"Unique est ma colombe, ma perfection"
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Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guidxxx a écrit:En 1959 encore, quand « Jean XXIII » voulut inviter fidèles des communautés séparées à participer à son « concile », le texte adressé à « Nos frères des Églises séparées » a été retouché pour faire disparaître ce mot « Églises ».
Guillaume, es-tu en train de dire qu'on devrait revoir le texte de Pie XII ci-dessous ???
Pie XII, Documents pontificaux de Sa Sainteté Pie XII, t. 1952, p.27 a écrit:
L'Eglise catholique .... Personne ne peut donc prétendre qu'elle est au service d'une puissance particulière; de même qu'on ne peut exiger d'elle que, brisant l'unité dont son Divin Fondateur lui-même a voulu la marquer, elle laisse se constituer dans chaque nation des églises séparées, qui pour leur malheur, soient détachées du Siège Apostolique où Pierre, vicaire de Jésus-christ, vit dans ses successeurs jusqu'à la fin des siècles.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Eric a écrit:C'est ça ....Guigui a écrit:
Vous avez cité sur D.J. une pléiade d'auteurs catholiques. Pour ma part, je préfère me référer en priorité à ceux qui font autorité : le Magistère, les Pères et les docteurs de l'Eglise.
Qu'on les déterrent et qu'on les pendent ces "traitres" d'auteurs catholiques (allant, selon vous, contre le Magistère, les Pères et les docteurs de l'Eglise) qui ne plaisent pas à votre imagination débordante qui n'arrive définitivement pas à nous prendre en défaut sur cette question !
Le gamin procède de la même manière que les Feeneyistes !
Il balance par-dessus bord les auteurs catholiques et oppose un document du Magistère qu'il interprète à sa guise ...
Merveilleux Guigui !! Lui, il entend la voix du Magistère !
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Encore une autre de Pie XII pour xxx Gui xxx :
Une autre dent de Guixxx vient d'éclater ...
Pie XII, Lettre encyclique à l'épiscopat, au clergé, et aux fidèles de Chine, 7 octobre 1954 a écrit:
Les promoteurs d'un tel mouvement cherchent avec duplicité et habileté à tromper les timides ou les âmes simples pour les écarter du droit chemin. Dans ce but, ils affirment faussement que seuls sont de vrais patriotes ceux qui adhèrent à l'Eglise qu'ils ont façonnée. En réalité, ils cherchent à constituer une Eglise nationale. Cette Eglise, si elle existait, ne pourrait jamais être catholique puisqu'elle serait la négation de cette universalité qui est le propre de la catholicité.
Une autre dent de Guixxx vient d'éclater ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit: (...)Jusqu'à la mort de Pie XII, les papes n'employaient pas le mot « Eglise » pour désigner les communautés schismatiques en tant que telles.
En 1959 encore, quand « Jean XXIII » voulut inviter fidèles des communautés séparées à participer à son « concile », le texte adressé à « Nos frères des Églises séparées » a été retouché pour faire disparaître ce mot « Églises ».
(....)
Ce qui vaut aussi pour l'entité issue de V2 : pourquoi, quand on sait que la secte conciliaire est une fausse « Eglise », une contrefaçon de l'Eglise de Jésus Christ, lui reconnaître malgré tout qualité et rand d'Eglise en employant cette expression « Eglise conciliaire » ?
Votre début est faux, les textes de Léon XIII et de Pie XII le montre.
Ici, cher Guillaume, vous présumez de l'intention de celui qui emploierait le terme Église conciliaire, si vous dites cela de Mgr L. alors oui vous avez raison, il reconnaissait dans ce truc à Montini les notes de la Sainte Église.
Si vous dites cela de quelqu'un qui discute avec un néophyte en la matière , alors votre raisonnement est faux, car, le terme secte à évolué beaucoup, ce terme désigne de nos jours un groupe ou une organisation, le plus souvent à connotation religieuse, dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou malveillants par le reste de la société. Généralement, les responsables de ces groupes sont accusés d'une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples, afin de s'approprier leurs biens et de les maintenir sous contrôle, et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social.
Cette évolution du terme, fait que des gens qui sont dans la religion de Montini, ne porte pas une seconde d'attention aux paroles de ceux qui tentent de leur expliquer l'usurpation mystérieuse qui s'est produite avec V2, pour eux ce qu'ils voient n'est pas une secte, mais une organisation qui fonctionne au grand jour de façon normale.
Le but ultime de la défense de la Sainte Église, est de dénoncer ces imposteus, et de faire arriver ( avec la grâce de Dieu) notre interlocuteur à la conclusion catholique: la Vacance du Siège apostolique et l'imposture dont ils sont victimes.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Chère Gabrielle,
L'affaire de « Jean XXIII » dont le texte adressé à « Nos frères des Églises séparées » a été retouché pour faire disparaître ce mot « Églises » est authentique, vous le savez puisque vous avez participé aux débats sur le sujet sur Mi Ca El.
Concernant les textes de Léon XIII et de Pie XII, après lecture il semble bien qu'ils évoquent des communautés historiquement portion de l'Eglise universelle (l'Eglise grecque jusqu'au schisme de 1054 était en communion avec la chaire de Pierre), dans le but de leur union à Rome.
Ce qui renvoie au catéchisme de Saint Pie X :
Mais n’appelle-t-on pas aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse ?
On appelle aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse, mais ce sont toujours des portions de l’Eglise universelle et elles forment avec elle une seule Eglise.[/b]
C'est donc le rattachement historique de ces communautés - en tant que portions de l’Eglise universelle (jusqu'en 1054) et la perspective d'une réunion - à nouveau, en tant que portions de l’Eglise - qui peuvent expliquer qu'on ait pu leur accorder cet honneur de les qualifier d'"Eglise"– pas le fait qu'elles aient fait schisme.
A l'inverse, peut-on trouver dans l'histoire de la secte conciliaire, ou des différents sectes protestantes qui prétendent au titre « d'Eglise » – exemple l'« d'Eglise » anglicane – créées ex nihilo par des imposteurs (Cranmer, Montini, etc.) – trace d'un quelconque rattachement historique à Rome ? Que nenni !
Je vois la question différemment : la question n'est pas de savoir si nous pouvons ou non employer le terme « secte », mais si nous sommes tenus d'employer un terme « Eglise conciliaire » qui a été forgé de toutes pièces par l'ennemi !
Nous sommes déjà d'accord qu'il n'y a pas à proprement parler d'« Eglise conciliaire » - que c'est une fausse « Eglise ». Plutôt que de chercher à cerner cette secte, il me semblerait plus astucieux d'inviter nos interlocuteurs à découvrir la vraie Eglise – celle qui est qualifiée d'Epouse du Rédempteur, et dont les Ecritures nous enseignent qu'elle doit rester pure et immaculée, mais dont la Sainte Vierge à la Salette a révélé qu'elle serait éclipsée à la fin des temps.
Insister sur ces caractéristiques de la vraie Eglise du Christ éclairerait d'avantage nos interlocuteurs il me semble.
L'affaire de « Jean XXIII » dont le texte adressé à « Nos frères des Églises séparées » a été retouché pour faire disparaître ce mot « Églises » est authentique, vous le savez puisque vous avez participé aux débats sur le sujet sur Mi Ca El.
Concernant les textes de Léon XIII et de Pie XII, après lecture il semble bien qu'ils évoquent des communautés historiquement portion de l'Eglise universelle (l'Eglise grecque jusqu'au schisme de 1054 était en communion avec la chaire de Pierre), dans le but de leur union à Rome.
Ce qui renvoie au catéchisme de Saint Pie X :
Mais n’appelle-t-on pas aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse ?
On appelle aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse, mais ce sont toujours des portions de l’Eglise universelle et elles forment avec elle une seule Eglise.[/b]
C'est donc le rattachement historique de ces communautés - en tant que portions de l’Eglise universelle (jusqu'en 1054) et la perspective d'une réunion - à nouveau, en tant que portions de l’Eglise - qui peuvent expliquer qu'on ait pu leur accorder cet honneur de les qualifier d'"Eglise"– pas le fait qu'elles aient fait schisme.
A l'inverse, peut-on trouver dans l'histoire de la secte conciliaire, ou des différents sectes protestantes qui prétendent au titre « d'Eglise » – exemple l'« d'Eglise » anglicane – créées ex nihilo par des imposteurs (Cranmer, Montini, etc.) – trace d'un quelconque rattachement historique à Rome ? Que nenni !
Je vois la question différemment : la question n'est pas de savoir si nous pouvons ou non employer le terme « secte », mais si nous sommes tenus d'employer un terme « Eglise conciliaire » qui a été forgé de toutes pièces par l'ennemi !
Nous sommes déjà d'accord qu'il n'y a pas à proprement parler d'« Eglise conciliaire » - que c'est une fausse « Eglise ». Plutôt que de chercher à cerner cette secte, il me semblerait plus astucieux d'inviter nos interlocuteurs à découvrir la vraie Eglise – celle qui est qualifiée d'Epouse du Rédempteur, et dont les Ecritures nous enseignent qu'elle doit rester pure et immaculée, mais dont la Sainte Vierge à la Salette a révélé qu'elle serait éclipsée à la fin des temps.
Insister sur ces caractéristiques de la vraie Eglise du Christ éclairerait d'avantage nos interlocuteurs il me semble.
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Allez, dégage xxx.
Tu réponds à rien.
Trop xxx
Tu réponds à rien.
Trop xxx
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guixxx a écrit:Je vois la question différemment : la question n'est pas de savoir si nous pouvons ou non employer le terme « secte », mais si nous sommes tenus d'employer un terme « Eglise conciliaire » qui a été forgé de toutes pièces par l'ennemi !
Tu inverses les choses, xxx.
Personne n'a dit que tu étais tenu de dire « Eglise conciliaire », c'est plutôt toi et tes xxx qui avez dit que nous sommes tenus de dire secte conciliaire ... xxx !
Va xxx par l'GAZ ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
C'EST CLAIR !Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Allez, dégage xxx.
Tu réponds à rien.
Trop xxx
Guigui a écrit :
A l'inverse, peut-on trouver dans l'histoire de la secte conciliaire, ou des différents sectes protestantes qui prétendent au titre « d'Eglise » – exemple l'« d'Eglise » anglicane – créées ex nihilo par des imposteurs (Cranmer, Montini, etc.) – trace d'un quelconque rattachement historique à Rome ? Que nenni !
Allez vous coucher p'tit Guigui !Les Églises hérétiques s'écartent de l’Église de Rome par des divergences doctrinales.
Les principales sont les Églises luthérienne, calviniste et anglicane.
(....)
Dans l'Église anglicane, une élite intellectuelle et religieuse évolua vers des positions proches du catholicisme; ce fut le "Mouvement d'Oxford" qui favorisa plusieurs conversions retentissantes, notamment celle de Newman.
Sous la direction du R.P. Delcuve, (IV) l'Église notre mère, Casterman (Paris), 1950, Chap. XVII, N. 170 et 171, p. 192 et 194
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:Chère Gabrielle,
L'affaire de « Jean XXIII » dont le texte adressé à « Nos frères des Églises séparées » a été retouché pour faire disparaître ce mot « Églises » est authentique, vous le savez puisque vous avez participé aux débats sur le sujet sur Mi Ca El.
Je n'ai pas dit que le texte de J23 était faux, mais que votre assertion qu'il était le premier à avoir employé ce terme est fausse, preuve Léon XIII et Pie XII et un grand nombre d'auteurs catholiques.
Concernant les textes de Léon XIII et de Pie XII, après lecture il semble bien qu'ils évoquent des communautés historiquement portion de l'Eglise universelle (l'Eglise grecque jusqu'au schisme de 1054 était en communion avec la chaire de Pierre), dans le but de leur union à Rome.
Ce qui renvoie au catéchisme de Saint Pie X :
Mais n’appelle-t-on pas aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse ?
On appelle aussi Eglises l’ensemble des fidèles d’une nation ou d’un diocèse, mais ce sont toujours des portions de l’Eglise universelle et elles forment avec elle une seule Eglise.[/b]
C'est donc le rattachement historique de ces communautés - en tant que portions de l’Eglise universelle (jusqu'en 1054) et la perspective d'une réunion - à nouveau, en tant que portions de l’Eglise - qui peuvent expliquer qu'on ait pu leur accorder cet honneur de les qualifier d'"Eglise"– pas le fait qu'elles aient fait schisme.
Ce passage du catéchisme de Saint Pie X, évoque les Églises locales: l'Église de France, Église de Montréal... etc... qui sont des portions de la Sainte Église Catholique.
Lorsqu'il y a schisme ( comme en 1054) la partie qui fait schisme ne garde aucun lien avec la Sainte Église, elle est radicalement coupée de l'Église de Notre-Seigneur... votre manière d'interpréter ce passage laisse comme une possibilité qu'elle ait encore un honneur..ce qui n'est pas.
A l'inverse, peut-on trouver dans l'histoire de la secte conciliaire, ou des différents sectes protestantes qui prétendent au titre « d'Eglise » – exemple l'« d'Eglise » anglicane – créées ex nihilo par des imposteurs (Cranmer, Montini, etc.) – trace d'un quelconque rattachement historique à Rome ? Que nenni !Chanoine E. Duplessy, APOLOGÉTIQUE, livre III, p.7 a écrit:
Le protestantisme ... ce n'est pas une Eglise, mais un assemblage d'Eglises en désaccord sur une foule de points de croyance, de morale et de culte. Pourquoi donc toutes ces Eglises sont-elles groupées en une seule ?...Ernest Savignac, MANUEL D'APOLOGÉTIQUE, p.172 a écrit:
Le protestantisme ... Ce n'est pas une Eglise, mais un groupement d'églises indépendantes les unes des autres. [...] L'Eglise anglicane, dont l'une des branches s'intitule catholique, est elle-même circonscrite aux régions d'ailleurs très vastes de domination, de langue ou d'influence britannique.
Je vois la question différemment : la question n'est pas de savoir si nous pouvons ou non employer le terme « secte », mais si nous sommes tenus d'employer un terme « Eglise conciliaire » qui a été forgé de toutes pièces par l'ennemi !
Qui a déjà affirmer cela? Seul un insensé pourrait le faire.
Nous sommes déjà d'accord qu'il n'y a pas à proprement parler d'« Eglise conciliaire » - que c'est une fausse « Eglise ». Plutôt que de chercher à cerner cette secte, il me semblerait plus astucieux d'inviter nos interlocuteurs à découvrir la vraie Eglise – celle qui est qualifiée d'Epouse du Rédempteur, et dont les Ecritures nous enseignent qu'elle doit rester pure et immaculée, mais dont la Sainte Vierge à la Salette a révélé qu'elle serait éclipsée à la fin des temps.
Insister sur ces caractéristiques de la vraie Eglise du Christ éclairerait d'avantage nos interlocuteurs il me semble.
Certes, il faut exliquer ce qu'est la Sainte Église, mais cela ne suffit pas, notre interlocuteur appliquera ces explications à la secte et ce sera un grand coup d'épée dans l'eau.
Il me semble impossible de pas cerner la religion de Montini, à une médaille il y a deux côtés... et le côté de la fraude il faut le montrer.
N'est-ce pas pour cela que Monsieur l'Abbé Zins, avait jadis écrit "Face à Face" démonstration implacable et tellement bien faite.
Cette tempête ridicule fut soulevé par le texte de HM...1) L'église conciliaire n'est pas l'Eglise catholique.
L'Église catholique a pour chef le Christ.
L'église conciliaire a pour chef le démon.
L'Église catholique est le Corps mystique du Christ.
L'église conciliaire est le corps mystique de l'Antéchrist.
L'Église catholique est animée par l'Esprit Saint.
L'église conciliaire est animée par les démons.
L'Église catholique vit de la Foi et de la Grâce, elle rend à Dieu le vrai culte dans la vraie religion.
L'église conciliaire vit de l'hérésie et du péché, elle offre le sacrifice de Caïn dans la religion conciliaire.
L'Église catholique est gouvernée hiérarchiquement par le successeur de Pierre, vicaire de notre Seigneur Jésus le Christ, serviteur des serviteurs de Dieu.
L'église conciliaire est gouvernée par le successeur de Judas, vicaire de l'Antéchrist, serviteur des serviteurs du démon.
L'Église catholique est fondée par le Seigneur.
L'église conciliaire est fondée par le Révolté.
L'Église catholique rend un culte au vrai Dieu, la Sainte Trinité.
L'église conciliaire rend un culte aux démons.
L'Église catholique mène les âmes au Paradis.
L'église conciliaire mène les âmes en Enfer.
2) L'église conciliaire veut se faire passer pour l'Eglise catholique.
L'église conciliaire a les apparences de l'Eglise catholique.
Car l'église conciliaire occupe les biens (spirituels & matériels) de l'Eglise catholique.
L'église conciliaire veut se faire passer pour l'Église catholique.
L'église conciliaire est le singe de l'Église catholique, comme le démon son maître est le singe de Dieu notre maître.
L'église conciliaire occupe les offices hiérarchiques de l'Église catholique.
Mais les hiérarques conciliaires sont des usurpateurs, des intrus, des voleurs.
Le pape conciliaire est un usurpateur du siège de Pierre, un anti-pape.
L'église conciliaire a instauré une nouvelle religion, la religion conciliaire. Cette nouvelle religion veut se faire passer pour la religion catholique, mais elle n'est pas la religion catholique.
La synaxe montinienne veut se faire passer pour la sainte Messe. Mais elle n'est pas le saint sacrifice de la Messe.
Les sacrements conciliaires ont les apparences d'être les sacrements catholiques. Mais ils sont nuls, vains & invalides. Ce sont des simulacres, des singeries. L'épiscopat et le sacerdoce conciliaires ne sont pas l'épiscopat et le sacerdoce catholiques.
Les évêques conciliaires ne sont pas successeurs des Apôtres; mais successeurs de Simon le Magicien.
Les affirmations religieuses de l'église conciliaire veulent se faire passer pour catholiques. Mais elles s'opposent aux dogmes de la Foi catholique.
Les apparences ne sont pas la réalité.
Le vraisemblable n'est pas le vrai.
Les loups se déguisent en agneau.
L'église conciliaire n'est pas l'Eglise catholique.
L'église conciliaire n'est ni une, ni sainte, ni catholique, ni apostolique.
L'église conciliaire n'est pas une, elle est sectatrice des hérésies.
L'église conciliaire n'est pas sainte, elle est démoniaque.
L'église conciliaire n'est pas catholique, elle a inventé une nouvelle religion.
L'église conciliaire n'est pas apostolique, elle n'a ni la Foi apostolique, ni le caractère épiscopal. Elle est magicienne
Or ce texte, est bien et il peut servir de point de départ pour amener notre interlocuteur à une réfléxion plus profonde.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Laudetur Jesus Christus.
gabrielle a écrit:Est-ce que selon vous, une personne qui emploie le terme "Eglise conciliaire" dans le but de faire comprendre à une personne que cette "chose" n'est pas ce qu'il croit, c-à-d la Sainte Église qui est Une, Sainte, Catholique et Apostolique.. cette personne est-elle coupable d'un manquement à l'unité de l'Église ou pire sombre-t-elle dans une espèce d'hérésie ou je ne sais trop quoi?
Chère Gabrielle,
Vous employez des termes forts « coupable d'un manquement à l'unité de l'Église » ou pire sombre-t-elle dans une « espèce d'hérésie ». Un simple fidèle n'est pas vraiment à même de s'ériger en juge suprême sur ces questions.
Le choix des termes adéquats, à mon humble avis, relève avant tout du simple bon sens. Mieux vaudrait parler d'emblée de "fausse Eglise", de "contrefaçon d'Eglise" - qui sont plus précis car ils disent bien qu'on ne lui reconnaît pas la qualité d'"Eglise".
Je reviens sur l'exemple de la fausse monnaie que j'avais donné ici, il s'applique parfaitement à notre cas :
Supposons une micro-économie locale où, un beau jour, un habile faussaire réussit à mettre en circulation des faux billets par milliers – au point qu'aucune transaction papier n'est fiable. Le fait est tu par les autorités pour ne pas paralyser l'activité économique – et il se trouve que par la grâce de Dieu je suis un des rares informés et que je connais le moyen de repérer facilement les faux billets.
Un jour, lors d'une transaction où j'étais le vendeur, l'acheteur propose de me régler avec un de ces billets dont je vois au premier coup d'oeil qu'ils proviennent de l'atelier du faux-monnayeur.
Là, je vois deux attitudes qui pourraient se présenter :
- je pourrais me contenter de lui dire, sans fournir plus d'explication« monsieur, nous préférons être réglés par pièces ? » : ce qui revient à dire « c'est bien de la monnaie que vous me présentez, mais ce n'est pas celle que j'attends, ici nous préférons la monnaie métallique à la monnaie papier » - une façon de contourner le problème : c'est l'attitude de ceux qui disent qu'il vaut mieux « Eglise catholique » que « église conciliaire » mais ne dénient pas à cette dernière la qualité d'« Eglise »
- ou bien – et il me semble que c'est la juste attitude à adopter en ce genre de circonstance – je tiendrais un discours de vérité, lui disant « je ne puis accepter vos billets, ils n'ont aucune valeur, c'est de la fausse monnaie, et mon devoir de catholique est de vous inviter à ne plus les utiliser » - ce qui revient à dire qu'ils n'ont pas qualité de monnaie ; de même il faut faire comprendre aux gens que leur « Eglise » n'a pas qualité d' « Eglise » mais en est une contrefaçon.
C'est ce qui s'appelle pratiquer la "charité de la Vérité".
Vous employez des termes forts « coupable d'un manquement à l'unité de l'Église » ou pire sombre-t-elle dans une « espèce d'hérésie ». Un simple fidèle n'est pas vraiment à même de s'ériger en juge suprême sur ces questions.
Le choix des termes adéquats, à mon humble avis, relève avant tout du simple bon sens. Mieux vaudrait parler d'emblée de "fausse Eglise", de "contrefaçon d'Eglise" - qui sont plus précis car ils disent bien qu'on ne lui reconnaît pas la qualité d'"Eglise".
Je reviens sur l'exemple de la fausse monnaie que j'avais donné ici, il s'applique parfaitement à notre cas :
Supposons une micro-économie locale où, un beau jour, un habile faussaire réussit à mettre en circulation des faux billets par milliers – au point qu'aucune transaction papier n'est fiable. Le fait est tu par les autorités pour ne pas paralyser l'activité économique – et il se trouve que par la grâce de Dieu je suis un des rares informés et que je connais le moyen de repérer facilement les faux billets.
Un jour, lors d'une transaction où j'étais le vendeur, l'acheteur propose de me régler avec un de ces billets dont je vois au premier coup d'oeil qu'ils proviennent de l'atelier du faux-monnayeur.
Là, je vois deux attitudes qui pourraient se présenter :
- je pourrais me contenter de lui dire, sans fournir plus d'explication« monsieur, nous préférons être réglés par pièces ? » : ce qui revient à dire « c'est bien de la monnaie que vous me présentez, mais ce n'est pas celle que j'attends, ici nous préférons la monnaie métallique à la monnaie papier » - une façon de contourner le problème : c'est l'attitude de ceux qui disent qu'il vaut mieux « Eglise catholique » que « église conciliaire » mais ne dénient pas à cette dernière la qualité d'« Eglise »
- ou bien – et il me semble que c'est la juste attitude à adopter en ce genre de circonstance – je tiendrais un discours de vérité, lui disant « je ne puis accepter vos billets, ils n'ont aucune valeur, c'est de la fausse monnaie, et mon devoir de catholique est de vous inviter à ne plus les utiliser » - ce qui revient à dire qu'ils n'ont pas qualité de monnaie ; de même il faut faire comprendre aux gens que leur « Eglise » n'a pas qualité d' « Eglise » mais en est une contrefaçon.
C'est ce qui s'appelle pratiquer la "charité de la Vérité".
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
..allez dire ça à S.S. les Papes Léon XIII et Pie XII et à saint François de Salles et autres auteurs catholiques !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:Laudetur Jesus Christus.gabrielle a écrit:Est-ce que selon vous, une personne qui emploie le terme "Eglise conciliaire" dans le but de faire comprendre à une personne que cette "chose" n'est pas ce qu'il croit, c-à-d la Sainte Église qui est Une, Sainte, Catholique et Apostolique.. cette personne est-elle coupable d'un manquement à l'unité de l'Église ou pire sombre-t-elle dans une espèce d'hérésie ou je ne sais trop quoi?Chère Gabrielle,
Vous employez des termes forts « coupable d'un manquement à l'unité de l'Église » ou pire sombre-t-elle dans une « espèce d'hérésie ». Un simple fidèle n'est pas vraiment à même de s'ériger en juge suprême sur ces questions.
Le choix des termes adéquats, à mon humble avis, relève avant tout du simple bon sens. Mieux vaudrait parler d'emblée de "fausse Eglise", de "contrefaçon d'Eglise" - qui sont plus précis car ils disent bien qu'on ne lui reconnaît pas la qualité d'"Eglise".
Je reviens sur l'exemple de la fausse monnaie que j'avais donné ici, il s'applique parfaitement à notre cas :
Supposons une micro-économie locale où, un beau jour, un habile faussaire réussit à mettre en circulation des faux billets par milliers – au point qu'aucune transaction papier n'est fiable. Le fait est tu par les autorités pour ne pas paralyser l'activité économique – et il se trouve que par la grâce de Dieu je suis un des rares informés et que je connais le moyen de repérer facilement les faux billets.
Un jour, lors d'une transaction où j'étais le vendeur, l'acheteur propose de me régler avec un de ces billets dont je vois au premier coup d'oeil qu'ils proviennent de l'atelier du faux-monnayeur.
Là, je vois deux attitudes qui pourraient se présenter :
- je pourrais me contenter de lui dire, sans fournir plus d'explication« monsieur, nous préférons être réglés par pièces ? » : ce qui revient à dire « c'est bien de la monnaie que vous me présentez, mais ce n'est pas celle que j'attends, ici nous préférons la monnaie métallique à la monnaie papier » - une façon de contourner le problème : c'est l'attitude de ceux qui disent qu'il vaut mieux « Eglise catholique » que « église conciliaire » mais ne dénient pas à cette dernière la qualité d'« Eglise »
- ou bien – et il me semble que c'est la juste attitude à adopter en ce genre de circonstance – je tiendrais un discours de vérité, lui disant « je ne puis accepter vos billets, ils n'ont aucune valeur, c'est de la fausse monnaie, et mon devoir de catholique est de vous inviter à ne plus les utiliser » - ce qui revient à dire qu'ils n'ont pas qualité de monnaie ; de même il faut faire comprendre aux gens que leur « Eglise » n'a pas qualité d' « Eglise » mais en est une contrefaçon.
C'est ce qui s'appelle pratiquer la "charité de la Vérité".
Laudetur Jesus Christus
Cher Guillaume,
Si les termes sont forts, c'est que votre insinuation ( que j'ai mise en caractère gras) l'était et dépassait toute mesure, en laissant planer, sans doute involontairement de votre part, une gros nuage sur la catholicité de celui qui emploierait le terme Eglise concilaire
Chère Gabrielle,
L'unité de l'Eglise est il me semble un article de foi que tout catholique se doit non seulement de croire mais surtout de défendre, y compris sur le champ de la terminologie.
Pour s'en tenir aux textes du Magistère (actes des papes et des conciles) et des saints Pères, ceux qui font référence à la nature de l'Eglise rappellent constamment ce dogme et nombre d'entre eux enseignent clairement que l’Eglise Catholique est la seule qui mérite le nom de l'Église.
Cela est injuste envers ces personnes.
Je crois que chacun à sa façon d'aborder la question, il ne faut pas, il me semble, ériger en "dogme" une terminologie dans la crise que nous vivons,( surtout que ce terme fut employé par des Papes et des auteurs catholiques) je connais des personnes qui font du bon boulot sur des forum modernistes et qui emploient à l'occasion le terme église conciliaire pour arriver à se faire entendre et en bout de ligne donner la seule conclusion valable et catholique: nous sommes devant une fraude gigantesque et ce que nous voyons à Rome n'est pas la Sainte Église.
Ce qu'il faut dénoncer avec rigueur , est la pensée de la FSSPX et de Mgr L qui reconnaissent dans la secte l'Église Catholique et du même coup toute une hiérarchie légitime.
Merci de votre réponse.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
O crux ave spes unica
Chère Gabrielle,
Je ne vois rien d'injuste à affirmer que tout catholique se doit de défendre un article de foi et d'employer les termes précis – surtout en des contextes où les intrus qui prétendent détenir l'autorité jouent habilement sur les mots - « amour », « substitit in », « le Dieu de Jésus-Christ », etc.
Sur l'emploi du terme « Eglise conciliaire », comme vous l'avez dit, il y a eu un débat à ce sujet entre l'abbé Zins et HM. Ce dernier avait donné comme titre à ses dossiers : « Le pape, tête de plusieurs églises », « Les deux Eglises » - ce qui correspond certes assez au discours des FSSPX.
Comme vous l'avez dit, « nous sommes devant une fraude gigantesque », Montini et sa clique furent probablement les plus grands faussaires du XXème siècle et il est dramatique que des gens parfois bien intentionnés, mais déboussolés par la crise, en soient arrivés à croire que ces nouveaux Judas ont fondé une « nouvelle Eglise » ou « Eglise conciliaire ».
Quant à ce modeste dossier, je rappelle qu'avant de se focaliser sur la question de l'emploi des termes « Eglise conciliaire » « Eglise schismatique », il a été ouvert principalement dans le but d'exposer les principaux traits de l'unité de l'Eglise - comme je l'ai annoncé ici.
La première partie (l'Eglise UNE en tant que corps mystique uni au Christ) n'a été qu'incomplètement publiée, et il reste encore deux parties à publier. Avec l'aide de Dieu, j'entends bien poursuivre le travail commencé.
Chère Gabrielle,
Je ne vois rien d'injuste à affirmer que tout catholique se doit de défendre un article de foi et d'employer les termes précis – surtout en des contextes où les intrus qui prétendent détenir l'autorité jouent habilement sur les mots - « amour », « substitit in », « le Dieu de Jésus-Christ », etc.
Sur l'emploi du terme « Eglise conciliaire », comme vous l'avez dit, il y a eu un débat à ce sujet entre l'abbé Zins et HM. Ce dernier avait donné comme titre à ses dossiers : « Le pape, tête de plusieurs églises », « Les deux Eglises » - ce qui correspond certes assez au discours des FSSPX.
Comme vous l'avez dit, « nous sommes devant une fraude gigantesque », Montini et sa clique furent probablement les plus grands faussaires du XXème siècle et il est dramatique que des gens parfois bien intentionnés, mais déboussolés par la crise, en soient arrivés à croire que ces nouveaux Judas ont fondé une « nouvelle Eglise » ou « Eglise conciliaire ».
Quant à ce modeste dossier, je rappelle qu'avant de se focaliser sur la question de l'emploi des termes « Eglise conciliaire » « Eglise schismatique », il a été ouvert principalement dans le but d'exposer les principaux traits de l'unité de l'Eglise - comme je l'ai annoncé ici.
La première partie (l'Eglise UNE en tant que corps mystique uni au Christ) n'a été qu'incomplètement publiée, et il reste encore deux parties à publier. Avec l'aide de Dieu, j'entends bien poursuivre le travail commencé.
Dernière édition par Guillaume le Ven 10 Fév 2012, 5:32 pm, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Tu peux bien aller [modération] GAZ, xxx!
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
I/ L'Eglise est UNE en tant que Corps mystique du Christ
Caractère perpétuel de cette unité du Corps mystique :
Les assertions, fort répandues depuis V2, sur une "autodémolition" du Corps Mystique du Christ ou de sa transformation en une assemblée "prostituée" ou "apostate" – qu'elles viennent des FSSPX ou d'ailleurs, s'opposent à la doctrine catholique qui nous enseigne, tout au contraire, que l'Epouse sans tache du Christ subistera la même, unie à Son divin fondateur sans division ni altération, jusqu'à la fin des siècles :
Caractère perpétuel de cette unité du Corps mystique :
Les assertions, fort répandues depuis V2, sur une "autodémolition" du Corps Mystique du Christ ou de sa transformation en une assemblée "prostituée" ou "apostate" – qu'elles viennent des FSSPX ou d'ailleurs, s'opposent à la doctrine catholique qui nous enseigne, tout au contraire, que l'Epouse sans tache du Christ subistera la même, unie à Son divin fondateur sans division ni altération, jusqu'à la fin des siècles :
Lettre de Saint Jérôme au pape Saint Damase a écrit:
La sainte Église romaine, qui toujours a été sans tâche par la providence de Dieu et avec le secours de saint Pierre, se conservera à jamais, sans que l'hérésie puisse l'atteindre; elle subsistera ferme et immobile éternellement.
Bossuet, Seconde Instruction sur les promesses de l'Eglise a écrit:
Dieu permet bien des tentations, des scandales, des ébranlements et même des chutes affreuses dans les colonnes de l'Eglise, qui causent durant un temps quelque sorte d'obscurité ; mais, comme j'ai déjà dit , on ne perd jamais le point de vue qui met toujours manifestement les hérétiques au rang de ceux qui se séparent eux-mêmes. Il n'y a donc qu'à comparer l'un avec l'autre ces deux faits toujours constants, l'un de la rupture précise et de l'innovation dans les hérésies, et l'autre de la consistance et succession perpétuelle de l'Eglise, pour voir sans discussion et sans embarras, d'un côté la vérité catholique et universelle, et de l'autre la partialité et le schisme.
Pie VII, Const. Apostolique Ecclesia Christi, 18/9/1801 a écrit:Le Rédempteur des hommes, après voir acquis cette Eglise au prix de son sang, a voulu que ce joyau de l'unité fût pour elle un attribut propre et particulier qu'elle conservât jusqu'à la fin des siècles.
Pie IX, Lettre apostolique "Iam vos omnes" à tous les protestants et aux autres non- catholiques, 13 septembre 1868 a écrit:
Personne ne peut nier ou mettre en doute que le Christ Jésus lui-même, afin d'appliquer à toutes les générations humaines le fruit de sa Rédemption, a ici-bas sur terre édifié sur Pierre son unique Eglise, c'est-à-dire l'Eglise une, sainte, catholique, apostolique, et qu'il lui a conféré tout le pouvoir nécessaire pour que soit gardé intègre et pur le dépôt de la foi, et que cette même foi soit transmise à tous les peuples, races et nations, afin que par le baptême tous les hommes soient agrégés à son Corps mystique,... et pour que cette même Eglise, qui constitue le Corps mystique, demeure toujours ferme et immuable dans sa propre nature jusqu'à la fin des siècles...
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Voilà, mon cher Roger !roger a écrit:..allez dire ça à S.S. les Papes Léon XIII et Pie XII et à saint François de Salles et autres auteurs catholiques !
Extraits de l'Encyclique ORIENTALES OMNES (23 décembre 1945) du Pape Pie XII :
(....)
Et, pour finir, malheureusement, en 1839, fut solennellement déclarée l'union de l’Église ruthène avec l’Église russe dissidente.
(....)
Bien plus, peu d'années après, l'éparchie de Chelmno, soumise au royaume de Pologne uni à l'Empire russe, endura, elle aussi, le même malheureux sort, et les fidèles qui, par devoir de conscience, ne voulurent pas se détacher de la vraie foi et résistèrent avec un courage invincible à l'union avec l’Église dissidente qui leur fut imposée en 1875, furent indignement condamnés à des amendes, à des peines corporelles, à l'exil.
(....)
Ces crimes furent malheureusement commis, non pas dans un seul endroit, mais dans plusieurs villes, localités et villages ; et après que toutes les églises catholiques furent entre les mains des schismatiques, après que tous les prêtres, chassés de leur résidence, se virent contraints d'abandonner leur propre troupeau, laissé sans berger, les fidèles furent inscrits sur les registres de l’Église schismatique, sans qu'on tînt nul compte de leur volonté.
(....)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Je crois que les extraits donnés closent la question.
La conclusion est trop facile à dégager : il n'y a pas de quoi à faire un drame avec l'utilisation du terme « église » pour désigner la secte conciliaire. Le terme n'est évidemment pas à prendre ici au sens de « Église fondée par le Christ » - comme si Jésus-Christ avait fondé plusieurs églises - mais plutôt de la même façon que Léon XIII, Pie XII, les apologistes, les auteurs catholiques ont utilisé le terme pour désigner quelques groupes d'acatholiques.
Seuls les autistes coincés du bulbe (comme Guixxx) s'entêteront comme des ânes ...
La conclusion est trop facile à dégager : il n'y a pas de quoi à faire un drame avec l'utilisation du terme « église » pour désigner la secte conciliaire. Le terme n'est évidemment pas à prendre ici au sens de « Église fondée par le Christ » - comme si Jésus-Christ avait fondé plusieurs églises - mais plutôt de la même façon que Léon XIII, Pie XII, les apologistes, les auteurs catholiques ont utilisé le terme pour désigner quelques groupes d'acatholiques.
Seuls les autistes coincés du bulbe (comme Guixxx) s'entêteront comme des ânes ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Seuls les autistes coincés du bulbe (comme Guixxx) s'entêteront comme des ânes ...
Me fait penser à Lamoune, cette image ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Je crois que les extraits donnés closent la question.
La conclusion est trop facile à dégager : il n'y a pas de quoi à faire un drame avec l'utilisation du terme « église » pour désigner la secte conciliaire. Le terme n'est évidemment pas à prendre ici au sens de « Église fondée par le Christ » - comme si Jésus-Christ avait fondé plusieurs églises - mais plutôt de la même façon que Léon XIII, Pie XII, les apologistes, les auteurs catholiques ont utilisé le terme pour désigner quelques groupes d'acatholiques.
Seuls les autistes coincés du bulbe (comme Guixxx) s'entêteront comme des ânes ...
Je suis bien d'accord avec toi, pour nous le sujet est clos, pire il n'a même jamais existé... puisque jamais nous n'avons manquer à la foi de notre Credo en tant que catholique...
Nous ne sommes membres de la Frate
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
L'Eglise est UNE en tant que Corps mystique du Christ (suite)
Caractère perpétuel de cette unité du Corps mystique :
Les papes contemporains, conscients des assauts redoublés des portes de l'enfer contre l'Epouse immaculée du Christ, et notamment des efforts de la franc-maçonnerie et des différentes sectes antichrétiennes pour opérer une révolution dans l'Eglise, pour fonder une « nouvelle église » ou « Eglise nouvellement illuminée »(chanoine apostat Roca) sur les ruines de « l'ancienne Eglise » , n'en ont pas moins réaffirmé avec force que l'Eglise fondée par Jésus-Christ sera une jusqu'à la fin des temps, tout en préservant sa propre nature et sa mission rédemptrice.
...Récusant ainsi par avance l'idée - assez répandue aujourd'hui - qu'un concile oecuménique (ou pseudo-concile) puisse fonder une « nouvelle église », une Eglise « apostate » « schismatique », « corps mystique de l'Antéchrist ».
Caractère perpétuel de cette unité du Corps mystique :
Les papes contemporains, conscients des assauts redoublés des portes de l'enfer contre l'Epouse immaculée du Christ, et notamment des efforts de la franc-maçonnerie et des différentes sectes antichrétiennes pour opérer une révolution dans l'Eglise, pour fonder une « nouvelle église » ou « Eglise nouvellement illuminée »(chanoine apostat Roca) sur les ruines de « l'ancienne Eglise » , n'en ont pas moins réaffirmé avec force que l'Eglise fondée par Jésus-Christ sera une jusqu'à la fin des temps, tout en préservant sa propre nature et sa mission rédemptrice.
Léon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29-6-1896 a écrit:
Qu'a cherché, qu'a voulu Jésus- Christ Notre-Seigneur dans l'établissement et le maintien de Son Eglise ? Une seule chose : transmettre à l'Eglise la continuation de la même mission, du même mandat qu'Il avait reçu Lui-même de Son Père. C'est là ce qu'Il avait décrété de faire, et c'est ce qu'Il a réellement fait. «Comme Mon Père M'a envoyé, ainsi Moi Je vous envoie (Jean, XX, 21). Comme Vous M'avez envoyé dans le monde, Moi aussi Je les ai envoyés dans le monde» (Jean, XXVII, 18). Or, il est dans la mission du Christ de racheter de la mort et de sauver «ce qui avait péri», c'est-à-dire non pas seulement quelques nations ou quelques cités, mais l'universalité du genre humain tout entier, sans aucune distinction dans l'espace ni dans le temps. «Le Fils de l'homme est venu pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean, III, 17). Car nul autre Nom n'a été donné sous le ciel aux hommes par lequel nous devions être sauvés» (Act. IV, 12). La mission de l'Eglise est donc de répandre au loin parmi les hommes et d'étendre à tous les âges le salut opéré par Jésus-Christ, et tous les bienfaits qui en découlent. C'est pourquoi, d'après la volonté de son Fondateur, il est nécessaire qu'elle soit unique dans toute l'étendue du monde, dans toute la durée des temps. Pour qu'elle pût avoir une unité plus grande, il faudrait sortir des limites de la terre et imaginer un genre humain nouveau et inconnu.
Encyclique "Mortalium Animos" du 6 janvier 1928 du Pape Pie XI a écrit:
Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l'Eglise pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
Pie XII, radiomessage du 13 mai 1942 a écrit:
Elle est immuable, inaltérable selon la charte de sa fondation, scellée par le sang du Fils de Dieu ; et pourtant elle se meut, et pourtant elle revêt de nouvelles formes à mesure qu'elle avance en âge, progressant toujours sans jamais changer dans sa nature, parce que, dit admirablement Vincent de Lérins, la religion des âmes imite l'évolution des corps : ils se développent et croissent avec le nombre des années, ils demeurent toutefois les mêmes, tels qu'ils ont toujours été.
Pie XII, discours au Sacré Collège en la fête de Saint Eugène Ier, 2 juin 1944 a écrit:
L'Eglise Mère catholique romaine, demeurée fidèle à la constitution reçue de son divin Fondateur, et qui aujourd'hui encore s'appuie, inébranlable, sur la solidité de la pierre sur laquelle sa volonté l'a bâtie, possède dans la primauté de Pierre et de ses légitimes successeurs, l'assurance garantie par les promesses divines de conserver et de transmettre dans son intégrité et sa pureté, à travers les siècles et les millénaires, jusqu'à la fin des temps, toute la somme de vérités et de grâces qui est contenue dans la mission rédemptrice du Christ.
...Récusant ainsi par avance l'idée - assez répandue aujourd'hui - qu'un concile oecuménique (ou pseudo-concile) puisse fonder une « nouvelle église », une Eglise « apostate » « schismatique », « corps mystique de l'Antéchrist ».
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Allez ! Va xxx, maintenant.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
2. Une seul autorité, établie sur la chaire de Pierre
L'unité de l'Eglise est fondée sur l'unité de son gouvernement – celui de Pierre sur lequel Jésus-Christ "a bâti son Eglise" - et de ses successeurs.
Une réalité qui explique qu'en période de vacance prolongée du Saint-Siège, le pasteur étant frappé, les brebis seront dispersées (Matth 26:31). Les "arguments contre les sédévacantistes", bien souvent ne perçoivent pas combien les divisions multiples entre descendants de catholiques sont avant tout dûs à une crise d'autorité occasionnée par l'actuelle situation de vacance.
L'unité de l'Eglise est fondée sur l'unité de son gouvernement – celui de Pierre sur lequel Jésus-Christ "a bâti son Eglise" - et de ses successeurs.
Une réalité qui explique qu'en période de vacance prolongée du Saint-Siège, le pasteur étant frappé, les brebis seront dispersées (Matth 26:31). Les "arguments contre les sédévacantistes", bien souvent ne perçoivent pas combien les divisions multiples entre descendants de catholiques sont avant tout dûs à une crise d'autorité occasionnée par l'actuelle situation de vacance.
Saint Cyprien, De cath. Eccl. Unitate, n° 23 a écrit:
La primauté est donnée à Pierre, afin qu’il n’y ait qu’une seule Église du Christ et une seule chaire. Tous sont pasteurs; mais on ne voit qu’un troupeau dirigé par les apôtres avec un accord unanime. L’Esprit-Saint avait en vue cette Eglise une, quand il disait dans le Cantique des cantiques: Elle est une ma colombe, elle est parfaite, elle est unique pour sa mère; elle est l’objet de toutes ses complaisances (Cant., VI). Et celui qui ne tient pas à l’unité de l’Église croit avoir la foi! Et celui qui résiste à l’Église, qui déserte la chaire de Pierre sur laquelle l’Église repose, se flatte d’être dans l’Église!
Boniface VIII, Bulle " Unam sanctam ", 18 novembre 1302 a écrit:
C'est pourquoi cette Eglise une et unique n'a qu'un seul corps, une seule tête, non pas deux têtes comme pour un monstre, à savoir le Christ et le vicaire du Christ, Pierre, et le successeur de Pierre, car le Seigneur dit à Pierre lui- même : " Pais mes brebis " (Jn 21,17). Il dit " mes " en général, et non telle ou telle en particulier, d'où l'on comprend que toutes lui ont été confiées. Si donc les Grecs ou d'autres disent qu'ils n'ont pas été confiés à Pierre et à ses successeurs, il leur faut reconnaître qu'ils ne font pas partie des brebis du Christ, car le Seigneur dit lui-même en Jean : " il y a un seul bercail, un seul et unique pasteur " (Jn 10,16).
Pie VI, Décret Super Soliditate, 28/11/1786 a écrit:
Jésus-Christ a voulu, dans la Primauté de la Chaire apostolique, fortifier et resserrer ce lien de l'Unité au moyen duquel l'Eglise, qui était destinée à s'étendre par tout l'univers et à ne former qu'un seul corps de tant de membres dispersés, et cela par l'union intime de tous les membres sous un seul Chef. Ainsi, la vertu de cette puissance devait contribuer non seulement à la grandeur du premier Siège, mais plus particulièrement à l'intégrité et à la conservation de tout le Corps.
Pie VII, Const. Apostolique Ecclesia Christi, 18/9/1801 a écrit:
Toute la force et la beauté de ce Corps mystique résulte de la ferme et constante union de tous les membres de l'Eglise dans la même foi, dans les mêmes sacrements, dans les mêmes liens d'une charité mutuelle, dans la soumission et l'obéissance au chef de l'Eglise.
Pie IX, Lettre Singulari quidem, à l'épiscopat autrichien, 17/3/1856 a écrit:
.. on se flatte à tort d'appartenir à l'Eglise, quand on est séparé de la Chaire de Pierre, sur laquelle est fondée l'Eglise..
Pie IX. Encyclique Amantissimus, 8 avril 1862 a écrit:
Afin de maintenir toujours en son Eglise cette unité de foi et de doctrine, il choisit un homme parmi tous les autres, Pierre, qu'il constitua Prince des Apôtres, son propre Vicaire sur la terre, Chef et fondement inexpugnable de son Eglise : il lui donna, avec la prééminence d'honneur, la plénitude d'autorité, de puissance et de juridiction, pour paître avec un souverain empire les brebis et les agneaux, confirmer ses frères, conduire et gouverner toute l'Eglise.
Et parce que le Christ voulait que son Eglise demeure une et sans tache jusqu'à la fin des siècles, parce qu'il avait commandé de garder l'unité de la foi, de la doctrine et du gouvernement, cette plénitude de dignité, de puissance et de juridiction, cette intégrité de la foi et cette fermeté données à Pierre, il les a conférées pareillement aux successeurs de Pierre, les Pontifes Romains, assis sur la propre Chaire de Pierre à Rome : en la personne du bienheureux Prince des Apôtres, le Seigneur Christ, par son autorité divine, leur a confié la charge suprême de veiller sur tout son troupeau et de gouverner souverainement toute l'Eglise.
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
2. Une seule autorité, établie sur la chaire de Pierre
Même diminués dans leurs droits temporels ("réduction" des Etats de l'Eglise en 1870), les derniers souverains pontifes ont constamment affirmé que c'est sur la chaire de Pierre - et de ses successeurs les évêques de Rome - qu'est fondée et établie l'unité de l'Eglise :
Par ailleurs, face aux prétentions de groupements ou sociétés acatholiques à former une "Eglise", les papes et les saints docteurs ont constamment affirmé que l'Eglise Catholique étant LA SEULE héritière des promesses faites à Pierre, est LA SEULE qui mérite le nom d'Eglise.
(à suivre)
Même diminués dans leurs droits temporels ("réduction" des Etats de l'Eglise en 1870), les derniers souverains pontifes ont constamment affirmé que c'est sur la chaire de Pierre - et de ses successeurs les évêques de Rome - qu'est fondée et établie l'unité de l'Eglise :
Concile Vatican I, Constitution Pastor aeternus, ch. 4 ,21. 2 a écrit:
Ce don de la vérité et de la foi qui ne faillit jamais a donc été divinement accordé à Pierre et à ses Successeurs dans cette Chaire, afin qu'ils s'acquittent de leur charge éminente pour le salut de tous ; afin que tout le troupeau du Christ, éloigné par eux du pâturage empoisonné de l'erreur, soit nourri de la céleste doctrine ; afin que toute cause de schisme étant enlevée, l'Église soit conservée tout entière dans l'unité, et qu'appuyée sur son fondement, elle se maintienne inébranlable contre les portes de l'enfer.
Léon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29-6-1896 a écrit:
L'auteur divin de l'Eglise, ayant décrété de lui donner l'unité de foi, de gouvernement, de communion, a choisi Pierre et ses successeurs pour établir en eux le principe et comme le centre de l'unité. C'est pourquoi saint Cyprien écrit : «Il y a, pour arriver à la foi, une démonstration facile, qui résume la vérité. Le Seigneur s'adresse à Pierre en ces termes : «Je te dis que tu es Pierre…» C'est sur un seul qu'Il bâtit l'Eglise. Et quoique après Sa résurrection Il confère à tous les Apôtres une puissance égale et leur dise : «Comme mon Père M'a envoyé…» ; cependant pour mettre l'unité en pleine lumière, c'est en un seul qu'Il établit, par Son autorité, l'origine et le point de départ de cette même unité» (De Unit. Eccl., n. 4). Et saint Optat de Milève : «Tu sais fort bien, écrit-il, tu ne peux le nier, que c'est à Pierre le premier qu'a été conférée la chaire épiscopale dans la ville de Rome : c'est là que s'est assis le chef des Apôtres : Pierre, qui, par suite, a été appelé Céphas. C'est dans cette chaire unique que tous devaient garder l'unité, afin que les autres Apôtres ne pussent se retrancher chacun isolément dans son siège, et que celui-là fût désormais schismatique et prévaricateur, qui élèverait une autre chaire contre cette chaire unique » (De schism. Donat., lib. II).
Léon XIII – Lettre Testem benevolentiæ [22-01-1899] a écrit:
Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique; et parce que Dieu a établi son centre et son fondement sur la chaire du bienheureux Pierre, elle est à bon droit, appelée Romaine, car « là où est Pierre, là est l'Église » (1).
(1) - S. Ambr. in Ps. XI, 57.
Pie XII - RADIOMESSAGE AU VIIIe CONGRÈS NATIONAL CATÉCHISTIQUE DES ÉTATS-UNIS A BOSTON (26 octobre 1946) a écrit:
Et ainsi il annonça à ses disciples qu'il allait bâtir une Eglise ; son fondement, la base de sa force et de son unité, serait l'un d'eux, Pierre. Inébranlable contre les puissances du mal, imperturbable parmi l'écroulement des institutions purement humaines, recevant toujours son extension et son unité de celui qui, dans une ligne continue et sans brisure, serait le successeur du premier Vicaire du Christ, elle doit subsister jusqu'à ce que le temps et l'espace ne soient plus, jusqu'à ce que le livre de l'histoire humaine soit fermé.
Par ailleurs, face aux prétentions de groupements ou sociétés acatholiques à former une "Eglise", les papes et les saints docteurs ont constamment affirmé que l'Eglise Catholique étant LA SEULE héritière des promesses faites à Pierre, est LA SEULE qui mérite le nom d'Eglise.
(à suivre)
Dernière édition par Guillaume le Mer 15 Fév 2012, 5:08 pm, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
Guillaume a écrit:Par ailleurs, les papes et les saints docteurs ont constamment affirmé que l'Eglise Catholique étant LA SEULE héritière des promesses faites à Pierre, est LA SEULE qui mérite le nom d'Eglise.
(à suivre)
C'est ça, c'est ça p'tit xxx autiste ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: "Unique est ma colombe, ma perfection"
3. L'Eglise catholique EST La seule Eglise du Christ
Les papes et les saints docteurs se sont constamment élevés contre les nombreuses sectes ou autorités acatholiques qui prétendaient au rang d'"Eglise" tout en refusant la pleine communion avec l'Eglise catholique.
Au Vème siècle, Saint Augustin, le '"marteau des hérétiques", s'attaquant aux "sectes répandues parmi les nations » (les Donatistes, les Ariens, les Eunomiens, les Macédoniens , etc.), récusait aussi leurs prétentions à être les seuls représentants de l'Eglise :
Les papes, appelés par Dieu à tenir ferme le gouvernail de la barque de Pierre face au flot des hérésies qui attiraient toujours plus de fidèles en se présentant comme la véritable Eglise du Christ, se sont efforcés de démasquer l'usurpation que ces sectes opéraient. Ainsi en témoigne leur vigoureuse réaction :
- contre les prétentions des Fraticelles, lesquels opposaient à l'Eglise dite "charnelle" ou "Eglise de Pierre" une "Eglise spirituelle" dite "de Jean" (Ecclesia spiritualis)
Pape Jean XXII - Constitution " Gloriosam Ecclesiam ", 23 janvier 1318.
L'Eglise et les sacrements, contre les Fraticelles.
- contre celles de nombreuses sectes, en particulier des sectes protestantes :
Pape Saint Pie V - Catéchisme du concile de Trente
Pie IX, Lettre apostolique "Iam vos omnes" à tous les protestants et aux autres non-catholiques, 13 septembre 1868
[Les papes et les saints docteurs se sont constamment élevés contre les nombreuses sectes ou autorités acatholiques qui prétendaient au rang d'"Eglise" tout en refusant la pleine communion avec l'Eglise catholique.
Au Vème siècle, Saint Augustin, le '"marteau des hérétiques", s'attaquant aux "sectes répandues parmi les nations » (les Donatistes, les Ariens, les Eunomiens, les Macédoniens , etc.), récusait aussi leurs prétentions à être les seuls représentants de l'Eglise :
Saint Augustin, De fide et symbolo a écrit:
Nous croyons donc encore à la sainte Eglise, qui est certainement catholique ; car les hérétiques et les schismatiques donnent aussi à leurs sectes le nom d'églises. Mais les hérétiques blessent la foi par leurs opinions erronées sur Dieu; et les schismatiques, tout en croyant ce que nous croyons, détruisent la charité fraternelle par leurs coupables dissensions. C'est pourquoi les hérétiques n'appartiennent point à l'Eglise catholique, parce quelle aime Dieu ; ni les schismatiques, parce qu'elle aime le prochain.
Les papes, appelés par Dieu à tenir ferme le gouvernail de la barque de Pierre face au flot des hérésies qui attiraient toujours plus de fidèles en se présentant comme la véritable Eglise du Christ, se sont efforcés de démasquer l'usurpation que ces sectes opéraient. Ainsi en témoigne leur vigoureuse réaction :
- contre les prétentions des Fraticelles, lesquels opposaient à l'Eglise dite "charnelle" ou "Eglise de Pierre" une "Eglise spirituelle" dite "de Jean" (Ecclesia spiritualis)
Pape Jean XXII - Constitution " Gloriosam Ecclesiam ", 23 janvier 1318.
L'Eglise et les sacrements, contre les Fraticelles.
(...)
Par. 14. La première erreur donc qui sort de leur officine remplie de ténèbres invente deux Eglises, l'une charnelle, écrasée par les richesses, débordant de richesses et souillée de méfaits, et sur laquelle règnent, disent- ils, le pontife romain et les autres prélats inférieurs ; l'autre spirituelle, pure de par sa frugalité, ornée de vertus, ceinte par la pauvreté, dans laquelle ils se trouvent seuls avec leurs pareils, et à laquelle ils président également eux-mêmes de par le mérite d'une vie spirituelle, si du moins l'on peut faire crédit à leurs mensonges.
(...)
- contre celles de nombreuses sectes, en particulier des sectes protestantes :
Pape Saint Pie V - Catéchisme du concile de Trente
§ VII. — L’ÉGLISE EST APOSTOLIQUE.
Cet esprit fut d’abord donné aux Apôtres, mais ensuite, grâce à l’infinie Bonté de Dieu, il demeura toujours dans l’Eglise (S. Augustin, Contra Cresc.); Et comme Elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, Elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la Foi et dans la règle des moeurs. Au contraire toutes les autres qui usurpent le nom d'Eglises sont sous la conduite de l'esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale.
Pie IX, Lettre apostolique "Iam vos omnes" à tous les protestants et aux autres non-catholiques, 13 septembre 1868
Personne ne peut nier ou mettre en doute que le Christ Jésus lui-même, afin d'appliquer à toutes les générations humaines le fruit de sa Rédemption, a ici- bas sur terre édifié sur Pierre son unique Eglise, c'est-à-dire l'Eglise une, sainte, catholique, apostolique, et qu'il lui a conféré tout le pouvoir nécessaire pour que soit gardé intègre et pur le dépôt de la foi, et que cette même foi soit transmise à tous les peuples, races et nations, afin que par le baptême tous les hommes soient agrégés à son Corps mystique,... et pour que cette même Eglise, qui constitue le Corps mystique, demeure toujours ferme et immuable dans sa propre nature jusqu'à la fin des siècles...
Or quiconque considère avec soin et médite l'état dans lequel se trouvent les diverses sociétés religieuses divisées entre elles et séparées de l'Eglise catholique, ... devra se convaincre facilement que ni aucune de ces sociétés, ni toutes réunies ensemble, ne constituent en aucune façon et ne sont cette Eglise une et catholique que le Christ, le Seigneur, a fondée et bâtie, et qu'il a voulu voir exister, et qu'elles ne peuvent pas non plus être considérées en aucune façon comme un membre ou une partie de cette même Eglise, puisqu'elles sont séparées visiblement de l'unité catholique.
Puisqu'en effet ces sociétés sont privées de cette autorité vivante et établie par Dieu qui en particulier enseigne aux hommes les réalités de la foi et de la règle des moeurs, et qui les dirige et les gouverne en tout ce qui intéresse leur salut éternel, il en résulte que ces sociétés ont continuellement varié dans leurs doctrines, et cette mobilité et cette instabilité ne cessent jamais dans ces sociétés. Chacun comprend facilement... que cela est en opposition complète avec l'Eglise instituée par le Christ Seigneur
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