Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"NE SAVEZ-VOUS PAS QUE VOS CORPS SONT LES MEMBRES DU CHRIST ?
ENLÈVERAI-JE DONC LES MEMBRES DU CHRIST POUR EN FAIRE DES MEMBRES DE PROSTITUÉE ?
À DIEU NE PLAISE !"
(I Corinthiens VI, vv.15-20)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
2. (suite) Si vous aviez une fille, et que, par un excès de démence vous l'eussiez livrée à prix d'argent pour en faire une prostituée; puisque le fils du roi, passant par là, l'arrachât à son esclavage et en fît son épouse; vous ne seriez plus libre de la reconduire à la maison de débauche, car vous l'auriez livrée, vous l'auriez vendue une fois. Voilà notre cas: nous avions vendu notre chair au démon, à un vil corrupteur; ce que voyant, le Christ l'a sauvée, l'a délivrée de cette affreuse tyrannie; elle n'est donc plus à nous, mais à celui qui l'a sauvée. Si vous voulez la traiter comme l'épouse du roi, rien ne vous en empêche; mais si vous voulez la ramener à son premier état, vous subirez le supplice réservé à ceux qui commettent de tels outrages.
Vous devez donc plutôt l'orner que la déshonorer. Car vous n'êtes plus maître d'elle en fait de passions coupables, mais seulement pour l'exécution des ordres de Dieu. Songez de quel déshonneur Dieu l'a délivrée; il n'est pas de prostituée aussi dégradée que l'était alors notre nature. Les brigandages, les homicides, toute espèce de mauvaises pensées entraient chez elle, et corrompaient l'âme à vil prix, au prix d'un moment de plaisir. Car c'était là tout ce qu'elle gagnait à son honteux commerce avec les mauvaises pensées et les mauvaises actions. Sans doute cette conduite était déjà coupable alors…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. Sans doute cette conduite était déjà coupable alors; mais quel pardon espérer, si l'on se souille maintenant, quand le ciel est ouvert, quand le royaume est promis, après qu'on a participé aux redoutables mystères ? Ne pensez-vous pas que le diable lui-même entretient commerce avec les avares et avec tous ceux que l'apôtre a énumérés ? Et que ces femmes qui se parent pour séduire ont avec lui des rapports impurs ? Qui pourrait dire le contraire ? Que celui qui le nie mette à nu l'âme de ces indécentes créatures, et il verra que le méchant esprit leur est étroitement uni.
Car il est difficile, chers auditeurs, oui, il est difficile, et peut-être impossible, que quand le corps est ainsi paré, l'âme le soit aussi; quand on soigne l'un, il faut qu'on néglige l'autre d'après la nature des choses, le contraire ne peut avoir lieu. Aussi l'apôtre dit-il: "Celui qui s'unit à une prostituée…"
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. (suite) Aussi l'apôtre dit-il: "Celui qui s'unit à une prostituée devient un même corps avec elle; mais celui qui s'attache au Seigneur est un seul esprit avec lui". Il devient tout esprit à la fin, quoique enveloppé d'un corps. Quand il n'a rien de corporel, d'épais, de terrestre, son corps n'est qu'un simple vêtement; quand toute l'autorité appartient à l'âme et à l'esprit, Dieu est alors glorifié. Aussi avons-nous l'ordre de dire dans la prière: "Que votre nom soit sanctifié"; et le Christ nous dit: "Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux". (Matthieu V, 16) Ainsi le glorifient les cieux, non en parlant, mais en excitant l'admiration par leur aspect et en faisant remonter leur gloire au créateur. Glorifions-le, nous aussi, comme eux et même plus qu'eux…
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. (suite) Glorifions-le, nous aussi, comme eux et même plus qu'eux; nous le pouvons, si nous le voulons. Car ni le ciel, ni le jour, ni la nuit ne glorifient Dieu comme une âme sainte. De même qu'à l'aspect de la beauté du ciel, on s'écrie: Gloire à vous, ô Dieu ! Qui avez fait un si bel ouvrage ! Ainsi fait-on, et bien mieux encore, en voyant un homme vertueux. Car tout le monde ne glorifie pas Dieu dans ses créatures; un grand nombre disent qu'elles se sont faites d'elles-mêmes; d'autres, par une erreur tout à fait impardonnable, attribuent aux démons la création du monde et la providence; mais à propos de la vertu de l'homme, personne n'ose porter jusque-là l'impudence: chacun glorifie Dieu en voyant son serviteur vivre saintement.
Et qui ne serait frappé d'étonnement, quand un homme qui n'a que la nature commune aux mortels, et qui vit au sein de l'humanité, résiste comme le métal le plus dur aux, assauts des passions ? Quand à travers le feu, le fer, les bêtes féroces, il se montre plus fort que l'acier et triomphe de tout par le langage de la piété ? Bénit quand on le maudit ?...
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. (suite) Bénit quand on le maudit ? Répond par des paroles bienveillantes aux injures ? Prie pour ceux qui lui font tort ? Fait du bien à ses ennemis et à ceux qui lui tendent des embûches ? Oui, ces choses et d'autres de ce genre glorifient Dieu plus que les cieux. Car, en voyant le ciel, les grecs ne rougirent pas; mais à l'aspect d'un homme saint, pratiquant la sagesse dans sa perfection, ils sont couverts de confusion et se condamnent eux-mêmes. En effet, quand un homme qui n'est point d'une autre nature qu'eux l'emporte sur eux autant, et plus même que le ciel ne l'emporte sur la terre, ils sont bien forcés de croire que c'est là l'effet de quelque puissance divine. Aussi. le Christ dit-il: "Et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux". Voulez-vous savoir d'ailleurs comment Dieu est glorifié…?
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. (suite) Voulez-vous savoir d'ailleurs comment Dieu est glorifié par la vie de ses serviteurs, et comment il l'est par ses prodiges ? Un jour Nabuchodonosor jeta les trois enfants dans la fournaise. Ensuite, voyant que le feu ne les consumait point, il dit: "Béni soit Dieu qui a envoyé son ange et sauvé ses enfants de la fournaise, parce qu'ils ont eu confiance en lui et n'ont point obéi à la parole du roi". (Daniel III, 95) Que dites-vous, ô roi ? Vous avez été méprisé, et vous admirez ceux qui ont rejeté vos ordres ? Oui: je les admire par cela même qu'ils m'ont méprisé. Il donne la raison même du prodige. Ainsi Dieu est glorifié, non-seulement par le miracle, mais par la résolution des trois enfants. Et si on veut y regarder de près, ce dernier point n'est pas au-dessous de l'autre. Au point de vue du prodige, délivrer ces jeunes gens de la fournaise n'est pas plus que de les avoir décidés à y entrer. Comment, en effet, ne pas être frappé d'étonnement…
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
3. (suite) Comment, en effet, ne pas être frappé d'étonnement en voyant le roi du monde, environné de tant d'armes et d'armées, de généraux, de satrapes, de préfets, maître de la terre et de la mer, en le voyant, dis-je, méprisé par des enfants prisonniers; en volant ces prisonniers vaincre celui qui les a mis aux fers et triompher de toutes ses troupes ? Car le roi et sa cour n'ont pu ce qu'ils voulaient, eux qui avaient toutes ces ressources, et de plus celle de la fournaise; mais des enfants dénués de tout, esclaves, étrangers, en petit nombre (trois ! que peut-on de moins ?) et enchaînés, ont vaincu une immense armée.
Car déjà la mort était méprisée, parce que le Christ devait venir; et comme, au lever du soleil, le jour brille avant que ses rayons aient paru, ainsi la mort reculait déjà à la seule approche du soleil de justice. Quoi de plus éclatant que ce spectacle ? Quoi de plus glorieux que cette victoire ? Quoi de plus insigne que ces trophées ? Et cela se voit encore de nos jours…
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
4. Et cela se voit encore de nos jours. Il y a encore maintenant un roi de Babylone avec sa fournaise, et qui y allume un feu bien plus ardent; il est encore là pour faire adorer sa statue;
autour de lui sont encore des satrapes, des soldats, une musique enchanteresse; et beaucoup adorent cette image, aux aspects variés, de hauteur colossale. L'avarice est une statue de ce genre, ne dédaignant pas même le fer, composée d'éléments dissemblables, obligeant à tout admirer, l'airain, le fer et des matières beaucoup plus viles encore.
Mais si tout cela est, il y a aussi des imitateurs de ces enfants, qui disent: Nous ne servons pas les dieux, nous n'adorons pas ton image; mais nous supportons la fournaise de la pauvreté et toutes les autres misères, pour les lois de Dieu.
Ceux qui possèdent beaucoup, l'adorent souvent cette image…
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1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
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4. (suite) Ceux qui possèdent beaucoup, l'adorent souvent cette image, comme ces courtisans du roi, et ils sont dévorés par les flammes; mais ceux qui n'ont rien, la méprisent, vivent dans la pauvreté et sont plus dans la rosée que ceux qui nagent au sein de l'abondance: absolument comme ceux qui avaient jeté les trois enfants dans la fournaise furent consumés, tandis que les enfants eux-mêmes étaient comme rafraîchis par la pluie et la rosée.
Et le tyran lui-même souffrait plus qu'eux de la flamme: car la colère le brûlait intérieurement; le feu ne put pas même atteindre l'extrémité de leurs cheveux; tandis que son âme était dévorée par l'ardeur de son courroux. Songez un peu à ce que c'était que d'être méprisé devant tant de témoins par des enfants prisonniers. Il a fait voir, du reste, que s'il avait pris leur ville, ce n'était pas par sa vertu propre, mais à cause des péchés de ses habitants. Si, en effet, il n'a pu vaincre trois enfants enchaînés …
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4. (suite) Si, en effet, il n'a pu vaincre trois enfants enchaînés et jetés dans une fournaise, comment serait-il venu à bout, par la loi de la guerre, de tant d'hommes, s'ils eussent tous été tels que ceux-ci ? Il est donc évident que ce sont les péchés du peuple qui ont livré la ville. Mais voyez comme ces jeunes gens sont étrangers à la vaine gloire ! Ils ne s'élancèrent point dans la fournaise, mais ils pratiquèrent d'avance l'ordre du Christ qui dit: "Priez afin que vous n'entriez point en tentation". (Matthieu XXVI, 41)
Ils ne se sauvèrent point quand on les y conduisit; mais ils gardèrent courageusement le milieu; ne s'empressant point quand on ne les appelait pas, ne montrant ni faiblesse ni lâcheté quand on les appelait, prêts à tout, intrépides et remplis de confiance. Et pour bien comprendre leur sagesse, écoutons ce qu'ils disent: "Il y a dans le ciel un Dieu qui peut nous délivrer". (Daniel III, 17) Ils ne s'inquiètent point d'eux-mêmes; au moment d'être brûlés, ils ne s'occupent que de la gloire de Dieu. Afin, disent-ils, que vous n'accusiez pas Dieu d'impuissance…
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3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
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— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
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4. (suite) Afin, disent-ils, que vous n'accusiez pas Dieu d'impuissance, quand nous serons consumés par le feu, nous vous exprimons nettement toute notre croyance: "Il y a un Dieu dans le ciel", non un Dieu semblable à cette statue terrestre, inanimée et muette, mais un Dieu qui peut nous tirer du milieu de cette fournaise ardente. Ne l'accusez donc pas de faiblesse, s'il nous y laisse jeter. Il est si puissant qu'il peut nous sauver de la flamme, même quand nous y serons: "Et s'il ne le fait pas, sachez néanmoins, ô roi, que nous ne servons pas vos dieux et que nous n'adorerons pas la statue d'or que vous avez fait dresser". (Daniel III, 18)
Vous voyez que, par un dessein providentiel, ils ignorent l'avenir. S'ils l'avaient connu, leur action serait moins admirable; quoi d'étonnant, en effet, à ce qu'ils eussent audacieusement affronté le danger s'ils avaient eu un gage certain de leur salut ? Sans doute Dieu eût été également glorifié…
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nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
4. (suite) Sans doute Dieu eût été également glorifié, puisqu'il aurait pu les sauver de la fournaise: mais ils eussent été moins dignes d'admiration, puisque au fait ils ne se seraient pas précipités, dans le danger. Dieu leur a donc laissé ignorer l'avenir, pour les glorifier davantage. Et comme ils assuraient au roi que Dieu ne devait pas être accusé d'impuissance, quand même le feu les consumerait; ainsi Dieu a tout à la fois montré sa puissance et mieux fait briller leur courage. Et pourquoi, dites-vous, ce doute de leur part, cette incertitude de leur délivrance ? Parce qu'ils se croyaient trop peu de chose, trop indignes d'un si grand bienfait.
Et la preuve que ce n'est pas ici une simple conjecture, ce sont les plaintes qu'ils font entendre dans la fournaise, quand ils disent: "Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité; il ne nous est pas permis d'ouvrir la bouche"(Daniel III, 29). Voilà pourquoi ils ont d'abord dit: "Et s'il ne le fait pas". Ne soyez pas surpris qu'ils ne disent pas clairement: Dieu peut nous sauver, et s'il ne nous sauve pas, c'est à cause de nos péchés; car alors ils auraient eu l'air, aux yeux de barbares, de voiler l'impuissance de Dieu sous le prétexte de leurs propres péchés. Ne parlant donc que de son pouvoir, ils n'ont rien dit de la cause. Ils étaient d'ailleurs parfaitement habitués à ne point scruter témérairement les jugements de Dieu. Après avoir prononcé ces paroles, ils sont entrés dans le feu, sans injurier le roi, sans renverser sa statue. Tel doit être l'homme courageux, modéré et doux, surtout dans les dangers…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"NE SAVEZ-VOUS PAS QUE VOS CORPS SONT LES MEMBRES DU CHRIST ?
ENLÈVERAI-JE DONC LES MEMBRES DU CHRIST POUR EN FAIRE DES MEMBRES DE PROSTITUÉE ?
À DIEU NE PLAISE !"
(I Corinthiens VI, vv.15-20)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Contre la fornication.
2. Nos corps comme nos âmes appartiennent au Christ qui les a rachetés au prix de son sang;
nous n'avons donc pas le droit de les livrer de nouveau à Satan.
3. et 4. Combien ceux qui parent leurs corps ont sujet de craindre.
— Comment nous devons glorifier le nom de Dieu.
— Contre l'avarice. — Que la pauvreté est comme une fournaise.
— Qu'il faut joindre l'humilité aux souffrances.
4. (suite) Tel doit être l'homme courageux, modéré et doux, surtout dans les dangers, pour ne pas paraître aller à ces combats par colère et par vaine gloire, mais par courage et avec modération. C'est à celui qui commet l'injustice à supporter le soupçon de ces coupables motifs; quant à celui qui les subit, qui souffre violence et combat avec douceur, non seulement on l'admire comme un homme de cœur, mais on ne le vante pas moins pour sa modération et sa douceur: ce que firent alors les trois enfants, en montrant tout le courage et toute la douceur possibles, et n'agissant point en vue d'un prix ou d'une récompense.
Et quand même il ne voudrait pas nous sauver, ajoutent-ils, nous n'adorerons pas vos dieux; car nous sommes déjà récompensés par cela seul que nous sommes jugés dignes d'être délivrés de l'impiété et brûlés pour cette fin. Et nous aussi qui avons déjà notre récompense (et nous l'avons, puisque nous avons été jugés dignes de connaître le Christ et de devenir ses membres), n'en faisons pas les membres d'une prostituée. C'est par ce mot terrible qu'il faut finir ce discours; afin que, sous l'impression de la plus vive frayeur, nous devenions plus purs que l'or et persévérions dans cet état.
C'est ainsi que délivrés de la fornication nous pourrons voir le Christ. Puissions-nous le voir tous avec confiance au dernier jour, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, la force, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Après avoir corrigé trois vices: le schisme dans l’Église, la fornication et l’avarice, il adoucit son langage…
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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"QUANT AUX CHOSES DONT VOUS M'AVEZ ÉCRIT: IL EST AVANTAGEUX À L'HOMME
DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. Après avoir corrigé trois vices: le schisme dans l'Eglise, la fornication et l'avarice, il adoucit son langage; et pour reposer son auditoire de ces sujets pénibles, il donne des avis et des conseils sur le mariage et la virginité. Dans la seconde épître, il prend la marche contraire; après avoir commencé par des sujets plus doux, il finit par de plus désagréables. Ici, après avoir parlé de la virginité, il en revient encore à frapper, non d'une manière continue, mais en alternant dans les deux sens, selon que la circonstance et l'état des choses l'exigeaient.
Aussi dit-il: "Quant aux choses dont vous m'avez écrit". En effet on lui avait écrit pour savoir s'il fallait s'abstenir du mariage ou non. Répondant à cette question et avant d'établir la loi du mariage, il commence par parler de la virginité: "Il est avantageux à l'homme de ne toucher aucune femme". C'est-à-dire: Si vous cherchez le bien, l'excellent, il est meilleur de n'avoir aucun commerce avec une femme; si vous cherchez la sécurité et un appui à votre faiblesse, usez du mariage. Mais comme probablement, alors ainsi qu’aujourd'hui…
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des ép
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. (suite) Mais comme probablement, alors ainsi qu’aujourd'hui, l'un des époux voulait et l'autre ne voulait pas, voyez comme il parle de l'un et de l'autre. Quelques-uns prétendent qu'il s'adresse ici aux prêtres; pour moi, d'après ce qui suit, je ne le pense pas: car il n'eût point donné son avis d'une manière aussi générale. S'il se fût agi seulement des prêtres, il aurait dit: Il est avantageux au ministre de la parole de ne toucher aucune femme; mais son expression est générale: "Il est avantageux à l'homme" et non pas seulement au prêtre; et encore: "N'êtes-vous point lié à une femme ? Ne cherchez point de femme". Il ne dit pas: Vous prêtre et docteur, mais il parle d'une manière indéfinie, et ainsi dans toute la suite du discours. Et quand il dit: "Mais à cause de la…"
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. (suite) Et quand il dit: "Mais à cause de la fornication que chaque homme ait sa femme", par la nature même de cette concession il exhorte à la continence. "Que le mari rende à la femme ce qu'il lui doit, et pareillement la femme à son mari". Or, quel est ce bonheur dû ? La femme n'est pas maîtresse de son propre corps, mais elle est la servante et la maîtresse de son époux.
En vous soustrayant au service convenable, vous offensez Dieu; si vous voulez vous abstenir de concert avec votre mari, que ce soit pour peu de temps. Aussi appelle-t-il cela une dette, pour montrer qu'aucun des deux n'est maître de lui-même, mais que l'un est le serviteur de l'autre. Quand donc une prostituée vous tente, dites-lui: Mon corps n'est pas à moi, mais à ma femme. Que la femme en dise autant à ceux…
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. (suite) Que la femme en dise autant à ceux qui voudraient attenter à sa chasteté: Mon corps n'est pas à moi, mais à mon époux. Que si l'homme et la femme ne sont pas maîtres de leur corps, encore moins le sont-ils de leur fortune. Écoutez, vous qui avez des femmes, et vous qui avez des maris. Si l'on ne peut pas avoir son corps en propre, encore moins peut-on avoir ses biens. Ailleurs, sans doute, une grande prérogative est accordée au mari, dans le Nouveau et dans l'Ancien Testaments. Dans celui-ci on lit: "Tu te tourneras vers ton mari; c'est lui qui te dominera". (Genèse III, 16)
Et Paul, établissant une distinction, écrit: "Maris, aimez vos femmes..., mais que la femme craigne son mari". (Ephésiens V, 25; 33) Mais ici il ne distingue pas le plus ou le moins: le droit est le même. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de la chasteté. Que partout ailleurs, dit-il, l'homme ait l'avantage; mais en fait de continence, non. "L'homme n'a pas puissance sur son corps, ni la femme non plus". L'égalité est complète; point de prérogative. "Ne vous refusez point l'un à l'autre ce devoir…"
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
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ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. (suite) "Ne vous refusez point l'un à l'autre ce devoir, si ce n'est de concert". Qu'est-ce que cela veut dire ? Que la femme ne se contienne pas, malgré son époux ; ni l'époux, malgré sa femme. Pourquoi cela ? Parce que de grands maux naissent de cette continence: souvent les adultères, les fornications; les troubles domestiques en sont les suites. Si en effet il est des hommes qui commettent la fornication quoiqu'ils aient leurs femmes, à plus forte raison la commettront-ils si vous les privez de cette consolation. C'est avec raison qu'il dit: "Ne vous fraudez point", employant ici le mot fraude comme plus haut le mot dette, pour mieux constituer le droit. En effet, se contenir malgré son conjoint, c'est commettre une fraude; mais non plus, s'il y consent. Vous ne me volez pas, si je…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
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ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
1. (suite) Vous ne me volez pas, si je consens à ce que vous preniez un objet qui m'appartient. Mais prendre par force à quelqu'un qui n'y consent pas, c'est voler: et c'est ce que font beaucoup de femmes, qui blessent ainsi gravement la justice, deviennent responsables des désordres de leurs maris et mettent tout sens dessus dessous. Or il faut placer la bonne harmonie avant tout, parce que c'est en effet un bien préférable à tous les autres. Entrons, si vous le voulez, dans la nature même des choses. Supposez un homme et une femme, et la femme se contenant malgré son mari. Qu'arrivera-t-il, si celui-ci se livre à la fornication, ou tout au moins s'afflige, se trouble, éprouve l'ardeur de la concupiscence, soulève des querelles et cause mille ennuis à sa femme, que gagne-t-elle au jeûne et à la continence, si le lien de la charité est brisé ? Rien. Que d'injures, que de débats, que de guerres s'ensuivront nécessairement ! Car quand le mari et la femme sont en désaccord chez eux…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
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(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. Car quand le mari et la femme sont en désaccord chez eux, la maison ressemble tout à fait à un vaisseau battu par la tempête, on le pilote et le timonier ne s'entendent pas. C'est pourquoi l'apôtre dit: "Ne vous refusez point l'un à l'autre ce devoir, si ce n'est de concert pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière"; mais il entend une prière faite avec plus de soin. En effet, s'il défendait la prière à ceux qui usent du mariage, quand et comment pourrait-on prier sans relâche ?
Il est donc possible d'user de sa femme et de prier; mais la continence donne à la prière une plus grande perfection. Aussi ne dit-il pas simplement: Pour prier, mais: "Afin que vous vaquiez à la prière", puisque par là on se procure du loisir, sans contracter de souillure. "Et revenez ensuite comme vous étiez, de peur que Satan ne vous tente". Il donne la raison de ce conseil, de peur qu'on ne le prenne pour une loi. Quelle est cette raison ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. (suite) Quelle est cette raison ? "De peur que Satan ne vous tente". Et pour que vous sachiez que le diable n'est pas seul l'auteur de l'adultère, il ajoute: "Par votre incontinence. Or, je dis ceci par condescendance et non par commandement. Car je voudrais que tous les hommes vécussent comme moi, dans la continence". C'est son usage habituel de se proposer lui-même pour exemple, quand il s'agit de choses difficiles et de dire: "Soyez mes imitateurs. Mais chacun reçoit de Dieu son on particulier, l'un d'une manière et l'autre d'une autre".
Comme il les a vivement accusés en disant: "Par votre incontinence", il les console en ajoutant: "Chacun reçoit de Dieu son don particulier", non pour faire entendre qu'une bonne œuvre n'a pas besoin de notre concours, mais pour les consoler, comme je viens de le dire. Car si c'est un pur don et que l'homme n'y contribue en rien, comment ajoute-t-il: "Mais je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu'il leur est avantageux de rester ainsi, comme moi-même; que s'ils ne peuvent se contenir, qu'ils se marient ?" Voyez-vous la prudence de Paul…
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2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. (suite) Voyez-vous la prudence de Paul, comment il démontre que la continence est l'état le plus avantageux, sans cependant forcer celui qui ne l'embrasse pas, de peur qu'il n'arrive une chute? "Car il vaut mieux se marier que de brûler". Il a fait voir la force tyrannique de la concupiscence. Voici ce qu'il veut dire: Si vous éprouvez de violents assauts, une vive ardeur, débarrassez-vous de ces luttes et de ces pénibles efforts, de peur d'être vaincu. "Pour ceux qui sont mariés, ce n'est pas moi, mais le Seigneur qui commande". Sur le point de lire la loi portée en termes positifs par le Christ; pour défendre de renvoyer sa femme, sauf le cas de fornication, il dit: "Ce n'est pas moi"; car ce qui a été dit plus haut, quoique non en des termes exprès, lui semble la même chose.
Mais ici ses termes sont formels. Et c'est la différence entre ces mots: "C'est moi", et: "Ce n'est pas moi". Et pour que vous ne croyiez point qu'il parle par inspiration humaine, il ajoute: "Car je pense que j'ai l'Esprit de Dieu". Que commande donc le Seigneur aux personnes mariées ? "Que la femme ne se sépare point de son mari. Que si elle en est séparée, qu'elle demeure sans se marier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari; que le mari de même ne quitte point sa femme". Comme à propos de la continence ou pour d'autres prétextes…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"QUANT AUX CHOSES DONT VOUS M'AVEZ ÉCRIT: IL EST AVANTAGEUX À L'HOMME
DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. (suite) Voyez-vous la prudence de Paul, comment il démontre que la continence est l'état le plus avantageux, sans cependant forcer celui qui ne l'embrasse pas, de peur qu'il n'arrive une chute? "Car il vaut mieux se marier que de brûler". Il a fait voir la force tyrannique de la concupiscence. Voici ce qu'il veut dire: Si vous éprouvez de violents assauts, une vive ardeur, débarrassez-vous de ces luttes et de ces pénibles efforts, de peur d'être vaincu. "Pour ceux qui sont mariés, ce n'est pas moi, mais le Seigneur qui commande".
Sur le point de lire la loi portée en termes positifs par le Christ, pour défendre de renvoyer sa femme, sauf le cas de fornication, il dit: "Ce n'est pas moi"; car ce qui a été dit plus haut, quoique non en des termes exprès, lui semble la même chose. Mais ici ses termes sont formels. Et c'est la différence entre ces mots: "C'est moi", et: "Ce n'est pas moi". Et pour que vous ne croyiez point qu'il parle par inspiration humaine, il ajoute: "Car je pense que j'ai l'Esprit de Dieu". Que commande donc le Seigneur aux personnes mariées ? "Que la femme ne se sépare point de son mari. Que si elle en est séparée, qu'elle demeure sans se marier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari; que le mari de même ne quitte point sa femme". Comme à propos de la continence ou pour d'autres prétextes…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. (suite) Comme à propos de la continence ou pour d'autres prétextes, et pour des futilités, il s'élevait des divisions, il eût mieux valu, dit l'apôtre, que cela n'eût pas lieu; mais puisque cela est, que la femme reste avec son mari, si ce n'est pour user du mariage, au moins pour n'introduire aucun autre homme. "Mais aux autres je dis moi, et non le Seigneur: si l'un de nos frères a une femme infidèle et qu'elle consente à demeurer avec lui, qu'il ne se sépare point d'elle. Et si une femme a un époux infidèle et qu'il consente à demeurer avec elle, qu'elle ne s'en sépare point".
Comme en parlant de la nécessité de se séparer des fornicateurs, pour atténuer la difficulté, il a dit: "Ce qui ne s'entend pas des fornicateurs de ce monde"; ainsi il s'attache ici à rendre la chose très-facile: si une femme a un mari infidèle, qu'elle ne s'en sépare pas; si un homme a une femme infidèle, qu'il ne la renvoie pas. Que dites-vous, Paul ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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DE NE TOUCHER AUCUNE FEMME; MAIS, À CAUSE DE LA FORNICATION,
QUE CHAQUE HOMME AIT SA FEMME ET CHAQUE FEMME SON MARI".
(I Corinthiens VII, vv.1-40)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Du devoir conjugal: exhortation indirecte à la virginité plus parfaite que le mariage.
2. et 3. Ne s'abstenir du mariage que pour vaquer à des devoirs religieux importants.
— Conduite que doivent tenir les veuves.
— Que l'adultère est un motif suffisant pour dissoudre le mariage.
— Que les mariages mixtes, c'est-à-dire, dans lesquels l'un des époux
est chrétien et l'autre non, ne doivent pas être dissous.
4. et 5. Devant le Christ, l'esclave et l'homme libre sont égaux.
6. Avis important aux personnes mariées et aux vierges.
2. (suite) Que dites-vous, Paul ? Si l'époux est infidèle, il doit demeurer avec sa femme, et non s'il est fornicateur ? Cependant, la fornication est un péché moindre que l'infidélité; mais Dieu a pour vous de grands ménagements. C'est aussi ce qu'il fait à propos du sacrifice, lorsqu'il dit: "Laissez là le sacrifice et allez vous réconcilier avec votre frère". (Matthieu V, 24) Et encore à propos de celui qui devait dix mille talents; car il ne l'a point puni, tandis qu'il a condamné au supplice celui qui exigeait cent deniers de son compagnon. Ensuite, de peur que la femme ne se crût immonde pour avoir usé du mariage, il dit: "Car le mari infidèle, est sanctifié par la femme fidèle et la femme infidèle est sanctifiée par le mari".
Pourtant, si celui qui s'unit à une prostituée devient un même corps avec elle, il est évident que celle qui s'unit à un idolâtre, devient aussi un même corps avec lui. Oui, elle devient un même corps, mais elle ne se souille point; la pureté de la femme l'emporte sur l'impureté du mari, comme la pureté de l’homme fidèle sur l'impureté de la femme infidèle. Pourquoi donc l'impureté est-elle ici vaincue et l'usage du mariage est-il permis…
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