Visibilité et indéfectibilité de l'Église

L'article de James Larrabee que j'ai traduit sur Micael semble
avoir été écrit exprès pour réfuter tous les sophismes que vous avancez ici, cher Franc.

Franc a écrit:
En effet, s’il n’y a plus du tout d’électeurs légitimes du Pape,  la succession du Magistère Romain est interrompue.

Ce n'est pas la position de Bellarmin, de Salaverri et de bien d'autres théologiens :

J. Larrabee a écrit:
Tout cela semble être de peu d'utilité, pour nous qui sommes dépourvus de cardinaux valides. Mais voyons maintenant la thèse suivante avancée par Bellarmin, qui est on ne peut plus pertinente aujourd'hui : "Huitième proposition. S'il n'existait pas de constitution [c'est-à-dire de loi] concernant l'élection du Suprême Pontife, ou si par un événement particulier tous les électeurs légalement désignés (autrement dit les cardinaux) auraient péri tous en même temps, le droit d'élection [ius electionis] appartiendrait alors aux évêques voisins et au clergé de Rome, avec l'intervention plus ou moins significative d'un concile général d'évêques".

S. Robert indique que les autorités ne s'accordent pas entièrement sur cette thèse qui est la sienne (il cite Cajetan, Franciscus de Victoria, et Sylvestre Prierias ; nous pouvons noter que Jean de S. Thomas s'étend lui aussi longuement sur ce point, et dit à peu près la même chose que Bellarmin). Il semble clair en tout cas que tous sont d'accord pour dire que le droit d'élection revient à quelqu'un quelque part : à un concile d'évêques d'après Cajetan et Victoria, au clergé de Rome d'après Sylvestre ou ceux qu'il cite.

S. Robert ajoute que ces deux opinions peuvent être conciliées

J. Larrabee a écrit:
On peut donc en conclure que toute résolution de la vacance (ou vacance apparente) actuelle devra nécessairement être faite hierarchice et ab hierarchis, et donc hierarchico modo, en accord avec les lois concernant l'élection d'un pape (iuxta legem divinitus positive statutam) par des clercs électeurs (hierarchice), et sous la direction, ou bien avec l'acceptation après coup, d'évêques orthodoxes (ab hierarchis), qui se réuniront en concile à cet effet ou pas.

La question de juridiction ne se pose pas ici, par ce qu'élire n'est pas un acte de juridiction ; ils n'en ont pas besoin, mais appliquent seulement la loi (iure divinitus dato) applicable à une periode de sede vacante. C'est un acte d'obéissance et non de commandement. Et comme le Pape n'a pas de supérieur, il est évident qu'il n'existe pas de juridiction dans l'Église censée lui conférer son office. Comme le constatent tous les théologiens, son office est conféré directement par le Christ.

Non content d'insulter (croyez-vous d'une manière subtile) à quasi chacun de vos posts par l'emploi même de la 3ème personne, vous en remettez une louche en dupliquant, l'air de rien, le message sur l'autre fil qui vous a valu avertissement de l'administration.
Maintenant, votre obstination de novateur vous pousse à fourrager dans des textes non retenus par l'Église, pour accréditer vos fables.

"Or, mentir est un travail pour l’homme ; car la vérité on la pourrait dire très facilement. La peine consiste à rendre un mensonge vraisemblable. Car si l’on veut dire la vérité, c’est chose facile, puisque la vérité se dit sans effort."

Saint Augustin, Discours sur les psaumes (139)

chartreux a écrit:

Franc a écrit:
En effet, s’il n’y a plus du tout d’électeurs légitimes du Pape,  la succession du Magistère Romain est interrompue.

Ce n'est pas la position de Bellarmin, de Salaverri et de bien d'autres théologiens :

Spoiler:

Tous les Évêques institués par Pie XII, sont décédés, le dernier en Juin 2020, à l'âge de 104 ans., Mgr Manuel José Bernardino Piñera Carvallo, nommé Évêque auxiliaire  de  Talca au Chili, en Février  1958. On arrive donc à la même conclusion, y compris dans cette hypothèse d'élection par des Evêques, solution qui est par ailleurs aujourd’hui prohibée, puisque, selon la Constitution de Pie XII, le droit exclusif d’élire un Pape, appartient seulement aux Cardinaux ( Constitution Vacantis Apostolicae sedis du 8 Décembre 1945, Titre II, Chapitre 1er, paragraphe 32 et 33)  https://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cmq.htmhttps://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/cmq.htm
et que selon le Code de droit canonique de 1917 un Concile ne peut se réunir durant une vacance du Siège Romain ( Canon 229 ).

J’ajoute que durant une vacance pontificale, le gouvernement de l’Église Romaine, n’est pas nul, seulement il est limité à un seul objet, l’élection d’un nouveau Pontife. La preuve que le gouvernement de l'Eglise romaine, certes très restreint, perdure, durant une vacance pontificale, c’est que le Canon 241, du Code de droit canonique de 1917, nous parle de POUVOIR :  « Pendant la vacance du siège apostolique, le sacré collège des cardinaux et la curie romaine n'ont pas d'autres POUVOIRS que ceux qui sont indiqués dans la constitution de Pie X 'Vacante Sede Apostolica' du 25 décembre1904 » ( désormais remplacé par celle du 8 décembre 1945 ), pouvoirs, qui sont le signe de la perpétuité promise par Jésus-Christ, du gouvernement de l’Église.

Sœur Lucie elle-même recommande beaucoup de lire, d'étudier, de méditer l'Apocalypse. Nous l'avons dit, interrogée sur le contenu du troisième Secret, elle répondit : «C'est dans d'Évangile et dans l'Apocalypse, lisez-les !»  Nous savons même qu'elle a indiqué un jour les chapitres VIII à XIII.

Source :
TOUTE LA VÉRITÉ SUR FATIMA
TOME 3 : LE TROISIÈME SECRET (1942-1960)
CHAPITRE VIII : LES TROIS SECRETS DE FATIMA : UNE APOCALYPSE POUR LE VINGTIÈME SIÈCLE
"FRÈRE" MICHEL DE LA SAINTE TRINITÉ DES PETITS FRÈRES DU SACRÉ-CŒUR
http://www.a-c-r-f.com/documents/Frere_Michel_de_la_SAINTE_TRINITE-Fatima_Verite.pdf

Roger Boivin a écrit:
Cependant, le R. P. Gallois ne dit-il pas :

R.P. Gallois o.p. : L'Apocalypse de St Jean, ordonnance et interprétation des visions allégoriques et prophétiques de ce livre, Paris, 1895, p.51 a écrit:

6. Et mulier fugit in solitudinem, ubi habebat locum paratum a Deo, ut ibi pascant eam diebus mille ducentis sexaginta.

6. L'Église se réfugie dans le désert où, n'ayant plus de chef vi­sible, elle doit être gardée par Dieu lui-même pendant douze, cent soixante jours, c'est-à-dire les trois ans et demi de la grande persécu­tion. La solitude signifie l'abandon auquel l'Église sera livrée et l'o­bligation où elle sera de se cacher. La solitude signifie aussi que le re­fuge de l'Église sera dans les âmes fidèles et, croyons-nous, dans les ordres religieux (verset 14).

Spoiler:

Comment s'y prennent les novateurs pour subvertir le catholique :
1) d'abord citer quelques vérités de Foi pour le mettre en confiance.
2) remettre en cause ses convictions par une audace bien assurée.
3) conclure par la thèse à lui faire gober.

Exemple avec deux pages d'un livre publié par une "Société d'Amis de la Religion et de la Patrie"

1)


2)



3)


https://books.google.nl/books?id=8jVfyHORPjkC&pg=PA557&dq=%22+le+minist%C3%A8re+pastoral+qui+est+n%C3%A9cessaire+aux+fid%C3%A8les%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwj3ot65pquEAxXx-AIHHT15AnsQ6AF6BAgIEAI#v=onepage&q=%22%20le%20minist%C3%A8re%20pastoral%20qui%20est%20n%C3%A9cessaire%20aux%20fid%C3%A8les%22&f=false


"Toute ressemblance avec la taquetique pompon serait purement fortuite."