Question à Lucie...
+8
Carolus.Magnus.Imperator.
Eric
Wulfrano
Sandrine
Lucie
ROBERT.
gabrielle
Catherine
12 participants
Page 4 sur 7
Page 4 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Question à Lucie...
Tonino a écrit:
Tous les évêques d'aujourd'hui n'ont pas signé les déclarations du conciliabule.
Msg Dolan par exemple en quoi son épiscopat serait invalide?
Cher Tonino,
Tous les évêques d'aujourd'hui n'ont pas signé les déclarations du conciliabule, mais tous sont issus d'évêques qui les ont signées.
D'ailleurs, à la sortie de VII, restait-il encore un seul evêque catholique? A ma connaissance, non.
Si oui, je voudrais bien savoir son nom, car lui seul aurait pu assurer la succession apostolique.
Tonino, il ne suffit pas de la validité, encore faut-il la licéité.
Pour qu'un prêtre ou évêque soit licite, il faut qu'il soit envoyé par l'Eglise, il faut qu'il "remonte jusqu'aux apôtres par une tradition ininterrompue d'autorité, de pouvoir et de mission. " (cf citation sur l'apostolicité plus haut)
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Lucie a écrit:La volonté de Dieu existe toujours. Le problème est dans l'infirmité humaine, qui l'interprète mal, par exemple en interprétant des textes de travers.
Chère Lucie, seriez-vous gymnaste professionnelle ? Vous faites des pirouettes monumentales !
Et pourquoi ce ne serait pas votre interprétation qui serait faite de travers ?
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Lucie a écrit:"C A N O N V I I.
S I QUELQU'UN dit, que ceux qui ne sont ni ordonnez, ni commis bien & légitimement par la Puissance Ecclésiastique, & Canonique, mais qui viennent d'ailleurs, sont pourtant de légitimes Ministres de la parole de Dieu, & des Sacremens : Qu'il soit Anathême."
Or, cela est légitime selon mon interprétation.
Alors si les paroles de Notre-Seigneur sont immuables, pourquoi ces deux phrases :
« Comme mon Père m’a envoyé. dit Notre-Seigneur, ainsi je vous envoie: recevez le Saint-Esprit: les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez. » Ailleurs, il disait: [9] « En vérité Je vous le dis ; tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel ; et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. »
ne s'appliqueraient-elles pas encore de nos jours ?
Sans Evêques ni Pape, elles ne s'appliquent pas par la hiérarchie. Elles ne s'appliquent plus que par l'écho de l'enseignement de l'Eglise enseignante.
Je dis que Droit Canon est en vigueur, mais qu'il ne concerne pas le cas présent, ni le Concile des Trente.
Pouvez-vous nous fournir des textes corroborant vos conclusions ?
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Catherine a écrit:Pour ce qui est du Droit Canon, il me semble qu'on en avait parlé sur DJ, quelque chose comme "Le droit canon toujours en vigueur?"
Si quelqu'un avait le temps de chercher à ma place.... je suis un peu débordée en ce moment, mais de mémoire, il me semble que le sujet avait été traité...
http://deojuvante.forumactif.org/questions-et-arguments-divers-f5/le-cic-1917-est-il-fait-pour-notre-temps-t123.htm
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Question à Lucie...
gabrielle a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
De prime abord, sans connaître précisemment la loi là-dessus, je dirai:
OUI!
mais...
PARCE QUE il aurait refusé VII et toutes ses hérésies, et se serait séparé des apostats, sans aucune communicatio in sacris...
Enfin ce n'est qu'une réponse comme ça de premier jet...
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
gabrielle a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
Je remarque ceci d'important : évêque catholique ...
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Justement, le problème que j'exprimai à Tonino, c'est qu'à ma connaissance, il n'y a eu AUCUN évêque catholique dans ce cas!
A la sortie de VII, tous avaient apostasié...
Et la clé de notre situation, à mon avis, repose sur l'APOSTOLICITE...
Ils sont où les clercs qui remontent jusqu'aux apôtres par une tradition ininterrompue d'autorité, de pouvoir et de mission, aujourd'hui
A la sortie de VII, tous avaient apostasié...
Et la clé de notre situation, à mon avis, repose sur l'APOSTOLICITE...
Ils sont où les clercs qui remontent jusqu'aux apôtres par une tradition ininterrompue d'autorité, de pouvoir et de mission, aujourd'hui
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Début d'essai à mon tour avant de
Exemple : si ML avait eu une attitude catholique : rejet total de VII, déclaration de vacance du siège apostolique, pleine conformité avec la doctrine ...
Je répondrais oui aussi ...
Bon ...
Exemple : si ML avait eu une attitude catholique : rejet total de VII, déclaration de vacance du siège apostolique, pleine conformité avec la doctrine ...
Je répondrais oui aussi ...
Bon ...
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Catherine a écrit:Justement, le problème que j'exprimai à Tonino, c'est qu'à ma connaissance, il n'y a eu AUCUN évêque catholique dans ce cas!
A la sortie de VII, tous avaient apostasié...
Et la clé de notre situation, à mon avis, repose sur l'APOSTOLICITE...
Ils sont où les clercs qui remontent jusqu'aux apôtres par une tradition ininterrompue d'autorité, de pouvoir et de mission, aujourd'hui
Oui, c'est là qu'est l'os !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Question à Lucie...
Vous savez quoi?
Je suis très contente qu'on ait ouvert ce dossier!
Ca me permet à moi-même de bien recadrer la situation et d'aller au coeur du problème!
Je pense qu'il est très important que les choses soient bien claires.
Alors merci à tous!
P.S.: excusez-moi pour ce petit aparté j'ai pas pu m'empêcher de l'écrire
Je suis très contente qu'on ait ouvert ce dossier!
Ca me permet à moi-même de bien recadrer la situation et d'aller au coeur du problème!
Je pense qu'il est très important que les choses soient bien claires.
Alors merci à tous!
P.S.: excusez-moi pour ce petit aparté j'ai pas pu m'empêcher de l'écrire
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
gabrielle a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
J'ai justement quelque chose à ce sujet à propos de Saint Thomas qui parle de la réintégration des hérétiques dans l'Église et s'ils peuvent procéder à des ordinations... Je le mets en ligne A.S.A.P... Merci ..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question à Lucie...
Catherine a écrit:gabrielle a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
De prime abord, sans connaître précisemment la loi là-dessus, je dirai:
OUI!
mais...
PARCE QUE il aurait refusé VII et toutes ses hérésies, et se serait séparé des apostats, sans aucune communicatio in sacris...
Enfin ce n'est qu'une réponse comme ça de premier jet...
Tu vois, moi aussi je dirais oui... pourtant notre réponse irait contre le CIC...
Son attitude serait la logique même. Impossible de recourir au Pontife parce que le Siège est vacant, notre évêque catholique, présumerait que si un Pontife viendrait, il lui donnerait le OK...
Ce qui serait, à mon sens, une bonne présomption...
Quand serait-il de la juridiction? Cet évêque ne pourrait la donner au sens strict du terme...
J'ai vécu ( lorsqu'il y avait des prêtres chez nous) des messes dans toutes sortes d'endroits, ces endroits n'étaient pas permis par le CIC... pourtant il fallait le faire.
Dans le CIC il y de nombreuses règles concernant la Liturgie... or en temps de guerre un grand nombre ne peuvent être observées.
Il n'est pas permis à un prêtre de dire la messe sur son bureau de travail... or cela je l'ai vue et j'ai assité à cette messe... on voyait le célébrant par la fenêtre de sa chambre... et son confrère distrubait la communion sur le trottoir le saint sacrement était dans une roulotte...
Tout cela, jamais à moins d'une permission exprès de l'autorité compétente, ne cadre pas avec la règlementation du Code...
Le point de Lucie je le comprends facilemennt... je ne dis pas non plus que Lucie en fait la bonne application, mais son objection est valable.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Question à Lucie...
IIa-IIæ, qu. 11, art. 4 et notes par R. Bernard, O.P., Éd. Des Jeunes, Paris, 1950. a écrit:
ARTICLE 4.
Ceux qui reviennent de l’hérésie, l'Église doit-elle les recevoir?
DIFFICULTES : 1. Oui, tout à fait, semble-t-il. Car il est dit en Jérémie au nom du Seigneur : « Tu t'es prostituée à de nombreux amants, reviens cependant vers moi, dit le Seigneur ». Or le jugement de l'Église c'est le jugement de Dieu, selon la parole du Deutéronome : «Vous écouterez le petit comme le grand, et vous ne ferez pas acception de la personne de chacun, car le jugement est de Dieu ». Donc, si d'aucuns se sont prostitués dans l'infidélité, qui est une prostitution spirituelle, il faut néanmoins les recevoir.
2. D'autre part, le Seigneur commande à Pierre de pardonner le péché d'un frère non pas seulement sept fois « mais jusqu'à septante fois sept fois », par quoi s'entend, selon l'interprétation de saint Jérôme, qu'il faut pardonner à quelqu'un autant de fois qu'il aura péché. Par conséquent, autant de fois que quelqu'un aura péché comme relaps dans l'hérésie, il devra être accueilli par l'Église.
3. D'ailleurs, l'hérésie c'est une infidélité. Mais les autres infidèles, lorsqu'ils veulent se convertir, sont accueillis par l'Église. Les hérétiques doivent donc l'être aussi.
CEPENDANT la Décrétale dit que « s'il en est qui après abjuration de leur erreur ont été pris comme étant retombés dans l'hérésie qu'ils avaient abjurée, il faut les abandonner au jugement séculier». Ils ne doivent donc pas être reçus par l'Église.
CONCLUSION : L'Église, selon l'institution du Seigneur, étend sa charité à tous, non seulement à ses amis, mais aussi à ses ennemis et persécuteurs, conformément à cette parole en saint Mathieu : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». Or il appartient à la charité et de vouloir le bien du prochain et de le faire. Mais il y a un double bien.¹
— Il y en a un spirituel, le salut de l'âme : c'est ce bien que la charité regarde avant tout, car c'est lui que n'importe quelle personne doit par charité vouloir à autrui. Aussi à cet égard, lorsque les hérétiques reviennent, ils sont reçus par l'Église autant de fois qu'ils ont été relaps : ils sont admis à la pénitence par laquelle leur est procurée la voie du salut.
— Mais il y a un autre bien que la charité regarde en second lieu, c'est le bien temporel, comme est la vie corporelle, la possession des choses de ce monde, la bonne renommée et les dignités ecclésiastiques ou séculières. Ce bien, en effet, nous ne sommes tenus par charité de le vouloir pour d'autres que dans l'ordre du salut éternel et d'eux-mêmes et des autres. Dès lors, si quelqu'un de ces biens-là peut empêcher, en se trouvant dans un individu, le salut éternel dans un grand nombre, la charité n'exige pas que nous lui voulions cette sorte de bien, elle exige plutôt que nous voulions qu'il en soit privé : soit parce que le salut éternel doit être préféré au bien temporel, soit parce que le bien du grand nombre passe avant le bien d'un seul.
Or, si les hérétiques qui reviennent étaient toujours reçus avec assurance de demeurer en possession de la vie et des autres biens temporels, ce pourrait être au préjudice du salut des autres, soit parce que, s'ils retombaient, ils en gâteraient d'autres, soit parce que, s'ils échappaient sans châtiment, d'autres retomberaient plus sûrement dans l'hérésie. Il est dit en effet dans l'Ecclésiaste : « Dès lors qu'une sentence n'est pas vite portée contre les méchants, les enfants des hommes perpètrent le mal sans plus aucune crainte ».
Voilà pourquoi, ceux qui reviennent de l'hérésie pour la première fois, l'Église non seulement les admet à la pénitence mais aussi leur laisse la vie sauve, et parfois elle les remet dispensativement dans les dignités ecclésiastiques qu'ils avaient avant, s'ils ont l'air vraiment convertis. On lit même qu'elle a souvent fait cela pour le bien de la paix. Mais, quand ceux qu'on a accueillis retombent de nouveau, il semble que ce soit le signe de leur inconstance en matière de foi. C'est pourquoi, s'ils reviennent ultérieurement, ils sont bien admis à la pénitence, non pas cependant au point d'éviter la sentence de mort².
SOLUTIONS : 1. Dans le jugement de Dieu on est toujours reçu lorsqu'on revient, parce que Dieu est le scrutateur des cœurs et qu'il connaît ceux qui reviennent vraiment. Mais ceci, l'Église ne peut pas l'imiter. Pour elle, ceux qui après avoir été accueillis de nouveau relaps, elle présume qu'ils n'ont pas fait un véritable retour. C'est pourquoi elle ne leur refuse pas la voie du salut mais ne les préserve pas du péril de mort.³
2. Le Seigneur parle à Pierre du péché qui a été commis contre lui Pierre : ce péché, toujours il faut le remettre et, quand un frère nous revient, lui pardonner. Mais cela ne s'entend pas du péché qui a été commis contre le prochain ou contre Dieu : ce péché, comme dit saint Jérôme, « il ne nous appartient pas de le remettre à notre gré », mais il y a dans ce cas une mesure établie par la loi selon qu'il sied à l'honneur de Dieu et à l'utilité du prochain.4
3. Les autres infidèles, eux, n'avaient jamais reçu la foi. C'est pourquoi, après qu'ils ont été convertis à la foi, ils ne montrent pas encore en matière de foi des signes d'inconstance comme font les hérétiques relaps. C'est pourquoi on ne peut pas raisonner de la même manière à propos des uns et des autres.
Notes explicatives :
¹ Qu. 11, art. 4, concl. init. — Même remarque que ci-dessus : plus l'exposé condescend aux dernières applications, plus il est rehaussé de premiers principes (il redit l'ordre et l'économie de la tradition, et comment est constituée la divine autorité de la sainte Église. Ce qui fait le plus autorité en matière de foi comme en matière de loi, c'est d'abord l’Église ; [i]les maîtres et docteurs au sein de cette Église ne reçoivent leur autorité que d'elle et ne détiennent cette autorité que dans la mesure où ils sont l'expression de la foi et de la pensée de cette Église).
Comme on pourrait avoir ici l'impression d'une certaine dureté du droit, l'auteur nous ramène à la charité qui en doit demeurer l'inspiration. L'Église est animée de la charité du Christ, elle est une institution de charité. Comme son divin fondateur elle veut du bien et elle en fait, non pas seulement à ses amis mais même à ses ennemis. Lors même qu'elle est obligée de sévir, c'est toujours par charité. Elle a notamment la charité de la vérité. Cela donne le ton et l'esprit du statut concernant l'hérésie : il est empreint de sagesse politique en même temps que de charité chrétienne, il ne jette ni fanatisme dans les esprits ni sectarisme dans les cœurs.
² Qu. 11, art. 4, concl. fin. — Pensons qu'il y a dans la charité un ordre des biens à procurer et des devoirs à remplir. Nous avons ici de cet ordre même une application à laquelle il n'y a rien à objecter. C'est la réponse à la deuxième question au sujet des hérétiques, à savoir : lorsqu'au lieu de s'enfoncer dans l'hérésie ils en reviennent, comment les recevoir en toute charité?
1° Il y a un bien tout spirituel qu'on ne peut jamais leur refuser, c'est celui du salut de leur âme.
2° Il y a d'autres biens ou avantages temporels dont ils ont pu ou pourraient encore avoir le bénéfice, parmi lesquels le bien même de la vie : de tels avantages, la vraie charité, bien comprise et bien ordonnée, peut avoir à les leur refuser justement, soit en raison du salut de leur âme et pour leur procurer une bienfaisante expiation, soit en raison du salut des autres âmes et pour ménager à celles-ci une indispensable préservation. C'est net : on ne peut pas dire mieux, on ne peut rien dire contre. Cet exposé pourrait même servir de modèle en d'autres cas où il importe de comprendre et d'exercer comme il faut la sainte charité. Avouons que celle-ci est un amour fort : parce qu'elle sait aimer, elle saura même châtier. Vraie charité n'est pas vaine sensibilité .
³ Qu. 11, art. 4, sol. 1. — Bien qu'elle soit sûre que "ce qu'elle liera sur la terre sera lié dans le ciel", l'Église n'a pas la prétention que son jugement s'identifie absolument à celui de Dieu. Elle sait que l'assistance divine lui est accordée toujours, quoique pas pour tout au même degré. Elle l'a jusqu'au privilège d'infaillibilité lorsqu'il s'agit de l'enseignement de la foi, non point lorsqu'il s'agit du gouvernement des fidèles. Or il est évident que toutes ces questions relatives au traitement des hérétiques sont affaire de bon ordre et de gouvernement.
4 Qu. 11, art. 4, soi. 2. — Distinction à retenir, entre les péchés dont le pardon est laissé à notre arbitrage, et même recommandé à notre générosité, parce que nous sommes les seuls lésés, et les péchés dont la rémission ne peut se faire que suivant l'ordre, celui des lois ou simplement celui des choses, dont on n'a pas le droit de s'écarter parce qu'il y va de l'honneur de Dieu et de l'utilité du prochain. En des temps qu'ont pervertis un individualisme sans frein et un libéralisme trompeur, beaucoup ne comprennent plus ce que peut exiger le culte dû à Dieu ou le bien du peuple de Dieu.
à suivre...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question à Lucie...
.
Je reviens plus tard dans la journée (d'ici) avec les difficultés, le cependant, la conclusion, les solutions et les notes explicatives quant
à la question suivante que s'est posé Saint Thomas: LES HÉRÉTIQUES ET LES EXCOMMUNIÉS PEUVENT-ILS CONFÉRER LES ORDRES ? merci.
Je reviens plus tard dans la journée (d'ici) avec les difficultés, le cependant, la conclusion, les solutions et les notes explicatives quant
à la question suivante que s'est posé Saint Thomas: LES HÉRÉTIQUES ET LES EXCOMMUNIÉS PEUVENT-ILS CONFÉRER LES ORDRES ? merci.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question à Lucie...
Je pense qu'on peut reconnaître ces Evêques et leurs descendants. Je mets des réserves sur les materialiter et Mgr Lefebvre. Je mets même des réserves sur Mgr Thuc, car il est possible qu'il soit tombé à la fin.
Pour moi, le Droit Canon l'autorise car il n'y a pas de contradiction dans ce que j'ai dit. J'interprète le Droit Canon d'une certaine manière. C'est cette interprétation, ou plutôt la façon d'interpréter qui est criticable.
Je ne dis pas le contraire. C'est exactement le problème : qui interprète mal ? et donc, la question première, c'est : comment interpréter ?
Questions :
- qui doit interpréter le Droit Canon, normalement ?
- l'Eglise enseignante.
- est-ce qu'un laïc, peut l'interpréter ?
- je réponds : il faut nécessité pour, et encore plus pour une femme. C'est le cas ici, parce que l'Eglise hiérarchique est difficile à discerner, et que nous devons être soumis à des vrais pasteurs. La recherche est donc licite. Si notre conclusion est qu'il est possible qu'ils soient licites, je dis bien "possible", même si on ne peut en être sûr, alors il n'y a pas évidence qu'ils sont illicites, et on doit appliquer ce qu'a dit là-dessus Mgr de Ségur.
- dans quelle mesure peut-on l'interpréter ?
- quand on lit dans Mortalium animos : le Pontife exerce chaque jour, comprend-t-on qu'il exerce vraiment chaque jour ? Non. Nous nous basons sur des faits pour interpréter Mortalium Animos, mais sans ces faits, serions-nous arrivé à nos conclusions ? On peut penser la même chose qu'invité 126 sur la question. Mais la question de vacance du Pape oblige à creuser. Pareil, la question de l'indéfectibilité de l'Eglise en ce qui concerne les Sacrements oblige à creuser en face du Droit Canon, quand on voit que seul le Sacerdoce dans sa plénitude correspond à l'indéfectibilité. Et c'est l'indéfectibilité encore qui a amené guérardisme et levebvrisme à se fourvoyer sur le dogme de l'infaillibilité papale. En voulant sauver un dogme, on court le risque d'aller contre un autre.
-y-a-t-il des méthodes pour interpréter ? des modalités d'interprétation qui restreignent notre champ d'action dans le domaine de l'interprétation du Droit Canon ? Par exemple, on ne peut que citer le Droit Canon, sans commenter autour ?
-Tout Te deum, y compris moi, irait contre cet exemple alors, et particulièrement CMI, et on serait tous (moi compris) condamnés. Mais j'imagine que vous avez étudié la question et je vous fais confiance là-dessus.
Donc, ce qu'il faut, c'est revenir aux racines : qu'est-ce qui est la racine de ces questions exactement ? Qu'est-ce que les dogmes incriminés en réalité disent réellement, je dirais, ce qu'ils disent purement, et sans ajouts supplémentaires, le basique de ce qui est de Foi, et non selon notre idée ? Car si une idée qui se rattache au dogme amène à nier les autres dogmes, ça ne va pas du tout.
Je pense que c'est important de donner les réponses à ces questions.
L'indéfectibilité, l'infaillibilité, voilà les deux dogmes qui déchirent tous les tradis sur le plan doctrinal et même dogmatique, voilà la racine qu'il faut expliciter de façon urgente, dont il faut faire connaître les bases.
La juridiction, la mission, voilà encore deux choses. Peut-on les distinguer ? Ya-t-il des théologiens qui distinguent les deux ? Est-ce contre la foi de distinguer les deux ?
Humani generis :
Par ailleurs, les théologiens et les philosophes catholiques, auxquels incombe la lourde charge de défendre la vérité divine et humaine et de l'inculquer à toutes les âmes, n'ont pas le droit d'ignorer ni de négliger les systèmes qui s'écartent plus ou moins de la droite voie. Bien plus, il leur faut les connaître à fond, d'abord parce qu'on ne peut guérir que les maux que l'on connaît bien, puis parce que dans les systèmes erronés peut se cacher quelque lueur de vérité, et parce qu'enfin ces erreurs poussent l'esprit à scruter avec plus de soin et à apprécier mieux telle ou telle vérité philosophique et théologique.
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
Pour moi, le Droit Canon l'autorise car il n'y a pas de contradiction dans ce que j'ai dit. J'interprète le Droit Canon d'une certaine manière. C'est cette interprétation, ou plutôt la façon d'interpréter qui est criticable.
Et pourquoi ce ne serait pas votre interprétation qui serait faite de travers ?
Je ne dis pas le contraire. C'est exactement le problème : qui interprète mal ? et donc, la question première, c'est : comment interpréter ?
Questions :
- qui doit interpréter le Droit Canon, normalement ?
- l'Eglise enseignante.
- est-ce qu'un laïc, peut l'interpréter ?
- je réponds : il faut nécessité pour, et encore plus pour une femme. C'est le cas ici, parce que l'Eglise hiérarchique est difficile à discerner, et que nous devons être soumis à des vrais pasteurs. La recherche est donc licite. Si notre conclusion est qu'il est possible qu'ils soient licites, je dis bien "possible", même si on ne peut en être sûr, alors il n'y a pas évidence qu'ils sont illicites, et on doit appliquer ce qu'a dit là-dessus Mgr de Ségur.
- dans quelle mesure peut-on l'interpréter ?
- quand on lit dans Mortalium animos : le Pontife exerce chaque jour, comprend-t-on qu'il exerce vraiment chaque jour ? Non. Nous nous basons sur des faits pour interpréter Mortalium Animos, mais sans ces faits, serions-nous arrivé à nos conclusions ? On peut penser la même chose qu'invité 126 sur la question. Mais la question de vacance du Pape oblige à creuser. Pareil, la question de l'indéfectibilité de l'Eglise en ce qui concerne les Sacrements oblige à creuser en face du Droit Canon, quand on voit que seul le Sacerdoce dans sa plénitude correspond à l'indéfectibilité. Et c'est l'indéfectibilité encore qui a amené guérardisme et levebvrisme à se fourvoyer sur le dogme de l'infaillibilité papale. En voulant sauver un dogme, on court le risque d'aller contre un autre.
-y-a-t-il des méthodes pour interpréter ? des modalités d'interprétation qui restreignent notre champ d'action dans le domaine de l'interprétation du Droit Canon ? Par exemple, on ne peut que citer le Droit Canon, sans commenter autour ?
-Tout Te deum, y compris moi, irait contre cet exemple alors, et particulièrement CMI, et on serait tous (moi compris) condamnés. Mais j'imagine que vous avez étudié la question et je vous fais confiance là-dessus.
Donc, ce qu'il faut, c'est revenir aux racines : qu'est-ce qui est la racine de ces questions exactement ? Qu'est-ce que les dogmes incriminés en réalité disent réellement, je dirais, ce qu'ils disent purement, et sans ajouts supplémentaires, le basique de ce qui est de Foi, et non selon notre idée ? Car si une idée qui se rattache au dogme amène à nier les autres dogmes, ça ne va pas du tout.
Je pense que c'est important de donner les réponses à ces questions.
L'indéfectibilité, l'infaillibilité, voilà les deux dogmes qui déchirent tous les tradis sur le plan doctrinal et même dogmatique, voilà la racine qu'il faut expliciter de façon urgente, dont il faut faire connaître les bases.
La juridiction, la mission, voilà encore deux choses. Peut-on les distinguer ? Ya-t-il des théologiens qui distinguent les deux ? Est-ce contre la foi de distinguer les deux ?
Humani generis :
Par ailleurs, les théologiens et les philosophes catholiques, auxquels incombe la lourde charge de défendre la vérité divine et humaine et de l'inculquer à toutes les âmes, n'ont pas le droit d'ignorer ni de négliger les systèmes qui s'écartent plus ou moins de la droite voie. Bien plus, il leur faut les connaître à fond, d'abord parce qu'on ne peut guérir que les maux que l'on connaît bien, puis parce que dans les systèmes erronés peut se cacher quelque lueur de vérité, et parce qu'enfin ces erreurs poussent l'esprit à scruter avec plus de soin et à apprécier mieux telle ou telle vérité philosophique et théologique.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Je retire ma citation de l'Abbé sur la juridiction, car je n'en suis pas sûre.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Gabrielle a écrit:
Quand serait-il de la juridiction? Cet évêque ne pourrait la donner au sens strict du terme...
Mais cet évêque ne se serait pas coupé de l'Eglise, donc, à mon sens, il n'aurait pas perdu l'apostolicité.
Gabrielle a écrit:
J'ai vécu ( lorsqu'il y avait des prêtres chez nous) des messes dans toutes sortes d'endroits, ces endroits n'étaient pas permis par le CIC... pourtant il fallait le faire.
Dans le CIC il y de nombreuses règles concernant la Liturgie... or en temps de guerre un grand nombre ne peuvent être observées.
Il n'est pas permis à un prêtre de dire la messe sur son bureau de travail... or cela je l'ai vue et j'ai assité à cette messe... on voyait le célébrant par la fenêtre de sa chambre... et son confrère distrubait la communion sur le trottoir le saint sacrement était dans une roulotte...
Tout cela, jamais à moins d'une permission exprès de l'autorité compétente, ne cadre pas avec la règlementation du Code...
OK, c'était le même cas pendant la Révolution française pour les prêtres réfractaires.
Le point de Lucie je le comprends facilemennt... je ne dis pas non plus que Lucie en fait la bonne application, mais son objection est valable.
Je ne crois pas que son objection est valable, car justement les deux évêques "source", si je puis m'exprimer ainsi se sont-ils coupés absolument de VII?
Ma chère Gabrielle , quelle est ta réponse à ce sujet:
Thuc et Lefebvre, sont-ils (ont-ils été) des évêques catholiques? (donc qui peuvent transmettre l'apostolicité...)
On peut rajouter Castro-Mayer, mais c'est pareil...
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
gabrielle a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable
Cas: Un évêque catholique refuse VII, il se sépare des apostats. Il dit toute la situation et les hérésies de VII et arrive à la conclusion que le Siège est vacant,
Cet évêque, peut-il oui ou non procéder à des ordinations ou à des sacres sans mandat ?
Chère Gabrielle:
Non ! Le Pape est la tête de l'Église. S'il n'y a pas tête il n'y a rien.
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Question à Lucie...
Wulfrano a écrit:
Chère Gabrielle:
Non ! Le Pape est la tête de l'Église. S'il n'y a pas tête il n'y a rien.
Cela reviendrait à "Sede vacantur nihil innovatur", en quelque sorte...
Quoiqu'il en soit dans un cas pareil l'évêque aurait des lumières du Saint-Esprit...
Mais le cas ne s'est pas produit, tous les évêques connus ont apostasié à VII, tu es d'accord, Gabrielle?
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
On le sait, le Saint-Office, et à sa suite les théologiens, emploient des notes précises qui permettent de situer un texte dans une sorte d'échelle de conformité à la doctrine catholique : hérétique, proche de l’hérésie, offensant aux oreilles pies, etc [1].
[1] Les éditions Tradibooks viennent de rééditer l’ouvrage (en langue latine) du P. Cartechini,De valore notarum theologicarum, destiné aux auditeurs et consulteurs du Saint-Office, qui énumère, explique et illustre ces différentes notes, afin que l’usage en soit commun et précis. C’est du plus haut intérêt, et bien salutaire en donnant occasion de sortir du flou dans lequel se meuvent trop souvent ceux qui ont à connaître ces notes.
http://www.tradibooks.com tradibooks@orange.fr
Je ne crois pas que son objection est valable, car justement les deux évêques "source", si je puis m'exprimer ainsi Laughing se sont-ils coupés absolument de VII?
Mgr Thuc s'est déclaré sédévacantiste, donc il renonçait à Vatican II ipso facto. Ensuite, il s'est déclaré sédévacantiste en se passant de mandat, ce qui était en soi une preuve de sédévacantisme. Pour le reste je me méfie.
Mgr Lefebvre s'est déclaré semi-sédévacantiste et s'est détaché de Vatican II en le considérant "pastoral", donc sans valeur de concile. Est-ce qu'on peut dire qu'il était mauvais ? Il reconnaît une primauté d'honneur et de juridiction au Successeur de Pierre, et en même il la dénie, et cela en disant que le pape est pape, et qu'il ne l'est pas !!! pour moi, il est "proche de l’hérésie" et non hérétique, car sa proposition n'est pas condamnée par elle-même. Mais on peut très bien, et les Evêques materialiter aussi, considérer qu'ils sont hérétiques, car c'est très proxima fidei, les matières auxquelles ils touchent au nom de l'indefectibilité. Cependant, pour moi, ce n'est pas évident, car je vois mal comment une expérience limitée comme la mienne, avec ma connaissance, peut être certaine de juger de cela, et il y a l'indéfectibilité, donc j'utilise les critères de Mgr de Ségur et je juge qu'il n'y a pas de motif suffisant pour les rejeter avec leur descendance. Maintenant, est-ce que j'admets les Monseigneurs que Mgr Lefebvre a consacré ? Aucune idée. Que font-ils à Rome ? Toujours est-il que je trouve dangereux de fréquenter des guides d'aveugles. Quant à l'una cum ? Pareil que pour Mgr Lefebvre : je pense que c'est schismatique mais ils entendent ça comme "prier pour".
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
[quote="Catherine"][quote]
Chère Catherine:
Non!
Un évêque catholique ne tient pas messe « Una Cum Blattezinger XVI » (cas Lafièvre) ni consacre évêque dans 24 heures au fou bouffon de Palmar de Troya (cas Thuc).
Thuc et Lefebvre, sont-ils (ont-ils été) des évêques catholiques? (donc qui peuvent transmettre l'apostolicité...)
...
Chère Catherine:
Non!
Un évêque catholique ne tient pas messe « Una Cum Blattezinger XVI » (cas Lafièvre) ni consacre évêque dans 24 heures au fou bouffon de Palmar de Troya (cas Thuc).
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Question à Lucie...
[quote="Wulfrano"][quote="Catherine"]
Thuc et Lefebvre, sont-ils (ont-ils été) des évêques catholiques? (donc qui peuvent transmettre l'apostolicité...)
...
Chère Catherine:
Non!
Un évêque catholique ne tient pas messe « Una Cum Blattezinger XVI » (cas Lafièvre) ni consacre évêque dans 24 heures au fou bouffon de Palmar de Troya (cas Thuc).
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Mgr Thuc peut consacrer un Evêque sans savoir que c'est un menteur, en ayant peu de jugement, ce que personne ne conteste. Quant à "una cum" tout dépend ce que Mgr Lefebvre entend par là. Les Évêques à l'époque de ste Catherine de Sienne faisaient aussi "una cum je ne suis pas pape".
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Question à Lucie...
Catherine a écrit:
Tonino, il ne suffit pas de la validité, encore faut-il la licéité.
Ok c'est tres clair.
Merci.
Invité- Invité
Page 4 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Page 4 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum