DIFFICULTÉ
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Re: DIFFICULTÉ
Diane a cité Simplicius :
Mes chers amis, ne vous faites surtout pas d'illusions à mon sujet ! Je ne connais rien du tout à l'histoire juive ! Le peu que je sais je l'ai glâné à droite et à gauche au gré de mes lectures dont mes neurones ne retiennent qu'un résumé très flou !
Effectivement le sacerdoce est héréditaire ! Les sacrificateurs sont issus de la lignée d'Aaron (les Cohanim - ceux qui se nomment aujourd'hui Cohen, Kahn, Kuhn, Kohn, Cahan) qui sacrifiaient les animaux et les diacres issus de la tribu de Lévi (ceux qui se nomment aujourd'hui Lévy, Lewis, Halévi, Halevy (le Ha devant lévi est l'article défini hébraïque) qui servaient pour le nettoyage des ustensiles, de l'autel, et donc tout le travail de "sacristie" si je puis m'exprimer ainsi. Il faut savoir que seuls les Cohanim ont le droit et de faire la "birkat cohanim" = la bénédiction des prêtres, à la synagogue, bénédiction faite recouverts du talith (châle de prière) avec les deux mains réunies levées, doigts écartés d'une certaine manière, "L'Eternel te bénira, te gardera, il illuminera sa Face sur toi, et mettra sur toi la paix" (sauf erreur de ma part). Personne ne doit regarder le Cohen lorsqu'il fait cette bénédiction il paraît qu'on devient aveugle si on le fait (c'est à cause du fait que les hébreux ont voulu voir ce que le cohen faisait alors qu'ils n'auraient pas dû et ont été punis). Les doigts des mains jointes forment en principe le Tétragramme (personnellement je vois très difficilement le tétragramme là dedans !)
Mais Via Crucis pourrez mieux nous éclairer sur ces points, je suppose.
Mes chers amis, ne vous faites surtout pas d'illusions à mon sujet ! Je ne connais rien du tout à l'histoire juive ! Le peu que je sais je l'ai glâné à droite et à gauche au gré de mes lectures dont mes neurones ne retiennent qu'un résumé très flou !
Effectivement le sacerdoce est héréditaire ! Les sacrificateurs sont issus de la lignée d'Aaron (les Cohanim - ceux qui se nomment aujourd'hui Cohen, Kahn, Kuhn, Kohn, Cahan) qui sacrifiaient les animaux et les diacres issus de la tribu de Lévi (ceux qui se nomment aujourd'hui Lévy, Lewis, Halévi, Halevy (le Ha devant lévi est l'article défini hébraïque) qui servaient pour le nettoyage des ustensiles, de l'autel, et donc tout le travail de "sacristie" si je puis m'exprimer ainsi. Il faut savoir que seuls les Cohanim ont le droit et de faire la "birkat cohanim" = la bénédiction des prêtres, à la synagogue, bénédiction faite recouverts du talith (châle de prière) avec les deux mains réunies levées, doigts écartés d'une certaine manière, "L'Eternel te bénira, te gardera, il illuminera sa Face sur toi, et mettra sur toi la paix" (sauf erreur de ma part). Personne ne doit regarder le Cohen lorsqu'il fait cette bénédiction il paraît qu'on devient aveugle si on le fait (c'est à cause du fait que les hébreux ont voulu voir ce que le cohen faisait alors qu'ils n'auraient pas dû et ont été punis). Les doigts des mains jointes forment en principe le Tétragramme (personnellement je vois très difficilement le tétragramme là dedans !)
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Via Crucis a écrit:Diane a cité Simplicius :Mais Via Crucis pourrez mieux nous éclairer sur ces points, je suppose.
Mes chers amis, ne vous faites surtout pas d'illusions à mon sujet ! Je ne connais rien du tout à l'histoire juive ! Le peu que je sais je l'ai glâné à droite et à gauche au gré de mes lectures dont mes neurones ne retiennent qu'un résumé très flou !
Effectivement le sacerdoce est héréditaire ! Les sacrificateurs sont issus de la lignée d'Aaron (les Cohanim - ceux qui se nomment aujourd'hui Cohen, Kahn, Kuhn, Kohn, Cahan) qui sacrifiaient les animaux et les diacres issus de la tribu de Lévi (ceux qui se nomment aujourd'hui Lévy, Lewis, Halévi, Halevy (le Ha devant lévi est l'article défini hébraïque) qui servaient pour le nettoyage des ustensiles, de l'autel, et donc tout le travail de "sacristie" si je puis m'exprimer ainsi. Il faut savoir que seuls les Cohanim ont le droit et de faire la "birkat cohanim" = la bénédiction des prêtres, à la synagogue, bénédiction faite recouverts du talith (châle de prière) avec les deux mains réunies levées, doigts écartés d'une certaine manière, "L'Eternel te bénira, te gardera, il illuminera sa Face sur toi, et mettra sur toi la paix" (sauf erreur de ma part). Personne ne doit regarder le Cohen lorsqu'il fait cette bénédiction il paraît qu'on devient aveugle si on le fait (c'est à cause du fait que les hébreux ont voulu voir ce que le cohen faisait alors qu'ils n'auraient pas dû et ont été punis). Les doigts des mains jointes forment en principe le Tétragramme (personnellement je vois très difficilement le tétragramme là dedans !)
C’est très intéressant!
Tu en connais déjà bien plus que nous!
Un gros merci!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: DIFFICULTÉ
Bonsoir chère Via
j'ai copié-coller votre mot Tétragramme dans google et voici l'image que j'ai trouvé :
j'ai copié-coller votre mot Tétragramme dans google et voici l'image que j'ai trouvé :
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: DIFFICULTÉ
Louis a écrit:Bonsoir chère Via
j'ai copié-coller votre mot Tétragramme dans google et voici l'image que j'ai trouvé :
Je suis comme Via, je ne vois rien dans les doigts joints qui ressemblent à ce Tétagramme
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DIFFICULTÉ
C'est bizarre parce que la FM fait grand usage de signes de ce genre.
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: DIFFICULTÉ
Peut-être parce que la FM J*** est la plus puissante... et que certain de ses écrits sont mieux cachés sous ce genre d'écriture.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DIFFICULTÉ
C'est la cabale, enseignement ésotérique des juifs sur la Thora, qui est le fondement doctrinale de la FM et autres, donc je cherche un rapprochement.
Dernière édition par Simplicius le Lun 05 Juil 2010, 5:27 pm, édité 1 fois (Raison : Orthographe)
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: DIFFICULTÉ
Via Crucis a écrit:Simplicius a écrit:Mais Via Crucis pourrez mieux nous éclairer sur ces points, je suppose.
Mes chers amis, ne vous faites surtout pas d'illusions à mon sujet ! Je ne connais rien du tout à l'histoire juive !...
Pour quelqu'un qui ne connaît rien à l'histoire juive,
personnellement, vous me tenez sur le bout de ma chaise à chaque fois que je vous lis.
C'est sûrement le cas pour beaucoup sur TD et DJ.. !!!
J'aime continuer à me faire des illusions à votre sujet !! Je constate à tous vos "posts" votre ignorance et j'en suis fier..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
gabrielle a écrit:Louis a écrit:Bonsoir chère Via
j'ai copié-coller votre mot Tétragramme dans google et voici l'image que j'ai trouvé :
Je suis comme Via, je ne vois rien dans les doigts joints qui ressemblent à ce Tétagramme
Il vous faudra étudier l'épistémologie ma chère !!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
+1ROBERT. a écrit:Pour quelqu'un qui ne connaît rien à l'histoire juive,
personnellement, vous me tenez sur le bout de ma chaise à chaque fois que je vous lis.
C'est sûrement le cas pour beaucoup sur TD et DJ.. !!!
J'aime continuer à me faire des illusions à votre sujet !!
Simplicius- Nombre de messages : 342
Localisation : Villefranche de Rouergue
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: DIFFICULTÉ
Cher Robert :
Je ne sais pas ce qu'est l'épistémologie ! Je n'ai pas encore cherché au dictionnaire ! Mais j'ai vu que j'ai écrit "Tétagramme" au lieu de "Tétragramme"!. Donc mille excuses !
C'est effectivement la FM qui s'est basée sur la cabale juive. Ils font d'ailleurs un amalgame affreux entre les idoles/déités égyptiennes avec les termes juifs pour désigner les choses;
Exemple : Dans le cantique que les juifs lisent le vendredi soir et où ils font l'éloge de la femme parfaite énonçant toutes ses vertus, "eshet haïl mi yimtsa merahoque peninim mikra..." = "la femme parfaite qui la trouvera elle est comme les perles au loin..." le mot eshet = contraction grammaticale (rapport d'annexion) du mot "isha" = femme.
Les FM disent que "Eshet" = Isis !!! Et dans leurs rituels (rituel d'Ashet) ils mélangent les dieux égyptiens avec le Nom Divin qu'ils utilisent en même temps et cela c'est une abomination bien pire encore que l'abomination de la désolation c'est à dire que que cette dernière montre qu'il n'y a plus de sacrements visibles à l'œil nu (plus de messe, plus de prêtres, plus rien, mais ce qui est sacré est remonté au Ciel) tandis que l'abomination des FM c'est le rabaissement du Bon Dieu au niveau des idoles égyptiennes pour faire leurs propres horreurs !
Quant au signe de la "birkat cohanim" la bénédiction donnée par les Cohen à la synagogue, ils prennent leurs deux mains, qu'ils joignent de la manière suivante :
- les pouces se touchent par le bout à l'horizontale
- les index se touchent par le bout à l'oblique formant un triangle
- les index sont collés respectivement chacun avec le majeur qui le suit
- les annulaires et les auriculaires sont collés ensemble dans chaque main et séparés du groupe majeur-index.
Moi j'y vois plutôt des cornes du de chaque côté du fameux triangle ! Mais bon c'est une interprétation toute personnelle ! Je ne sais pas si dans la Bible, dans le Lévitique, concernant les lois de l'autel, il y a un commandement qui ordonne cette "birkat cohanim".
Si vous y voyez les lettres du Tétragramme ou celles qui composent le Nom de Dieu "Shaddaï" (shin, daleth, youd) je vous paie des prunes !
Si l'Eglise dit quelque chose là dessus, je voudrais bien le savoir !
Je ne sais pas ce qu'est l'épistémologie ! Je n'ai pas encore cherché au dictionnaire ! Mais j'ai vu que j'ai écrit "Tétagramme" au lieu de "Tétragramme"!. Donc mille excuses !
C'est effectivement la FM qui s'est basée sur la cabale juive. Ils font d'ailleurs un amalgame affreux entre les idoles/déités égyptiennes avec les termes juifs pour désigner les choses;
Exemple : Dans le cantique que les juifs lisent le vendredi soir et où ils font l'éloge de la femme parfaite énonçant toutes ses vertus, "eshet haïl mi yimtsa merahoque peninim mikra..." = "la femme parfaite qui la trouvera elle est comme les perles au loin..." le mot eshet = contraction grammaticale (rapport d'annexion) du mot "isha" = femme.
Les FM disent que "Eshet" = Isis !!! Et dans leurs rituels (rituel d'Ashet) ils mélangent les dieux égyptiens avec le Nom Divin qu'ils utilisent en même temps et cela c'est une abomination bien pire encore que l'abomination de la désolation c'est à dire que que cette dernière montre qu'il n'y a plus de sacrements visibles à l'œil nu (plus de messe, plus de prêtres, plus rien, mais ce qui est sacré est remonté au Ciel) tandis que l'abomination des FM c'est le rabaissement du Bon Dieu au niveau des idoles égyptiennes pour faire leurs propres horreurs !
Quant au signe de la "birkat cohanim" la bénédiction donnée par les Cohen à la synagogue, ils prennent leurs deux mains, qu'ils joignent de la manière suivante :
- les pouces se touchent par le bout à l'horizontale
- les index se touchent par le bout à l'oblique formant un triangle
- les index sont collés respectivement chacun avec le majeur qui le suit
- les annulaires et les auriculaires sont collés ensemble dans chaque main et séparés du groupe majeur-index.
Moi j'y vois plutôt des cornes du de chaque côté du fameux triangle ! Mais bon c'est une interprétation toute personnelle ! Je ne sais pas si dans la Bible, dans le Lévitique, concernant les lois de l'autel, il y a un commandement qui ordonne cette "birkat cohanim".
Si vous y voyez les lettres du Tétragramme ou celles qui composent le Nom de Dieu "Shaddaï" (shin, daleth, youd) je vous paie des prunes !
Si l'Eglise dit quelque chose là dessus, je voudrais bien le savoir !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
NB: les mots de la bénédiction que les cohanim disent au moment de cette bénédiction sont bien inclus dans le Deutéronome, mais je n'ai pas la référence pour pouvoir vous la communiquer.
D'où vient le geste qui accompagne cette bénédiction ? Je ne sais pas. Probablement de la cabale. Le mot "cabale" vient de la racine hébraïque "kaf beit lamed" = Kabalah = réception. C'est la réception de la signification mystique de la Torah que Rabbi Shimon Bar Yohai a compilée dans le Zohar (le Livre de la Splendeur) alors qu'il s'était réfugié dans une grotte pour échapper aux Romains. Il passait ses journées méditant la Torah,s'étant enterré nu dans la terre, au fond d'une caverne et cela pour ne pas abîmer ses vêtements qu'il revêtait seulement pour le chabbat. Il s'est nourri durant tout ce temps seulement des fruits d'un caroubier qui poussait à l'entrée de la caverne. Il y est resté 17 ou 18 ans (sauf erreur de ma part) et n'en est sorti qu'après la fin de la guerre. Il me semble que ce sont des gens qui l'ont trouvé là et lui ne savait pas que la guerre était finie !
La Torah (le Deutéronome) a plusieurs significations :
- le "pchat" = signification au premier degré (littéral, historique. Rashi est magistral pour cela)
- le "sod" = signification secrète ou cachée, mystique (Kabalah, Zohar)
- la "guématria" = signification en fonction du calcul de la somme des lettres d'un mot ou de phrases entières, remplacées par d'autres totalisant le même nombre
- la transmission ou explication orale "Torah chébéalpé" = Torah par les lèvres que Moïse a transmise oralement à Josué et aux Anciens (compilée tardivement par écrit dans la Mischna et le Talmud) C'est la Tradition Orale Juive.
Il y a des lois qui découlent directement de la Torah et celles qui découlent des rabbins et dites "dérabbanane" (les rajouts au fil des siècles) lois rajoutées pour ne pas transgresser la loi de la Torah. Ces lois constituent ce que les rabbins appellent "sayag la Torah" = une barrière à la Torah, pour éviter les transgressions de la Torah elle-même.
La Torah a 70 visages, soit 70 significations pour chacune des 70 nations dispersées dans le monde.
D'où vient le geste qui accompagne cette bénédiction ? Je ne sais pas. Probablement de la cabale. Le mot "cabale" vient de la racine hébraïque "kaf beit lamed" = Kabalah = réception. C'est la réception de la signification mystique de la Torah que Rabbi Shimon Bar Yohai a compilée dans le Zohar (le Livre de la Splendeur) alors qu'il s'était réfugié dans une grotte pour échapper aux Romains. Il passait ses journées méditant la Torah,s'étant enterré nu dans la terre, au fond d'une caverne et cela pour ne pas abîmer ses vêtements qu'il revêtait seulement pour le chabbat. Il s'est nourri durant tout ce temps seulement des fruits d'un caroubier qui poussait à l'entrée de la caverne. Il y est resté 17 ou 18 ans (sauf erreur de ma part) et n'en est sorti qu'après la fin de la guerre. Il me semble que ce sont des gens qui l'ont trouvé là et lui ne savait pas que la guerre était finie !
La Torah (le Deutéronome) a plusieurs significations :
- le "pchat" = signification au premier degré (littéral, historique. Rashi est magistral pour cela)
- le "sod" = signification secrète ou cachée, mystique (Kabalah, Zohar)
- la "guématria" = signification en fonction du calcul de la somme des lettres d'un mot ou de phrases entières, remplacées par d'autres totalisant le même nombre
- la transmission ou explication orale "Torah chébéalpé" = Torah par les lèvres que Moïse a transmise oralement à Josué et aux Anciens (compilée tardivement par écrit dans la Mischna et le Talmud) C'est la Tradition Orale Juive.
Il y a des lois qui découlent directement de la Torah et celles qui découlent des rabbins et dites "dérabbanane" (les rajouts au fil des siècles) lois rajoutées pour ne pas transgresser la loi de la Torah. Ces lois constituent ce que les rabbins appellent "sayag la Torah" = une barrière à la Torah, pour éviter les transgressions de la Torah elle-même.
La Torah a 70 visages, soit 70 significations pour chacune des 70 nations dispersées dans le monde.
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Via Crucis a écrit:Cher Robert :
Je ne sais pas ce qu'est l'épistémologie ! Je n'ai pas encore cherché au dictionnaire !
Bonjour Via,
ne cherchez pas inutilement dans le dico pour épistémologie qui existe bel et bien: ce n'est, comme on dit ici, qu'un "running gag"
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Bonjour Via..
J'ai fait un petit survol... et je ne trouve rien dans la Bible a propos de la birkat cohanim
Si jamais je trouve, je reviendrai
J'ai fait un petit survol... et je ne trouve rien dans la Bible a propos de la birkat cohanim
Si jamais je trouve, je reviendrai
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: DIFFICULTÉ
Via Crucis a écrit:
C'est effectivement la FM qui s'est basée sur la cabale juive. Ils font d'ailleurs un amalgame affreux entre les idoles/déités égyptiennes avec les termes juifs pour désigner les choses;
Exemple : Dans le cantique que les juifs lisent le vendredi soir et où ils font l'éloge de la femme parfaite énonçant toutes ses vertus, "eshet haïl mi yimtsa merahoque peninim mikra..." = "la femme parfaite qui la trouvera elle est comme les perles au loin..." le mot eshet = contraction grammaticale (rapport d'annexion) du mot "isha" = femme.
Les FM disent que "Eshet" = Isis !!! Et dans leurs rituels (rituel d'Ashet) ils mélangent les dieux égyptiens avec le Nom Divin qu'ils utilisent en même temps et cela c'est une abomination bien pire encore que l'abomination de la désolation c'est à dire que que cette dernière montre qu'il n'y a plus de sacrements visibles à l'œil nu (plus de messe, plus de prêtres, plus rien, mais ce qui est sacré est remonté au Ciel) tandis que l'abomination des FM c'est le rabaissement du Bon Dieu au niveau des idoles égyptiennes pour faire leurs propres horreurs !
Quant au signe de la "birkat cohanim" la bénédiction donnée par les Cohen à la synagogue, ils prennent leurs deux mains, qu'ils joignent de la manière suivante :
- les pouces se touchent par le bout à l'horizontale
- les index se touchent par le bout à l'oblique formant un triangle
- les index sont collés respectivement chacun avec le majeur qui le suit
- les annulaires et les auriculaires sont collés ensemble dans chaque main et séparés du groupe majeur-index.
Moi j'y vois plutôt des cornes du de chaque côté du fameux triangle ! Mais bon c'est une interprétation toute personnelle ! Je ne sais pas si dans la Bible, dans le Lévitique, concernant les lois de l'autel, il y a un commandement qui ordonne cette "birkat cohanim".
Si vous y voyez les lettres du Tétragramme ou celles qui composent le Nom de Dieu "Shaddaï" (shin, daleth, youd) je vous paie des prunes !
Si l'Eglise dit quelque chose là dessus, je voudrais bien le savoir !
Via Crucis a écrit:NB: les mots de la bénédiction que les cohanim disent au moment de cette bénédiction sont bien inclus dans le Deutéronome, mais je n'ai pas la référence pour pouvoir vous la communiquer.
D'où vient le geste qui accompagne cette bénédiction ? Je ne sais pas. Probablement de la cabale. Le mot "cabale" vient de la racine hébraïque "kaf beit lamed" = Kabalah = réception. C'est la réception de la signification mystique de la Torah que Rabbi Shimon Bar Yohai a compilée dans le Zohar (le Livre de la Splendeur) alors qu'il s'était réfugié dans une grotte pour échapper aux Romains. Il passait ses journées méditant la Torah,s'étant enterré nu dans la terre, au fond d'une caverne et cela pour ne pas abîmer ses vêtements qu'il revêtait seulement pour le chabbat. Il s'est nourri durant tout ce temps seulement des fruits d'un caroubier qui poussait à l'entrée de la caverne. Il y est resté 17 ou 18 ans (sauf erreur de ma part) et n'en est sorti qu'après la fin de la guerre. Il me semble que ce sont des gens qui l'ont trouvé là et lui ne savait pas que la guerre était finie !
La Torah (le Deutéronome) a plusieurs significations :
- le "pchat" = signification au premier degré (littéral, historique. Rashi est magistral pour cela)
- le "sod" = signification secrète ou cachée, mystique (Kabalah, Zohar)
- la "guématria" = signification en fonction du calcul de la somme des lettres d'un mot ou de phrases entières, remplacées par d'autres totalisant le même nombre
- la transmission ou explication orale "Torah chébéalpé" = Torah par les lèvres que Moïse a transmise oralement à Josué et aux Anciens (compilée tardivement par écrit dans la Mischna et le Talmud) C'est la Tradition Orale Juive.
Il y a des lois qui découlent directement de la Torah et celles qui découlent des rabbins et dites "dérabbanane" (les rajouts au fil des siècles) lois rajoutées pour ne pas transgresser la loi de la Torah. Ces lois constituent ce que les rabbins appellent "sayag la Torah" = une barrière à la Torah, pour éviter les transgressions de la Torah elle-même.
La Torah a 70 visages, soit 70 significations pour chacune des 70 nations dispersées dans le monde.
Merci chère Via pour toutes ces très éducatives et instructives informations sur l'Ancien Testament...
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
gabrielle a écrit:Bonjour Via..
J'ai fait un petit survol... et je ne trouve rien dans la Bible a propos de la birkat cohanim
Si jamais je trouve, je reviendrai
Voici ce que trouvé :
http://wapedia.mobi/en/Birkat_Cohanim
The Priestly Blessing , ( Hebrew: ברכת כהנים; translit. Birkat Kohanim ), also known in Hebrew as Nesiat Kapayim , ( lit. Raising of the Hands ), is a Jewish prayer recited by Kohanim during certain Jewish services. It is based on a scriptural verse: "They shall place My name upon the children of Israel, and I Myself shall bless them." [1] It consists of the following Biblical verses ( Numbers 6:24-26):
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
.
Voici à peu près ce à quoi ressemble la position des doigts:
http://wapedia.mobi/en/Priestly_Blessing#1.
Voici à peu près ce à quoi ressemble la position des doigts:
http://wapedia.mobi/en/Priestly_Blessing#1.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Via Crucis a écrit:Merci Robert !
Bienvenue cher amie !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Simplicius a écrit:C'est la cabale, enseignement ésotérique juifs sur la Thora, qui est le fondement doctrinale de la FM et autres, donc je cherche un rapprochement.
Bonjour cher Simplicius,
Voici des info. que j'ai trouvé sur le mot cabale. Elles sont tirées de De L'harmonie entre l'Église et la Synagogue, par le Chevalier P.L.B. Drach, nommé Bibbliothécaire du collège Urbain de la S. Congrégation de la Propagande, par le Pape Grégoire XVI.
.
Cette tradition (ndlr: de l'enseignement de la loi orale) de la synagogue ancienne se partageait en deux branches principales. L'une patente, publique, exotérique : c'était la tradition talmudique, c'est-à-dire, celle qui, plus tard, mise par écrit, forma le texte du Talmud C. Nous l'appellerions plus volontiers légale, parce qu'elle avait pour objet de fixer invariablement le sens de la loi écrite. Elle ne traitait généralement que des prescriptions mosaïques, soit pour déterminer les obligations qui résultaient du code écrit, soit pour conserver les préceptes qui n'y étaient point exprimés, ou qui y étaient seulement indiqués d'une manière indirecte. C'est par elle que l'on savait au juste ce qui était permis, défendu ou obligatoire. Elle formait comme on le voit, la partie matérielle, pratique, de la tradition.
La seconde branche de la tradition, sa partie mystérieuse, ésotérique, acroamatique 2 , formait ce que l'on appelle la tradition cabalistique, ou simplement la cabale 3 , du terme rabbinique , qui signifie enseignement reçu verbalement, et
Celle-ci était la partie occulte de la science théologique. Elle traitait de la nature de Dieu et de ses attributs, des esprits et du monde visible. Dans ces divers enseignements elle s'appuyait sur des traditions théorétiques, et sur le sens que l'on appelle symbolique , mystique , analogique , du texte de l'Ancien Testament. Ce sens était également traditionnel , comme nous le verrons tout à l'heure. C'était, si l'on veut, la philosophie divine , ou la théologie spéculative de la synagogue ; sa physique sacrée et sa métaphysique sacrée; en un mot, ses traités De Deo et ejus attributis et De Deo Creatore dans toute leur étendue. Nous pouvons ajouter que l'essentiel des traités De SS. Trinitate et De Incarnatione n'y était pas oublié non plus. Ceci est attesté non-seulement par les trois chrétiens qui ont pénétré le plus avant dans les mystérieuses profondeurs de la cabale judaïque, Pic de la Mirandole, Jean Reuchlin, Knorr de Rosenroth B, mais aussi par beaucoup de rabbins qui ont été convertis au christianisme par la seule lecture de la cabale.
(..)
On est encore à s'expliquer comment le comte de la Mirandole qui, le premier des chrétiens, s'est engagé dans le labyrinthe de la cabale hébraïque, a pu acquérir une si parfaite connaissance de toutes les parties de cette science si vaste et si difficile à cause de l'obscurité des livres qui en traitent, science à laquelle la plupart des rabbins sont étrangers, parce que les cabalistes n'y veulent initier qu'une élite d'adeptes qui, outre un âge mûr, doivent réunir plusieurs conditions énumérées dans le Talmud5. Cependant tout ce que Pic affirme de la cabale a été déclaré exact par des chrétiens et des israélites convertis qui se sont livrés à la même étude, et ont traité de la cabale dans leurs ouvrages. Quant à nous, nous pouvons affirmer aussi qu'il n'y a pas un seul des articles signalés par Pic de la Mirandole qui ne soit enseigné par les rabbins, ou plutôt par la tradition de la synagogue, que ces docteurs sont si jaloux de conserver.
(…)
Telle est la cabale ancienne et véritable qu'avec d'autres écrivains, juges compétents en cette matière, nous distinguons de la cabale moderne, fausse, condamnable et condamnée par le Saint-Siège, œuvre des rabbins, qui ont également falsifié et dénaturé la tradition talmudique. Les docteurs de la synagogue la font remonter jusqu'à Moïse, tout en admettant que les principales vérités qu'elle contient étaient, connues par révélation des premiers patriarches de monde. Plusieurs théologiens catholiques et autres chrétiens ne font pas difficulté d'accorder une haute antiquité à cette partie de la cabale.
__________________________________________
Note 2 : (ndlr : extrait de cette note) : Acroamatique ou acroatique, [en grec], du verbe [grec], écouter, entendre, être auditeur, disciple, de quelqu'un, est l'adjectif qualifiant toute science secrète chez les anciens, qui s'enseignait aux seuls initiés. L'adjectif opposé est exotérique, [grec], de [grec], au dehors. Les leçons exotériques étaient publiques, et tout le monde y était admis. Aristote donnait, dans le Lycée, des leçons acroamatiques le matin, devant un auditoire privilégié, et le soir des leçons exotériques qui étaient publiques.
Les livres acroamatiques étaient écrits d'une manière obscure, en termes couverts, afin de n'être intelligibles que pour les adeptes. Quand Aristote eut publié ses livres acroamatiques, il s'engagea entre lui et Alexandre une correspondance qu'Aulu-Gelle (xx, 5) nous a conservée, et où éclate tout l'égoïsme païen A. Le royal élève écrivit à son maître : « Maintenant que vous avez mis à la portée de tout le monde les enseignements que vous m'avez donnés, en quoi serai-je supérieur aux autres?» [grec] Le philosophe lui répondit : « Sachez que mes leçons acroamatiques publiées peuvent se considérer comme n'étant pas publiées ; car ceux-là seuls les comprendront qui me les ont entendu expliquer. » [grec]
L'adjectif acroamatique qualifie donc, d'après son étymologie, toute science abstruse et mystérieuse qu'il faut entendre expliquer de vive voix,[grec], et qu'on ne peut pas apprendre seul dans les livres. Telle est véritablement la cabale, ainsi que nous verrons plus loin.
Au lieu d'acroamatique, saint Clément d'Alexandrie se sert de l'expression ésotérique, [grec], intime, de la racine [grec] (pour [grec]), en dedans. Les Aristotéliciens assurent, dit-il, que de leurs livres les uns sont ésotériques, les autres communs et exotériques [grec] (Strom, V, page 575. B. éd. De Paris 1629)
Note 3 : L'académie française écrit cabale. Un auteur qui a publié dernièrement un livre sur la cabale, dans le but avoué de rendre cette science complice du panthéisme qu'il a le malheur de professer, écrit kabbale, alléguant pour motif que cette orthographe est plus conforme a l'hébreu . Le bon sens dit que lorsqu'on écrit du français on n'écrit point d'hébreu. L'auteur aurait donné de meilleures preuves de son savoir-faire comme hébraïsant s'il avait traduit moins fautivement plusieurs passages des rabbins qu'il cite. D'un autre côté, il écrit rabin et non comme écrit l'académie, rabbin, qui est plus conforme à l'orthographe hébraïque. Aurait-il oublié
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: DIFFICULTÉ
- Spoiler:
- Louis a écrit:Simplicius a écrit:C'est la cabale, enseignement ésotérique juifs sur la Thora, qui est le fondement doctrinale de la FM et autres, donc je cherche un rapprochement.
Bonjour cher Simplicius,
Voici des info. que j'ai trouvé sur le mot cabale. Elles sont tirées de De L'harmonie entre l'Église et la Synagogue, par le Chevalier P.L.B. Drach, nommé Bibbliothécaire du collège Urbain de la S. Congrégation de la Propagande, par le Pape Grégoire XVI.
.
Cette tradition (ndlr: de l'enseignement de la loi orale) de la synagogue ancienne se partageait en deux branches principales. L'une patente, publique, exotérique : c'était la tradition talmudique, c'est-à-dire, celle qui, plus tard, mise par écrit, forma le texte du Talmud C. Nous l'appellerions plus volontiers légale, parce qu'elle avait pour objet de fixer invariablement le sens de la loi écrite. Elle ne traitait généralement que des prescriptions mosaïques, soit pour déterminer les obligations qui résultaient du code écrit, soit pour conserver les préceptes qui n'y étaient point exprimés, ou qui y étaient seulement indiqués d'une manière indirecte. C'est par elle que l'on savait au juste ce qui était permis, défendu ou obligatoire. Elle formait comme on le voit, la partie matérielle, pratique, de la tradition.
La seconde branche de la tradition, sa partie mystérieuse, ésotérique, acroamatique 2 , formait ce que l'on appelle la tradition cabalistique, ou simplement la cabale 3 , du terme rabbinique , qui signifie enseignement reçu verbalement, et
Celle-ci était la partie occulte de la science théologique. Elle traitait de la nature de Dieu et de ses attributs, des esprits et du monde visible. Dans ces divers enseignements elle s'appuyait sur des traditions théorétiques, et sur le sens que l'on appelle symbolique , mystique , analogique , du texte de l'Ancien Testament. Ce sens était également traditionnel , comme nous le verrons tout à l'heure. C'était, si l'on veut, la philosophie divine , ou la théologie spéculative de la synagogue ; sa physique sacrée et sa métaphysique sacrée; en un mot, ses traités De Deo et ejus attributis et De Deo Creatore dans toute leur étendue. Nous pouvons ajouter que l'essentiel des traités De SS. Trinitate et De Incarnatione n'y était pas oublié non plus. Ceci est attesté non-seulement par les trois chrétiens qui ont pénétré le plus avant dans les mystérieuses profondeurs de la cabale judaïque, Pic de la Mirandole, Jean Reuchlin, Knorr de Rosenroth B, mais aussi par beaucoup de rabbins qui ont été convertis au christianisme par la seule lecture de la cabale.
(..)
On est encore à s'expliquer comment le comte de la Mirandole qui, le premier des chrétiens, s'est engagé dans le labyrinthe de la cabale hébraïque, a pu acquérir une si parfaite connaissance de toutes les parties de cette science si vaste et si difficile à cause de l'obscurité des livres qui en traitent, science à laquelle la plupart des rabbins sont étrangers, parce que les cabalistes n'y veulent initier qu'une élite d'adeptes qui, outre un âge mûr, doivent réunir plusieurs conditions énumérées dans le Talmud5. Cependant tout ce que Pic affirme de la cabale a été déclaré exact par des chrétiens et des israélites convertis qui se sont livrés à la même étude, et ont traité de la cabale dans leurs ouvrages. Quant à nous, nous pouvons affirmer aussi qu'il n'y a pas un seul des articles signalés par Pic de la Mirandole qui ne soit enseigné par les rabbins, ou plutôt par la tradition de la synagogue, que ces docteurs sont si jaloux de conserver.
(…)
Telle est la cabale ancienne et véritable qu'avec d'autres écrivains, juges compétents en cette matière, nous distinguons de la cabale moderne, fausse, condamnable et condamnée par le Saint-Siège, œuvre des rabbins, qui ont également falsifié et dénaturé la tradition talmudique. Les docteurs de la synagogue la font remonter jusqu'à Moïse, tout en admettant que les principales vérités qu'elle contient étaient, connues par révélation des premiers patriarches de monde. Plusieurs théologiens catholiques et autres chrétiens ne font pas difficulté d'accorder une haute antiquité à cette partie de la cabale.
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Note 2 : (ndlr : extrait de cette note) : Acroamatique ou acroatique, [en grec], du verbe [grec], écouter, entendre, être auditeur, disciple, de quelqu'un, est l'adjectif qualifiant toute science secrète chez les anciens, qui s'enseignait aux seuls initiés. L'adjectif opposé est exotérique, [grec], de [grec], au dehors. Les leçons exotériques étaient publiques, et tout le monde y était admis. Aristote donnait, dans le Lycée, des leçons acroamatiques le matin, devant un auditoire privilégié, et le soir des leçons exotériques qui étaient publiques.
Les livres acroamatiques étaient écrits d'une manière obscure, en termes couverts, afin de n'être intelligibles que pour les adeptes. Quand Aristote eut publié ses livres acroamatiques, il s'engagea entre lui et Alexandre une correspondance qu'Aulu-Gelle (xx, 5) nous a conservée, et où éclate tout l'égoïsme païen A. Le royal élève écrivit à son maître : « Maintenant que vous avez mis à la portée de tout le monde les enseignements que vous m'avez donnés, en quoi serai-je supérieur aux autres?» [grec] Le philosophe lui répondit : « Sachez que mes leçons acroamatiques publiées peuvent se considérer comme n'étant pas publiées ; car ceux-là seuls les comprendront qui me les ont entendu expliquer. » [grec]
L'adjectif acroamatique qualifie donc, d'après son étymologie, toute science abstruse et mystérieuse qu'il faut entendre expliquer de vive voix,[grec], et qu'on ne peut pas apprendre seul dans les livres. Telle est véritablement la cabale, ainsi que nous verrons plus loin.
Au lieu d'acroamatique, saint Clément d'Alexandrie se sert de l'expression ésotérique, [grec], intime, de la racine [grec] (pour [grec]), en dedans. Les Aristotéliciens assurent, dit-il, que de leurs livres les uns sont ésotériques, les autres communs et exotériques [grec] (Strom, V, page 575. B. éd. De Paris 1629)
Note 3 : L'académie française écrit cabale. Un auteur qui a publié dernièrement un livre sur la cabale, dans le but avoué de rendre cette science complice du panthéisme qu'il a le malheur de professer, écrit kabbale, alléguant pour motif que cette orthographe est plus conforme a l'hébreu . Le bon sens dit que lorsqu'on écrit du français on n'écrit point d'hébreu. L'auteur aurait donné de meilleures preuves de son savoir-faire comme hébraïsant s'il avait traduit moins fautivement plusieurs passages des rabbins qu'il cite. D'un autre côté, il écrit rabin et non comme écrit l'académie, rabbin, qui est plus conforme à l'orthographe hébraïque. Aurait-il oublié
Je pense, cher Louis, que vous venez de commencer à publier un dossier qui s'averera des plus intéressants !!
Merci d'avance
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Le verbe hébreu "lékabel" = recevoir
J'ai reçu une lettre = kibalti mikhtave
Un reçu = kabalah ou cabalah (dans le mot hébreu il y a un "h" à la fin)
Des reçus = kabalote, car kabalah est un mot féminin et donc il prend la terminaison du féminin pluriel.
Recevoir des invités dans une fête, un aéroport, un mariage ou ailleurs : "kabalate panim" = réception des visages
un "rav mékoubal" = un rabbin cabaliste
Ce sont les déformateurs de la "kabalah" (cabale initiale) qui écrivent "kabbale" avec deux b; ce dernier terme a maintenant la consonance de conspiration maléfique dans le plus grand secret.
De même pour le terme "chabat" les gens disent le "sabbat" qui est le sabbat des sorcières. Effectivement les gens qui font de l'occulte commencent leurs travaux ou leurs prières précisément le vendredi. Mais cela n'a rien à voir avec l'office du vendredi soir qui introduit la "reine chabat" (Malkat hachabat).
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi même en français tout le monde écrit "shabbat" avec deux "b" et sans "e" muet à la fin du mot ainsi qu'avec un "sh" alors que cela se prononce comme on le lit en français "chabatte" "cha" comme un chat et "batte" comme une batte de baseball !
"Abba" = Papa, ne comprend pas deux "b" en hébreu !
"Av" = Père
Ces deux mots sont écrits avec la même lettre "b" soit "beit" en hébreu !
la lettre "b" en hébreu soit "beit" sans point au milieu se lit comme un "vé" et le "b" avec le point au milieu se lit "bé" comme en français
J'ai reçu une lettre = kibalti mikhtave
Un reçu = kabalah ou cabalah (dans le mot hébreu il y a un "h" à la fin)
Des reçus = kabalote, car kabalah est un mot féminin et donc il prend la terminaison du féminin pluriel.
Recevoir des invités dans une fête, un aéroport, un mariage ou ailleurs : "kabalate panim" = réception des visages
un "rav mékoubal" = un rabbin cabaliste
Ce sont les déformateurs de la "kabalah" (cabale initiale) qui écrivent "kabbale" avec deux b; ce dernier terme a maintenant la consonance de conspiration maléfique dans le plus grand secret.
De même pour le terme "chabat" les gens disent le "sabbat" qui est le sabbat des sorcières. Effectivement les gens qui font de l'occulte commencent leurs travaux ou leurs prières précisément le vendredi. Mais cela n'a rien à voir avec l'office du vendredi soir qui introduit la "reine chabat" (Malkat hachabat).
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi même en français tout le monde écrit "shabbat" avec deux "b" et sans "e" muet à la fin du mot ainsi qu'avec un "sh" alors que cela se prononce comme on le lit en français "chabatte" "cha" comme un chat et "batte" comme une batte de baseball !
"Abba" = Papa, ne comprend pas deux "b" en hébreu !
"Av" = Père
Ces deux mots sont écrits avec la même lettre "b" soit "beit" en hébreu !
la lettre "b" en hébreu soit "beit" sans point au milieu se lit comme un "vé" et le "b" avec le point au milieu se lit "bé" comme en français
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: DIFFICULTÉ
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus disait, que si elle avait été prêtre, elle aurait appris l'hébreu, afin de lire les Évangiles dans la langues du Seigneur.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Bon ! Alors...
Quelqu'un des Acadiens ou des sédévantistes jusqu'auboutistes eurpoéens va-t-il répondre autrement que par d'autres questions à cette questions simples mais cruciale pour la Foi :
Comment voyez-vous la succession Apostolique concrètement assurée de nos jours ?
Comment voyez-vous la succession Apostolique concrètement assurée de nos jours ?
JP B- Invité
Re: DIFFICULTÉ
JP B a écrit:Quelqu'un des Acadiens ou des sédévantistes jusqu'auboutistes eurpoéens va-t-il répondre autrement que par d'autres questions à cette questions simples mais cruciale pour la Foi :
Comment voyez-vous la succession Apostolique concrètement assurée de nos jours ?
Bonjour Jean-Paul
Le catéchisme du concile de Trente dit à propos de l'apostolicité
§ VII. — L’ÉGLISE EST APOSTOLIQUE
Voici un dernier caractère propre à nous faire distinguer la véritable Eglise, elle vient des Apôtres, dépositaires du grand bienfait de la révélation. Sa doctrine n’est point une chose nouvelle, et qui commence, non, c’est la vérité transmise autrefois par les Apôtres, et répandue par eux dans tout l’univers. Il est donc évident pour tous que le langage impie des hérétiques d’aujourd’hui est absolument contraire à la Foi de la véritable Eglise, puisqu’il est si opposé à la doctrine prêchée par les Apôtres, et depuis eux jusqu’à nous. Voilà pourquoi les Pères du Concile de Nicée, pour faire comprendre à tous quelle était l’Eglise catholique, ajoutèrent au symbole, par une inspiration divine, le mot Apostolique. Et en effet, le Saint-Esprit qui gouverne l’Eglise, ne la gouverne que par des ministres apostoliques (c’est-à-dire par les successeurs légitimes des Apôtres). Cet esprit fut d’abord donné aux Apôtres, mais ensuite, grâce à l’infinie Bonté de Dieu, il demeura toujours dans l’Eglise [52]. Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la Foi et dans la règle des mœurs. Au contraire toutes les autres qui usurpent le nom d’Eglises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale.
La thèse, va à l'encontre de l'Apostolicité, car en reconnaissant de façon materialiter à Ratzinger une papauté partielle... elle se trouve a reconnaitre un droit de citer à l'hérésie dans la Sainte Église.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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