ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
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Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Lucie a écrit:Elle réécrit ce que des faux-amis lui soufflent, peut-être.Sandrine a écrit:Merci CMI pour la traduction ... mais pourquoi Via écrit-elle en anglais maintenant ?!
Voilà !
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Sandrine a écrit:Merci CMI pour la traduction ... mais pourquoi Via écrit-elle en anglais maintenant ?!
Parce que visiblement notre chère honnête Via Cruche consulte une tierce personne anglophone (pas étonnant puisque son hérésie est en vogue presque uniquement dans les milieux anglo-américians) et fait un copier-coller de ses paroles pour ensuite nous les poster ...
ok ! ce qui explique que subitement, elle n'utilise plus les gros caractères dans ses posts ...
Dernière édition par Sandrine le Jeu 09 Déc 2010, 12:27 pm, édité 1 fois (Raison : j'ai changé le mot "textes" par "posts")
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Via Crucis a écrit: En vertu de cet Acte d'Abjuration et Profession de Foi, ma censure d'excommunion est levée dans le for extérieur.
Concile de Trente, session 7, canon 4 a écrit:
Can. 4 Si quelqu'un dit, que les sacrements de la Loi nouvelle ne sont pas nécessaires au salut, mais superflus, et que sans eux ou leur désir par la seule foi l'homme obtient de Dieu la grâce de la justification, bien que tous et chacun d'eux ne soient point nécessaires : qu'il soit anathème."
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Merci pour le texte du Concile : voilà qui montrera la perversité de ses faux amis à Via, puisqu'ils ne divulguent que les morceaux de textes conciliaires qui les arrangent... Que l'amitié ne soit pas votre pierre d'achoppement, mais écoutez plutôt la Sainte Eglise à ces individus menteurs.
Vous disiez, mon cher CMI, qu'elle donnait une gifle à tout le monde par son abjuration. J'aurais bien voulu qu'elle n'ait pas fait attention en postant son copier-coller de son abjuration, mais là c'est pire que ce que je pensais. Quand on relit attentivement, on s'en rend bien compte, et elle répète en plus les paroles de son ami. Je crois qu'elle a été trompé, et je sais pourquoi : elle va souvent dans des occasions dangereuses sur des sites dangereux, elle s'informe trop sans le bagage nécessaire, je crois. Je ne sais plus quel Pape disait en gros qu'il était faux de croire que la connaissance de l'erreur favorisait la Foi.
"Qui aime le danger y périra." N'ayant pas une foi assez solide pour se permettre d'agir ainsi, elle est tombée, espérons de bonne foi. C'est une bonne occasion de se remettre en cause à ce sujet nous-même.
Il faut, chère Via, que vous reveniez. Retournez dans le Corps de la Sainte Eglise que vous avez quitté, même si vous n'avez peut-être pas quitté son âme. Si vous aviez été pécheresse, il aurait fallu que vous réintégriez l'Ame de l'Eglise que vous aviez quitté sans pour autant quitter le Corps de la Sainte Eglise. Dieu veut le salut de tous les hommes, il ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il vive.
Ne refusez pas ce que dit le Saint Concile des Trente :
Can. 4 Si quelqu'un dit, que les sacrements de la Loi nouvelle ne sont pas nécessaires au salut, mais superflus, et que sans eux [les Sacrements] ou leur désir par la seule foi l'homme obtient de Dieu la grâce de la justification, bien que tous et chacun d'eux ne soient point nécessaires : qu'il soit anathème."
Vous disiez, mon cher CMI, qu'elle donnait une gifle à tout le monde par son abjuration. J'aurais bien voulu qu'elle n'ait pas fait attention en postant son copier-coller de son abjuration, mais là c'est pire que ce que je pensais. Quand on relit attentivement, on s'en rend bien compte, et elle répète en plus les paroles de son ami. Je crois qu'elle a été trompé, et je sais pourquoi : elle va souvent dans des occasions dangereuses sur des sites dangereux, elle s'informe trop sans le bagage nécessaire, je crois. Je ne sais plus quel Pape disait en gros qu'il était faux de croire que la connaissance de l'erreur favorisait la Foi.
"Qui aime le danger y périra." N'ayant pas une foi assez solide pour se permettre d'agir ainsi, elle est tombée, espérons de bonne foi. C'est une bonne occasion de se remettre en cause à ce sujet nous-même.
Il faut, chère Via, que vous reveniez. Retournez dans le Corps de la Sainte Eglise que vous avez quitté, même si vous n'avez peut-être pas quitté son âme. Si vous aviez été pécheresse, il aurait fallu que vous réintégriez l'Ame de l'Eglise que vous aviez quitté sans pour autant quitter le Corps de la Sainte Eglise. Dieu veut le salut de tous les hommes, il ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il vive.
Ne refusez pas ce que dit le Saint Concile des Trente :
Can. 4 Si quelqu'un dit, que les sacrements de la Loi nouvelle ne sont pas nécessaires au salut, mais superflus, et que sans eux [les Sacrements] ou leur désir par la seule foi l'homme obtient de Dieu la grâce de la justification, bien que tous et chacun d'eux ne soient point nécessaires : qu'il soit anathème."
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Mais il y en a d'autres, chère Lucie !
Seulement, les Feeneyistes les tordent littéralement ...
Seulement, les Feeneyistes les tordent littéralement ...
Concile de Trente, sess. VI, cap. IV a écrit:
En quoy consiste la Justification de l'Impie, & la maniere dont elle se fait dans l'estat de la Loy de Grace.
C Es paroles font voir que la justification de l'Impie, n'est autre chose que la translation, & le passage de l'estat auquel l'homme naist enfant du premier Adam, à l'estat de grace, & d'enfant adoptif de Dieu, par le second Adam Jesus-Christ Nostre Sauveur ; & ce passage, ou cette translation depuis la publication de l'Evangile, ne se peut faire sans l'eau de la régénération, ou sans le désir d'en estre lavé, suivant qu'il est écrit, que si un homme ne renaist de l'eau, & du Saint Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu (Joan. 3. 5.).
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Concile de Trente, sess. VI, cap. IV a écrit:
En quoy consiste la Justification de l'Impie, & la maniere dont elle se fait dans l'estat de la Loy de Grace.
C Es paroles font voir que la justification de l'Impie, n'est autre chose que la translation, & le passage de l'estat auquel l'homme naist enfant du premier Adam, à l'estat de grace, & d'enfant adoptif de Dieu, par le second Adam Jesus-Christ Nostre Sauveur ; & ce passage, ou cette translation depuis la publication de l'Evangile, ne se peut faire sans l'eau de la régénération, ou sans le désir d'en estre lavé, suivant qu'il est écrit, que si un homme ne renaist de l'eau, & du Saint Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu (Joan. 3. 5.).
Nos Feeneyistes affirment audacieusement que nous faisons une interprétation erronée (il faut savoir que les Feeneyistes ont toujours un tel argument "choc" du genre : pas infaillible, votre texte est obscure, votre auteur s'est trompé, votre interprétation est fausse, le code de droit canon n'a pas été approuvé par Benoit XV etc. etc.) de ce passage du Concile de Trente.
Or, voici des citations d'auteurs renommés qui interprètent ce passage du Concile de Trente :
Billuart, Summa Sancti Thomae, t.VIII, p.410-411 a écrit:
Baptisma flaminis seu perfecta contritio, et quilibet actus charitatis perfectae cum voto baptismi aquae, supplet ejus vices quoad effectum primarium, scilicet gratiam remissivam peccatorum.
[...]
Prob. 2° ex definitionibus Ecclesiae. Conc. Trid. sess 6, cap. 4, declarat post promulgatum Evangelium nunquam fieri translationem a statu veteris Adam ad statum gratiae, sine lavacro regenerationis, aut ejus voto, sicut scriptum est, Nisi quis renatus fuerit. Idem definit sess. 7, can. 4, de Sacram. in genere; item sess. 14, cap. 4, de Sacramento poenit (1). his aperte significans justificationem posse haberi non solum per baptismum re susceptum, sed etiam per ejus votum; sententiamque Christi generalem intelligendam esse de baptismo aquae in re vel in voto.
D. Prummer, Manuale Theologiae Moralis, p.91 a écrit:
Baptismus flaminis revera causare gratiam sanctificantem est de fide. Definit enim Concilium Tridentinum (Sess. 6, c. 4) : Iustificatio impii est "translatio ab eo statu, in quo homo nascitur filius primi Adae, in statem gratiae et adoptionis filiorem Dei per secundum Adam Iesum Christum salvatorem nostrum, quae quidem translatio post Evangelium promulgatum sine lavacro regenerationis aut eius voto fieri non potest."
Catholic Encyclopedia, t.II, p.266 a écrit:
Le Baptême de désir (baptismus flaminis) est une contrition parfaite du coeur, et tout acte de charité parfaite ou de pur amour pour Dieu qui contient, au moins implicitement, un désir (votum) de Baptême [...] ces actes suppléent les principaux effets du Baptême de fait, la rémission des péchés. Cette doctrine est clairement établie par le Concile de Trente. Dans la quatorzième session (cap. IV), le Concile enseigne que la contrition est parfois parfaite par la charité, et qu'elle réconcilie l'homme à Dieu, avant la réception du Sacrement de Pénitence. Au quatrième chapitre de la sixième session, traitant de la nécessité du Baptême, il est dit que les hommes ne peuvent obtenir la justice originelle "sans le bain de la régénération ou le désir de celui-ci" (voto).
Saint Alphonse de Liguori, Theologia Moralis, t. VI, 95. 7 a écrit:
Maintenant, il est de fide que les hommes sont également sauvés par le Baptême de désir, conformément au Canon Apostolicam "de presbytero non baptizato" et au Concile de Trente, session 6, chapitre 4, où il est mentionné que nul ne peut être sauvé "sans le bain de la régénération ou le désir de celui-ci".
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Reste plus qu'à Via Cruche et les membres de son placard à se convertir ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
En lisant tout ceci, j'ai pensé au danger des fréquentations de gens aux doctrines dangereuses. Du bout du doit, par internet, on a accès à toute une panoplie de forums, cites ; gens donc, qui véhiculent de fausses doctrines aussi subtiles parfois les unes que les autres. Donc grave danger de contamination, surtout si un lien d'amitié se crée, mettant en danger notre objectivité.
Wulfrano, par exemple, - je ne dis pas que c'est là le cas -, mais lorsque j'ai lu ceci sur facebook, à ce moment là, cette idée dont je vous fais part ici, m'a traversé l'esprit en lisant ce texte ( en noir ) :
Wulfrano Ruiz Sainz « Très cher ami Francis,Il n'est pas délire. C'est la réalité. Lisez SVP quotidiennement qu'y a-t-il dans le Vatican et dans toutes les paroisses du monde. C’est l'Enfer dans la Terre ! Je ne me passe pas enfermé dans la maison en rêvant avec Sainte Klaus ni dans la fée marraine qui donne de l'argent par tes dents. Je ...voyage, visite des temples, parle avec Montiniennes, etc. Et tout cela c’est pour être vomi dans cette Église Apostat. » ( Ce passage souligné en noir par moi roger, n'est pas très clair. ).roger Nombre de messages: 1857Date d'inscription: 15/02/2009 Très cher ami Roger: Ce qui ai voulu dire est que je ne me écarte pas de connaître les mouvements les plus récents dans le monde de l'Église Apostat, Ex-Sainte Ex-Apostolique et Ex-Catholique, mais continue à faire des recherches avec mes propres yeux sur la rivière impure de blasphèmes et sacrilèges à laquelle se consacre journellement cette Femme Néfaste Apocalyptique.
28 novembre, à 19:06
Donc, n'y a-t-il pas danger à se frotter ainsi, inutilement ou imprudemment, contre des modernistes ou tout autres gens contaminés par de fausses doctrines ?
Wulfrano, par exemple, - je ne dis pas que c'est là le cas -, mais lorsque j'ai lu ceci sur facebook, à ce moment là, cette idée dont je vous fais part ici, m'a traversé l'esprit en lisant ce texte ( en noir ) :
Wulfrano Ruiz Sainz « Très cher ami Francis,Il n'est pas délire. C'est la réalité. Lisez SVP quotidiennement qu'y a-t-il dans le Vatican et dans toutes les paroisses du monde. C’est l'Enfer dans la Terre ! Je ne me passe pas enfermé dans la maison en rêvant avec Sainte Klaus ni dans la fée marraine qui donne de l'argent par tes dents. Je ...voyage, visite des temples, parle avec Montiniennes, etc. Et tout cela c’est pour être vomi dans cette Église Apostat. » ( Ce passage souligné en noir par moi roger, n'est pas très clair. ).roger Nombre de messages: 1857Date d'inscription: 15/02/2009 Très cher ami Roger: Ce qui ai voulu dire est que je ne me écarte pas de connaître les mouvements les plus récents dans le monde de l'Église Apostat, Ex-Sainte Ex-Apostolique et Ex-Catholique, mais continue à faire des recherches avec mes propres yeux sur la rivière impure de blasphèmes et sacrilèges à laquelle se consacre journellement cette Femme Néfaste Apocalyptique.
28 novembre, à 19:06
Donc, n'y a-t-il pas danger à se frotter ainsi, inutilement ou imprudemment, contre des modernistes ou tout autres gens contaminés par de fausses doctrines ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
De plus :
Vérifions les Fontes de ce canon :
Pauvre Via ...
Can. 737
§ 1 Le baptême, porte et fondement des autres sacrements, est nécessaire, de fait ou tout au moins de désir, au salut de tous; il n’est conféré validement que par l’ablution avec une eau vraie et naturelle, accompagnée des paroles prescrites.
Vérifions les Fontes de ce canon :
Codex Iuris Canonici a écrit:
Can. 737.
§ 1. Baptismus, Sacramentum ianua ac fundamentum, omnibus in re vel saltem in voto necessarius ad salutem, valide non confertur, nisi per ablutionem aquae verae et naturalis cum praescripta verborum forma (2).
[...]
(2) [...] Conc. Trident., sess. V, de peccato originali, can. 3, 4; sess. VI de justificatione, c.4, 7 ...
Pauvre Via ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Elle s'est fait avoir, c'est sûr.
S.S. Pie XII :
Donc aujourd'hui, l'étude du Catéchisme de persévérance est plus que nécessaire.
Texte entier :
Roger : Donc, n'y a-t-il pas danger à se frotter ainsi, inutilement ou imprudemment, contre des modernistes ou tout autres gens contaminés par de fausses doctrines ?
S.S. Pie XII :
b) Des sciences expérimentales, passez aux vérités de la philosophie, qui est le fondement de tout savoir. Nous savons bien que, souvent, malheureusement, une étude si noble et nécessaire se réduit à une liste accablante d'erreurs provenant de pensées égarées et de coeurs désordonnés. Une telle étude est certainement nuisible pour les élèves, comme l'atteste la plainte de plus en plus forte et angoissée de parents justement soucieux pour la foi de leurs enfants. Nous ne saurions comprendre pourquoi on devrait appeler un « maître » celui qui sème les brumes du scepticisme dans l'esprit sans défense des jeunes gens. La liberté de l'intelligence consiste en la possibilité de pénétrer de plus en plus profondément telle ou telle vérité, d'en considérer un aspect plutôt qu'un autre, de former des synthèses et des déductions de plus ou moins d'ampleur. C'est donc une liberté toute positive et d'autant plus grande qu'elle est davantage éclairée et protégée contre l'erreur.
Il faudra donc bien connaître l'histoire de la pensée philosophique, mais il faudra insister encore plus sur l'étude de la réalité dans tous ses éléments et dans tous ses aspects. Chacun de vous devra être en mesure de répondre avec précision et clarté aux demandes que vous vous poserez inévitablement vous-mêmes ou qui vous seront posées par d'autres : qu'est-ce, en général, que la réalité ? Qu'est-ce, en particulier, que le monde ? Qu'est-ce que la valeur de la connaissance humaine ? Dieu existe-t-il ? Quelle est sa nature, quels sont ses attributs ? Quelles relations existe-t-il entre Lui et le monde ? Entre Lui et les hommes ? Quel est le sens de la vie ? et de la mort ? Quelle est la nature de la joie et quelle est la fonction du plaisir ? Avec quels critères doivent être régies les sociétés humaines, la société familiale et la société civile ?
Donc aujourd'hui, l'étude du Catéchisme de persévérance est plus que nécessaire.
Texte entier :
- Spoiler:
- DISCOURS AUX ÉLÈVES DES LYCÉES DE ROME
(24 mars 1957)
Le dimanche 24 mars 1957, plus de 50.000 garçons et filles des écoles secondaires d'Etat de Rome ont participé à la grande audience que leur a accordée le Saint-Père dans la Basilique Vaticane, et au cours de laquelle le Pape a prononcé en italien un important discours, dont voici la traduction :
Encore une fois, Nous voyons cette Basilique patriarcale remplie d'une foule joyeuse de jeunes, encore une fois, Nos yeux contemplent comme une floraison de printemps, tandis que ces murs sacrés en entendent pour ainsi dire les frémissements mystérieux. Nous vous remercions, chers fils et filles, pour la joie que vous Nous procurez et pour l'espérance que vous faites naître dans Notre coeur paternel en Nous donnant la confirmation que le problème religieux et moral des élèves romains s'achemine vers une heureuse solution.
Nous ne saurions vous dire ce qu'éprouve Notre esprit en voyant présente ici une si grande partie de la jeunesse des écoles secondaires d'Etat de Rome ; Nous avons appris avec quelle ferveur vous vous êtes préparés à rencontrer le Père commun, qui vous aime tant ; Nous avons eu connaissance de nombreux épisodes, gentils et touchants, de piété filiale, d'esprit de foi et d'amour. Des classes entières ont observé un silence et un comportement si édifiants que les professeurs en ont été eux-mêmes émerveillés. Sacrifices de spectacles de cinéma, de théâtre, de télévision — et cela des milliers de fois — ; actes de charité envers les pauvres ; obéissance exemplaire à la maison et à l'école ; éloignement d'occasions faciles de péché ; saintes messes écoutées, communions reçues : voilà un bilan qui remplit de joie indicible Notre coeur paternel. Plusieurs jeunes gens, demeurés jusqu'à présent à l'écart de la pratique religieuse, ont même retrouvé en cette occasion la grâce de Dieu et quelques jeunes âmes n'appartenant pas à l'Eglise catholique ont elles aussi voulu s'associer, comme elles le pouvaient, à ce tribut de foi, de générosité et d'amour. Naturellement Notre affectueuse reconnaissance va à ceux qui, avec un zèle éclairé, ont veillé à la préparation lointaine et proche de cette journée inoubliable.
A côté de ce que les chers et dévoués professeurs de religion accomplissent dans l'école, Nous sommes très heureux du nombre et de la vigueur des activités spirituelles, récréatives et culturelles organisées par le Centre étudiant romain, encore jeune mais déjà si méritant. Il reste encore beaucoup à faire, mais on peut affirmer que la présence catholique dans les milieux scolaires romains devient de plus en plus vivante et efficace.
Et pourtant, comme Nous suivons avec une anxiété paternelle tout ce qui vous concerne, Nous n'ignorons pas que vous êtes parfois troublés et parfois défiants : cela provient de ce que vous considérez le grandiose progrès scientifique et le développement technique qui en dérive, en le comparant — et alors la tristesse s'empare de beaucoup — avec ce qui se passe aujourd'hui et pourrait arriver demain. Votre méfiance atteint un peu tout l'ensemble et n'épargne même pas l'école : parce que, dites-vous, les professeurs ne répondraient pas à votre attente, ou que les programmes vous apparaissent vieillis ; tandis que tout vous semble souvent ne plus être adapté aux exigences nouvelles et aux nouvelles orientations.
Ceux qui — comme vos éducateurs et, spécialement, vos prêtres — savent aller au-delà de ce que vous manifestez, découvrent facilement la raison de ces impatiences et de cette inquiétude. Vous êtes mécontents de la façon dont va le monde et vous aspirez à construire du nouveau. Et s'il est vrai que beaucoup de jeunes gens sont désorientés et incertains, qu'ils gémissent en se plaignant de l'inutilité de toute tentative de renaissance et de relèvement, il est également indubitable que d'autres — beaucoup d'autres — sont pleins d'un espoir confiant.
Vous êtes parmi ceux-ci, chers fils : on ne peut donc vraiment pas dire de vous que vous êtes une jeunesse « brûlée ». Il serait mieux de dire une jeunesse ardente, une jeunesse brûlante ; prête à allumer et à répandre le feu que Jésus vint apporter sur la terre. Mais afin que votre dessein ne reste pas comme une vaine parole, il est nécessaire que, dès à présent, vous ne négligiez rien de ce que votre état exige de vous. Et voici le devoir de l'étude, de l'étude sérieuse, de l'étude organique, de l'étude complète. Voici la recherche de la vérité, voici l'effort pour la posséder ; voici enfin la volonté de la mettre en application par les oeuvres.
I.
ÉTUDIEZ LA VÉRITÉ
Vos intelligences juvéniles s'ouvrent à la vie, anxieuses de connaître, et la nature est ouverte devant vous avec ses merveilles et ses mystères ; les problèmes de l'existence, les faits humains, vos aspirations, le but à poursuivre, les voies à suivre, les moyens à employer : tout fait question ; tout exige une clarté de lumière et une précision de réponse. Etudiez donc. Appliquez-vous au prix de n'importe quel effort et ne négligez rien de ce que les programmes et les maîtres vous proposent. Etre indolent et paresseux signifierait vous trahir vous-mêmes et renoncer au développement complet et harmonieux de votre personne. Vous décevriez également vos parents, qui pour faire continuer les études ont peut-être fait de gros sacrifices et affronté des privations ; vous refuseriez à la patrie et au monde le nombre nécessaire d'hommes capables, d'hommes de science, d'artistes, de techniciens de la politique, de l'économie, du droit.
II.
ÉTUDIEZ SÉRIEUSEMENT
Les matières inutiles ont une grande importance
a) Dans ce but, gardez-vous surtout d'évaluer l'importance de l'étude selon le critère de l'utilité immédiate. Vous ne savez pas encore ce que la vie vous réserve ; et vous ne savez guère vers où s'orientera effectivement votre carrière.
C'est un fait bien connu que l'on prescrit aux futurs capitaines de marine et aux officiers des navires de guerre la manoeuvre des voiles. Personne n'imaginerait à première vue qu'elle puisse être nécessaire à la solution des problèmes techniques compliqués concernant la route d'un transatlantique et le tir d'un cuirassé. Mais si vous demandez aux experts pourquoi les futurs navigateurs doivent apprendre la manoeuvre des voiles et s'y perfectionner, ils vous répondront que les marins acquièrent ainsi plus facilement ce sixième sens, appelé précisément le « sens marin ».
L'application à votre cas Nous semble naturelle et facile. Chaque fois que vous ouvrez un livre, que commence une leçon, que se déroule un examen, vous ne devez pas vous demander : à quoi cela me sert-il ? Ne dites pas : je serai ingénieur ; à quoi me sert la philosophie ? Je serai avocat ; à quoi me sert la physique ? Je serai médecin ; à quoi me sert l'étude de l'art ? La vérité est que certaines notions et informations, un certain bagage de connaissances et un certain ordre mental, le sens de la mesure et de l'harmonie intellectuelle — en un mot, la plus grande ampleur et profondeur des bases — aident toujours dans la vie et sont souvent utiles d'une façon inattendue et inespérée : ce qui vaut généralement pour deux matières, le latin et l'histoire.
Il faut viser à la formation plus qu'à l'information.
b) Pour étudier sérieusement, il faut se garder de croire que le nombre des connaissances soit l'élément fondamental pour construire l'édifice de votre culture. Ce n'est pas trop de choses qu'il faut, mais tout le nécessaire et ce qui convient, bien appris, justement compris, intensément approfondi. Il faut donc éviter de vous obliger à un effort presque surhumain et à poursuivre péniblement tout ce que le savoir a mis sur les chaires et tente de porter sur les bancs des élèves. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit d'études surchargées, purement mnémoniques, bien différentes de l'étude sérieuse et joyeuse de la véritable et profonde formation culturelle — de ces études par lesquelles l'école risque de se transformer en un drame qui attriste les parents et irrite les élèves.
L'unité organique de la culture.
c) Mais il est un troisième défaut dont il est nécessaire que les élèves se gardent avec l'aide des professeurs consciencieux et le concours de ceux qui se chargent d'établir les programmes.
Celui qui connaît les problèmes de l'école sait que rien n'est aussi nuisible qu'un amas de connaissances accumulées pêle-mêle et en désordre ; qui ne s'accordent pas ni ne se complètent ; qui se heurtent souvent, ou même s'éliminent réciproquement. Il arrive plus d'une fois que l'enseignement et l'étude des matières scientifiques sont poursuivis sans que l'on considère en rien la nécessité d'une formation complète de l'intelligence. Celle-ci doit acquérir sans cesse davantage la capacité de la synthèse et la profondeur de la recherche au moyen d'une sérieuse étude philosophique. La science et la philosophie doivent donc se compléter mutuellement, en se rencontrant là où l'étude traite des structures les plus intimes et profondes de la matière et là où doivent surgir ou se révéler les harmonies les plus amples et les plus élevées.
Il arrive d'autre part que l'enseignement et l'étude de la religion sont négligés par certains élèves ou regardés avec doute et méfiance par certains professeurs d'autres matières, qui peut-être n'épargnent pas railleries et insinuations. Et comme il fut un temps où l'on avait recours aux certitudes et aux lumières de la science pour railler les doutes et les ombres de la philosophie, de même à présent on compare la « raison » de certaines notions philosophiques avec le « caractère insoutenable » des mystères. Chacun peut imaginer le chaos qui résulte d'une semblable méthode d'enseignement et d'étude. Vos jeunes esprits fragiles et non préparés ne le savent que trop.
On obtiendrait bien d'autres résultats si l'enseignement de toutes les matières était parfaitement ordonné et organique. En effet, le corpus doctrinae obéit, lui aussi, aux lois de tout corps vivant. Celui-ci croît par l'effet du développement intérieur de ses membres, lesquels, à leur tour, trouvent dans le tout les aliments pour leur propre vie. L'appauvrissement intérieur de certains membres ou leur croissance désordonnée provoquent dans le reste du corps perte de vitalité, faiblesse et, par conséquent, incapacité d'action. Il en est de même pour les branches du savoir humain. Une croissance désordonnée ne profiterait pas à l'ensemble de la culture, comme serait nuisible le manque de distinction entre ce qui est fondamental ou principal et ce qui, au contraire, est accessoire.
L'unité organique souhaitée pour la culture s'obtiendra quand le corpus doctrinae aura lui aussi comme tête le Christ. « Je suis... la vérité », s'écria-t-il un jour (Jn 14,6). Quand vous étudiez la nature, rappelez-vous que « toutes les choses furent faites par Lui et que sans Lui rien ne fut fait de ce qui existe » (Jean i, 3). Quand vous apprenez l'histoire, n'oubliez pas qu'elle n'est pas une simple liste de faits, plus ou moins sanglants ou édifiants, parce qu'il est facile de voir en elle une architecture, qui doit être étudiée et approfondie à la lumière de la providence divine universelle et de l'incontestable liberté d'action humaine. En particulier vous noterez de quel oeil différent vous regarderiez les événements des deux derniers millénaires si vous les considériez comme le développement de la civilisation chrétienne, en partant de ce qui fut les humbles débuts de l'Eglise, en vous arrêtant aux grandes synthèses anciennes et médiévales qui n'ont pas été surpassées, en réfléchissant sur les douloureuses apostasies, mais aussi sur les grandes conquêtes modernes et en regardant avec confiance les nombreux signes de renaissance et de relèvement.
III.
MAIS POUR QUE CETTE CULTURE ORGANIQUE SOIT POSSIBLE, IL EST NÉCESSAIRE QUE VOS ÉTUDES SOIENT COMPLÈTES
Les sciences de la nature.
a) En premier lieu se présente à vous le monde naturel qui impressionne vos sens et suscite votre curiosité. Il est nécessaire que la nature, avec ses beautés et son charme, continue de séduire irrésistiblement la jeunesse de la génération moderne. Poussez votre regard jusqu'aux mystérieuses profondeurs des nébuleuses et des amas d'étoiles dispersés dans l'immense univers ; arrêtez-vous à contempler les merveilles de votre planète, palais royal de l'homme ; pénétrez jusqu'aux structures les plus profondes de l'atome et de son noyau. Pour lire ce livre merveilleux prenez la science comme interprète, en vous passionnant pour ses problèmes, ses solutions, ses hypothèses, ses mystères mêmes. Alors que les petits présomptueux demeurent satisfaits des quelques notions apprises, vous vous rendrez compte de la disproportion qui augmentera de plus en plus entre ce que vous savez et ce que vous désirez connaître. Si vos maîtres — à qui Nous adressons Notre pensée affectueuse et reconnaissante — savent vous guider dans cette lecture, dans cette étude, vous demeurerez stupéfaits de la facilité avec laquelle dans toute créature on découvre le Créateur, qui est glorifié par cette connaissance et vous récompense en remplissant votre coeur de félicité.
La philosophie.
b) Des sciences expérimentales, passez aux vérités de la philosophie, qui est le fondement de tout savoir. Nous savons bien que, souvent, malheureusement, une étude si noble et nécessaire se réduit à une liste accablante d'erreurs provenant de pensées égarées et de coeurs désordonnés. Une telle étude est certainement nuisible pour les élèves, comme l'atteste la plainte de plus en plus forte et angoissée de parents justement soucieux pour la foi de leurs enfants. Nous ne saurions comprendre pourquoi on devrait appeler un « maître » celui qui sème les brumes du scepticisme dans l'esprit sans défense des jeunes gens. La liberté de l'intelligence consiste en la possibilité de pénétrer de plus en plus profondément telle ou telle vérité, d'en considérer un aspect plutôt qu'un autre, de former des synthèses et des déductions de plus ou moins d'ampleur. C'est donc une liberté toute positive et d'autant plus grande qu'elle est davantage éclairée et protégée contre l'erreur.
Il faudra donc bien connaître l'histoire de la pensée philosophique, mais il faudra insister encore plus sur l'étude de la réalité dans tous ses éléments et dans tous ses aspects. Chacun de vous devra être en mesure de répondre avec précision et clarté aux demandes que vous vous poserez inévitablement vous-mêmes ou qui vous seront posées par d'autres : qu'est-ce, en général, que la réalité ? Qu'est-ce, en particulier, que le monde ? Qu'est-ce que la valeur de la connaissance humaine ? Dieu existe-t-il ? Quelle est sa nature, quels sont ses attributs ? Quelles relations existe-t-il entre Lui et le monde ? Entre Lui et les hommes ? Quel est le sens de la vie ? et de la mort ? Quelle est la nature de la joie et quelle est la fonction du plaisir ? Avec quels critères doivent être régies les sociétés humaines, la société familiale et la société civile ?
Afin que ces demandes aient une réponse appropriée, il est nécessaire de recourir à la philosophie éternelle, que des intelligences eminentes élaborèrent au cours des siècles et qui n'a rien perdu de sa valeur objective et de son efficacité didactique ; d'autant plus que les développements des connaissances scientifiques ne sont pas en opposition avec les thèses certaines de cette philosophie.
La science de la foi.
c) De la philosophie, passez à la science qui tire ses connaissances des doctrines de la foi, apprises par révélation divine.
Tous les chrétiens, mais spécialement ceux qui se consacrent à l'étude, devraient avoir, autant que possible, une instruction religieuse profonde et organique. Il serait, en effet, dangereux de développer toutes les autres connaissances et de laisser le patrimoine religieux sans changement, tel qu'il était dans la première enfance. Nécessairement incomplet et superficiel, il serait étouffé, et peut-être détruit, par la culture areligieuse et par les expériences de la vie adulte, comme en témoignent tous ceux dont la foi fit naufrage pour des doutes demeurés dans l'ombre, des problèmes restés sans solution. Comme il est nécessaire que le fondement de votre foi soit rationnel, une étude suffisante de l'apologétique devient indispensable ; ensuite vous devrez goûter les beautés du dogme et les harmonies de la morale ; enfin vous essayerez de pousser votre regard au-delà des voies de l'ascétisme chrétien, bien haut, jusqu'aux sommets de la mystique. Oh ! si le christianisme vous apparaissait dans toute sa grandeur et dans toute sa splendeur !
Exhortation finale.
Un dernier mot, chers fils. Faites que la vérité connue et possédée devienne une règle de vie et d'action. Rendez-vous par elle libres de passions et de préjugés. Par elle croissez dans le Christ. Veritatem facientes in caritate, crescamus in illo per omnia qui est caput Christus (Eph. iv, 15).
Le monde entend passer une voix de renaissance, un cri de réveil : ce sera le réveil chrétien. Vous voulez — Nous le disions au début — construire du nouveau sur les ruines accumulées par ceux qui préférèrent l'erreur à la vérité. Le monde devra être reconstruit en Jésus.
Que ceux qui rêvent d'une décadence inexistante et prévoient d'impossibles déclins de l'Eglise jettent un regard en arrière dans l'histoire ; qu'ils réfléchissent sur le présent et imaginent — car ce n'est pas impossible — l'avenir. Qu'ils se rappellent ce qu'il advint de ceux qui tentèrent de détruire l'Epouse du Christ ; qu'ils regardent ce qu'il arrive à ceux qui s'obstinent dans ce dessein insensé. Celui qui se dressera contre l'Eglise se brisera contre la pierre sur laquelle le Christ, son divin Fondateur, a voulu l'édifier.
Jeunes gens ! Voulez-vous coopérer à la gigantesque entreprise de reconstruction ?
La victoire appartiendra au Christ : voulez-vous combattre avec Lui ? souffrir avec Lui ?
Ne soyez donc pas une jeunesse molle et veule. Soyez plutôt une jeunesse enflammée, une jeunesse ardente. Allumez et faites se répandre le feu que Jésus vint apporter dans le monde.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
roger a écrit:Donc, n'y a-t-il pas danger à se frotter ainsi, inutilement ou imprudemment, contre des modernistes ou tout autres gens contaminés par de fausses doctrines ?
Bonjour Roger,
Je réponds oui à votre question, mais surtout pour les gens les plus naïfs et les moins instruits. Il faut toutefois défendre impérativement la foi également, mais pas n'importe comment. Il faut de la ruse, de la prudence (etc). Les ennemis de l'Eglise recherchent les catholiques les plus faibles et les plus ignorants pour les démolir publiquement et ainsi avoir l'air de faire mordre la poussière à l'Eglise à la face de tous, ce qui laisse croire à certains qu'ils sont dans la vérité et nous, catholiques, dans l'erreur ...
D'ailleurs voyons quelques commentaires du canon 1325 :
R.P. Augustine, A COMMENTARY ON THE NEW CODE OF CANON LAW, t.6, p.336 a écrit:
Can. 1325, § 3. Les catholiques doivent éviter de participer à des discussions ou des controverses, surtout publiques, avec les non-catholiques, sans la permission du Saint-Siège ou, en cas d'urgence, de l'Ordinaire.
Ce fut toujours l'attitude du Siège Apostolique depuis le début du 17e siècle, bien que les disputations et les conférences publiques - incluant les soi-disants congrès et parlements de la religion - n'étant pas absolumment interdites, peuvent néanmoins être tolérées, sous les conditions mentionnées, quand il y a espoir d'atteindre un plus grand bien. La S. Congrégation a fréquemment interdit expressément celles-ci en ce qu'elles font plus de mal que de bien, étant donné que la fausse éloquence peut causer un triomphe apparent de l'erreur sur la vérité. Les supérieurs religieux sont urgés d'interdire à leurs missionaires de telles disputations et conférences publiques. À notre avis, cette règle affecte également les disputations publiques avec les Socialistes, puisque leurs doctrines contiennent fréquemment des hérésies.
Quand de telles disputations sont expressément permises, il devrait être pris soin que seuls des orateurs capables et prudents puissent être engagés pour défendre la partie catholique.
Et mon expérience des débats contre Wulfrano m'a prouvé qu'il n'avait pas très bien la compétence pour faire de tels débats publics contre nos ennemis, et encore moins Via (nous voyons d'ailleurs le résultat) ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Lucie a écrit:Vous disiez, mon cher CMI, qu'elle donnait une gifle à tout le monde par son abjuration. J'aurais bien voulu qu'elle n'ait pas fait attention en postant son copier-coller de son abjuration, mais là c'est pire que ce que je pensais. Quand on relit attentivement, on s'en rend bien compte, et elle répète en plus les paroles de son ami. Je crois qu'elle a été trompé, et je sais pourquoi : elle va souvent dans des occasions dangereuses sur des sites dangereux, elle s'informe trop sans le bagage nécessaire, je crois. Je ne sais plus quel Pape disait en gros qu'il était faux de croire que la connaissance de l'erreur favorisait la Foi.
Mais déjà, chère Lucie, se faire emphirouaper autant par Wulfrano, tel que Via ... il faut être pas trop trop vite !
Emphirouaper = se faire réellement avoir.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Continuons l'avalanche !
R.P. Abbo et Hannan, the sacred canons, t.I, p.744-745 a écrit:
Canon 737
[...]
Tel que le canon 737 le mentionne, les hommes peuvent être sauvés par le désir du baptême, si cela implique une conversion parfaite à Dieu par la contrition parfaite et un amour de Dieu au-dessus de toutes choses. Il s'agit ici d'une question de foi [catholique et divine] (3).
[...]
(3) [...] Conc. Trident. sess. VI, de justificatione, c. 4 ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Pas mal, les expressions canadiennes. Je crois qu'elle fait partie des faibles et des petits par son cœur et moi par mon inexpérience et mes passions du moment. C'est pour ça que je n'irai pas toute seule me battre contre des hérétiques, ce serait trop dangereux. J'avais bien aimé pourtant la virée Te Deum sur le forum du Docteur maléfique mais je ne serais pas restée là-bas seule. Ne pas croire à tout esprit avant de l'avoir éprouvé. Ne pas rester trop longtemps dans un climat de foi malsain qui empoisonne. Réfléchir très longtemps, vérifier ce que disent les autres avec la science réellement objective, ne jamais les croire trop sans être certain, et selon leurs sources, je crois que c'est très important, mais qu'il faut encore compter réellement sur Dieu pour nous éclairer. J'ai confiance en Lui, parce qu'Il ne veut pas que je perde la Foi mais il ne faut pas non plus être présomptueux et présumer de ses forces, car Dieu nous abandonne alors à nous-mêmes.
Nous avons des certitudes : notre catéchisme, le Pape et la Tradition. Sans Pape ni catéchisme ni Tradition, je me sentirais vraiment mal, parce que mon esprit nage sans lui dans l'incertitude complète. C'est à cela qu'il sert, le Pape, pas à être une potiche qui unifie les erreurs en sa personne. Pourquoi s'éloigner du Soleil de Vérité pour étudier plutôt l'erreur, alors que c'est la lumière qui éclaire les ténèbres, et pas l'inverse. Ainsi, on est revêtu "d'une autorité et d'une stabilité empruntées à celles de l'Eglise même."
S.S. Pie XII :
Pourquoi vouloir discuter ce qu'ont dit les Papes, pour suivre tel et tel qui vous disent que blabla Benoit XV n'a pas signé les Canons, blabla on ne comprend pas bien le Concile des Trente très clair pourtant sur le désir des Sacrements... Les loups sont à fuir si on n'est pas de taille contre eux.
S.S. Pie XII :
il est nécessaire de recourir à la philosophie éternelle, que des intelligences éminentes élaborèrent au cours des siècles et qui n'a rien perdu de sa valeur objective et de son efficacité didactique ; d'autant plus que les développements des connaissances scientifiques ne sont pas en opposition avec les thèses certaines de cette philosophie.
Nous avons des certitudes : notre catéchisme, le Pape et la Tradition. Sans Pape ni catéchisme ni Tradition, je me sentirais vraiment mal, parce que mon esprit nage sans lui dans l'incertitude complète. C'est à cela qu'il sert, le Pape, pas à être une potiche qui unifie les erreurs en sa personne. Pourquoi s'éloigner du Soleil de Vérité pour étudier plutôt l'erreur, alors que c'est la lumière qui éclaire les ténèbres, et pas l'inverse. Ainsi, on est revêtu "d'une autorité et d'une stabilité empruntées à celles de l'Eglise même."
S.S. Pie XII :
- Spoiler:
Dès qu'elle s'engage dans une tâche apostolique, la femme catholique se trouve prise aussitôt dans un fourmillement d'idées, d'opinions, de tendances, de systèmes, qui la sollicitent de toute part ; il importe donc qu'elle sache s'orienter avec facilité suivant les circonstances et, pour cela, qu'elle possède des normes sûres, lui permettant de se tracer une ligne de conduite, ainsi que la force morale indispensable pour y rester fidèle et pour déceler et redresser les erreurs éventuelles. Où trouvera-t-elle cette règle ferme de pensée et d'action, sinon au sein de la communauté chrétienne, dans l'Eglise catholique ?
Par la volonté de son divin Fondateur, l'Eglise est dépositaire de la Révélation surnaturelle, elle en est la gardienne et l'unique interprète autorisée ; le magistère qu'elle exerce à l'égard du dépôt sacré suppose le pouvoir de juger de toute vérité, puisque la destinée éternelle de l'homme est unique et que rien dans sa vie n'échappe à cette finalité. Les réalités culturelles, politiques, sociales et morales influencent toutes l'orientation de sa conduite ; chargée de le conduire à Dieu et possédant les moyens infaillibles de discerner le vrai du faux, l'Eglise est capable d'apprécier la valeur exacte des principes intellectuels et moraux, ainsi que les comportements qui répondent aux exigences de la vérité dans les situations concrètes de la vie individuelle et sociale.
Dès lors dans sa conduite personnelle, comme dans son apostolat, la femme catholique doit se préoccuper de rester en contact étroit avec la source vive de lumière que le Seigneur a mise en son Eglise : aussi longtemps qu'elle reste sous sa direction, qu'elle accepte son enseignement, et observe ses directives, elle jouit d'une sécurité infiniment précieuse, qui confère à toutes ses entreprises une autorité et une stabilité empruntées à celles de l'Eglise même.
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/chb.htm
Pourquoi vouloir discuter ce qu'ont dit les Papes, pour suivre tel et tel qui vous disent que blabla Benoit XV n'a pas signé les Canons, blabla on ne comprend pas bien le Concile des Trente très clair pourtant sur le désir des Sacrements... Les loups sont à fuir si on n'est pas de taille contre eux.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Encore sur le dentier de Via :
La liste de ceux qui mal interprétent le Concile de Trente commence à s'allonger ...
R.P. Lehmkuhl, S.J., Theologia Moralis, t.II, p.42 a écrit:
Baptismus est sacramentum necessitate medii necessarium ad salutem [...] baptismo Flaminis [baptême de désir] ... et baptismo sanguinis [baptême de sang] seu martyrio suppleri possit, in infantibus in solo casu martyrii suppleatur. Trid. sess. 6 can. 4.
La liste de ceux qui mal interprétent le Concile de Trente commence à s'allonger ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
ATTENTION!
L'ACTE D'ABJURATION DE VIA CRUCIS CONTIENT DES HÉRÉSIES.
UNE SUR LE BAPTÊME DE DÉSIR
UNE SUR LA POSSIBILITÉ DE SALUT DE CEUX QUI SONT DANS UNE IGNORANCE INVINCIBLE.
NOUS INVITONS VIA CRUCIS A VENIR ABJURER CES DEUX HÉRÉSIES DE FAÇON CLAIRE.
AINSI QUE L'HÉRÉSIE DU WULFRANISME
Moi, VIA CRUCIS , j'abjure mon erreur ( ou mon soutient ) ( AU WULFRANISME) consistant à dire que l'Eglise est une prostituée. J'abjure mon erreur voulant que l'Eglise ne soit plus Une, Sainte, Catholique, Apostolique. J'abjure mon erreur voulant que l'Eglise catholique « de Pie XII » n'existe plus sur terre. Je professe maintenant que l'Eglise est toujours Une, Sainte, Catholique, et Apostolique à jamais sur terre et au ciel. Je professe que tous les hérétiques ne sont en aucune façon membres de l'Eglise mais sont hors de l'Eglise. J'anathématise ces erreurs et hérésies auxquelles j'ai adhéré avec pertinacité
L'ACTE D'ABJURATION DE VIA CRUCIS CONTIENT DES HÉRÉSIES.
UNE SUR LE BAPTÊME DE DÉSIR
UNE SUR LA POSSIBILITÉ DE SALUT DE CEUX QUI SONT DANS UNE IGNORANCE INVINCIBLE.
NOUS INVITONS VIA CRUCIS A VENIR ABJURER CES DEUX HÉRÉSIES DE FAÇON CLAIRE.
AINSI QUE L'HÉRÉSIE DU WULFRANISME
Moi, VIA CRUCIS , j'abjure mon erreur ( ou mon soutient ) ( AU WULFRANISME) consistant à dire que l'Eglise est une prostituée. J'abjure mon erreur voulant que l'Eglise ne soit plus Une, Sainte, Catholique, Apostolique. J'abjure mon erreur voulant que l'Eglise catholique « de Pie XII » n'existe plus sur terre. Je professe maintenant que l'Eglise est toujours Une, Sainte, Catholique, et Apostolique à jamais sur terre et au ciel. Je professe que tous les hérétiques ne sont en aucune façon membres de l'Eglise mais sont hors de l'Eglise. J'anathématise ces erreurs et hérésies auxquelles j'ai adhéré avec pertinacité
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Via, vous n'avez pas fait tout ce chemin, pour tomber dans le piège des feeney...
Reprenez-vous, je vous prie.
Reprenez-vous, je vous prie.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
gabrielle a écrit:Via, vous n'avez pas fait tout ce chemin, pour tomber dans le piège des feeney...
Reprenez-vous, je vous prie.
Vous vous êtes toujours soumise ( depuis que je vous connais par le biais de TD ) aux lois et décrets de l'Eglise.
Prenez le temps de relire les textes émanant de notre sainte Mère l'Eglise et dites non aux hérésies feeneyistes ( pas sûre que ça s'écrive comme ça ? ).
Vous n'êtes pas seule Via ! Attrapez cette main tendue et relevez-vous !
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Pie XII, Discours aux participants du Congrès de l'Union Catholique Italienne des Sages-femmes, 29 octobre 1951 a écrit:Et cependant, l'état de grâce, au moment de la mort, est absolument nécessaire au salut. Sans cela, il n'est pas possible d'arriver à la félicité surnaturelle, à la vision béatifique de Dieu. Un acte d'amour peut suffire à l'adulte pour acquérir la grâce sanctifiante et suppléer au manque du baptême.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Saint Bonaventure, In Sent. IV, d.4,P.2,a.I,q.I. a écrit:Dieu n'oblige personne à faire l'impossible, et, conséquemment, nous devons admettre que le baptême de désir sans le baptême d'eau est suffisant, pourvu que la personne en question ait la volonté de recevoir le baptême d'eau, mais qu'elle en soit empêchée de le recevoir avant de mourrir.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Sandrine a écrit:gabrielle a écrit:Via, vous n'avez pas fait tout ce chemin, pour tomber dans le piège des feeney...
Reprenez-vous, je vous prie.
Vous vous êtes toujours soumise ( depuis que je vous connais par le biais de TD ) aux lois et décrets de l'Eglise.
Prenez le temps de relire les textes émanant de notre sainte Mère l'Eglise et dites non aux hérésies feeneyistes ( pas sûre que ça s'écrive comme ça ? ).
Vous n'êtes pas seule Via ! Attrapez cette main tendue et relevez-vous !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
R.Naz, Dictionnaire de Droit Canonique, t.II, col.1435 a écrit:
CATÉCHUMÈNES. - Son appelés de ce nom, ceux qui, n'ayant pas encore reçu le baptême, se prépare à le recevoir en étudiant la doctrine catholique.
Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, livre II, chap. 30 a écrit:
... les bons catéchumènes appartiennent à l'Eglise seulement par union interne, non par union externe ...
VC pourrait-elle nous expliquer comment les catéchumènes peuvent-ils appartenir à l'Eglise par union interne !?
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Le baptême de désir agit ex opere operantis. Il confère la grâce de la justification à laquelle est attachée la remise du péché originel, de tous les péchés graves personnels et de la peine éternelle due au péché. Les péchés véniels et les peines temporelles dues au péché sont remis suivant le degré des dispositions subjectives. Le baptême de désir n'imprime pas le caractère baptismal.
Précis de théologie morale et dogmatique
Louis Ott. p. 498
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
http://deojuvante.forumactif.org/doctrine-catholique-f10/le-bapteme-de-desir-est-un-article-de-foi-t804.htm
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: ABJURATION NON CANONIQUE D'HERESIES et DE DELITS CONTRE LA FOI ET L'UNTIE DE L'EGLISE
Via Crucis vient tout juste de se déconnecter du forum après avoir restée en ligne pendant un certain bout de temps.
Toujours rien de sa part, donc ...
Continuons alors le martèlement :
Toujours rien de sa part, donc ...
Continuons alors le martèlement :
Innocent III, Debitum pastoralis officii, à l'évêque de Metz, 28 août, 1206, Denzinger ° 413 a écrit:Vous m'avez confié qu'un certain juif, à l'article de la mort, et vivant parmi des juifs seulement, s'était plongé lui-même dans l'eau en disant : "Je me baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen". Or vous me demandez si ce juif, qui persévère dans la foi chrétienne, doit être baptisé.
Nous répondons qu'étant donné qu'il doit y avoir distinction entre celui qui baptise et celui qui est baptisé, comme le montrent à l'évidence les paroles du Seigneur disant aux apôtres : "Baptisez toutes les nations au nom du Père et du Fils et de l'Esprit Saint" (Mt 28,19) le juif dont il est question doit être baptisé à nouveau par un autre, pour qu'il apparaisse qu'autre est celui qui est baptisé, autre celui qui baptise ...
Cependant, s'il était décédé aussitôt, il aurait rejoint immédiatement la patrie en raison de sa foi au sacrement, même si ce n'avait pas été en raison du sacrement de la foi.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
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