Pour Louis (et Via Crucis)
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Pour Louis (et Via Crucis)
Cher Monsieur,
Dans le fil "L'una cum ou l'utopie du catholique "tradis"" initiée par notre amie Gabrielle sur le forum "Doctrine et Actualité", vous avez, par trois fois (le 8 avril, 1er message de la page 2 dudit fil ; le 9 avril, page suivante, et le 15 avril, dernier message), posé cette question :
Gabrielle a déjà reproduit dans le fil en question la critique que je lui avais envoyée de ce "René 54" dont je trouve les arguments si proches de ceux de Philippe Tailhades du Bulletin de l'Occident Chrétien (B.O.C.).
Or, il est intéressant de voir ce que le BOC dirigé à l'époque par le père de Philippe, Éric, a publié sur cette fameuse question :
Je profite du présent message pour faire remarquer à "Via Crucis" combien elle se trompe, dans son second message au début du même fil, à propos des "guérardiens" :
En effet, AUCUN PARTISAN DE LA DISTINCTION MATERIALITER / FORMALITER NE CÉLÈBRE "UNA CUM" QUI QUE CE SOIT ! ...
(Encore une personne qui ne connaît pas ce dont elle parle.)
Bonne journée à tout le monde et union de prières
Pour la plus grande gloire de Dieu et l'honneur de Notre-Dame par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique de toujours.
In Christo Rege per Mariam
Jean-Paul Bontemps
Dans le fil "L'una cum ou l'utopie du catholique "tradis"" initiée par notre amie Gabrielle sur le forum "Doctrine et Actualité", vous avez, par trois fois (le 8 avril, 1er message de la page 2 dudit fil ; le 9 avril, page suivante, et le 15 avril, dernier message), posé cette question :
« que « Una cum » ne signifie pas « pour » » ; je veux bien ! mais dans le texte ci-haut, du 25 janvier 1961, que vous citez votre una cum se traduit par et aussi pour
A-T-IL PRIE POUR UN HERETIQUE EN CITANT BENOÎT XVI ?
En réalité Non ! Pourquoi ? D’abord parce que, comme on vient de le dire, « Una cum » ne signifie pas « pour » qui, comme le montre le texte, se dit « pro », et ensuite…
Je suis d'accord avec vous pour dire que una cum ne signifie pas pour mais qu'est-ce que ça signifie au juste ?
Alors que signifie vraiment una cum M. René ?
Gabrielle a déjà reproduit dans le fil en question la critique que je lui avais envoyée de ce "René 54" dont je trouve les arguments si proches de ceux de Philippe Tailhades du Bulletin de l'Occident Chrétien (B.O.C.).
Or, il est intéressant de voir ce que le BOC dirigé à l'époque par le père de Philippe, Éric, a publié sur cette fameuse question :
Dans ce texte remarquable où le frère Benevolens O.S.B. est fortement suspecté être Dom Guérard Calvet, "L.S." de "Frère Vigilans L.S." signifie "Laïcus simplex" ! (Ou comment un simple laïc, que j'ai personnellement connu mais qui est aujourd'hui décédé, donne une leçon de latin à l'Abbé du Barroux et autres lefebvristes ...)Bulletin de l'Occident Chrétien Nos 81 et 82 (JUIN – JUILLET 1983)ROSA, LA ROSE
“Du contre sens à l’hérésie : un théologien moderniste, le frère Benevolens”
On sait que les prêtres catholiques qui célèbrent habituellement la messe de Saint Pie V se divisent en plusieurs catégories par rapport à leurs attitudes envers Jean-Paul II.
Les uns disent que Jean-Paul II est pape mais qu’il est épouvantable et qu’on ne lui obéit pas ordinairement.
D’autres disent que Jean-Paul II (comme son prédécesseur Paul VI) n’est pape que matériellement et non formellement, au sens scolastique de ces adverbes.
D’autres disent que Paul VI et Jean-Paul II étant hérétiques n’ont jamais été papes ni matériellement ni formellement et certains d’entre eux se permettent de prendre (au nom de leur opinion) tous ceux qui ne pensent pas comme eux pour des bandits.
Enfin d'autres, tout en disant la messe de Saint Pie V, disent que Jean-Paul II est un pape admirable et qu’il entreprend la restauration de l’Eglise, mais ne lui obéissent pas non plus : cette tendance est notamment soutenue par des mouvements de laïcs et entretenue par des publications comme “Présent”, “Itinéraires”, le “Credo” de Michel de Saint Pierre, etc.…, dont les motivations, nous l’avons prouvé, ne sont pas doctrinales.
Nous n’entreprendrons pas ici de résoudre le problème de la légitimité de Jean-Paul II. Des théologiens sérieux ont des opinions diverses en ce qui concerne par exemple le cas d’un pape hérétique, et comme les cas de Paul VI et de Jean-Paul II, eu égard à l’état de l’Eglise actuellement, n’ont pratiquement pas d’exemple similaire dans l’histoire de l'Eglise : il faudra attendre le jour où Dieu voudra la restauration de l’autorité et de son exercice dans l’Eglise pour trancher définitivement sur le cas des pontifes qui se sont succédés sur le siège de Saint Pierre depuis la mort de Pie XII. Chacun a le droit de professer son opinion et de la défendre sans pour autant qu’elle vaille autre chose que ce que valent ses arguments.
Ces catégories se distinguent notamment par le fait qu’au Canon de la messe, certains prêtres refusent de dire les paroles :“Una(1) cum famulo tuo papa nostro Johanne-Paulo”(1) Una est un adjectif à l’ablatif féminin, il complète le mot Ecclesia, il vient de unus, una, unum, un, une et se décline seulement au singulier sur bonus, bona, bonum.
Une (il s’agit de l’Eglise) avec ton serviteur notre pape Jean-Paul…
On peut prendre le mot una pour un adverbe qui signifie en latin classique ensemble, ou en même temps, ou à la fois ; dans cette acception cela ne changerait pas le sens substantiel du même membre de phrase : una cum, etc.…
Or, nous relevons dans le supplément Voltigeur n° 101 du 15 octobre 1982 un article du frère Benevolens O.S.B., qui commence ainsi :Si le frère Benevolens, O.S.B., s’arrêtait là, on pourrait penser qu’il ne sait pas le latin. Mais ce qui est plus intéressant, c’est l’étude de ses références, et en effet, il cite d'abord le père Lebrun “Explications des prières et des cérémonies de la messe”, page 326 à l'article UNA CUM FAMULO TUO… : “Saint Paul nous recommande de prier pour nos pasteur”. Mais la suite (quatre lignes plus loin) n’est pas citée : « Il est bien juste qu’en priant pour l’Unité de l’Eglise, on prie pour celui qui est le centre de la COMMUNION… »
A la fin de son « calendrier traditionnel », un auteur ecclésiastique, dans un avertissement,
qualifie de « comportement incohérent » le fait, pour un prêtre qui célèbre la messe dite de
saint Pie V, de nommer le pape Jean-Paul II au canon : il est illogique en effet de se déclarer
una cum, « en union avec notre pape Jean-Paul » et de persévérer à célébrer « une messe en
opposition avec celle que le prétendu pape demande de célébrer ». Et le bon Père de conclure
avec condescendance : « Nous voulons encore laisser à ces prêtres la possibilité de se ressaisir
et de réviser leur position. »
La démonstration paraît rigoureuse. Mais c’est la rigueur d’un sophisme : toute la valeur
de ce syllogisme s’effondre quand on donne aux mots una cum le sens qui est le leur dans le
canon de la messe : « et aussi pour », et non point : « en communion avec ».
Il est donc bien clair, d’après le père Lebrun lui-même, que le célébrant non seulement « prie pour » mais s’affirme « en COMMUNION » avec notre pape N.
Que faut-il penser de cette omission du frère Benevolens : paresse, incompétence ou plutôt mauvaise foi qui cite les arguments allant dans le sens du piège tendu au lecteur et évite soigneusement de copier le reste ?
Il nous tombe sous la main (providentiellement, car nous ne l’avons pas cherché) un opuscule de R.P. ROGUET o.p., intitulé : “Pourquoi le canon de la messe en français ?”. Cet ouvrage parut en 1967 aux éditions du Cerf, peu de jours après la décision de Paul VI d’autorisation de dire le canon de la messe en langue vernaculaire. (Il s’agissait à cette époque de “traduire” le canon de la messe de saint Pie V.)
Il faut savoir aussi que le P. Roguet était au moins en 1967 un grand “manitou” du C.N.P.L. (Centre National de Pastorale Liturgique). Ce C.N.P.L. n’est pas tout à fait innocent dans la destruction de la liturgie non seulement en France mais aussi dans le monde entier, et il a eu son influence dans la fabrication de la “Nouvelle Messe”. C’était le principal groupe de pression moderniste. Les Editions du Cerf ont également joué un grand rôle dans la subversion.
Revenons au frère Benevolens. Après les phrases citées ci-dessus, il justifie sa traduction de una cum par une citation du P. Lebrun puis il écrit :Et il poursuit :
Après le P. Lebrun, citons la magistrale étude de Dom Botte et de Mlle Mohrmann sur
L’ordinaire de la messe (Abbaye du Mont César, 1953, p.77, n. l) :
« Una cum ne diffère pas ou guère d’un simple cum », qu’il faut joindre non pas à
offerimus (nous vous les offrons en union avec…) mais à Ecclesia tua : « nous vous les offrons
pour votre Eglise… et avec elle, pour votre serviteur notre pape » (quam… terrarum est une
incise).Or nous voyons dans le livre du Père Roguet en note bibliographique (page 9) :
Enfin, si una cum signifiait « en union avec », l’expression « offerimus pro Ecclesia… una
cum me famulo tuo indigno » employée par le pape, et celle employée par l’évêque « …una
cum me indigno servo tuo » n’auraient aucun sens (« en union avec moi-même » !).On lit à la page 77, sous le titre “Comment a été élaboré le texte français du Canon” :
Bernard Botte et Christine Mohrmann, L’ordinaire de la messe, texte critique, traduction
et études, Paris-Louvain, 1953.
Cet ouvrage est fondamental. Ses notes et ses études sont à la base de beaucoup d’options
prises par les traducteurs français du canon, en raison de l’autorité scientifique de ces deux
auteurs dans le domaine du latin chrétien et du latin liturgique.(2) Le texte vernaculaire (version 1967) du Canon de la messe dit : « Nous les présentons en même temps pour ton serviteur le pape N. ». Il faut noter que papa nostro a été “traduit” par pape et qu'il n'est plus “notre” pape.
La traduction Botte-Morhmann est à l’origine du long cheminement qui aboutit à la
traduction actuelle(2). Etablie sans aucune prétention à servir un jour de texte liturgique, elle
avait été reproduite dans beaucoup de missels.
Or nous constatons que c’est bien cette “traduction” qui est maintenant le texte qui a servi de base au texte français officiel du Novus ordo, rendu obligatoire en 1969.
Dans le même livre, le P. Roguet donne le texte vernaculaire du Canon de la messe de saint Pie V (version 1967) et il y ajoute quelques commentaires à chaque paragraphe. Nous lisons à la page 84 :Or lorsqu’un évêque célèbre la messe, on constate qu’il dit : “et [pro] me indigno servo tuo…” ; le frère Benevolens est donc aussi ignare en liturgie qu’en latin, il n’a fait que copier le P. Roguet du C.N.P.L. Ce dernier à qui on peut dire beaucoup de choses, ne mérite cependant pas le reproche d’ignorance en latin : en effet il dit bien que una cum veut dire “en union avec”, c’est pour des raisons philologiques ou peut-être d’euphonie que dans le texte vernaculaire du canon il a pris le sens de “et aussi pour”.
Una cum signifie dans des textes postérieurs (par exemple la conclusion des documents
conciliaires), « en union avec ». Ici, il semble, pour des raisons philologiques et pour des
motifs tirés des liturgies comparées, qu’il signifie tout simplement « et aussi pour ». « Prier
pour » l’évêque, le patriarche ou le pape, manifeste dans toutes les liturgies, qu’on est en
communion avec lui. La formule placée entre parenthèses est celle qu’emploie l’évêque luimême
; or, on ne voit pas le sens qu’aurait : « en union avec moi-même ».
Et comment se fait-il que le frère Benevolens O.S.B. fasse la même plaisanterie que le P. Roguet, o.p. disant : “en union avec moi-même ” quand le célébrant est un évêque. En toute équité celui-ci lui devrait des droits d'auteur.
Enfin pour montrer que les sources de frère Benevolens ne sont pas très pures, lisons plus loin dans le même livre du P. Roguet (page 86) à propos de la “traduction” du Hanc igitur et des lignes suivantes :
“Arrache-nous à la damnation, etc…”
Dans le texte latin il y a “æterna damnatione” et pour excuser l’omission des mots “éternelle damnation” le P. Roguet écrit :Si bien qu’on s’aperçoit là que le C.N.P.L. qui a contribué à la fabrication du canon vernaculaire de la messe de saint Pie V a aussi influencé le canon n° 1 du “novus ordo” qui dans le texte latin a fait sauter le mot “æterna” qui précède le mot “damnatione”. Et maintenant on comprend pourquoi un grand nombre de gens qui subissent le novus ordo missæ ne croient plus à l’enfer et qu’en conséquence ils ne se privent de rien (sauf de la foi catholique).
“« arrache-nous à la damnation » : on pouvait négliger l’adjectif du latin car en français, la
“damnation” ne peut être qu’éternelle, conserver cet adjectif inutile aurait détendu et banalisé
cette demande”.
Le frère Benevolens et le supplément-voltigeur d’Arfel-Madiran sont donc une courroie de transmission de la subversion liturgique au sein de ce qui reste encore de catholiques. Ne serait-ce pas pour cela que le Figaro-Magazine de Pauwels, l’ancien directeur de la revue gnostique “Planète” soutient ce genre de moines ? Enfin nous n’avons a nous étonner de rien car nous connaissons déjà un bénédictin “milliardaire” qui pour défendre l'orthodoxie s’inspirait de… Victor Hugo… Mais au fait, c’est probablement le même Dom Gérard !Frère Vigilans L.S.
P.S.
La correction fraternelle adressée au Frère Benevolens étant terminée, nous pouvons l’aider à comprendre en lui citant nos sources qui confirment l’analyse objective des textes. Ce sera pour lui l’occasion de justifier son nom de Benevolens (celui qui veut le bien) qu’il s’est vraisemblablement lui-même choisi.
Voici ce que nous lui aurions conseillé s’il nous avait demandé notre avis avant d’adresser son méchant papier au Supplément-Voltigeur. Au lieu d’aller chercher des arguments dans les poubelles pour essayer de soutenir des contrevérités insoutenables il aurait été raisonnable de demander à l’Eglise comment il faut comprendre le “una cum…” Et la réponse de l’Eglise est très claire. Il aurait suffit de demander au frère sacristain de son couvent de lui prêter un missel d’autel et il y aurait lu ceci dans les premières pages du missel :(3) Ubi dicit una cum famulo tuo Papa nostro N., exprimit nomen Papæ ; Sede autem vacante, verba prædicta omittuntur. Ubi dicitur et Antistite nostro N., specificatur nomen Patriarchæ, Archiepiscopi, vel Episcopi ordinarii in propria Diœcesi, et non alterius superioris, etiamsi Celebrans sit omnino exemptus, vel sub alterius Episcopi jurisdictione. Si vero Episcopus ordinarius illius Loci in quo Missa celebratur sit vita functus, prædicta verba omittuntur, quæ etiam omittuntur ab iis qui Romæ celebrant. Si Celebrans est Episcopus, Archiepiscopus, vel Patriarcha, omissis prædictis verbis, eorum loco dicit Et me indigno servo tuo. Summus autem Pontifex cum celebrat, omissis verbis una cum famulo tuo Papa nostro N. et Antistite nostro N., dicit una cum me indigno famulo tuo, quem gregi tuo præesse voluisti. Et continuant omnes, ut sequitur, Et omnibus orthodoxis, etc.
RITUS SERVANDUS IN CELEBRATIONE MISSÆ (3)
(Rite qui doit servir à la célébration de la messe)VIII DE CANONE MISSÆ USQUE AD CONSECRATIONEMCe chapitre du Missel Romain se trouve dans l’actuel missel d’autel qui a été imprimé en 1962 d’après le motu proprio de Jean XXIII “Rubricarum instructionem” du 25 juillet 1960. Ce missel est utilisé en France par presque tous les prêtres qui disent la messe de saint Pie V. Nous avons pu consulter un autre missel imprimé en 1875 ; il avait pour source une édition vaticane établie en accord avec un décret du pape Urbain VIII du 2 septembre 1635, commençant par les mots “Si quid est in rebus”, sur le rite à observer pour la messe. Les douze premiers articles de ces deux éditions sont exactement les mêmes, le treizième article des deux textes diffère un peu et il y a un quatorzième article dans le missel de 1962. (Cela concerne les détails relatifs aux messes des défunts : ces détails sont en dehors du rite du canon de la messe).
(du canon de la messe jusqu'à la consécration)
« Là où [le prêtre] dit una cum famulo tuo papa nostro N. il profère le nom du Pape : en
outre quand le siège est vacant les mots précités sont omis. Là où on dit et antistite nostro N. il
est spécifié le nom du Patriarche, de l’Archevêque ou de l’Evêque ordinaire du diocèse propre
[au lieu] et non d’un autre supérieur, même si le célébrant est tout à fait exempt [de la
juridiction] ou qu’il est soumis à la juridiction d’un autre évêque. Lorsque l’évêque ordinaire
du lieu dans lequel la messe est célébrée est défunt les paroles précédentes [et antistite nostro
N.] sont omises, on omet encore ces paroles quand on célèbre à Rome. Si le célébrant est un
évêque, archevêque ou patriarche, les paroles précédentes étant omises, il dit dans son propre
lieu [diocèse] : et me indigno servo tuo (et pour moi votre indigne serviteur). Quand le
Souverain Pontife célèbre en omettant les paroles una cum famulo tuo papa nostro N. et
Antistite nostro N. il dit una cum me indigno famulo tuo quem gregi tuo præesse voluisti et il
continue par et omnibus orthodoxis, etc.… »
L’extrait du missel que nous citons exprime donc bien explicitement la volonté de l’Eglise depuis au moins 350 ans. Cette volonté de l’Eglise est certainement bien antérieure à 1634, mais nous n’avons pas pu le vérifier car nous n’avons ni nos grandes, ni nos petites entrées à la bibliothèque vaticane.
Il ressort de ce qui précède que :
1) Una cum ne concerne que Papa nostro N.
2) Antistite nostro N. et omnibus orthodoxis ont la même fonction grammaticale que le mot Ecclesia : c’est-à-dire que les offrandes présentées à Dieu le sont pour l’Eglise (répandue sur toute la terre, etc.… qui est unie à notre Pape N.), et pour notre évêque N. et pour tous les vrais fidèles, etc.…
3) Il est faux de dire que l’on prie una cum antistite nostro N. car lorsque le siège apostolique est vacant on omet les paroles : Una cum Papa nostro N. et dans ce cas le célébrant doit dire immédiatement et Antistite nostro N. etc.…
4) Cela n'a rien de “rigolo”(4) de dire una cum me : c’est ce que doit dire le pape tous les jours depuis de nombreux siècles… mais l’évêque ne dit pas una cum me mais [pro] me.
(4) Les rigolos sont les Dom Botte, Roguet et Benevolens.
5) Les mots que doit dire le pape prouvent bien que una cum papa, etc.… veut dire “en union avec (ou unie avec), (ou une avec) notre pape N.” car le pape doit dire : una cum me indigno famulo tuo, quem gregi tuo præesse voluisti. Ceci peut se traduire par : “en union avec moi-même que vous avez voulu [choisi] pour être le pasteur de votre troupeau”. On peut évidemment trouver une meilleure traduction mais de toute façon l’expression latine dit expressément que 1’“indigne serviteur” a été désigné par la volonté divine pour être utile à son troupeau [les fidèles]. Le “una cum” est donc un complément du mot “Ecclesia” et affirme que l’Eglise est en union avec le pape : C’est ce qui distingue l’Eglise Catholique des Eglises schismatiques et hérétiques (orthodoxes et protestantes). C’est cette affirmation dogmatique implicite que les “traducteurs” œcuméniques veulent faire disparaître en faisant croire que l’on peut aussi prier pour “l’évêque de Rome” qui ne serait pas “notre” pape.Frère Vigilans L.S.
Je profite du présent message pour faire remarquer à "Via Crucis" combien elle se trompe, dans son second message au début du même fil, à propos des "guérardiens" :
(J'ai simplifié la typographie inutilement compliquée, mais ai souligné en rouge ce qui montre l'erreur commise par "Via Crucis")
Or si le "Papa" n'est que "matérialiter" pour les guérardiens, c'est qu'ils sont conscients du fait qu'il manque un élément : le formaliter, pour qu'il soit parfaitement légitime canoniquement, et ce manque constitue un défaut, un vice de forme (vice dans l'élection du "pape" au conclave) qui l'empêche d'être le pape parfaitement légitime), et par conséquent en offrant "una cum leur pape matérialiter seulement" ils entachent volontairement l'offrande [...] ils commettent donc volontairement le péché de sacrilège (offrande impure offerte à Dieu) !
Car, les actes de ces guérardiens, appuyant, par ce fait même de "l'una cum un pape matérialiter hérétique", [...]
Par conséquent ceux qui professent "una cum un pape matérialiter seulement et hérétique de surcroît au vu et au su de tous" offrent une messe impure et donc sacrilège !
En effet, AUCUN PARTISAN DE LA DISTINCTION MATERIALITER / FORMALITER NE CÉLÈBRE "UNA CUM" QUI QUE CE SOIT ! ...
(Encore une personne qui ne connaît pas ce dont elle parle.)
Bonne journée à tout le monde et union de prières
Pour la plus grande gloire de Dieu et l'honneur de Notre-Dame par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique de toujours.
In Christo Rege per Mariam
Jean-Paul Bontemps
JP B.- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Cher Jean-Paul, au moment de l'una cum, dans le Canon, que disent les prêtres guérardiens? Una Cum qui sont-ils?
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Per Rosalmonte
Buongiorno, carissimo!
Que disent les Prêtres qui admettent la distinction "materialiter-formaliter" dans la situation actuelle lorsqu'ils célèbrent le saint Sacrifice de la Messe dans la prière "Te igitur" au début du canon ?
Comme cela est précisé dans l'article du BOC Nos 81-82, "ROSA, LA ROSE" que j'ai reproduit plus haut, « [...] quand le siège est vacant [comme c'est actuellement le cas même pour ceux qui ne l'admettent que formellement] les mots précités ["una cum famulo tuo papa nostro N."] sont omis. [...] » Il en va de même pour l'Ordinaire de lieu qui n'existe actuellement pas formaliter : « [...] Lorsque l’évêque ordinaire du lieu dans lequel la messe est célébrée est défunt [ou inexistant en acte comme c'est actuellement le cas] les paroles précédentes [et antistite nostro N.] sont omises [...] »
Autrement dit, ils ne disent rien pour "una cum famulo tuo papa nostro N." ni pour "et antistite nostro N."
Vous ne vous en doutiez pas ? (C'est pourtant fort logique.)
Buonasera
e di preghiera comune
JP
Que disent les Prêtres qui admettent la distinction "materialiter-formaliter" dans la situation actuelle lorsqu'ils célèbrent le saint Sacrifice de la Messe dans la prière "Te igitur" au début du canon ?
Comme cela est précisé dans l'article du BOC Nos 81-82, "ROSA, LA ROSE" que j'ai reproduit plus haut, « [...] quand le siège est vacant [comme c'est actuellement le cas même pour ceux qui ne l'admettent que formellement] les mots précités ["una cum famulo tuo papa nostro N."] sont omis. [...] » Il en va de même pour l'Ordinaire de lieu qui n'existe actuellement pas formaliter : « [...] Lorsque l’évêque ordinaire du lieu dans lequel la messe est célébrée est défunt [ou inexistant en acte comme c'est actuellement le cas] les paroles précédentes [et antistite nostro N.] sont omises [...] »
Autrement dit, ils ne disent rien pour "una cum famulo tuo papa nostro N." ni pour "et antistite nostro N."
Vous ne vous en doutiez pas ? (C'est pourtant fort logique.)
Buonasera
e di preghiera comune
JP
JP B.- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
JP B. a écrit:Buongiorno, carissimo!
Que disent les Prêtres qui admettent la distinction "materialiter-formaliter" dans la situation actuelle lorsqu'ils célèbrent le saint Sacrifice de la Messe dans la prière "Te igitur" au début du canon ?
Comme cela est précisé dans l'article du BOC Nos 81-82, "ROSA, LA ROSE" que j'ai reproduit plus haut, « [...] quand le siège est vacant [comme c'est actuellement le cas même pour ceux qui ne l'admettent que formellement] les mots précités ["una cum famulo tuo papa nostro N."] sont omis. [...] » Il en va de même pour l'Ordinaire de lieu qui n'existe actuellement pas formaliter : « [...] Lorsque l’évêque ordinaire du lieu dans lequel la messe est célébrée est défunt [ou inexistant en acte comme c'est actuellement le cas] les paroles précédentes [et antistite nostro N.] sont omises [...] »
Autrement dit, ils ne disent rien pour "una cum famulo tuo papa nostro N." ni pour "et antistite nostro N."
Vous ne vous en doutiez pas ? (C'est pourtant fort logique.)
Buonasera
e di preghiera comune
JP
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Cher Monsieur Bontemps,
Dans le morceau de texte que j 'ai écrit et que vous avez cité je voulais tout simplement mettre le paquet sur le terme "matérialiter" qui lui est le seul critère retenu par les adeptes de la thèse du P. Guérard des Lauriers pour nommer l'intrus Jean Paul II ou Benoït XVI au canon !
Un Pape LEGITIME est toujours "matérialiter-formaliter", ces deux derniers termes sont deux éléments INSEPARABLES, INDISSOCIABLES ET INDISPENSABLES pour qu'il y ait VALIDITE, LICEITE ET LEGITIMITE PLEINE ET ENTIERE DE LA PERSONNE CHOISIE PAR DIEU pour être Pape !
Si un de ces deux éléments manquent , c'est que la personne ne peut être vraiment Pape dans tous les sens du terme et que c'est un INTRUS !
La messe devient bancale par le fait même de nommer cet intrus au canon ! ! !
Una cum = Un Avec = Un dans le même esprit, avec la même façon de penser, avec la même façon de vivre les choses, UN AVEC LA MÊME FOI EN DIEU TRINE !
Les partisans de la thèse de Guérard des Lauriers font croire qu'ils offrent une messe parfaitement canonique à Dieu et parfaite, mais ils offrent à Dieu une messe bancale et impure ce qui est mauvais !
Le Pape devant être ENVOYE PAR DIEU,
'comme mon Père m'a envoyé moi aussi je vous envoie" a dit Notre Seigneur Jésus-Christ,
donc si le "Pape" n'est que "matérialiter" c'est qu'il est "pape à moitié" pour m'exprimer en langage moderne, et par conséquent qu'il n'est pas envoyé par Notre Seigneur, c'est un intrus !
D'autre part maintenant en plus de cela, il est plus que clair que Benoït XVI est un apostat! Et que les prêtres de la Tradition sont illicites en vertu des Saints Canons Magistériels , alors si en plus vous assistez et priez "una cum avec un apostat' alors vous pouvez dire adieu au Paradis !
Dans le morceau de texte que j 'ai écrit et que vous avez cité je voulais tout simplement mettre le paquet sur le terme "matérialiter" qui lui est le seul critère retenu par les adeptes de la thèse du P. Guérard des Lauriers pour nommer l'intrus Jean Paul II ou Benoït XVI au canon !
Un Pape LEGITIME est toujours "matérialiter-formaliter", ces deux derniers termes sont deux éléments INSEPARABLES, INDISSOCIABLES ET INDISPENSABLES pour qu'il y ait VALIDITE, LICEITE ET LEGITIMITE PLEINE ET ENTIERE DE LA PERSONNE CHOISIE PAR DIEU pour être Pape !
Si un de ces deux éléments manquent , c'est que la personne ne peut être vraiment Pape dans tous les sens du terme et que c'est un INTRUS !
La messe devient bancale par le fait même de nommer cet intrus au canon ! ! !
Una cum = Un Avec = Un dans le même esprit, avec la même façon de penser, avec la même façon de vivre les choses, UN AVEC LA MÊME FOI EN DIEU TRINE !
Les partisans de la thèse de Guérard des Lauriers font croire qu'ils offrent une messe parfaitement canonique à Dieu et parfaite, mais ils offrent à Dieu une messe bancale et impure ce qui est mauvais !
Le Pape devant être ENVOYE PAR DIEU,
'comme mon Père m'a envoyé moi aussi je vous envoie" a dit Notre Seigneur Jésus-Christ,
donc si le "Pape" n'est que "matérialiter" c'est qu'il est "pape à moitié" pour m'exprimer en langage moderne, et par conséquent qu'il n'est pas envoyé par Notre Seigneur, c'est un intrus !
D'autre part maintenant en plus de cela, il est plus que clair que Benoït XVI est un apostat! Et que les prêtres de la Tradition sont illicites en vertu des Saints Canons Magistériels , alors si en plus vous assistez et priez "una cum avec un apostat' alors vous pouvez dire adieu au Paradis !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Erreur, chère Via Crucis
Il est totalement faux que "les adeptes de la thèse du P. Guérard des Lauriers [nomment] l'intrus Jean Paul II ou Benoït XVI au canon" ! !
De là, tous vos arguments contre eux s'écroulent : ils n'ont (vos arguments) aucune consistance ...
De là, tous vos arguments contre eux s'écroulent : ils n'ont (vos arguments) aucune consistance ...
JP B.- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Cher JP, selon vous, Benoît XVI est-il pape formaliter?
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
!!!!!!!
Rosalmonte !
Vous ne me connaissez pas assez poir oser me poser une question pareille ?
Vous savez bien que, non pas pour moi (ce qui serait du subjectivisme) mais en réalité, Joseph Ratzinger n'est pas formellement Pape !
(La distinction materialiter / formaliter n'est que d'ordre intellectuelle pour expliquer l'anomalie d'un élu de conclave qui n'est pas réellement Pape.)
Je vous en prie, carissimo, ne tombez pas dans la sottise. Je sais que vous valez mieux que cela.
Vous ne me connaissez pas assez poir oser me poser une question pareille ?
Vous savez bien que, non pas pour moi (ce qui serait du subjectivisme) mais en réalité, Joseph Ratzinger n'est pas formellement Pape !
(La distinction materialiter / formaliter n'est que d'ordre intellectuelle pour expliquer l'anomalie d'un élu de conclave qui n'est pas réellement Pape.)
Je vous en prie, carissimo, ne tombez pas dans la sottise. Je sais que vous valez mieux que cela.
JP B.- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Mon cher, je veux juste vous faire comprendre que Ratzinger n'est pas pape du tout, ni mat, ni form, ni quoi que ce soit.
Quand à l'anomalie d'un élu du conclave qui n'est pas réellement pape, elle tient en ceci: il ne s'agit pas d'un conclave de l'Eglise catholique.
Ce n'est pas un conclave de l'Eglise catholique qui a élu formellement Ratzinger.
La thèse guérardienne tombe d'elle-même avec le temps. Ce qui semblait possible ou vraisemblable pour Paul 6 (la distinction materialiter-formaliter) ne peut plus du tout l'être pour Ratzi. Ou alors il faudrait m'expliquer comment de faux cardinaux réunis dans un faux conclave peuvent élire un vrai pape formaliter.
P.S. allez, JP, inscrivez-vous!
Quand à l'anomalie d'un élu du conclave qui n'est pas réellement pape, elle tient en ceci: il ne s'agit pas d'un conclave de l'Eglise catholique.
Ce n'est pas un conclave de l'Eglise catholique qui a élu formellement Ratzinger.
La thèse guérardienne tombe d'elle-même avec le temps. Ce qui semblait possible ou vraisemblable pour Paul 6 (la distinction materialiter-formaliter) ne peut plus du tout l'être pour Ratzi. Ou alors il faudrait m'expliquer comment de faux cardinaux réunis dans un faux conclave peuvent élire un vrai pape formaliter.
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Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Rosalmonte a écrit:Mon cher, je veux juste vous faire comprendre que Ratzinger n'est pas pape du tout, ni mat, ni form, ni quoi que ce soit.
Quand à l'anomalie d'un élu du conclave qui n'est pas réellement pape, elle tient en ceci: il ne s'agit pas d'un conclave de l'Eglise catholique.
Ce n'est pas un conclave de l'Eglise catholique qui a élu formellement Ratzinger.
La thèse guérardienne tombe d'elle-même avec le temps. Ce qui semblait possible ou vraisemblable pour Paul 6 (la distinction materialiter-formaliter) ne peut plus du tout l'être pour Ratzi. Ou alors il faudrait m'expliquer comment de faux cardinaux réunis dans un faux conclave peuvent élire un vrai pape formaliter.
P.S. allez, JP, inscrivez-vous!
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
ROBERT. a écrit:Rosalmonte a écrit:Mon cher, je veux juste vous faire comprendre que Ratzinger n'est pas pape du tout, ni mat, ni form, ni quoi que ce soit.
Quand à l'anomalie d'un élu du conclave qui n'est pas réellement pape, elle tient en ceci: il ne s'agit pas d'un conclave de l'Eglise catholique.
Ce n'est pas un conclave de l'Eglise catholique qui a élu formellement Ratzinger.
La thèse guérardienne tombe d'elle-même avec le temps. Ce qui semblait possible ou vraisemblable pour Paul 6 (la distinction materialiter-formaliter) ne peut plus du tout l'être pour Ratzi. Ou alors il faudrait m'expliquer comment de faux cardinaux réunis dans un faux conclave peuvent élire un vrai pape formaliter.
P.S. allez, JP, inscrivez-vous!
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
De Foi divine et catholique...
(Vatican I, Pastor Æternus, D 1821, DS 3050-3052.)
L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise
(ibidem, chap. 2, canon, DS 3058, cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471.)… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème
Précision :
(Abbé B. Lucien, La situation actuelle de l’autorité dans l’Eglise, Bruxelles 1985, note 132, p. 103. – Souligné en gras et en couleur rouge par JP B.)
[...]
Cette succession ininterrompue ne réclame évidemment pas qu’il y ait toujours un Pape en acte. Elle exige la continuité et la permanence de l’institution, selon que la nature des choses dans une société humaine le comporte.
Voici ce qu’écrit à ce propos le Père Goupil s.j. (L’Église, 5me éd., 1946, Laval, pp. 48-49) :
“Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais ‘on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.’ (Ch. Antoine, De Eccl.)”.
Comme le lecteur le voit par ces explications de théologiens écrivant avant la crise actuelle, l’occupation matérielle des Sièges répond très bien à l’exigence de continuité de la hiérarchie.
Cela dit, pourquoi m'inscriré-je ? C'est inutile : vous êtes si sûrs de vous...
(A noter quand même, Rosalmonte, que vous avez mon adresse électronique et que si vous désiriez me poser quelques questions, vous aviez tout le loisir de le faire publiquement le primarisme obtus dont vous faites montre ici ! j'aurais eu alors le plaisir de vous communiquer personnellement le dossier que j'ai adressé à notre amie Gabrielle dernièrement à ce sujet...)
JP B.- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
JP B. a écrit:(Vatican I, Pastor Æternus, D 1821, DS 3050-3052.)
L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise(ibidem, chap. 2, canon, DS 3058, cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471.)… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème
Précision :(Abbé B. Lucien, La situation actuelle de l’autorité dans l’Eglise, Bruxelles 1985, note 132, p. 103. – Souligné en gras et en couleur rouge par JP B.)
[...]
Cette succession ininterrompue ne réclame évidemment pas qu’il y ait toujours un Pape en acte. Elle exige la continuité et la permanence de l’institution, selon que la nature des choses dans une société humaine le comporte.
Voici ce qu’écrit à ce propos le Père Goupil s.j. (L’Église, 5me éd., 1946, Laval, pp. 48-49) :
“Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais ‘on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.’ (Ch. Antoine, De Eccl.)”.
Comme le lecteur le voit par ces explications de théologiens écrivant avant la crise actuelle, l’occupation matérielle des Sièges répond très bien à l’exigence de continuité de la hiérarchie.
Cela dit, pourquoi m'inscriré-je ? C'est inutile : vous êtes si sûrs de vous...
(A noter quand même, Rosalmonte, que vous avez mon adresse électronique et que si vous désiriez me poser quelques questions, vous aviez tout le loisir de le faire publiquement le primarisme obtus dont vous faites montre ici ! j'aurais eu alors le plaisir de vous communiquer personnellement le dossier que j'ai adressé à notre amie Gabrielle dernièrement à ce sujet...)
P B. : Sans fanatismes et centré sur la réalité qui nous vivons, tu médite très bien les mots « sa personne » et « successeurs ».
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Wulfrano a écrit:JP B. a écrit:(Vatican I, Pastor Æternus, D 1821, DS 3050-3052.)
L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise(ibidem, chap. 2, canon, DS 3058, cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471.)… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème
Précision :(Abbé B. Lucien, La situation actuelle de l’autorité dans l’Eglise, Bruxelles 1985, note 132, p. 103. – Souligné en gras et en couleur rouge par JP B.)
[...]
Cette succession ininterrompue ne réclame évidemment pas qu’il y ait toujours un Pape en acte. Elle exige la continuité et la permanence de l’institution, selon que la nature des choses dans une société humaine le comporte.
Voici ce qu’écrit à ce propos le Père Goupil s.j. (L’Église, 5me éd., 1946, Laval, pp. 48-49) :
“Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais ‘on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.’ (Ch. Antoine, De Eccl.)”.
Comme le lecteur le voit par ces explications de théologiens écrivant avant la crise actuelle, l’occupation matérielle des Sièges répond très bien à l’exigence de continuité de la hiérarchie.
Cela dit, pourquoi m'inscriré-je ? C'est inutile : vous êtes si sûrs de vous...
(A noter quand même, Rosalmonte, que vous avez mon adresse électronique et que si vous désiriez me poser quelques questions, vous aviez tout le loisir de le faire publiquement le primarisme obtus dont vous faites montre ici ! j'aurais eu alors le plaisir de vous communiquer personnellement le dossier que j'ai adressé à notre amie Gabrielle dernièrement à ce sujet...)
P B. : Sans fanatismes et centré sur la réalité qui nous vivons, tu médite très bien les mots « sa personne » et « successeurs ».
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Wulfrano a écrit:Wulfrano a écrit:JP B. a écrit:(Vatican I, Pastor Æternus, D 1821, DS 3050-3052.)
L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise(ibidem, chap. 2, canon, DS 3058, cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471.)… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème
Précision :(Abbé B. Lucien, La situation actuelle de l’autorité dans l’Eglise, Bruxelles 1985, note 132, p. 103. – Souligné en gras et en couleur rouge par JP B.)
[...]
Cette succession ininterrompue ne réclame évidemment pas qu’il y ait toujours un Pape en acte. Elle exige la continuité et la permanence de l’institution, selon que la nature des choses dans une société humaine le comporte.
Voici ce qu’écrit à ce propos le Père Goupil s.j. (L’Église, 5me éd., 1946, Laval, pp. 48-49) :
“Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais ‘on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.’ (Ch. Antoine, De Eccl.)”.
Comme le lecteur le voit par ces explications de théologiens écrivant avant la crise actuelle, l’occupation matérielle des Sièges répond très bien à l’exigence de continuité de la hiérarchie.
Cela dit, pourquoi m'inscriré-je ? C'est inutile : vous êtes si sûrs de vous...
(A noter quand même, Rosalmonte, que vous avez mon adresse électronique et que si vous désiriez me poser quelques questions, vous aviez tout le loisir de le faire publiquement le primarisme obtus dont vous faites montre ici ! j'aurais eu alors le plaisir de vous communiquer personnellement le dossier que j'ai adressé à notre amie Gabrielle dernièrement à ce sujet...)
P B. : Sans fanatismes et centré sur la réalité qui nous vivons, tu médite très bien les mots « sa personne » et « successeurs ».
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
JP B.:
Aussi tu médite très bien les mots « perpétuel », « continue », « non interrompu », « permanent », « qui dure sans interruption et sans changement ».
Particulièrement médite très bien ceci dernier: « Sans interruption et sans changement.»
Médite vous et pèse chaque mot. Ne soyez pas comme le vent facile à aller à n'importe où.
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
A Monsieur JP B
Monsieur, vous nous accusez d'
Cependant, Vous même vous semblez tout aussi sûr de vous sur la théorie Matérialiter-formaliter du Père Guérard des Lauriers qui cependant ne fait aucunement partie du dépôt de la foi.
Toutefois, ne pensez-vous pas qu'en ce qui concerne la foi catholique, nous sommes obligés "d'être sûr de nous"
Pourrions-nous ne pas être sûr que Dieu est Trinité ? Aurions-nous alors la foi
Pourrions-nous ne pas être sûr que la VIerge Marie n'est pas Immaculée Conception. Aurions-nous la foi sans cette certitude ?
Si donc nous sommes "Sûrs de nous " en ce qui concerne l'ennoncé de la foi catholique, nous ne pouvons qu'en être félicité...et d'ailleurs sans cette certitude déterminée (qui ont mené les martyrs jusqu'à la mort) nous n'aurions pas la foi.
Puisque vous nous faites l'honneur de venir sur notre forum, j'ai une question précise qui concerne notre certitude et votre certitude sur le même sujet...sur l'identité du pape et ses pouvoirs:
Voilà ce que dit la foi catholique sur la juridiction d'un vrai successeur de Pierre :
Pie IX dans Pastor Aeternus affirme avec toute l'Eglise et ces conciles que
Voila la citation complète
Pie IX condamne comme anathèmes tous ceux qui nient qu'un successeur de Pierre a reçu "directement et immédiatement du Christ notre Seigneur une primauté de juridiction
Voici le texte original :
Monsieur JP B, je vous pose alors clairement deux questions :
Pouvons-nous ne pas être sürs de nous en affirmant cette vérités de foi portant sur la juridiction indiscutable de tout successeur de Saint Pierre sur le Saint Siège ?
Quant à la thèse materialiter-formaliter, vous convenez qu'elle déchoit de sa juridiction un successeur de Pierre élu validement sur le Saint Siège.
Comment alors pouvez-vous être sûr de cette thèse puisque tous ceux qui la croient vraie, croient à un successeur de Pierre sans juridiction et tombent sous l'anathème du Pape Pie IX ?
Je pose de même la question à Rosalmonte qui suppose que la thèse du Père Guérard a pu être vraie pendant le "pontificat" de Paul VI.
Comment, cher Rosalmonte pouvez-vous être sûr et affirmer que, pendant un certain temps, décidé par vous, un vrai successeur de Pierre n'a pas eu de juridiction ?
Et comment, dans ces conditions, pouvez-vous prétendre échapper à l'anathème prononcé contre vous par Pie IX ?
Autrement dit, comment faites-vous pour affirmer qu'une vérité de foi sur la juridiction du Pontife romain n'a pas nécessairement pu être toujours vraie
"être si sûr de nous"
Cependant, Vous même vous semblez tout aussi sûr de vous sur la théorie Matérialiter-formaliter du Père Guérard des Lauriers qui cependant ne fait aucunement partie du dépôt de la foi.
Toutefois, ne pensez-vous pas qu'en ce qui concerne la foi catholique, nous sommes obligés "d'être sûr de nous"
Pourrions-nous ne pas être sûr que Dieu est Trinité ? Aurions-nous alors la foi
Pourrions-nous ne pas être sûr que la VIerge Marie n'est pas Immaculée Conception. Aurions-nous la foi sans cette certitude ?
Si donc nous sommes "Sûrs de nous " en ce qui concerne l'ennoncé de la foi catholique, nous ne pouvons qu'en être félicité...et d'ailleurs sans cette certitude déterminée (qui ont mené les martyrs jusqu'à la mort) nous n'aurions pas la foi.
Puisque vous nous faites l'honneur de venir sur notre forum, j'ai une question précise qui concerne notre certitude et votre certitude sur le même sujet...sur l'identité du pape et ses pouvoirs:
Voilà ce que dit la foi catholique sur la juridiction d'un vrai successeur de Pierre :
Pie IX dans Pastor Aeternus affirme avec toute l'Eglise et ces conciles que
"Le Saint Siège apostolique et le Pontife Romain possèdent la primauté sur toute la terre"
Voila la citation complète
C'est pourquoi, Nous fondant sur le témoignage évident des saintes Lettres et suivant les décrets explicitement définis de nos prédécesseurs, les Pontifes romains, comme des conciles généraux, nous renouvelons la définition du concile oecuménique de Florence, qui impose aux fidèles de croire que " le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain possèdent la primauté sur toute la terre ; que ce Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, le chef des Apôtres et le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; qu'à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l'Église comme le disent les actes des conciles oecuméniques et les saints canons " (*).
* : Concile de Florence (XVIIe oecuménique), Bulle " Laetentur Coeli " d'Eugène IV, 6 juillet 1439, décret pour les Grecs.
Pie IX condamne comme anathèmes tous ceux qui nient qu'un successeur de Pierre a reçu "directement et immédiatement du Christ notre Seigneur une primauté de juridiction
Voici le texte original :
Si quelqu'un donc dit que le bienheureux Apôtre Pierre n'a pas été établi par le Christ notre Seigneur chef de tous les Apôtres et tête visible de toute l'Église militante ; ou que ce même Apôtre n'a reçu directement et immédiatement du Christ notre Seigneur qu'une primauté d'honneur et non une primauté de juridiction
véritable et proprement dite, qu'il soit anathème.
Monsieur JP B, je vous pose alors clairement deux questions :
Pouvons-nous ne pas être sürs de nous en affirmant cette vérités de foi portant sur la juridiction indiscutable de tout successeur de Saint Pierre sur le Saint Siège ?
Quant à la thèse materialiter-formaliter, vous convenez qu'elle déchoit de sa juridiction un successeur de Pierre élu validement sur le Saint Siège.
Comment alors pouvez-vous être sûr de cette thèse puisque tous ceux qui la croient vraie, croient à un successeur de Pierre sans juridiction et tombent sous l'anathème du Pape Pie IX ?
Je pose de même la question à Rosalmonte qui suppose que la thèse du Père Guérard a pu être vraie pendant le "pontificat" de Paul VI.
Comment, cher Rosalmonte pouvez-vous être sûr et affirmer que, pendant un certain temps, décidé par vous, un vrai successeur de Pierre n'a pas eu de juridiction ?
Et comment, dans ces conditions, pouvez-vous prétendre échapper à l'anathème prononcé contre vous par Pie IX ?
Autrement dit, comment faites-vous pour affirmer qu'une vérité de foi sur la juridiction du Pontife romain n'a pas nécessairement pu être toujours vraie
Régis- Nombre de messages : 509
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
[quote="Wulfrano"][quote="Wulfrano"][quote="JP B."]
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Wulfrano- Nombre de messages : 902
Date d'inscription : 22/04/2010
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
[quote="Wulfrano"][quote="Wulfrano"][quote="Wulfrano"]
JP B. a écrit:
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Réponse au dernier message
Je (on n commence jamais un texte par "je" : c'est une preuve d'égocentrisme... Eh bien ! je le fais ) Je ne suis pas chez moi (comme peut le prouver l'adresse URL d'où j'écris présentement) aussi, ne répondrais-je pas de suite à tous les nombreux messages que vous avez daigné me dédier. Non, je ne le ferais pour l'instant que pour le dernier ci-dessus, de Sandrine car il est effrontément erroné.
En effet,
A part ce fou-rire, est-ce, Sandrine, une simple erreur de votre part ou ... de la mauvaise foi ?
En effet,
Or, je n'ai JAMAIS écris:Sandrine a écrit:(quote="Wulfrano")(quote="Wulfrano")(quote="Wulfrano")JP B. a écrit:Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
A part ce fou-rire, est-ce, Sandrine, une simple erreur de votre part ou ... de la mauvaise foi ?
JP B- Invité
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
JP B a écrit:
A part ce fou-rire, est-ce, Sandrine, une simple erreur de votre part ou ... de la mauvaise foi ?
C'est effectivement une simple erreur de ma part cher Monsieur Bontemps !
Je corrige donc mon message :
Wulfrano a écrit :Wulfrano a écrit :
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
JP B a écrit:Je (on n commence jamais un texte par "je" : c'est une preuve d'égocentrisme... Eh bien ! je le fais ) Je ne suis pas chez moi (comme peut le prouver l'adresse URL d'où j'écris présentement) aussi, ne répondrais-je pas de suite à tous les nombreux messages que vous avez daigné me dédier. Non, je ne le ferais pour l'instant que pour le dernier ci-dessus, de Sandrine car il est effrontément erroné.
En effet,Or, je n'ai JAMAIS écris:Sandrine a écrit:(quote="Wulfrano")(quote="Wulfrano")(quote="Wulfrano")JP B. a écrit:Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
Peut être vous attendez l’autre GM, c'est-à-dire GMail.com.
Attendez-vous à le GM (le Grand Monarque), à GM (Général Motors), à GM (Gouvernement Mondial) ou à GM (Genèse Maçonnique) ?
A part ce fou-rire, est-ce, Sandrine, une simple erreur de votre part ou ... de la mauvaise foi ?
Vous êtes très drôle et divertissant, Mr Je Pense Bien !!! ...
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Eric a écrit:Vous êtes très drôle et divertissant, Mr Je Pense Bien !!! ...
Mr. J'suis Probablement Balaise ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Cependant, faites attention tout de même à "ce petit jeu là" cher Materia-littéral :
Vous voyez ce que je veux dire ?JPB a écrit:
Or, je n'ai JAMAIS écris:
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Eric a écrit:Cependant, faites attention tout de même à "ce petit jeu là" cher Materia-littéral :Vous voyez ce que je veux dire ?JPB a écrit:
Or, je n'ai JAMAIS écris:
Vu !
N'étiez-vous pas de ces membres, cher Monsieur Bontemps, qui se plaisaient à corriger les fautes d'orthographe de certains autres membres sur feu le LFC ou bien me trompé-je ?
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Pour Louis (et Via Crucis)
Cher JPB,
Je suis bien contente que vous riiez de ce que j'ai pu écrire ! Et moi je ris avec vous de voir que vous prenez les choses du bon côté même si ce que j'ai pu dire ne vous semble pas "catholique".
L'amour fraternel voyez-vous c'est cela, rire et pleurer nsemble et discuter et chercher ensemble la vérité, pour découvrir les trésors de l'Evangile et du Saint Magistère séculaire de l'Eglise, tout en "cheminant sur la route d'Emmaus" ensemble !
"Je ne vous laisserai pas orphelins" nous dit Notre Seigneur.
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas de longue période sans pape légitime sur le trône pontifical ! Les écrits du Magistère en sont une preuve éclatante : ils "transpirent" l'Esprit Saint dont ils sont imprégnés (écrits du Magistère depuis l'Evangile jusqu'à la mort de Pie XII) et ils ne se sont JAMAIS CONTREDITS jusqu'à ce que les infâmes Bugnini et Montini se soit assis (ils ont bien travaillé ensemble tous les deux!) sur le trône papal !
Le problème aujourd'hui n'est même plus dans l'una cum ! Il est dans le fait que les messes tradies sont bien illicites quelque soit la formule utilisée au canon "l'una cum" ou "non una cum" par le prêtre qui célèbre cette messe !
Les prêtres tradis (ceux de la Frat et autres) qui ne se sont pas ralliés à Ratzinger, avouent : "nous n'avons pas juridiction". Et s'ils n'ont pas juridiction c'est qu'ils sont dans l'illicéité !
Car qui dit juridiction dit licéité, légalité et légitimité pour pouvoir trancher, juger et diriger les affaires spirituelles du peuple catholique, confesser, ordonner etc...
Or la juridiction de qui vient-elle si ce n'est du VRAI Pape légitime, (matérialiter-formaliter) bien entendu ?
De quel droit donc des prêtres sans juridiction peuvent-ils célébrer validement et licitement une messe catholique ? De quel droit donc peuvent-ils confesser ? De quel droit donc peuvent-ils absoudre ?
Ils n'ont le droit que de confesser des fidèles in articulo mortis c'est à dire dans le cas où la famille du mourant n'aurait pas trouvé un prêtre valide et licite pour donner l'absolution, et c'est là que l'épikie entre en jeu. Mais cette épikie n'entre pas en jeu pour la célébration de la Sainte Messe illicitement ! "In articulo mortis" est le seul cas où ils ont juridiction !
Tant qu'un nouveau pape n'est pas élu tout sacre, toute ordination est gelée !
Ce qui reste donc à ces prêtres sans juridiction appelés à la vie du célibat consacré par un appel intérieur que je ne mets pas en doute, est, en période de vacance du siège apostolique, logé à la même enseigne que tout laïc, c'est à dire qu'ils ont (s'ils ont été ordonnés pendant la vacance mais non s'ils ont été ordonnés avant cette vacance) seulement le devoir de défendre la Foi catholique là où elle est attaquée, et d'instruire les familles, les petits enfants de la Foi; d'enseigner le catéchisme de l'Eglise Catholique, comme c'est le devoir de tout catholique en période de persécutions !
Mais célébrer la messe sans juridiction ? C'est impensable car c'est justement cette juridiction qui témoigne non seulement de la légitimité et de la légalité de la messe mais surtout aussi de la succession apostolique donc de l'apostolicité !
Pour ce qui est de la validité de la messe elle-même, pour ce qui concerne son déroulement, d'autres considérations sont à prendre en compte en plus, notamment la matière et la forme de la liturgie, la manière et la forme de célébrer, et l'intention du célébrant !
Les protestants n'ont pas de successions apostolique, ils sont sortis de l'Eglise avec leur gourou Luther ! Leurs messes sont-elles valides et licites ? Non !
Les orthodoxes n'ont pas de succession apostolique puisqu'ils sont sortis de l'Eglise. Leurs messes sont-elles valides et licites ? Non ?
Les premiers prêtres tradis ne procèdent plus de la succession apostolique : ils sont sortis de l'Eglise à cause du "sacre sans mandat pontifical" (désobéissance au canon de Pie XII et reconnaissance de Montini et de Wojtyla pour papes légitimes malgré leur apostasie notoire).
Cette désobéissance leur a été fatale et leur a en même temps cloué le bec et les a ligotés et liés : certains d'entre eux se sont ralliés à Ratzinger et d'autres sont en passe de ralliement avec lui !
Aujourd'hui autant que nous pouvons le constater de visu nous pouvons admettre que :
Les prêtres tradis ralliés à Ratzinger par le fait même de s'être soumis à la juridiction de Ratzinger qui, suspect d'hérésie déjà du temps de S.S.Pie XII à cause de ses écrits mis à l'index et maintenant plus que "suspect d'apostasie" à l'heure actuelle à cause de ses déclarations, de ses prêches, encycliques, et ses actes de communicatio in sacris, avec des hérétiques, shismatiques, idolâtres et autres, ne sont plus soumis à la juridiction du Saint Magistère de l'Eglise Catholique et Apostolique, mais à un autre magistère, celui de l'apostasie tonitruante et galopante même si leurs messes se déroulent selon toutes les rubriques de 57 !
Et même si ces prêtres ont ouvert des écoles où la Tradition est enseignée à 100%, leurs élèves suivront sans même s'en apercevoir une fois qu'ils auront grandi le lot de ceux qui aujourd'hui pactisent avec les ennemis de l'Eglise, c'est à dire faux papes et faux clergé (les anglicans par exemple !)
Les prêtres tradis qui ne se sont pas encore ralliés, n'osent pas, ne peuvent pas ou ne veulent pas, admettre que les messes qu'ils ont célébrées jusqu'à ce jour, et qu'ils célèbreront demain , sont et seront illicites (chez eux le mot illicite est tabou alors qu'il résulte de l'absence de juridictio, et cela tant qu'il n'y a pas de pape légitime qui les régularise, s'ils l'avouaient il n'y aurait plus foule sur les bancs de leurs chapelles !
Car ne nous y trompons pas : mis à part quelques rares prêtres tradis sédévacantistes, aucun des prêtres tradis des diverses fraternités catholiques tradies ne remettent sur le tapis la question de l'invalidité, de l'illicéité, l'illégalité et de l'illégitimité, du Novus Ordo Missae ! Ils se sont tous tus ! Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas eu le courage de dire au moment où il le fallait la vérité : ils n'ont pas eu le courage de dire "Paul VI est un faux pape, un intrus, il faut le virer "manu militari" et en choisir un autre qui soit vraiment catholique !"
Au lieu de cela qu'ont-ils fait, ils se sont embarqués dans des théories qu'ils ont érigé en "dogmes de foi" pour pouvoir continuer à faire ce qu'ils avaient envie de faire !
Cher JPB, je ne sais pas du tout à quelle chapelle ni à quel groupe vous appartenez, ce que je dis c'est ce que je crois et pense aujourd'hui : pour rester catholique il faut sortir des chapelles tradies ! J'espère que je ne vous choque pas en vous disant cela ! Moi j'ai passé le cap du choc ! Cela n'est pas facile, car nous avons tous tendance à nous accrocher à des circonstances matérielles, à du matériel, du concret, du fait de notre être même "être de chair qui veut voir, toucher, entendre, goûter et qui a besoin de choses concrètes pour avancer (et cela dans tous les domaines de la vie).
La Sainte Communion au Saint Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ est une chose que je désire et à laquelle j'aspire de tout mon être. Mais, sachant que dans cette Sainte Communion Notre Seigneur est présent avec son Corps son Sang, Son Ame , sa Divinité et son Esprit Saint, d'une manière parfaite, comment pourrais-je aller communier dans une chapelle où Il est offert par la désobéissance d'un prêtre au Saint Magistère que Notre Seigneur Lui-même a institué par les mots "Tu es Petrus" ? Car c'est de ce même Petrus que découle la juridiction ! Le prêtre ne doit-il pas l'offrir en obéissance avec un Pape légitime ? Au moment de la consécration et de la communion c'est toute l'importance, tout le poids de cette succession apostolique qui se révèle en un instant ! On se trouve devant Notre Seigneur Lui-même, devant Saint Pierre et tous ses successeurs apostoliques ! Je ne les vois pas avec mes yeux de chair mais avec les yeux du coeur ! Et donc je dois vivre sans voir cette merveille qu'est la sainte communion à la messe pour ne pas risquer de me trouver en position d'adhésion à un intrus et donc avec un prêtre qui ne procède même pas au for externe de la succession apostolique !
Seuls les prêtres tradis ordonnés sous Pie XII et non ralliés à Ratzinger sont encore catholiques et célèbrent la messe validement et licitement ! Mais combien en reste-t-il aujourd'hui dans le monde ? Combien sont encore vivants ? Et où ? Il y en a un au Mexique nous le savons, mais ailleurs ? Mystère !
Comme je ne suis pas une autorité pour dire aux autres ce qu'il faut faire, je vous laisse libre donc de faire ce que vous voudrez pourvu que vous n'offensiez pas la Majeste Divine !
Je suis bien contente que vous riiez de ce que j'ai pu écrire ! Et moi je ris avec vous de voir que vous prenez les choses du bon côté même si ce que j'ai pu dire ne vous semble pas "catholique".
L'amour fraternel voyez-vous c'est cela, rire et pleurer nsemble et discuter et chercher ensemble la vérité, pour découvrir les trésors de l'Evangile et du Saint Magistère séculaire de l'Eglise, tout en "cheminant sur la route d'Emmaus" ensemble !
"Je ne vous laisserai pas orphelins" nous dit Notre Seigneur.
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas de longue période sans pape légitime sur le trône pontifical ! Les écrits du Magistère en sont une preuve éclatante : ils "transpirent" l'Esprit Saint dont ils sont imprégnés (écrits du Magistère depuis l'Evangile jusqu'à la mort de Pie XII) et ils ne se sont JAMAIS CONTREDITS jusqu'à ce que les infâmes Bugnini et Montini se soit assis (ils ont bien travaillé ensemble tous les deux!) sur le trône papal !
Le problème aujourd'hui n'est même plus dans l'una cum ! Il est dans le fait que les messes tradies sont bien illicites quelque soit la formule utilisée au canon "l'una cum" ou "non una cum" par le prêtre qui célèbre cette messe !
Les prêtres tradis (ceux de la Frat et autres) qui ne se sont pas ralliés à Ratzinger, avouent : "nous n'avons pas juridiction". Et s'ils n'ont pas juridiction c'est qu'ils sont dans l'illicéité !
Car qui dit juridiction dit licéité, légalité et légitimité pour pouvoir trancher, juger et diriger les affaires spirituelles du peuple catholique, confesser, ordonner etc...
Or la juridiction de qui vient-elle si ce n'est du VRAI Pape légitime, (matérialiter-formaliter) bien entendu ?
De quel droit donc des prêtres sans juridiction peuvent-ils célébrer validement et licitement une messe catholique ? De quel droit donc peuvent-ils confesser ? De quel droit donc peuvent-ils absoudre ?
Ils n'ont le droit que de confesser des fidèles in articulo mortis c'est à dire dans le cas où la famille du mourant n'aurait pas trouvé un prêtre valide et licite pour donner l'absolution, et c'est là que l'épikie entre en jeu. Mais cette épikie n'entre pas en jeu pour la célébration de la Sainte Messe illicitement ! "In articulo mortis" est le seul cas où ils ont juridiction !
Tant qu'un nouveau pape n'est pas élu tout sacre, toute ordination est gelée !
Ce qui reste donc à ces prêtres sans juridiction appelés à la vie du célibat consacré par un appel intérieur que je ne mets pas en doute, est, en période de vacance du siège apostolique, logé à la même enseigne que tout laïc, c'est à dire qu'ils ont (s'ils ont été ordonnés pendant la vacance mais non s'ils ont été ordonnés avant cette vacance) seulement le devoir de défendre la Foi catholique là où elle est attaquée, et d'instruire les familles, les petits enfants de la Foi; d'enseigner le catéchisme de l'Eglise Catholique, comme c'est le devoir de tout catholique en période de persécutions !
Mais célébrer la messe sans juridiction ? C'est impensable car c'est justement cette juridiction qui témoigne non seulement de la légitimité et de la légalité de la messe mais surtout aussi de la succession apostolique donc de l'apostolicité !
Pour ce qui est de la validité de la messe elle-même, pour ce qui concerne son déroulement, d'autres considérations sont à prendre en compte en plus, notamment la matière et la forme de la liturgie, la manière et la forme de célébrer, et l'intention du célébrant !
Les protestants n'ont pas de successions apostolique, ils sont sortis de l'Eglise avec leur gourou Luther ! Leurs messes sont-elles valides et licites ? Non !
Les orthodoxes n'ont pas de succession apostolique puisqu'ils sont sortis de l'Eglise. Leurs messes sont-elles valides et licites ? Non ?
Les premiers prêtres tradis ne procèdent plus de la succession apostolique : ils sont sortis de l'Eglise à cause du "sacre sans mandat pontifical" (désobéissance au canon de Pie XII et reconnaissance de Montini et de Wojtyla pour papes légitimes malgré leur apostasie notoire).
Cette désobéissance leur a été fatale et leur a en même temps cloué le bec et les a ligotés et liés : certains d'entre eux se sont ralliés à Ratzinger et d'autres sont en passe de ralliement avec lui !
Aujourd'hui autant que nous pouvons le constater de visu nous pouvons admettre que :
Les prêtres tradis ralliés à Ratzinger par le fait même de s'être soumis à la juridiction de Ratzinger qui, suspect d'hérésie déjà du temps de S.S.Pie XII à cause de ses écrits mis à l'index et maintenant plus que "suspect d'apostasie" à l'heure actuelle à cause de ses déclarations, de ses prêches, encycliques, et ses actes de communicatio in sacris, avec des hérétiques, shismatiques, idolâtres et autres, ne sont plus soumis à la juridiction du Saint Magistère de l'Eglise Catholique et Apostolique, mais à un autre magistère, celui de l'apostasie tonitruante et galopante même si leurs messes se déroulent selon toutes les rubriques de 57 !
Et même si ces prêtres ont ouvert des écoles où la Tradition est enseignée à 100%, leurs élèves suivront sans même s'en apercevoir une fois qu'ils auront grandi le lot de ceux qui aujourd'hui pactisent avec les ennemis de l'Eglise, c'est à dire faux papes et faux clergé (les anglicans par exemple !)
Les prêtres tradis qui ne se sont pas encore ralliés, n'osent pas, ne peuvent pas ou ne veulent pas, admettre que les messes qu'ils ont célébrées jusqu'à ce jour, et qu'ils célèbreront demain , sont et seront illicites (chez eux le mot illicite est tabou alors qu'il résulte de l'absence de juridictio, et cela tant qu'il n'y a pas de pape légitime qui les régularise, s'ils l'avouaient il n'y aurait plus foule sur les bancs de leurs chapelles !
Car ne nous y trompons pas : mis à part quelques rares prêtres tradis sédévacantistes, aucun des prêtres tradis des diverses fraternités catholiques tradies ne remettent sur le tapis la question de l'invalidité, de l'illicéité, l'illégalité et de l'illégitimité, du Novus Ordo Missae ! Ils se sont tous tus ! Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas eu le courage de dire au moment où il le fallait la vérité : ils n'ont pas eu le courage de dire "Paul VI est un faux pape, un intrus, il faut le virer "manu militari" et en choisir un autre qui soit vraiment catholique !"
Au lieu de cela qu'ont-ils fait, ils se sont embarqués dans des théories qu'ils ont érigé en "dogmes de foi" pour pouvoir continuer à faire ce qu'ils avaient envie de faire !
Cher JPB, je ne sais pas du tout à quelle chapelle ni à quel groupe vous appartenez, ce que je dis c'est ce que je crois et pense aujourd'hui : pour rester catholique il faut sortir des chapelles tradies ! J'espère que je ne vous choque pas en vous disant cela ! Moi j'ai passé le cap du choc ! Cela n'est pas facile, car nous avons tous tendance à nous accrocher à des circonstances matérielles, à du matériel, du concret, du fait de notre être même "être de chair qui veut voir, toucher, entendre, goûter et qui a besoin de choses concrètes pour avancer (et cela dans tous les domaines de la vie).
La Sainte Communion au Saint Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ est une chose que je désire et à laquelle j'aspire de tout mon être. Mais, sachant que dans cette Sainte Communion Notre Seigneur est présent avec son Corps son Sang, Son Ame , sa Divinité et son Esprit Saint, d'une manière parfaite, comment pourrais-je aller communier dans une chapelle où Il est offert par la désobéissance d'un prêtre au Saint Magistère que Notre Seigneur Lui-même a institué par les mots "Tu es Petrus" ? Car c'est de ce même Petrus que découle la juridiction ! Le prêtre ne doit-il pas l'offrir en obéissance avec un Pape légitime ? Au moment de la consécration et de la communion c'est toute l'importance, tout le poids de cette succession apostolique qui se révèle en un instant ! On se trouve devant Notre Seigneur Lui-même, devant Saint Pierre et tous ses successeurs apostoliques ! Je ne les vois pas avec mes yeux de chair mais avec les yeux du coeur ! Et donc je dois vivre sans voir cette merveille qu'est la sainte communion à la messe pour ne pas risquer de me trouver en position d'adhésion à un intrus et donc avec un prêtre qui ne procède même pas au for externe de la succession apostolique !
Seuls les prêtres tradis ordonnés sous Pie XII et non ralliés à Ratzinger sont encore catholiques et célèbrent la messe validement et licitement ! Mais combien en reste-t-il aujourd'hui dans le monde ? Combien sont encore vivants ? Et où ? Il y en a un au Mexique nous le savons, mais ailleurs ? Mystère !
Comme je ne suis pas une autorité pour dire aux autres ce qu'il faut faire, je vous laisse libre donc de faire ce que vous voudrez pourvu que vous n'offensiez pas la Majeste Divine !
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