De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
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De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Dans l'Encyclique Caritas du 13 Avril 1791, Pie VI ( Brefs et instructions de Notre Saint Père le Pape Pie VI, depuis 1790 jusqu'en 1796 Tome Premier : http://books.google.fr/books?id=D62C5gLyi4AC&pg=PA289&lpg=PA289&dq=%22comme+nous+l%27enseigne%22+%22Brefs+et+instructions+de+Notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI,+depuis+1790+jusqu%27en+1796%22&source=bl&ots=V8ZZB4NcB8&sig=O8CsmzfEGMit4kyVs5nOIp8Z-Mc&hl=fr&sa=X&ei=cbqbUIe0DIqc0QXjgoGQBg&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22comme%20nous%20l%27enseigne%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20Notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%2C%20depuis%201790%20jusqu%27en%201796%22&f=false ) déclare la constitution civile du clergé, à la fois hérétique et schismatique ( http://books.google.fr/books?id=D62C5gLyi4AC&pg=PA307&lpg=PA307&dq=%22plus+douter+que%22+%22Brefs+et+instructions+de+Notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI,+depuis+1790+jusqu%27en+1796%22&source=bl&ots=V8ZZB4Liy4&sig=H_VJEtIlsQygru_-02TmQv8jcWc&hl=fr&sa=X&ei=17SbUJusB6jF0QXCkIHwBg&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22plus%20douter%20que%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20Notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%2C%20depuis%201790%20jusqu%27en%201796%22&f=false ), et punit de suspens de toute fonction ecclésiastique, tout clerc qui prêterait serment à ladite constitution ( http://books.google.fr/books?id=D62C5gLyi4AC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=snippet&q=%22quarante%20jours%2C%20%C3%A0%22&f=false )
Dans le même ouvrage ( Brefs et instructions de Notre Saint Père le Pape Pie VI, depuis 1790 jusqu'en 1796 Tome second ), publié en 1797, par l'Imprimerie de la Chambre Apostolique à Rome, auquel sont adjoints des commentaires de l'éditeur, sur divers écrits, on lit à propos d'une critique d'un autre livre ( Observations sur les censures ecclésiastiques, et sur toutes les formalités de droit canonique pour leur validité http://books.google.fr/books?id=A-1qtOEbetMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ) , la phrase suivante, que l'auteur souligne par la note « d'observation pourtant capitale » : ( http://books.google.fr/books?id=pd4oAAAAYAAJ&pg=PA633&lpg=PA633&dq=%22loi+positive%22+%22Brefs+et+instructions+de+notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI:%22&source=bl&ots=VcKmx5ehmI&sig=Oq5L5RJrPLvw81G_QJTG0-Pl9Rc&hl=fr&sa=X&ei=fcCbUNbTH4Wi0QX6nIGQBQ&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22loi%20positive%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%3A%22&f=false ) « S'il est vrai que les schismatiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait du schisme, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »
Aujourd'hui, les adhérents du conciliabule vatican prétendu 2, par la déclaration dignitatis humanae de Décembre 1965 (1), s'affirment manifestement hérétiques, en soutenant que le principe de la liberté religieuse, condamné jusqu'alors comme une erreur par le Magistère infaillible (2), est en accord avec la Révélation divine.
Si on reprends la phrase citée, en remplaçant le mot schismatique, par hérétique, cela devient : « S'il est vrai que les hérétiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait de l'hérésie, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »
Cependant, à la différence de la Constitution civile de clergé, aucune censure déclarative et dénonciatrice, comme le suspens, n'a atteint, jusqu'à ce jour, les fauteurs du conciliabule vatican, prétendu 2, quoique ceux-ci soient hors de l'Eglise, par le fait même de leur hérésie publique depuis 1965.
Qu'en est-il de cette juridiction, aujourd'hui, chez les adhérents du conciliabule vatican, prétendu 2, bien qu'ils soient hors de l'Eglise, du fait de leurs hérésies ? Quelles lois positives, censures spéciales les atteignent éventuellement ou non, pour leur faire perdre ou conserver, selon leur degré hiérarchique, leur juridiction ?
Si un spécialiste du droit canon, pouvait répondre ?
(1) Déclaration dignitatis humanae (Montini) 7 Décembre 1965 : "L’Église, donc, fidèle à la vérité de l’Évangile, suit la voie qu’ont suivie le Christ et les Apôtres lorsqu’elle reconnaît le principe de la liberté religieuse comme conforme à la dignité de l’homme et à la Révélation divine, et qu’elle encourage une telle liberté." ( http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651207_dignitatis-humanae_fr.html )
(2) Encyclique Quanta Cura ( Pie IX ) 8 Décembre 1864 « En conséquence de cette idée absolument fausse du gouvernement social, ils n'hésitent pas à favoriser cette opinion erronée, on ne peut plus fatale à l'Eglise catholique et au salut des âmes, et que notre prédécesseur d'heureuse mémoire, Grégoire XVI, appelait un délire, savoir que la liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme; qu'il doit être proclamé et assuré dans tout Etat bien constitué et que les citoyens ont droit à la pleine liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions, quelles qu'elles soient, par la parole, par l'impression ou autrement, sans que l'autorité ecclésiastique ou civile puisse le limiter ». ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91116q.image.r=fatale.f42 )
Dans le même ouvrage ( Brefs et instructions de Notre Saint Père le Pape Pie VI, depuis 1790 jusqu'en 1796 Tome second ), publié en 1797, par l'Imprimerie de la Chambre Apostolique à Rome, auquel sont adjoints des commentaires de l'éditeur, sur divers écrits, on lit à propos d'une critique d'un autre livre ( Observations sur les censures ecclésiastiques, et sur toutes les formalités de droit canonique pour leur validité http://books.google.fr/books?id=A-1qtOEbetMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false ) , la phrase suivante, que l'auteur souligne par la note « d'observation pourtant capitale » : ( http://books.google.fr/books?id=pd4oAAAAYAAJ&pg=PA633&lpg=PA633&dq=%22loi+positive%22+%22Brefs+et+instructions+de+notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI:%22&source=bl&ots=VcKmx5ehmI&sig=Oq5L5RJrPLvw81G_QJTG0-Pl9Rc&hl=fr&sa=X&ei=fcCbUNbTH4Wi0QX6nIGQBQ&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22loi%20positive%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%3A%22&f=false ) « S'il est vrai que les schismatiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait du schisme, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »
Aujourd'hui, les adhérents du conciliabule vatican prétendu 2, par la déclaration dignitatis humanae de Décembre 1965 (1), s'affirment manifestement hérétiques, en soutenant que le principe de la liberté religieuse, condamné jusqu'alors comme une erreur par le Magistère infaillible (2), est en accord avec la Révélation divine.
Si on reprends la phrase citée, en remplaçant le mot schismatique, par hérétique, cela devient : « S'il est vrai que les hérétiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait de l'hérésie, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »
Cependant, à la différence de la Constitution civile de clergé, aucune censure déclarative et dénonciatrice, comme le suspens, n'a atteint, jusqu'à ce jour, les fauteurs du conciliabule vatican, prétendu 2, quoique ceux-ci soient hors de l'Eglise, par le fait même de leur hérésie publique depuis 1965.
Qu'en est-il de cette juridiction, aujourd'hui, chez les adhérents du conciliabule vatican, prétendu 2, bien qu'ils soient hors de l'Eglise, du fait de leurs hérésies ? Quelles lois positives, censures spéciales les atteignent éventuellement ou non, pour leur faire perdre ou conserver, selon leur degré hiérarchique, leur juridiction ?
Si un spécialiste du droit canon, pouvait répondre ?
(1) Déclaration dignitatis humanae (Montini) 7 Décembre 1965 : "L’Église, donc, fidèle à la vérité de l’Évangile, suit la voie qu’ont suivie le Christ et les Apôtres lorsqu’elle reconnaît le principe de la liberté religieuse comme conforme à la dignité de l’homme et à la Révélation divine, et qu’elle encourage une telle liberté." ( http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651207_dignitatis-humanae_fr.html )
(2) Encyclique Quanta Cura ( Pie IX ) 8 Décembre 1864 « En conséquence de cette idée absolument fausse du gouvernement social, ils n'hésitent pas à favoriser cette opinion erronée, on ne peut plus fatale à l'Eglise catholique et au salut des âmes, et que notre prédécesseur d'heureuse mémoire, Grégoire XVI, appelait un délire, savoir que la liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme; qu'il doit être proclamé et assuré dans tout Etat bien constitué et que les citoyens ont droit à la pleine liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions, quelles qu'elles soient, par la parole, par l'impression ou autrement, sans que l'autorité ecclésiastique ou civile puisse le limiter ». ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91116q.image.r=fatale.f42 )
Dernière édition par FRANC le Jeu 08 Nov 2012, 11:59 am, édité 1 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Ne serait-ce pas le canon 188 § 4 ?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Can. 188
En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants ‘ipso facto’ et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
(...)
4° Apostasie publiquement la foi catholique
( source : http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 )
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
gabrielle a écrit:Ne serait-ce pas le canon 188 § 4 ?
C'est la pierre de touche, la clef de voûte contre tout l'argumentaire des conciliaires, des frate & cie...
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Benjamin a écrit:Can. 188
En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants ‘ipso facto’ et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
(...)
4° Apostasie publiquement la foi catholique
( source : http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 )
Le problème, si j'en crois votre lien, c'est que, ce qui est citée, c'est l'apostasie, et non pas l'hérésie.
Dernière édition par FRANC le Jeu 08 Nov 2012, 6:17 pm, édité 2 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
ROBERT. a écrit:gabrielle a écrit:Ne serait-ce pas le canon 188 § 4 ?
C'est la pierre de touche, la clef de voûte contre tout l'argumentaire des conciliaires, des frate & cie...
.
La phrase rapportée, s'intéressait , il me semble, aux curés jureurs, mais non intrus, défenseurs de la constitution civile du clergé, dans l'espace précédent leur suspens, par Pie VI, le 13 Avril 1791, en soulignant qu'ils étaient avant cette date, déjà hors de l'Eglise, ipso-facto, du fait de leurs hérésies. Est-ce que le suspens, fait perdre la juridiction définitivement , je ne sais, et peut-on la retrouver et comment?
Pour ce qui est de l'argumentation de ceux que vous appelez conciliaires , fraté et cie, il y a une différence de taille, dans le texte citée, c'est qu'à rebours de l'attitude de ces derniers, l'on ne peut évidemment pas communier dans les choses saintes, avec des individus hérétiques, et donc hors de l'Eglise, même s'ils n'ont jamais été suspens.
Dernière édition par FRANC le Jeu 08 Nov 2012, 6:36 pm, édité 4 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
FRANC a écrit:ROBERT. a écrit:gabrielle a écrit:Ne serait-ce pas le canon 188 § 4 ?
C'est la pierre de touche, la clef de voûte contre tout l'argumentaire des conciliaires, des frate & cie...
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La phrase rapportée, s'intéressait , il me semble, aux curés jureurs, mais non intrus, défenseurs de la constitution civile du clergé, dans l'espace précédent leur suspens, par Pie VI, en soulignant qu'ils étaient déjà hors de l'Eglise, ipso-facto, du fait de leurs hérésies. Est-ce que le suspens, fait perdre la juridiction définitivement, je ne sais, et peut-on la retrouver et comment?
Je peux me tromper, mais je pense que le Droit Canon prévoit aussi les situations
catastrophiques apportées par les Intrus et tous les autres pires que ces derniers, si çà se trouve...
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
https://messe.forumactif.org/t1998-via-crucis-le-can-1884#37384
http://deojuvante.forumactif.org/t57-le-canon-188-et-la-renonciation-tacite#236
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
.
Merci, cher Roger, pour ces liens précieux, riches d'enseignements.
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Merci, cher Roger, pour ces liens précieux, riches d'enseignements.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
@ FRANC,
Je vais voir dans le Code...
Le suspens, est une sanction... de prime à bord, toute sanction peut être relevé devant le repentir et l'abjuration... enfin, je vérifierai.
Je vais voir dans le Code...
Le suspens, est une sanction... de prime à bord, toute sanction peut être relevé devant le repentir et l'abjuration... enfin, je vérifierai.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
gabrielle a écrit:@ FRANC,
Je vais voir dans le Code...
Le suspens, est une sanction... de prime à bord, toute sanction peut être relevé devant le repentir et l'abjuration... enfin, je vérifierai.
Une lettre de Mgr de La Tour Du Pin Montauban, Archevêque d'Auch, adressé en 1795, à ses vicaires généraux, donne deux réponses, face aux rétractations d'anciens adeptes de l'église constitutionnelle : l'une sévère pour les jureurs intrus ou non intrus ( donc suspens depuis le 13 Avril 1791 ), et l'autre plus clémente pour les non-jureurs ayant pourtant adhéré à l'église constitutionnelle ( et donc non suspens, quoique initialement hors de l'Eglise, pour adhésion publique à des doctrines hérétiques et schismatiques )
Je cite la réponse pour ces derniers, fort intéressante, si on la rapporte à aujourd'hui :
« S'il y a des prêtres qui, n'ayant pas fait le serment condamné par le Pape et les Evêques, ont néanmoins adhéré au schisme, ils n'ont point encouru la suspense prononcée contre les jureurs ; s'ils veulent rentrer dans le sein de l'Eglise, on les recevra après de suffisantes réparations : on fera bien quoiqu'aucune censure ne les lie, de ne leur permettre d'exercer les fonctions ecclésiastiques qu'après de longues et suffisantes épreuves. »
On a ici l'exemple type, d'individus antérieurement hérétiques, et qui sont bien décrits alors comme hors de l'Eglise ( puisqu'on parle de leur retour au sein de l'Eglise, après rétractation ), et qui pourtant n'ont jamais subi de censures, et donc n'ont jamais perdu leur juridiction.
La réponse complète est là :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1954_num_40_135_3163
(article de l'abbé Jean Boussoulade ancien Archiviste de l'Archevêché de Paris 1954 )
Dernière édition par FRANC le Sam 10 Nov 2012, 2:24 am, édité 1 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
.
@ FRANC.
J'ai lu l'article au complet. Merci.
Espérant des renseignements complémentaires que
Gabrielle trouvera dans le Code.
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@ FRANC.
J'ai lu l'article au complet. Merci.
Espérant des renseignements complémentaires que
Gabrielle trouvera dans le Code.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
On peut mentionner avec intérêt les conseils que l'Archevêque d'Auch donne aux prêtres de son Diocèse :
« Ils éviteront de se livrer dans leurs sermons à des invectives contre les ennemis de l'Eglise et se consacreront à prêcher la science de Jésus crucifié », ce qu'on peut traduire pour des laïcs, par « Ils éviteront de se livrer à des invectives contre les ennemis de l'Eglise et se consacreront à vivre selon la science de Jésus crucifié »,
« Ils éviteront de se livrer dans leurs sermons à des invectives contre les ennemis de l'Eglise et se consacreront à prêcher la science de Jésus crucifié », ce qu'on peut traduire pour des laïcs, par « Ils éviteront de se livrer à des invectives contre les ennemis de l'Eglise et se consacreront à vivre selon la science de Jésus crucifié »,
Dernière édition par FRANC le Sam 10 Nov 2012, 6:25 am, édité 1 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Dans le cas de V2, je crois pouvoir dire qu''il n'y a pas seulement hérésie ou schisme mais également apostasie.
De plus, n'oublions pas que, depuis 1968, les prétendues nouvelles "consécrations épiscopales" et "ordinations" étant invalides, ce sont des laïcs qui ont peu à peu remplacé les clercs hérétiques / schismatiques / apostats.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
@ FRANC
Peut-on établir un lien entre la secte de Montini et le cas des prêtres cité dans votre texte?
Comme le note Benjamin, nous sommes devant l'apostasie, Assise 86 est un acte d'apsotasie.
De plus, la situation qui s'est présenté en 1963 ( conciliabule) a impliqué tous les évêques, or ces évêques à plus ou moins long terme se sont tous rallié à v2 sauf quelques exceptions, ( Mgr L le plus connu) mais il a fini par perdre pied et pour justifier sa position a tomber dans l'hérésie et le schisme... or personne ne peut demander les sacrements à un schismatique.
L'Invalidité du rite épiscopale, et avant lui de "messe" sont plus que suffisant pour que ces hommes n'aient plus juridiction dans la Sainte Église, il ne faut pas oublier, que malgré les apparences trompeuses, nous sommes devant une secte qui a utilisé les cadres visibles de la Sainte Église pour sa fondation sacrilège.
Peut-on établir un lien entre la secte de Montini et le cas des prêtres cité dans votre texte?
Comme le note Benjamin, nous sommes devant l'apostasie, Assise 86 est un acte d'apsotasie.
De plus, la situation qui s'est présenté en 1963 ( conciliabule) a impliqué tous les évêques, or ces évêques à plus ou moins long terme se sont tous rallié à v2 sauf quelques exceptions, ( Mgr L le plus connu) mais il a fini par perdre pied et pour justifier sa position a tomber dans l'hérésie et le schisme... or personne ne peut demander les sacrements à un schismatique.
L'Invalidité du rite épiscopale, et avant lui de "messe" sont plus que suffisant pour que ces hommes n'aient plus juridiction dans la Sainte Église, il ne faut pas oublier, que malgré les apparences trompeuses, nous sommes devant une secte qui a utilisé les cadres visibles de la Sainte Église pour sa fondation sacrilège.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
MYSTÈRE D'INIQUITÉ !
..(Sans faire référence à aucun livre)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Mon but, à travers la citation rapportée, n'est pas d'aboutir ici, à une immédiate démonstration, mais de tenter de montrer la rigueur des termes à employer, dans notre situation d'aujourd'hui, pour qualifier chacun des protagonistes du monde dit conciliaire (Roncalli, Montini, Wojtla, Ratzinger ) et aussi traditionaliste...( lefebvriste, thuciste, guérardien etc...)gabrielle a écrit: @ FRANC
Peut-on établir un lien entre la secte de Montini et le cas des prêtres cité dans votre texte?
Les deux, sont de toute façon à éviter, les premiers parce qu'ils sont hors de l'Eglise, du fait de leurs hérésies manifestes, et les seconds parce qu'ils sont au minimum suspects d'hérésie (lefebvristes) du fait de leur comportement habituel semblant nier la Primauté de Juridiction du Pontife Romain, même si elle porte de fait sur un antipape (qu'ils reconnaissent paradoxalement pour pape) et surtout qu'ils n'ont reçu mandat d'aucune autorité légitime pour entreprendre leur action.
Un sens catholique aiguisé pourrait certes spontanément saisir la vérité des conclusions plus avec le coeur , qu'avec le droit et la raison , avec tout le danger cependant d'une telle attitude.
Aussi, je renouvelle ma question, quelles sont les lois positives ou les censures spéciales qui sont susceptibles de faire perdre la juridiction aux uns et aux autres (sauf s'ils ne l'ont jamais eues) soit avant ou après 1965, en les distinguant selon leur degré hiérarchique: pape, évêque, prêtre, religieux?
La bulle Cum ex Apostolatum, n'est-elle pas un embryon de réponse, concernant les "papes" contemporains, mais lesquels d'entre eux? Atteint-elle vraiment Roncalli et Montini?
Les sanctions de Pie X concernant les modernistes, ne s'appliquent-elles pas pour les autres?
Quelles qualifications à donner aux toutes premières ordinations conférées par Mgr Lefebvre des années 70?
Si quelqu'un possédait un lien vers le texte complet original du Code de Droit Canon de 1917, au format pdf, et donc non susceptible d'être falsifié, pourrait-il charitablement le transmettre sur le forum?
Voilà en retour beaucoup de questions, sans vouloir vous surcharger.
Dernière édition par FRANC le Sam 10 Nov 2012, 3:52 pm, édité 2 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Benjamin a écrit:
Dans le cas de V2, je crois pouvoir dire qu''il n'y a pas seulement hérésie ou schisme mais également apostasie.
De plus, n'oublions pas que, depuis 1968, les prétendues nouvelles "consécrations épiscopales" et "ordinations" étant invalides, ce sont des laïcs qui ont peu à peu remplacé les clercs hérétiques / schismatiques / apostats.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
@ FRANC
OK..
Je vais voir ça..
OK..
Je vais voir ça..
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Pour ce qui est du CIC, on peut le trouver scanné ici :
http://archive.org/stream/codexiuriscanon00xgoog#page/n22/mode/2up
Il manque quelques pages précédant la préface (le début de la table des matières), mais le reste est bien là.
C'est le seul que j'ai trouvé sur Internet.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
https://messe.forumactif.org/t4575-de-la-constitution-civile-du-clerge-a-aujourd-hui#88177
Source dans le fil de FRANC : c’est la page fin 632 et début 633 dans google :
http://books.google.fr/books?id=pd4oAAAAYAAJ&pg=PA633&lpg=PA633&dq=%22loi+positive%22+%22Brefs+et+instructions+de+notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI:%22&source=bl&ots=VcKmx5ehmI&sig=Oq5L5RJrPLvw81G_QJTG0-Pl9Rc&hl=fr&sa=X&ei=fcCbUNbTH4Wi0QX6nIGQBQ&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22loi%20positive%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%3A%22&f=false
Si on va voir dans les pages 630-631 :
Les observations tendent à justifier la conduite du cardinal, à montrer le caractère de franchise qui l'a dirigée, l'esprit de philosophie qui l'anime dans sa retraite, la neutralité qu'il a gardée ( lui, un évêque ! ) dans le renouvellement dé l'épiscopat en France; elles tendent, chose inconcevable, si l'on n'en avoit sous les yeux la preuve matérielle et réitérée, (pag. 13 et 16), à accréditer le bruit de la non-authenticité des brefs, alors même que dans sa lettre , le cardinal en accuse l'étonnante publicité. Le souverain pontife a daigné répondre à ce misérable plaidoyer, en confondre l’imposture, en démasquer l’artifice, et des mêmes traits frapper, et la cause et ses complices. A la suite d'une réfutation des lettres du cardinal, pleine de chaleur et de raison, on disoit à ce moderne Cranmer : « aux yeux du monde, vous fûtes un tyran, et le plus ignare des hommes, en même-temps que le plus présomptueux. Eloigné d'un ministère que vous déshonoriez, vous avez vu le corps épiscopal marcher glorieusement au martyre, et vous l'avez abandonné. Vous avez fui le danger, vous vous êtes approprié les dépouilles de vos frères persécutés, vous vous êtes uni aux brigands qui les ont rem placés, et vous les avez aidés à les dépouiller. Aux yeux du monde même, vous êtes donc un lâche et un infâme; et à ceux de la religion, vous allez être un apostat ! » Telle sera l'infamante épitaphe que la postérité imprimera sur la tombe du cardinal de Loménie.
Et au bas de la page 631 (le XIV) , et la suite à la p. 632 et à la p. 633 :
Le texte cité par FRANC ci-haut commence vers la fin du 3º et fini à la page 633.
Il y a aussi des Actes du consistoire secret tenu par notre saint père le pape Pie VI, le 26 septembre 1791, au palais Quirinal, concernant la démission qui a été faite de la dignité de cardinal, par Étienne-Charles de Loménie de Brienne…
Ceux qui le veulent peuvent lire ces actes sur le même fil de google ci-haut donné par FRANC, aux pages suivantes :
De la page ( 145 ) à la page ( 205 ) inclusivement.
Dans ces actes voici ce qu’on peut y lire, entre autre, de la main du Pape Pie VI. qui s’adresse au Consistoire ( à la page 189) où il est fait mention d’apostasie…
« S'il est vrai que les schismatiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait du schisme, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »
Source dans le fil de FRANC : c’est la page fin 632 et début 633 dans google :
http://books.google.fr/books?id=pd4oAAAAYAAJ&pg=PA633&lpg=PA633&dq=%22loi+positive%22+%22Brefs+et+instructions+de+notre+Saint+P%C3%A8re+le+Pape+Pie+VI:%22&source=bl&ots=VcKmx5ehmI&sig=Oq5L5RJrPLvw81G_QJTG0-Pl9Rc&hl=fr&sa=X&ei=fcCbUNbTH4Wi0QX6nIGQBQ&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=%22loi%20positive%22%20%22Brefs%20et%20instructions%20de%20notre%20Saint%20P%C3%A8re%20le%20Pape%20Pie%20VI%3A%22&f=false
Si on va voir dans les pages 630-631 :
Les observations tendent à justifier la conduite du cardinal, à montrer le caractère de franchise qui l'a dirigée, l'esprit de philosophie qui l'anime dans sa retraite, la neutralité qu'il a gardée ( lui, un évêque ! ) dans le renouvellement dé l'épiscopat en France; elles tendent, chose inconcevable, si l'on n'en avoit sous les yeux la preuve matérielle et réitérée, (pag. 13 et 16), à accréditer le bruit de la non-authenticité des brefs, alors même que dans sa lettre , le cardinal en accuse l'étonnante publicité. Le souverain pontife a daigné répondre à ce misérable plaidoyer, en confondre l’imposture, en démasquer l’artifice, et des mêmes traits frapper, et la cause et ses complices. A la suite d'une réfutation des lettres du cardinal, pleine de chaleur et de raison, on disoit à ce moderne Cranmer : « aux yeux du monde, vous fûtes un tyran, et le plus ignare des hommes, en même-temps que le plus présomptueux. Eloigné d'un ministère que vous déshonoriez, vous avez vu le corps épiscopal marcher glorieusement au martyre, et vous l'avez abandonné. Vous avez fui le danger, vous vous êtes approprié les dépouilles de vos frères persécutés, vous vous êtes uni aux brigands qui les ont rem placés, et vous les avez aidés à les dépouiller. Aux yeux du monde même, vous êtes donc un lâche et un infâme; et à ceux de la religion, vous allez être un apostat ! » Telle sera l'infamante épitaphe que la postérité imprimera sur la tombe du cardinal de Loménie.
Et au bas de la page 631 (le XIV) , et la suite à la p. 632 et à la p. 633 :
Le texte cité par FRANC ci-haut commence vers la fin du 3º et fini à la page 633.
Il y a aussi des Actes du consistoire secret tenu par notre saint père le pape Pie VI, le 26 septembre 1791, au palais Quirinal, concernant la démission qui a été faite de la dignité de cardinal, par Étienne-Charles de Loménie de Brienne…
Ceux qui le veulent peuvent lire ces actes sur le même fil de google ci-haut donné par FRANC, aux pages suivantes :
De la page ( 145 ) à la page ( 205 ) inclusivement.
Dans ces actes voici ce qu’on peut y lire, entre autre, de la main du Pape Pie VI. qui s’adresse au Consistoire ( à la page 189) où il est fait mention d’apostasie…
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Pour compléter mon post précédent :
( Les caractères accentués sont de Louis.
gabrielle a écrit:Ne serait-ce pas le canon 188 § 4 ?
Benjamin a écrit:Can. 188
En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants ‘ipso facto’ et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
(...)
4° Apostasie publiquement la foi catholique
( source : http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 )
( Les caractères accentués sont de Louis.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Voici la page scannée où l'on peut lire le Canon 188 dans le CIC :
http://ia600407.us.archive.org/BookReader/BookReaderImages.php?zip=/33/items/codexiuriscanon00xgoog/codexiuriscanon00xgoog_jp2.zip&file=codexiuriscanon00xgoog_jp2/codexiuriscanon00xgoog_0099.jp2&scale=4&rotate=0
Le verbe employé au n°4, traduit en Français par apostasie, est deficio.
Voici un scan de la définition de deficio dans le dictionnaire latin-français Gaffiot de 1934 :
http://www.lexilogos.com/latin/img/482.jpg
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Vous remarquerez que dans les notes en bas de la page du CIC, est mentionnée la Bulle Cum ex apostolatus de S.S. Paul IV...
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: De la constitution civile du clergé à aujourd'hui
Je dois à tous les lecteurs de ce forum, une précision de grande importance, c'est moi qui ai extrapolé « de mon cru », le texte cité ( « S'il est vrai que les schismatiques, sont hors de l'Eglise, par le seul fait du schisme, et avant toute dénonciation, toute sentence d'excommunication ; il ne l'est pas moins que l'on peut être hors de l'Eglise, sans avoir perdu toute juridiction, à moins d'une loi positive, d'une censure spéciale, qui en dépouille celui à qui l'Eglise l'a conféré. »), en remplaçant le mot schismatique », par « hérétique », supposant qu'il en était de même, pour ces derniers.
Or, cela est erroné, et apparait de façon évidente, à la lecture du Code de droit canonique de 1917, le vrai, celui en latin, et non la fausse traduction que veut nous fourguer la pseudo-congrégation pour le clergé de l'église dite conciliaire contemporaine ( http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 ), en réduisant la perte ipso facto d'un office, par renonciation tacite,aux seuls clercs apostats.
En effet, le vrai codex iuris canonici, nous dit dans son canon 188-4 ( http://archive.org/stream/codexiuriscanon00xgoog#page/n98/mode/2up ) :
Ob tacitam renuntiationem ab ipso iure admissam quaelibet officia vacant ipso facto et sine ulla declaratione, si clericus:
« En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants "ipso facto" et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
4.° «A fide catholica publice defecerit;
fait défection publiquement de la Foi Catholique; » traduction la plus naturelle, au regard de l'étymologie. ( http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=482 et http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/DEFECERIT/index.htm )
On voit donc que le texte intéresse ici, à la fois les apostats et les hérétiques ( mais non les schismatiques ), puisque seuls les deux premiers font défection de la Foi Catholique, les uns sur l'ensemble de sa doctrine, les autres sur seulement un ou plusieurs points, mais dans les deux cas, ils ne possèdent plus la foi divine et catholique, on peut dire alors qu'ils l'ont abandonné : defecerunt . Si d'ailleurs, les rédacteurs du code avaient voulu désigner uniquement les apostats, rien ne leur étaient plus faciles, à travers l'usage du mot latin, apostata, ou du verbe apostatare, ce qu'ils ont fait à de nombreuses reprises ( http://www.intratext.com/IXT/LAT0813/2/UG.HTM ), en le distinguant des mots haereticus ou haeresim ( http://www.intratext.com/IXT/LAT0813/4/40.HTM ), eux aussi abondamment employés.
Par contre, les schismatiques, qui ne sont pas cités dans le canon 188-4, conservent leur juridiction, tant qu'une loi positive ou une censure spéciale de l'Eglise, ne les en dépouille. ( cas des clercs non jureurs et non intrus, adhérents à l'église schismatique, dite constitutionnelle, durant la Révolution.), c'était l'objet de ma citation, qui a pu en troubler certains, à la lecture de mon extrapolation abusive aux hérétiques.
Au final, le code de droit canonique, est en parfaite conformité avec ce qu'enseigne Saint Robert Bellarmin, dans son De Romano Pontifice livre II, chap. 30: "les Saints Pères enseignent unanimement que non seulement les hérétiques sont hors de l'Eglise, mais qu'ils sont également dépossédés ipso facto de toute juridiction et dignité ecclésiastique."
Merci à Benjamin, qui par son second lien, vers le vrai code de droit canon en latin, nous a ramené dans le droit chemin, tout en nous révélant la supercherie de la traduction des modernistes.
Autre observation, les adhérents du bas-clergé de l'église constitutionnelle, étaient considérés plus comme des schismatiques, que des hérétiques, ( contrairement à ce que j'ai écrit faussement au début du fil ) et donc redevables d'une censure, en l'occurrence la suspense, ce qui fut réalisée par Pie VI 13 Avril 1791, mais cela, seulement à l'égard de ceux qui avaient prêtés serment à la constitution civile du clergé, et ne s'étaient pas rétractés dans les 40 jours.
PS. Je constate que le codex iuris canonici de 1917, est lui aussi présent ( en français) sur le site de la FSSPX, avec toujours la même erreur de traduction, concernant le canon 188-4 ( http://www.laportelatine.org/bibliotheque/DroitCanon1917/livre_second/cic1917_145_195.php ).
Or, cela est erroné, et apparait de façon évidente, à la lecture du Code de droit canonique de 1917, le vrai, celui en latin, et non la fausse traduction que veut nous fourguer la pseudo-congrégation pour le clergé de l'église dite conciliaire contemporaine ( http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 ), en réduisant la perte ipso facto d'un office, par renonciation tacite,aux seuls clercs apostats.
En effet, le vrai codex iuris canonici, nous dit dans son canon 188-4 ( http://archive.org/stream/codexiuriscanon00xgoog#page/n98/mode/2up ) :
Ob tacitam renuntiationem ab ipso iure admissam quaelibet officia vacant ipso facto et sine ulla declaratione, si clericus:
« En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants "ipso facto" et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
4.° «A fide catholica publice defecerit;
fait défection publiquement de la Foi Catholique; » traduction la plus naturelle, au regard de l'étymologie. ( http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=482 et http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/DEFECERIT/index.htm )
On voit donc que le texte intéresse ici, à la fois les apostats et les hérétiques ( mais non les schismatiques ), puisque seuls les deux premiers font défection de la Foi Catholique, les uns sur l'ensemble de sa doctrine, les autres sur seulement un ou plusieurs points, mais dans les deux cas, ils ne possèdent plus la foi divine et catholique, on peut dire alors qu'ils l'ont abandonné : defecerunt . Si d'ailleurs, les rédacteurs du code avaient voulu désigner uniquement les apostats, rien ne leur étaient plus faciles, à travers l'usage du mot latin, apostata, ou du verbe apostatare, ce qu'ils ont fait à de nombreuses reprises ( http://www.intratext.com/IXT/LAT0813/2/UG.HTM ), en le distinguant des mots haereticus ou haeresim ( http://www.intratext.com/IXT/LAT0813/4/40.HTM ), eux aussi abondamment employés.
Par contre, les schismatiques, qui ne sont pas cités dans le canon 188-4, conservent leur juridiction, tant qu'une loi positive ou une censure spéciale de l'Eglise, ne les en dépouille. ( cas des clercs non jureurs et non intrus, adhérents à l'église schismatique, dite constitutionnelle, durant la Révolution.), c'était l'objet de ma citation, qui a pu en troubler certains, à la lecture de mon extrapolation abusive aux hérétiques.
Au final, le code de droit canonique, est en parfaite conformité avec ce qu'enseigne Saint Robert Bellarmin, dans son De Romano Pontifice livre II, chap. 30: "les Saints Pères enseignent unanimement que non seulement les hérétiques sont hors de l'Eglise, mais qu'ils sont également dépossédés ipso facto de toute juridiction et dignité ecclésiastique."
Merci à Benjamin, qui par son second lien, vers le vrai code de droit canon en latin, nous a ramené dans le droit chemin, tout en nous révélant la supercherie de la traduction des modernistes.
Autre observation, les adhérents du bas-clergé de l'église constitutionnelle, étaient considérés plus comme des schismatiques, que des hérétiques, ( contrairement à ce que j'ai écrit faussement au début du fil ) et donc redevables d'une censure, en l'occurrence la suspense, ce qui fut réalisée par Pie VI 13 Avril 1791, mais cela, seulement à l'égard de ceux qui avaient prêtés serment à la constitution civile du clergé, et ne s'étaient pas rétractés dans les 40 jours.
PS. Je constate que le codex iuris canonici de 1917, est lui aussi présent ( en français) sur le site de la FSSPX, avec toujours la même erreur de traduction, concernant le canon 188-4 ( http://www.laportelatine.org/bibliotheque/DroitCanon1917/livre_second/cic1917_145_195.php ).
Dernière édition par FRANC le Sam 17 Nov 2012, 6:05 pm, édité 4 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
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