Jeux d'argent!
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Re: Jeux d'argent!
ROBERT. a écrit:
Merci chère amie et au fait vous dites :Je ne sais pas si je suis bien claire
je pensais que vous saviez que vous étiez bien Sandrine
En effet cher ami, c'est une question que je dois résoudre au plus vite ...
En tant que Sandrine, je doutais d'être claire mais si je suis Claire, comment pourrai-je être Sandrine ? Il faut absolument clarifier ce casse-tête ... Une chose est sûre néanmoins, Sandrine ne peut être Claire et pourtant elle semble bien claire !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Souvenirs d'outre tombe !
Voilà la question que je pose aux amis canadiens.
En 1968, il y a 40 ans de cela, j'étais dans une école privée très particulière, nommée La Péraudière à Montrottiers dans la Loire. La dirigeante Melle Luce Quenette était en relation avec l'Abbé de Nantes, le Père Barbara, Madiran ...enfin avec tout ce qui touchait à la réaction contre le Concile Vatican II à ce moment-là. J'avais comme collègue Philippe Guépin, maintenant prêtre sedevacantiste à Nantes.
Or, nous avons eu à cette école, la visite d'un prêtre canadien qui se réclamait de la spiritualité de Saint Antoine Marie Claret. Il nous disait avoir fondé un monastère de religieuses très pauvres et très pénitentes au Canada.
Il nous expliquait que ces religieuses afin de se garantir des grands froids de ce pays, roulaient des journaux et liait ce rouleaux comme un noeud pour en faire le matériau de leur poël afin de se chauffer malgré leur extrême pauvreté.
Lui-même ne couchait pas dans un lit, non pas qu'il s'en soit flatté mais la personne qui a changé ses draps le lendemain de son séjour s'est aperçu qu'il n'avait pas utilisé ce lit.
Ma question :
Pouvez-vous savoir qui était ce prêtre, ce qu'il a fait, ce qu'il est devenu et que sont devenues ses religieuses ?
En 1968, il y a 40 ans de cela, j'étais dans une école privée très particulière, nommée La Péraudière à Montrottiers dans la Loire. La dirigeante Melle Luce Quenette était en relation avec l'Abbé de Nantes, le Père Barbara, Madiran ...enfin avec tout ce qui touchait à la réaction contre le Concile Vatican II à ce moment-là. J'avais comme collègue Philippe Guépin, maintenant prêtre sedevacantiste à Nantes.
Or, nous avons eu à cette école, la visite d'un prêtre canadien qui se réclamait de la spiritualité de Saint Antoine Marie Claret. Il nous disait avoir fondé un monastère de religieuses très pauvres et très pénitentes au Canada.
Il nous expliquait que ces religieuses afin de se garantir des grands froids de ce pays, roulaient des journaux et liait ce rouleaux comme un noeud pour en faire le matériau de leur poël afin de se chauffer malgré leur extrême pauvreté.
Lui-même ne couchait pas dans un lit, non pas qu'il s'en soit flatté mais la personne qui a changé ses draps le lendemain de son séjour s'est aperçu qu'il n'avait pas utilisé ce lit.
Ma question :
Pouvez-vous savoir qui était ce prêtre, ce qu'il a fait, ce qu'il est devenu et que sont devenues ses religieuses ?
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Bonjour Gérard, la plupart des canadiens ne sont pas là en ce moment, ils seront de retour cette après-midi, ils seront beaucoup plus en mesure de répondre à votre question que moi
Merci de votre patience cher ami !
Monique
Merci de votre patience cher ami !
Monique
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Jeux d'argent!
Bonjour Parabole, je passe en coup de vent.
Le prêtre est l'abbé Heny Saey sa communauté : Les Samaritaines.
L'abbé Saey est mort dans l'hérésie... je vous revindrai pour un petit historique.
Le prêtre est l'abbé Heny Saey sa communauté : Les Samaritaines.
L'abbé Saey est mort dans l'hérésie... je vous revindrai pour un petit historique.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
Sandrine a écrit:ROBERT. a écrit:
Merci chère amie et au fait vous dites :Je ne sais pas si je suis bien claire
je pensais que vous saviez que vous étiez bien Sandrine
En effet cher ami, c'est une question que je dois résoudre au plus vite ...
En tant que Sandrine, je doutais d'être claire mais si je suis Claire, comment pourrai-je être Sandrine ? Il faut absolument clarifier ce casse-tête ... Une chose est sûre néanmoins, Sandrine ne peut être Claire et pourtant elle semble bien claire !
Je viens à l'instant de lire votre post: une chose est claire: Claire et Sandrine sont "crystal clear" Oh non, ne mettez pas "crystal" comme troisième prénom...sinon, où va-t-on ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Merci,
Oui, effectivement, maintenant que vous me dites le nom du prêtre, la mémoire m'est revenu, c'est bien ce nom Henri Saey.
j'attends vos précisions !
En tous cas, je me dis, si celui-ci ne s'est pas sauvé alors qu'il vivait dans une grande pénitence, qu'en sera-t-il de moi ? Seigneur ayez pitié de moi !
Oui, effectivement, maintenant que vous me dites le nom du prêtre, la mémoire m'est revenu, c'est bien ce nom Henri Saey.
j'attends vos précisions !
En tous cas, je me dis, si celui-ci ne s'est pas sauvé alors qu'il vivait dans une grande pénitence, qu'en sera-t-il de moi ? Seigneur ayez pitié de moi !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Ah...
Justement, voilà quelques temps j'ai été dans une vente de vieux bouquins dans un presbytère conciliaire, et la petite dame chagrinée qui y était en charge connaissait bien l'abbé Saey. Il venait tout juste de décéder. Il paraît qu'il célébrait sa messe latine en union avec le Ratz à sa propre résidence parce qu'étant trop vieux pour se déplacer...
Enfin, la petite dame me parla beaucoup de l'abbé Saey, résistance face à VII etc...
Justement, voilà quelques temps j'ai été dans une vente de vieux bouquins dans un presbytère conciliaire, et la petite dame chagrinée qui y était en charge connaissait bien l'abbé Saey. Il venait tout juste de décéder. Il paraît qu'il célébrait sa messe latine en union avec le Ratz à sa propre résidence parce qu'étant trop vieux pour se déplacer...
Enfin, la petite dame me parla beaucoup de l'abbé Saey, résistance face à VII etc...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
M. l'abbé Henri Saey
1910 — 2006
Histoire oficielle:
Henry Saey est né à la paroisse Saint-Denis de Montréal, le 7 avril 1910, de Fernand Saey de Belgique et de Marie Decoeur, de Sainte-Justine, comté de Soulanges. Doué pour les études, il fréquente, adolescent, le Collège Sainte-Marie et s’oriente, jeune adulte, vers le Grand Séminaire de Montréal.
Il obtient avec succès une licence en théologie. Le 26 mai 1934, il est ordonné prêtre par S.E. Mgr Deschamps, évêque auxiliaire à Montréal.
Le jeune prêtre reçoit sa première nomination comme vicaire à Saint-Irénée où il résidera plusieurs années. En septembre 1938, l’archevêque, Mgr Paul Bruchési, lui permet d’exercer un ministère de prédication dans les paroisses où il attire de nombreux fidèles attachés à la parole, une parole de renoncement et de pénitence. Dans les années qui suivent, il travaille aussi comme aumônier à l’hôpital Notre-Dame-de-Lourdes et au Foyer Notre-Dame-de-la-Protection. En octobre 1941, il revient à la tâche de vicaire à la paroisse Saint-Irénée jusqu’à la fin de son mandat pastoral en 1966, au moment où il demande à son évêque, le cardinal Paul-Émile Léger, un peu de repos, après de longues années de labeur apostolique.
Depuis ce temps, l’abbé Saey s’est occupé de l’animation spirituelle des Petites Samaritaines de Ville-Marie, un groupe de femmes consacrées à Dieu et au service de leurs sœurs par la prière et des travaux de toute sorte dans les familles du quartier Saint-Henri. Cette association de fidèles, fondées en 1942 par l’abbé Saey et aujourd’hui dissoute en raison du vieillissement de ses membres, a permis à un grand nombre de mamans d’être aidées et soutenues dans leurs relevailles.
L’abbé Saey devenu très âgé a accepté de prendre une retraite bien méritée à Ma Maison Saint-Joseph où il est décédé le 28 juillet. Ses funérailles, présidées par S.E. Mgr Jude Saint-Antoine, ont eu lieu le 4 août en l’église Saint-Irénée.
Une idole difficile a renversée
Monsieur l’abbé Henri Saey est décédé à Montréal le 28 juillet 2006 à l’âge de 96 ans. Jusqu’à la fin, il est resté entièrement consacré à son ministère sacerdotal, particulièrement auprès des malades dans les hôpitaux montréalais et auprès de ses nombreux dirigés. On le voyait se déplacer à plus de 90 ans avec sa soutane dans les autobus et le métro de Montréal. Rien n’arrêta son zèle pour le salut des âmes. Depuis son décès, ces vers de Gérard de Nerval hantent mon âme remplie de tristesse:
«Je suis le ténébreux, – le veuf, – l’inconsolé, le prince d’Aquitaine à la tour abolie: Ma seule étoile est morte, – et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie.»
Monsieur l’abbé Saey a été un père pour de nombreuses générations de Montréalais et j’ai eu la grâce unique d’avoir été un fils spirituel, hélas infidèle, de ce saint prêtre. Tout en lui respirait la vie surnaturelle, rien de mondain n’émanait de sa personnalité: il était totalement donné à Dieu et rien qud’à Dieu. Chaque rencontre avec lui était comme une rencontre avec Dieu lui-même. Seulement l’apercevoir pouvait élever l’âme vers Dieu. Dans un dialogue avec l’abbé Saey, on savait qu’il ne cherchait que le bien de notre âme et rien d’autre, il n’y avait rien d’impur dans son âme et ses intentions, il ne recherchait que le plus grand bien spirituel de ses dirigés en vue de leur salut éternel. Son éminente grandeur se manifestait particulièrement dans son humilité et sa pauvreté radicales.
Il occupa des fonctions ecclésiastiques encore plus humbles que le curé d’Ars puisqu’il ne fut toute sa vie que vicaire de la pauvre paroisse Saint-Irénée dans le quartier Saint-Henri de Montréal, mission qu’il remplit avec ferveur de 1934 à 1967. Né en 1910 à Montréal dans la paroisse Saint-Denis d’un père d’origine belge et d’une mère canadienne-française, il fit des bonnes études classiques chez les Jésuites du Collège Sainte-Marie. Comme il n’était déjà qu’exclusivement intéressé par la vie spirituelle, il voulut à la fin de son cours classique se consacrer aux missions étrangères, mais son directeur spirituel l’orienta vers le Grand Séminaire de Montréal au dernier moment de son élection. Il se distingua au séminaire par une piété exceptionnelle, d’excellents résultats académiques et un comportement ecclésiastique parfait. Il passait d’ailleurs souvent des nuits entières en prière à la chapelle, mais il était toujours en bonne forme et souriant le lendemain pour poursuivre ses études. Monsieur Roland Fournier, PSS, qui était confrère au séminaire de l’abbé Saey et qui devint plus tard supérieur du Grand Séminaire, me dit mi-figue mi-raisin dans les derniers temps de sa vie qu’il n’aurait pas ordonné l’abbé Saey à la fin de ses études ecclésiastiques en 1934, mais qu’il l’aurait canonisé immédiatement!
Par ses dispositions surnaturelles, l’abbé Saey devint rapidement sympathique à la fin de son séminaire aux idées du Père Onésime Lacouture, SJ, qui prêcha des retraites à des milliers de prêtres québécois de 1931 à 1939. Le prêtre jésuite prônait un retour à la radicalité évangélique et à la primauté de la vie surnaturelle. Il critiquait particulièrement le naturalisme et la richesse du clergé québécois. Il considérait que toute action d’un chrétien devait avoir une finalité surnaturelle, qu’aucune action n’était indifférente quant à sa valeur éternelle, qu’il fallait surnaturaliser chacune de ses actions. Ainsi, il a stigmatisé la cigarette, car l’action de fumer ne pouvait avoir une finalité surnaturelle. À cause de ses critiques adressées au clergé, et particulièrement à la haute hiérarchie, et une certaine imprécision théologique sur les relations entre le naturel et le surnaturel, le Père Lacouture fut châtié par ses supérieurs jésuites en 1939. Il avait cependant semé des germes d’une réforme chrétienne davantage enracinée dans l’Évangile.
L’abbé Saey avait de son côté entrepris un ministère de prédication en 1938 centré sur l’accomplissement de la volonté de Dieu en toutes choses conformément à l’Évangile et pour l’amour de Dieu. Il fera d’ailleurs lire la Bible directement dans le texte à ses disciples de plus en plus nombreux et issus de tous les milieux sociaux, surtout les plus pauvres. Cette extraordinaire œuvre apostolique ne durera que trois ans, comme le ministère de la prédication du Christ, à la suite de quoi l’abbé Saey retournera à son poste de simple vicaire dans Saint-Irénée. L’abbé Anselme Longpré, autre disciple du Père Lacouture, a bien connu cette époque et résume assez bien l’œuvre de l’abbé Saey (dans Un Mouvement spirituel au Québec (1931-1961). Un retour à l’Évangile, Montréal, Fides, 1976, p. 84):
À cette époque, l’abbé Henri Saey commençait à prêcher des retraites et à s’occuper d’une façon très ouverte des plus démunis. En général, il était considéré comme un disciple du Père Lacouture bien que ce dernier émettait de sérieuses réserves sur son absolutisme (…), sur l’accent trop fort qu’il mettait sur les mortifications extérieures et sur son rejet du monde, sans nuance ni distinction. Pendant des années, les prédications de l’abbé Saey suscitèrent un grand enthousiasme. À coup sûr, il remplissait chapelles et églises. Il aimait surtout à donner des retraites de trois jours pendant lesquels ses disciples ne quittaient guère le lieu saint, couchant sur les bancs et jeûnant autant que possible au pain et à l’eau. Quand il allait dans les petites villes et villages, des foules le suivaient. On parlait d’un nouveau Grignion de Montfort. Mgr Decelles, évêque de Saint-Hyacinthe, l’invita un jour à présider une journée apostolique. Dès la nouvelle de sa venue, près de quinze mille personnes accoururent! En général, lH’abbé Saey prêchait quasi durant toute la journée et n’interrompait sa prédication que pour chanter des cantiques avec ses fidèles, leur laissant à peine le temps de grignoter un quignon de pain.
De nombreuses disciples de l’abbé Saey se réunirent dans Saint-Irénée pour aider les plus démunis du quartier et particulièrement les familles nombreuses. Elles formèrent en 1941 la communauté laïque des Samaritaines sous la direction spirituelle et paternelle de l’abbé Saey. Elles consacraient la moitié de leur temps à la contemplation (adoration du Saint-Sacrement, lecture des oeuvres des saints et méditation de la Sainte Écriture) et l’autre moitié à l’aide aux mères de familles nombreuses et aux vieillards de leur quartier: elles constituaient un prolongement de l’œuvre sacerdotale et charitable de l’abbé Saey. L’abbé Saey lui-même donnait tout ce qu’il avait aux pauvres, y compris ses souliers et ses chaussettes (un prêtre m’a raconté avoir été témoin d’un tel geste de charité lors d’une vigile de Noël). La communauté des Samaritaines ne gardait jamais de surplus et vivait des dons de la Providence alors qu’elles ont été à une époque plus de quatre-vingt demoiselles entassées dans des pauvres logements à l’ameublement spartiate, souvent conçu par l’abbé Saey lui-même.
Quand le curé de Saint-Irénée voulut faire retourner l’autel en 1967, l’abbé Saey ne put accepter ce renversement anthropocentrique de la messe et de la religion. Il a choisi de rester fidèle à Dieu avant tout. Il se retira tout simplement à la résidence des Samaritaines où une chapelle souterraine fut aménagée pour la célébration de la messe en latin dans le rite ancien. Dans un respect total de l’autorité diocésaine, il continua son ministère des âmes dans les catacombes. À cause de la renommée de sa sainteté, l’archevêque de Montréal n’osa jamais lui demander d’enlever sa soutane. Il eut quelque sympathie pour l’œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, mais il refusa d’entrer en rébellion contre l’autorité épiscopale légitime. Il resta fidèle à la messe de son ordination sacerdotale qu’il célébra avec une grande révérence jusqu’à la fin. Il suivait parfaitement les rubriques comme le lui avaient enseigné ses maîtres sulpiciens, particulièrement les vieux sulpiciens français comme Monsieur Gattet et Monsieur Duchein qu’il avait beaucoup aimés.
Il resta à la Samarie jusqu’en 2000 alors qu’il se retira chez les petites Sœurs des Pauvres. Après le départ du pasteur, l’œuvre des Samaritaines fut malheureusement dissoute en 2002 par l’autorité diocésaine qui ne la considérait plus pertinente alors qu’elle était un témoignage visible et quotidien de la charité du Christ dans le quartier Saint-Henri. Durant toutes ces années de réclusion, l’abbé Saey continua à diriger des milliers d’âmes assoiffées de vie surnaturelle. À ses funérailles, un servant de messe assez âgé s’étonnait de l’importante assistance, composée de nombreux jeunes catholiques, y compris quelques séminaristes: les saints attirent les jeunes et toutes les âmes. Même si l’abbé Saey vivait dans une semi-clandestinité ecclésiastique, ceux qui cherchaient la vérité le trouvaient un jour ou l’autre sur leur route. Il était un phare pour nous tous.
De nombreux séminaristes aboutissaient finalement sur la rue Workman (où était située la Samarie) au grand dam des prêtres modernistes qui ne comprenaient pas cette attirance. J’ai moi-même servi sa messe durant plusieurs années tôt le matin. Ce furent des moments de pure grâce alors que ce saint ministre de Dieu s’effaçait tout entier pour mieux laisser resplendir le mystère de notre salut illuminé par le chant angélique des Samaritaines. Une étoile est morte dans le ciel du Québec et nous serons orphelins à jamais de ce prophète de la vie divine. Monsieur l’abbé Saey commence maintenant une nouvelle mission au Ciel, qu’il nous a annoncée dans ses ultima verba avant son entrée à l’hôpital Santa Cabrini: «J’offre ma vie et ces douleurs pour le relèvement de l’Église et pour le salut des âmes.» (...)http://www.egards.qc.ca/480.php
Je reviendrai avec les dessous de cette affaire...
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
Les faits réels
Donc l'abbé Saey fut ordonné à 24 ans avec en main une licence en théologie,
Oui, il est vrai que ce prêtre était considéré de son vivant comme un saint. La paroisse Saint Irénée était l'une des plus pauvres de Montréal, tout le monde réclamait l'abbé, pas un autre prêtre, même mon grand-papa ne voulait rien savoir des autres prêtres de la paroisse.
Ces journées, il les passait avec les pauvres, réparer les planchers, fournaises, achat de nourriture et vêtements, il faisait tout, Il était le seul dans la paroisse à aller porter la communion aux malades à pieds avec le Saint-Sacrement sur lui, quand il passait dans les rues les yeux baissés, le monde savait que Dieu passait et s'agenouillait devant son passage.
Jamais, il ne prit un seul repas avec ses confrères, il ne se présentait jamais à table, où mangeait-il? Que mangeait-il? Pénitence, pénitence était sont mot d'ordre.
Jamais il n'a défait son lit, ce qui intrigua le sacristain. Une nuit d'hiver alors que la fournaise était défectueuse le sacristain en pleine nuit alla vérifier ce qui se passait, grande fut sa surprise de trouver l'abbé dans l'emplacement de la fournaise ( ici l'on nomme cela une "chambre à fournaise," car elle est à l'intérieure d'une petite cabane, avec du temps de l'abbé la saleté de charbons et l'odeur humide et très désagréable) assis sur une chaise qui dormait comme un ange.
Confessionnal; il était le plus achalandé. Pourquoi? Parce que l'abbé par-dessus le judas avait tendu un drap violet, il ne voyait pas le pénitent. Autre particularité, jamais il ne posait une seule question, il écoutait et donnait l'absolution et pénitence sans admonition.
Retraite: il organisait des retraites dans la paroisse, généralement 1 fin de semaine… au pain et à l'eau
Prédication: il prêchait la pratique évangélique dans toute sa rigueur, le détachement de tout, la pénitence, le refus de toutes commodités. Un cas célèbre dans la paroisse fut celui d'un chauffeur d'autobus et de son épouse, à l'audition d'un sermon de l'abbé, ils donnèrent tous leurs meubles aux pauvres, lit y compris, ils ne gardèrent qu'une misérable table et deux chaises de bois toutes croches… ils s'étaient ainsi engagés dans la voie royale de la pénitence, comme des Poverello.
Règle générale les gens trouvaient ces sermons très beaux, mais se disaient " ces pour les saints" c'est confrère, eux, étaient plus radicaux, compte tenu de leur laisser-aller, l'abbé Saey était pour eux un fou qu'ils admiraient, mais pas plus.
Jamais il ne répliquait à aucune remarque, mais toujours il faisait à sa tête.
Sa communauté: des pauvres filles que les Samaritaines, elles ont mené une vie de pénitence héroïque, même sa mère entra dans la communauté, et elle fut traité comme les autres malgré son âge avancé. Il y avait toujours deux Samaritaines à l'église pour l'adoration perpétuelle, chaque groupe avait sa journée… elles passaient, les autres allaient vers les pauvres, elles aidaient les mères de famille, faisaient les travaux les plus durs et humbles.
Leur maison était une espèce de taudis très petit, sans fenêtres, situé sur la rue Workman la pire rue de la paroisse.
Fait personnel: quand je suis venue au monde, une Samaritaine était venue chez nous pour aider ma mère, nous étions une famille nombreuse de modeste condition, elle me donnait mon bain. 22 ans plus tard, cette Samaritaine, qui devait avoir au moins 75-78 ans vint à la messe chez nous et son grand âge l'empêchant de se relever après sa génuflexion, je m'approchai d'elle et la soutint, elle me remercia par un beau sourire, ma mère me dit que cette femme était la Samaritaine qui avait pris soins de moi à ma naissance… comme le monde est petit.
À suivre : un scandale éclate…
Donc l'abbé Saey fut ordonné à 24 ans avec en main une licence en théologie,
Oui, il est vrai que ce prêtre était considéré de son vivant comme un saint. La paroisse Saint Irénée était l'une des plus pauvres de Montréal, tout le monde réclamait l'abbé, pas un autre prêtre, même mon grand-papa ne voulait rien savoir des autres prêtres de la paroisse.
Ces journées, il les passait avec les pauvres, réparer les planchers, fournaises, achat de nourriture et vêtements, il faisait tout, Il était le seul dans la paroisse à aller porter la communion aux malades à pieds avec le Saint-Sacrement sur lui, quand il passait dans les rues les yeux baissés, le monde savait que Dieu passait et s'agenouillait devant son passage.
Jamais, il ne prit un seul repas avec ses confrères, il ne se présentait jamais à table, où mangeait-il? Que mangeait-il? Pénitence, pénitence était sont mot d'ordre.
Jamais il n'a défait son lit, ce qui intrigua le sacristain. Une nuit d'hiver alors que la fournaise était défectueuse le sacristain en pleine nuit alla vérifier ce qui se passait, grande fut sa surprise de trouver l'abbé dans l'emplacement de la fournaise ( ici l'on nomme cela une "chambre à fournaise," car elle est à l'intérieure d'une petite cabane, avec du temps de l'abbé la saleté de charbons et l'odeur humide et très désagréable) assis sur une chaise qui dormait comme un ange.
Confessionnal; il était le plus achalandé. Pourquoi? Parce que l'abbé par-dessus le judas avait tendu un drap violet, il ne voyait pas le pénitent. Autre particularité, jamais il ne posait une seule question, il écoutait et donnait l'absolution et pénitence sans admonition.
Retraite: il organisait des retraites dans la paroisse, généralement 1 fin de semaine… au pain et à l'eau
Prédication: il prêchait la pratique évangélique dans toute sa rigueur, le détachement de tout, la pénitence, le refus de toutes commodités. Un cas célèbre dans la paroisse fut celui d'un chauffeur d'autobus et de son épouse, à l'audition d'un sermon de l'abbé, ils donnèrent tous leurs meubles aux pauvres, lit y compris, ils ne gardèrent qu'une misérable table et deux chaises de bois toutes croches… ils s'étaient ainsi engagés dans la voie royale de la pénitence, comme des Poverello.
Règle générale les gens trouvaient ces sermons très beaux, mais se disaient " ces pour les saints" c'est confrère, eux, étaient plus radicaux, compte tenu de leur laisser-aller, l'abbé Saey était pour eux un fou qu'ils admiraient, mais pas plus.
Jamais il ne répliquait à aucune remarque, mais toujours il faisait à sa tête.
Sa communauté: des pauvres filles que les Samaritaines, elles ont mené une vie de pénitence héroïque, même sa mère entra dans la communauté, et elle fut traité comme les autres malgré son âge avancé. Il y avait toujours deux Samaritaines à l'église pour l'adoration perpétuelle, chaque groupe avait sa journée… elles passaient, les autres allaient vers les pauvres, elles aidaient les mères de famille, faisaient les travaux les plus durs et humbles.
Leur maison était une espèce de taudis très petit, sans fenêtres, situé sur la rue Workman la pire rue de la paroisse.
Fait personnel: quand je suis venue au monde, une Samaritaine était venue chez nous pour aider ma mère, nous étions une famille nombreuse de modeste condition, elle me donnait mon bain. 22 ans plus tard, cette Samaritaine, qui devait avoir au moins 75-78 ans vint à la messe chez nous et son grand âge l'empêchant de se relever après sa génuflexion, je m'approchai d'elle et la soutint, elle me remercia par un beau sourire, ma mère me dit que cette femme était la Samaritaine qui avait pris soins de moi à ma naissance… comme le monde est petit.
À suivre : un scandale éclate…
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
Je pense que c'est une vie à connaitre absolument...une vie à vous couper le souffle !
Il y a certainement une leçon à tirer de ce début de vie et à comprendre le pourquoi de la fin !
En tous cas merci pour votre témoignage de premier rang puisque vous avez bénéficié vous-même de l'oeuvre du Père Henry Saey...dès votre naissance !
Et il n'est pas banal pour moi de voir que cette vie est celle d'un prêtre formé chez les jésuite et qui a obéi toute sa vie " ac cadaver". La question soulevé dans l'autre post a donc une relation étroite avec cette exceptionnelle histoire.
Je ne sais comment vous remercier de votre travail .
Il y a certainement une leçon à tirer de ce début de vie et à comprendre le pourquoi de la fin !
En tous cas merci pour votre témoignage de premier rang puisque vous avez bénéficié vous-même de l'oeuvre du Père Henry Saey...dès votre naissance !
Et il n'est pas banal pour moi de voir que cette vie est celle d'un prêtre formé chez les jésuite et qui a obéi toute sa vie " ac cadaver". La question soulevé dans l'autre post a donc une relation étroite avec cette exceptionnelle histoire.
Je ne sais comment vous remercier de votre travail .
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Petite anecdote :
Lorsque l'Abbé Saey était venu nous visiter dans mon école en France, il nous avait expliquer que ses religieuses si pauvres n'avaient pas d'autres moyens de se chauffer (il ne faut pas appeler cela chauffer mais plutôt éviter le gel) que de rouler du papier journal et de faire de cette "baguette" un noeud et le mettre ainsi à brûler. Je ne me suis jamais chauffer de cette manière mais j'avais trouvé cela tellement extraordinaire que j'ai adopté cette méthode non pour chauffer mais pour faire démarrer le poël à bois. Vous pouvez essayer et vous verrez que sans petit bois, on peut très facilement faire démarrer sans difficulté un bon feu de bois. Alors, évidemment, chaque fois que je faisais cela, je pensais au Père Saey et à ses très pénitentes religieuses.
Je repensais à une chose. Si j'avais adopté l'obéissance "Ac Cadaver" , je serais probablement aujourd'hui, comme le Pèr Saey ....c'est à dire dans l'Eglise conciliaire.
C'est bien parce que j'ai refusé (vous aussi d'ailleurs) qu'il y ait contradiction dans l'Eglise catholique, c'est bien parce que j'ai refusé qu'il puisse même être question de contradiction dans l'Eglise que je fais mienne que j'ai pu éviter le terrible écueil de l'obéissance aveugle qui ne permet pas au subordonné de mettre la doctrine au-dessus de l'autorité intermédiaire, qui ne permet pas à celui qui obéit soit de ne pas obéir quand l'ordre est en contradiction avec les principes et que l'action d'obéissance peut pas être accomplie soit d'obéir parce que c'est encore possible mais sans pour autant appeler BIEN ce qui est MAL ou VRAI ce qui est FAUX.
Lorsque l'Abbé Saey était venu nous visiter dans mon école en France, il nous avait expliquer que ses religieuses si pauvres n'avaient pas d'autres moyens de se chauffer (il ne faut pas appeler cela chauffer mais plutôt éviter le gel) que de rouler du papier journal et de faire de cette "baguette" un noeud et le mettre ainsi à brûler. Je ne me suis jamais chauffer de cette manière mais j'avais trouvé cela tellement extraordinaire que j'ai adopté cette méthode non pour chauffer mais pour faire démarrer le poël à bois. Vous pouvez essayer et vous verrez que sans petit bois, on peut très facilement faire démarrer sans difficulté un bon feu de bois. Alors, évidemment, chaque fois que je faisais cela, je pensais au Père Saey et à ses très pénitentes religieuses.
Je repensais à une chose. Si j'avais adopté l'obéissance "Ac Cadaver" , je serais probablement aujourd'hui, comme le Pèr Saey ....c'est à dire dans l'Eglise conciliaire.
C'est bien parce que j'ai refusé (vous aussi d'ailleurs) qu'il y ait contradiction dans l'Eglise catholique, c'est bien parce que j'ai refusé qu'il puisse même être question de contradiction dans l'Eglise que je fais mienne que j'ai pu éviter le terrible écueil de l'obéissance aveugle qui ne permet pas au subordonné de mettre la doctrine au-dessus de l'autorité intermédiaire, qui ne permet pas à celui qui obéit soit de ne pas obéir quand l'ordre est en contradiction avec les principes et que l'action d'obéissance peut pas être accomplie soit d'obéir parce que c'est encore possible mais sans pour autant appeler BIEN ce qui est MAL ou VRAI ce qui est FAUX.
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Le scandale
Une jeune femme de la paroisse demanda à être admise dans la Communauté, la règle veut qu'elle donne tout avoir; bien et argent.
Après quelque temps, elle se rend compte que cette vie n'est pas pour elle, et demande la permission à l'abbé de sortir, ce dernier lui accorde l'autorisation (il est le seul à prendre les décisions) elle lui demande s'il pouvait lui rendre la moitié de ce qu'elle avait donné, histoire de subvenir à ses besoins, l'abbé refuse, et le scandale éclate.
Cette femme en colère le poursuivra partout, dans l'église, sur la rue (elle lui lançait même des roches) disant que sa sainteté était fausse puisqu'il était injuste, dans l'église s'il était dans le chœur, elle s'approchait, et lui lançait des lettres qu'elle lui écrivait régulièrement pour lui expliquer la situation précaire dans laquelle elle se trouvait, ce fut un véritable scandale, naturellement toute la paroisse prit la défense de l'abbé sans même considérer la situation de cette Dame, de guerre lasse, elle quitta la paroisse et elle ne revint jamais. Devant Dieu était-ce la meilleure des solutions, la plus juste que l'abbé prit, j'ai des doutes sérieux.
La grande fête
Un jeune homme va trouver l'abbé, il veut se marier, le hic, sa future femme est protestante, avec son calme habituel il lui indique qu'il doit avoir une dispense de l'archevêque, tout heureux le jeune la sort de ces poches, c'et oui la dispense est accordée.
Ne se laissant pas décourager par si peu l'abbé, demande à voir la jeune fille.
Celle-ci se présente au presbytère et l'abbé la reçoit. Le mariage doit se célébrer dans un mois… le mois passe et toujours rien, mais tous les soirs la future épouse se rend voir l'abbé.
Après six mois, on annonce à l'église un évènement spécial.
La jeune protestante s'était convertie et serait baptisée,( elle faisait partie d'une secte où il n'y avait pas de baptême) confirmé, ferait sa première communion et marié la même journée.
Le jour arriva, cette jeune enfant dans sa robe de mariée avait l'air d'un ange… naturellement c'est l'abbé lui-même qui la baptisa, Mgr était là pour la confirmer et laissa l'abbé célébrer la messe de mariage.
L'église Saint-Irénée peut contenir environ 800-900 personnes, elle était bondée et dans la rue il y avait autant de gens qui se trouvaient à faire un magnifique cortège à la jeune convertie.
Je ne veux pas mourir
Elle a 17 ans, elle est très belle et les cheveux très longs, son sport favori: le patinage. Elle se rend à la patinoire tous les soirs et patine des heures, il fait très froid au Québec, l'hiver les soirées de -30 ne sont pas rares, mais la jeune ne porte jamais de chapeau ( une bonne tuque de laine), un jour en entrant avec sa mère dans un magasin, elle s'effondre en criant que la tête lui fait mal, transportée d'urgence à l'hôpital , les médecins diagnostiquent une méningite, du au froid à la tête, il n'y rien à faire, elle va mourir.
La jeune fille ne veut pas mourir, dans le corridor on entend ses larmes et ce cri terrible: Je suis trop jeune pour mourir.
L'abbé est mis au courant, il se présente à l'hôpital , oups , elle lui montre la porte de sortie. Il s'en va sans rien dire, et retourne de lendemain, même scénario, va-t-il laisser tomber, que non! Il se présentera jusqu'à ce que la jeune fille l'écoute et se soumette à la volonté de Dieu, cela prit 15 jours, on aurait dit que le Bon Dieu l'attendait, lorsqu'elle fut soumisse et accepta joyeusement de mourir, l'abbé lui donna les derniers sacrements et elle s'envola vers la douce patrie.
à suivre: Pie XII dit oui, mais….
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
jusque là, ça décape. Pas besoin de café, on ne s'endort pas.
C'est les récits type de la vie des saints et encore pas n'importe lesquels, digne des grands thaumaturges !
C'est les récits type de la vie des saints et encore pas n'importe lesquels, digne des grands thaumaturges !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Pie XII dit oui, mais….
Bon, la petite communauté roule bien, mais elle n'a pas encore ces lettres de créances de Rome. Est-ce que ce petit prêtre canadien qui œuvre dans une paroisse obscure trouvera le chemin jusqu'à Pie XII, la Providence aidant sa demande se retrouve entre les mains du Saint-Père.
Règles, constitutions, tout et tout, l'abbé reçoit un réponse de Rome. Illico, Pie XII lui accorde l'érection canonique, une seule condition est posée: chaque samaritaine doit avoir une cellule (chambre) personnelle, le pape estime que le fait de dormir dans un dortoir, sans jamais pouvoir avoir de moment de solitude est nuisible (même les ordres les plus rigoureux comme le Carmel et les Clarisses, ne dorment pas dans un dortoir) et affecté la religieuse, qui privée de toute solitude et intimité se voit ajouter un fardeau à une vie très rude. Le pape expliquait que dans toute vie spirituelle, la solitude était un élément essentiel, qui favorisait le silence et le recueillement.
L'abbé refusa le changement et sa communauté ne fut jamais reconnue.
À suivre: Un face à face avec le Cardinal Léger
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
Le cardinal Léger dirige le diocèse, il est bien populaire, il se promène dans les quartiers et choisit un fond de cours où il récite le chapelet. Il est surnommé "Kid Kodak" . Léger en fait un moderniste bien caché.
Il autorise les prêtres de Montréal, à se rendre dans les spectacles (style opéra, Ice Capades) les matchs de hockey…de fermer les églises la nuit… c'est le début de la préparation de l'infiltration. Le hic, il ne blaire pas trop l'abbé Saey
Il lui donne l'ordre de changer sa prédication et de l'adapter au monde moderne. L'abbé fait le mort, comme s'il n'avait rien reçu comme ordre.
Aux grands maux les grands moyens, Léger change l'abbé de paroisse, il l'envoie dans le quartier chinois, le particularité de ce quartier est que presque personne ne fréquente l'église ( c'est plutôt un coin touristique) et que les clochards y ont "banc sur rue"
Léger espère que cette mutation changera la prédication de l'abbé, tout de même il ne va pas prêcher la vie évangélique dans toute sa pureté et ses exigences à des bancs vides.
Ben non! Il ne prêchera pas à des bancs vides. L'abbé ouvre son église 24 sur 24, les clochards deviennent ses paroissiens, ils couchent sur les bancs d'église, pendant que l'abbé passe ses nuits dans le chœur. Ces paroissiens originaux pour le moins,assistent à sa messe et écoute ses sermons, des "espions de Léger" viennent régulièrement le dimanche pour entendre la prédication, peine perdue, l'abbé ne change pas sa manière de prêcher, l'évangile rien que l'évangile… une épreuve de force s'amorce entre lui et Léger, une année et demie s'écoule, Léger est vaincu, l'abbé reçoit l'ordre de retourner à Saint Irénée, le cal Léger dira, je le cantonne à cette paroisse, les gens y sont habitués, il ne faut pas qu'il contamine d'autres paroisses de Montréal avec sa prédication!!!
À suivre: La descente dans l'hérésie
Il autorise les prêtres de Montréal, à se rendre dans les spectacles (style opéra, Ice Capades) les matchs de hockey…de fermer les églises la nuit… c'est le début de la préparation de l'infiltration. Le hic, il ne blaire pas trop l'abbé Saey
Il lui donne l'ordre de changer sa prédication et de l'adapter au monde moderne. L'abbé fait le mort, comme s'il n'avait rien reçu comme ordre.
Aux grands maux les grands moyens, Léger change l'abbé de paroisse, il l'envoie dans le quartier chinois, le particularité de ce quartier est que presque personne ne fréquente l'église ( c'est plutôt un coin touristique) et que les clochards y ont "banc sur rue"
Léger espère que cette mutation changera la prédication de l'abbé, tout de même il ne va pas prêcher la vie évangélique dans toute sa pureté et ses exigences à des bancs vides.
Ben non! Il ne prêchera pas à des bancs vides. L'abbé ouvre son église 24 sur 24, les clochards deviennent ses paroissiens, ils couchent sur les bancs d'église, pendant que l'abbé passe ses nuits dans le chœur. Ces paroissiens originaux pour le moins,assistent à sa messe et écoute ses sermons, des "espions de Léger" viennent régulièrement le dimanche pour entendre la prédication, peine perdue, l'abbé ne change pas sa manière de prêcher, l'évangile rien que l'évangile… une épreuve de force s'amorce entre lui et Léger, une année et demie s'écoule, Léger est vaincu, l'abbé reçoit l'ordre de retourner à Saint Irénée, le cal Léger dira, je le cantonne à cette paroisse, les gens y sont habitués, il ne faut pas qu'il contamine d'autres paroisses de Montréal avec sa prédication!!!
À suivre: La descente dans l'hérésie
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
.
Même si je connais cette histoire, le fait de la relire me fait souvenir que je suis faible et que, sans la Grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je retombe à tout moment... Parce Domine, Parce meum..
Même si je connais cette histoire, le fait de la relire me fait souvenir que je suis faible et que, sans la Grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je retombe à tout moment... Parce Domine, Parce meum..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jeux d'argent!
gabrielle a écrit:Le cardinal Léger dirige le diocèse, il est bien populaire, il se promène dans les quartiers et choisit un fond de cours où il récite le chapelet. Il est surnommé "Kid Kodak" . Léger en fait un moderniste bien caché.
C'est vrai, c'est ce qu'on m'a déjà dit...
Apparemment, notre cardinal Léger se gonflait radicalement le torse lorsque venait le temps de prendre quelques photos pour les journeaux...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Jusque là, l'abbé Saey fait infiniment mieux que son évêque moderno.
Il aurait fallu que ce soit lui l'évêque et qu'il confonde le moderno.
Mais bon depuis longtemps, c'était les Etats maçons qui proposaient à Rome LEUR candidat à l'épiscopat et ce qu'ils voulaient c'était des clercs qui ne fassent pas de prosélytisme ! C'est pourquoi pendant tout le 19ème siècle c'était parfois les évêques qui cassaient les communautés religieuses qui avaient des dents trop longues pour l'apostolat....j'ai des exemples si vous le voulez !
Mis à part son entêtement à ne pas vouloir accorder la cellule particulière à ses soeurs, au risque même de perdre l'autorisation de la fondation de ses samaritaines, le Père Saey reste plus qu'exemplaire !
Il aurait fallu que ce soit lui l'évêque et qu'il confonde le moderno.
Mais bon depuis longtemps, c'était les Etats maçons qui proposaient à Rome LEUR candidat à l'épiscopat et ce qu'ils voulaient c'était des clercs qui ne fassent pas de prosélytisme ! C'est pourquoi pendant tout le 19ème siècle c'était parfois les évêques qui cassaient les communautés religieuses qui avaient des dents trop longues pour l'apostolat....j'ai des exemples si vous le voulez !
Mis à part son entêtement à ne pas vouloir accorder la cellule particulière à ses soeurs, au risque même de perdre l'autorisation de la fondation de ses samaritaines, le Père Saey reste plus qu'exemplaire !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Gérard a écrit:Jusque là, l'abbé Saey fait infiniment mieux que son évêque moderno.
Il aurait fallu que ce soit lui l'évêque et qu'il confonde le moderno.
Mais bon depuis longtemps, c'était les Etats maçons qui proposaient à Rome LEUR candidat à l'épiscopat et ce qu'ils voulaient c'était des clercs qui ne fassent pas de prosélytisme ! C'est pourquoi pendant tout le 19ème siècle c'était parfois les évêques qui cassaient les communautés religieuses qui avaient des dents trop longues pour l'apostolat....j'ai des exemples si vous le voulez !
Mis à part son entêtement à ne pas vouloir accorder la cellule particulière à ses soeurs, au risque même de perdre l'autorisation de la fondation de ses samaritaines, le Père Saey reste plus qu'exemplaire !
À noter, cher Gérard, que le cardinal Léger était un véritable moderniste. Déjà à cette époque, la FM des B'Naï B'rith lui octoyait publiquement quelques trophés en guise d'hommage...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Nous aussi en France et en Europe nous avons eu nos Stars dans ce domaine!
Les Rampolla, les Béa, les Lienard et j'en passe et des meilleurs !
Mgr Juin dans un rapport qu'il fait à Rome sous Pie XI, dénonçait 17 hauts dignitaires du clergé de France appartenant à la FM!
Les Rampolla, les Béa, les Lienard et j'en passe et des meilleurs !
Mgr Juin dans un rapport qu'il fait à Rome sous Pie XI, dénonçait 17 hauts dignitaires du clergé de France appartenant à la FM!
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:
À noter, cher Gérard, que le cardinal Léger était un véritable moderniste. Déjà à cette époque, la FM des B'Naï B'rith lui octoyait publiquement quelques trophés en guise d'hommage...
IMPERATOR et à d'autres "mgr" après lui.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Fin des années 50 l'abbé parle souvent dans ses sermons de "la désacralisation de l'Église, la perte du sens du sacré" ce thème devient l'objet fréquent de ses interventions dans ses lettres aux amis et bienfaiteurs. Fidélité, prière, pénitence.
Il connait il va sans dire ses confrères français, l'abbé Coache, le Père Barbara, l'abbé de Nantes.
Il est en contact étroit avec hélas!, l'abbé De Nantes, que se passa-t-il exactement, difficile à dire, l'abbé Saey qui toute sa vie n'avait mis sa confiance qu'en Dieu, le voilà qui tout à coup, se tourne vers un homme et va même jusqu'à dire : "Notre maitre l'abbé de Nantes" il adopte alors toute la position de la CRC… et reconnait les autorités en place comme étant légitimes. Il donne sa démission et se retire dans la maison de la Samarie.
Il ira même jusqu'à dire au sujet du NOM, "peu importe que ce soit un clown qui célèbre, adorons avec Jésus présent sur l'autel" ouf!
Il développera la théorie de la Vierge au pied de la Croix, selon lui, la nouvelle messe étant une offense grave faite à Dieu, mais étant valide, alors il nous faut nous tenir dans ce culte impie comme Marie au pied de la Croix, qui malgré les insultes et les outrages n'a pas laissé son Divin Fils, il conseille de suivre le NOM avec le missel ancien, afin de ne pas s'unir à des prières qui lui répugnent, il ne dira jamais la nouvelle messe.
Il ira jusqu'à dire que la messe Tridentine est bonne pour les plus éclairés alors que les autres le NOM est suffisant.
Sa prose hérétique fera fureur ici, les disciples de l'abbé Saey n'admettent même pas la plus petite possibilité que l'abbé puisse se tromper. Il est un saint, et qui touche à l'abbé Saey touche à la sainteté…
Ses Samaritaines, il les envoie à la nouvelle messe, lorsqu'il est en déplacement.
Sa vie si rude et coupé de toute mondanité va-t-elle se maintenir au milieu de l'hérésie? Non. Lui qu'on a jamais dans une réception, lui qui ne mangeait qu'avec les pauvres et les gueux, le voilà dans des banquets assis à côté des ennemis de Dieu. Il avait trahi son sacerdoce, son serment antimoderniste, sa vie même.
Il persévèrera ainsi et mourra sans signe de repentance.
Une triste fin pour un prêtre qui vécut comme le Saint Vincent de Paul des temps modernes.
FIN
Il connait il va sans dire ses confrères français, l'abbé Coache, le Père Barbara, l'abbé de Nantes.
Il est en contact étroit avec hélas!, l'abbé De Nantes, que se passa-t-il exactement, difficile à dire, l'abbé Saey qui toute sa vie n'avait mis sa confiance qu'en Dieu, le voilà qui tout à coup, se tourne vers un homme et va même jusqu'à dire : "Notre maitre l'abbé de Nantes" il adopte alors toute la position de la CRC… et reconnait les autorités en place comme étant légitimes. Il donne sa démission et se retire dans la maison de la Samarie.
Il ira même jusqu'à dire au sujet du NOM, "peu importe que ce soit un clown qui célèbre, adorons avec Jésus présent sur l'autel" ouf!
Il développera la théorie de la Vierge au pied de la Croix, selon lui, la nouvelle messe étant une offense grave faite à Dieu, mais étant valide, alors il nous faut nous tenir dans ce culte impie comme Marie au pied de la Croix, qui malgré les insultes et les outrages n'a pas laissé son Divin Fils, il conseille de suivre le NOM avec le missel ancien, afin de ne pas s'unir à des prières qui lui répugnent, il ne dira jamais la nouvelle messe.
Il ira jusqu'à dire que la messe Tridentine est bonne pour les plus éclairés alors que les autres le NOM est suffisant.
Sa prose hérétique fera fureur ici, les disciples de l'abbé Saey n'admettent même pas la plus petite possibilité que l'abbé puisse se tromper. Il est un saint, et qui touche à l'abbé Saey touche à la sainteté…
Ses Samaritaines, il les envoie à la nouvelle messe, lorsqu'il est en déplacement.
Sa vie si rude et coupé de toute mondanité va-t-elle se maintenir au milieu de l'hérésie? Non. Lui qu'on a jamais dans une réception, lui qui ne mangeait qu'avec les pauvres et les gueux, le voilà dans des banquets assis à côté des ennemis de Dieu. Il avait trahi son sacerdoce, son serment antimoderniste, sa vie même.
Il persévèrera ainsi et mourra sans signe de repentance.
Une triste fin pour un prêtre qui vécut comme le Saint Vincent de Paul des temps modernes.
FIN
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jeux d'argent!
En fait, l'Abbé de Nantes a été le premier à s'opposer au Concile Vatican II et cela même au cours même du Concile.
Il avait une grande Aura. Je me rappelle que le Père Barbara voyageait en écoutant ses conférences en cassettes audio. Je crois même que l'Abbé de Nantes a décidé au début de combattre le Concile Vatican II, bille en tête, sans faire de quartier, du moins avant 1968.
Une fois qu'il a créé une coalition importante pour s'opposer au Concile Vatican II, il est revenu vers ceux qu'il avait enthousiasmés pour leur faire part de sa nouvelle stratégie.
Il continuait de s'attaquer aux hérésies de Vatican II mais il établissait comme le plus ferme de ses dogmes que l'église conciliaire était l'Eglise et son pape, le vrai successeur de Saint PIerre.
A ceux qui lui demandait comment faire avec le nouvelle messe, il proposait d'aller à la nouvelle messe, de se mettre derrière un pilier avec des boules quiece dans les oreilles pour ne rien entendre et de suivre la messe dans son missel de Saint Pie V.
Et si l'on y regarde bien, ce premier exemple de ralliement, cet exemple funeste a été suivi unanimement par TOUS les mouvements tradis....y compris par Lefèbvre. Ce devait être l'église conciliaire elle même hérétique qui condamne l'hérésie qui remette la tradition qui donne la juridiction…qui donne l’autorisation d’ouvrir le séminaire d’Ecöne etc etc.
Les peines « latae sententiae » pour les hérétiques et les apostats non seulement étaient ignorées mais le dogme au-dessus de tous les dogmes, c'était que l'église conciliaire et son pape était le nid de l'Eglise catholique. C'est à partir de cette erreur fatale que l'on construisait un fantôme de tradition catholique.
Si on y regarde de plus près, l'Abbé de Nantes aurait pu s'attaquer au Concile, à l'église conciliaire non seulement en tant que catholique mais en tant que théologien et prêtre de l'Eglise catholique.
C'est lui qui le premier a posé le VIRUS de la tradition (d'une soi-disant tradition). Lefèbvre est rentré dans le mouvement de la tradition en cours de route et il a pris sciemment le virus.
Mais ceci est très compréhensible. En effet, si un prêtre catholique pouvait s'opposer efficacement à l'église conciliaire, Lefèbvre ne le pouvait pas. En effet, ayant signé TOUTES les hérésies du Concile Vatican II, il était excommunié "latae sententiae" pour ses hérésies, pour son rôle d'hérésiarques parce que par l'approbation des hérésies de vatican II il devenait le co-fondateur de cette église et enfin excommunié pour appartenir en tant qu'évêque à une secte dont il ne s'est jamais séparé de sa vie.
Beaucoup ont blamé l'Abbé de Nantes pour son ralliement à l'église de Vatican II. Les GDF blament actuellement les quatre évêques à lefèbvre pour leur ralliement ou pour une officialisation d'un ralliement déjà effectif.
Pour ma part, je pense que le pire des hérétiques ce ne sont pas eux parce qu'ils n'ont pas signé les hérésies du Concile, ils n'ont pas le titre de fondateur de secte, d'hérésiarque. Ce titre morbide revient à Lefèbvre et c'est avec ce titre (il ne s'est jamais repenti de son forfait) qu'il a prétendu conserver la foi des fidèles et retablir l'Eglise catholique dans ses droits.
Je rejoins parfaitement Catherine qui dit ceci en image…ce qui n’ast pas moins frappant :
Pour moi, dit-elle, le loup déguisé en Agneau, c’est bien davantage la Frate avec toute sa pseudo-Tradition et maintenant ses millions de chapelets pour ce que l’on sait …
Qu’une messe de Paul VI avec en toile de fond la statue de Boudha et le président de la Synaxe qui discute le coup avec ses potes modernos.
Ceux qui ont échappé à cette séduction, sont très très rares. Et l'on peut rendre grâce à Dieu qu'aujourd'hui nous soyons tous les jours plus nombreux et de plus en plus jeunes (exception pour moi !) à repousser, à détester cette séduction qui exclu ceux qui s'y laissent prendre de l'appartenance à l'EGlise catholique.
L'Abbé Henri Saey est tombé dès le début, non seulement sans résistance dans ce piège mais avec enthousiasme et ce lui fut fatal.
Et d’après ce que nous dis Gabrielle sa très haute sainteté n’a pas pu survivre à la perte de la foi inévitable quand on est fidèle d’une secte
Il avait une grande Aura. Je me rappelle que le Père Barbara voyageait en écoutant ses conférences en cassettes audio. Je crois même que l'Abbé de Nantes a décidé au début de combattre le Concile Vatican II, bille en tête, sans faire de quartier, du moins avant 1968.
Une fois qu'il a créé une coalition importante pour s'opposer au Concile Vatican II, il est revenu vers ceux qu'il avait enthousiasmés pour leur faire part de sa nouvelle stratégie.
Il continuait de s'attaquer aux hérésies de Vatican II mais il établissait comme le plus ferme de ses dogmes que l'église conciliaire était l'Eglise et son pape, le vrai successeur de Saint PIerre.
A ceux qui lui demandait comment faire avec le nouvelle messe, il proposait d'aller à la nouvelle messe, de se mettre derrière un pilier avec des boules quiece dans les oreilles pour ne rien entendre et de suivre la messe dans son missel de Saint Pie V.
Et si l'on y regarde bien, ce premier exemple de ralliement, cet exemple funeste a été suivi unanimement par TOUS les mouvements tradis....y compris par Lefèbvre. Ce devait être l'église conciliaire elle même hérétique qui condamne l'hérésie qui remette la tradition qui donne la juridiction…qui donne l’autorisation d’ouvrir le séminaire d’Ecöne etc etc.
Les peines « latae sententiae » pour les hérétiques et les apostats non seulement étaient ignorées mais le dogme au-dessus de tous les dogmes, c'était que l'église conciliaire et son pape était le nid de l'Eglise catholique. C'est à partir de cette erreur fatale que l'on construisait un fantôme de tradition catholique.
Si on y regarde de plus près, l'Abbé de Nantes aurait pu s'attaquer au Concile, à l'église conciliaire non seulement en tant que catholique mais en tant que théologien et prêtre de l'Eglise catholique.
C'est lui qui le premier a posé le VIRUS de la tradition (d'une soi-disant tradition). Lefèbvre est rentré dans le mouvement de la tradition en cours de route et il a pris sciemment le virus.
Mais ceci est très compréhensible. En effet, si un prêtre catholique pouvait s'opposer efficacement à l'église conciliaire, Lefèbvre ne le pouvait pas. En effet, ayant signé TOUTES les hérésies du Concile Vatican II, il était excommunié "latae sententiae" pour ses hérésies, pour son rôle d'hérésiarques parce que par l'approbation des hérésies de vatican II il devenait le co-fondateur de cette église et enfin excommunié pour appartenir en tant qu'évêque à une secte dont il ne s'est jamais séparé de sa vie.
Beaucoup ont blamé l'Abbé de Nantes pour son ralliement à l'église de Vatican II. Les GDF blament actuellement les quatre évêques à lefèbvre pour leur ralliement ou pour une officialisation d'un ralliement déjà effectif.
Pour ma part, je pense que le pire des hérétiques ce ne sont pas eux parce qu'ils n'ont pas signé les hérésies du Concile, ils n'ont pas le titre de fondateur de secte, d'hérésiarque. Ce titre morbide revient à Lefèbvre et c'est avec ce titre (il ne s'est jamais repenti de son forfait) qu'il a prétendu conserver la foi des fidèles et retablir l'Eglise catholique dans ses droits.
Je rejoins parfaitement Catherine qui dit ceci en image…ce qui n’ast pas moins frappant :
Pour moi, dit-elle, le loup déguisé en Agneau, c’est bien davantage la Frate avec toute sa pseudo-Tradition et maintenant ses millions de chapelets pour ce que l’on sait …
Qu’une messe de Paul VI avec en toile de fond la statue de Boudha et le président de la Synaxe qui discute le coup avec ses potes modernos.
Ceux qui ont échappé à cette séduction, sont très très rares. Et l'on peut rendre grâce à Dieu qu'aujourd'hui nous soyons tous les jours plus nombreux et de plus en plus jeunes (exception pour moi !) à repousser, à détester cette séduction qui exclu ceux qui s'y laissent prendre de l'appartenance à l'EGlise catholique.
L'Abbé Henri Saey est tombé dès le début, non seulement sans résistance dans ce piège mais avec enthousiasme et ce lui fut fatal.
Et d’après ce que nous dis Gabrielle sa très haute sainteté n’a pas pu survivre à la perte de la foi inévitable quand on est fidèle d’une secte
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Gérard a écrit: Ceux qui ont échappé à cette séduction, sont très très rares. Et l'on peut rendre grâce à Dieu qu'aujourd'hui nous soyons tous les jours plus nombreux et de plus en plus jeunes (exception pour moi !) à repousser, à détester cette séduction qui exclu ceux qui s'y laissent prendre de l'appartenance à l'EGlise catholique.
Rendons grâces à Dieu, en effet cher ami, qu'Il suscite des jeunes pour être la relève des gens plus âgés qui vont continuer, comme l'autre génération, à résister forts dans la Foi... A 60 ans, on continue cher ami... et on aide du mieux qu'on peut cette relève.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jeux d'argent!
Gérard a écrit:
Ceux qui ont échappé à cette séduction, sont très très rares. Et l'on peut rendre grâce à Dieu qu'aujourd'hui nous soyons tous les jours plus nombreux et de plus en plus jeunes (exception pour moi !) à repousser, à détester cette séduction qui exclu ceux qui s'y laissent prendre de l'appartenance à l'EGlise catholique.
En effet, ceux qui ont échappé à cette séduction sont très très rares, nous avons là une grâce extraordinaire et comme vous le dites si bien rendons grâce à Dieu de nous avoir choisis comme apôtres des derniers temps.Rendons-lui tout honneur et toute gloire en manifestant notre foi et en défendant la Sainte Doctrine si sauvagement attaquée de nos jours!
La dureté du combat est incroyable, une guerre interminable, je ne crois pas que Dieu gagne plusieurs âmes pour défendre sa cause, malheureusement je pense que nous en perdons de plus en plus et prenons garde nous-mêmes de ne pas tomber sous cet ensorcellement infernal!
Prions fort les uns pour les autres, et prions pour que la relève fleurisse de plus en plus!
Celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé !
Quand le Fils de l'homme reviendra trouvera t-Il-encore la foi sur la terre
PS : On pourra compter sur nos doigts le nombre de ceux qui ont gardé la foi alors c'est très très peu
Où encore être capable de se nommer par notre nom, ben, il faut qu'on ne soit pas vraiment nombreux !
Je ne me souviens plus qui a dit cela....
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
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