Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
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Benjamin
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Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Je voudrais ajouter aussi ceci à mon post précédent :
César était un empereur romain. Ce que notre Seigneur a montré c'est la pièce qui appartient à Cesar c'est à dire le bien matériel en circulation ! Il n'a pas parlé de l'autorité de César à ce moment là.
Nous savons que les Empereurs sont riches parce qu'ils prélèvent des impôts sur les citoyens de leurs pays et qu'ils prennent du butin lorsqu'ils gagnent les guerres contre leurs ennemis.
Par conséquent, qu'est-ce que l'impôt si ce n'est la pièce que l'Empereur/le gouvernement fabrique pour le mettre en circulation dans les pays qu'il gouverne.
C'est exactement la même chose pour la Banque de France : avant, elle imprimait les billets et les distribuait aux Français, et les Français restituaient à la Banque l'argent imprimé avec un tout petit intérêt.
Nous voilà maintenant avec la Banque Européenne d'investissements et autres ... La Banque est devenue César. César était un homme, mais maintenant la Banque a remplacé l'homme : elle est devenue l'Impératrice à laquelle il faut rendre des intérêts encore plus élevés et payer des impôts encore plus lourds ! Chaque pays paye sa part à la Banque Centrale Européenne et autres, et le citoyen s'appauvrit !
L'argent aujourd'hui est de plus en plus virtuel car avec la carte bleue, les ordinateurs, les virements bancaires, swift etc... on n'a plus autant de billets et de pièces d'or en circulation.
Notre Seigneur nous a indiqué que nous devons rendre à Dieu ce qu'il nous demande de Lui donner c'est à dire : l'amour, la gloire, les honneurs, une obéissance amoureuse et confiante et non une obéissance récriminatrice comme nous le faisons envers nos gouvernants !
En effet, quand nous payons les impôts et les intérêts, nous le faisons de mauvaise grâce, nous nous plaignons de leur lourdeur, de leur injustice pour nos petites bourses etc...
Mais nous ne devons pas nous plaindre de l'obéissance que nous devons à Dieu même lorsque nous sommes en pleine épreuve !
Voilà la signification de "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" !
Exemple : Si César vous demande d'avorter ou d'ouvrir une clinique spécialisée dans l'avortement vous ne devez pas le faire !
L'autorité de César c'est celle que César nous impose malgré nous et celle que les électeurs ou sujets de César c'est à dire les citoyens ont bien voulu lui donner et lui laisser !
Les chutes de gouvernants sont dues au refus des citoyens de leur conférer plus longtemps l'autorité sur eux-mêmes.
Par contre l'autorité de Dieu est de toute autre nature !
César était un empereur romain. Ce que notre Seigneur a montré c'est la pièce qui appartient à Cesar c'est à dire le bien matériel en circulation ! Il n'a pas parlé de l'autorité de César à ce moment là.
Nous savons que les Empereurs sont riches parce qu'ils prélèvent des impôts sur les citoyens de leurs pays et qu'ils prennent du butin lorsqu'ils gagnent les guerres contre leurs ennemis.
Par conséquent, qu'est-ce que l'impôt si ce n'est la pièce que l'Empereur/le gouvernement fabrique pour le mettre en circulation dans les pays qu'il gouverne.
C'est exactement la même chose pour la Banque de France : avant, elle imprimait les billets et les distribuait aux Français, et les Français restituaient à la Banque l'argent imprimé avec un tout petit intérêt.
Nous voilà maintenant avec la Banque Européenne d'investissements et autres ... La Banque est devenue César. César était un homme, mais maintenant la Banque a remplacé l'homme : elle est devenue l'Impératrice à laquelle il faut rendre des intérêts encore plus élevés et payer des impôts encore plus lourds ! Chaque pays paye sa part à la Banque Centrale Européenne et autres, et le citoyen s'appauvrit !
L'argent aujourd'hui est de plus en plus virtuel car avec la carte bleue, les ordinateurs, les virements bancaires, swift etc... on n'a plus autant de billets et de pièces d'or en circulation.
Notre Seigneur nous a indiqué que nous devons rendre à Dieu ce qu'il nous demande de Lui donner c'est à dire : l'amour, la gloire, les honneurs, une obéissance amoureuse et confiante et non une obéissance récriminatrice comme nous le faisons envers nos gouvernants !
En effet, quand nous payons les impôts et les intérêts, nous le faisons de mauvaise grâce, nous nous plaignons de leur lourdeur, de leur injustice pour nos petites bourses etc...
Mais nous ne devons pas nous plaindre de l'obéissance que nous devons à Dieu même lorsque nous sommes en pleine épreuve !
Voilà la signification de "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" !
Exemple : Si César vous demande d'avorter ou d'ouvrir une clinique spécialisée dans l'avortement vous ne devez pas le faire !
L'autorité de César c'est celle que César nous impose malgré nous et celle que les électeurs ou sujets de César c'est à dire les citoyens ont bien voulu lui donner et lui laisser !
Les chutes de gouvernants sont dues au refus des citoyens de leur conférer plus longtemps l'autorité sur eux-mêmes.
Par contre l'autorité de Dieu est de toute autre nature !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
gabrielle a écrit:@Benoit, Gérard, Banigé etc...
Est-ce le fils ou le père qui écrit?
Quoiqu'il en soit et qui que vous soyez, ne tentez pas d'insinuer que des Papes ont soumis les catholiques à la FM... ce genre d'insinuations outrageantes est intolérable.
gabrielle a écrit:Notre-Seigneur règne malgré ces ennemis.
Il est le Roi du Ciel et de la terre et personne ne peut rien changer à cela.Comme stupidité on ne fait pas mieux...Oui, cher Robert, dormez sur vos deux oreilles ! Les franc-maçons sont toujours condamnés par l'Eglise mais tous les gouvernements qu'ils ont investi exercent sur nous UN POUVOIR AU NOM DE DIEU et c'est de là que nous viendra le salut !
Est-ce que César était un homme pieux ? Est-ce que l'on pouvait attendre de lui la justice, la vérité et la foi ?
NON, et pourtant Notre-Seigneur dit : rendez à César ce qui appartient à César et rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu.
Merci Gabrielle d’avoir répondu à Gérard-Banigé-Benoît.
Vos réponses et vos commentaires sont meilleurs que ceux que j’aurais pu écrire.
@ Banigé-Gérard-Benoît: je dors sur mes deux oreilles...malgré votre dernière stupidité.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
gabrielle a écrit:Notre-Seigneur règne malgré ces ennemis.
Il est le Roi du Ciel et de la terre et personne ne peut rien changer à cela.Comme stupidité on ne fait pas mieux...Oui, cher Robert, dormez sur vos deux oreilles ! Les franc-maçons sont toujours condamnés par l'Eglise mais tous les gouvernements qu'ils ont investi exercent sur nous UN POUVOIR AU NOM DE DIEU et c'est de là que nous viendra le salut !
Est-ce que César était un homme pieux? Est-ce que l'on pouvait attendre de lui la justice, la vérité et la foi?
NON, et pourtant Notre-Seigneur dit : rendez à César ce qui appartient à César et rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu.
S. Augustin, in Psalm., CXXIV, n. 7, fin a écrit:
« Quelquefois, les puissances de la terre sont bonnes et craignent Dieu ; d'autres fois, elles ne le craignent pas. Julien était un empereur infidèle à Dieu, un apostat, un pervers, un idolâtre. Les soldats chrétiens servirent cet empereur infidèle. Mais, dès qu'il s'agissait de la cause de Jésus-Christ, ils ne reconnaissaient que celui qui est dans le ciel. Julien leur prescrivait-il d'honorer les idoles et de les encenser ? ils mettaient Dieu au-dessus du prince. Mais leur disait-il : Formez vos rangs pour marcher contre telle nation ennemie? à l'instant ils obéissaient. Ils distinguaient le Maître éternel du maitre temporel, et cependant, en vue du Maître éternel ils se soumettaient même à un tel maître temporel. »
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17609
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Louis a écrit:gabrielle a écrit:Notre-Seigneur règne malgré ces ennemis.
Il est le Roi du Ciel et de la terre et personne ne peut rien changer à cela.Comme stupidité on ne fait pas mieux...Oui, cher Robert, dormez sur vos deux oreilles ! Les franc-maçons sont toujours condamnés par l'Eglise mais tous les gouvernements qu'ils ont investi exercent sur nous UN POUVOIR AU NOM DE DIEU et c'est de là que nous viendra le salut !
Est-ce que César était un homme pieux? Est-ce que l'on pouvait attendre de lui la justice, la vérité et la foi?
NON, et pourtant Notre-Seigneur dit : rendez à César ce qui appartient à César et rendez à Dieu ce qui appartient à Dieu.
S. Augustin, in Psalm., CXXIV, n. 7, fin a écrit:
« Quelquefois, les puissances de la terre sont bonnes et craignent Dieu ; d'autres fois, elles ne le craignent pas. Julien était un empereur infidèle à Dieu, un apostat, un pervers, un idolâtre. Les soldats chrétiens servirent cet empereur infidèle. Mais, dès qu'il s'agissait de la cause de Jésus-Christ, ils ne reconnaissaient que celui qui est dans le ciel. Julien leur prescrivait-il d'honorer les idoles et de les encenser ? ils mettaient Dieu au-dessus du prince. Mais leur disait-il : Formez vos rangs pour marcher contre telle nation ennemie? à l'instant ils obéissaient. Ils distinguaient le Maître éternel du maitre temporel, et cependant, en vue du Maître éternel ils se soumettaient même à un tel maître temporel. »
Voilà qui va contre-balancer les affirmations de Benoît.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
roger a écrit:Le Modernisme a été démasqué et condamné officiellement et formellement du haut de la chair de Pierre par saint Pie X, et pourtant ça ne l'a pas tué ce monstre. De même Satan est condamné d'avance et pourtant n'a-t-il pas été déchainé !?
Benoit et Via, ce ne sont que des vue humaines que vous avez.
Même du haut de la Croix, le Christ était et est Roi, régnait et règne toujours, parce qu’éternel est son règne, éternelle sa Toute-Puissance. S'Il aurait voulu sur la Croix, tout comme s'Il le voulait en ce moment, Il n'aurait eu, et n'aurait, qu'à commander à ses Anges et une multitude incalculable aussitôt viendrait pour le défendre Lui-même et son Église. Même mieux, un seul souffle de sa bouche lui suffirait pour anéantir tous ses ennemis.
Nos vues ne sont pas ses vues.
roger a écrit:..De même pour notre bon ami Job qui s'est ramassé sur un tas de fumier après avoir été, de riche qu'il était, dépouillé par le démon par une permission de Dieu ; et qui se vit retrouver, et même d'avantages, tous ses biens et dignités pour être malgré l'épreuve resté parfaitement fidèle et reconnaissant envers Dieu.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Via Crucis a écrit: ...Mais nous ne devons pas nous plaindre de l'obéissance que nous devons à Dieu même lorsque nous sommes en pleine épreuve !
Voilà la signification de "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" !
Exemple : Si César vous demande d'avorter ou d'ouvrir une clinique spécialisée dans l'avortement vous ne devez pas le faire ! etc..
Incidemment, je mettrai en ligne prochainement, si Dieu le veut,
un commentaire de Saint Jean Chrysostôme sur cette fameuse réponse de Notre-Seigneur (Matthieu XXII, 21)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Merci Louis pour votre citation de Saint Augustin et merci aussi de commencer à donner des citations comme arguments avant de commencer à ne donner que des coups de bâtons sans autre argument !
Le problème de l'Empire romain n'est qu'une comparaison. Or une comparaison est toujours intéressante mais elle reste souvent très relative du fait que ce n'est qu'une comparaison et non pas une similitude.
J'ai une question à élucider. L'Empire romain est surtout connu pour être un Empire païen. Il y a eu des empereurs chrétiens tel que Valentinien et Théodose mais y-a-t-il eu vraiment un Empire romain chrétien, c'est à dire chrétien dans sa constitution?
Serait-il faut de dire que Dieu a abandonné l'Empire romain qui semblait être un monstre immortel au profit des nations païennes infiniment plus modestes qui ont bien voulu se convertir à la Catholicité telle que l'Espagne et la Gaule.
l
L'histoire semble affirmer la convesion de l'Empire romain dès l'avlènement de Constantin mais celui-ci a été baptisé sur son lit de mort par des évêques ariens dont il a soutenu la persécution contre Saint Athansase. Or, est-ce que ces évêques ariens ont baptisé Constantin au nom de la divinité du Fils à laquelle ils ont toujours refusé de croire?
Constantin a mis fin à la perséctuion par l'Edit de Milan mais cet édit n'était pas la proclamation de la religion chrétienne comme religion d'Etat mais le respect de cette religion à égalité avec toutes les autres et notamment avec tous les cultes païens qui gardaient tous leurs droits. Il s'agissait donc de l'établissement de l'égalité religieuse dans l'Empire.
Mais, mon cher Louis, on peut faire mieux que de donner une simple citation sur l'Empire romain. Pourquoi pas ne pas donner une citaton d'autorité pour comparer la situaton de l'Empire romain à nos empires francs-maçons.
En effet, c'est Saint Thomas qui nous a donné la comparaison que l'on doit faire entre un empire païen et un Etat qui a été gagné au Règne social de NSJC et qui apostasie ensuite
Or, à ce que je sache, cette position de Saint Thomas ne lui a jamais été imputé comme une erreur.
Alors accordons lui l'autorité qu'il a dans cete "disputatio" !
Pas d’infidèles qui ont un pouvoir légitimes sur un pays acquis au pouvoir de Jésus-Christ. Ce droit serait-il réservé exclusivement aux apostats maçons qui s’emparent du pouvoir civil pour faire régner Satan autant dans le domaine temporel que dans le domaine spirituel ?
Mais là encore, Saint Augustin n'a pas connu l'étabissement des nations catholiques comme l'a expérimenté Saint Thomas. Saint Thomas ne donne pas apparemment la légitimité de autorité à Julien l'Apostat
Tous les textes d’autorité nous donnent comme exemple extrême le pouvoir de Pilate sur Jésus.
Le problème, c’est que lorsque Jésus a dit à Pilate qu’il ne pouvait ne tenir son pouvoir que d’en haut…Pilate a reconnu que son pouvoir venait d'en Haut par son silence respectueux. Et c’est de ce Pouvoir païen que St Thomas traite et dont il reconnaît qu’il vient d’en-haut.
Au contraire le dogme commun à toutes les autorités civiles maçonnes c'est que leur autorité ne leur vient pas d'en Haut mais d'en bas et c'est là le premier de leur dogme§
Si vous dites à un de nos guignols de président qu’il tient son pouvoir d’en haut…il va vous demander si vous n’êtes pas un peu dérangé !
Un conseil : surtout ne dites jamais cela à un juge de nos Etats maçons, il vous enverrait directement en hopital psychiatrique !
Et si vous lui dites qu'il ne tiens son autorité que de la République maçonne qui elle-même le détient de par Satan, il vous mettra en prison et si la peine de mort est un jour réabli pour certains cas vous pourrez faire vos prières pour mourir en Etat de grâce !
Le problème de l'Empire romain n'est qu'une comparaison. Or une comparaison est toujours intéressante mais elle reste souvent très relative du fait que ce n'est qu'une comparaison et non pas une similitude.
J'ai une question à élucider. L'Empire romain est surtout connu pour être un Empire païen. Il y a eu des empereurs chrétiens tel que Valentinien et Théodose mais y-a-t-il eu vraiment un Empire romain chrétien, c'est à dire chrétien dans sa constitution?
Serait-il faut de dire que Dieu a abandonné l'Empire romain qui semblait être un monstre immortel au profit des nations païennes infiniment plus modestes qui ont bien voulu se convertir à la Catholicité telle que l'Espagne et la Gaule.
l
L'histoire semble affirmer la convesion de l'Empire romain dès l'avlènement de Constantin mais celui-ci a été baptisé sur son lit de mort par des évêques ariens dont il a soutenu la persécution contre Saint Athansase. Or, est-ce que ces évêques ariens ont baptisé Constantin au nom de la divinité du Fils à laquelle ils ont toujours refusé de croire?
Constantin a mis fin à la perséctuion par l'Edit de Milan mais cet édit n'était pas la proclamation de la religion chrétienne comme religion d'Etat mais le respect de cette religion à égalité avec toutes les autres et notamment avec tous les cultes païens qui gardaient tous leurs droits. Il s'agissait donc de l'établissement de l'égalité religieuse dans l'Empire.
Mais, mon cher Louis, on peut faire mieux que de donner une simple citation sur l'Empire romain. Pourquoi pas ne pas donner une citaton d'autorité pour comparer la situaton de l'Empire romain à nos empires francs-maçons.
En effet, c'est Saint Thomas qui nous a donné la comparaison que l'on doit faire entre un empire païen et un Etat qui a été gagné au Règne social de NSJC et qui apostasie ensuite
Or, à ce que je sache, cette position de Saint Thomas ne lui a jamais été imputé comme une erreur.
Alors accordons lui l'autorité qu'il a dans cete "disputatio" !
Alors, avec cela, comment fait-on pour reconnaître la validité de l’Etat maçon.Traduction de la Somme de Saint Thomas
Commentaire du R. Bernard, O.P. Traducteur de la somme aux éditions de la revue des jeunes Sociétés Saint Jean l’Evangéliste Desclée et Cie, imprimeurs du S. Siège et de la Congrégation des Rites Paris- Tournay- Rome
Traduction et commentaires trouvés dignes d’être édités à Paris par :
Fr. H.-D. Noble, O.P. Maître en théologie.
Fr. J. Weber, O.P. Lecteur en théologie
IIème de la IIème, Quest. 10, Art. 10
Les infidèles peuvent-ils avoir une autorité ou même une souveraineté sur les infidèles ?
Difficutlés :
1- Apparemment oui. L’apôtre écrit en effet ceci : « Que ceux qui sont sous le joug comme serviteurs pensent que leurs maîtres ont droit à tous les respects ». Qu’il parle à des infidèles, on le voit par ce qui suit : « Ceux qui ont des infidèles pour maîtres n’ont pas à les mépriser non plus ». Pierre écrit de son côté ; « Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres en toutes sortes de respects, non seulement à ceux qui sont doux et bons mais encore à ceux qui sont difficiles ». Il n’y aurait pas ce précepte dans l’enseignement apostolique si les infidèles ne pouvaient pas avoir autorité sur les fidèles. Il semble donc qu’ils le puissent.
2- Quiconque est de la maison d’un prince est sous l’autorité de ce prince. Mais il y avait des fidèles qui étaient de la maison de princes infidèles ; d’où cette phrase aux Philippiens ; « Tous les saints vous saluent mais surtout ceux qui sont de la maison de César ». Ce César, c’était Néron : c’était bien un infidèle. Les infidèles peuvent donc être au-dessus des fidèles.
3- Comme le dit le Philosophe au premier livre des politiques, le serviteur est l’instrument du maître dans les choses qui sont du courant de la vie humaine, au même titre que l’ouvrier est l’instrument de l’artisan dans les choses qui regardent le travail du métier. Mais en de telles choses un fidèle peut être soumis à un infidèle. Les fidèles peuvent être les colons des infidèles. C’est la preuve que ceux-ci peuvent être mis à la tête des fidèles, même jusqu’à la souveraineté.
Cependant à celui qui est à la tête il appartient d’avoir la juridiction sur ceux à la tête de qui il est. Mais les infidèles n’ont pas de juridiction sur les fidèles. L’Apôtre dit en effet aux Corinthiens : « Quelqu’un de vous étant en conflit avec un autre, osera-t-il avoir recours au jugement des hommes d’injustice », entendez les infidèles, « au lieu de s’adresser aux saints ? ». C’est dire, semble-t-il, que les infidèles ne peuvent pas être à la tête des fidèles.
Conclusion : C’est là une question dont nous pouvons parler de deux façons. D’une façon, il ne peut être question d’instituer à neuf une souveraineté ou une autorité des infidèles sur les fidèles. Ceci ne doit être permis en aucune manière, car ce serait un scandale et ce serait au péril de la foi. Facilement en effet ceux qui sont soumis à la juridiction des autres peuvent être changés par ceux qui sont au-dessus d’eux et dont ils ont à suivre les ordres, à moins que ces subordonnés n’aient été d’une grande vertu. Semblablement aussi, les infidèles ont du mépris pour la foi lorsqu’ils connaissent les défaillances des fidèles, et c’est pour cela que l’Apôtre a défendu d’aller en jugement devant un juge infidèle. Voilà pourquoi l’Eglise ne permet aucunement que les infidèles acquièrent la souveraineté sur les fidèles ni qu’ils soient mis à quelque titre que ce soit , dans une charge. – D’une autre façon, nous pouvons parler d’une souveraineté ou d’une autorité, qui existe déjà. Dans cette situation, il faut tenir compte de ceci : la souveraineté et l’autorité sont rentrées là par le droit humain, la distinction entre fidèles et infidèles est au contraire de droit divin ; seulement ce droit divin qui vient de la grâce ne détruit pas le droit humain qui vient de la raison naturelle ; c’est pourquoi la distinction entre fidèles et infidèles, prise en soi, ne supprime pas la souveraineté ni l’autorité des infidèles sur les fidèles.
Cependant, l’Eglise qui est investie de l’autorité de Dieu peut à bon droit par voie de sentence ou d’ordonnance supprimer un tel droit de souveraineté ou d’autorité, parce que les infidèles, au titre même de leurs infidélités, méritent de perdrent pouvoir sur les fidèles transférés en fils de Dieu. Mais, ceci, tantôt l’Eglise le fait, tantôt elle ne le fait pas. Effectivement, dans le cas des infidèles qui sont soumis à elle et à ses membres jusque dans la sujétion du temporel, l’Eglise statue d’après ce droit : elle décrète que celui qui est esclave chez les juifs, dés qu’il devient chrétien, est délivré de son esclavage, sans qu’il ait aucun prix à verser s’il était de la maison, c’est à dire né en esclavage et, pareillement, s’il avait été acheté pour le service lorsqu’il était infidèle ; mais, s’il avait été acheté pour la vente, il faut qu’il soit dans les trois mois remis sur le marché. En tout cela l’Eglise ne commet pas d’injustice, parce que, ces juifs étant eux-mêmes ses esclaves, elle peut disposer de leurs biens : elle agit comme l’ont fait aussi les princes séculiers qui ont publié beaucoup de lois à l’égard de leurs sujets en faveur de la liberté. Au contraire, dans le cas des infidèles qui au temporel ne sont pas soumis à elle ni à ses membres l’Eglise n’établit pas le droit susdit, bien qu’elle put en droit l’instituer : elle fait cela pour éviter le scandale ; comme le Seigneur même a montré qu’il pouvait se dispenser du tribut parce que « les fils sont libres », mais pourtant a prescrit de le payer pour éviter le scandale ; et Paul de même à son tour, après avoir dit que les serviteurs devaient honorer leurs maîtres, ajoute « pour que le nom du Seigneur et son enseignement ne soit pas blasphémés »
Solutions :
1- On voit par-là comment répondre à la première difficulté.
2- L’autorité de César dont il s’agit là préexistait à ce qui distinguait les fidèles d’avec les infidèles, et la conversion de quelques individus à la vraie foi n’avait pas de quoi faire cesser cette autorité. Du reste, il était utile que quelques fidèles eussent une situation dans la famille de l’Empereur, pour pouvoir défendre les autres fidèles : c’est ainsi que le bienheureux Sébastien, lorsqu’il voyait les chrétiens faiblir dans les tourments, leur remontait le courage, en continuant de se cacher sous la chlamyde du soldat dans la maison de Dioclétien.
3- Les esclaves sont soumis à leurs maîtres pour la totalité de la vie, et les sujets à leurs préfets pour toutes les affaires ; mais les ouvriers chez les artisans sont soumis à ceux-ci pour des travaux bien spécialisés. Aussi, il y a plus de péril à ce que des infidèles reçoivent un droit de maître ou une autorité de chef sur les fidèles qu’à ce qu’ils reçoivent de ces les fidèles une aide dans un métier. C’est pourquoi l’Eglise permet que les chrétiens puissent cultiver les terres des juifs, parce qu’en cela ils n’ont pas nécessairement à être en société avec eux. Au livre des rois il y a que Salomon a même réclamé au roi de Tyr des maîtres d’œuvres pour travailler le bois. Et cependant s’il y avait à craindre qu’une telle communication ou communauté de vie pût amener la ruine des fidèles, ce serait à interdire absolument.
IIème de la IIème, Quest. 12, art. 2.
Un prince perd-il, par l’apostasie de la foi, la suzeraineté sur ses sujets au point que ceux-ci ne soient plus tenus de lui obéir ?
Difficultés :
1- Pas à ce point, semble-t-il. Saint Ambroise le fait remarquer : « l’Empereur Julien, bien qu’il fût apostat, eut cependant sous lui des soldats chrétiens, et, lorsqu’il leur disait de former des rangs pour la défense de la République, ils lui obéissaient. ».C’est donc que l’apostasie du prince n’est pas une raison qui délie ses sujets de sa suzeraineté.
2- D’ailleurs l’apostat de la foi est un infidèle. Mais il se trouve que de saints hommes ont fidèlement servi des maîtres qui étaient des infidèles : Joseph a servi Pharaon, Daniel Nabuchodonosor et Mardochée Assuérus. L’apostasie de la foi n’est donc pas une raison pour que les sujets se démettent d’obéir au prince.
3- De plus, si on s’éloigne de Dieu par l’apostasie de la foi, on s’éloigne aussi de lui par n’importe quel péché. Par conséquent, si l’apostasie de la foi faisait perdre aux princes le droit de commander à leurs sujets qui sont dans la foi, d’autres péchés le leur feraient perdre également. Mais cette conséquence est évidemment fausse. On ne doit donc pas en raison de leur apostasie de la foi s’écarter de l’obéissance aux princes.
Cependant Grégoire VII décrète ceci : « Nous, conformément à ce qu’ont statué nos saints prédécesseurs, envers ceux qui sont liés à des excommuniés par fidélité ou par serment, en vertu de notre autorité apostolique nous les délions du serment et nous défendons en toutes manières qu’ils gardent fidélité, jusqu’à ce que ces princes viennent à résipiscence ». Mais les apostats de la foi sont des excommuniés tout comme les hérétiques, ainsi que le dit le Décretale « pour l’abolition ». Il n’y a plus à obéir aux princes lorsqu’ils apostasient de la foi.
Conclusion : Ainsi qu’il a été dit plus haut, l’infidélité par elle-même ne s’oppose pas à la suzeraineté : Celle-ci est effectivement une introduction du droit des gens, lequel est un droit humain, mais la distinction entre fidèles et infidèles est un droit divin qui n’est pas fait pour supprimer le droit humain. Seulement, quelqu’un qui est dans le péché d’infidélité peut perdre son droit de suzeraineté par la sentence qui le frappe, comme on est frappé aussi pour d’autres fautes. Il n’appartient d’ailleurs pas à l’Eglise de punir l’infidélité chez ceux qui n’ont jamais reçu la foi, selon le mot de l’Apôtre : « Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? » Mais l’Eglise peut frapper d’une sentence l’infidélité de ceux qui ont reçu la foi. Et c’est à bon droit que leur est infligée cette punition de ne pouvoir exercer la suzeraineté sur leurs sujets qui sont dans la foi. Un tel exercice pourrait en effet tourner à une grande corruption de la foi, puisque, comme on l’a dit, « l’apostat médite le mal en son cœur et sème les querelles » en cherchant à détacher les gens de la foi. Aussi, dès qu’un individu est sous le coup d’une sentence d’excommunication pour apostasie de la foi, par le fait même ses sujets sont déliés de la suzeraineté et du serment de fidélité qui les attachent à lui.
Solutions.
1- En ce temps-là l’Eglise était dans sa nouveauté : elle n’avait pas encore la puissance de contenir les princes de la terre ; et c’est pourquoi elle laissa les fidèles obéir à Julien l’Apostat dans ce qui n’était pas contraire à la foi, à seule fin que fût évité un plus grand péril pour la foi.
2- C’est un autre raisonnement, avons-nous dit, lorsqu’il s’agit des infidèles qui n’ont jamais reçu la foi.
3- L’apostasie de la foi, nous l’avons dit, sépare totalement l’homme d’avec Dieu, ce qui n’arrive pas dans n’importe quels autres péchés.
Pas d’infidèles qui ont un pouvoir légitimes sur un pays acquis au pouvoir de Jésus-Christ. Ce droit serait-il réservé exclusivement aux apostats maçons qui s’emparent du pouvoir civil pour faire régner Satan autant dans le domaine temporel que dans le domaine spirituel ?
Mais là encore, Saint Augustin n'a pas connu l'étabissement des nations catholiques comme l'a expérimenté Saint Thomas. Saint Thomas ne donne pas apparemment la légitimité de autorité à Julien l'Apostat
Tous les textes d’autorité nous donnent comme exemple extrême le pouvoir de Pilate sur Jésus.
Le problème, c’est que lorsque Jésus a dit à Pilate qu’il ne pouvait ne tenir son pouvoir que d’en haut…Pilate a reconnu que son pouvoir venait d'en Haut par son silence respectueux. Et c’est de ce Pouvoir païen que St Thomas traite et dont il reconnaît qu’il vient d’en-haut.
Au contraire le dogme commun à toutes les autorités civiles maçonnes c'est que leur autorité ne leur vient pas d'en Haut mais d'en bas et c'est là le premier de leur dogme§
Si vous dites à un de nos guignols de président qu’il tient son pouvoir d’en haut…il va vous demander si vous n’êtes pas un peu dérangé !
Un conseil : surtout ne dites jamais cela à un juge de nos Etats maçons, il vous enverrait directement en hopital psychiatrique !
Et si vous lui dites qu'il ne tiens son autorité que de la République maçonne qui elle-même le détient de par Satan, il vous mettra en prison et si la peine de mort est un jour réabli pour certains cas vous pourrez faire vos prières pour mourir en Etat de grâce !
Benoît- Nombre de messages : 195
Localisation : Mont du Lyonnais
Date d'inscription : 03/01/2010
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Ça me fait penser aux usurpateurs despotes qui trichaient pour conserver ou s'emparer du pouvoir civil au Mexique dans le premier quart du 20 ième siècle, et sous lesquels sont mort martyrs le Père Pro et maria de la Luze Camacho.
Leur reconnaissait-on le statue de président ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Benoît a écrit:
L'histoire semble affirmer la convesion de l'Empire romain dès l'avlènement de Constantin mais celui-ci a été baptisé sur son lit de mort par des évêques ariens dont il a soutenu la persécution contre Saint Athansase. Or, est-ce que ces évêques ariens ont baptisé Constantin au nom de la divinité du Fils à laquelle ils ont toujours refusé de croire?
A propos du baptême de Constantin voici des info tirés du lien au bas de la page (où l'on peut trouve d'autres info sur Constantin et le Pape Saint Sylvestre)
Beaucoup de personnes savantes croient que ces Actes de saint Sylvestre sont supposes et défèrent plutôt à ce que dit Eusèbe de Césarée, au livre iv de la Vie de Constantin le Grand, chap, LXII et LXIII, que ce ne fut qu'à la fin de sa vie, et au faubourg de Nicomédie, qu'il se fit catéchumène et qu'il reçut le sacrement de la régénération spirituelle. Ce sentiment est appuyé de l'autorité de saint Ambroise, dans l'oraison funèbre de Théodose, de saint Jérôme, dans sa Chronique (si néanmoins une main étrangère n'y a point fait cette addition), de Socrate, de Théodoret, de Sozomène et de Gélase de Cyzique dans leurs histoires, de Cassiodore dans la sienne, appelée Tripartite, et de quelques autres écrivains plus modernes. On cite aussi la lettre des évêques orthodoxes du concile de Rimini à l'empereur Constance.
Cependant il y a tant d'auteurs grecs et latins qui souscrivent au baptême de Constantin à Rome, et aux Actes de saint Sylvestre, quoiqu'on avoue qu'ils aient été corrompus en quelques points, comme saint Grégoire de Tours, saint Venance Fortunat, Anastase le Bibliothécaire, Hincmar, Théophane, Siméon Métaphraste et Nicéphore Calixte, outre les papes Gélase Ier, dans un concile de Rome de soixante-dix évêques, où l'on fit un discernement si exact des Actes légitimes des premiers siècles d'avec ceux qui étaient supposés, Adrien Ier, dans son Epître à Constantin et à Irène, qui fut lue dans le septième concile, et Nicolas Ier, dans une lettre à l'empereur Michel, où il nomme saint Sylvestre Magni Constantini baptizatorem, « Celui qui a baptisé Constantin le Grand », qu'il est difficile de n'y pas ajouter foi.
Le cardinal Baronius, en l'année 324 de ses Annales et dans ses Notes sur le Martyrologe, prétend que tous ceux qui ont mis le baptême de Constantin à Nicomédie, et qui l'ont reculé jusqu'à la fin de sa vie, n'ont fait que suivre Eusèbe de Césarée; et que cet historien, que saint Jérôme appelle le porte-enseigne des Ariens, a inventé cette fable pour faire croire que Constantin avait été baptisé par Eusèbe, évêque de Nicomédie, le principal fauteur de l'Arianisme. Les savants, néanmoins, trouvent en cela peu d'apparence, puisque, le baptême de Constantin n'ayant pu être secret, si Eusèbe l'avait mis en un autre lieu et en un autre temps qu'il n'a été fait, sa fiction aurait aussitôt été reconnue pour une pure imposture, et il n'aurait fait autre chose que se décrier lui-même. Le Père Morin, de l'Oratoire, dans son Histoire de la délivrance de l’Eglise , par Constantin le Grand, après avoir sérieusement examiné les raisons des deux opinions, laisse la chose indécise et la met au nombre de ces difficultés dont on ne peut avoir une connaissance certaine. Dans ce doute, si l'on veut se déterminer, il est plus sûr de suivre ce que l'Eglise nous propose dans les Leçons de la fête de notre Saint; c'est ce que nous adoptons, non pas comme indubitable, mais comme probable et appuyé sur une autorité suffisante.
https://messe.forumactif.org/t3605p30-a-propos-de-l-edit-de-milan#76021
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17609
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
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Pour vous aider dans vos recherches, Benoît:
1º Pour la Question 10, article 10 =
https://messe.forumactif.org/t284p15-l-infidelite#5666
et suivants…
2º Pour la Question 12, article 2 =
https://messe.forumactif.org/t284p30-l-infidelite#6456
et suivants…
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Pour vous aider dans vos recherches, Benoît:
1º Pour la Question 10, article 10 =
https://messe.forumactif.org/t284p15-l-infidelite#5666
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2º Pour la Question 12, article 2 =
https://messe.forumactif.org/t284p30-l-infidelite#6456
et suivants…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Un autre lien sur ces videos de Vincent peillon :
http://www.laplumeagratter.fr/2012/09/05/la-morale-laique-de-vincent-peillon-ou-la-franc-maconnerie-imposee-a-nos-enfants/
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Quant à la morale, la seule chose qui ait trouvé grâce devant les membres de la secte maçonnique, et dans laquelle ils veulent que la jeunesse soit instruite avec soin, c'est celle qu'ils appellent « morale civique — morale indépendante — morale libre » en d’autres termes, morale qui ne fait aucune place aux idées religieuses.
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Léon XIII, Humanum genus.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17609
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
L'EDIFICE® La bibliothèque maçonnique du net :
Mot : La Morale :
http://www.ledifice.net/7113-0.html
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
roger a écrit:
Un autre lien sur ces videos de Vincent peillon :
http://www.laplumeagratter.fr/2012/09/05/la-morale-laique-de-vincent-peillon-ou-la-franc-maconnerie-imposee-a-nos-enfants/
Exactement ! Sutout quand on lit et entend ses paroles:
« Forger des gens »…
…le rôle de l’école est de « produire des citoyens » (sic)
Forger, produire (j'ai envie de rajouter: usiner, manufacturer, etc...) = vocabulaire F.M.
Dernière édition par ROBERT. le Dim 29 Sep 2013, 12:18 pm, édité 1 fois (Raison : orthographe)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
ROBERT. a écrit:Incidemment, je mettrai en ligne prochainement, si Dieu le veut,Via Crucis a écrit: ...Mais nous ne devons pas nous plaindre de l'obéissance que nous devons à Dieu même lorsque nous sommes en pleine épreuve !
Voilà la signification de "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" !
Exemple : Si César vous demande d'avorter ou d'ouvrir une clinique spécialisée dans l'avortement vous ne devez pas le faire ! etc..
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https://messe.forumactif.org/t5199p30-vincent-peillon-le-laicisme#99377
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un commentaire de Saint Jean Chrysostôme sur cette fameuse réponse de Notre-Seigneur (Matthieu XXII, 21)
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https://messe.forumactif.org/t5199p30-vincent-peillon-le-laicisme#99391
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Voici donc:
https://messe.forumactif.org/t5220-suite-de-saint-matthieu-chap-xxii-vv-15-34-par-saint-jean-chrysostome-extraits#99634
et suivants. Bonne lecture.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Vincent Peillon -- LE LAÏCISME
Tiré de l’ouvrage de Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, « La Révolution française n’est pas terminée » (Seuil, 2008) :« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux.
La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen.
Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
https://messe.forumactif.org/t4909p50-documents-concernant-enoch-et-elie#94309
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
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