Profession de Foi du Pape Paul VI
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Profession de Foi du Pape Paul VI
Profession de Foi du Pape Paul VI
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Être et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité".
LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Évangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Église une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Église terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Église comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Église par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Église propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Église se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Être et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité".
LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Évangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Église une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Église terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Église comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Église par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Église propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Église se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Regardons l'ensemble de l'oeuvre de Montini-Paul VI:
http://www.chiesaviva.com/paoloVI%20beatofr.pdf
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http://www.chiesaviva.com/paoloVI%20beatofr.pdf
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JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Insensé l'homme qui prétend construire d'un bord et qui en même temps détruit de l'autre... en fait voilà bien la manouevre moderniste comme l'expliquait Saint Pie X.
Un moderno,. comme le fut Montini pour écrire une page orthodoxe et tourne la page il se contredit.
Que vaut le Credo d'un homme qui a écrit
(8 Décembre 1965) :
« Ce Concile est un acte solennel d’amour de l’humanité. »
Et celles de “Gaudium et Spes” :
« Tout sur la terre, doit être ordonné à l’homme, comme à son centre et à sa fin. »
Et ces autres encore, toujours de Paul VI, dites au Mouvement mondial de la Paix le 1er janvier 1972 :
« Une paix qui ne résulterait pas du “culte” vrai de l’homme, n’est pas une vraie Paix. »
Un moderno,. comme le fut Montini pour écrire une page orthodoxe et tourne la page il se contredit.
Que vaut le Credo d'un homme qui a écrit
(8 Décembre 1965) :
« Ce Concile est un acte solennel d’amour de l’humanité. »
Et celles de “Gaudium et Spes” :
« Tout sur la terre, doit être ordonné à l’homme, comme à son centre et à sa fin. »
Et ces autres encore, toujours de Paul VI, dites au Mouvement mondial de la Paix le 1er janvier 1972 :
« Une paix qui ne résulterait pas du “culte” vrai de l’homme, n’est pas une vraie Paix. »
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
JCMD67 & Gabrielle,
ok,
mais j'ai ouvert ce fil sur ce credo de Paul VI (n'est-il pas magnifique ?),
pas sur ce que vous pensez de Paul VI lui-même, ça on commence à le savoir.
ok,
mais j'ai ouvert ce fil sur ce credo de Paul VI (n'est-il pas magnifique ?),
pas sur ce que vous pensez de Paul VI lui-même, ça on commence à le savoir.
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:JCMD67 & Gabrielle,
ok,
mais j'ai ouvert ce fil sur ce credo de Paul VI (n'est-il pas magnifique ?),
pas sur ce que vous pensez de Paul VI lui-même, ça on commence à le savoir.
Tu rames... on juge l'oeuvre d'un homme sur son ensemble.
Si on prend une pièce de musique classique....est-ce suffisant de dire les trois premières notes sont magnifiques, alors que le reste de la pièce est une véritable cacophonie.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Tout à fait d'accord avec vous, chère Gabrielle !
En plus, il semble que le Credo de Montini avait eté écris par son ami Maritain !
nilamitp, à quoi ça sert de parler sur cela ?... Qu'est-ce que vous cherchez à prouver ?...
Lisez le livre de Dom Luigi Villa, Paul VI... bienheureux ?, est vous découvrirez la face cachée de ce monstre maudit appellé Montini, cet ennemi de Notre Seigneur Jésus-Christ, cet adorateur de Satan, ce sodomite misérable, cet apostat heretique...
On continue donc ?...
En plus, il semble que le Credo de Montini avait eté écris par son ami Maritain !
nilamitp, à quoi ça sert de parler sur cela ?... Qu'est-ce que vous cherchez à prouver ?...
Lisez le livre de Dom Luigi Villa, Paul VI... bienheureux ?, est vous découvrirez la face cachée de ce monstre maudit appellé Montini, cet ennemi de Notre Seigneur Jésus-Christ, cet adorateur de Satan, ce sodomite misérable, cet apostat heretique...
On continue donc ?...
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Javier a écrit:Tout à fait d'accord avec vous, chère Gabrielle !
En plus, il semble que le Credo de Montini avait eté écris par son ami Maritain !
nilamitp, à quoi ça sert de parler sur cela ?... Qu'est-ce que vous cherchez à prouver ?...
Lisez le livre de Dom Luigi Villa, Paul VI... bienheureux ?, est vous découvrirez la face cachée de ce monstre maudit appellé Montini, cet ennemi de Notre Seigneur Jésus-Christ, cet adorateur de Satan, ce sodomite misérable, cet apostat heretique...
On continue donc ?...
En plein dans le mille Javier
Voici ce que j’ai trouvé sur le "credo" de Montini
Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. (extrait du "credo" de Montini)
Voici ce que Maritain voulait écrire : Dans un passage, Maritain avait rappelé explicitement que les juifs et les musulmans proclament, comme les chrétiens, que Dieu est unique. Dans son Credo, en revanche, Paul VI rend grâces à la bonté divine pour les “très nombreux croyants“ qui partagent avec les chrétiens la foi dans le Dieu unique, mais sans citer explicitement le judaïsme et l’islam.
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0606081_magister
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Ce qui est absolument exact, relis en entier le chapitre X des Actes des Apôtres:gabrielle a écrit:Voici ce que j’ai trouvé sur le "credo" de Montini
Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. (extrait du "credo" de Montini)
La saint Écriture affirme, que cette homme et toute sa maison, adore le vrai Dieu UN. Mais, ils n'ont pas reçu de catéchèse, n'ont pas été baptisés etc...1. Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille, centurion de la cohorte Italique.
2. Pieux et craignant Dieu, ainsi que toute sa maison, il faisait de larges aumônes au peuple juif et priait Dieu sans cesse. (etc..)
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:Ce qui est absolument exact, relis en entier le chapitre X des Actes des Apôtres:gabrielle a écrit:Voici ce que j’ai trouvé sur le "credo" de Montini
Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. (extrait du "credo" de Montini)La saint Écriture affirme, que cette homme et toute sa maison, adore le vrai Dieu UN. Mais, ils n'ont pas reçu de catéchèse, n'ont pas été baptisés etc...1. Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille, centurion de la cohorte Italique.
2. Pieux et craignant Dieu, ainsi que toute sa maison, il faisait de larges aumônes au peuple juif et priait Dieu sans cesse. (etc..)
Il me semble que ton exemple de Corneille ne colle pas avec le sujet du préambule du "Credo" de Montini
Corneille était un païen qui fut attiré par la grâce de Dieu vers le Dieu d'Israël... or cet attrait, cette piété était là avant qu'il connaisse Jésus.
Mais, dès qu'il a connu les Apôtres, il cessa de croire en un Dieu non Trinitaire et devient chrétien, en fait le passage de Corneille est tout le débat qu'il y eut sur le afit de convertir les Gentils, la circoncision etc
Ceux visés discrètement par Montini étaient les Juifs et Musulmans, ce qui n'est pas l'équivalent de Corneille qui était dans le pagasnisme.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Ce n'est pas qu'il cesse "de croire en un Dieu non Trinitaire"
c'est qu'il avait la foi, donc croyait et craignait le vrai Dieu, mais n'avait une connaissance naturelle, telle que lui donne sa raison de Dieu: c'est-à-dire qu'il n'y a qu'un seul Dieu, qu'il est Souverain, Créateur etc...
Et poussé par la Grâce, en devenant Chrétien, il va ensuite adhérer aux Mystères révélés par la Nouvelle Alliance, c-à-d en premier lieu, le Mystère de la vie intime, trinitaire, de Dieu...
Bref, on peut donc parler de gens, qui n'ont pas définitivement rejeté NSJC, comme ayant la foi dans le vrai Dieu.
Mais attention, il faut faire attention, et même les plus Grands, parfois, font des écarts : derrière les dieux tels que révélés par les fausses religions, il y a des démons. Ce qu'il faut rejeter, ce sont les fausses religions, ainsi que l'indifférentisme et l'athéisme, en tant que tels, mais pas les individus, qui peuvent être sincères.
c'est qu'il avait la foi, donc croyait et craignait le vrai Dieu, mais n'avait une connaissance naturelle, telle que lui donne sa raison de Dieu: c'est-à-dire qu'il n'y a qu'un seul Dieu, qu'il est Souverain, Créateur etc...
Et poussé par la Grâce, en devenant Chrétien, il va ensuite adhérer aux Mystères révélés par la Nouvelle Alliance, c-à-d en premier lieu, le Mystère de la vie intime, trinitaire, de Dieu...
Bref, on peut donc parler de gens, qui n'ont pas définitivement rejeté NSJC, comme ayant la foi dans le vrai Dieu.
Mais attention, il faut faire attention, et même les plus Grands, parfois, font des écarts : derrière les dieux tels que révélés par les fausses religions, il y a des démons. Ce qu'il faut rejeter, ce sont les fausses religions, ainsi que l'indifférentisme et l'athéisme, en tant que tels, mais pas les individus, qui peuvent être sincères.
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit: Ce n'est pas qu'il cesse "de croire en un Dieu non Trinitaire"
c'est qu'il avait la foi, donc croyait et craignait le vrai Dieu, mais n'avait une connaissance naturelle, telle que lui donne sa raison de Dieu: c'est-à-dire qu'il n'y a qu'un seul Dieu, qu'il est Souverain, Créateur etc...
Et poussé par la Grâce, en devenant Chrétien, il va ensuite adhérer aux Mystères révélés par la Nouvelle Alliance, c-à-d en premier lieu, le Mystère de la vie intime, trinitaire, de Dieu...
Bref, on peut donc parler de gens, qui n'ont pas définitivement rejeté NSJC, comme ayant la foi dans le vrai Dieu.
Mais attention, il faut faire attention, et même les plus Grands, parfois, font des écarts : derrière les dieux tels que révélés par les fausses religions, il y a des démons. Ce qu'il faut rejeter, ce sont les fausses religions, ainsi que l'indifférentisme et l'athéisme, en tant que tels, mais pas les individus, qui peuvent être sincères.
Minute tu es en passe de tout mélanger.
On parlait de Corneille qui était païen.. je comprends pas ton début
ce cas n'est pas celui de Corneille.Ce n'est pas qu'il cesse "de croire en un Dieu non Trinitaire"
Bref, on peut donc parler de gens, qui n'ont pas définitivement rejeté NSJC, comme ayant la foi dans le vrai Dieu.
Le Croisant de Lune à classé Jésus dans les prophètes... et Mahomet au-dessus de lui. Il croit en un dieu qui provoque le bien et le mal, comme vrai "dieu" on peux trouver mieux.
Les juifs, ont classé Jésus dans les faux-prophètes et appelés sur eux la malédiction de Dieu. Je trouve que ta conclusion est réductrice en ce sens, que du moment que l'on nomme "Dieu" on croit on Dieu véritable..
Notre-Seigneur ne dit pas cela dans l'Évangile, il dit que celui qui ne croit pas en lui ne croit en son Père.
Que les Juifs avait pour Père le Diable...
Bien sûr, il y a des gens de bonne foi, mais cela relève du for interne, de ce for on ne peut rien savoir il n'y a que le for externe qui tombe sous notre jugement.
Et selon toi le rejet est définitif quand?
Sur ce... je dois quitter
A la prochaine nilamitp
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Là encore, lupitus, il faut appliquer les principes de Pascendi, qui dit que les modernos écrivent un truc catholique, et en tournant la page, il y a un truc hérétique.
Vous citez le Credo de Polo, bon.
On remarque déjà ses tournures un peu bizarres, et des ajouts carrément faux comme celui qu'à montré Gabrielle.
Mais si on va sur le site du Vatican, on trouve ça:
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P14.HTM
Or, si vous vous rappellez le lien que vous a donné Eric, vous vous rappellerez que non seulement Arius est anathème, mais qu'en plus ceux qui ne disent pas anathème à ceux qui disent comme Arius, à savoir de même nature et non pas consubstanciel sont eux-même anathèmes!!!
Alors, vous voyez, le Credo, ce qu'ils en font?
Un coup Polo dit un truc, un coup le Vatican dit un autre truc.
Mais ce qui est sûr, c'est qu'aucun de ceux là ne disent le seul Credo, celui de l'Eglise catholique.
Vous citez le Credo de Polo, bon.
On remarque déjà ses tournures un peu bizarres, et des ajouts carrément faux comme celui qu'à montré Gabrielle.
Mais si on va sur le site du Vatican, on trouve ça:
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P14.HTM
engendré, non pas créé, de même nature que le Père.
Or, si vous vous rappellez le lien que vous a donné Eric, vous vous rappellerez que non seulement Arius est anathème, mais qu'en plus ceux qui ne disent pas anathème à ceux qui disent comme Arius, à savoir de même nature et non pas consubstanciel sont eux-même anathèmes!!!
Alors, vous voyez, le Credo, ce qu'ils en font?
Un coup Polo dit un truc, un coup le Vatican dit un autre truc.
Mais ce qui est sûr, c'est qu'aucun de ceux là ne disent le seul Credo, celui de l'Eglise catholique.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Salut, heureux de te retrouver,Rosalmonte a écrit:On remarque déjà ses tournures un peu bizarres, et des ajouts carrément faux comme celui qu'à montré Gabrielle.
n'hésite pas à me citer tous les passages qui te "titilles" et pourquoi.
Quelques remarques :Rosalmonte a écrit:Or, si vous vous rappellez le lien que vous a donné Eric, vous vous rappellerez que non seulement Arius est anathème, mais qu'en plus ceux qui ne disent pas anathème à ceux qui disent comme Arius, à savoir de même nature et non pas consubstanciel sont eux-même anathèmes!!!
- il faut écrire consubstantiel et non consubstanciel
Serais-tu hérétique ? Tu quoque mi fili ?
- en fait, si tu prends le texte en latin, c'est bien écrit consubstantiel. Ce sont les traducteurs français qui ont opéré ce changement. Et il faut croire que ce "changement" dans le credo ne date pas d'hier, et encore moins de ce catéchisme ! Mais sur l'ensemble de ce catéchisme en français justement, le mot consubstantiel y est bien à d'autres endroits, ce qui enlève tout soupçon.
- ce n'est pas "hérétique" ni "arien", en revanche c'est poins précis que consubstantiel.
Il y a eu différents types et degrés d'arianisme. les plus fins d'entre eux voulaient mettre (ce qu'on pourrait traduire en français) :
d'une nature semblable au lieu de de la même nature
Mais l'Esprit saint a tranché : consubstantiel.
bref, "de même nature" n'est pas arien, en revanche, c'est moins précis que consubstantiel.
ça vient donc d'une volonté d'éviter un mot compliqué, et non d'une volonté hérétique. On peut le regretter, et continuer de se battre à l'intérieur.
- Tu remarqueras, qu'on ne dit pas, et pourtant on pourrait le rajouter, car ce serait plus précis :
le Saint-Esprit est consubstantiel au Père et le Fils
et cela ne rend pas le credo de nicée-constantinople hérétique pour autant.
En revanche le même catéchisme que tu dénonces, le dit bien, lui (par exemple, §689 et §703)
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
il faut écrire consubstantiel et non consubstanciel
Yep! Toutes mes confuses!
en fait, si tu prends le texte en latin, c'est bien écrit consubstantiel.
Mouais. Si on prend le texte français, celui que les francophones vont voir, c'est de même nature.
Mais encore une fois, lupitus, on n'est pas dans la négation directe du dogme, mais dans l'élimination de sa substance.
Du reste, voyez où cela conduit: Ratzinger ne tient pas le Christ Jésus pour consubstantiel au Père:
J. Ratzinger, Foi chrétienne, hier et aujourd'hui, Ed. Mame et Cerf 1985, p. 158s a écrit:Le Christ en est venu à coïncider avec Dieu quand sur la croix il a incarné l'être pour les autres. C'est comme homme exemplaire, comme l'homme-type, qu'il transcende la limite de l'humain.
En Jésus-Christ le processus d'hominisation est arrivé véritablement à son terme.
J. Ratzinger, Foi chrétienne, hier et aujourd'hui, Ed. Mame et Cerf 1985, p. 140 a écrit:Avons-nous alors encore le droit de résorber la christologie dans la théologie ? Ne devons-nous pas plutôt revendiquer Jésus passionnément comme homme, et faire de la christologie un humanisme, une anthropologie ?
Ou alors l'homme authentique, par le fait même qu'il est entièrement et authentiquement homme, serait-il Dieu, et Dieu serait-il précisément l'homme authentique ?
Serait-il possible que l'humanisme le plus radical et la foi au Dieu de la révélation se rejoignent ici jusqu'à se confondre.
D'imprécisions en imprécisions, on nie tout, en donnant l'impression que tout est préservé.
C'est ça le modernisme.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Le 28 avril 1969, Montini avait annoncé la fondation de la Commission théologique internationale, une institution parallèle à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Ratzi fut choisi... ça c'est pas étonnant de Montini, il avait l'art de choisir son monde.
D'autres théologiens également soupçonnés par le Saint-Office étaient Yves Congar, Henri de Lubac, Karl Rahner et Hans Urs von Balthasar.
Jolie brochette d'hérésiarques, qui se sont tous retrouvés au conciliabule...
Ratzi fut choisi... ça c'est pas étonnant de Montini, il avait l'art de choisir son monde.
Informations Catholiques Internationales a écrit: (n. 336 - 15 mai 1969, p. 9)
Joseph Ratzinger : allemand, 45 ans ; théologie dogmatique, œcuménisme; naguère suspecté par le Saint-Office, membre de la Commission de Foi et de l'œcuménisme; ouvrage remarqué (en collaboration avec Karl Rahner) : "Primat et épiscopat".
D'autres théologiens également soupçonnés par le Saint-Office étaient Yves Congar, Henri de Lubac, Karl Rahner et Hans Urs von Balthasar.
Jolie brochette d'hérésiarques, qui se sont tous retrouvés au conciliabule...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:
ce n'est pas "hérétique" ni "arien", en revanche c'est poins précis que consubstantiel.
Il y a eu différents types et degrés d'arianisme. les plus fins d'entre eux voulaient mettre (ce qu'on pourrait traduire en français) :
d'une nature semblable au lieu de de la même nature
Mais l'Esprit saint a tranché : consubstantiel.
bref, "de même nature" n'est pas arien, en revanche, c'est moins précis que consubstantiel.
ça vient donc d'une volonté d'éviter un mot compliqué, et non d'une volonté hérétique. On peut le regretter, et continuer de se battre à l'intérieur.
Le passage en rouge, est assez surprenant!
Pour éviter les mots compliqués, on en choisit des moins précis.
C'est nouveau ce truc? Que devra -t-on choisir à la place de Transsubstantiation ,
l'article 7 de la nouvelle messe , qui définit la présence de Notre-Seigneur comme purement spirituelle.
La volonté est de faire glisser lentement mais surement vers l'hérésie, vers la perte de la foi.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:en fait, si tu prends le texte en latin, c'est bien écrit consubstantiel. Ce sont les traducteurs français qui ont opéré ce changement. Et il faut croire que ce "changement" dans le credo ne date pas d'hier, et encore moins de ce catéchisme ! Mais sur l'ensemble de ce catéchisme en français justement, le mot consubstantiel y est bien à d'autres endroits, ce qui enlève tout soupçon.
Cette chanson est tellement vieille, que je croyais ne plus l'entendre jamais.
Voyons, nilamitp, nous sommes à l'heure du Mp3 et des IPhone.
Montini avait développé un art très particulier, celui de la feinte.
Voici un exemple :
Le 21 décembre 1966 à Assise, Miss Barbara Olsen (presbytérienne) reçut l'autorisation de Montini de communier à la messe de son mariage, sans abjuration de ses hérésies."( Documentation Catholique 1968, pp. 1727-28)
Le cardinal Samoré, suivant son maître , autorisa le 6 septembre 1968 à Médellin (Colombie) le frère Giscard de Taizé (protestant), l'évêque anglican Reed, le pasteur luthérien Bahman et les pasteurs Green et Naylor, du conseil national des Églises du Christ à communier à la messe de clôture! Oh! Montini a déploré par après les "actes d'inter-communion contraires à la juste ligne œcuménique." (Documentation Catholique 1968, p. 1641 et Documentation Catholique 1970, p. 182.)
Comme c'est navrant! Allait-on un peu trop vite pour lui?
Mais ce qu'il y a de plus touchant, c'est qu'après avoir gémi quelque peu, PAUL VI nomma le cardinal Samoré, préfet de la Sacré Congrégation pour la discipline des Sacrements, et ce deux mois plus tard!.( Osservatore Romano du 2 novembre 1968.)
En passant, il serait bon de lire ce que l'Église pense de cette forme d'œcuménisme.
https://messe.forumactif.org/t3343-les-veritables-principes-de-l-oecumenisme
Alors, le consubstantiel en latin est de la même farine, une feinte qui permit de faire passer les catéchismes pourris.
PS: En passant Pitchou, j'attends vos commentaires…
Allez-vous à la messes ? - Page 4
prier avec des hérétiques - Page 8
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Salut Eudes Eubert,Rosalmonte a écrit:D'imprécisions en imprécisions, on nie tout, en donnant l'impression que tout est préservé.
C'est ça le modernisme.
en fait, dans les passages que tu as mis du cardinal Ratzinger, Benoît xvi ne fait que donner ses sentiments personnels autour de "le Christ, vrai homme, vrai Dieu" dans la plus stricte orthodoxie.
Après que tu aimes ou que tu aimes pas, c'est autre chose. Pour ma part, j'aime bien la première citation, la seconde me dérange.
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
ben oui, c'est dans l'air du temps. Heureusement, il y a encore des gens rigoureux.gabrielle a écrit:Le passage en rouge, est assez surprenant!
Pour éviter les mots compliqués, on en choisit des moins précis.
si la volonté est "de faire glisser vers l'hérésie", c'est que la Pucelle d'Orléans pense qu'on n'est pas encore dans l'hérésie ; n'est-ce pas Jeanne ?gabrielle a écrit:La volonté est de faire glisser lentement mais surement vers l'hérésie, vers la perte de la foi.
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:Salut Eudes Eubert,Rosalmonte a écrit:D'imprécisions en imprécisions, on nie tout, en donnant l'impression que tout est préservé.
C'est ça le modernisme.
en fait, dans les passages que tu as mis du cardinal Ratzinger, Benoît xvi ne fait que donner ses sentiments personnels autour de "le Christ, vrai homme, vrai Dieu" dans la plus stricte orthodoxie.
Après que tu aimes ou que tu aimes pas, c'est autre chose. Pour ma part, j'aime bien la première citation, la seconde me dérange.
Son sentiment perso...c'est vraiment effarant, un pape peut avoir des sentiments persos contraires à la foi puisque issus du modernisme.
Ma foi, avec un tel raisonnement on pourrait poser la calotte blanche sur n'importe quelle tête.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:ben oui, c'est dans l'air du temps. Heureusement, il y a encore des gens rigoureux.gabrielle a écrit:Le passage en rouge, est assez surprenant!
Pour éviter les mots compliqués, on en choisit des moins précis.si la volonté est "de faire glisser vers l'hérésie", c'est que la Pucelle d'Orléans pense qu'on n'est pas encore dans l'hérésie ; n'est-ce pas Jeanne ?gabrielle a écrit:La volonté est de faire glisser lentement mais surement vers l'hérésie, vers la perte de la foi.
Écoute La Trimouille, on parle du Credo de Montini, ça fait un bail, depuis le temps la glissade est terminée sur bien des points.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Diane a écrit:Montini avait développé un art très particulier, celui de la feinte.
oui, je connais les petits écarts. il faut se féliciter que le climat soit moins tendu qu'à l'époque de la Contre-Réforme, l'approche est différente. Vous êtes trop intégristes, c'est assez affolant. Et c'est pas "un tendre" qui vous dit ça.Diane a écrit:Voici un exemple :
Je suis déjà allé plein de fois à des cultes protestants, j'en suis pas mort.
L'important est le but visé: l'unité des Chrétiens. C'est ce que nous a demandé JÉSUS.
C'est faux ma belle: le catéchisme de JPII et son compendium sont globalement meilleurs que ceux de Trente et SPX. Ce qui est bien, c'est de pouvoir tous les lire bien sûr.Diane a écrit:Alors, le consubstantiel en latin est de la même farine, une feinte qui permit de faire passer les catéchismes pourris.
oui, il faut un peu de temps.+Diane a écrit:PS: En passant Pitchou, j'attends vos commentaires…
Allez-vous à la messes ? - Page 4
prier avec des hérétiques - Page 8
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
c'est quoi, la trimouille ?gabrielle a écrit:Écoute La Trimouille
Invité- Invité
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
Rosalmonte a écrit:Du reste, voyez où cela conduit: Ratzinger ne tient pas le Christ Jésus pour consubstantiel au Père:J. Ratzinger, Foi chrétienne, hier et aujourd'hui, Ed. Mame et Cerf 1985, p. 158s a écrit: Le Christ en est venu à coïncider avec Dieu
vieille erreur condamnée dans les Syllabus si je me souviens bien et qui disait à peu près ceci: le Christ prit conscience peu à peu de sa divinité.
quand sur la croix il a incarné l'être pour les autres. C'est comme homme exemplaire, comme l'homme-type, qu'il transcende la limite de l'humain.
En Jésus-Christ le processus d'hominisation est arrivé véritablement à son terme.J. Ratzinger, Foi chrétienne, hier et aujourd'hui, Ed. Mame et Cerf 1985, p. 140 a écrit:Avons-nous alors encore le droit de résorber la christologie dans la théologie ? Ne devons-nous pas plutôt revendiquer Jésus passionnément comme homme, et faire de la christologie un humanisme, une anthropologie ?
J'entends Montini, son maître, redire: NOUS AUSSI, PLUS QUE QUICONQUE, AVONS LE CULTE DE L'HOMME..
Ou alors l'homme authentique, par le fait même qu'il est entièrement et authentiquement homme, serait-il Dieu, et Dieu serait-il précisément l'homme authentique ?
Serait-il possible que l'humanisme le plus radical et la foi au Dieu de la révélation se rejoignent ici jusqu'à se confondre.
Là aussi, j’entend Montini, son maître à penser :
…La religion de Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'Homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver; mais cela n'a pas eut lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes l'a envahi tout entier...
D'imprécisions en imprécisions, on nie tout, en donnant l'impression que tout est préservé.
C'est ça le modernisme.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Profession de Foi du Pape Paul VI
nilamitp a écrit:c'est quoi, la trimouille ?gabrielle a écrit:Écoute La Trimouille
De la famille des Latrimouille: Jos Latrimouille, Pierre Latrimouille, etc
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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