Sommes-nous de la « petite-église » ?

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Message  Louis Mer 23 Jan 2019, 6:14 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

1) Introduction. (SUITE)

II. Dans ce vaste diocèse, si généralement orthodoxe et si profondément religieux, nous avons trouvé, sur des limites opposées, des erreurs qui proviennent de causes plus opposées encore, et qui néanmoins conduisent leurs victimes au même dénûment moral. D'une part, aux confins de la Saintonge, le protestantisme, rapproché de son ancien boulevard, règne encore dans un certain nombre de maisons, quelquefois agglomérées, plus souvent éparses. Il faut le dire : moins reconnaissable par ses doctrines et par ses pratiques que par son esprit de négation et d'OPPOSITION 2, la Réforme existe plutôt dans ces contrées à l'état d'hérésie sociale, que comme secte religieuse. D'autre part, au sein de notre catholique Vendée subsistent toujours plusieurs de ces intéressantes familles qui, au sortir des douloureuses épreuves de la fin du siècle dernier, n'ont pas trouvé que l'Église leur mère eût été assez rigoureuse envers l'irréligion révolutionnaire, et qui, repoussant le Concordat comme une transaction indigne de l'Épouse de Jésus-Christ, se sont retranchées dans une société de Dissidents connue sous le nom de Petite-Église : âmes infortunées, qu'un excès respectable dans son principe entraînera bientôt, par l'absence des enseignements comme des sacrements qui confèrent la lumière et la grâce, dans une dégradation que le culte des traditions domestiques, déjà si négligées par la nouvelle génération est impuissant à prévenir.

Bien que nous soyons débiteur envers tous, notre intention n'est pas, N. T.-C. F., de nous adresser aujourd'hui aux uns et aux autres. Nous commencerons par ceux qu'une séparation plus récente nous semble disposer plus favorablement à entendre cette voix de l'Église, dont ils ne doivent pas avoir encore oublié les accents. Que les autres, dont la rupture est plus ancienne, dont les écarts sont plus coupables, ne croient pas que nous soyons sans sollicitude pour leur salut. Bientôt nous ferons parvenir jusqu'à eux le cri de notre amour ; car nous connaissons leur délaissement, et notre cœur s'est ému de leur misère. Nous les avons vus en parcourant vos villes et vos bourgades, et ils nous ont apparu comme des brebis qui gisent à terre et qui sont sans pasteur 1 . Ils ont, il est vrai, des temples ; mais ces temples sont déserts ; et, semblables à des cénotaphes, c'est-à-dire à ces tombeaux de l'antiquité déshérités de la dépouille de ceux en l'honneur desquels on les avait bâtis, ils ne résonnent plus même de l'enseignement incomplet et inharmonique de ces dogmes mutilés que les chefs de la Réforme avaient emportés en se séparant de l'Église. Là tout a péri, jusqu'aux ruines ; les dernières traces du culte divin y ont disparu ; et non-seulement on n'y trouve plus la vérité et la vie, mais le cadavre même de la doctrine, tombé en dissolution, ne saurait plus y être appelé d'aucun nom. Assurément, N. T.-C. F., nous irons un jour vers ces infortunés, qui habitent dans des sépulcres vides. Car nous sommes l'envoyé de Celui qui a dit : "Je suis venu pour qu'ils aient la vie, pour qu'ils l'aient à profusion ;... et moi je donne la vie éternelle" 1. Qu'ils ne se croient donc pas délaissés, quoique nous dirigions d'abord nos pas vers les brebis qui ont péri plus récemment de la maison d'Israël 2.

III. C'est donc à vous que la charité de J.- C….
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2 Qui ADVERSATUR, II Thess., II, 4.

1 Et circuibat Jesus omnes civitates et castella... Videns autem turbas, misertus est eis, quia erant... jacentes sicut oves non habentes pastorem. Matth., IX,35,36.

1 Ego veni ut vitam habeant et abundantius habeant… Et ego vitam eternam do eis.  Jean, X, 10, 28.

2 Matth., XV, 24.


Dernière édition par Louis le Sam 26 Jan 2019, 10:53 am, édité 1 fois (Raison : Inscription des notes de bas de pages.)

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Message  Louis Jeu 24 Jan 2019, 6:22 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

1) Introduction. (SUITE)

III. C'est donc à vous que la charité de J.- C. nous inspire de parler en ce moment, Frères bien-aimés, qui n'avez point été séparés de nous par un esprit d'impiété, mais par un zèle qui n'est pas selon la science, et par les funestes conseils des guides trompeurs qui ont égaré vos pères au commencement de ce siècle. Devenu votre évêque, depuis bientôt deux ans, par la mission authentique que nous a conférée le souverain pontife, il nous tardait de nous mettre en rapport avec vous. Nous en avons été détourné quelque temps ; on nous a fait craindre que notre voix ne fût pas écoutée avec la faveur que nous espérions ; on nous disait que vous n'accueilleriez pas volontiers les témoignages de notre intérêt paternel, de notre charité pastorale ; on ajoutait que, quand vous reveniez à la vérité, vous ne vouliez devoir votre retour qu'à vous-mêmes. Pour nous, N. T-C. F., nous avons conçu de vous de meilleurs sentiments ; et d'ailleurs, nous croirions avoir manqué à notre devoir, et nous n'aurions pas "délivré notre âme", si, dès ce début de notre épiscopat, nous n'avions au moins une fois acquitté publiquement envers vous la dette de notre charge pastorale.

Et quelle circonstance plus opportune pouvait se présenter à nous que celle du précieux Jubilé qui a été accordé cette année au monde catholique ? Tandis que, sur tous les points de notre vaste diocèse, les indifférents et les pécheurs reviennent en foule assiéger les tribunaux sacrés et la table eucharistique, vous qui avez si longtemps fait profession d'une piété tendre et solide, seriez-vous les seuls à ne pas profiter de l'indulgence de cette année sainte ? Nous savons que plusieurs d'entre vous ont déjà prévenu nos exhortations; depuis l'ouverture de ce temps de grâce, de consolantes nouvelles nous sont parvenues de plusieurs points de vos contrées. Écoutez donc aujourd'hui, non pas notre parole, mais la parole même de l'Église. Notre voix ne sera que l'écho de la voix des grands papes qui, dans les mêmes conjonctures, ont voulu faire arriver jusqu'à vous leurs pressantes sollicitations.

En effet, lors du dernier Jubilé universel...

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Message  Louis Ven 25 Jan 2019, 7:06 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

EXHORTATION DU PAPE LÉON XII

En effet, lors du dernier Jubilé universel, promulgué en l'année 1826 par le pape Léon XII, ce vénérable pontife n'eut rien plus à cœur que d'y faire participer tous les enfants de la religieuse Vendée. C'est pourquoi il adressa une magnifique et touchante EXHORTATION AUX DISSIDENTS DE FRANCE, ET PRINCIPALEMENT DU DIOCÈSE DE POITIERS, VULGAIREMENT APPELÉS ANTI-CONCORDATISTES 1 Plus tard, le pape Grégoire XVI ayant accordé un Jubilé extraordinaire à l'occasion de son avènement sur la chaire de saint Pierre, il eut à cœur de répandre de nouveau cette EXHORTATION, qu'il avait lui-même rédigée autrefois sur la demande de Léon XII. Et, en toutes circonstances, ce pontife de sainte mémoire s'enquérait avec un vif intérêt de tout ce qui a rapport à la Dissidence.

C'est ainsi, N. T.- C. F., qu'un vos compatriotes du Bocage, M. l'abbé Cousseau, aujourd'hui évêque d'Angoulême, ayant fait le voyage de Rome en l'année 1841, le pape Grégoire XVI, après l'avoir longuement interrogé et entretenu à votre sujet, lui remit en main propre un exemplaire de cette Exhortation, qui est déposé aux archives de notre évêché. Cet imprimé, sorti des presses de la Chambre apostolique, ne saurait avoir un caractère plus authentique 2. Enfin le digne prélat qui gouverne aujourd'hui l'évêché de La Rochelle a reçu également des mains du pape cette pièce importante, qu'à son retour en France il s'empressa de publier dans son diocèse 3 . Nous insistons à dessein sur ces particularités, N. T.- C. F., parce que nous savons que l'on cherche toujours à élever des doutes dans votre esprit contre toute communication venant de Rome ; et il nous a paru que vous ne voudriez ni suspecter la véracité d'un des hommes qui honoreront le plus votre pays dans l'histoire de notre Église, ni récuser l'autorité de l'évêque auquel vous devriez presque tous l'obéissance, si le Concordat que vous repoussez n'existait pas 4.

C'est à cette source si respectable, N. T.-C. F., que nous irons puiser presque toute la doctrine de cette instruction. Nous aussi, excité par la charité du pasteur éternel 1, nous voudrions, en cette année de grâce, vous remettre en possession de l'héritage de vos pères, vous faire rentrer dans votre famille, vous décharger de vos dettes envers la justice divine, et vous rendre tous les trésors de la céleste miséricorde.

Plusieurs volumes ont été écrits déjà sur la Dissidence , sur son origine, sur les circonstances au milieu desquelles elle s'est produite, sur les diverses phases de son existence. Il n'entre pas dans notre dessein de traiter à fond des questions parfaitement éclaircies par tant de controverses pleines d'érudition et de solidité. C'est en prenant la Dissidence dans son état actuel que nous voulons lui montrer qu'elle est évidemment hors de la vérité ; et nous ne jetterons parfois un regard vers le passé que pour faire ressortir la faiblesse des motifs qui ont donné lieu à de si lamentables égarements. Croyez-le, N. T.-C. F., il nous en coûte d'entamer ce récit ; car, tout en évitant la moindre exagération, le tableau de l'état malheureux auquel vous êtes réduits, et sur lequel vous n'avez pas assez réfléchi peut-être, ne pourra que vous affliger quand vous en verrez toute la laideur. Du moins, soyez convaincus que nous ne prenons pas plaisir à soulever le voile qui cache une si grande misère ; mais il est nécessaire de vous montrer vos maux pour les guérir. Nous vous conjurons donc de faire un retour sur vous-mêmes, et de vous demander ce que vous êtes comme Église, comme assemblée religieuse, vous qui avez la prétention de former, à vous seuls, l'Eglise orthodoxe et véritable. Par exemple, examinons ensemble ces trois points : Quels sont les ministres qui vous instruisent et vous gouvernent ? Quels sont les sacrements que vous recevez ? Quels sont les fruits de vie que vous portez ?

Premièrement, N. T.- C. F. ...
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1 AD GALLOS ILLOS DISSIDENTES, PRÆSERTIM DIOECESIS PICTAVIENSIS, QUI VULGO ANTI-CONCORDATISTÆ APPELLANTUR EXHORTATIO... Datum Romæ, apud S. Petrum, die 2 julii 1826, Pontificatus nostri anno tertio.—  LEO PAPA XII.

2 ROMÆ MDCCCXXVI. Ex typographia Rev. Cameræ Apostolicæ.

3 Lettre pastorale de Mgr l'évêque de La Rochelle du 15 janvier 1844.

4 La plus grande partie des dissidents du diocèse de Poitiers habitent les cantons qui appartenaient au diocèse de La Rochelle avant 1801.

1 Pastoris æterni errantes ac deperditas oves quærentis charitate excitati et admoniti exemplo, pastoralis nostri muneris esse dignoscimus, ut quemadmodum cunctis Christi fidelibus catholicæ Ecclesiæ, ac sanctæ hujus Sedis communionem habentibus, indicto anni sancti universali Jubilæo, sacros aperuimus Indulgentiarum thesauros ; ita et in eos quoque omnem sollicitudinem impendamus, quos in communionis separatione non effrons animi pervicacia, sed fraudolentium magistrorum catholicos orthodoxos se jactantium mendacia detinent et imperium : quatenus nempe nostris cohortationibus commonefacti, eorum tandem derelinquentes castra, ad debitam nobis ac sanctæ Sedi obedientiam redeant, sicque digni efficiantur qui, recurrente tam optato tamque acceptabili expiationis et veniæ, reconciliationis et gratiæ tempore, tantæ divinæ misericordiæ munus consequi et ipsi valeant. Exhort. Leon. PP. XII.

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Message  Louis Sam 26 Jan 2019, 7:05 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

Cardinal Pie

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

α) Quels sont les ministres qui les instruisent et qui les gouvernent ?

IV. Premièrement, N. T.-C. F., dites-nous quels sont ceux que l'Esprit-Saint a placés au milieu de vous pour gouverner votre Église, pour vous distribuer le pain de la doctrine et de la grâce ? L'Église, votre catéchisme vous l'avait appris avant votre séparation, c'est l'assemblée de tous les fidèles chrétiens gouvernés par notre saint-père le pape , vicaire de Jésus-Christ, et par les évêques. Or, le pape, vous le rejetez, et vous dites que depuis le commencement de ce siècle le siège apostolique n'a été occupé par aucun successeur légitime du prince des apôtres. Ou bien, si vous reconnaissez dans les divers pontifes qui ont occupé la chaire de Pierre les véritables chefs de l'Église, que pouvez-vous penser de vous-mêmes, puisque tous ces papes ont solennellement déclaré que vous étiez dans l'erreur et dans le schisme ? Cependant, vous le savez, c'est sur Pierre que Jésus-Christ a bâti son Église ; et toute construction qui ne repose pas sur ce fondement n'est qu'une ruine détachée de l'édifice divin. Votre assemblée, qui n'est point gouvernée par notre saint-père le pape, n'est donc pas l'Église chrétienne ; et saint Jérôme vous dira que c'est être disciple de l'antéchrist, et non de J.-C., antichristi esse, non Christi 1, que d'être séparé de la communion de Pierre.

A défaut du pape, avez-vous au moins des évêques pour vous régir ? Non ; depuis longtemps vous ne possédez dans votre communion aucun évêque. Celui qui, avant la révolution, gouvernait l'évêché voisin, dont le Concordat vous a détachés pour vous rendre à celui de saint Hilaire (auquel vous aviez du reste appartenu plus anciennement et pendant plus de mille ans), l'évêque de La Rochelle, devenu archevêque de Reims, a formellement déclaré qu'il n'avait jamais approuvé l'excès de votre rébellion ; et, en acceptant de Pie VII, c'est-à-dire du pontife même qui avait ratifié le Concordat, l'institution canonique qui le portait sur le siège de saint Remy, il a fait tomber jusqu'à l'ombre même de toute opposition raisonnable au nouvel ordre de choses. Tous les autres évêques qui avaient d'abord refusé leur démission, ont enfin ouvert les yeux à la lumière ; et celui qui s'était montré le plus opiniâtre de tous, l'évêque de Blois, est mort dans le sein de l'Église romaine, après avoir rétracté ses erreurs et demandé l'absolution des peines encourues par sa résistance. Ainsi, de votre propre aveu, vous n'avez point d'épiscopat. Donc, dirons-nous encore, vous n'êtes pas une assemblée chrétienne, puisque l'Église de J.-C. est bâtie sur le fondement des apôtres, et que, selon la parole célèbre de Cyprien, il faut nécessairement et indispensablement un évêque pour qu'il y ait une Église : Episcopum in Ecclesia esse, et Ecclesiam in Episcopo 1. Relisez votre catéchisme, votre catéchisme d'avant le Concordat, votre catéchisme de La Rochelle ; il vous dira : L'Eglise est l'assemblée de tous les fidèles chrétiens gouvernés par notre saint-père le pape, vicaire de J.-C. sur la terre, et par les évêques. Puis, considérez votre état, et voyez que vous n'avez ni pape, ni évêques pour vous gouverner. Et concluez que vous n'êtes pas de l'assemblée des chrétiens fidèles, et que vous ne faites pas partie de l'Église. La conséquence est inévitable, en même temps qu'elle est affreuse. Car c'est un principe fondamental que nul n'aura Dieu pour père, s'il n'a l'Église pour mère.

Mais non-seulement vous n'avez point de hiérarchie…

__________________________________________________

1 S. Hier. Epist. xv, ad Damasum.

1 Lib. De Unitate Eccl.


Dernière édition par Louis le Sam 26 Jan 2019, 11:47 am, édité 3 fois (Raison : Inscription des notes de bas de pages.)

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Message  Louis Dim 27 Jan 2019, 6:24 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

α) Quels sont les ministres qui les instruisent et qui les gouvernent ?  (SUITE)

V. Mais non-seulement vous n'avez point de hiérarchie, point d'autorité enseignante ; je vais plus loin : vous n'avez plus de sacerdoce, plus de ministres même secondaires. A part un ou deux octogénaires, qui habitent des provinces éloignées, et dont l'opiniâtreté et l'impénitence ont fait autour d'eux une solitude qui devrait les glacer d'effroi, il n'existe plus de prêtres qui soient en rapport avec vous.

Car je ne veux pas parler de quelques hommes scandaleux, qui, interdits de toute fonction sainte à cause de leurs crimes, ont surpris quelquefois votre simplicité, et ont obtenu de vous une confiance dont ils étaient mille fois indignes. Nous vous devons cette justice, que vous n'avez pas tardé à les repousser avec horreur, et nous vous louons d'avoir répudié leur abominable ministère.

Mais enfin, nous vous demandons, où sont aujourd'hui vos prêtres, vos curés, les ministres de votre culte ? Et depuis quand une Église a-t-elle existé sans hiérarchie, sans sacerdoce, sans sacrifice, sans autel ? Ah ! vous êtes un corps sans tête, et par conséquent un corps sans vie, dépourvu de cette organisation compacte que saint Paul a si bien décrite comme un caractère essentiel de l'Église ; de cette organisation qui se trouve toujours dans notre société orthodoxe, où le simple fidèle reçoit la doctrine et la grâce par le ministère de son curé, qui lui-même reçoit tous ses pouvoirs de son évêque, lequel à son tour a été institué par l'autorité du pape, qui est le vicaire et le représentant de J.-C. C'est par ces vaisseaux et par ces liaisons diverses qu'au milieu de nous l'esprit et la vie de J.-C. se communiquent aux chrétiens selon la mesure de chacun, et que tout le corps se forme, s'édifie et prend de l'accroissement 1.

Voilà ce que nous avons et ce qui vous manque…
__________________________________________________

1 Ephes., IV, 16.

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Message  avecrux.avemaria Dim 27 Jan 2019, 7:13 am

Coucou Gabrielle et bien le bonjour Robert Very Happy je vous remercie pour cet accueil chaleureux. Ohlalala j'avoue en toute franchise que je ne me sens pas à ma place sur ce forum car mon niveau en theologie frôle le zéro. C'est déroutant. Ok je me dois de repondre à ton dernier commentaire Gabrielle. Plus tard si Dieu le veut. Pour l'instant, je pèse le pour et le contre. En quelque sorte, je suis partagée.

Il me semble qu'un membre voulait connaitre ma tendance.... survivantiste ! Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 962688

Je vous laisse car il est tard. Que vous benisse et vous garde. flower
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Message  gabrielle Dim 27 Jan 2019, 7:35 am

avecrux.avemaria a écrit:Coucou Gabrielle et bien le bonjour Robert Very Happy je vous remercie pour cet accueil chaleureux. Ohlalala j'avoue en toute franchise que je ne me sens pas à ma place sur ce forum car mon niveau en theologie frôle le zéro. C'est déroutant. Ok je me dois de repondre à ton dernier commentaire Gabrielle. Plus tard si Dieu le veut. Pour l'instant, je pèse le pour et le contre. En quelque sorte, je suis partagée.  

Il me semble qu'un membre voulait connaitre ma tendance.... survivantiste ! Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 962688  

Je vous laisse car il est tard. Que vous benisse et vous garde. flower


Bonjour.

Vous n'êtes pas obligé de répondre, sur TD, les réponses sont normales et servent ,parfois, à rectifier une pensée. Cette réponse ne visait personne, elle avait pour but de remettre les pendules à l'heure. C'est gentil de votre part de venir nous faire ce "coucou" Very Happy
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Message  ROBERT. Dim 27 Jan 2019, 11:09 am

avecrux.avemaria a écrit:...je ne me sens pas à ma place sur ce forum car mon niveau en théologie frôle le zéro.  

Coucou  Very Happy  à vous également.

Ne vous en faites pas, chère amie...

le nôtre est le même.


Dernière édition par ROBERT. le Dim 27 Jan 2019, 11:53 am, édité 1 fois (Raison : ajout d'un souligné)
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Message  Roger Boivin Dim 27 Jan 2019, 11:52 am

avecrux.avemaria a écrit:
... Ohlalala j'avoue en toute franchise que je ne me sens pas à ma place sur ce forum car mon niveau en theologie frôle le zéro...  

...Il me semble qu'un membre voulait connaitre ma tendance.... survivantiste ! Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 962688  


...Bienvenue dans le club !

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Message  ROBERT. Dim 27 Jan 2019, 11:57 am

Roger Boivin a écrit:
avecrux.avemaria a écrit:
... Ohlalala j'avoue en toute franchise que je ne me sens pas à ma place sur ce forum car mon niveau en theologie frôle le zéro...  

...Il me semble qu'un membre voulait connaitre ma tendance.... survivantiste ! Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 962688  


...Bienvenue dans le club !

...C'est quoi «survivantiste» ?

"Survivantiste" (survivance) s'apparente à "survivaliste" (survivre) ?

Ce sont des néologismes...  Very Happy
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Message  Louis Lun 28 Jan 2019, 6:39 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

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(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

α) Quels sont les ministres qui les instruisent et qui les gouvernent ? (SUITE)

Voilà ce que nous avons et ce qui vous manque ; mais il faut bien aussi vous dire ce que vous avez, et ce que vous ne devriez pas avoir. Or, on nous a raconté, et nous le répétons avec confusion, quoique avec une entière certitude, que parmi vous ce sont non seulement de simples laïques mais le plus souvent des femmes qui font les fonctions des ministres sacrés. Est-ce possible ? Quoi ! votre pape à vous, votre évêque, votre curé, c'est une femme ! Mais vit-on jamais rien de semblable sous le soleil ?

Ni les schismatiques grecs ou russes, ni les protestants, ni les Arabes, ni les Indiens, ni les Chinois n'ont imaginé d'attribuer le ministère spirituel à un sexe qui n'est point destiné à l'exercer. Ils ont leurs popes, leurs pasteurs, leurs brahmes, leurs marabouts, leurs bonzes ; mais tous ces personnages sont des hommes.

Si, dans la schismatique Angleterre, nous voyons une femme couronnée jouer le rôle ridicule de chef suprême de la religion, les lois de ce pays n'ont pourtant pas poussé l'absurdité jusqu’à lui conférer le pouvoir d'administrer les choses saintes.

Dans toutes ces sectes diverses, il est resté du moins quelque chose de cet ordre naturel qui veut que l'homme enseigne, et que la femme "apprenne dans le silence et avec soumission" 1. Vous seuls, qui avez la prétention d'être ce qu'il y a de plus pur en fait de religion, contrairement à l'autorité de saint Paul qui a ordonné "que les femmes se taisent dans les assemblées, attendu qu'il est honteux qu'une femme parle dans l'Église" 2 vous allez à vos assemblées pour être enseignés et présidés par une femme !

Et en quoi consiste le culte dirigé par ce ministère laïque, et le plus souvent féminin ? Dans quelques prières sans vertu, puisqu'elles sont faites en dehors de l'Église, et que Jésus-Christ a dit : "Celui qui ne recueille pas avec moi, dissipe" 3 ; dans la parodie de nos saints mystères, où il ne manque que ce qui en fait la vérité et la vie.

Car enfin, des bouches laïques ont beau lire au milieu de vous les prières de la messe, vous savez bien qu'elles n'ont pas le pouvoir de consacrer le corps et le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en quoi consiste toute la réalité et l'efficacité de la sainte messe. Le sacrifice a donc cessé, et depuis longtemps, au milieu de vous.

Or, savez-vous bien que sans sacrifice il n'y a pas de religion, et qu'à cet égard vous vous trouvez, sinon par vos principes, au moins par le fait, au niveau des protestants ? Oui, pendant que les enfants fidèles de l'Église, rangés autour de l'autel où l'agneau de Dieu renouvelle cette immolation qui est le salut du monde, font résonner les voûtes de leurs temples de l'harmonie des chants sacrés, et goûtent, dans le spectacle des saints mystères, un prélude de la joie qui inonde les phalanges célestes ; vous, cachés dans quelque maison obscure, vous bornez toute votre liturgie, toutes vos cérémonies religieuses à une triste et froide psalmodie qui ne laisse rien dans les âmes, qui ne pénètre pas jusqu'au ciel, et qui n'en fait pas descendre sur vous la rosée des bénédictions divines.

Oseriez-vous encore avouer qu'un des prétextes de votre dissidence, ce fut la suppression que le pape crut devoir accorder, non pas de quelques fêtes, mais de l'obligation qui s'y rattachait, vous qui en êtes venus à ce point que vous foulez aux pieds l'obligation des pratiques religieuses les plus indispensables par lesquelles doivent être sanctifiés les jours les plus invariablement réservés au Seigneur ? Les solennités que nous ne considérons plus comme de précepte, il nous est toujours loisible de les célébrer avec dévotion, ainsi que l'Église nous y exhorte, Pour vous, au contraire, conformément au vœu des impies dont parle le psalmiste, "tous les jours de fête ont cessé parmi vous" 1. Et n'est-il pas évident que, malgré quelques retranchements qui n'ont porté sur rien d'essentiel et de primitif, nous sommes demeurés riches en comparaison de votre pénurie ?

En second lieu...
_______________________________________________

1 I Timoth., II, 11.

2 I Corinth., XIV, 34, 35.

3 Luc, X, 23.

1 Ps, LXXIII, 8.

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Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 Empty Re: Sommes-nous de la « petite-église » ?

Message  Louis Mar 29 Jan 2019, 7:43 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

1) Le Baptême.

VI. En second lieu, examinons ce qui vous reste des sacrements, et comment ils vous sont administrés. Car les sacrements sont les canaux nécessaires de la grâce divine ; c'est par eux que le sang de Jésus-Christ arrive jusqu’à nos âmes, soit pour les régénérer et les purifier, soit pour les enrichir de dons particuliers assortis aux besoins d'une situation spéciale. Quiconque soustrairait son âme à l'action des sacrements, n'aurait point de part aux mérites du Rédempteur, qui a voulu nous les communiquer surtout au moyen de signes sensibles, divinement institués par lui à cet effet. Tel est l'enseignement du catéchisme chrétien.

Le premier de tous les sacrements, celui qui ouvre seul la porte de l'Église et la porte du ciel, celui sans lequel on n'est pas apte à recevoir les autres sacrements, c'est le baptême. Comme il est d'une nécessité indispensable pour le salut, le Sauveur des hommes a permis qu'il pût être conféré validement par quiconque accomplirait le rite essentiel prescrit par l'institution divine. Mais en même temps, comme cette régénération est un acte suréminemment saint et religieux, c'est à ses apôtres, et, dans leur personne, à tous les ministres revêtus de la dignité sacerdotale, que Jésus-Christ a commandé de conférer ordinairement cette grâce, pour laquelle l'Église a établi, en dehors des paroles sacramentelles, des cérémonies et des formules qu'il ne faut pas négliger et mépriser.

Loin de nous, N. T.- C. F., de vouloir jeter le moindre doute sur votre attention à n'omettre de ce qui est nécessaire pour la validité du baptême ; nous ne croirons jamais que, volontairement du moins, vous en veniez, comme d'autres sectaires, jusqu'à dénaturer la forme, et par conséquent compromettre l'existence du sacrement. Mais quel dommage néanmoins pour ces innocentes créatures qu'elles soient redevables ainsi de l'acte même de leur régénération à des mains autres que celles de la véritable mère ! Quel dommage que leur baptême, réduit aux proportions d'un acte privé et domestique, soit dépouillé non-seulement de la solennité extérieure que les joyeux carillons lui eussent donnée en révélant à toute la paroisse l'avènement d'un nouvel enfant de Dieu, mais encore des grâces accessoires qui sont attachées aux exorcismes, à l'onction de l'huile des catéchumènes et du saint chrême, et toutes ces admirables prières dont l'Épouse de Jésus-Christ a entouré, ainsi que d'une radieuse auréole, la simplicité trop nue de l'acte sacramentel ! Ah ! puisse-t-il grandir innocent, cet infortuné qui n'aura pas reçu de nous la blanche robe de son baptême ! Puisse le flambeau de la foi et de la bonne vie ne pas s'éteindre pour lui dès les premiers jours de son adolescence, après que la lampe ardente, allumée au feu de l'autel, n'aura point brillé sur son fronts régénéré !

VII. Mais, hélas !...

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Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 Empty Re: Sommes-nous de la « petite-église » ?

Message  Louis Mer 30 Jan 2019, 6:45 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

2) La Confirmation.

VII. Mais, hélas ! à peine vos enfants ont-ils fait quelques pas dans la vie, qu'ils se trouvent comme déshérités de tous les droits que le baptême leur confère : pauvres petites créatures qui ne sont entrées qu'à la dérobée dans la maison de leur Père céleste, et qui ensuite y demeurent comme des étrangers, privés de tous les biens qu'elle renferme ! En effet, la vie surnaturelle, comme la vie terrestre, ne se soutient, ne s'accroît que par la nourriture. Le moment est venu où vos enfants devraient s'approcher du banquet divin de la première communion. Et voilà que, par la main cruelle de leurs parents, ils sont écartés de ce festin ; et le Dieu qui met Ses délices à habiter parmi les enfants des hommes, ne deviendra pas l'ami, le guide, le commensal de votre enfant ; le pain des anges ne sera point le pain de votre fils. On verra nos jeunes adolescents parés des habits de fête, nos jeunes filles vêtues de blanc, la joie dans le cœur, l'innocence peinte sur le visage, s'avancer en longues files vers l'autel et la table sainte pour y recevoir leur Dieu ; et les vôtres, retirés au fond de leur habitation, entendront de loin leurs cantiques pleins d'allégresse et ne pourront partager leur bonheur. Et cependant, vous n'auriez qu'à vouloir pour que des joies si pures entrassent dans vos maisons !

Et quand l'évêque traverse vos villes et vos campagnes pour y répandre les dons du Saint-Esprit, pour y donner le sacrement de la confirmation, vos enfants sont encore privés de ce bienfait. Au jour du combat, dans cette lutte que tout homme doit livrer à ses sens, au monde et au démon, ils n'auront pas la force d'en haut, et l'ange de Dieu ne combattra pas à leurs côtés.

Ah ! nous n'avons guère parcouru jusqu'ici que les cités, nous n'avons pas encore pu visiter tous vos hameaux, mais combien de fois déjà nous avons été attristé en apercevant ces pauvres enfants que vos bras retenaient loin de nous, et que notre cœur, d'intelligence avec le leur, nous faisait tant désirer d'embrasser et de bénir !

Trop souvent, dans ces premières courses, il nous fut facile de discerner les catholiques et les dissidents. Les premiers souriaient à notre approche ; les mères nous apportaient leurs petits enfants pour que notre main d'évêque traçât sur leur front le signe sacré de la foi, d'autres plus grands venaient d'eux-mêmes baiser l'anneau de l'alliance qui nous unit à l'Épouse de Jésus-Christ. L'amour, qui est la marque de la véritable Église, les attirait vers nous. Quelques-uns de vous, il est vrai, ont imité cet exemple ; et quels heureux présages nous en avons tirés !

Mais la plupart, silencieux, tristes, vous vous cachiez à l'angle des murs, ou derrière le tronc des arbres, pour voir sans être vus ; vous sembliez ne rien comprendre à cet échange des témoignages de l'affection chrétienne entre le père et ses enfants, et parce que vous n'aurez plus jamais d'évêque tant que vous ne rentrerez pas dans la grande famille chrétienne, jamais aussi votre cœur ne sentira les douceurs de cet amour que la religion seule peut produire et inspirer.

Faut-il vous demander ce qu'est devenu parmi vous cet autre sacrement…

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Message  Roger Boivin Mer 30 Jan 2019, 10:12 am


Nous c'est le contraire, le seul évêque qui aurait pu administrer le sacrement de confirmation, Mgr Lefebvre, avant de consommer son schisme, mais il a annuler le rendrez-vous pour aller cueillir de l'argent :


Nous n'avons jamais été sous la mouvance de la Frat. Mgr L nous ayant fait une très mauvaise impression lors de sa venue à Montréal en 1975; pourquoi cette impression mauvaise? Tout simplement parce qu'en privé il envoyait les gens à la nouvelle messe, lorsqu'ils ne pouvaient trouver la messe Tridentine; et qu'il annula des confirmations pour aller chercher un chèque chez les Bérets blancs, organisation reconnaissant les apparitions de Bayside et la folie de Paul6 prisonnier dans les caves du Vatican.


https://messe.forumactif.org/t872p50-le-forum-micael-part-en-guerre#18152

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Message  Louis Jeu 31 Jan 2019, 5:38 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

3) Pénitence.

Faut-il vous demander ce qu'est devenu parmi vous cet autre sacrement qui efface les fautes passées et qui en prévient de nouvelles, qui calme les agitations du cœur, qui donne de la sécurité à l'approche de la mort, et qui est le sceau du pardon ? À qui faites-vous l'aveu de vos fautes, et de qui recevez-vous l'absolution de vos péchés ? Vous êtes réduits, comme les protestants, à vous confesser à Dieu ; ou plutôt, convenez que vous n'avez pas plus recours à cette pratique que les enfants de Luther et de Calvin, parce que vous savez bien, comme eux, qu'elle est insuffisante à rassurer votre conscience et incapable de vous remettre vos péchés. D'où il résulte que, n'étant assurément pas impeccables, vous demeurez presque toute votre vie dans la disgrâce de Dieu.

VIII. Enfin, N. T- C. F., comment vous justifierez-vous à vous-mêmes la manière…

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Message  Anne-Marie Jeu 31 Jan 2019, 9:03 am

Bonjour et bienvenue Avecrux.avemaria,

si j'ai bien compris vos propos :

avecrux.avemaria a écrit:Paix et bien à vous, je suis récemment enregistrée sur votre forum et apaisée que vous m'ayez acceptée malgré que je sois d'une autre tendance. Le contraire m'aurait surprise car l'Eglise Catholique n'a jamais fermé ses portes à la brebis égarée... digne attitude d'une secte.
L'Église catholique n'est pas une secte, mais L'unique et véritable Religion révélée par Dieu même.

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Message  ROBERT. Jeu 31 Jan 2019, 10:48 am

Anne-Marie a écrit:
L'Église catholique n'est pas une secte, mais L'unique et véritable Religion révélée par Dieu même.

Exact, Anne-Marie. sunny  
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Message  Louis Ven 01 Fév 2019, 7:11 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

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(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

4) Mariage

VIII. Enfin, N. T- C. F., comment vous justifierez-vous à vous-mêmes la manière profane ou ridicule dont se contracte parmi vous le mariage, cet acte important de la vie chrétienne, que saint Paul appelle un grand sacrement en « Jésus-Christ et en son Église 1  » ?  Il est pénible de tenir ce langage à des hommes qui se disent chrétiens, mais il n'est que trop vrai que vos mariages sont nuls devant l'Église.

Vous êtes mariés comme des païens et des idolâtres ; et tandis que vos ancêtres, pour ne pas se soumettre aux exigences du pouvoir temporel qui avait séparé les formalités civiles de la bénédiction religieuse, pour ne pas user du ministère des prêtres qui n'étaient pas en communion avec le Saint-Siège allaient chercher au fond des bois et dans des antres reculés les prêtres orthodoxes pour consacrer leurs unions, la plupart d'entre vous se contentent maintenant de l'acte civil, et passent leur vie dans un commerce que la religion ne saurait jamais regarder comme légitime.

D'autres, en moindre nombre, ont recours à certaines pratiques par lesquelles ils croient donner à leurs mariages une apparence de consécration religieuse. Il nous suffira de les raconter ici pour vous en faire toucher du doigt le ridicule et la nullité.

Nous vous avons dit que depuis un certain nombre d'années il n'y avait plus, dans ce diocèse ni dans les diocèses voisins, de prêtres dissidents. Bientôt il n'y en aura plus nulle part, et alors nous nous demandons comment vous pourrez faire. En attendant, on en a découvert un (d'autres disent deux), qui habite une grande ville du Midi bien éloignée. Et voici de quelle manière usent de son ministère ceux d'entre vous dont la conscience est plus timorée.

Les riches, et ils sont en bien petit nombre, se rendent réellement auprès de lui (c'est ce qui est arrivé depuis peu), et reçoivent de ses mains la bénédiction nuptiale : bénédiction sacrilège, nulle évidement, parce que ce prêtre, séparé de l'Église, sans communion avec aucun évêque, sans communion avec le souverain pontife, est dépourvu de toute espèce de juridiction et n'accomplit aucune des conditions auxquelles est attachée, d'après les saints canons, la validité du sacrement. Voilà ce que font les plus aisés.

Mais tous les autres, ceux qui ne saurait faire un pareil sacrifice de temps et d'argent, que font-ils ?

En vérité, il nous en coûte de dévoiler ces odieuses pratiques, mais il le faut pour votre salut. Il nous a donc été raconté que l'une de ces filles ou femmes dont nous avons parlé plus haut, et qui sont comme vos prêtresses, aurait reçu ou serait censée avoir reçu du prêtre octogénaire un certain nombre d'anneaux bénits par lui. Or, le jour où un mariage doit être contracté, les deux époux se rendent chez la Sœur, et, à une heure dont on est convenu d'avance avec le vieux prêtre, qui pendant ce temps-là prononce les paroles sacramentelles, ils reçoivent et se donnent l'anneau, qu'il a bénit. Un certain nombre de chapelets, dont la récitation paraît quelquefois longue aux conjoints, tient lieu de messe, et le mariage passe pour valide et régulièrement contracté.

Certes, quand dans le monde catholique on lira le récit de cette cérémonie bizarre et sacrilège, on aura peine à ne pas rire de votre simplicité, ou plutôt on frémira de votre aveuglement. Et depuis quand le sacrement de mariage s'administre-t-il ainsi à distance, par la tradition d'un anneau bénit à quatre-vingts lieues, et par la récitation d'une formule dont l'efficacité, trop contestable en soi, dépend même de l'accord de deux horloges mal réglées ? Et voilà à quoi l'on est réduit quand on préfère à l'autorité du père commun des fidèles, dont la voix est obéie et respectée dans tout l'univers, les rêveries de quelque femme ou fille qui s'érige en docteur et en pontife.

Cette matière est si importante…
__________________________________________________

1 Eph., V, 32.

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Message  Roger Boivin Ven 01 Fév 2019, 8:21 am


Shocked



La différence d'avec eux, c'est que dans leur temps il y avait un véritable pape, un véritable clergé, auxquels ils se coupaient, à cause seulement si je ne me trompe, de la question du Concordat qu'ils refusaient.

Tandis que nous, en notre temps, depuis les années 60, ce sont des antipapes, par conséquent un faux clergé, une fausse messe, de faux sacrements, etc., et tout ça sacrilège.

Il n'y a donc pas de comparaison à faire.

Il y a toute une différence entre se couper de la Société de Dieu, et de se couper de la Société du Diable.
Et la Contre-Église dont a accouché le Contre-concile vatican II, c'est justement la Société du Diable.
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Message  Louis Sam 02 Fév 2019, 6:47 am

PREMIÈRE LETTRE PASTORALE

Cardinal Pie

AUX DISSIDENTS DE LA PETITE-ÉGLISE, À L'OCCASION DU JUBILÉ DEMI-SÉCULAIRE,

(XV octobre MDCCCLI.)

Les Dissidents

β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

4) Mariage (SUITE)

Cette matière est si importante que nous ne devons rien omettre de ce qui se dit et de ce qui se prêche à ce sujet dans votre petite Église. Ceux donc qui font les savants parmi vous, ont imaginé encore, pour rassurer la conscience des simples que ce simulacre de bénédiction ne contenterait pas, de vous faire croire que la seule condition essentielle pour la validité du mariage était la présence des témoins. Ils prétendent s'appuyer sur les paroles expresses du concile de Trente, qu'ils ont, disent-ils, dans leur bibliothèque. Mais, N,. T.-C. F., ils vous en imposent.

D'après le concile de Trente, pour qu'un mariage soit validement contracté, il ne faut pas seulement qu'il soit fait devant des témoins, il est nécessaire encore que le consentement soit donné devant le propre pasteur qui est l'évêque, ou le curé de la paroisse, ou un prêtre dûment délégué ; et si un autre prêtre s'ingérait, de lui-même à bénir un mariage, outre que ce mariage serait nul, ce prêtre serait suspens et ne pourrait plus exercer les fonctions ecclésiastiques avant d'avoir été absous par l'évêque du diocèse dans lequel il aurait béni ce mariage. Voilà ce que dit en toutes lettres le concile de Trente au chapitre 1er de la session 24e.

Voyez-vous maintenant qu'il ne suffit pas d'avoir des témoins, qu'il ne suffit pas de dire des chapelets et de recevoir un anneau bénit, qu'il ne suffit pas d'aller vous marier à Toulouse, comme vous le dites, non plus qu'à Sainte-Marie ou ailleurs. Non, il faut le propre curé ; et parce que vous n'avez pas de curés, et aussi longtemps, que vous ne voudrez pas vous adresser à ceux que l'Église vous donne, vos témoins, vos anneaux, vos chapelets, vos voyages petits ou grands ne serviront de rien pour donner à vos mariages le caractère religieux et les grâces du sacrement.

Si nous n'avions hâte de finir, nous aurions encore biens d'autres questions…

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Message  Roger Boivin Sam 02 Fév 2019, 9:05 am

Si nous n'avions hâte de finir, nous aurions encore biens d'autres questions…

Ça vient de commencer ! ..en rester là serait nous laisser sur notre faim.

Non, il faut le propre curé ; et parce que vous n'avez pas de curés, et aussi longtemps, que vous ne voudrez pas vous adresser à ceux que l'Église vous donne

Où sont-ils ?

On n'est pas pour se rallier à la contre-église sous prétexte qu'on nous traite de petite-église !
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Message  ROBERT. Sam 02 Fév 2019, 12:03 pm

Roger Boivin a écrit:
On n'est pas pour se rallier à la contre-église sous prétexte qu'on nous traite de petite-église !

Bien vu, cher Roger !  Qu'n nous traite de petite-église, çà peut, à la rigueur, passer.

La marche est haute pour être petite-église.

Etre rallié à la contre-église (V2 et al ) ?:

plutôt mourir martyr pour notre sainte Mère l'Église catholique.
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Message  ROBERT. Sam 02 Fév 2019, 12:26 pm

ROBERT. a écrit:
..Plutôt mourir martyr pour notre sainte Mère l'Église catholique.

Si qqn veut nous embrigader dans la petite-église, ou V2, ou autre chemin du diable. Sommes-nous de la « petite-église » ? - Page 2 545542
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Message  Louis Sam 02 Fév 2019, 2:46 pm

.
Comme vous le savez, cette Lettre fut écrite il y a bientôt 170 ans (en 1851) et son exhortation n’est en aucune manière une façon par laquelle nous inciterions les gens d’aujourd’hui à se joindre à celle appelée l’église montinienne, pour reprendre l’expression du R.P. Joaquín Sáenz y Arriaga, Secte que nous dénonçons, depuis bientôt 40 ans, comme une Infâme Trahison.

Il en va de même pour les Exhortations des Papes Léon XII, Pie IX et Léon XIII que nous publierons ultérieurement.

Bien à vous.


Dernière édition par Louis le Dim 03 Fév 2019, 2:21 pm, édité 1 fois (Raison : Insertion d'un lien.)

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Message  Louis Dim 03 Fév 2019, 7:26 am

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β) Quels sont les sacrements qu’ils reçoivent ?

5) Extrême-Onction

Si nous n'avions hâte de finir, nous aurions encore biens d'autres questions à vous adresser sur ce chapitre des sacrements. Car, à vos derniers moments, quand se livre le suprême combat de l'homme en ce monde contre les assauts du démon et les terreurs de la mort, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne vient pas visiter votre lit de douleur, vous ne recevez pas le saint Viatique, ce gage d'une vie éternelle, si consolant, si précieux.

L'Extrême-Onction, qui efface dans nos sens et dans notre âme les dernières souillures du péché, la prière de l'Eglise si secourable au moribond, ne viennent point adoucir les cruelles angoisses de votre agonie. Le prêtre du Seigneur ne bénit pas votre tombe, et sa voix suppliante ne suit pas votre âme jusqu'au pied du tribunal de Dieu pour la défendre contre les arrêts de la souveraine justice ; et parce que vous vous êtes séparés de l'Église pendant votre vie, après votre mort vous êtes privés encore de son intercession et de ses suffrages.

IX. Aussi, N. T.-C. F., si vous rentriez en vous-mêmes…

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