Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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à suivre…
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"AU RESTE, MES FRÈRES, J'AI PERSONNIFIÉ CES CHOSES EN MOI ET EN APOLLON
À CAUSE DE VOUS, AFIN QUE VOUS APPRENIEZ EN NOUS À NE PAS AVOIR
DES SENTIMENTS CONTRAIRES À CE QUI EST ÉCRIT."
(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
4. (suite) Considérez ce que c'est que l'homme, ce que c'est que Dieu, à qui vous aurez recours si vous abandonnez Dieu, et vous serez bientôt parfaitement en règle. L'homme est sujet aux mêmes fautes, au même jugement, au même châtiment que vous; il est devenu semblable à la vanité; son jugement n'est pas droit, il a besoin d'être dirigé d’en-haut; terre et cendre, l'homme, quand il loue, loue souvent au hasard, ou par faveur, ou par haine; et s'il calomnie ou accuse, c'est encore par le même principe. Il n'en est pas ainsi de Dieu: son suffrage est impartial, son Jugement pur. C'est pourquoi il faut toujours recourir à lui; non seulement pour cette raison, mais encore parce qu'il vous a créé, parce qu'il vous ménage plus que qui que ce soit et qu'il vous aime plus que vous-même.
Pourquoi donc, délaissant un si glorieux suffrage, recourons-nous à l'homme qui n'est rien, qui fait tout sans raison et au hasard ? Il vous appelle méchant, scélérat, quand vous ne l'êtes pas ? Plaignez-le plutôt et pleurez sur lui, parce qu'il est perverti et que son âme est aveuglée; parce que les apôtres ont subi ces calomnies et ont ri de ceux qui les avaient forgées. Il vous appelle vertueux et homme de bien ? Si vous êtes tel, ne vous enflez pas de cette bonne opinion; si vous ne l'êtes pas, méprisez-la encore davantage et regardez-la comme une moquerie. Voulez-vous savoir jusqu'à quel point les jugements de la multitude sont faux, inutiles, ridicules, tantôt dictés par la fureur et la folie, tantôt puérils comme ceux de l'enfant au berceau ? Écoutez ce qu'ils ont été jadis…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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edit= A lire Saint Jean Chrysostôme , on se croirait en plein XXIe siècle !!...
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À CAUSE DE VOUS, AFIN QUE VOUS APPRENIEZ EN NOUS À NE PAS AVOIR
DES SENTIMENTS CONTRAIRES À CE QUI EST ÉCRIT."
(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
4. (suite) Écoutez ce qu'ils ont été jadis. Je ne parle pas seulement ici des jugements de la multitude, mais d'hommes estimés comme très sages, d'anciens législateurs. Qui passa jamais dans l'opinion du vulgaire pour plus sage que celui qui fut jugé capable de donner des lois aux cités et aux peuples ? Et pourtant aux yeux de ces sages la fornication n'était point un mal, ne méritait aucun châtiment. Aucune de ces législations païennes ne la punissait, ne livrait le coupable à un tribunal; et aujourd'hui encore, si une action est intentée pour ce crime, elle devient pour la foule un objet de risée et le juge l'écarte.
Le jeu de hasard est également innocent chez eux, et personne n'a jamais été puni pour s'y être livré. L'excès dans le boire et dans le manger, non seulement n'est point un crime, mais passe pour un haut fait aux yeux d'un grand nombre; dans les repas militaires, il y a émulation sur ce point; ceux qui ont le plus besoin d'un esprit sain, d'un corps robuste, sont précisément ceux qui s'adonnent le plus à la passion de l'ivrognerie, brisant ainsi leurs forces physiques, obscurcissant leur intelligence. Or aucun législateur n'a décerné de peines contre ce désordre. Qu'y a-t-il de pire que cette folie ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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edit= A lire Saint Jean Chrysostôme , on se croirait en plein XXIe siècle !!...
Dernière édition par ROBERT. le Sam 03 Jan 2015, 2:02 pm, édité 1 fois (Raison : ajout de la note)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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5. Qu'y a-t-il de pire que cette folie ? Sont-ce les suffrages de tels hommes que vous ambitionnez, sans scruter votre propre conscience ? Quand même tous vous admireraient, ne devriez-vous pas encore rougir, vous voiler la face de honte, en recueillant leurs applaudissements , puisque leurs jugements partent d'une source si impure ? De plus, le blasphème n'est point une chose horrible pour un législateur; aucun blasphémateur n'est traduit devant un tribunal ni puni.
Mais celui qui vole un habit ou coupe une bourse, est torturé et souvent condamné à mort; tandis que l'homme qui outrage Dieu est innocent aux yeux de ces législateurs. Si un homme marié déshonore sa servante, ni les lois profanes, ni l'opinion publique n'y attachent la moindre importance. Voulez-vous d'autres preuves de leur folie ?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
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— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
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— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
5. (suite) Voulez-vous d'autres preuves de leur folie ? Ils ne punissent point ces crimes, mais ils font des lois pour d'autres sujets. Quels sujets ? Ils établissent des théâtres; ils y introduisent des chœurs de prostituées, de jeunes débauchés, l'opprobre de la nature; ils y convoquent un peuple entier, y attirent toute une ville comme à une récréation, et y couronnent ces grands souverains dont les trophées et les victoires sont le constant objet de leurs louanges. Quoi de plus froid que de pareils honneurs ? Quoi de plus désagréable que de tels plaisirs ? Et c'est là que vous chercherez des approbateurs de votre conduite ? Vous voulez, dites-moi, partager des éloges avec des danseurs, des débauchés, des mimes et des femmes publiques ? Et ce ne serait pas là le comble de la folie ? Volontiers je demanderais à ces gens-là: N'est-ce pas une indignité de renverser les lois de la nature, de se livrer à des commerces monstrueux ?
Certainement, répondront-ils: paraissant ainsi condamner ce genre de crime. Pourquoi alors mettez-vous en scène ces impudents libertins; et, ce qui est pire encore, les comblez-vous de mille précieux présents ? Ailleurs vous les puniriez comme des coupables, et ici vous les traitez comme des bienfaiteurs de la ville, et les entretenez aux dépens du trésor public. Oui, dites-vous, mais ils sont déshonorés. Pourquoi donc les formez-vous ? Pourquoi les employez-vous pour honorer les rois ? Pourquoi épuisez-vous les villes ? Pourquoi tant dépenser pour eux ? S'ils sont déshonorés , il faudrait les chasser comme tels: Pourquoi les avez-vous rendus infâmes ? Est-ce pour les estimer ou pour les mépriser ? Pour les mépriser, évidemment. Vous les rendez donc infâmes pour les mépriser, et vous accourez pour les voir, et vous les admirez, et vous les louez, et vous les applaudissez comme s'ils étaient honorables. Et que dire des séductions offertes dans les…?
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
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5. (suite) Et que dire des séductions offertes dans les hippodromes et les combats d'animaux ? On est stupéfait en songeant qu'on apprend là, au peuple, à être barbare, cruel, inhumain; qu'on l'habitue à voir des hommes mis en pièces, le sang couler, les bêtes sauvages exercer toute leur cruauté. Et les sages législateurs ont introduit, dès le commencement ces épidémies, et des villes entières admirent et applaudissent. Mais laissons cela de côté, si vous le voulez, puisque l'absurdité en est évidente et avouée de tous, bien que les législateurs l'aient jugé autrement, et passons à des lois honorables, où vous verrez que l'opinion du vulgaire a encore apporté la corruption. Le mariage est regardé comme une chose…
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
5. (suite) Le mariage est regardé comme une chose honorable chez nous et chez les gentils, et il l'est en effet; mais il se passe dans sa célébration les choses ridicules que vous allez entendre. Car la coutume a si bien trompé, égaré les esprits, que beaucoup n'en comprennent pas l'absurdité et ont besoin qu'on la leur découvre. On a donc introduit pour cette occasion des danses, des cymbales; des flûtes, des chants obscènes, des excès de table, des débauches, tous les désordres que Satan peut inspirer. Et je sais qu'en attaquant ces abus je paraîtrai ridicule; et que la foule m'accusera de stupidité pour avoir essayé de détruire les anciennes coutumes: tant est grand, comme je l'ai dit, l’entraînement de l'habitude; mais je ne cesserai pas pour autant. Si la masse repousse ma parole, peut-être, oui, peut-être quelques-uns l'accueilleront-ils, et aimeront-ils mieux être ridicules avec nous que de prendre part aux railleries contre nous: railleries vraiment déplorables et dignes des plus grands châtiments. N'est-ce pas une chose absolument condamnable…
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
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4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
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5. (suite) N'est-ce pas une chose absolument condamnable qu'une jeune fille, restée vierge jusque là, élevée dès le bas âge dans le sentiment de la pudeur, soit tout à coup forcée de le déposer, reçoive dès le moment de son mariage, des leçons d'impudicité, et soit produite en public par des libertins, des fornicateurs et des débauchés ? Quels germes de vice ne seront pas, dès ce moment, déposés dans l'âme de la jeune mariée ? L'impudence, l'audace, l'immodestie, l'amour de la vaine gloire; car elle désirera voir tous les jours ressembler à celui-ci. Voilà ce qui engendre chez les femmes le goût du luxe et de la dépense, l'indécence, et mille autres vices.
Ne m'objectez pas la coutume. Si c'est un mal, il ne faut pas le faire une seule fois; si c'est un bien, il ne faut jamais le discontinuer. Dites-moi: la fornication est-elle un crime ? Si elle est un crime; la permettrons- nous une seule fois ? Certainement non. Quand on ne la commettrait qu'une fois, elle serait toujours un crime.. Donc, si c'est un mal de procurer à une jeune femme de tels plaisirs, on ne doit pas même le faire une fois; si ce n'est pas un mal, qu'on le fasse toujours. Mais quoi ! direz-vous, blâmez-vous le mariage?...
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
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6. Mais quoi ! direz-vous, blâmez-vous le mariage ? A Dieu ne plaise que je le blâme: je ne suis pas assez fou pour cela. Ce que je blâme, c'est ce qui vient à sa suite, les parfums, le fard, et les autres superfluités de ce genre. Dès ce jour, la jeune mariée s'attirera de nombreux amants, avant même de cohabiter avec son époux. Mais beaucoup admireront sa beauté. Qu'arrivera-t-il alors ?
Quand même elle serait chaste, elle aura peine à échapper aux mauvais soupçons; si au contraire elle se néglige, elle tombera vite dans le piège, initiée dès ce moment aux pensées de libertinage. Nonobstant ces suites fatales, quand le fait n'a pas lieu, des hommes qui ne sont guère au-dessus des animaux, prennent cela pour un affront, et proclament que c'est une indignité, qu'une femme ne soit pas produite en ce jour et exposée aux regards de nombreux spectateurs. Et c'est ce fait lui-même qu'il fallait envisager…
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tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
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— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
6. (suite) Et c'est ce fait lui-même qu'il fallait envisager comme injurieux, ridicule et comique. Et je sais que c'est nous que beaucoup traiteront d'insensé et de ridicule; mais je consentirai à être tourné en dérision, s'il en résulte quelque profit. Je serais seulement ridicule si, en vous exhortant à mépriser l'opinion populaire, j'étais moi-même atteint de cette maladie. Voyez maintenant ce qui suit: non seulement pendant le jour, mais pendant la nuit, ce sont des hommes ivres, à moitié endormis, enflammés par la volupté, qui se disposent à contempler la beauté du visage de la jeune femme.
Et ce n'est pas à la maison, mais à travers les rues qu'ils la présentent en spectacle, l'accompagnant jusqu'à une heure très avancée, avec des flambeaux, afin que chacun puisse la voir ce qui ne tend qu'à lui faire dépouiller pour l'avenir un reste de pudeur. Et on ne s'en tient pas là: on la conduit au milieu de paroles obscènes, usage qui est passé en loi dans la foule. Et des milliers d'esclaves fugitifs, de vauriens, d'hommes perdus, profèrent librement tout ce que le caprice leur inspire, et contre elle et contre l'époux qui doit habiter avec elle; en tout cela il n'y a rien d'honnête, mais tout y sent l'obscénité. La mariée qui voit et entend tout cela, ne reçoit-elle pas une belle leçon de chasteté ? Et il y a une émulation diabolique entre les acteurs; c'est à qui l'emportera sur les autres en paroles injurieuses et impudiques, propres à faire rougir les spectateurs; et en fin de compte, la victoire appartient à celui qui a vomi le plus de turpitudes et d'impudicités. Je sais que je suis ennuyeux…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"AU RESTE, MES FRÈRES, J'AI PERSONNIFIÉ CES CHOSES EN MOI ET EN APOLLON
À CAUSE DE VOUS, AFIN QUE VOUS APPRENIEZ EN NOUS À NE PAS AVOIR
DES SENTIMENTS CONTRAIRES À CE QUI EST ÉCRIT."
(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
6. (suite) Je sais que je suis ennuyeux, odieux et importun pour vouloir retrancher ce plaisir de la vie. Aussi je m'attriste en voyant que des choses aussi désagréables puissent passer pour un plaisir. Comment, en effet, ne serait-il pas désagréable d'êtres accablé d'injures et d'affronts, d'être insulté par la foule en compagnie d'une jeune femme ? Quoi ! Si quelqu'un injurie votre épouse sur la place publique, vous mettez tout en mouvement, vous croyez ne pouvoir plus jouir de la vie; et quand vous vous conduisez honteusement avec elle sous les yeux de toute une ville, vous vous en réjouissez, vous en êtes fier? Quelle folie ! Affaire d'habitude, direz-vous. Eh ! voilà justement ce qui doit faire verser des larmes, que le démon ait fait passer cela en habitude.
Comme le mariage est une chose honorable, destinée à la propagation de notre espèce, et une source de grands biens, ce méchant esprit en ressent un vif chagrin, et sachant qu'il est un remède contre la fornication, il prend d'autres moyens pour introduire toute espèce d'impudicités. Beaucoup de jeunes filles ont été déshonorées dans ces assemblées.
Si cela n'arrive pas toujours, le démon se contente, en attendant, que des paroles et des chants obscènes aient déshonoré l'épouse à travers les rues et les places publiques. Et comme tout se passe le soir, de peur que la nuit ne voile ces turpitudes, on allume de nombreux flambeaux qui les mettent, dans tout leur jour. Car pourquoi cette foule ? Pourquoi l'ivresse ? Pourquoi des instruments de musique ? N'est-ce pas évidemment pour que ceux qui sont chez eux ensevelis dans le sommeil soient avertis, s'éveillent au son des instruments, et se mettent à la fenêtre pour voir passer la comédie ? Et que dire des chants mêmes, qui ne respirent que la licence…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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À CAUSE DE VOUS, AFIN QUE VOUS APPRENIEZ EN NOUS À NE PAS AVOIR
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(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
6. (suite) Et que dire des chants mêmes, qui ne respirent que la licence, ne célèbrent que des amours illicites, des unions illégitimes, des familles détruites, mille scènes tragiques, et où l'on n'entend que les mots d'amant et d'amante, de bien-aimé et de bien-aimée ? Et le pire encore, c'est qu'il y a là des jeunes filles qui, dépouillant toute pudeur, à l'honneur, ou plutôt à la honte de la mariée, sacrifient leur salut, se conduisent avec indécence parmi des jeunes gens, et, par un satanique accord, prennent part aux chants impurs et aux paroles coupables. Me demanderez-vous encore d'où viennent les adultères ? les fornications ? les profanations du mariage ? Mais, direz-vous, ce ne sont pas les vierges bien nées et pudiques qui se conduisent ainsi. Eh ! puisque vous savez cela avant moi; pourquoi riez-vous de moi ?
Si ces coutumes sont bonnes, permettez que celles-ci les pratiquent. Quoi donc ? parce que les autres sont pauvres, ne sont-elles pas aussi des vierges ? ne sont-elles pas obligées d'être chastes ? Est-ce qu'une jeune fille qui danse sur le théâtre, au milieu de jeunes libertins, il vous semble pas plus dégradée qu'une femme publique ? Si vous ajoutez qu'il n'y a que des servantes qui le fassent, je ne vous fais pas grâce pour autant: car à celles-là encore il ne fallait pas permettre de le faire. Et là est la source de tous les maux…
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(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
7. Et là est la source de tous les maux: On ne tient plus compte des serviteurs. On a donné un assez grand signe de mépris quand on a dit: C'est un domestique, ce sont des servantes. Et pourtant on entend dire chaque jour: "Dans le Christ, il n'y a plus d'esclave, ni d'homme libre" (Galates III, 28) Vous ne méprisez ni un cheval, ni un âne, vous mettez tout en œuvre pour qu'ils ne soient pas vicieux; et vous dédaignez des serviteurs qui ont une âme comme vous ? Que dis-je, des serviteurs ? Vous négligez même vos fils et vos filles. Qu'arrive-t-il ensuite ? Qu'il faut gémir quand ils sont tous perdus; et souvent, pour comble de malheur, après qu'ils ont dépensé des sommes considérables au milieu de la foule et du tumulte. Ensuite si un enfant naît du mariage, nous revoyons encore la même folie, et une foule d'usages ridicules.
En effet, quand il faut lui donner un nom, on ne le cherche pas parmi ceux des saints, comme le faisaient nos ancêtres; mais on allume des lampes auxquelles on donne des noms, et celle qui dure le plus laisse le sien au nouveau-né; c'est une probabilité qu'il vivra longtemps. Et s'il arrive (cas assez fréquent), qu'il meure de mort prématurée, le diable a une belle occasion de rire de s'être joué des parents comme d'enfants niais. Et que dire des bandelettes et des clochettes attachées…
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
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7. (suite) Et que dire des bandelettes et des clochettes attachées à la main, et du cordon rouge, et de cent autres folies de ce genre, quand on devrait uniquement placer l'enfant sous la sauvegarde de la croix ? Mais cette croix qui a converti le monde entier, qui a fait au démon une si cruelle blessure et a ruiné tout son pouvoir, elle est aujourd'hui un objet de mépris; [note: encore plus en 2015 qu’au temps de Saint Jean Chrysostôme !!!] c'est à une trame, à une chaîne, à des amulettes que l'on confie le salut d'un enfant. Dirai-je quelque chose de plus ridicule encore ? Que personne ne m'accuse d'importunité, si je vais jusque-là. Car celui qui veut retrancher de la pourriture, ne craint pas de salir ses mains: Quelle est donc cette chose ridicule ? Une chose qui n'a l'air de rien (et c'est de quoi je gémis)…
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
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7. (suite) Une chose qui n'a l'air de rien (et c'est de quoi je gémis), mais qui est le principe d'un vraie démence, d'une extrême folie. Des femmes, des nourrices, des servantes, mettent de la boue dans de l'eau de bain, y trempent le doigt et en marquent le front de l'enfant; et si vous le demandez: Pourquoi cette eau sale, pourquoi cette boue ? On vous répond: C'est pour détourner les mauvais regards, la jalousie, et l'envie. Vraiment ! quelle vertu a l'eau sale ! quelle puissance a la boue ! Elle renverse tout l'empire de Satan. Et vous ne rougissez pas ? Vous ne devinez pas enfin les ruses du diable ? Vous ne voyez pas comment il amène peu à peu et dès le premier âge, dans ses filets ?
Mais si la boue a tant de vertu, pourquoi ne vous en frottez-vous pas le front, vous homme mûr, et qui avez plus d'envieux qu'un enfant ? Pourquoi ne vous en frottez vous pas tout le corps ? Si une simple onction sur le front produit de si grands effets, pourquoi ne pas l'étendre au corps entier? Tout cela est une farce, une comédie satanique, qui ne prête pas seulement à rire, mais précipite en enfer ceux qu'elle séduit. [note: que penser du signe de Shiva posé sur le front de Karol Wojtyla ??!!]
Rien d'étonnant que de telles choses se passent…
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
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4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
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7. (suite) Rien d'étonnant que de telles choses se passent chez les gentils; mais qu'elles aient lieu chez les adorateurs de la croix, chez ceux qui participent aux plus hauts mystères secrets, qui possèdent une si haute philosophie: voilà ce qu'on ne saurait assez déplorer. Dieu vous a honoré de l'huile spirituelle, et vous salissez votre fils avec de la boue ? Dieu vous a honoré, et vous vous déshonorez ? C'est de la croix, cette invincible protectrice, qu'il faut se signer le front, et vous la rejetez pour tomber dans un égarement diabolique ? Et s'il en est parmi vous à qui ces choses paraissent de peu d'importance, qu'ils sachent qu'elles sont l'origine de grands maux , et que Paul n’a point cru devoir les négliger comme insignifiantes.
Qu'y a-t-il en effet de moins important pour l'homme que de se couvrir la tête ? Et voyez pourtant quel intérêt l'apôtre y attache, avec quelle énergie il le défend, allant jusqu'à dire, entre autres choses, qu'en se couvrant l'homme déshonore sa tête. Mais si un homme déshonore sa tête en la couvrant, comment celui qui frotte de boue un enfant, ne le rend-il pas abominable ? Comment, je vous le demande, le remettra-t-il aux mains du prêtre ? Comment oserez-vous prier le prêtre de marquer du sceau, un front que vous avez enduit de boue ? Ne faites pas cela, mes frères, ne le faites pas; mais dès le bas âge, munissez vos enfants des armes spirituelles; apprenez-leur à se signer le front avec la main; et avant qu'ils le puissent, imprimez-leur vous-mêmes le signe de la croix. Que dire des autres observances sataniques…
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À CAUSE DE VOUS, AFIN QUE VOUS APPRENIEZ EN NOUS À NE PAS AVOIR
DES SENTIMENTS CONTRAIRES À CE QUI EST ÉCRIT."
(I Corinthiens IV, vv. 6-9)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. Ici saint Paul déclare aux docteurs de Corinthe qu'il a fait leur procès sous les noms de Paul et d'Apollon; et s'adressant
tantôt aux maîtres et tantôt aux disciples, il cherche à leur inspirer aux uns et aux autres des sentiments d'humilité,
2. Saint Paul emploie l'ironie pour faire rentrer les Corinthiens en eux-mêmes.
3. Prudence de saint Paul; son habileté à manier les esprits.
4.-7. Contre la passion d'être estimé dans le monde. — Vanité des louanges des hommes.
— Mal que fait la fréquentation des théâtres, des hippodromes et des combats de bêtes.
— Que les noces se célèbrent à Antioche d'une manière toute païenne et très-condamnable.
— Description de ces noces. — Superstitions diverses, telles que les ligatures, les sistres, etc.
— Usage des pleureuses de pompes funèbres.
7. (suite) Que dire des autres observances sataniques que, pour leur propre malheur, les sages-femmes emploient dans les douleurs de l'enfantement ? Et de celles qui accompagnent la mort et la sépulture: ces gémissements, ces lamentations insensées, ces extravagances sur les tombeaux, ce soin des monuments funèbres, ces troupes inutiles et ridicules de pleureuses, ces jours de remarque, ces entrées, ces sorties ? Et voilà la gloire que vous recherchez ? Et comment ne serait-ce pas le comble de la folie d'ambitionner les suffrages d'hommes aussi pervertis, aussi désordonnés dans leur conduite, au lieu de recourir à Celui dont l'œil ne dort pas, et de ne s'attacher qu'à son approbation dans nos actes. et dans nos paroles ? Les louanges de ceux-là ne sauraient nous servir; mais Celui-ci, si nos actions lui sont agréables, nous rendra glorieux ici-bas et nous communiquera, au jour à venir, ses mystérieux trésors. Puissions-nous tous tels obtenir par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, l’empire, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Après avoir parlé avec la plus grande gravité (ce qui blessait plus que toutes les accusations possibles)…
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"NOUS SOMMES, NOUS, INSENSÉS À CAUSE DU CHRIST
(IL EST NÉCESSAIRE DE REPRENDRE ICI NOTRE DISCOURS),
MAIS VOUS, VOUS ÊTES SAGES DANS LE CHRIST; NOUS SOMMES FAIBLES,
ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
(I Corinthiens IV, vv.10-16)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant
une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
1. Après avoir parlé avec la plus grande gravité (ce qui blessait plus que toutes les accusations possibles), il reprend la parole avec la dignité qui lui convient. Il a dit plus haut: "Vous régnez sans nous" et: "Dieu nous a traités, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des condamnés à mort"; il fait voir ensuite comment ils étaient destinés à la mort, en disant: "Nous sommes insensés, faibles, méprisés; nous souffrons la faim et la soif, nous sommes nus, déchirés à coups de poing, nous n'avons pas de demeure stable, et nous nous fatiguons; travaillant de nos mains": Autant de signes qui indiquaient des docteurs et de véritables apôtres. Les Corinthiens au contraire se glorifiaient de choses tout opposées de la sagesse, de la gloire, de la richesse, des honneurs. Voulant donc guérit leur enflure, et leur montrer qu'il faut s'humilier de tout cela, bien loin de s'enorgueillir, il les raille d'abord en disant: "Vous régnez sans nous".
C'est-à-dire: Moi j'affirme que ce n'est pas le moment de jouir de l'honneur et de la gloire, comme vous le faites, mais d'être injuriés et persécutés: comme nous le sommes. S'il n'en est pas ainsi, et que nous soyons à l'heure des récompenses, comme je le vois (il parle ironiquement), vous, les disciples, vous régnez déjà; et nous les maîtres ? Et les apôtres qui devrions les premiers être récompensés, non seulement nous sommes les derniers d'entre vous, mais nous sommes comme destinés à la mort, c'est-à-dire condamnés. Nous vivons continuellement dans l’ignominie, dans les périls, en proie à la faim, injuriés et chassés comme des fous, et souffrant des maux intolérables. Son but est de leur faire comprendre qu'ils doivent envier le sort des apôtres…
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"NOUS SOMMES, NOUS, INSENSÉS À CAUSE DU CHRIST
(IL EST NÉCESSAIRE DE REPRENDRE ICI NOTRE DISCOURS),
MAIS VOUS, VOUS ÊTES SAGES DANS LE CHRIST; NOUS SOMMES FAIBLES,
ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
(I Corinthiens IV, vv.10-16)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant
une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
1. (suite) Son but est de leur faire comprendre qu'ils doivent envier le sort des apôtres, c'est-à-dire, les périls et les injures, et non les honneurs et la gloire: car c'est ainsi que l'exige la prédication. Il ne dit cependant point cela directement, pour ne pas leur paraître importun; mais il exprime ce reproche d'une manière convenable. Si en effet il eût voulu aller droit au but, il aurait dit: Vous vous égarez, vous vous trompez, vous êtes à une grande distance de l'enseignement apostolique; il faut qu'un apôtre, qu'un ministre du Christ passe pour insensé, qu'il vive comme nous dans la tribulation et le mépris; et vous faites précisément le contraire. Mais ce langage les eût irrités davantage…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"NOUS SOMMES, NOUS, INSENSÉS À CAUSE DU CHRIST
(IL EST NÉCESSAIRE DE REPRENDRE ICI NOTRE DISCOURS),
MAIS VOUS, VOUS ÊTES SAGES DANS LE CHRIST; NOUS SOMMES FAIBLES,
ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
(I Corinthiens IV, vv.10-16)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
1. (suite) Mais ce langage les eût irrités davantage, parce qu'ils y auraient vu l'éloge des apôtres et leur audace s'en fût accrue, à raison des reproches de lâcheté, de vaine gloire et d'amour du plaisir. Aussi n'est-ce pas là son procédé; mais celui qu'il emploie frappe davantage, en blessant moins. C'est pour cela qu'il fait usage de l'ironie, en disant: "Vous, vous êtes forts et honorés". En parlant sans ironie, il aurait dit: Il ne peut se faire que l'un passe pour fou, l'autre pour sage; l'un pour fort, l'autre pour faible, la prédication ne comportant pas les deux.
S'il en était autrement, ce que vous dites aurait quelque raison; mais à cette heure il n'est pas permis de passer pour sage, d'être honoré, de vivre sans périls. Sinon, il faut que Dieu vous ait préférés à nous, vous les disciples à nous les maîtres qui souffrons en mille manières. Si personne n'ose le dire, il ne vous reste qu'à marcher sur nos pas. Et n'allez pas croire, ajoute-t-il, que je ne parle ici que du passé:…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
(I Corinthiens IV, vv.10-16)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant
une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
1.(suite)Et n'allez pas croire, ajoute-t-il, que je ne parle ici que du passé:
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"Jusqu'à cette heure nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus".
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Voyez-vous que telle doit être la vie du chrétien, non pas un jour ou deux, mais toujours ?
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L'athlète qui a été couronné dans un combat, ne l'est plus dans le second s'il vient à succomber.
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"Et nous souffrons la faim", en face de ceux qui vivent dans les délices;
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"et nous sommes déchirés à coups de poing", en face de ceux qui sont bouffis d'orgueil;
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"nous n'avons pas de demeure stable". en face de ceux qui tombent;
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"et nous sommes nus", en face de ceux qui sont riches;
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"et nous nous fatiguons", en face des faux apôtres qui ne supportent ni le travail ni le danger, et cependant recueillent le profit. Il n'en est pas ainsi de nous, dit-il; mais au milieu des dangers du dehors nous nous livrons à un travail continuel. Et ce qui est plus encore: personne ne peut dire que nous en soyons affligés ni que nous accusions ceux qui nous persécutent: nous leur rendons au contraire le bien pour le mal. Et c'est en cela que consiste la grandeur, et non à souffrir injustement (ce qui est commun à tous les hommes), mais à supporter le mal, sans peine et sans aigreur.
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SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
2. Et non seulement nous ne nous affligeons pas, mais nous nous réjouissons. Et la preuve c'est que nous rendons le bien pour le mal: Pour vous convaincre que c'était là la conduite des apôtres; écoutez ce qui suit: "On nous maudit, et nous bénissons; on nous, persécute, et nous le supportons; on nous blasphème, et nous prions; nous sommes devenus jusqu'à présent comme les ordures du monde"; c'est-à-dire insensés pour le Christ. Car celui qui souffre injustement, sans se venger et sans se plaindre, passe aux yeux de ceux du dehors pour un insensé, pour un homme déshonoré et faible.
Mais pour ne pas être trop dur en imputant ces souffrances à la ville de Corinthe, que dit-il ? "Nous sommes devenus les ordures", non de votre ville, mais "du monde"; et encore: "Les balayures rejetées de tous", non pas seulement de vous, mais de tous. Et comme quand il parle de la bonté providentielle du Christ, il laisse de côté la terre, le ciel, toute la création, pour ne mentionner que la croix; ainsi voulant attirer à lui les Corinthiens, il passe ses miracles sous silence pour ne parler que de ce qu'il a souffert pour eux. Ainsi d'ordinaire quand nous avons éprouvé…
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(I Corinthiens IV, vv.10-16)
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ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant
une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
2. (suite) Ainsi d'ordinaire quand nous avons éprouvé des injures ou du mépris de la part de quelqu'un, nous ne rappelons pas autre chose que ce que nous avons souffert pour lui. "Les balayures rejetées de tous, jusqu'à cette heure". Il frappé un coup violent à la fin. "De tous", non seulement de nos persécuteurs, mais encore de ceux pour qui nous souffrons persécution: ce qui veut dire: Je leur en suis très-reconnaissant.
C'est un signe de vive indignation; non qu'il se plaigne, mais il veut les frapper. Car il les caresse, malgré les mille sujets de plaintes qu'il pourrait produire. C'est pour cela que le Christ nous ordonne de supporter patiemment les injures, afin de rester sages nous-mêmes et de mieux confondre nos ennemis: ce qu'on obtient plutôt par le silence qu'en rendant injure pour injure. Ensuite voyant que le coup serait…
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ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
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1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur montrant
une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
2. (suite) Ensuite voyant que le coup serait insupportable, il apporte le remède, en disant: "Je n'écris point ceci pour vous donner de la confusion, mais je vous avertis comme mes fils bien-aimés". Je ne parle pas ici pour vous couvrir de honte. Il dit n'avoir pas fait ce qu'il a réellement fait en paroles; ou plutôt il dit qu’il l'a fait, mais sans mauvaise intention et sans haine.
Car c'est là le meilleur remède: s'excuser d'avoir prononcé une parole, par l'intention que l'on a eue en la prononçant. Il ne lui était pas permis de ne pas parler, parce qu'ils ne se seraient pas corrigés; mais laisser la plaie sans remède, c'eût été chose pénible: aussi s'excuse-t-il sérieusement. Par là non seulement la blessure ne disparaît pas, mais elle pénètre plus avant, quand on console de la douleur qu'elle cause. Celui qui la reçoit est plus disposé à se corriger, quand il s'aperçoit quelle lui est infligée par charité et non par haine. Ici le langage est très grave et propre…
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ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
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1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur
montrant une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
2.(suite) Ici le langage est très grave et propre à donner de la confusion. En effet; il ne parle pas comme docteur, comme apôtre, comme un maître ayant des disciples (ce qui eût senti l'autorité), mais il dit: "Je vous avertis comme mes fils bien-aimés"; non seulement comme des fils, mais comme des fils très-chers. C'est leur dire: pardonnez-moi ; s'il y a ici quelque chose de pénible, c'est l'amour qui me l'a dicté. Il ne dit pas: Je vous blâme, mais: "Je vous avertis". Or, qui ne supporterait un père affligé et donnant de sages conseils ? Aussi ne s'exprime-t-il de la sorte qu'après avoir frappé le coup. Quoi donc ! direz-vous, les autres maîtres…
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ET VOUS ÊTES FORTS; VOUS ÊTES HONORÉS, MAIS NOUS SOMMES MÉPRISÉS".
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ANALYSE.
1. Saint Paul fait voir aux Corinthiens combien leur présomption est déplacée.
2. Saint Paul achève de toucher les Corinthiens en leur
montrant une charité d'apôtre, et une tendresse de père.
3.-5. Que nous pouvons imiter le Christ. — Applaudissement de l'auditoire.
— Portrait de saint Paul et de sa vertu.
— Qu'il n’est pas besoin qu'il y ait des persécutions pour être vraiment chrétien.
— De la guerre continuelle que nous avons à soutenir contre le démon.
— Les richesses ne sont pas un mal lorsqu'on en fait un bon usage.
2. (suite) Quoi donc ! direz-vous, les autres maîtres nous ménagent-ils ? Je ne dis pas cela; mais ils ne vous traitent pas de cette façon. L'apôtre ne parle pas ici obscurément; mais il désigne les fonctions, les noms: il parle de maître et de père. "Car eussiez-vous dix mille maîtres dans le Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères". Ici ce n'est plus sa dignité, mais son immense charité qu'il fait voir; il ne les blesse plus en ajoutant: "Dans le Christ"; mais il les console, en appelant maîtres , et non flatteurs, ceux qui supportaient les soucis et les peines, et il leur témoigne sa sollicitude.
Aussi ne dit-il pas: Vous n'avez pas plusieurs maîtres mais: "Plusieurs pères". Il ne voulait donc pas leur rappeler sa dignité, ni les biens sans nombre qu'ils avaient reçu de lui; mais tout en accordant que leurs maîtres avaient pris beaucoup de peine à leur occasion (ce qui est le propre d'un maître), il ne se réserve que l'excès de l'amour. Or ceci est le propre d'un père. Il ne dit pas seulement: Personne ne nous aime ainsi (ce qu'il avait droit de dire); mais il en produit la preuve de fait. Quel fait ? "C'est moi qui, par l'Evangile…"
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