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AUX ÂMES
« O vous tous qui avez soif, venez aux eaux ; et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez. Venez, achetez sans argent, sans rien donner en échange du vin et du lait. Pourquoi dépensez-vous de l'argent pour ce qui n'est pas du pain, votre travail pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi donc avec attention, et mangez ce qui est bon, et que votre âme se délecte de mets succulents. Prêtez l'oreille et venez à moi ; écoutez et que votre âme vive ». — « Approchez-vous avec confiance du trône de la grâce pour être secourus en temps opportun. » — « Portez vos regards autour de vous ; »1 — «Levez les yeux vers les montagnes d'où vous viendra le secours. » 1
1. Isaïe, 55-15-
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Dernière édition par Rosa Mystica le Dim 15 Fév 2009, 9:09 am, édité 1 fois
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
Plus que jamais, en ces temps ou le Prince de ce monde triomphe nous avons besoin d'ELLE
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
La Toute Belle
Au commencement — après que Dieu eut rassemblé, dans les cavités immenses que nous appelons mers, toutes les eaux d'en bas ; après qu'il eut couvert de mousse et de gazon la partie sèche de notre planète ;
après qu'il eut semé, sur les prairies, des fleurs aux multiples nuances ; après, qu'au pied du roc et sur le flanc des monts, il eut fait surgir les bois et les forêts ; que dans l'espace il eut lancé, comme une poudre d'or, des milliards de luminaires ; après qu'il eut peuplé les océans, les airs, la terre d'êtres vivants et arrimés — Dieu fit l'homme et sa compagne Ève.
Dieu les fit tous les deux merveilleusement beaux. Et il les aima tant ainsi que, pour ajouter encore à leurs dons de nature, il leur donna quelque chose de Lui, il leur donna la grâce avec la liberté et la souveraineté sur toute la création animée et inanimée. En retour de cette incommensurable libéralité, il n'exigea, comme hommage, qu'un acte d'obéissance.
Ce couple heureux ne sut pas se contenter de sa bonne fortune ; il voulut égaler Celui auquel il la devait et c'est pour lui désobéir qu'il usa de sa liberté. Dieu eut une telle horreur de cette ingratitude qu'il disgracia et le couple et sa race. Adam, qui devait être roi, devint esclave ;
ni lui, ni ses fils n'eurent plus aucun droit au royaume céleste ; ses descendants naîtraient enfants de l'homme, et de l'homme déchu ; ils ne naîtraient plus enfants de Dieu.
Mais Dieu, c'est le bon Dieu! En même temps qu'il frappe le coupable, il lui laisse entrevoir le pardon : Une Vierge échappera à la disgrâce universelle. Cette Vierge enfantera un fils qui sauvera le genre humain. Cette Vierge, c'est Marie.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
Dyanne a écrit:
La Toute Belle
Au commencement — après que Dieu eut rassemblé, dans les cavités immenses que nous appelons mers, toutes les eaux d'en bas ; après qu'il eut couvert de mousse et de gazon la partie sèche de notre planète ;
après qu'il eut semé, sur les prairies, des fleurs aux multiples nuances ; après, qu'au pied du roc et sur le flanc des monts, il eut fait surgir les bois et les forêts ; que dans l'espace il eut lancé, comme une poudre d'or, des milliards de luminaires ; après qu'il eut peuplé les océans, les airs, la terre d'êtres vivants et arrimés — Dieu fit l'homme et sa compagne Ève.
Dieu les fit tous les deux merveilleusement beaux. Et il les aima tant ainsi que, pour ajouter encore à leurs dons de nature, il leur donna quelque chose de Lui, il leur donna la grâce avec la liberté et la souveraineté sur toute la création animée et inanimée. En retour de cette incommensurable libéralité, il n'exigea, comme hommage, qu'un acte d'obéissance.
Ce couple heureux ne sut pas se contenter de sa bonne fortune ; il voulut égaler Celui auquel il la devait et c'est pour lui désobéir qu'il usa de sa liberté. Dieu eut une telle horreur de cette ingratitude qu'il disgracia et le couple et sa race. Adam, qui devait être roi, devint esclave ;
ni lui, ni ses fils n'eurent plus aucun droit au royaume céleste ; ses descendants naîtraient enfants de l'homme, et de l'homme déchu ; ils ne naîtraient plus enfants de Dieu.
Mais Dieu, c'est le bon Dieu! En même temps qu'il frappe le coupable, il lui laisse entrevoir le pardon : Une Vierge échappera à la disgrâce universelle. Cette Vierge enfantera un fils qui sauvera le genre humain. Cette Vierge, c'est Marie.
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La Toute Belle
TOTA PULCHRA ES... L'image est déjà la route vers Elle..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: ... ELLE ! ...
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De longs siècles d'attente s'écoulent. Enfin, cette Vierge paraît ! Née, comme nous, d'un père et d'une mère, elle aurait dû, comme nous, apporter en naissant la tare originelle, tare qui n'est autre chose que l'absence de grâce ou de vie surnaturelle. Adam ayant infecté la nature humaine, Marie aurait dû, comme nous, être infectée par cette nature transmise par le coupable ; il n'en fut pas ainsi.
Pas plus que nous, Marie ne pouvait être sauvée sans Jésus ; mais sa rédemption s'est opérée d'une façon encore plus merveilleuse que la nôtre ; tandis que nous portons la tache originelle tant que nous n'avons pas passé par le baptême : baptême d'eau, ou baptême de sang, ou baptême de feu, Marie est entrée dans le monde toute rayonnant de grâce et de beauté.
Avant que le péché d'origine ait eu le temps de la frôler, avant que Satan ait eu l'espoir de la tenir sous sa dépendance, Celui qui devait naître de la Vierge a racheté sa Mère ; il l'a rachetée par anticipation, à crédit pourrait-on dire. D'avance Dieu a remis sa dette à la mère, sachant bien qu'elle serait payée par le fils.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
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Le dogme de l'Immaculée Conception, c'est cela : « Marie a été conçue et est venue au monde selon les lois ordinaires de la conception et de la naissance ; mais, au premier moment de son existence, elle a été préservée de la tache originelle et pénétrée de la grâce sanctifiante. Ce privilège unique, elle le doit, suivant la bulle de définition, « aux mérites du Christ, Sauveur du genre humain »1. Dès le premier instant de sa conception, c'est-à-dire dès que son âme et son corps furent unis pour former un être vivant, l'Esprit-. Saint établit en Marie sa demeure, inondant son âme de lumière, de grâce, de beauté.
La beauté physique de Marie... l'Évangile n'en dit rien ; la tradition affirme que la Vierge était belle, très belle de visage. Saint Luc se plaisait à peindre son portrait ; d'ordinaire, les artistes ne se complaisent pas dans les mauvais modèles ! Saint Denis l'Aréopagite, converti par saint Paul, connaissait la Très Sainte Vierge et il la trouvait sûrement très belle, puisqu'il écrivait : « Je l'ai vue, la très sainte Mère, et si je n'avais pas appris que, toute divine qu'elle soit, elle n'est pas Dieu, je l'aurais adorée ! » C'est sa beauté qu'il aurait adorée ; il est permis de le croire. D'ailleurs, quand maintenant elle se montre, c'est toujours avec des traits qui jettent en extase la créature favorisée de sa vision.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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« Vous avez vu la Sainte Vierge, disait à Bernadette une petite enfant. Était-elle bien belle ? — Si belle, répondit la voyante, que quand on l'a vue, il tarde de mourir pour aller la revoir ! »
Toute beauté est un reflet de Dieu ; c'est pourquoi toute beauté est captivante ; mais la beauté physique est un reflet bien éphémère ; il y a mieux que cela, en Marie ; il y a la grâce ! La grâce !... de l'entendre trop répéter, ce mot ne nous frappe plus. Et cependant... cependant... toutes les beautés d'ici-bas réunies n'approchent pas de la beauté produite en une âme par le moindre degré de grâce. Toute beauté est un reflet de Dieu ; mais la grâce n'est pas seulement un reflet, elle est vraiment quelque chose de Dieu ; elle est la vie de Dieu, sa propre vie divine, qu'il communique à l'âme, comme le père et la mère communiquent la vie humaine au corps de leur enfant.
Cette vie divine surnaturelle, Dieu la communiqua en telle abondance à l'âme de Marie que, dès le début de son existence, sa mesure de grâce surpassa celle de la grâce consommée de toutes les autres créatures. En dehors de Notre-Seigneur Jésus-Christ dont l'humanité sainte doit toujours être mise à part aucune créature, ni humaine ni angélique, ne participera jamais à la vie de Dieu autant que Marie y participa dès le début de sa vie. « Il est une chose absolument certaine : c'est que la bienheureuse Vierge, au premier instant de son existence, reçut de son Fils un ensemble de grâces en rapport avec sa dignité future, et proportionnel à l'amour de ce divin Fils pour elle. De quelque lumière qu'aient brillé les plus illustres parmi les enfants de Dieu, leur midi, si radieux qu'il soit, n'égalera jamais son aurore. »1
La mesure de grâce donne la mesure de sainteté, et la mesure de sainteté donne la mesure de beauté. Marie étant, de toutes les créatures, celle qui a reçu le plus de grâces, est, de toutes, la plus sainte, de toutes, la plus belle. De sorte que, dès son aurore, on peut la proclamer, dans le vrai sens du mot « la Reine de Beauté » !
1. P. J. B. Terrien, S. J., La Mère de Dieu et la Mère des hommes, d'après les Pères et la Théologie. Tome I, ch. IV, 3e édition.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
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Ce qu'est cette beauté qui ne cessera de s'accroître, nulle langue ne peut le dire, si ce n'est la langue du ciel ! Ce qu'on peut dire, c'est que Dieu s'en éprit. Après avoir posé sur elle son regard, il trouva l'Immaculée si belle, qu'il ne put plus l'en détacher.
Quand Dieu regarde, c'est qu'il aime ; et quand il aime, il divinise. Parce qu'il se voyait dans Marie, il la contemplait avec délices ; et parce qu'il la trouvait belle, il la voulait plus belle encore. A ce qui n'est pas infini, on peut toujours ajouter ; Dieu ajoutait ! Il ajoutait la grâce à la grâce et la beauté devenait splendeur !
Ah ! comme Adam coupable eût été consolé, s'il avait pu voir, dans le lointain des siècles, cette Vierge qui devait donner au monde le Réparateur de sa faute ! Dans quelle extase l'eût jeté cette créature de mystère, plus blanche que le premier lis qui s'était offert à sa vue ; plus pure que l'onde cristalline dans laquelle, pour la première fois, il avait contemplé son image ; plus belle, incomparablement plus belle que sa compagne, Eve, dont l'apparition inattendue l'avait jeté dans d'intraduisibles transports d'amour, avant d'occasionner sa perte ! Ah ! si Adam avait pu voir !...
Et si nous pouvions voir nous-mêmes ! Rien qu'avec notre foi. O Marie, « que vous êtes belle, au milieu des lis ! »1 Votre blancheur immaculée répand sur nous la lumière et la Vie !
1. Cant. VII, 7.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Sa blancheur... Marie elle-même en est éprise. Quand la bergère des Pyrénées lui demande :
« Madame, voulez-vous avoir la bonté de me dire qui vous êtes ? »
Le nom qui tombe de ses lèvres est celui de son premier privilège.
« Je suis, répond-elle, l'Immaculée Conception 1 » Comme si elle avait dit : Je suis « la Toute Blanche », — « la Toute Pure », — « la Toute Belle ». — « L'Immaculée », c'est mon nom !
Nous n'avons ni la prétention, ni le pouvoir d'usurper, par n'importe quels louables efforts, la couronne de l'Immaculée. Elle est, elle restera éternellement, la Reine, la vraie Reine de Beauté ; mais n'aurons-nous pas le désir d'occuper à sa cour une très honorable place ?..
Comme Il se penchait sur l'âme de Marie, Dieu se penche sur l'âme en état de grâce ; il la regarde, il l'aime, parce qu'il se reconnaît en elle ; et, pour s'y reconnaître mieux encore, il ajoute au divin qu'il a déjà donné ; et l'âme s'embellit de plus en plus, jusqu'au moment où une infraction à la loi divine oblige Dieu à reprendre ses dons surnaturels ; la grâce n'habite pas avec le péché. Cette fois ce n'est plus la faute de son ancêtre qui rend l'âme pauvre et misérable, c'est sa faute à elle ; c'est son péché, son péché bien voulu ; car il n'y a pas de péché, où il n'y a pas de volonté. Heureusement Dieu est assez bon pour pardonner encore ce péché-là et pour nous rendre ce qu'il avait repris. Mais ne l'oublions pas, «le très Pur ne s'unit qu'à la pureté »2. Veillons sur la nôtre.
1. Mgr Landrieux, Sur les pas de saint Jean de la Croix, chap. II.
2. S. Augustin,
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La Toute Belle
O Vierge Immaculée, beau lis blanc dans lequel « la resplendissante et toujours tranquille Trinité » prenait ses délices, apprenez à vos pauvres enfants de la terre à respecter les dons de Dieu. S'ils sont encore parés de leur robe baptismale, qu'ils veillent à ne pas la souiller. S'ils s'en sont dévêtus, par une folle inconscience, qu'ils se hâtent de la remplacer, par l'austère vêtement du repentir et de la pénitence. Et vous, Marie, vous la Toute Bonne aussi bien que la Toute Belle, veillez sur le trésor déposé dans l'âme de vos enfants, fragiles hélas ! Gardez bien ce trésor dont ils ne connaissent pas assez la valeur. Priez votre Fils de regarder nos âmes comme il regardait la vôtre et de faire croître en elles la grâce et la beauté. O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
I. Abbé Trochu.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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La naissance de l'Élue.
« Tout, en cette petite enfant, est plein de mystère ; tout, plein de merveilles. »
Un jour, à Nazareth en Galilée, dans la maison de Joachim et d'Anne, il y eut grande joie. Après dix années de vaines espérances, alors qu'avancés en âge ils ne l'attendaient plus, chez eux, une enfant était née. Dans leurs longues et persévérantes prières, ils l'avaient demandée, cette enfant, et ils avaient promis, s'ils étaient exaucés, de consacrer à Dieu, dans son Temple, toute l'enfance de ce petit être si ardemment désiré. Le Seigneur les exauça ; toutefois, pour bien montrer qu'ils le tenaient de lui, il retarda leur bonheur. Un jour enfin naissait chez eux l'enfant qu'ils appelèrent Marie1. La joie fut grande en la maison.
De combien se serait-elle accrue, cette joie, et quelle eût été la reconnaissance de ces heureux parents, s'ils avaient soupçonné les glorieux privilèges de leur enfant bénie et la mission sublime que Dieu lui réservait.
Ils ne savent rien de ces invraisemblables choses. Ils ignorent que leur fille — la première rachetée, la seule préservée — jouit déjà de l'exercice de la raison. D'ordinaire, dans la première période de l'existence, l'âme, incapable d'exercer les opérations dont elle porte le principe, est comme paralysée ; l'intelligence n'entre pas en acte avant la formation de l'organisme, c'est la loi. Mais Celui qui a fait la loi peut s'affranchir de la loi ; et il s'en est affranchi en faveur de la Vierge qui doit être la Mère du Rédempteur.
Comme Adam, comme Eve, comme les Anges, Marie, dès le premier instant, a conscience de ses actes; elle sait ce qu'elle doit, ce qu'elle veut, ce qu'elle fait. Sous les yeux de ses parents, elle grandit avec toutes les apparences d'une enfant ordinaire : elle dort, elle mange, elle sourit, elle essaie ses premiers pas, elle gazouille ses premiers mots, comme tous les enfants. Mais tandis qu'eux font cela dans une complète inconscience, tandis que, durant de longs mois, Dieu, pour eux, reste un inconnu, Marie lui ouvre son âme dès la première seconde ;
et de cette âme s'échappent, pour ne plus s'arrêter, l'adoration, l'amour et la prière. Marie connaît Dieu, elle l'aime, elle veut lui plaire, dès la première minute de sa vie et, dès son apparition au jour, le moindre de ses mouvements attire en elle une grâce nouvelle, parce que ce mouvement, dirigé par sa volonté, s'en va vers Dieu comme un hommage.
1. Suivant la langue, Marie signifie : illuminée — étoile de la mer — douce-dame — maîtresse — souveraine.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La naissance de l'Élue.
De tout cela personne ne se doute, ses parents pas plus que les autres. D'ailleurs s'ils se doutaient comment pourraient-ils comprendre ? Dieu n'a rien dit. Et nous-mêmes, comment connaîtrions-nous ces privilèges, si la foi ne les révélait. Ils sont mystère. En face du mystère, on n'a qu'à s'incliner. la raison, pour être raisonnable, doit admettre que Dieu peut faire plus que nous ne pouvons comprendre, plus que nous ne pouvons expliquer. Est-ce que le petit enfant explique et comprend tout ce que fait son père ? Et la distance qui sépare l'intelligence du plus petit enfant de celle du plus grand homme, qu'est-elle comparée à la distance qui sépare le fini, borné de toutes parts, de l'Infini qui n'a ni mesure, ni limites. Dieu pouvait faire pour Marie ce qu'il a fait ; il s'est donné le plaisir de le faire, et il ne se l'est pas donné sans motif : il préparait en secret la Mère d'un Homme-Dieu.
En attendant, Anne, cela va sans dire, remplissait scrupuleusement son rôle de mère, auprès de son enfant. Si elle en ignorait les destinées sublimes, elle n'en admirait pas moins les qualités précoces. Quelle mère n'admire son enfant ? Quelle mère ne lui trouve des charmes inédits, souvent imaginaires ? Dans ce qu'elle disait voir, Anne ne voyait rien de trop, mais ne soupçonnait pas tout ce qu'il y avait en plus. Avec toute sa piété, avec toute sa tendresse, elle cultivait l'âme de sa petite enfant, ajoutant à la science infuse dont Dieu l'avait gratifiée, la science acquise que les parents ont le devoir de donner ou de faire donner aux jeunes êtres dont le ciel leur a confié le dépôt. Marie, la plus docile, la plus parfaite des enfants, profitait à ravir des sollicitudes maternelles ; jamais le moindre écart, jamais la moindre insoumission. Dans la lumière surnaturelle qui l'enveloppait, elle avait une vue si nette du bien, il se montrait si beau à ses yeux, que le mal la repoussait d'instinct ; l'enfant ne voyait en lui que laideur et tourment ; il n'y a pas, en réalité, autre chose dans le mal.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La naissance de l'Élue.
Anne entrait dans le plan de Dieu sur Marie, comme les mères entrent dans le plan de Dieu sur leurs enfants ; y pensent-elles assez ? Quand la jeune mère, penchée sur un berceau, épie le premier regard et le premier sourire de l'enfant qui sommeille, pense-t-elle à la grandeur de ce petit chrétien, auquel Dieu a rendu son titre d'adoption et d'héritier céleste ? Pense-t-elle à la dignité de ce tout petit dans lequel l'Esprit-Saint réside ? Pense-t-elle que ce petit être aura des devoirs d'hospitalité à remplir à l'endroit de son hôte divin ? Pense-t-elle que ces devoirs, c'est elle qui doit les lui enseigner par ses exemples, plus encore que par ses paroles ? Dès l'éveil de sa raison, pense-t-elle, matin et soir, à joindre ses petites mains pour moduler une prière ?
A mesure que l'enfant grandit, pense-t-elle à développer dans son esprit la foi à la présence invisible de Dieu ? Pense-t-elle à lui montrer comme un ami très bon, ce Dieu qu'il porte en lui et qu'il doit aimer plus que tout autre, plus même que sa mère ? Pense-t-elle à le bien pénétrer de cette vérité que son hôte divin voit tout ce qu'il fait, entend tout ce qu'il dit, connaît tout ce qu'il pense ? Pense-t-elle à lui donner l'habitude de raconter, le soir, avant de s'endormir, à cet Ami très bon, tout ce qu'il a fait dans la journée, et, s'il y a des sottises, à lui en demander pardon, promettant bien d'être plus sage le lendemain ? Pense-t-elle à lui apprendre à obéir, parce que cet Ami qui est son Dieu et son Maître veut qu'il obéisse ? A travailler, parce que ce Maître invisible veut qu'il travaille ?
A prier, parce qu'il veut qu'on le prie ? Pense-t-elle à lui recommander de recourir à ce Dieu, dans toutes ses peines, dans toutes ses difficultés, dans toutes ses entreprises ? Pense-t-elle à lui dire et à lui redire que tout ce que Dieu veut est bon, que tout ce qu'il veut doit s'accomplir sans hésitation, sans délai ?
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La naissance de l'Élue.
Sur chacun de ces tout petits, Dieu a des desseins, de grands desseins peut-être, comme il en avait sur Marie ; le devoir de chaque mère est de les favoriser. Sans doute, il n'y aura jamais une autre Immaculée, une autre Mère de Dieu ; mais de cette génération naissante doivent sortir des Pontifes, des prêtres, des apôtres, des vierges, des chefs d'État, des chefs d'atelier, des chefs de famille ; de cette génération doivent sortir des saints, des saintes ; peut-être des Monique, peut-être des Blanche de Castille.
Comme sainte Anne favorisait en Marie l'épanouissement de sa sainteté suréminente, chaque mère doit favoriser en son enfant l'éclosion des vertus nécessaires à sa destinée future ; destinée toujours sublime, puisque tous sont appelés à faire partie de la cour céleste. Il se peut que des orages se déchaînent sur la jeunesse de cet enfant qui va grandir, mais si sa mère a eu soin de cultiver la semence jetée par Dieu au plus profond de son âme, un jour ou l'autre on la verra lever. Ce qui serait un malheur redoutable, c'est si sa mère avait laissé, faute de soin, se dessécher cette semence.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La naissance de l'Élue.
Lorsque, en 1622, saint François de Sales se rendit; pour la dernière fois, à Lyon, où il devait mourir, M. Olier, intendant de la justice, vint le visiter. Excellent chrétien et père de plusieurs enfants, M. Olier confia au saint Prélat les inquiétudes que l'un d'eux, Jean-Jacques, inspirait à la famille.
Cet enfant qui marchait vers sa quinzième année, paraissait insensible à toute bonne influence : exhortations, conseils, réprimandes, punitions, rien ne triomphait de son indocilité et de sa résistance.
« Je veux voir cet enfant », dit le saint.
Il se rendit dans la famille, et Mme Olier le lui présenta. L'Évêque et l'enfant-désespoir eurent ensemble un entretien, à la suite duquel Mgr de Genève dit à la mère ;
« Madame, soyez consolée ; le ciel a choisi cet enfant pour la gloire et le bien de son Église ».
Le saint Prélat ne s'était pas trompé ; il avait découvert, dans cette âme fermée, toute une germination de vertus que ses parents ne soupçonnaient pas et qu'ils cultivaient depuis sa très petite enfance, sans résultat apparent.
Auteur Anonyme
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
La naissance de l'Élue.
O Marie, ô la plus tendre et la plus puissante des mères, nous venons à vous comme de tout petits enfants, avec notre ignorance, avec notre impuissance, mais aussi avec notre confiance. Vous connaissez nos défauts, vous connaissez nos devoirs ; aidez-nous à corriger les uns, à accomplir les autres. Enseignez et soutenez les mères ; rendez dociles les enfants, gardez les purs et tous, grands et petits, conduisez-nous au ciel. Ainsi soit-il.
Auteur Anonyme
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
« Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas de l'accomplir. » L'Ecclé. v, 3.
Depuis la naissance de la Toute Belle, trois ans se sont écoulés ; pour Anne et Joachim, l'heure est venue d'offrir à Dieu leur sacrifice.
Un matin donc, en compagnie de leur enfant très chère, ils quittent Nazareth pour se rendre à Jérusalem. Marie connaît le but de ce voyage ; elle sait que ses parents l'ont vouée au Seigneur, qu'elle est nazaréenne, c'est-à-dire consacrée. Cette consécration qui va la séparer de son père et de sa mère, non seulement elle l'accepte, mais elle la complète par un acte intérieur personnel ; ses parents l'ont donnée pour dix ans ; usant du privilège de sa raison précoce, elle se donne pour toujours ; elle sera vierge toute sa vie. Ses parents viennent à Jérusalem pour accomplir leur vœu ; elle les accompagne pour accomplir le sien.
La tradition nous dit que Joachim et Anne possédaient une maison dans la Ville Sainte, à proximité du Temple ; mais ce n'est ni dans cette maison, ni avec ses parents que Marie doit grandir ; c'est dans le Temple même1.
1. Les Juifs, dispersés dans le monde entier, n'avaient qu'un temple, celui de Jérusalem, seul lieu où il fût permis d'offrir des sacrifices.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Depuis la naissance de la Toute Belle, trois ans se sont écoulés ; pour Anne et Joachim, l'heure est venue d'offrir à Dieu leur sacrifice.
Un matin donc, en compagnie de leur enfant très chère, ils quittent Nazareth pour se rendre à Jérusalem. Marie connaît le but de ce voyage ; elle sait que ses parents l'ont vouée au Seigneur, qu'elle est nazaréenne, c'est-à-dire consacrée. Cette consécration qui va la séparer de son père et de sa mère, non seulement elle l'accepte, mais elle la complète par un acte intérieur personnel ; ses parents l'ont donnée pour dix ans ; usant du privilège de sa raison précoce, elle se donne pour toujours ; elle sera vierge toute sa vie. Ses parents viennent à Jérusalem pour accomplir leur vœu ; elle les accompagne pour accomplir le sien.
La tradition nous dit que Joachim et Anne possédaient une maison dans la Ville Sainte, à proximité du Temple ; mais ce n'est ni dans cette maison, ni avec ses parents que Marie doit grandir ; c'est dans le Temple même1.
1. Les Juifs, dispersés dans le monde entier, n'avaient qu'un temple, celui de Jérusalem, seul lieu où il fût permis d'offrir des sacrifices.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
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Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Il ne faudrait pas s'imaginer le Temple de Jérusalem construit sur le modèle de nos églises. Rien de moins semblable. C'était, en réalité, une immense cour carrée, entourée de trois côtés par un mur percé de portes et une double galerie couverte, pour s'abriter en cas d'orage. C'est sous cette galerie, appelée portique, que Notre-Seigneur enseigna et que les vendeurs établirent leurs comptoirs. Dans la cour, tout le monde pouvait entrer, c'était la cour des païens, ou le parvis des gentils1.
Au fond, sur le quatrième côté, s'élevaient les constructions du Temple proprement dit. Un double mur les protégeait ; ce mur peu élevé comptait treize portes et autant d'inscriptions défendant aux païens de le franchir sous peine de mort. Derrière ce mur, et à des hauteurs différentes, venaient : le parvis des femmes, entouré aussi de portiques ; au-dessous, le parvis des Juifs, et, en face, le parvis des prêtres, avec tous les accessoires nécessaires à l'immolation des victimes : les tables de marbre pour les déposer et les dépecer, l'autel des holocaustes pour les consumer2, un grand bassin d'airain et d'autres bassins plus petits, pour contenir l'eau dont le culte juif nécessitait un fréquent et abondant usage.
Derrière l'autel s'élevait le sanctuaire de marbre blanc lamé d'or. Il comprenait un vestibule conduisant à une salle appelée « Saint ». La porte sans battants de cette salle permettait d'apercevoir la grande et riche tenture derrière laquelle se trouvait le « Saint des Saints »1 De chaque côté du sanctuaire et derrière, accolées au mur, les maisons qui servaient de sacristies, de salles de réunion pour les docteurs et d'entrepôts pour le matériel du Temple qui était considérable.
Il y avait, dans les annexes du Temple, un collège de jeunes filles, ouvert aux seules enfants de race sacerdotale. Grâce au prêtre Zacharie, époux d'Elisabeth et parent de la famille, Marie pouvait y être admise. C'est dans ce collège que la Vierge très pure allait être élevée.
1. La cour des païens avait 225 mètres de côté.
2. l'autel des holocaustes était une table de 2 mètres carrés 50, que supportait un socle de pierres brutes ; les lévites y accédaient par un plan incliné. {Exode xxvn, 1 ; xx, 25, 26 ; Deutéronome XXVII, 6.)
1. Le « Saint » était une salle de 18 mètres de profondeur et 9 mètres de largeur ; il renfermait, à droite, la Table de proposition, sur laquelle on déposait les pains offerts en sacrifice ; à gauche, le chandelier à sept branches ; entre les deux, l'autel des parfums sur lequel, matin et soir, brûlait l'encens.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Dans le Temple de Salomon, la salle qui se trouvait derrière le « Voile » et qu'on appelait le « Saint des Saints » avait été construite pour recevoir l'Arche d'Alliance qui contenait les Tables de la loi, la Verge d'Aaron et une mesure de la manne du désert, miraculeusement conservée. Lors de la grande captivité de Babylone (588 av. J.-C), les Chaldéens brûlèrent le Temple et la ville de Jérusalem ; l'Arche sainte disparut dans le désastre. C'est pourquoi le « Saint des Saints » du second Temple était vide ; il ne contenait qu'une pierre plate, sur laquelle le Grand-Prêtre (le pape des Juifs) venait, une fois l'an, le jour de la fête de l'Expiation, déposer l'encensoir, Lui seul pouvait pénétrer dans ce lieu sacré et seulement ce jour-là.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Un jour donc, conduite par son père et par sa mère, cette petite fille de trois ans franchit le portique du Temple, traverse la cour des païens et, toute seule rapporte la tradition, gravit les quinze marches qui conduisaient au parvis des femmes juives. Sur ces marches, Zacharie qui l'attendait prit la petite enfant dans ses bras, l'offrit au Seigneur, puis la remit aux soins des personnes chargées désormais de son éducation. Et le père et la mère regardèrent s'éloigner leur trésor.
Ce qui se passa alors dans ces trois âmes qui n'en faisaient qu'une, les livres Saints n'en parlent pas, mais notre cœur nous le dira peut-être, si nous le consultons. Cette enfant qu'ils ont tant désirée et qu'ils ont si longtemps attendue, cette enfant qui leur a donné déjà de si douces consolations, Anne et Joachim s'en séparent. Et, avec une générosité au-dessus de son âge, elle, la toute petite enfant qui a pour son père et pour sa mère de si délicates tendresses, accepte la séparation.
Pourrions-nous croire que ce fût sans souffrir, d'un côté aussi bien que de l'autre ? Le supposer serait nous faire injure et dire que nous manquons de cœur. Nous aussi nous savons aimer. Nous aussi, peut-être, nous avons connu le déchirement des séparations et nous savons ce qu'elles coûtent.
Si ces trois nobles âmes se portent d'elles-mêmes au sacrifice, c'est qu'elles comprennent qu'après avoir reçu, il faut savoir donner. Ce devoir, Marie l'apprend de ses parents, après l'avoir appris de Dieu. Belle leçon pour nous.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
Marie-Madeleine a écrit:Si ces trois nobles âmes se portent d'elles-mêmes au sacrifice, c'est qu'elles comprennent qu'après avoir reçu, il faut savoir donner
Ah! que cette compréhension du don manque à notre siècle, et ce parmi ceux que l'on dit "catholiques" .
Donner gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement, ne rien attendre en retour, rien d'autre que Dieu soit aimé.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
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Que de trésors, chère Marie-Madeleine, ne trouvons nous pas sur cette Tribune, et qui nous aident à mieux comprendre, et surtout aimer notre Sainte Religion, Notre-Seigneur, et la Dame Marie et tous les Saints..de plus en plus..!!
Que de trésors, chère Marie-Madeleine, ne trouvons nous pas sur cette Tribune, et qui nous aident à mieux comprendre, et surtout aimer notre Sainte Religion, Notre-Seigneur, et la Dame Marie et tous les Saints..de plus en plus..!!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Ce n'est pas seulement envers Marie que Dieu s'est montré généreux ; ce n'est pas seulement envers son père, envers sa mère ; c'est envers tous les hommes. Nous aussi nous avons reçu des bienfaits sans nombre de la libéralité divine ; nous aussi nous en recevons tous les jours ; mais pensons-nous à rendre ? Éprouvons-nous quelquefois le besoin de donner quelque chose qui compte, à Celui dont l'amour nous donne sans compter ? Savons-nous voir seulement ce que nous recevons ?
Savons-nous reconnaître les bienfaits de Dieu ? Hélas ! les âmes reconnaissantes n'encombrent pas les rues ; et l'on cesse d'en être surpris quand on pense à toutes les vertus, à toutes les qua- lités que la reconnaissance suppose. La reconnaissance, c'est la vertu des grands cœurs ; et les grands cœurs sont rares. Saluons ceux qu'aujourd'hui le ciel nous présente et, sur le modèle de ces trois généreux cœurs, essayons de façonner les nôtres.
C'est avec de l'amour que les dons de Dieu se paient, et l'amour se prouve par des actes : qui aime donne ! On sait demander, on sait promettre, quand le besoin se fait sentir ; mais, quand il est passé, on lésine, on retarde, on remet à plus tard le paiement de sa dette, l'exécution d'un vœu, la réalisation d'une promesse ; et finalement on oublie. On a su recevoir, on a su emprunter à Dieu ; mais on ne sait pas rendre. Avec Dieu, à chaque instant, on manque d'honnêteté.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: ... ELLE ! ...
L'Entrée au Temple.
Anne et Joachim n'étaient pas de ceux-là ; ils ne marchandaient pas avec lui, et Marie moins encore. Pour les parents, pour les enfants, leur exemple est à suivre, et heureusement il en est encore qui le suivent : Don Bosco et sa mère ont su donner à Dieu ce qu'il leur demandait à eux aussi.
La très sainte Vierge avait pris en particulière affection ce petit Jean Bosco que Pie XI vient de placer sur les autels ; elle lui révélait dans des songes tous les plans du bon Dieu sur lui. Il apprit d'elle qu'il aurait à sauver beaucoup de jeunes âmes, et que ce ne serait pas facile. D'abord, pour les sauver, il fallait être prêtre. Être prêtre... c'était le rêve de Jean ; il était né apôtre. Dès l'âge de cinq ans, il groupait autour de lui les enfants de son village pour leur apprendre le catéchisme. A dix ans, il n'est sorte de stratagèmes qu'il n'inventât pour amener au bon Dieu ses petits camarades. Mais pour se faire prêtre, il fallait de l'argent, et l'on était pauvre chez les Bosco.
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Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
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