Le Protestantisme confondu...

ROBERT. a écrit:

Wulfrano a écrit:

gabrielle a écrit:Si je tue tout les luthériens... est-ce que j'ai tué l'Église Catholique?

Non. Si je tue tout les luthériens... je ne pas tué l'Église Catholique. Mais, chère Gabrielle, ou est l'Église Catholique (Pape, Evêques, Prêtres et Fideles tous catholiques) maintenant ?

L'Église catholique maintenant se résume à quelques fidèles et quelques rarissimes prêtres; il n'y a plus ni Pape ni Évêques..

Rosalmonte a écrit:
l'Eglise en tant que Corps mystique du Christ existe dans ses membres qui professent sa foi.

Wulfrano a écrit: «L'Eglise en tant que Corps mystique du Christ existe dans ses membres qui professent sa foi..»
Pie XII dans son encyclique « Mystici Corporis Christi » identifie le Corps Mystique du Christ avec l'Église Catholique. Et l'Église Catholique est Pape, Évêques, Prêtres et fidèles catholiques. Où est ce Corps Mystique du Christ appelé, selon Pie XII, Église Catholique ?

je n'avais pas vu la citation de Rosalmonte, et viens de voir la vôtre cher Wulfrano. Le Corps Mystique du Christ aujourd'hui se trouve

dans ceux qui professent la Foi, i.e. en quelques fidèles et quelques rarissimes prêtres, car il n'y a plus ni Pape, ni Évêques..

Louis a écrit:Mon très cher ami Wulfrano,

Maintenant, l'Église catholique est dans ceux qui ont la foi catholique, comme ça toujours été le cas d'ailleurs.

ROBERT. a écrit:

Rosalmonte a écrit:
l'Eglise en tant que Corps mystique du Christ existe dans ses membres qui professent sa foi.

Wulfrano a écrit: «L'Eglise en tant que Corps mystique du Christ existe dans ses membres qui professent sa foi..»
Pie XII dans son encyclique « Mystici Corporis Christi » identifie le Corps Mystique du Christ avec l'Église Catholique. Et l'Église Catholique est Pape, Évêques, Prêtres et fidèles catholiques. Où est ce Corps Mystique du Christ appelé, selon Pie XII, Église Catholique ?

je n'avais pas vu la citation de Rosalmonte, et viens de voir la vôtre cher Wulfrano. Le Corps Mystique du Christ aujourd'hui se trouve

dans ceux qui professent la Foi, i.e. en quelques fidèles et quelques rarissimes prêtres, car il n'y a plus ni Pape, ni Évêques..

.

ROBERT. a écrit:.

L'Église catholique se trouve aujourd'hui dans les quelques fidèles et les rarissimes prêtres qui professent la Foi catholique telle qu'enseignée

par l'Église catholique, qui, pour notre châtiment, se retrouve sans Pape et sans Évêques..

Lucie a écrit:

L'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l'impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. O saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l'esprit d'iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher.

http://www.virgo-maria.org/references/references_html/Leon_XIII/C-53-Exorcisme-de-Leon-XIII.htm

Léon XIII ne confond pas ici le siège du démon et le siège de Pierre. En revanche, il confirme que Rome a été infiltrée, occupée, et finalement, la Papauté a été frappée humainement, et le démon s'est substitué à elle, se faisant passer pour étant assis sur le Saint-Siège, mais n'étant pas sur le Saint-Siège, mais étant au contraire assis sur le trône de son abomination dans l'impiété.
Rome n'est pas le Saint-Siège, ni le Saint-Siège Rome, ou nous devrions admettre Roncalli, Montini etc...
Mais effectivement, on peut dire qu'il y a assimilation entre l'Evêque de Rome et son diocèse, car c'est la charge de ce diocèse qui lui donne son infaillibilité, comme successeur de St Pierre.

Les faux-papes n'ont jamais été Evêques de Rome, donc ils n'ont jamais été assis sur le Saint-Siège, même si le Saint-Siège est établi à Rome. La propagation de l'impiété se fait donc à partir de Rome, sans pour autant provenir du Saint-Siège. Il n'y a plus jamais eu d'Evêques du diocèse de Rome depuis Pie XII.

C'est ce que j'ai lu en vous lisant cher Wulfrano, que vous mettiez comme "Evêques", même évêques noirs, du diocèse de Rome, les pseudo-papes. Ces loups démoniaques n'ont jamais été Evêques de Rome, et par conséquent n'ont jamais été assis sur le Saint-Siège, car un Pape est par définition infaillible. S'il est infaillible, il ne peut faillir à aucun moment. Donc, à partir du moment où un pape a été élu, ou, c'est la même chose, un Evêque de Rome a été élu, ce Pape, cet Evêque de Rome, ne peut jamais faillir dans la foi. Il a, comme l'a dit un Pape, une foi constante, même en temps que personne humaine, et une foi infaillible quand il enseigne. L'Evêque de Rome a donc une foi constante et ne peut faillir à aucun moment dans la Foi, à partir du moment où il est élu. Il est donc impossible qu'un Evêque de Rome puisse perdre la Foi, et donc qu'il puisse exister un Evêque prévaricateur de Rome qui ait été un jour vraiment élu.

Je pense que nous sommes d'accord.

Lucie a écrit:

Merci Lucie d'être venu à la rescousse ! Seriez-vous un ange ?

Et des ailes m'ont poussé dans le dos.

Ma très chère amie Lucie:
Oui, nous sommes d'accord.
Ce qui a arrivé est allé qu'en mourant Pie XII, le Collège de Cardinaux avait une majorité d'électeurs maçonnes infiltrés (les mêmes qu’il a pressenti S.S. le Pape Léon XIII en composant la prière glorieux à Saint Michel Archange, même prière qui depuis a enlevé MODÉRATION Roncalli).

Dans le conclave, les Cardinaux maçonnes majoritaires, dirigés par le funeste Cardinal maçon Achille Liénart, ce dernier qu'a faussement consacré « Évêque » à Marcel Lefebvre, ont choisi à un MODÉRATION maçon juif talmudique Rose-croix infiltré de nom de famille Roncalli, lequel, années avant, avait reçu avis du la Loge Franc-maçonnique, qui allait être Pape et que sa tâche serait à futur celle de convoquer un Conseil révolutionnaire maçon.

Et il a ainsi été.

Dans ce moment, avec l'élection d'un faux Pape de nom Juan XXIII, a commencé l'Apostasie de l'Église au niveau papal.

Nous sommes d'accord. Je me disais aussi que c'était un simple problème de formulation de votre part, cher Wulfrano. Dans ce que vous disiez, j'avais l'impression que l'un des antichrists pouvait être Evêque de Rome sans pour autant être Pape, et donc que le Saint-Siège pouvait être occupé par un antipape.
C'est ce que le guérardisme dit en partie.
Vous êtes donc d'accord qu'il n'y a pas eu transformation du Saint-Siège mais substitution du Saint-Siège par un antipape, qui sans supprimer le Saint Siège, l'a éclipsé par le trône de son abomination. Le Saint-Siège, et le trône de l'abomination coexistent à Rome sans s'identifier.



Très chère amie Lucie:
Ce qui je dis est que le Diable est entré au Vatican et ses Faux Papes se sont assis dans la Chaise de Saint Pierre, et depuis là l'Enfer a progressivement consommé l'Apostasie de l'Église, laquelle, par la même chose, n'est déjà pas catholique.
Il ne peut pas y avoir de la coexistence entre la Sainte Siege, qui n'existe déjà pas, et le Faux Papauté qui en effet existe et qui en effet a pouvoir réel et non imaginaire.
Exactement comme l'a entendu S.S. le Pape Léon XIII dans 1884, c'est-à-dire, POUVOIR réel et non imaginaire.

Wulfrano a écrit:
Et pouvez-vous, Eric, répondre, svp, à cette question simple (en gras, ici):
Furent-ils vrais Papes? Oui ou non? Si oui, oui; mais si non, non!

Wulfrano a écrit:Rome est la tête de l'Église.

Eric a écrit:
D'ailleurs, si Wulfrano avait raison, que ferions-nous des Papes qui de 1305 à 1377 demeurèrent en la ville Française d'Avignon !!! ???
Furent-ils la tête de l'Église , oui ou non ?

Eric a écrit:

Wulfrano a écrit:
Et pouvez-vous, Eric, répondre, svp, à cette question simple (en gras, ici):
Furent-ils vrais Papes? Oui ou non? Si oui, oui; mais si non, non!

Wulfrano,
Comprenez-vous que je vous parle, ici, des Papes Clément V, Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI, Urbain V et Grégoire XI ?

Vous (re)déviez complètement du sujet Wulfrano !
Maintenez-vous :

Wulfrano a écrit:Rome est la tête de l'Église.

Et pouvez-vous (bis) répondre, svp, à cette question simple (en gras, ici):

Eric a écrit:
D'ailleurs, si Wulfrano avait raison, que ferions-nous des Papes qui de 1305 à 1377 demeurèrent en la ville Française d'Avignon !!! ???
Furent-ils la tête de l'Église , oui ou non ?

Wulfrano a écrit:
Cher ami Eric :
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Clément V fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Jean XXII fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Benoît XII fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Clément VI fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Innocent VI fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Urbain V fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Grégoire XI fuit tête de l'Église.

" Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l'Église ".

Concile de Florence (XVIIe œcuménique), Bulle " Laetentur Coeli " d'Eugène IV, 6 juillet 1439.

Wulfrano a écrit:
Rome (qui) est la tête de l'Église.

Après une absence de plus de soixante-dix années, les Papes, grâce surtout à la puissante intervention de sainte Catherine de Sienne et de sainte Brigitte, revinrent habiter Rome, devenue pendant ce temps la proie des factions des Guelfes et des Gibelins. Grégoire XI, dernier pontife d'Avignon, vint terminer sa carrière dans la Ville Éternelle.

Cardinal Bégin (docteur en théologie), La primauté et l'infaillibilité des papes, Huot Éditeur, 1873, p. 393 et 394

Wulfrano a écrit:
Cher ami Eric :
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Clément V fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Jean XXII fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Benoît XII fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Clément VI fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Innocent VI fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Urbain V fuit tête de l'Église.
Si fuit vrai Pape, alors, oui, Grégoire XI fuit tête de l'Église.

" Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l'Église ".

Concile de Florence (XVIIe œcuménique), Bulle " Laetentur Coeli " d'Eugène IV, 6 juillet 1439.

Wulfrano a écrit:
Rome (qui) est la tête de l'Église.

Lucie a écrit:

Il ne peut pas y avoir de la coexistence entre la Sainte Siege, qui n'existe déjà pas, et le Faux Papauté qui en effet existe et qui en effet a pouvoir réel et non imaginaire.

Bien sûr que si, c'était d'ailleurs le cas à l'époque de Léon XIII. On dit souvent que le passage de l'exorcisme est une prophétie. On peut dire que oui dans le sens où l'état de l'Eglise, selon Mgr Gaume, ne pouvait qu'empirer humainement parlant.

Ce que je crois plutôt, c'est que c'était déjà une réalité à l'époque, comme en témoigne Mgr Gaume.
Simplement, le Saint-Siège coexistait avec la puissance maçonnique installée à Rome grâce au garibaldisme. Il y avait donc deux pouvoirs parfaitement réels et distincts, celui du Pape et celui du maçonnisme. N'oubliez pas que par leur autorité perpétuelle, les Papes continuent par leurs ordonnances à régner sur nous, et qu'ils sont toujours perpétuellement le Saint-Siège.

Wulfrano a écrit:

Lucie a écrit:

Il ne peut pas y avoir de la coexistence entre la Sainte Siege, qui n'existe déjà pas, et le Faux Papauté qui en effet existe et qui en effet a pouvoir réel et non imaginaire.

Bien sûr que si, c'était d'ailleurs le cas à l'époque de Léon XIII. On dit souvent que le passage de l'exorcisme est une prophétie. On peut dire que oui dans le sens où l'état de l'Eglise, selon Mgr Gaume, ne pouvait qu'empirer humainement parlant.

Ce que je crois plutôt, c'est que c'était déjà une réalité à l'époque, comme en témoigne Mgr Gaume.
Simplement, le Saint-Siège coexistait avec la puissance maçonnique installée à Rome grâce au garibaldisme. Il y avait donc deux pouvoirs parfaitement réels et distincts, celui du Pape et celui du maçonnisme. N'oubliez pas que par leur autorité perpétuelle, les Papes continuent par leurs ordonnances à régner sur nous, et qu'ils sont toujours perpétuellement le Saint-Siège.

Très chère amie Lucie:
S.S. le Pape Léon XIII a été un prophète.
Ainsi qu'Isaïe a vu à Notre Seigneur Jésus-Christ assis sur un trône entouré par Séraphines en chantant « Saint, Saint, Saint ! », ainsi Léon XIII a écouté ce qu'il suit.
«.... le 13 octobre 1884, après que le Pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle vaticane entouré par quelques cardinaux et membres du Vatican, il s'arrêta soudainement au pied de l'autel. Il se tint là environ dix minutes, comme en extase, son visage blanc de lumière. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à saint Michel avec instructions pour qu'elle soit dite partout après chaque Messe basse.

«Lorsqu'on lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu'au moment où il s'apprêtait à quitter le pied de l'autel, il entendit soudainement des voix : deux voix, une douce et bonne, l'autre gutturale et dure ; il semblait qu'elles venaient d'à-côté du tabernacle. Comme il écoutait, il entendit la conversation suivante :
«La voix gutturale, la voix de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur : "Je peux détruire ton Eglise".
«La voix douce du Seigneur : "Tu peux ? Alors, fais le donc".
«Satan : "Pour cela, j'ai besoin de plus de temps et de pouvoir".
«Notre Seigneur : "Combien de temps ? Combien de pouvoir ?"
«Satan : "75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service".
«Notre Seigneur : "Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux"».
(Revue de l'ordre séculier de Saint-Augustin, décembre 1981, New-York)


1884 + 75 = 1959
1959 = L'année où a commencé la destruction de l'Église, parce qu'il a été l'année où Modération Roncalli a décidé de convoquer au Conseil Poison II.

Wulfrano a écrit:

Wulfrano a écrit:

Lucie a écrit:

Il ne peut pas y avoir de la coexistence entre la Sainte Siege, qui n'existe déjà pas, et le Faux Papauté qui en effet existe et qui en effet a pouvoir réel et non imaginaire.

Bien sûr que si, c'était d'ailleurs le cas à l'époque de Léon XIII. On dit souvent que le passage de l'exorcisme est une prophétie. On peut dire que oui dans le sens où l'état de l'Eglise, selon Mgr Gaume, ne pouvait qu'empirer humainement parlant.

Ce que je crois plutôt, c'est que c'était déjà une réalité à l'époque, comme en témoigne Mgr Gaume.
Simplement, le Saint-Siège coexistait avec la puissance maçonnique installée à Rome grâce au garibaldisme. Il y avait donc deux pouvoirs parfaitement réels et distincts, celui du Pape et celui du maçonnisme. N'oubliez pas que par leur autorité perpétuelle, les Papes continuent par leurs ordonnances à régner sur nous, et qu'ils sont toujours perpétuellement le Saint-Siège.

Très chère amie Lucie:
S.S. le Pape Léon XIII a été un prophète.
Ainsi qu'Isaïe a vu à Notre Seigneur Jésus-Christ assis sur un trône entouré par Séraphines en chantant « Saint, Saint, Saint ! », ainsi Léon XIII a écouté ce qu'il suit.
«.... le 13 octobre 1884, après que le Pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle vaticane entouré par quelques cardinaux et membres du Vatican, il s'arrêta soudainement au pied de l'autel. Il se tint là environ dix minutes, comme en extase, son visage blanc de lumière. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à saint Michel avec instructions pour qu'elle soit dite partout après chaque Messe basse.

«Lorsqu'on lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu'au moment où il s'apprêtait à quitter le pied de l'autel, il entendit soudainement des voix : deux voix, une douce et bonne, l'autre gutturale et dure ; il semblait qu'elles venaient d'à-côté du tabernacle. Comme il écoutait, il entendit la conversation suivante :
«La voix gutturale, la voix de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur : "Je peux détruire ton Eglise".
«La voix douce du Seigneur : "Tu peux ? Alors, fais le donc".
«Satan : "Pour cela, j'ai besoin de plus de temps et de pouvoir".
«Notre Seigneur : "Combien de temps ? Combien de pouvoir ?"
«Satan : "75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service".
«Notre Seigneur : "Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux"».
(Revue de l'ordre séculier de Saint-Augustin, décembre 1981, New-York)


1884 + 75 = 1959
1959 = L'année où a commencé la destruction de l'Église, parce qu'il a été l'année où Modération Roncalli a décidé de convoquer au Conseil Poison II.

1884 + 100 = 1984.
1984 = L'année où a été consommée la destruction de l'Église à l'égard de le Dialogue avec les Protestants Luthériens et autres.
S.S. le Pape Léon XIII, prophète confirmé!

Ils ont beau parler d’unité, ils ont toujours divisé et ils diviseront toujours ; il n’y a que Dieu et le catholicisme qui sachent unir les extrémités de toutes choses, les disposant toutes avec force et douceur (1).

Dieu a créé les anges au ciel et le petit insecte sur la terre ; il rafraîchit la petite fleur des champs avec la goutte de rosée en même temps qu'il enivre de lumière et d'amour les célestes phalanges.

Ainsi le catholicisme nourrit les âmes au festin royal de l'Eucharistie en même temps qu'il prépare le festin de la pauvreté, en recueillant les petites miettes qui tombent de la table du riche!

La même main qui sacre les rois absout le criminel sur l'échafaud; la même main qui bénit le lys pour le front des vierges, bénit l'anneau pour la chaste épouse ; la même main qui baptise le petit nègre perdu dans le désert, baptise, sur le trône, le fils des empereurs et des rois ; la même main qui place sur les autels la petite bergère de Pibrac qui a vécu sous l'escalier, y place aussi la reine qui a vécu sous des lambris dorés!

Dans le catholicisme, Pierre et Paul se tiennent embrassés, ils entrent ensemble dans la Rome des Césars et meurent ensemble le même jour !
Dans le catholicisme, Ambroise, le grave pontife, embrasse, à Milan, Augustin, le jeune et voluptueux rhéteur, et il le transfigure en moine austère et en sublime docteur.
Dans le catholicisme, Dominique, fils des Guzman, les nobles de Castille, s'embrasse avec François, fils de Bernardone, le marchand d'Assise, et ces deux héros du grand siècle catholique se saluent par leur nom sans s’être jamais connus, tombent en extase dans les bras l'un de l'autre sans s’être jamais vus, et ils soutiennent avec leurs enfants l'Eglise de Dieu depuis plus de six siècles, comme ses eaux qui coulent dans le lit du même fleuve et arrivent à l'Océan sans s'être jamais ni divisée confondues !

Le catholicisme paraît donc à tous les yeux comme la splendeur même de Dieu et la figure de sa substance (2) ; il n'est pas autre chose, en effet, que l'incarnation du Christ dont tous les catholiques sont les membres, du Christ qui triomphe, règne et commande sur la terre en lui, avec lui et par lui!

Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !(3)

(1) Attingit ergo a fine usque ad finem fortiter, et disponit omnia suaviter (Sap., VIII, 1).
(2) Splendor gloriae et figura substantiae ejus (S. P. Heb., I,3)
(3) Paroles sublimes que le grand Sixte-Quint a placées sur l'obé1isque du Vatican.

Le catholicisme a vaincu trois choses que rien peut vaincre, excepté Dieu : il a vaincu le temps, il a vaincu l'espace, il a vaincu l'homme ! Est-il étonnant qu'il règne et qu'il fasse sentir jusqu'aux extrémités de la terre les si douces influences de son empire ?

Ne nous y trompons pas, et sachons-le tous ; tout ce qu'il y a de bien sur la terre, c'est le catholicisme seul qui le produit, c'est le catholicisme seul qui développe, c'est le catholicisme seul qui le conserve ; tout ce qu'il y a de mal, c'est le catholicisme seul qui le poursuit, c'est le catholicisme seul qui le condamne, c'est le catholicisme seul qui le corrige !

Ne lui reprochez pas des abus : les abus peuvent appartenir aux catholiques, parce qu'ils sont des hommes; mais ils n'appartiennent pas au catholicisme qui est Dieu même ; non, ils ne lui appartiennent pas, parce que le catholicisme, comme Dieu, les repousse toujours , les condamne toujours, les corrige toujours.

Vous parlez de vos réformes ; et vous aviez peut-être pensé, dans votre orgueil aveugle, à le réformer !... Réformer le catholicisme ! quelle folie ! Luther et Calvin, des réformateurs du catholicisme, quelle pitié ! Le catholicisme avait fait ses preuves avant eux et il les fait depuis !

Avant Luther et Calvin, et tous les autres réformateurs de ce genre, le catholicisme s'était trouvé en face de Rome païenne, et il l'avait réformée en guérissant avec le sang de ses martyrs ses plaies béantes, profondes, putréfiées...

Avant Luther et Calvin, il s'était trouvé en face de l'orgueilleuse hérésie d'Arius, de Nestorius et de Pélage, et il avait réformé les doctrines de ces hommes en terrassant leurs erreurs.

Avant Luther et Calvin, il s'était trouvé en face de l'indomptable férocité des Barbares, et il l'avait réformée par le courage de ses pontifes, le miracle de ses saints et la douceur de ses moines...

Avant Luther et Calvin, le catholicisme s'était trouvé en face des sanglantes querelles de la féodalité, et il avait réformé ses prétentions orgueilleuses et rivales par la douceur et l'humilité des pauvres Franciscains et l'ardent apostolat des pieux Dominicains...

Après Luther et Calvin, il s'est trouvé en face de toutes les erreurs, de tous les vices, de tous les désordres, de toutes les guerres apportées par eux au monde.

Croyez-vous qu'il appelle Luther et Calvin à son secours pour la réforme ?...

Il a commencé par les foudroyer de ses anathèmes comme les pères de tous ces désordres et de tous ces malheurs, et il s'est mis de suite à l’œuvre pour guérir les quatre grandes plaies qu'ils avaient faites ; il a guéri les erreurs par l'immortel concile de Trente; tous les vices, par les immolations virginales des Carmes, et un renouvellement de ferveur dans le clergé, les religieux et les fidèles; l'esprit d'indépendance et de révolte, par l'incarnation de l'obéissance dans la glorieuse Compagnie de Jésus, aussi sainte dans ses membres que forte et habile dans son organisation ; toutes les misères de la peste, par le dévouement populaire et héroïque du Capucin, et toutes les misères de la famine, par les miracles de charité de Vincent de Paul !

Le catholicisme se trouve, au dix-huitième siècle, en face du rationalisme, du matérialisme et du sensualisme le plus effréné. Que fait-il? Aux orgies de la raison et aux turpitudes de la volupté, il oppose la foi et la pureté incomparable d'un roi martyr, les sublimes immolations d'un sacerdoce invincible et d'une noblesse immortelle; et, aux défections des chrétiens égarés, les héroïques dévouements des chrétiens fidèles.

Et maintenant au dix-neuvième siècle, quand tout se réunit ensemble contre lui, croyez-vous qu'il rendra les armes et que les fils de Luther et de Calvin vont le convaincre d'impuissance? Ah! ne craignez pas ; arrêtez vos regards sur ses pontifes, ses évêques, ses génies, et dites-moi si le catholicisme est vaincu!...

En présence de l'abaissement des caractères, arrêtez vos regards sur les grands caractères des de Maistre, des Bonald, des Châteaubriand, des Donoso Cortés, des Lacordaire 1... Arrêtez vos regards sur O'Connell et sur Lamoricière !... Arrêtez vos regards sur Pie IX!