Les dangers de la validité
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Re: Les dangers de la validité
395.— VI. Le Ministre du Sacrement de Pénitence.
2º Conditions requises.— A. Pour la validité. — « Outre le pouvoir d’ordre, pour l’absolution valide des péchés, le ministre doit avoir le pouvoir de juridiction, soit ordinaire, soit délégué (Vocabulaire) sur le pénitent » (can 872): juridiction qui « doit être expressément concédée, par écrit ou oralement » (can 879).
La Doctrine Catholique par l’Abbé A. Boulenger, 1936.
Nous sommes ici dans le Code de droit canonique. Or, celui-ci n'est valable que pour l'Eglise latine. On ne peut donc pas en tirer que les absolutions orthodoxes soient invalides !
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Humilis Miles a écrit:395.— VI. Le Ministre du Sacrement de Pénitence.
2º Conditions requises.— A. Pour la validité. — « Outre le pouvoir d’ordre, pour l’absolution valide des péchés, le ministre doit avoir le pouvoir de juridiction, soit ordinaire, soit délégué (Vocabulaire) sur le pénitent » (can 872): juridiction qui « doit être expressément concédée, par écrit ou oralement » (can 879).
La Doctrine Catholique par l’Abbé A. Boulenger, 1936.
Nous sommes ici dans le Code de droit canonique. Or, celui-ci n'est valable que pour l'Eglise latine. On ne peut donc pas en tirer que les absolutions orthodoxes soient invalides !
Valide, mais sacrilège
Étant séparé de l'Église!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Les dangers de la validité
Humilis Miles a écrit:Vous voulez dire que le Christ remet les péchés aux schismatiques selon les rites schismatiques ?
Plus précisément : l'absolution donnée à un "orthodoxe" par un prêtre orthodoxe de son rite etc., est valide. Il n'y a AUCUN DOUTE sur cela.
De même que le baptême, que la confirmation etc.
Donc, on peut dire que, puisque le Christ est l'agent principal du sacrement : le Christ remet les péchés des orthodoxes.
Je trouve que cela sonne bizarre, Le remet Christ les péchés des orthodoxes les remet-ils vraiment.
Ils ont les pouvoirs ( sacerdoce) de les remettre, mais est-ce que cela a une efficacité en raison de leurs schismes ou ne font-ils pas qu'accumuler sacrilège sur sacrilège...
Ces schismatiques étaient à l'origine catholique, donc ils étaient sous la juridiction de la sainte Église. Puis vint le schisme ( comme Mgr L) alors ce qu'ils font est en ruputure avec l'apostolicité , donc personne ne les envoie : allez enseigner toute les nations, donc, que vaut l'absolution, puisque la Sainte Église déclare invalide les absolutions des ministres qui n'ont pas de juridiction...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
la Sainte Église déclare invalide les absolutions des ministres qui n'ont pas de juridiction...
Oui ... dans l'Eglise catholique !!! (et encore : dans l'Eglise catholique latine seulement, me semble-t-il : cela est à confirmer).
Mais dans les autres "églises" (= les schismatiques) les sacrements sont valides. Y compris l'absolution. Or, s'il y a absolution, il y a action du Christ. Le Christ agit donc dans les sacrements (qui sont le bien de l'Eglise catholique !) donnés par des schismatiques à des schismatiques.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Même s'il n'étaient de l'Église Latine, ils étaient sous la juridiction du Pontife Romain, ils étaient catholiques.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
ils étaient sous la juridiction du Pontife Romain, ils étaient catholiques.
En grande partie, oui.
Mais peu importe ce qu'ils étaient. A partir du moment où ils ne sont plus catholiques, ils sont en-dehors de la juridiction du pontife romain : ils sont donc en-dehors de la LIAISON du pouvoir d'ordre, laquelle LIAISON fait que l'absolution est invalide si le prêtre n'a pas son pouvoir DELIÉ. Ainsi, le pouvoir des prêtres orthodoxes n'est pas LIÉ par la juridiction ecclésiastique. D'où ils absolvent validement (toutes autres conditions étant requises, y compris leur discipline interne).
Idem pour les mariages : les orthodoxes se marient validement, même en dehors du curé catholique !
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Sur quoi déjà, Humilis Miles, appuyez-vous vos assertions ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Le fait que les sacrements sont valides dans les "églises" schismatiques (toutes autres conditions étant réunies), c'est l'enseignement constant et la pratique constante de l'Eglise.
La question s'était déjà posée aux premiers siècles, et résolues dans ce sens.
Ensuite, lors des "unions" (par exemple, l'union de l'église grecque avec l'église latine (c'est une expression autorisée de l'époque)), on n'a pas réordonné tous les évêques grecs !
Et sous Léon XIII, on a étudié en détail la question des "ordinations gallicanes", ce qui montre qu'elles auraient pu avoir été valides nonobstant le schisme, et si elles furent déclarées nulles ce fut pour une autre raison.
Voilà pour les sacrements comme l'ordre etc.
Maintenant, pour l' absolution ou le mariage, il en va de même. Il faut raisonner dans le vrai sens des choses, et non pas à rebrousse-poil. A partir du principe, et non pas à partir du conditionnement historique ou juridique.
Le principe, c'est que tout prêtre a le pouvoir d'absoudre. Et, comme l'Eglise a tout pouvoir de lier et de délier, elle a décidé de LIER ce pouvoir, et de le délier dans certains cas. D'où la nécessité de la juridiction, qui délie ce pouvoir.
Mais, la LIAISON tombe dans le cas de nécessité. Et en outre, l'Eglise catholique ne peut ou ne veut (la question est pendante, je crois) exercer cette liaison chez les "églises" schismatiques.
Il s'ensuit donc que tout prêtre (d'une église schismatique) a le pouvoir d'absoudre (étant acquises les conditions propres de la discipline de son église), et que celui-ci n'est pas lié par la juridiction de l'Eglise : ainsi, ce prêtre n'est pas besoin, pour absoudre validement, de la juridiction de l'Eglise.
La question s'était déjà posée aux premiers siècles, et résolues dans ce sens.
Ensuite, lors des "unions" (par exemple, l'union de l'église grecque avec l'église latine (c'est une expression autorisée de l'époque)), on n'a pas réordonné tous les évêques grecs !
Et sous Léon XIII, on a étudié en détail la question des "ordinations gallicanes", ce qui montre qu'elles auraient pu avoir été valides nonobstant le schisme, et si elles furent déclarées nulles ce fut pour une autre raison.
Voilà pour les sacrements comme l'ordre etc.
Maintenant, pour l' absolution ou le mariage, il en va de même. Il faut raisonner dans le vrai sens des choses, et non pas à rebrousse-poil. A partir du principe, et non pas à partir du conditionnement historique ou juridique.
Le principe, c'est que tout prêtre a le pouvoir d'absoudre. Et, comme l'Eglise a tout pouvoir de lier et de délier, elle a décidé de LIER ce pouvoir, et de le délier dans certains cas. D'où la nécessité de la juridiction, qui délie ce pouvoir.
Mais, la LIAISON tombe dans le cas de nécessité. Et en outre, l'Eglise catholique ne peut ou ne veut (la question est pendante, je crois) exercer cette liaison chez les "églises" schismatiques.
Il s'ensuit donc que tout prêtre (d'une église schismatique) a le pouvoir d'absoudre (étant acquises les conditions propres de la discipline de son église), et que celui-ci n'est pas lié par la juridiction de l'Eglise : ainsi, ce prêtre n'est pas besoin, pour absoudre validement, de la juridiction de l'Eglise.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Je comprends votre raisonnement, mais il reste que les absolutions sont sacrilèges et ne donne aucun fruit ni aucune grâce.
Les schimatiques ne sont plus membre du Corps Mystique, alors comment une branche peut-elle vivre si elle n'est pas greffé sur l'arbre?
Pour ce qui est de l'état de nécessité , il ne nous autorise pas à balancer la juridiction nécessaire.
Les schimatiques ne sont plus membre du Corps Mystique, alors comment une branche peut-elle vivre si elle n'est pas greffé sur l'arbre?
Pour ce qui est de l'état de nécessité , il ne nous autorise pas à balancer la juridiction nécessaire.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
il reste que les absolutions sont sacrilèges et ne donne aucun fruit ni aucune grâce.
Je ne sais pas. Mais j'inclinerais à penser le contraire. En effet, un sacrement valide confère la grâce y attachée ! Par exemple, le baptême confère la grâce baptismale (dont l'effacement du péché). De même, une absolution valide remet les péchés; elle a donc un fruit et une grâce.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Pour ce qui est de l'état de nécessité , il ne nous autorise pas à balancer la juridiction nécessaire.
Dans l'état de nécessité, ce n'est pas nous qui balançons la juridiction. C'est la LIAISON qui tombe.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Les schimatiques ne sont plus membres du Corps Mystique, alors comment une branche peut-elle vivre si elle n'est pas greffée sur l'arbre?
Une chose est d'être révolté ou rebelle ou insoumis, une autre chose est d'être privé de la cause de la vie.
Un exemple : un homme révolté contre Dieu, Dieu le maintient néanmoins dans l'être et la vie.
Un schismatique révolté contre Pierre : notre Seigneur néanmoins continue d'agir dans les sacrements.
Un enfant révolté contre son père : la mère, qui voit plus loin que le conflit, va conserver des liens avec lui et les raccommodera l'un avec l'autre.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Humilis Miles a écrit:
Mais dans les autres "églises" (= les schismatiques) les sacrements sont valides. Y compris l'absolution. Or, s'il y a absolution, il y a action du Christ. Le Christ agit donc dans les sacrements (qui sont le bien de l'Eglise catholique !) donnés par des schismatiques à des schismatiques.
Mais il n'en demeure pas moins que chez les schismatiques, les absolutions, quoiqu'étant valides, sont illicites, donc sacrilèges...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Les dangers de la validité
chez les schismatiques, les absolutions, quoiqu'étant valides, sont illicites, donc sacrilèges...
Je ne sais pas. Merci de me donner des sources ! C'est un sujet que je n'ai pas étudié en détail.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Humilis Miles a écrit:il reste que les absolutions sont sacrilèges et ne donne aucun fruit ni aucune grâce.
Je ne sais pas. Mais j'inclinerais à penser le contraire. En effet, un sacrement valide confère la grâce y attachée ! Par exemple, le baptême confère la grâce baptismale (dont l'effacement du péché). De même, une absolution valide remet les péchés; elle a donc un fruit et une grâce.
Comment ce qui n'est pas vie peut-il porter fruit et grâce? car en dehors de la Sainte Église point de salut.
Et si les sacrements des hérétiques portent en eux-mêmes la grâce et la vie surnaturelle alors quelle serait la nécessité pour eux de rejoindre le giron de la Sainte Église.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
Je suis portée à penser comme Gabrielle, comment ceux qui sont coupés de la Vie peuvent-ils trouver vie
Dernière édition par Diane le Mer 29 Juil 2009, 12:01 pm, édité 1 fois (Raison : Orthographe)
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Les dangers de la validité
Humilis Miles a écrit:Pour ce qui est de l'état de nécessité , il ne nous autorise pas à balancer la juridiction nécessaire.
Dans l'état de nécessité, ce n'est pas nous qui balançons la juridiction. C'est la LIAISON qui tombe.
Sur ce point, il faut apporter des preuves irréfutables, soit du Magistère soit canonique.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
Le principe, c'est que tout prêtre a le pouvoir d'absoudre. Et, comme l'Eglise a tout pouvoir de lier et de délier, elle a décidé de LIER ce pouvoir, et de le délier dans certains cas. D'où la nécessité de la juridiction, qui délie ce pouvoir.
Mais, la LIAISON tombe dans le cas de nécessité. Et en outre, l'Eglise catholique ne peut ou ne veut (la question est pendante, je crois) exercer cette liaison chez les "églises" schismatiques.
Pourriez-vous cher ami, me donner des explications que je serais plus à même de comprendre
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Ernest Savignac, p.s.s., MANUEL D'APOLOGÉTIQUE à la portée de tous, p.177, Montréal, 1936 a écrit:
123. - D) L'Église grecque n'a pas l'apostolicité.
a) Elle n'a oas l'apostolicité de doctrine, puisque, nous l'avons vu, elle rejette aujourd'hui certains dogmes qu'elle professait autrefois.
b) Elle n'a pas l'apostolicité de succession.
1°) Elle remonte qu'au XIe siècle. certains sièges peuvent présenter des listes épiscopales remontant jusqu'aux Apôtres. Mais cette succession n'est pas légitime. En se détachant de Rome, les évêques schismatiques ont rompu la chaîne qui les rattachait aux Apôtres.
2°) Il est vrai que les évêques de l'Église grecque sont de vrais évêques : ils ont le pouvoir d'ordre. Ce qui leur manque, c'est le pouvoir de juridiction, condition essentielle de l'apostolicité.
Ceci est clair , lire la démonstration au complet sur ce lien
L'essence de l'apostolicité vs Écône et co.
Les hérétiques de tout acabit qui se sont historiquement séparés de la Sainte Église , n'ont plus de juridiction et donc leur absolution est invalide. Ils ne sont pas envoyés par la Sainte Église.
Et les sacrements qu'ils administrent on autant d'effet qu'une verre d'eau.
Pour ce qui est du baptême et mariage et les ordres le fait que la Sainte Église ne les réitèrent pas, en raison de leur validité, n'implique pas que la messe et la confession portent des fruits de grâce et de vie, ces fruits ne se trouvent qu'au sein de l'Église Catholique et nul part ailleurs. Cela est un dogme de notre foi
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
.
Merci chère amie pour toutes ces précisions...
Merci chère amie pour toutes ces précisions...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Les hérétiques de tout acabit qui se sont historiquement séparés de la Sainte Église , n'ont plus de juridiction et donc leur absolution est invalide
Je suis quasi-quasi-quasi certain du contraire. Il faudrait trouver des actes authentiques du magistère de l'Eglise, et voir la pratique.
Je ne crois pas que l'on puisse trouver un seul acte du magistère catholique, qui nie la validité des "absolutions orthodoxes" (prenons cette expression-raccourci que tout le monde comprendra, comme celle de "ordinations anglicanes").
Cherchons !
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
[quote} les sacrements qu'ils administrent on autant d'effet qu'une verre d'eau.[/quote]
chère Gabrielle, vous ne pouvez dire cela !
Le baptême "orthodoxe" est un vrai baptême, qui a les effets du baptême : il donne la vie divine !
La confirmation "orthodoxe" : idem (mutatis mutandis) !
Etc.
Ce sont de vrais sacrements, où le Christ agit.
Une autre chose est de savoir si la grâce est dignement reçue, ou si elle produit son plein effet : cela, je ne sais pas, je n'ai pas de texte autorisé dans ma documentation.
chère Gabrielle, vous ne pouvez dire cela !
Le baptême "orthodoxe" est un vrai baptême, qui a les effets du baptême : il donne la vie divine !
La confirmation "orthodoxe" : idem (mutatis mutandis) !
Etc.
Ce sont de vrais sacrements, où le Christ agit.
Une autre chose est de savoir si la grâce est dignement reçue, ou si elle produit son plein effet : cela, je ne sais pas, je n'ai pas de texte autorisé dans ma documentation.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Les dangers de la validité
L'expression "verre d'eau" cher Humilis , ici, signifie que cela quoique valide ne donnera pas le salut...
Je ne nie pas que cela soit valide, l'Église le dit...
Je ne nie pas que cela soit valide, l'Église le dit...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Les dangers de la validité
Je vais vous donner mon témoignage très succint donc sans détails :
Une nuit j'ai fait un rêve très spécifique (le dessin doit suffire) et à la fin de ce rêve j'ai été réveillée par une voix (intérieure ou extérieure je ne sais) me commandant d'aller me confesser ! Il était alors très tard eviron 02h30 du matin. Sonnée j'ai demandé un délai promettant d'aller me confesser rapidement au prêtre de ma paroisse.
J'étais encore "conciliaire" et donc c'est au curé que je me suis adressée. La sensation de libération a suivi !
Ensuite, après avoir viré ma cuti (passage du "conciliarisme vers le traditionalisme) je me suis adressée pour d'autres confessions, à divers prêtres des différentes fraternités de la Tradition.
Mais curieusement, petit à petit, j'ai progressivement ressenti au cours de ces confessions que quelque chose n'allait pas, bien que je n'ai rien caché de ce que je devais confesser et mon intention a toujours été de ne rien cacher !
Je ne peux pas vous expliquer ce qui m'a gênée car je n'arrive pas à le déterminer moi-même.
La cause de ce malaise provenait-elle d'une subjectivité toute personnelle de ma part ou bien d'une motion intérieure perçue au moment de l'absolution et de l'ordre de pénitence à accomplir donné par le prêtre ? Des interrogations ont surgi.
Et depuis, j'ai eu des doutes quand à la validité de ces confessions-absolutions au sein de ces fraternités !
A ces interrogations des réponses ont suivi ; données par des membres de ces mêmes groupes, par ceux-là même qui sont schismatiques "sans le savoir" et ceux-là même qui sont schismatiques en le sachant mais ne veulent pas admettre qu'ils le sont" !
La Frat dit que la nécessité de la confession crée la juridiction (j'ai lu cela dans un de leurs sites, je ne me souviens pas où exactement) et donc cette affirmation me semble bien fausse après lecture des canons mentionnés par vous tour à tour !
Et cela parce que :
Une telle juridiction basée sur la nécessité et donnée par l'Eglise, n'est donnée aux prêtres schismatiques il me semble et si j'ai bien compris, que pour le cas unique "in articulo mortis" d'un catholique agonisant et une fois que le catholique est mort, le prêtre schismatique n'a plus aucune juridiction jusqu'au prochain catholique agonisant qui se trouvera sur son chemin !
Cependant, lorsqu'un fidèle ressent le besoin de se confesser, le fait d'aller dire à un prêtre "voilà j'ai fait ceci, j'ai dit cela etc..." ne pourrait-on voir là un acte d'humilité de ce même fidèle qui va s'humilier devant un prêtre censé representer Dieu et parler en son Nom ?
Il me paraît évident que :
Si ce fidèle sait qu'il est dans le schisme et y persiste sa démarche est coupable puisqu'il va se confesser à un prêtre schismatique.
Si ce fidèle ne le sait pas qu'il est dans le schisme : sa démarche est-elle coupable ? Je ne crois pas.
Si ce fidèle finit par douter (à cause du ralliement, des contradictions dans les discours etc...) à un moment donné de la validité et de la licéité de cette confession-absolution reçue au sein de son groupe schismatique sa démarche est-elle encore coupable ?
Ce doute peut durer un temps plus ou moins long ou court, mais il doit fatalement conduire et aboutir à une prise de décision: suis-je au bon endroit ? je reste ou je quitte le groupe ?
Ce doute n'est bien sûr pas une remise en question de l'institution de la confession-absolution qui est un pilier de la Sainte Eglise et que l'on doit honorer, mais par rapport à la démarche du fidèle donc à la validité des actes posés au sein du groupe que l'on fréquente .
Le jour de ma mort "in articulo mortis" devrai-je répéter tous mes péchés à nouveau depuis le début ? En aurai-je encore la force car "in articulo mortis" on n'a pas toujours les yeux en face des trous !!!
Une nuit j'ai fait un rêve très spécifique (le dessin doit suffire) et à la fin de ce rêve j'ai été réveillée par une voix (intérieure ou extérieure je ne sais) me commandant d'aller me confesser ! Il était alors très tard eviron 02h30 du matin. Sonnée j'ai demandé un délai promettant d'aller me confesser rapidement au prêtre de ma paroisse.
J'étais encore "conciliaire" et donc c'est au curé que je me suis adressée. La sensation de libération a suivi !
Ensuite, après avoir viré ma cuti (passage du "conciliarisme vers le traditionalisme) je me suis adressée pour d'autres confessions, à divers prêtres des différentes fraternités de la Tradition.
Mais curieusement, petit à petit, j'ai progressivement ressenti au cours de ces confessions que quelque chose n'allait pas, bien que je n'ai rien caché de ce que je devais confesser et mon intention a toujours été de ne rien cacher !
Je ne peux pas vous expliquer ce qui m'a gênée car je n'arrive pas à le déterminer moi-même.
La cause de ce malaise provenait-elle d'une subjectivité toute personnelle de ma part ou bien d'une motion intérieure perçue au moment de l'absolution et de l'ordre de pénitence à accomplir donné par le prêtre ? Des interrogations ont surgi.
Et depuis, j'ai eu des doutes quand à la validité de ces confessions-absolutions au sein de ces fraternités !
A ces interrogations des réponses ont suivi ; données par des membres de ces mêmes groupes, par ceux-là même qui sont schismatiques "sans le savoir" et ceux-là même qui sont schismatiques en le sachant mais ne veulent pas admettre qu'ils le sont" !
La Frat dit que la nécessité de la confession crée la juridiction (j'ai lu cela dans un de leurs sites, je ne me souviens pas où exactement) et donc cette affirmation me semble bien fausse après lecture des canons mentionnés par vous tour à tour !
Et cela parce que :
Une telle juridiction basée sur la nécessité et donnée par l'Eglise, n'est donnée aux prêtres schismatiques il me semble et si j'ai bien compris, que pour le cas unique "in articulo mortis" d'un catholique agonisant et une fois que le catholique est mort, le prêtre schismatique n'a plus aucune juridiction jusqu'au prochain catholique agonisant qui se trouvera sur son chemin !
Cependant, lorsqu'un fidèle ressent le besoin de se confesser, le fait d'aller dire à un prêtre "voilà j'ai fait ceci, j'ai dit cela etc..." ne pourrait-on voir là un acte d'humilité de ce même fidèle qui va s'humilier devant un prêtre censé representer Dieu et parler en son Nom ?
Il me paraît évident que :
Si ce fidèle sait qu'il est dans le schisme et y persiste sa démarche est coupable puisqu'il va se confesser à un prêtre schismatique.
Si ce fidèle ne le sait pas qu'il est dans le schisme : sa démarche est-elle coupable ? Je ne crois pas.
Si ce fidèle finit par douter (à cause du ralliement, des contradictions dans les discours etc...) à un moment donné de la validité et de la licéité de cette confession-absolution reçue au sein de son groupe schismatique sa démarche est-elle encore coupable ?
Ce doute peut durer un temps plus ou moins long ou court, mais il doit fatalement conduire et aboutir à une prise de décision: suis-je au bon endroit ? je reste ou je quitte le groupe ?
Ce doute n'est bien sûr pas une remise en question de l'institution de la confession-absolution qui est un pilier de la Sainte Eglise et que l'on doit honorer, mais par rapport à la démarche du fidèle donc à la validité des actes posés au sein du groupe que l'on fréquente .
Le jour de ma mort "in articulo mortis" devrai-je répéter tous mes péchés à nouveau depuis le début ? En aurai-je encore la force car "in articulo mortis" on n'a pas toujours les yeux en face des trous !!!
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Les dangers de la validité
Votre témoignage démontre clairement que celui qui cherche la Vérité , Dieu ne l'abandonne jamais. Cela est propre à fortifier notre espérance. Merci.
Si ce fidèle est au courant de la situation, ce geste d'humilité qu'il croit poser le fait transgresser le Premier Commandement, car l'humilité la vraie, c'est la Vérité ( Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus) C'est certain que des jours on a le vague à l'âme, nous aurions tous le désir de nous retrouver dans un confessional ou à genoux à la Table sainte, mais cela serait contraire à l'amour que nous devons à Dieu.
Voir ce trait historique, que notre ami Éric, nous a fait partager sur ce lien...
CONSOLATIONS En temps de persécution, de schismes, d’hérésies
Je vous reviens plus tard...
Pause
Cependant, lorsqu'un fidèle ressent le besoin de se confesser, le fait d'aller dire à un prêtre "voilà j'ai fait ceci, j'ai dit cela etc..." ne pourrait-on voir là un acte d'humilité de ce même fidèle qui va s'humilier devant un prêtre censé representer Dieu et parler en son Nom ?
Si ce fidèle est au courant de la situation, ce geste d'humilité qu'il croit poser le fait transgresser le Premier Commandement, car l'humilité la vraie, c'est la Vérité ( Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus) C'est certain que des jours on a le vague à l'âme, nous aurions tous le désir de nous retrouver dans un confessional ou à genoux à la Table sainte, mais cela serait contraire à l'amour que nous devons à Dieu.
Mais, pour profiter de ces canaux de miséricorde, il faut des ministres du Seigneur. Dans la position où nous sommes : sans culte, sans autel, sans sacrifice, sans prêtre, nous ne voyons que le ciel ! et nous n’avons plus de médiateur parmi les hommes !…
Que cet abandon ne vous abatte point : la foi nous offre Jésus-Christ, ce médiateur immortel : il voit notre cœur, il entend nos désirs, il couronne notre fidélité ; nous sommes, aux yeux de sa miséricorde toute-puissante, ce malade de trente-huit ans auquel il dit, pour le guérir, non de faire venir quelqu’un qui le jette dans la piscine, mais de prendre son lit et de marcher…
mais si nous allions croire que dans des circonstances extraordinaires nous ne pouvons nous passer même des plus grands moyens, nous oublierions et nous insulterions la sagesse divine, qui nous éprouve et qui, en voulant que nous en soyons privés, y supplée par son esprit.
Les fidèles qui ont désiré les sacrements, les confesseurs et les martyrs ont été sauvés sans le baptême et sans aucun des sacrements lorsqu’ils ne pouvaient les recevoir.
D’où il est aisé de conclure que nul sacrement n’est nécessaire dès qu’il est impossible de le recevoir : et cette conclusion est la foi de l’Église.
Abbé Demaris
Voir ce trait historique, que notre ami Éric, nous a fait partager sur ce lien...
CONSOLATIONS En temps de persécution, de schismes, d’hérésies
Je vous reviens plus tard...
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gabrielle- Nombre de messages : 19796
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