Comme MOI je vous ai aimés
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2. Lacordaire. Vie de sainte Madeleine.
DOM EUGENE VANDEUR
GODEFRIDUS, Abbas coadj. Maretioli, 15 Augusti 1950
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1. Bossuet.JÉSUS a connu et pratiqué l'amitié. Il a comme divinisé cette amitié qu'on a pu définir : « Un commerce pour nous aider à mieux jouir de Dieu (1) ». Et encore : « L'Amitié est une rare et divine chose, le signe assuré d'une grande âme et la plus haute des récompenses visibles attachées à la vertu (2) ».
Le Père Lacordaire ajoutait — qu'on nous permette cette citation très heureuse ici — : « L'aliment de l'amitié est une convenance immatérielle entre deux âmes, une ressemblance mystérieuse entre l'invisible beauté de l'une et de l'autre, beauté que les sens peuvent apercevoir dans les révélations de la physionomie, mais que l'épanchement d'une confiance qui s'accroît par elle-même manifeste plus sûrement encore, jusqu'à ce qu'enfin la lumière se fasse sans ombres et sans limites, et que l'amitié devienne la possession réciproque de deux pensées, de deux vouloirs, de deux vertus, de deux existences, libres de se séparer toujours et ne se séparant jamais. L'âge ne saurait affaiblir un tel commerce ; car l'âme n'a point d'âge. Supérieure au temps, elle habite le lieu éternel des esprits ».
2. Lacordaire. Vie de sainte Madeleine.
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Monique- Nombre de messages : 13764
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DOM EUGENE VANDEURParmi ses douze Apôtres, il a aimé de prédilection S. Jean l'Evangéliste, celui qui se fera le messager de son Evangile d'Amour, et son théologien ; le même qui, atteignant presque ses cent ans ne cessera, au souvenir du Maître, de répéter à ses disciples émus : Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres... Si vous faites cela, oui, rien que cela, il suffit.
Jésus et Jean ont réalisé, comme personne ici-bas, cette amitié-là. Ce n'est qu'à Jean qu'un Homme-Dieu réservera, en une heure suprême, une place sur son Cœur y laissant son Apôtre reposer la tête.
Jean est l'un des Douze, sans plus ; il n'est pas sacré Chef et Vicaire du Christ. Mais, il est l'objet d'un surchoix. S. Jérôme a pensé que c'était peut-être lui, le héros des Noces de Cana, et, qui, pour suivre Jésus, était resté vierge. C'est tout dire.
Pierre, Jacques et Jean constituent aussi un petit cénacle : mais, Jean le plus jeune reste le préféré, là même.
En lisant son Evangile, qui ne surprendra, ici et là, le Cœur de Jésus-Christ pensant beaucoup à Jean ? Jean a été, après Marie, le baume apposé à la terrible douleur, occasionnée à l'Ami divin, par la trahison de Judas, le reniement de Pierre et la fuite des Apôtres, à l'heure de la Croix. Le Maître pourra dire à Pierre, trop curieux, et bien mystérieusement : « Si je veux que celui-là reste (vive) jusqu'à ce que je revienne (sur terre) que t'importe ! » Il ne l'a dit que de Jean.
Cœur dévoré, s'il en est, et totalement livré au service de l'Amour Incarné, il sera héroïque dans la Passion du Maître, chez Caïphe, au Prétoire, sur le Chemin du Calvaire, au pied de la Croix. Il ne suit pas de loin, comme Pierre, le divin Martyr ; il reste aussi proche que possible du Cœur aimé. A lui seul, pas à un autre, Jésus mourant a confié sa Mère.
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Monique- Nombre de messages : 13764
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Tout son Evangile est douceur, placidité, amour ; personne ne l'a lu sans se sentir envahi par la même tendresse. Quelle différence, par exemple — encore qu'admirable tous deux — entre le Discours sur la Montagne et Celui de la Dernière Cène ; entre la plume de Mathieu le Publicain et celle de Jean le Bien-Aimé.
Cœur ardent, il a éprouvé un besoin fou de l'amour de Jésus pour lui et nous tous, et son amour pour Jésus.
Jean le premier, oui, et puis Pierre et puis Jacques. Mais on doit se borner. En dehors du Collège Apostolique, il en est d'autres encore, qui partagent quelque chose du privilège d'être davantage aimés de Jésus.
Bon Maître — notons l'expression — que dois-je faire pour m'assurer la Vie éternelle ? Cette question est de celles qui créent, immédiatement, chez Celui qui est cette Vie même, une sympathie rare pour celui qui l'interroge à genoux. Or, c'est un jeune homme. Jésus aime la jeunesse, il aime sa franchise, son ardeur, sa générosité.
Il aime ainsi un fils unique, possédé du démon qui le jetait par terre et le tourmentait et pour qui son père désolé implore secours à chaudes larmes. Pourrait-il rester sourd à sa supplication ? Il ressuscitera celui de Naïm qu'on emporte en terre, lui aussi fils unique d'une pauvre veuve qui pleure et se lamente fendant d'émotion le Cœur du Maître. Il tendra la main à la fille de Jaïre, une enfant de douze ans, morte à Capharnaum, et elle se lève. Visiblement, il a recherché les enfants, les jeunes, qu'il sait plus innocents, plus purs.
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Ce jeune homme donc, jeune prince, si avide de perfection, et qui pose la question la plus importante qui soit, attire invinciblement le « bon Maître ». Dès que Jésus l'eut vu, il l'aima, dit l'Evangile. En réponse, il lui rappelle les Commandements. Le jeune homme riche les pratique depuis toujours. Que lui reste-t-il à [aire ? Y a-t-il encore quelque effort à fournir ? Jésus a plongé son regard aimant, scrutateur au tréfonds de cette belle âme, si limpide, anxieuse du bien : Oui, lui dit-il, si tu veux devenir parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et puis viens, suis-Moi... Mon Cœur est à toi, il t'attend.
Hélas ! hélas ! Le jeune prince est riche !... Non, c'est trop dur, ces conditions ! Il sent bien que ce serait si bon, si saint de vivre avec Jésus ; mais, à ce prix, non, il ne pourrait... Et la tristesse envahit ce jeune homme qui se retire ; elle envahit, surtout, le bon Maître qui, comme on pleure un absent ou un rêve détruit, dit à son entourage : Qu'il est difficile aux riches d'entrer au Royaume de Dieu!... Pauvre Jésus, celui qu'il aimait ne l'a pas compris ! Il est parti, mais où ? Qu'il est dur à un cœur bien né et bien simple de n'être pas compris ?
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Monique- Nombre de messages : 13764
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Une autre belle histoire de l'amitié. Matthieu, Marc, Luc ne la racontent pas, tant ils craignent la malignité des hommes. Il faut que ce soit Jean, au soir de sa longue vie, qui ose, Apôtre de la Charité, dire à qui veut l'entendre que Jésus aimait la Maison de Béthanie et ses habitants.
Ce sont de très chers amis, Lazare et ses deux sœurs, créatures exquises, Marthe et Marie. Auprès d'eux, il se retire de temps à autre, quand il se sent par trop exténué ; quand, encore, il a besoin, comme nous tous, de se consoler de l'indifférence des uns et de la haine des autres. Il est très sensible à leur affection et il sait y répondre. En cours de route, il arrive chez Lazare à l'improviste, s'y comportant comme chez Lui ; il n'est pas toujours seul ; ses Apôtres l'accompagnent parfois.
Il existe une amitié, très profonde et sans formalisme, entre Jésus et ces deux femmes, si différentes de nature, l'une active, l'autre contemplative. Visiblement le Maître affectionne davantage celle-ci. D'aucuns pensent que c'est, Marie, la pécheresse de jadis, dont Jésus avait expulsé sept démons, et à qui tant de crimes ont été pardonnes, parce qu'elle aima beaucoup, capable, dans cet amour, d'héroïsme fidèle. Elle aime se tenir aux pieds du Maître et a soif d'entendre son Bienfaiteur lui révéler les secrets de son Cœur. C'est au point qu'un jour Marthe, affairée, toute aux détails d'un repas, a osé reprocher à l'Ami l'inaction de sa sœur.
Mais, aussitôt, il a pris la défense de celle-ci, et a rappelé mystérieusement à Marthe qu'en ce festin un seul plat est nécessaire, à savoir, celui, tout intérieur, que son amour réserve à Marie. Il ne fallait pas lui enlever, à elle, la meilleure part. Quelle délicatesse en cette réprimande ! Et puis, toujours, ce mystère en Dieu, en Jésus, de la prédilection ! N'est-il pas le Maître de ses dons, de ses préférences ? On le verra bien, lors de la résurrection de leur frère, Lazare, notre ami, comme il l'appelle à ses Apôtres. Incident à la fois tragique et solennel, où, encore, l'Amour de l'Ami triomphe.
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Monique- Nombre de messages : 13764
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Lazare est mort. Ses deux sœurs inconsolables, ont envoyé dire à Jésus : Maître, celui que vous aimez est malade ! La belle prière ! Elles ne disent pas : Venez ! Elles savent à quoi s'en tenir avec l'Ami ; il suffit qu'il sache. Il viendra certainement.
Marthe en est informée, la première, et s'élance hors de la maison à sa rencontre : Ah ! s'écrie-t-elle, si vous aviez été là ! mon frère ne serait pas mort ; mais, même à cette heure, vous pouvez tout... Seigneur, j'ai toujours cru que vous êtes le Christ, Fils de Dieu, venu en ce monde. Cette femme se sent illuminée tout à coup, et va remporter le prix de sa foi.
Elle n'oublie pas, cependant, la prédilection de Jésus pour Marie, sa sœur. Elle ne doute pas, elle-même, du Christ ; mais, celui-ci ne résistera jamais aux larmes de celle qui sait mieux l'écouter.
Elle court à la maison, appelle Marie : le Maître est là, dit-elle, et il te demande... Jésus la demande! Oh ! encore une fois, cette avance du saint Amour à l'aimée!... Marie tombe aux pieds de Jésus, versant un flot de larmes : Si vous aviez été ici, non il ne serait pas mort... Rien de plus, mais tout cela... Jésus voyant sangloter Marie, n'y tient plus ; il éprouve un frémissement intérieur, si fort chez ce fort qu'on s'en aperçoit ; il se trouble... Où l'avez-vous mis ? Quelle hâte, chez l'Amour ! Venez, Maître, voyez ! Et lui-même fond en larmes... L'Amour qui fond en larmes, et si abondantes, que les Juifs disaient : Voyez donc comme il l'aimait !...
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Monique- Nombre de messages : 13764
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DOM EUGENE VANDEUREn arrivant au tombeau, le bon Maître frémit une seconde fois. Quel spectacle que la Vie face à la mort, face à ce cadavre en putréfaction ! Et quand il a prié son Père d'Amour, il crie : Lazare, sors d'ici! Et le mort est sorti de là...
Beaucoup, alors ont cru à l'Amour que Dieu a pour nous !...
Six jours après, au banquet où se trouve Lazare le ressuscité, où encore Marthe se dépense sans merci, Marie, elle, prend une livre d'un parfum de nard pur, très cher, et en oint les pieds de Jésus ; elle les essuie de sa chevelure, comme au jour du pardon ; et toute la maison est embaumée de ce parfum.
Les Apôtres sont là aussi ; et Judas, le voleur, l'avare, s'indigne avec eux de la prodigalité de Marie. Mais, Jésus, une dernière fois, prend sa défense : '' Pourquoi faire de la peine à cette femme ? Elle n'a en vue que ma sépulture. Des pauvres, vous en trouverez toujours à aider ; mais, Moi, vous ne m'aurez pas toujours...''
L'Amour ne canonisait-il pas l'amour ?
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Monique- Nombre de messages : 13764
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DOM EUGENE VANDEUROUI, les pauvres, au sens large du mot, les pauvres de tout genre, ceux de l'âme, ceux du corps, ceux de tout milieu, ceux de tous les temps, ont eu en Jésus-Christ leur divin Ami, le Pauvre des pauvres, Celui qui, étant le Dieu riche à l'infini, pour nous et par amour pour nous a voulu connaître le dénuement, la détresse, et les extrémités du besoin.
Le Christ a eu ce qu'on pourrait appeler des affections, des prédilections collectives, des préférences globales ; il s'est laissé affecter et saisir par tels ou tels groupes humains, plutôt que par d'autres. Il est visible qu'il a aimé plus particulièrement les pauvres, les petits, le menu-peuple, les gens qui souffrent, les malades en grand nombre, les pécheurs et les pécheresses ; en un mot tous ceux que l'indigence et la faiblesse, l'impuissance et le péché vouent à l'indifférence ou au mépris des hommes. En cet Homme-Dieu, que peut-on admirer avec plus de justice et de gratitude, que l'infinie grandeur d'un Être se penchant avec un suprême amour sur ce qu'il y a de plus misérable dans la race humaine ?
Les pauvres ! Il disait si bien chez Simon le lépreux : Il y aura toujours des pauvres parmi vous ; mais Moi, vous ne me posséderez pas toujours. Il était donc, Lui aussi, l'un d'eux, et le plus pauvre, le plus digne, le plus noble, le plus respectable d'entre tous les pauvres ! Quand il disait cela il allait à sa Passion ; dans quelques jours il mourrait pour nous. Il suppliait, à sa façon, qu'on voulût bien voir et reconnaître en les pauvres qui restaient, en tous ses pauvres à Lui, ceux d'alors, ceux de tous les siècles, sa Personne auguste ; qu'on voulût bien l'adorer et le soulager en eux. Les aider, les soulager, les aimer, ce serait lui procurer, à Lui-même, aide, soulagement et amour.
Mais, d'abord, il avait donné l'exemple, ici surtout, afin que ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait pour les pauvres, nous le fissions nous-mêmes.
GODEFRIDUS, Abbas coadj. Maretioli, 15 Augusti 1950
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Monique- Nombre de messages : 13764
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DOM EUGENE VANDEURPour nous, dès sa naissance et toute sa vie, il ne connaît que le dénûment absolu. Fils de Dieu et Fils de David, il est rebuté de tous ; il naît dans une étable, entre le bœuf et l'âne ; il repose dans leur auge, comme le plus pauvre des pauvres. Et comme il n'aura pas eu de berceau en naissant, il n'aura qu'un tombeau d'emprunt, à sa mort. Les besoins de son amour, en cela, sont impérieux.
Ses premiers adorateurs sont de pauvres bergers. Marie et Joseph ne rachètent l'Enfant-Dieu, à la présentation au Temple, que par deux colombes, l'offrande des pauvres. En Egypte, leur pénurie se fait extrême. A Nazareth, dans l'échope de Joseph l'artisan, Jésus est courbé sur son établi, jusqu'à trente ans. On ne le connaît là-bas que sous le nom de fils du charpentier Joseph.
La plupart des Apôtres sont de pauvres gens, sans autre fortune que leurs barques et leurs filets. C'est lui qui disait au Scribe avide de le suivre : Les renards ont leurs tannières, les oiseaux du ciel ont leurs nids, le Fils de l'Homme n'a pas une pierre où reposer la tête.
GODEFRIDUS, Abbas coadj. Maretioli, 15 Augusti 1950
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Monique- Nombre de messages : 13764
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Les foules qui le suivent, qui se pressent sur ses pas et s'écrasent contre Lui, l'acclamant leur Sauveur, ne sont composées que de pauvres et petites gens.
Par deux fois, pour subvenir à ces milliers d'affamés, il multiplie quelques pains et quelques poissons. Quelle pitié j'ai de ces foules ! s'écrie-t-il.
Ce que jusque là, jamais conducteur de peuples ou harangueur de foules n'avait osé formuler, il le crie : Bienheureux les pauvres ; car c'est à eux qu'appartient le Royaume des cieux ! Et il se fait gloire de les évangéliser, en se faisant l'un d'eux : ce sera la manière de ses Saints et de ses Saintes.
Il ne vit que des aumônes de la charité ; il veut que ses Apôtres accomplissent leur mission sans livrées quelconques et dans le dénuement de la plus absolue pauvreté. Il les exhorte à préférer la société des pauvres à celle des riches.
Oh ! qu'il aime les pauvres ! Il les aime tellement, qu'il veut bien s'assimiler à eux, aux plus oubliés, dédaignés et repoussés de tous. Les misérables mendiants qui meurent de faim et de soif, les nus grelottant de froid, les malades, les malfaiteurs, assassins et voleurs, des prisons, et tous ceux-là qui errent sans gîte, exposés aux dangers de toute espèce, tous ceux-là, c'est Lui... Il se tient pour l'obligé de tout le bien qui leur sera fait.
Quant aux secours et consolations qu'on leur refuse, c'est à Lui seul, qu'on le refuse. Il devra punir, éternellement, quiconque aura fermé son cœur à ces malheureux.
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Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
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Ça pas changé, ce n'est encore que les petits, les pauvres qui sentent se besoin de se coller à Jésus, sans Lui, notre vie se brise, s'étiole comme une fleur que l'on prive d'eau et de soleil...
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Comme MOI je vous ai aimés
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LES malades !... Ceux-là aussi, il les aime et les recherche, passionnément, dirait-on. C'est qu'il est le Dieu de toute commisération, Lui qui sait ce que c'est que souffrir. Cette compassion d'Homme-Dieu, prévenante et si délicate, est inexprimable.
Saint Marc rapporte que partout où Jésus arrive, dans les bourgades, les villages ou les villes, on dépose les infirmes au milieu des places publiques, le conjurant de leur permettre de toucher au moins le bord de sa robe. Et tous ceux qui le touchent sont guéris. Une vertu secrète, dit S. Luc, s'échappait de Lui, qui les guérissait tous.
A Capharnaûm, il impose les mains à tous les malades qu'on lui présente, et tous sont guéris. Sur le Mont des Béatitudes, des foules d'infortunés, venues des contrées les plus éloignées sont guéries par le seul attouchement de son vêtement. Presque toujours, parmi ces infirmes sans nombre, tant de malheureux sont possédés du démon. D'un mot, ce Dieu compatissant les délivre de sa tyrannie.
Jésus est d'une condescendance sans pareille. Il ne se contente pas de guérir des foules de malades à la fois, il se prête ineffablement à venir au secours de particuliers.
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Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Comme MOI je vous ai aimés
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Qui de nous en effet peut dire qu'il n'est ni pauvre, ni malade, ni aveugle, ni boîteux, ni estropié....?
Notre-Seigneur est venu pour tous, mais tous ne l'ont pas accepté, l'ont rejeté loin de leur cœur...
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Qui de nous en effet peut dire qu'il n'est ni pauvre, ni malade, ni aveugle, ni boîteux, ni estropié....?
Notre-Seigneur est venu pour tous, mais tous ne l'ont pas accepté, l'ont rejeté loin de leur cœur...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Comme MOI je vous ai aimés
CONFITEOR a écrit:.
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Notre-Seigneur est venu pour tous, mais tous ne l'ont pas accepté, l'ont rejeté loin de leur cœur...
Oui, et c'est par cet aveuglement et ce rejet, qu'ils se sont perdus à jamais.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Comme MOI je vous ai aimés
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Jésus est d'une condescendance sans pareille. Il ne se contente pas de guérir des foules de malades à la fois, il se prête ineffablement à venir au secours de particuliers. Il approche de Jéricho, escorté d'une foule invraisemblable. Un aveugle est là, assis au bord de la route demandant l'aumône. Entendant passer tant de monde, il demande ce que c'est. On lui dit : C'est Jésus de Nazareth qui passe... Alors, il se met à crier : Jésus, Fils de David, ayez pitié de moi ! C'est en vain qu'on le somme de se taire ; il crie toujours plus fort: Fils de David, ayez pitié de moi! Et, alors, admirons la bonté de Jésus. Pour ce malheureux, il daigne s'arrêter, ordonnant qu'on le lui amène. L'aveugle, tout tremblant, se faufile dans cette cohue pour approcher de Jésus, qu'on sent tout entier à ce pauvre.
Que veux-tu que que je te fasse? lui dit-il... Jésus est vraiment livré à la volonté de qui Le supplie. Et l'aveugle de répondre : Seigneur, que je recouvre la vue ! Jésus lui dit : Vois, ta foi t'a guéri... Et il voit aussitôt, et il se met avec le peuple exultant à suivre son Sauveur.
Un officier royal vient le supplier pour son fils qui se meurt. J'irai, dit Jésus. Mais, déjà, de loin, il l'a guéri.
Le centurion de Capharnaiim a un serviteur malade. Mais, il ne se croit pas digne de recevoir, chez lui, le divin Thaumaturge : Ne vous dérangez pas, Seigneur, lui envoie-t-il dire ; mais, prononcez une seule parole, et il sera guéri. Jésus est dans l'admiration de cette grande foi, une foi qu'il n'a jamais trouvée pareille en Israël. Encore une fois, de loin, le serviteur est guéri.
DOM EUGENE VANDEUR
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Paradiso a écrit:.
Notre-Seigneur est venu pour tous, mais tous ne l'ont pas accepté, l'ont rejeté loin de leur cœur...
Oui, et c'est par cet aveuglement et ce rejet, qu'ils se sont perdus à jamais.
Il reste des aveugles qui ont rejeté Dieu sur cette terre et qui sont encore ici-bas... Il faut prier pour eux. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir comme on dit.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Ainsi agit-il avec la Chananéenne, une païenne encore, dont la fille est cruellement tourmentée par le démon. Par trois fois, Jésus qui éprouve sa foi semble la repousser. Elle sait bien que les Juifs, qui se croient seuls les enfants de Dieu, ne prennent les Gentils que pour des chiens. Qu'importe, Seigneur, lui dit-elle ; mais les petits chiens, sous la table de leurs maîtres, mangent les miettes que les enfants laissent tomber. Ah ! ici, devant tant d'humilité confiante, le Cœur du Maître n'y tient plus : O femme, grande est ta foi ! dit-il. Va et qu'il te soit fait comme tu le veux.
A Bethsaïda, on lui présente un autre aveugle, le priant de le toucher. Et Lui, ô divine Condescendance, il le prend par la main, et le conduit hors de la bourgade. Il lui mouille les yeux de sa salive, et lui impose les mains. L'aveugle regarde : je vois, dit-il, des hommes semblables à des arbres qui marcheraient... De nouveau, Jésus étend les mains sur les yeux de l'aveugle, et il est guéri, tout à fait.
A l'entrée d'un bourg, dix Lépreux accourent, et, de loin, lui crient : Jésus, Maître, ayez pitié de nous !... Rien que ces mots : et le Seigneur de leur dire : Allez, montrez-vous aux prêtres en témoignage... Ils vont, et tandis qu'ils vont, ils sont guéris. Un seul vient le remercier ; visiblement, Jésus souffre, dans son Cœur, de cette ingratitude. N'est-il pas l'Homme parfait, qui partage notre nature et ses sentiments ? Il se contente de dire : Où sont les neuf autres ? Il n'y a donc que cet étranger qui vienne rendre gloire à Dieu ? C'est à son Père qu'il pense, pas à Lui-même.
La maladie est souvent l'effet du péché qui conduit à la mort. Si Jésus est venu guérir et sauver, c'était surtout les pécheurs et les pécheresses de ce monde. Eux surtout deviennent l'objet de sa pitié miséricordieuse.
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LES pécheurs et les pécheresses ! A l'égard de ces infortunées victimes du péché, la compassion de Jésus ne connaît pas de bornes.
On l'accuse, un jour, Lui Juif, d'être un Samaritain, étranger au peuple de Dieu et son ennemi juré, un possédé du démon... Il refuse ce dernier outrage, mais non pas l'autre. Il veut bien passer pour cet étranger voyageant hors de sa patrie, Lui qui est venu du ciel de son Père. Ce n'est pas du peuple de Dieu qu'il est l'ennemi. Oh ! ce qu'il aime, Lui, sa patrie, comme aucun Juif ne l'a aimé et ne l'aimera jamais ! Celui qu'il poursuit de sa haine et de ses vengeances c'est Satan, l'auteur du péché, le prince de ce monde, le tyran des Juifs, l'éternel homicide, l'accusateur de ses frères auprès de Dieu.
Adam, le premier homme, créature si belle, si privilégiée, est descendu de Jérusalem, figure du ciel, de la Cité de Dieu et vision de paix, à Jéricho, symbole de l'instabilité et du péché. Il a prévariqué, lui et toute sa race en lui. Il est chassé du Paradis, il erre et voyage à travers les vicissitudes de cette vie. Et voilà que des voleurs haineux, les démons, l'ont assailli, dépouillé de son innocence et des biens éternels qui l'accompagnaient ; ils ont fait et continuent à faire à son âme de mortelles blessures. Devant celui qui gît par terre, à demi-mort, le prêtre et le lévite de l'ancienne Loi ont passé outre. Ils ont passé, ils n'ont regardé que de loin ses plaies. Hélas ! ils étaient impuissants à les guérir : il fallait pour cela le vin mystique du Sang de Jésus, ce bon et compatissant Samaritain ; il fallait l'huile de sa grâce. Lui seul sait se pencher sur ce malade, qu'infecte le venin du péché ; Lui seul peut le panser, et puis le soulever et le ramener à l'hôtellerie de son Eglise.
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Il rencontre, en cours de route, un aveugle-né. Il sait que Dieu tirera gloire de sa guérison. Aussitôt, il mouille la terre de sa salive, symbole de sagesse, il en fait un peu de boue et en oint les yeux du malade : Va, maintenant, lui dit-il, et lave-toi dans la Piscine de Siloë. Il va, il revient, il est guéri. Les Pharisiens, furieux, séchant d'envie, montent toute une cabale contre ce bienheureux et les siens ; on le menace, on le houspille, on le rejette, enfin, dehors : tout cela, par haine du Sauveur. Jésus, qui sait tout, a retrouvé son miraculé à qui, sans tarder, il dit : Crois-tu au Fils de Dieu ?
— Et qui est-il, Seigneur ? — Tu le vois, c'est Lui qui te parle ! — Je crois, Seigneur ! dit le miraculé. Et se prosternant il adorait Jésus. Gloire à Dieu!
Un père, père d'un fils unique, fondait en larmes. Il priait Jésus pour son enfant possédé d'un démon muet. Celui-ci, en présence du Seigneur, s'empare du malheureux et le jette par terre. Alors, l'enfant pousse des cris, il écume, il grince des dents et se raidit, et le démon le brise... C'était ainsi depuis son enfance. Le diable l'a jeté parfois dans l'eau, dans le feu... Ah ! Seigneur, si vous pouvez, vous, quelque chose, ayez pitié de nous, secourez-nous l
Le Seigneur, touché à l'excès, a répondu au père désolé : Si tu peux croire, tout est possible à qui croit... — Seigneur, je crois, s'écrie le père ! Mais, aidez à l'insuffisance de ma foi!... Cette humilité vraie conquiert, inévitablement, le Maître.
Avec menaces, alors, Jésus somme le démon de sortir de cet enfant. Le démon, forcé d'obéir, pousse un grand cri ; il agite avec une violence extrême sa victime, dont il sort. Il est mort ! criaient les assistants, terrifiés. Mais, Jésus prend l'enfant par la main et le soulève ; l'enfant se lève guéri. Oh ! cette puissance de Dieu dans le calme de la Majesté !
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Il faudrait citer l'Evangile en entier. A chaque page, le Cœur de Jésus-Christ s'émeut, il palpite devant la souffrance des hommes. Il était venu pour guérir et sauver. Car, il ne guérissait jamais que pour rendre ses malades à Dieu.
Il l'a proclamé souvent : le Fils de l'Homme, dit-il, est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu ! Il n'est pas venu pour perdre les âmes, mais les sauver. C'est pour sauver le monde, et non pour le juger que Dieu a envoyé son Fils dans ce monde.
C'est alors que, l'oracle du Prophète se réalise : Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande Lumière : le Jour s'est levé sur ceux qui habitaient à l'ombre de la mort.
S'étonnera-t-on que l'Evangile soit plein de ces miracles de la grâce ? Chacun d'eux suppose une puissance plus grande que celle qui créa le monde ; car, il y faut triompher d'âmes, libres d'accepter ce pardon ou de s'y soustraire ; chacun de ces prodiges suppose surtout l'Amour, vraiment fou, d'un Dieu à la chasse de ceux et de celles qui l'accablent d'outrages et de mépris.
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(1) Cfr D. Vandeur. Je meurs de faim. Commentaire de l'Enfant Prodigue.
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Le bon Pasteur s'est élancé, dans le désert aride et sans eau, à la poursuite de la brebis perdue, laissant là, pour l'instant les quatre-vingt dix-neuf autres broutant en paix et dans la justice le champ des grâces.
Il a fouillé les antres maudits, les abîmes inscrutables du cœur des hommes ; il a secoué les buissons épineux où s'enchevêtraient les âmes damnées ; et quand il a retrouvé celle qu'il aimait, malgré elle, il l'a prise sur ses épaules et l'a ramenée au bercail, dans l'exultation des Anges qui chantaient gloire à Dieu dans le Ciel.
Quelle conquête que celle de son Prodigue et de tous ceux que celui-ci symbolise ! Quelle page l'Evangéliste a burinée dans le cœur de tous ceux qui ont voulu expérimenter ce que peut l'Amour, au service du salut. Cette histoire, on l'appelle à bon droit l'Evangile des Evangiles : c'est comme en synthèse l'exposé de l'Œuvre de la Rédemption (1) qui n'est qu'œuvre de l'Amour.
Ce Prodigue ! Passionné, fougueux, tout d'une pièce, caractère ardent, présomptueux, casse-cou ; ami des aventures, sans équilibre, sans constance, rebelle aux sages avis ; capable de tout, irréligieux, d'une perversité singulière et précoce. Son sang bouillonne, avec l'attrait du plaisir, la soif de voir, de connaître, de sentir. Là-bas, au très loin, derrière les hautes montagnes, il a pressenti les pays où règnent l'argent, le luxe, les femmes et toutes les tentations.
(1) Cfr D. Vandeur. Je meurs de faim. Commentaire de l'Enfant Prodigue.
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Quel ingrat ! Car, son Père qui l'aimait follement et l'aimera toujours l'a vu s'en aller... à la perdition.
Et, alors, ce sont les chutes de plus en plus graves. Car, une première entraîne à une seconde, une seconde à une troisième... On dépense et on y laisse tout son bien ; la misère vous réduit ; il n'y a bientôt plus ni honneur, ni pudeur ; on se vautre en plein dans le mal et toutes les hontes, pour devoir en arriver à paître des pourceaux, et, dans cette extrémité, se rassasier, si possible, de leurs caroubes !...
Au comble de la détresse, le Prodigue est pris de remords... On était si heureux dans la maison du Père, tandis que lui, il meurt de faim, ici... Il se souvient — car, malgré tout, il avait du cœur — il se souvient de son Père à lui, d'un Père qui l'aimait tant, qui l'avait conjuré de rester près de lui... Il ne peut douter, un instant, de son amour persévérant, plus fort que jamais, et il s'est dit : Je me lèverai, j'irai à mon Père, je lui dirai mes crimes... Qu'il me range parmi les mercenaires, ce sera beaucoup pour moi!...
Ah ! oui, son Père l'aimait, encore et toujours — jamais Jésus ne s'est peint à ce point — souvent, il se rendait sur la colline d'où il pouvait pressentir et attendre le retour de ce malheureux fils, le débauché. Un jour, il l'aperçoit, à grande distance, se traînant de fatigue. Ému de compassion, le vieillard ramasse ses forces, il court à son enfant et le rejoint ; il se jette à son cou, le serre contre son cœur et le couvre de ses baisers... Le Prodigue s'est écrié : J'ai péché contre le ciel et contre vous ; je ne suis pas digne d'être appelé votre fils ! Son Père ne le laisse pas achever son horrible confession, tout ce qu'il veut lui dire...
Ordre est donné, immédiatement, à ses serviteurs, d'apporter la robe la plus belle et d'en revêtir son fils en haillons ; il faut lui rendre et mettre au doigt l'anneau d'or, symbole de l'homme libre et du fils de famille. Qu'on lui mette, à ses pieds en lambeaux, les plus riches chaussures ; qu'on tue le veau gras, qu'on se réjouisse et que l'on chante ; car, mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !
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1. S. Augustin.La belle parabole ! C'est l'histoire de tant d'entre nous ! Le bon Maître fut là, il nous aima en vrai Père, il nous sauva : Oui, il faut se réjouir et chanter qu'il est miséricordieux, c'est-à-dire « Celui qui donne son Cœur aux misérables (1) ».
Ainsi fit-il avec Matthieu, le Publicain, honni comme tel avec tous ses pareils. Jésus lui a dit, en passant : Suis-moi ! Il en fait son Apôtre et son Evangéliste. Aussitôt, Matthieu quitte tout pour le suivre. Il donne à Jésus un grand festin dans sa maison ; un bon nombre de publicains et de pécheurs viennent prendre place à ce banquet avec Jésus et ses disciples. Les Pharisiens s'en scandalisent. Mais Jésus de leur répondre : Ce ne sont pas tes bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez, apprenez ce que signifie : « Je veux la miséricorde et non le sacrifice » ; car je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. »
Ainsi fait-il à Jéricho. Zachée, le chef des Publicains, considérés comme pécheurs publics, veut voir Jésus qui va passer ; il veut savoir qui est Celui-là que les uns louent et que les autres haïssent. Parce que petit de taille, il prend les devants ; il monte sur un sycomore pour voir Jésus. Celui-ci l'aperçoit : Zachée, lui crie-t-il, descend ; car, c'est chez toi que je dois aujourd'hui m'arrêter.
Encore une fois, les Pharisiens de répéter : C'est chez un pécheur qu'il a pris logement ! Mais, Zachée, touché à l'excès de tant de condescendance, est aux pieds de son Sauveur. Il s'accuse, il répare, il invite. Et Jésus disait : Aujourd'hui le salut est entré dans cette maison ; Zachée est aussi un fils d'Abraham. Le Fils de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
DOM EUGENE VANDEUR
GODEFRIDUS, Abbas coadj. Maretioli, 15 Augusti 1950
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Monique- Nombre de messages : 13764
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1. Pensée de D. Columba Marmion.Qui d'entre nous, je vous le demande, n'aime la Pécheresse publique, Marie de Magdala, celle dont la ville entière connaissait les désordres, celle dont Jésus expulserait bientôt sept démons, autant dire tous les démons ? Qui n'a pleuré ses péchés, auprès d'elle ? Mais, surtout, qui n'a chanté avec elle les miséricordes de l'Amour Incarné, de Jésus son Sauveur et le nôtre ? Il l'avait tant aimée !
Ses crimes sont connus de tous ; elle a offensé Dieu au grand jour ; il faut que son humiliation, sa rétractation et sa pénitence soient publiques, éclatantes.
On connaît l'épisode célèbre du festin, où Madeleine s'est humiliée et confondue à un point que Jésus, son Maître désormais, refait de la grande Pécheresse presqu'une Vierge ; la liturgie ne le suggère-t-elle pas ?
Nous aimons tant la regarder arrosant de ses larmes les pieds de son Sauveur, les essuyant de cette chevelure, instrument de tant de crimes, les baisant de tout son cœur et les oignant d'un nard très précieux.
Surtout, nous aimons entendre Jésus dire d'elle aux Pharisiens orgueilleux et hypocrites : De nombreux péchés lui sont pardonnes ; à preuve, ces grandes marques d'amour qu'elle vient de me donner. Au contraire, on pardonne moins à qui aime moins.
Et devant toute l'assistance, ébahie et à bon droit, Jésus dit à Madeleine : Tes péchés te sont remis... Ta foi t'a sauvée, va en paix...
Tant de Madeleines, depuis, sont venues après elle!... Il en vient, tous les jours, qui pleurent sur les pieds de Jésus-Christ !... Une seule confession, faite ainsi, donne plus de gloire à Dieu que ne lui en avaient enlevée tous les péchés mortels et véniels d'une vie coupable. (1) Ne pèche plus ! A tous les pécheurs, et les plus endurcis, à toutes les pécheresses les plus immondes, le Seigneur Jésus, descendu du ciel pour les sauver, tous et toutes, veut bien pardonner : la condition imposée est pareille pour chacun d'eux, pour chacune d'elles : Ne pèche plus... Ce pardon si généreux, si total, comme un Dieu peut l'accorder, ouvre au cœur repentant la source des larmes ; ce sont elles qui éteignent le feu des passions et restent la plus sincère comme la plus pure des pénitences...
Mais ! Comme il nous a aimés !...
DOM EUGENE VANDEUR
GODEFRIDUS, Abbas coadj. Maretioli, 15 Augusti 1950
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Monique- Nombre de messages : 13764
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Quelle condescendance!... Mais, qu'en retour elle exige d'amour !
Condescendance!... Elle a paru sans mesure. On ne comprendra jamais tant de bonté !... Nous ignorons ce que peut être une condescendance infinie ! Voyez donc :
Dans le Temple, Jésus a vu traîner à ses pieds une adultère qu'on voulait lapider, selon la Loi... Mais, Vous, qu'en dites-vous ? objectent au bon Samaritain ces Pharisiens férus de justice hypocrite.
De l'air de quelqu'un que l'apostrophe n'intéresse pas, Jésus se baisse et se met à écrire du bout du doigt, sur le sol... Ils insistent... Mais Lui se redresse : Que celui d'entre vous, leur dit-il, qui est sans péché lui jette la première pierre !
Et, se penchant, il se remet à écrire... Et tous, l'un après l'autre, à commencer par les plus âgés, pécheurs invétérés, se sentant découverts par l'œil de Celui qui scrute les reins et les cœurs, ils s'en vont.
Alors, quel spectacle ! En connaissez-vous de plus émouvant ? Jésus se redresse et demeure seul, face à cette femme. La sainteté infinie face à l'abjection la plus infamante !
On s'imagine, sans peine, les sentiments divers de crainte et d'espérance à la fois, agitant l'âme de cette pauvrette, à cette heure décisive, où un Dieu la fixe de son regard à la fois terrible et doux ; regard terrible devant son péché, doux devant sa faiblesse, mais toujours prêt à la commisération et au pardon.
Femme — notez ce mot, toujours honorable dans l'Evangile, car Dieu respecte, même ici, sa créature — Femme, lui dit Jésus, où sont-ils ceux qui t'accusent ? Personne ne t'a-t-il condamnée ?
Un silence... Puis, fixant, elle aussi, d'un regard plein de repentir et déjà d'amour Celui qui seul reste à pouvoir la juger, elle ne dit que ces deux mots : Personne, Seigneur.
Rien que ces mots ! Mais, elle y met tant de contrition, et place tant d'espérance en Celui qui, seul encore, peut en un instant et de fond en comble transformer une âme, que le Seigneur ne sait que répondre :
Eh ! bien, Moi, non plus, je ne te condamnerai pas... Va, et désormais ne pèche plus...
DOM EUGENE VANDEUR
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Monique- Nombre de messages : 13764
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