Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
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gabrielle
Carolus.Magnus.Imperator.
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FRANC
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Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:
1ière video, aucune mention de l'Enseignement du Christ, de la fondation de sa sainte Église (catholique), sa mission, de son chef temporel, etc.
Poursuivons l'écoute ; la 2ième.
Es-tu en train de me dire, mon cher Roger, que c'était la mission de Hitler d'enseigner la foi catholique ???
Il me semblait que c'était la mission divine des évêques ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
C'ést vrai ça ressemble à ça, hein !Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:roger a écrit:
1ière video, aucune mention de l'Enseignement du Christ, de la fondation de sa sainte Église (catholique), sa mission, de son chef temporel, etc.
Poursuivons l'écoute ; la 2ième.
Es-tu en train de me dire, mon cher Roger, que c'était la mission de Hitler d'enseigner la foi catholique ???
Il me semblait que c'était la mission divine des évêques ...
Le devoir de tout bon père n'est-ce pas de veiller à ce que ses enfants reçoivent cet enseignement théorique et pratique.
Je veux dire - dans ma petite vision de profane par rapport à ce sujet et au risque de me tromper - qu'Hitler se devait de seconder La Religion, le saint-Père en se rendant disponible et soumis totalement à son endroit ; non en créant une société où La Religion Du Christ aurait sa place, son compartiment, serait à la remorque de celle-ci ; mais, en bon fils soumis, en La secondant car l'autorité suprême c'est Elle qui la possède en son Chef vicaire du Christ.
Enfin ! je bafouille peut-être, je ne connait quasi rien en réalité sur ce sujet, sauf l'idée que le monde autour de moi s'en ai forcément fait depuis que je suis petit.
Qu'est-ce t'en pense ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Est-ce que c'est du socialisme le National-socialisme ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
J"ai visionné rapidement la vidéo, avec citations d'un certain Abbé Gabriel Lambert : il y a mieux comme référence, je lis en effet sur internet : http://mysteres-histoire.blogspot.fr/2007/08/abb-gabriel-lambert.html
"Abbé Gabriel Lambert, Né en 1900.
Prêtre antisémite de gauche , en Algérie il est Maire d' Oran en 1935.
Voyage en Allemagne en 1938.
Se rapproche du PPF et donne son soutien à Pétain en 1940.
Il abandonne la prêtrise et se marie.
Publie en 1942 aux Editions Jean Renard "L'Allemagne d'aujourd'hui expliqué par l'Allemagne d'avant guerre".
Le livre est interdit à la Libération.
Meurt en 1979."
Soit en résumé, un Abbé démocrate et démagogue, comme les Abbés modernistes Lemire ou Naudet, qui au lieu d'enseigner les voies du Salut, récolte les voix faciles des mécontents. ( Les Oranais ont payé chèrement leur soutien à un abbé interdit et apostat, 27 ans plus tard, la justice de Dieu les a frappé...)
Quant à l'apologie du socialisme ( nationaliste ou internationaliste ), ma vraie religion m'a appris qu'il s'agit d'un" horrible et lamentable système" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22horrible%20et%20lamentable%20syst%C3%A8me%22&f=false ), d'une "doctrine de dépravation", d'une "pernicieuse invention" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=pernicieuses%20inventions&f=false ), "d'une funeste erreur" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22la%20funeste%20erreur%22&f=false ), d'un "système pervers" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22syst%C3%A8mes%20pervers%22&f=false ), d'une "peste" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22sortes%20de%20pestes%22&f=false ) pour laquelle elle exhorte à s'opposer énergiquement ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22jam%20vero%20etsi%22&f=false ). L'affaire est donc jugée depuis le Syllabus de Pie IX de 1864 ( et même avant ), sauf pour les libéraux, véritables tyrans qui voudraient nous imposer cette doctrine condamnée, et cela quelque soit la façade dont ils voudraient l'habiller.
"Abbé Gabriel Lambert, Né en 1900.
Prêtre antisémite de gauche , en Algérie il est Maire d' Oran en 1935.
Voyage en Allemagne en 1938.
Se rapproche du PPF et donne son soutien à Pétain en 1940.
Il abandonne la prêtrise et se marie.
Publie en 1942 aux Editions Jean Renard "L'Allemagne d'aujourd'hui expliqué par l'Allemagne d'avant guerre".
Le livre est interdit à la Libération.
Meurt en 1979."
Soit en résumé, un Abbé démocrate et démagogue, comme les Abbés modernistes Lemire ou Naudet, qui au lieu d'enseigner les voies du Salut, récolte les voix faciles des mécontents. ( Les Oranais ont payé chèrement leur soutien à un abbé interdit et apostat, 27 ans plus tard, la justice de Dieu les a frappé...)
Quant à l'apologie du socialisme ( nationaliste ou internationaliste ), ma vraie religion m'a appris qu'il s'agit d'un" horrible et lamentable système" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22horrible%20et%20lamentable%20syst%C3%A8me%22&f=false ), d'une "doctrine de dépravation", d'une "pernicieuse invention" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=pernicieuses%20inventions&f=false ), "d'une funeste erreur" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22la%20funeste%20erreur%22&f=false ), d'un "système pervers" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22syst%C3%A8mes%20pervers%22&f=false ), d'une "peste" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22sortes%20de%20pestes%22&f=false ) pour laquelle elle exhorte à s'opposer énergiquement ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22jam%20vero%20etsi%22&f=false ). L'affaire est donc jugée depuis le Syllabus de Pie IX de 1864 ( et même avant ), sauf pour les libéraux, véritables tyrans qui voudraient nous imposer cette doctrine condamnée, et cela quelque soit la façade dont ils voudraient l'habiller.
Dernière édition par FRANC le Mer 09 Jan 2013, 1:55 am, édité 2 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cfu.htm#cp
(..) L'encyclique «- Mit brennender Sorge ».
Pendant ce temps, le Saint-Siège, sans hésiter, multipliait auprès des gouvernants allemands ses instances et ses protestations, les rappelant avec énergie et précision au respect et à l'accomplissement des devoirs dérivant du droit naturel lui-même et confirmés par le Concordat. Dans ces années critiques, Notre grand prédécesseur Pie XI, joignant à la vigilance attentive du Pasteur la patiente longanimité du Père, remplit avec une force intrépide sa mission de Pontife suprême.
Lorsque néanmoins, après avoir vainement essayé toutes les voies de la persuasion, il se vit de toute évidence aux prises avec les violations délibérées d'un pacte officiel et d'une persécution religieuse, dissimulée ou manifeste, mais toujours durement menée, le dimanche de la Passion 1937, dans son encyclique Mit brennender Sorge 4, il dévoila au regard du monde ce que le national-socialisme était en réalité : l'apostasie orgueilleuse de Jésus-Christ, la négation de sa doctrine et de son œuvre rédemptrice, le culte de la force, l'idolâtrie de la race et du sang, l'oppression de la liberté et de la dignité humaine.
Comme un coup de trompette qui donne l'alarme, le document pontifical, vigoureux — trop vigoureux, comme le pensait déjà plus d'un — fit sursauter les esprits et les cœurs.
Beaucoup — même hors des frontières de l'Allemagne — qui, jusqu'alors, avaient fermé les yeux sur l'incompatibilité de la conception nationale-socialiste et de la doctrine chrétienne, durent reconnaître et confesser leur erreur. (..)
Dernière édition par roger le Mer 09 Jan 2013, 10:57 am, édité 1 fois (Raison : compléter la citation)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Cet écrit de Pie XII frappe durement le NS.
Le socialisme internatonal = le communisme
Le socialisme national = quoi au juste.
Le socialisme internatonal = le communisme
Le socialisme national = quoi au juste.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Voilà le texte au complet du pape Pie XII 1945 (le noir est de roger) :
- Spoiler:
L'EGLISE ET LE NATIONAL-SOCIALISME
En Europe la guerre est finie : mais quels stigmates elle y a imprimés ! Le divin Maître avait dit : « Tous ceux qui mettront injustement la main à l'épée périront par l'épée » (cf. Matth. Mt 26,52). Or, que voyez-vous ?
Vous voyez ce que laissent derrière elles une conception et une action de l'Etat qui ne tiennent aucun compte des sentiments les plus sacrés de l'humanité, qui foulent aux pieds les principes inviolables de la foi chrétienne. Le monde entier contemple aujourd'hui, stupéfait, l'écroulement qui en est la conséquence.
Cet écroulement, Nous l'avions vu venir de loin, et bien peu, croyons-Nous, ont suivi avec une plus grande tension d'esprit l'évolution et le rythme précipité de cette chute inévitable. Plus de douze années, qui comptent parmi les meilleures de Notre âge mûr, Nous avons vécu, par devoir de la charge qui Nous était confiée, au milieu du peuple allemand. Durant cette période, avec la liberté que permettaient les conditions politiques et sociales d'alors, Nous Nous sommes employé à consolider la situation de l'Eglise catholique en Allemagne. Nous eûmes ainsi l'occasion de connaître les grandes qualités de ce peuple et Nous Nous trouvâmes en relations personnelles avec ses meilleurs représentants. C'est pourquoi Nous avons confiance qu'il pourra s'élever une fois encore à une nouvelle dignité et à une nouvelle vie, quand il aura repoussé de lui le spectre satanique exhibé par le national-socialisme et quand les coupables (comme Nous avons déjà eu l'occasion de l'exposer d'autres fois) auront expié les crimes qu'ils ont commis.
Tant qu'il restait encore une lueur d'espoir que ce mouvement pût prendre une tournure différente et moins pernicieuse, soit par la résipiscence de ses membres plus modérés, soit par une opposition efficace de la partie non consentante du peuple allemand, l'Eglise a fait tout ce qui était en son pouvoir pour opposer une digue puissante à l'envahissement de ces doctrines aussi délétères que violentes.
a) Le Concordat avec l'Allemagne.
Au printemps de 1933, le gouvernement allemand pressa le Saint-Siège de conclure un concordat avec le Reich, idée qui rencontra aussi l'assentiment de l'épiscopat et de la plus grande partie tout au moins des catholiques allemands. En effet, ni les concordats déjà conclus avec quelques Etats particuliers de l'Allemagne (Lander) ni la Constitution de Weimar ne leur semblaient assurer et garantir suffisamment le respect de leurs convictions, de leur foi, de leurs droits et de leur liberté d'action. Dans de telles conditions, ces garanties ne pouvaient être obtenues qu'au moyen d'un accord, dans la forme solennelle d'un Concordat avec le gouvernement central du Reich. Il faut ajouter qu'après la proposition faite par celui-ci la responsabilité de toutes les conséquences douloureuses seraient retombées, en cas de refus, sur le Saint-Siège.
b) Persécution religieuse et violation du Concordat.
Ce n'est pas que, de son côté, l'Eglise se laissât leurrer par d'excessives espérances ou que, en concluant le Concordat, elle entendît approuver de quelque manière que ce soit, la doctrine et les tendances du national-socialisme, comme déclaration et explication en furent alors expressément données3. Toutefois il faut reconnaître que le Concordat, dans les années suivantes, procura quelque avantage ou du moins empêcha des maux plus grands. En effet, malgré toutes les violations dont il fut bientôt l'objet, il laissait aux catholiques une base juridique de défense, un camp où se retrancher pour continuer à affronter, tant qu'il leur serait possible, le flot toujours croissant de la persécution religieuse.
3 Cf. VOsservatore Romano du 2 juillet 1933. Voir dans La Documentation catholique, t. XXX, 1933, col. 506, la traduction de ce document dans l'étude consacrée au Concordat du 20. 7. 33 entre le Saint-Siège et le Reich allemand (n° spécial 672).
En fait, la lutte contre l'Eglise allait toujours s'aggravant : c'était la destruction des organisations catholiques ; c'était la suppression progressive des écoles catholiques, publiques et privées, si florissantes ; c'était la séparation forcée de la jeunesse d'avec la famille et l'Eglise ; c'était l'oppression exercée sur la conscience des citoyens, particulièrement des employés de l'Etat ; c'était le dénigrement systématique, au moyen d'une propagande habilement et rigoureusement organisée, de l'Eglise, de son clergé, de ses fidèles, de ses institutions, de sa doctrine, de son histoire ; c'était la fermeture, la dissolution, la confiscation de maisons religieuses et d'autres institutions ecclésiastiques ; c'était l'anéantissement de la presse et de l'édition catholiques.
Pous résister à ces attaques, des millions de vaillants catholiques, hommes et femmes, se serraient autour de leurs évêques, dont la voix courageuse et sévère ne manqua jamais de se faire entendre jusqu'en ces dernières années de guerre ; autour de leurs prêtres, pour les aider à adapter sans cesse leur apostolat aux nécessités et aux circonstances nouvelles ; jusqu'à la fin, avec patience et fermeté, ils opposèrent au front de l'impiété et de l'orgueil le front de la foi, de la prière, de la conduite et de l'éducation franchement catholiques.
) L'encyclique «- Mit brennender Sorge ».
Pendant ce temps, le Saint-Siège, sans hésiter, multipliait auprès des gouvernants allemands ses instances et ses protestations, les rappelant avec énergie et précision au respect et à l'accomplissement des devoirs dérivant du droit naturel lui-même et confirmés par le Concordat. Dans ces années critiques, Notre grand prédécesseur Pie XI, joignant à la vigilance attentive du Pasteur la patiente longanimité du Père, remplit avec une force intrépide sa mission de Pontife suprême.
Lorsque néanmoins, après avoir vainement essayé toutes les voies de la persuasion, il se vit de toute évidence aux prises avec les violations délibérées d'un pacte officiel et d'une persécution religieuse, dissimulée ou manifeste, mais toujours durement menée, le dimanche de la Passion 1937, dans son encyclique Mit brennender Sorge 4, il dévoila au regard du monde ce que le national-socialisme était en réalité : l'apostasie orgueilleuse de Jésus-Christ, la négation
Cf. La Documentation catholique, t. XXXVII, 1937, col. 901.
de sa doctrine et de son oeuvre rédemptrice, le culte de la force, l'idolâtrie de la race et du sang, l'oppression de la liberté et de la dignité humaine.
Comme un coup de trompette qui donne l'alarme, le document pontifical, vigoureux — trop vigoureux, comme le pensait déjà plus d'un — fit sursauter les esprits et les coeurs.
Beaucoup — même hors des frontières de l'Allemagne — qui, jusqu'alors, avaient fermé les yeux sur l'incompatibilité de la conception nationale-socialiste et de la doctrine chrétienne, durent reconnaître et confesser leur erreur.
Beaucoup, mais pas tous ! D'autres, dans les rangs mêmes des fidèles, étaient par trop aveuglés par leurs préjugés ou séduits par l'espoir d'avantages politiques. L'évidence des faits signalés par Notre prédécesseur ne réussit pas à les convaincre, encore moins à les décider à changer de conduite. Est-ce une simple coïncidence ? Certaines régions, qui furent ensuite les plus durement frappées par le système national-socialiste, furent précisément celles où l'encyclique Mit brennender Sorge avait été le moins ou même n'avait été aucunement entendue.
Aurait-il été possible alors de freiner une fois pour toutes, par des mesures politiques opportunes et adaptées, le déchaînement de la violence brutale et de mettre le peuple allemand en état de se dégager des tentacules qui l'étreignaient ? Aurait-il été possible d'épargner de cette manière à l'Europe et au monde l'invasion de cette immense marée de sang ? Personne n'oserait se prononcer avec certitude. En tout cas, pourtant, personne ne pourrait reprocher à l'Eglise de n'avoir pas dénoncé et indiqué à temps le vrai caractère du mouvement national-socialiste et le danger auquel il exposait la civilisation chrétienne.
« Quiconque érige la race, ou le peuple, ou l'Etat, ou une de ses formes déterminées, les dépositaires du pouvoir ou d'autres éléments fondamentaux de la société humaine... en règle suprême de tout, même des valeurs religieuses, et les divinise par un culte id'olâtrique, celui-là pervertit et fausse l'ordre des choses créé et voulu par Dieu. » 5
Cette phrase de l'encyclique résume bien l'opposition radicale qui existe entre l'Etat national-socialiste et l'Eglise catholique. Au point où en étaient venues les choses, l'Eglise ne pouvait plus, sans
« A. A. S., 29, 1937, pp. 149 et 171.
manquer à sa mission, renoncer à prendre position devant le monde entier. Par cet acte, pourtant, elle devenait, une fois de plus, un « signe de contradiction » (Lc 11,34), devant lequel les esprits s'affrontèrent et prirent position en deux groupes opposés.
Les catholiques allemands, on peut le dire, furent d'accord pour reconnaître que l'encyclique Mit brennender Sorge avait apporté lumière, direction, consolation, réconfort à tous ceux qui prenaient au sérieux et pratiquaient de manière conséquente la religion du Christ.
d) Hostilité croissante contre l'Eglise.
La réaction, pourtant, ne pouvait faire défaut de la part de ceux qui avaient été frappés ; et, de fait, l'année 1937 fut précisément, pour l'Eglise catholique en Allemagne, une année d'indicibles amertumes et de tempêtes terribles.
Les grands événements politiques qui marquèrent les deux années suivantes et ensuite la guerre n'atténuèrent aucunement l'hostilité du national-socialisme contre l'Eglise, hostilité qui se manifesta jusqu'en ces derniers mois, quand ses adhérents se flattaient encore de pouvoir, la victoire militaire une fois remportée, en finir pour toujours avec l'Eglise. Des témoignages autorisés et incontestables Nous tenaient informé de ces desseins ; ceux-ci, du reste, se dévoilaient d'eux-mêmes par les mesures réitérées et toujours plus hostiles prises contre l'Eglise catholique en Autriche, en Alsace-Lorraine et surtout dans les régions de la Pologne qui, déjà pendant la guerre, avaient été incorporées à l'ancien Reich ; tout y fut frappé, anéanti ; tout, c'est-à-dire tout ce qui pouvait être atteint par la violence extérieure °.
e) Les messages du pape durant la guerre.
Continuant l'oeuvre de Notre prédécesseur, Nous n'avons pas cessé, Nous-même, durant la guerre, spécialement dans Nos messages, d'opposer les exigences et les règles indéfectibles de l'humanité et de la foi chrétienne aux applications dévastatrices et inexorables de la doctrine nationale-socialiste, qui en arrivaient à employer les méthodes scientifiques les plus raffinées pour torturer ou supprimer des personnes souvent innocentes. C'était là, pour Nous, le moyen le
6 Cf. La Documentation catholique, 1945, col. 353 et 457.
plus opportun et, pourrions-Nous dire, le seul efficace de proclamer devant le monde les principes immuables de la 'loi morale et d'affermir, parmi tant 'd'erreurs et de violences, les esprits et les coeurs des catholiques allemands dans l'idéal supérieur de la vérité et de la justice. Cette sollicitude ne resta pas sans effet. Nous savons, en effet, que Nos messages, surtout celui de Noël 1942, malgré toutes les défenses et tous les obstacles, furent pris comme sujets dans les conférences diocésaines du clergé en Allemagne et ensuite exposés et expliqués au peuple catholique.
Mais si les dirigeants de l'Allemagne avaient résolu de détruire aussi l'Eglise catholique dans l'ancien Reich, la Providence en avait disposé autrement. Les tribulations infligées à l'Eglise par le national-socialisme se sont terminées avec la fin soudaine et tragique du persécuteur !
f) Dans les camps de concentration.
Des prisons, des camps de concentration, des bagnes affluent maintenant, avec les détenus politiques, les phalanges de ceux, tant clercs que laïques, dont l'unique crime fut la fidélité au Christ et à la foi de leurs pères ou l'accomplissement courageux des devoirs sacerdotaux. Pour eux tous, Nous avons ardemment prié et Nous Nous sommes appliqué par tous les moyens, chaque fois que ce fut possible, à leur faire parvenir Nos paroles de réconfort et les bénédictions de Notre coeur paternel.
En effet, plus se lèvent les voiles qui cachaient jusqu'à maintenant la douloureuse passion de l'Eglise sous le régime national-socialiste, plus apparaissent la fermeté, souvent inébranlable jusqu'à la mort, d'innombrables catholiques et la part glorieuse que le clergé a eue dans ce noble combat. Bien que nous ne possédions pas encore de statistiques complètes, Nous ne pouvons pas pourtant Nous abstenir de mentionner ici, à titre d'exemple, quelques-unes au moins des nombreuses nouvelles qui Nous parviennent de prêtres et de laïques internés au camp de Dachau, qui furent dignes d'endurer des affronts pour le nom de Jésus (Ac 5,41).
En première place, pour le nombre et pour la dureté des traitements subis, se trouvent les prêtres polonais. Entre 1940 et 1945, 2800 ecclésiastiques et religieux de ce pays furent emprisonnés dans ce camp, parmi lesquels l'évêque auxiliaire de Plock, qui y mourut du typhus. En avril dernier, il en restait seulement 816 ; tous les autres étaient morts, à l'exception de deux ou trois transférés dans un autre camp. Durant l'été de 1942, on y signala rassemblés 480 ministres du culte de langue allemande dont 45 protestants et tous les autres prêtres catholiques. Malgré l'afflux continuel de nouveaux internés, spécialement de quelques diocèses de Bavière, de Rhénanie et de Westphalie, leur nombre, en raison de la forte mortalité, ne dépassait pas, au début de cette année, 350. Et on ne peut passer sous silence ceux qui appartenaient aux territoires occupés : Hollande, Belgique, France (parmi eux l'évêque de Clermont), Luxembourg, Slovénie, Italie. Beaucoup de ces prêtres et de ces laïques ont eu à supporter d'indicibles tourments à cause de leur foi et de leur vocation. En une occasion, la haine des impies contre l'Eglise en vint au point de parodier sur un prêtre interné avec des fils de fer barbelés la flagellation et le couronnement d'épines du Rédempteur.
Les victimes généreuses qui, durant douze ans, depuis 1933, en Allemagne, ont fait au Christ et à son Eglise le sacrifice de leurs biens, de leur liberté, de leur vie, élèvent vers Dieu leurs mains en une oblation expiatoire. Puisse le juste Juge l'agréer en réparation de tant de crimes commis contre l'humanité, non moins qu'au détriment du présent et de l'avenir de leur propre peuple, spécialement de l'infortunée jeunesse, et abaisser finalement le bras de son ange exterminateur.
Avec une insistance toujours croissante, le national-socialisme a prétendu dénoncer l'Eglise comme ennemie du peuple allemand. L'injustice manifeste de l'accusation aurait frappé au plus vif les sentiments des catholiques allemands et les Nôtres si elle était sortie d'autres lèvres ; mais sur celles de tels accusateurs, loin d'être une charge, elle est le témoignage le plus éclatant et le plus flatteur de l'opposition ferme et constante, soutenue par l'Eglise contre des doctrines et des méthodes si pernicieuses pour le bien de la vraie civilisation et du peuple allemand lui-même. A celui-ci Nous souhaitons que, délivré de l'erreur qui l'a précipité dans l'abîme, il puisse retrouver son salut aux sources pures de la vraie paix et du vrai bonheur, aux sources de la vérité, de l'humilité, de la charité, qui ont jailli avec l'Eglise du Coeur du Christ.
n REGARDS VERS L'AVENIR
Dure leçon que celle de ces dernières années ! Qu'au moins elle soit comprise et qu'elle profite aux autres nations ! « Instruisez-vous, vous qui jugez la terre ! (Ps 2,10). C'est le voeu le plus ardent de quiconque aime sincèrement l'humanité. Victime d'une exploitation impie, d'un cynique mépris de la vie et des droits de l'homme, celle-ci n'a qu'un désir, elle n'aspire qu'à une seule chose : mener une vie tranquille et pacifique dans la dignité et l'honnête labeur.
C'est pourquoi elle désire ardemment qu'on mette un terme à l'effronterie avec laquelle la famille et le foyer domestique ont été maltraités et profanés durant les années de guerre ; effronterie qui crie vers le ciel, qui s'est transformée en un des plus graves dangers non seulement pour la religion et la morale, mais aussi pour toute vie bien ordonnée de la communauté humaine ; faute qui, surtout, a créé les multitudes de déracinés, de déçus, de désolés sans espoir qui vont grossir les masses de la révolution et du désordre, à la solde d'une tyrannie non moins despotique que celle qu'on a voulu abattre.
a) Sort des nations. Victoire du droit.
Les nations, les petites et les moyennes en particulier, réclament qu'il leur soit permis de prendre en main leurs propres destins. Elles peuvent être conduites à contracter, de leur plein gré et dans l'intérêt du progrès commun, des obligations qui modifient leurs droits souverains. Mais après avoir supporté leur part, leur large part de sacrifices pour détruire le système de la violence brutale, elles sont en droit de ne pas accepter que leur soit imposé un nouveau système politique ou culturel, que la grande majorité de leurs populations repousse résolument.
Elles pensent, et avec raison, que le devoir principal des organisateurs de la paix est de mettre fin au jeu criminel de la guerre et de protéger les droits vitaux et les devoirs réciproques entre les grands et les petits, entre les puissants et les faibles.
Au fond de leur conscience, les peuples sentent que leurs dirigeants se discréditeraient si, au délire fou d'une hégémonie de la force, ils ne faisaient pas succéder la victoire du droit. La pensée d'une nouvelle organisation de la paix a jailli — personne ne pourrait en douter — du vouloir le plus droit et le plus loyal. Toute l'humanité suit, anxieuse, le progrès d'une aussi noble entreprise. Quelle amère déception ce serait si elle venait à échouer, si tant d'années de souffrances et de privations étaient rendues vaines pour laisser triompher de nouveau cet esprit d'oppression, dont le monde espérait se voir finalement libéré pour toujours ! Pauvre monde, auquel pourrait s'appliquer alors la parole de Jésus : que sa nouvelle situation est devenue pire que celle dont il était sorti avec tant de peine ! (cf. Luc, Lc 11,24-26).
Les conditions politiques et sociales mettent sur Nos lèvres ces paroles d'avertissement. Nous avons malheureusement dû déplorer, en plus d'un pays, des meurtres de prêtres, des déportations de civils, des massacres de citoyens exécutés sans procès ou par vengeance privée. Non moins tristes sont les nouvelles qui Nous sont parvenues de la Slovénie et de la Croatie.
Mais Nous ne voulons pas perdre courage. Les discours prononcés par des hommes autorisés et responsables au cours de ces dernières semaines laissent comprendre qu'ils ont en vue la victoire du droit, non seulement comme but politique, mais encore plus comme devoir moral.
b) Appel à la prière.
C'est pourquoi Nous adressons de grand coeur à Nos fils et à Nos filles du monde entier un chaleureux appel à la prière. Qu'il parvienne à l'oreille de tous ceux qui reconnaissent en Dieu le Père très aimant de tous les hommes créés à son image et ressemblance, de tous ceux qui savent que dans la poitrine du Christ bat un Coeur divin riche en miséricorde, source profonde et inépuisable de tout bien et de tout amour, de toute paix et de toute réconciliation.
De la trêve des armes à la paix vraie et sincère, comme Nous le disions il n'y a pas longtemps, le chemin sera ardu et long, trop long pour les aspirations anxieuses d'une humanité affamée d'ordre et de calme. Mais il est inévitable qu'il en soit ainsi. Et peut-être aussi préférable. Il faut d'abord laisser s'apaiser l'ouragan des passions surexcitées : Motos praestat componere fluctus, « mieux vaut que s'apaise l'agitation des flots » 7. Il est nécessaire que la haine, la défiance, les excitations d'un nationalisme extrême cèdent la place à l'élaboration de sages conseils, à Péclosion de desseins pacifiques, à la sérénité dans les échanges de vues et à la mutuelle compréhension fraternelle.
c) Que le Saint-Esprit guide les constructeurs de la paix!
Daigne le Saint-Esprit, lumière des intelligences, doux Maître des coeurs, exaucer les prières de son Eglise et guider dans leur travail
f Virgile, Enéide, 1, 135.
difficile ceux qui, selon leur haute mission, s'efforcent sincèrement, malgré les obstacles et les contradictions, d'arriver au terme si universellement, si ardemment désiré : la paix, la vraie paix, digne de ce nom. Une paix qui se fonde et trouve sa fermeté dans la sincérité et dans la loyauté, dans la justice et dans la réalité ; une paix d'effort loyal et résolu pour vaincre ou prévenir les conditions économiques et sociales qui pourraient, à l'avenir comme par le passé, conduire facilement à de nouveaux conflits armés ; une paix qui puisse être approuvée par tous les esprits droits de tous les peuples et de toutes les nations ; une paix que les générations futures puissent considérer avec reconnaissance comme le fruit heureux d'un temps malheureux ; une paix qui marque dans les siècles un tournant décisif dans l'affirmation de la dignité humaine et de l'ordre dans la liberté ; une paix qui soit comme la grande Charte qui a fermé l'ère sombre de la violence ; une paix qui, sous la conduite miséricordieuse de Dieu, nous fasse passer à travers la prospérité temporelle, de manière à ne pas perdre le bonheur éternel8.
Mais avant d'atteindre cette paix, il est vrai que des millions d'hommes, dans leur foyer ou à la guerre, dans la prison ou dans l'exil, doivent encore goûter l'amertume du calice. Comme il Nous tarde de voir la fin de leurs souffrances et de leurs angoisses, la réalisation de leurs désirs ! Pour eux aussi, pour toute l'humanité qui souffre avec eux et en eux, que monte vers le Tout-Puissant Notre prière humble et ardente.
En attendant, ce Nous est un immense réconfort, Vénérables Frères, de penser que vous prenez part à Nos soucis, à Nos prières, à Nos espoirs, et que dans le monde entier, évêques, prêtres, fidèles joignent leurs supplications aux Nôtres dans la grande voix de l'Eglise universelle. En témoignage de Notre profonde gratitude et comme gage des miséricordes infinies et des faveurs divines, à vous-mêmes, à eux, à tous ceux qui Nous sont unis dans le désir et dans la recherche de la paix, Nous accordons du fond du coeur Notre Bénédiction apostolique.
8 Cf. Oraison du IIIe dimanche après la Pentecôte.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
gabrielle a écrit:Cet écrit de Pie XII frappe durement le NS.
Le socialisme internatonal = le communisme
Le socialisme national = quoi au juste.
Pie XII confirme et explicite ce que Pie XI écrivait dans Mit brennender Sorge.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Réglons d'abord la question du « socialisme ».
Toute cela est bien beau !
Mais que font les absolutistes anathématiseurs de ceci :
Naz serait-il un tyran moderniste libéral ?
FRANC a écrit:Quant à l'apologie du socialisme ( nationaliste ou internationaliste ), ma vraie religion m'a appris qu'il s'agit d'un" horrible et lamentable système" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22horrible%20et%20lamentable%20syst%C3%A8me%22&f=false ), d'une "doctrine de dépravation", d'une "pernicieuse invention" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=pernicieuses%20inventions&f=false ), "d'une funeste erreur" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22la%20funeste%20erreur%22&f=false ), d'un "système pervers" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=snippet&q=%22syst%C3%A8mes%20pervers%22&f=false ), d'une "peste" ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22sortes%20de%20pestes%22&f=false ) pour laquelle elle exhorte à s'opposer énergiquement ( http://books.google.fr/books?id=9pLoREkp4LMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=%22jam%20vero%20etsi%22&f=false ). L'affaire est donc jugée depuis le Syllabus de Pie IX de 1864 ( et même avant ), sauf pour les libéraux, véritables tyrans qui voudraient nous imposer cette doctrine condamnée, et cela quelque soit la façade dont ils voudraient l'habiller.
Toute cela est bien beau !
Mais que font les absolutistes anathématiseurs de ceci :
Naz, Traité de droit canonique, t.IV, p.728 a écrit:
Comme le remarquent tous les canonistes actuels, on ne peut déclarer excommuniés tous les socialistes [...] le socialisme a bien évolué depuis les encycliques de Léon XIII; certaines de ses formes sont relativement très bénignes, uniquement désireuses d'obtenir des parlements de hardies réformes sociales.
Naz serait-il un tyran moderniste libéral ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Est-ce qu'on spécifie lesquelles de ses formes ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:
Est-ce qu'on spécifie lesquelles de ses formes ?
Hmmm ... je l'sais ben pas !
Franz Von Papen, Memoirs, p.279 a écrit:
Sa Sainteté [Pie XI] accueilli mon épouse et moi-même très grâcieusement tout en nous remarquant combien il était satisfait que le gouvernement allemand actuel [TROISIÈME REICH] ait à sa tête un homme [HITLER] résolument opposé au communisme et nihilisme russe sous toutes ses formes.
Ainsi, Rodger, comment Pie XI aurait-il pu avoir été satisfait de voir un homme résolument opposé au communisme et nihilisme russe sous toutes ses formes si ce même homme était un adepte de l' « horrible et lamentable système », cette « doctrine de dépravation », cette « funeste erreur », cette « peste » qu'est le socialisme condamné par l'Église ?
Pie XI moderniste libéral lui aussi ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
L'Église a-t-elle réhabilité Hitler dans l'opinion des masses après la guerre ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:
L'Église a-t-elle réhabilité Hitler dans l'opinion des masses après la guerre ?
????
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Aurait-elle eu raison ?Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:roger a écrit:
L'Église a-t-elle réhabilité Hitler dans l'opinion des masses après la guerre ?
????
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:Aurait-elle eu raison ?Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:roger a écrit:
L'Église a-t-elle réhabilité Hitler dans l'opinion des masses après la guerre ?
????
La seule chose que je sais est que le Cardinal Faulhaber a ordonné la célébration d'une messe requiem dans tous les diocèses en son honneur suite à l'annonce de sa mort ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
On n'ést pas sorti du bois !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Comment interpréter ça !Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:roger a écrit:Aurait-elle eu raison ?Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:roger a écrit:
L'Église a-t-elle réhabilité Hitler dans l'opinion des masses après la guerre ?
????
La seule chose que je sais est que le Cardinal Faulhaber a ordonné la célébration d'une messe requiem dans tous les diocèses en son honneur suite à l'annonce de sa mort ...
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Naz serait-il un tyran moderniste libéral ?Naz, Traité de droit canonique, t.IV, p.728 a écrit:
Comme le remarquent tous les canonistes actuels, on ne peut déclarer excommuniés tous les socialistes [...] le socialisme a bien évolué depuis les encycliques de Léon XIII; certaines de ses formes sont relativement très bénignes, uniquement désireuses d'obtenir des parlements de hardies réformes sociales.
Il faut vraiment être naze pour choisir le Chanoine Naz, comme défenseur du nazisme... quoique...
En effet, la phrase du Chanoine Raoul Naz (1889-1977) que vous citez ( 1ere édition 1949 ou 2eme édition 1956 ?), n'est qu'un commentaire personnel dudit chanoine, mais révèle des accointances modernistes et libérales certaines (nous sommes alors en effet en pleine cohabitation socialiste SFIO et démocrate-chrétienne MRP), où la tartufferie de l'astucieux Chanoine démocrate-chrétien, que Pascal appellerait improprement jésuitisme, éclate à plein nez, tentant de rassurer ses amis politiques sur l'étroitesse des censures de l'Eglise.
Le code dit exactement :
Canon 2335 : "Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au Siège apostolique." ( http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l5.html#_Toc509674890 )
Dom Charles Augustine Bachofen, auteur d'un "commentary on the new Code of the canon law" (1918-1922) , écrit à peu près la même chose : "Quels sont les sectes ou associations désignés par notre Canon : d) "On doit maintenant compter parmi les associations ayant un but pernicieux de complot, les nihilistes, les communistes, les socialistes radicaux et autres du même type" ( Which sects or associations are intended by our canon ? To the associations with a pernicious aim of plotting must now be reckoned the Nihilists, the Communists, the radical Socialists, and others of the same kind. http://archive.org/stream/1917CodeOfCanonLawCommentary#page/n3877/mode/2up )
Mais le Chanoine Naz, sortant de son domaine de canoniste, sous prétexte qu'il existerait des socialistes non radicaux ( ou que leurs complots ont réussi et qu'ils sont en possession désormais du pouvoir civil légal, qu'ils confondent avec le légitime* voir Post-scriptum) non visés par le Canon 2335, veut nous vendre manifestement une autre marchandise, le socialisme qu'il appelle très bénin, "promoteur de hardies réformes sociales".
Si on se réfère à la langue de l'auteur, savoir le français, aux années d'éditions de son livre ( 1949-1956), l'allusion ne peut concerner que les politiciens MRP et démocrates chrétiens des années 1950, héritiers des doctrines condamnées du Sillon de Marc Sangnier et de leurs camarades modernistes sociaux allemands du Zentrum, et non évidemment des disciples bien oubliés des Catholiques sociaux, groupés autour de La Tour du Pin et de l'Abbé Maignen, pourtant loués par l'Eglise, dont certains croupissaient encore en ces années-là dans les prisons de l'épuration, et donc peu à même de faire entendre au parlement ou ailleurs leurs idées éventuelles de "réformes hardies".
Vous de même, vous tentez de nous vendre la marchandise du national-socialisme hitlérien, version allemande du démocratisme et du socialisme pseudo-chrétien de l'internationaliste Marc Sangnier.
Tout cela est de l'utopie malsaine :
écoutons Saint Pie X ( Lettre Encyclique De N.S.P. le Pape Pie X sur Le Sillon 25 août 1910 http://fr.scribd.com/doc/36661643/Notre-charge-apostolique-25-aout-1910 ):
"Non, Vénérables Frères - il faut rappeler énergiquement dans ces temps d'anarchie sociale et intellectuelle, où chacun se pose en docteur et législateur -On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l'a bâtie; on n'édifiera pas la société, si l'Eglise n'en jette les bases et ne dirige les travaux; non, la civilisation n'est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées.Elle a été, elle est; c'est la civilisation chrétienne, c'est la cité catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété: Omnia instaurare in Christo"...
Non, Vénérables Frères, il n'y a pas de vraie fraternité en dehors de la charité chrétienne, qui, par amour pour Dieu et son Fils Jésus-Christ notre Sauveur, embrasse tous les hommes pour les soulager tous et pour les amener tous à la même foi et au même bonheur du ciel. En séparant la fraternité de la charité chrétienne ainsi entendue, la Démocratie, loin d’être un progrès, constituerait un recul désastreux pour la civilisation. Car si l’on veut arriver, et nous le désirons de toute notre âme, à la plus grande somme de bien-être possible pour la société et pour chacun de ses membres par la fraternité, ou comme on dit encore par la solidarité universelle, il faut l’union des esprits dans la vérité, l’union des volontés dans la morale, l’union des coeurs dans l’amour de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ. Or cette union n’est réalisable que par la charité catholique, laquelle, seule par conséquent, peut conduire les peuples dans la marche du progrès vers l’idéal de la civilisation."
"Pas de vraie civilisation sans civilisation morale, et pas de vraie civilisation morale sans la vraie religion : c’est une vérité démontrée, c’est un fait d’histoire."
"Mais, plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l'audace et la légèreté d'esprit d'hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d'établir sur terre, par-dessus l'Église catholique " le règne de la justice et de l'amour ", avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu'ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu'ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises " où ils peuvent ".
"Qu'ils soient persuadés que la question sociale et la science sociale ne sont pas nées d'hier ; que, de tous temps, l'Église et l'État, heureusement concertés, ont suscité dans ce but des organisations fécondes ;"
PS. *: Depuis l'antiquité, jusqu'à l'époque contemporaine, seuls les pouvoirs civils chrétiens et catholiques, peuvent être dits légitimes, leur législation humaine correspondant avec le droit divin, et se révolter contre eux est un acte de rébellion contre Dieu même. La législation des pouvoirs non chrétiens et non catholiques, ne correspondant que partiellement au droit divin qui leur est octroyé, et leurs pouvoirs reposant donc pour partie sur la force seule, ils sont dits légaux; se révolter, comploter contre eux, ne pas leur obéir, dans le domaine temporel, est cependant interdit, car ces pouvoirs légaux tiennent eux-aussi leur pouvoir de Dieu. Ce n'est seulement que lorsque ces pouvoirs légaux deviennent tyranniques et que l'élite du pays possède les moyens suffisants pour les renverser avec succès, que la révolte est possible, toujours guidée par les règles de la prudence; sinon on s'abstient au risque de créer une augmentation supplémentaire de la force matérielle desdits tyrans. Dans le cadre de pouvoirs civils légaux, sous régime constitutionnel, tels que nos régimes dits démocratiques contemporains, user des droits de la constitution pour tenter de s'opposer à une mauvaise législation, est autorisé, toujours selon les règles de la prudence (dont les leçons historiques nous apprennent que ces moyens ont toujours échoué jusqu'à ce jour, quand l'initiative est venu du peuple... : exemple manifester dans la rue contre le mariage gay...). Dans le domaine spirituel, face à un ordre directement contraire aux Commandements de Dieu ou de l'Eglise, intimé à soi individuellement, soit par le pouvoir civil légitime ou soit par le pouvoir civil uniquement légal, ( soit-même par un pouvoir spirituel légitime ), le chrétien est obligé en conscience, dans tous les cas de désobéir ( "Celui qui fait un mal parce qu'on lui a ordonné ne fait pas un acte d'obéissance mais de rébellion. Il fait une inversion des choses : il cesse d'obéir à Dieu pour obéir aux hommes." (St Bernard, Oeuvres complètes, Charpentier, tome I, Ep. VII)
Dernière édition par FRANC le Jeu 10 Jan 2013, 5:16 pm, édité 16 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Si cela peut aider :
Histoire et réfutation du socialisme depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, par Ch. de Bussy (1859)
http://archive.org/details/histoireetrfut00marc
L'ouvrage est ancien mais, si les mots ont encore un sens, il doit bien y avoir une filiation entre le socialisme ici dénoncé en 1859 et les mouvements ultérieurs qui se sont eux-mêmes définis en employant ce mot, que ce socialisme soit national ou non.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Une bien longue réponse de la part de FRANC qui n'est que du vent quant au fond de la question ...
« [A]ccointances modernistes et libérales certaines » [du chanoine Naz]
« [L]a tartufferie de l'astucieux Chanoine [Naz] démocrate-chrétien [...] tentant de rassurer ses amis politiques sur les censures de l'Eglise. »
Que c'est beau comme prose !
Mais l'avis personnel de Naz [et de tous les canonistes actuels] aurait-il moins de poids que l'avis personnel du surexcité FRANC ?
Qui plus est, quel est votre avis personnel sur ce qui suit :
FRANC a écrit:
La phrase du Chanoine Raoul Naz (1889-1977) que vous citez ( 1ere édition 1949 ou 2eme édition 1956 ?), n'est qu'un commentaire personnel dudit chanoine, mais révèle des accointances modernistes et libérales certaines (nous sommes alors en effet en pleine cohabitation socialiste SFIO et démocrate-chrétienne MRP), où la tartufferie de l'astucieux Chanoine démocrate-chrétien, que Pascal appellerait jésuitisme, éclate à plein nez, tentant de rassurer ses amis politiques sur les censures de l'Eglise.
[...]
Mais le Chanoine Naz, sortant de son domaine de canoniste, sous prétexte qu'il existerait des socialistes non radicaux ( ou que leurs complots ont réussi et qu'ils sont en possession désormais du pouvoir civil légal, qu'ils confondent avec le légitime* voir Post-scriptum) non visés par le Canon 2335, veut nous vendre manifestement une autre marchandise, le socialisme qu'il appelle très bénin, "promoteur de hardies réformes sociales".
« [A]ccointances modernistes et libérales certaines » [du chanoine Naz]
« [L]a tartufferie de l'astucieux Chanoine [Naz] démocrate-chrétien [...] tentant de rassurer ses amis politiques sur les censures de l'Eglise. »
Que c'est beau comme prose !
Mais l'avis personnel de Naz [et de tous les canonistes actuels] aurait-il moins de poids que l'avis personnel du surexcité FRANC ?
Qui plus est, quel est votre avis personnel sur ce qui suit :
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Franz Von Papen, Memoirs, p.279 a écrit:
Sa Sainteté [Pie XI] accueilli mon épouse et moi-même très grâcieusement tout en nous remarquant combien il était satisfait que le gouvernement allemand actuel [TROISIÈME REICH] ait à sa tête un homme [HITLER] résolument opposé au communisme et nihilisme russe sous toutes ses formes.
Ainsi, Rodger, comment Pie XI aurait-il pu avoir été satisfait de voir un homme résolument opposé au communisme et nihilisme russe sous toutes ses formes si ce même homme était un adepte de l' « horrible et lamentable système », cette « doctrine de dépravation », cette « funeste erreur », cette « peste » qu'est le socialisme condamné par l'Église ?
Pie XI moderniste libéral lui aussi ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Également, que pense FrAnC, notre spécialiste des doctrines condamnées, de ce passage de Pie XII :
FrAnC croit-il avec Pie XII qu'il peut exister une saine démocratie ???
Pie XII, Radio message de Noël 1944 a écrit:Une saine démocratie fondée sur les principes immuables de la loi naturelle et des vérités révélées sera absolument contraire à cette corruption ...
FrAnC croit-il avec Pie XII qu'il peut exister une saine démocratie ???
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Et cette allocution de Pie XII en 45 :
https://messe.forumactif.org/t4656p30-hitler-moderniste-et-liberal-et-aussi-rationaliste-et-scientiste-extrait-de-ses-propos-de-table#89844
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cfu.htm#cp
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:
Et cette allocution de Pie XII en 45 :
https://messe.forumactif.org/t4656p30-hitler-moderniste-et-liberal-et-aussi-rationaliste-et-scientiste-extrait-de-ses-propos-de-table#89844
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cfu.htm#cp
Idem.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
roger a écrit:
Et cette allocution de Pie XII en 45 :
https://messe.forumactif.org/t4656p30-hitler-moderniste-et-liberal-et-aussi-rationaliste-et-scientiste-extrait-de-ses-propos-de-table#89844
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cfu.htm#cp
J'en pense ceci :
modération: cette vidéo a été enlevée par respect pour le Pape Pie XII
Louis.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Hitler moderniste ( et "libéral" ! ) et aussi rationaliste et scientiste : extrait de ses propos de table
Dernier message de FRANC :
Si-mo-nak !
Auriez-vous la même manie que le Guillaume (celui qui édite plus vite que son ombre) ?
Dernière édition par FRANC le Jeu 10 Jan - 17:16, édité 16 fois
Si-mo-nak !
Auriez-vous la même manie que le Guillaume (celui qui édite plus vite que son ombre) ?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
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