil d’ami : travaillez à les corriger si vous pouvez plutôt qu’à les justifier.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Tu as repris ton boulot, ma chère Catherine!
J’en suis très heureuse, tes réparties nous manquaient!
J’en suis très heureuse, tes réparties nous manquaient!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
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Merci Catherine de donner la suite à ce fil qui confond les sceptiques, les incrédules, les Intrus.
Merci Catherine de donner la suite à ce fil qui confond les sceptiques, les incrédules, les Intrus.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Le Protestantisme confondu...
Deuxième petite pierre contre vos PERES SPIRITUELS
Tout le monde, et surtout les historiens protestants les plus fameux, les accusent terriblement.
Voici, en abrégé, ce que je lis dans leurs ouvrages, dites-moi ce que vous en pensez :
Premier fait. - Luther est un moine défroqué.
Deuxième fait. - Luther ne pouvant pas, ou plutôt, ne voulant pas se réformer lui-même, a prétendu réformer l’Eglise catholique qui, fondée par Jésus-Christ la sainteté même, et toujours assistée par son Esprit, ne peut cesser d'être sainte dans son dogme, dans sa morale et dans son culte.
Troisième fait. - Luther est sorti de son couvent, à l'âge de trente-cinq ans, violant les vœux les plus sacrés qu'il avait faits à Dieu et que la Bible défend de violer. (Ps. XLIX; Nomb., ch. XXXI, v. 3.)
Quatrième fait. - Luther, emporté par l'orgueil (vice du démon), s'est. révolté contre tous ses supérieurs spirituels et temporels, en particulier contre le Souverain-Pontife, contre l'Empereur et les princes ; il les a tous insultés et bafoués. (Voir ses Œuvres, t. II, page 90, 145 et 2, 7, page 353; t. I, page 460.)
Cinquième fait. - Luther, emporté par la volupté (vice de la bête), s'est marié avec Catherine de Bore, religieuse pervertie par lui. Il avoue lui-même qu'il aimait beaucoup tous les plaisirs. Il a écrit de sa propre main, sur sa Bible qu'on conserve encore aujourd'hui, une prière que je n'ose transcrire qu'en latin :
« Deus meus, da nobis vestes calidas, vinum bonum, mulieres multas et liberos paucos. » Et cet infâme sermon sur le mariage qui ferait rougir même dans les lupanars! Aussi en Allemagne pour dire : Vivre en débauché, on disait : Vivre à la Luther, Lutheranice vivere , et dire à quelqu'un : Tu es un Luther, c'est encore aujourd'hui la plus grande insulte.
Sixième fait. - Luther nous a dit lui-même que celui qui l'avait inspiré pour établir la Réforme, c'était le Diable et qu'il conversait habituellement avec lui. (Voir ses Œuvres, t. VI, page 82.)
Septième fait. - Luther nous a dit lui-même qu'il ne voulait plus de prêtres dans sa nouvelle religion, et que tous les hommes, femmes et enfants, avaient les mêmes droits que les prêtres. (Voir ses Œuvres, t. I, page 64 et 336.) M. le Pasteur, qu'en pensez-vous?
Huitième fait. - Luther nous explique lui-même comment il a réussi à établir sa Réforme.
1°) Il a attiré les grands en leur permettant de s'emparer des biens de l'Eglise, et d'avoir plusieurs femmes, comme à Philippe, landgrave de Hesse.
2°) Il a attiré les paysans en leur disant que tous les biens étaient communs, et qu'ils pouvaient se révolter. Ce qu'ils ont fait. Et comme ces paysans avaient pris un autre chef que lui , il les fit massacrer par les seigneurs. A un paysan, disait-il, il faut le bâton et du foin comme à un âne, et, s'il regimbe, il faut faire siffler la balle !... Admirez ici la charité fraternelle de ce Luther !... fils lui-même d’un paysan.
3°) Il a attiré tout le monde en général en abolissant tout ce qui contrariait les passions , comme la confession , les abstinences, le jeûne,etc.; et en mettant à la place une foi justifiante qui tient lieu de tout et qui permet de commettre tous les crimes, d'après son fameux axiome: Pecca fortiter, crede fortius ; et salvus eris. Pèche beaucoup, crois davantage, et te voilà sauvé. Luther était cependant très peu convaincu de ce salut.
On rapporte que son père lui demandait s'il devait cesser d'être catholique pour se faire protestant; il répondit : Vivez et mourez catholique, c'est plus sûr; Mélancthon fit la même réponse à sa mère.
Neuvième fait - Luther a établi en principe que chacun avait le droit d'interpréter la Bible à sa manière : nihil recipimus nisi scripturas, sed sic ut penes nos solos sit certa auctoritas interpretendi.
Tout le protestantisme est dans ces deux lignes, son seul et vrai symbole: (Luth., op., de servo arbut.) Luther a pu voir, de son vivant, les conséquences de ce principe : ses principaux disciples formèrent chacun une religion à leur manière, de telle sorte qu’avant la mort de Luther, on comptait déjà trente-quatre religions protestantes. Jugez combien il en a pullulé depuis! (Voir Bossuet , Hist. Des Variations. — Gustave de Flottes.)
Dixième fait. - Luther estimait si peu la Réforme qu'il avait faite, qu'il disait lui-même des protestants: « Depuis qu'ils n'obéissent plus au Pape, ils se conduisent sept fois plus mal qu’avant. Ce n’est plus à des hommes que nous avons affaire, mais à de vraies brutes, à une race bestiale. » (Œuv. de Luther, t. I, pag. 615.)
Onzième fait. - Tous les disciples de Luther, et en particulier Calvin, qui a établi le calvinisme à Genève et en France; Henri VIII, ce nouveau Néron, et sa digne fille Elisabeth , cette nouvelle Messaline qui a établi l'anglicanisme en Angleterre, sont convaincus par l’histoire des actes les plus abominables, tant de cruauté que d'immoralité.
Il n'y a rien de plus curieux à lire que les insultes réciproques que s'administraient ces premiers saints de la Réforme. Ainsi Luther appelle Carlostad, son premier disciple, un diable enragé, non uno diabolo obsessum.
Zwingle, à son tour, appelle Luther, son maître, un pourceau immonde.
Calvin appelle Luther, le débauché par excellence !
Bucer, disciple de Calvin , appelait à son tour Calvin un chien enragé. Et Galiffe, protestant comme les autres, l'appelle un buveur de sang. Bucer ajoute : Il fallait toujours du sang à cette âme de boue.
Jamais les catholiques n'ont été si sévères, pas même Mgr de Ségur, dont les admirables Causeries ne charment pas M. de. Robert.
Douxième fait. - La mort de tous ces premiers réformateurs a été épouvantable. Nous en tenons les détails des historiens protestants eux-mêmes. Celle de Calvin qu'on va lire, nous en donne une idée.
Un, mot, maintenant, sur Calvin, le patriarche des protestants de France:
1°) Plusieurs de ses historiens, même de ses apologistes, avouent qu'il a été marqué sur l'épaule d'un fer rouge pour crime de sodomie, ainsi qu'il fut prouvé par les registres criminels de Noyon, consultés à cet effet et publiés par le Genevois Berthelier, du vivant même de Calvin : ob quas libidines stigma ferro candenti dorso Calvini impressum fuerat (IV, Théol. calv.); et Bolsec , Vie de Calvin;
2°) Qu'il est mort en désespéré et rongé par les vers par suite des mêmes vices qui l'avaient fait fleurdeliser à l'épaule, ce que nous assurent ses disciples, témoins de sa mort, entre autres Jean Heidelberg, qui, pour constater ce fait, leva la couverture de son lit et se retira tout effrayé en s'écriant : Calvin est mort comme Antiochus, frappé par le ciel. Calvinus, in desperatione finiens, vitam obiit turpissimo morbo, vermibus circa pudenda crescentibus.(Harenius, de vita Calv.)
Voilà douze faits qu'aucun protestant ne niera. Nous ne les tenons que des protestants eux-mêmes: Ce sont les douze pierres fondamentales du protestantisme , ou les douze perles de sa couronne. Les douze apôtres manquaient à la Réforme, les voilà, trouvés! Quant à son Christ , nous lui laissons le choix entre Luther et Calvin. Pour le tirer d'embarras, Châteaubriant lui en offre un de plus. « La Réforme, dit-il, n'est pas heureuse dans ses fondateurs. Luther, moine apostat, approbateur du massacre des paysans ; Calvin, docteur aigre, qui brûla Michel Servet ; Henri VIII, réviseur du Missel, qui fit périr 72000 hommes dans les supplices les plus affreux. Voilà ses trois Christ. » (Etudes historiques.)
Ah ! M. de Robert, de grâce, ne défendez plus ces Pères spirituels, c'est inutile; mais priez, priez beaucoup qu'aucun de leurs enfants ne leur ressemble ; priez pour qu'ils fassent au contraire tout l'opposé de ce qu'ont fait leurs Pères ; et en particulier, qu’ils rentrent tous dans la sainte et véritable Eglise de Jésus-Christ , que Luther, Calvin et consorts, ont eu le triste courage d'abandonner! Obtenez pour eux cette grâce, et surtout donnez-leur à tous ce bel exemple de retour!
Catherine- Nombre de messages : 2399
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