Les Anarchistes. (complet)

Nous avons le cas [modération] du Pape Clément XIV, qui au XVIIIe siècle, abolit l'Ordre Sacré des Jésuites sous pression calomnieuse exercée sur lui par les loges lucifériennes judéo-maçonniques, à travers les rois et les princes fous européens, faibles et vénaux, qui nous rappellent que le Dauphin et les évêques ont donné Sainte Jeanne d'Arc aux bouchers anglais contre des pièces d'or.

Les conséquences d'une telle suppression ont été parmi d'autres (1) l'abandon des missions catholiques de l'Inde, la Chine et le Japon, (2) de la frustration des vocations au noviciat jésuite, avec la conséquence de la perte de nouveaux et saints prêtres catholiques , et (3 ) une débauche politique effrénée - déjà sans surveillance ni dénonciation par les Jésuites - qui a commencé à la Révolution française de 1789, laquelle a introduit la laïcité athée dans toutes les républiques du monde.

Son nom officiel était Clément XIV mais, en dépit d'être pape, sur ce point , il fit la volonté du Diable et ainsi peu importe comment il s'appelle. Pendant que Clément XIV et ses courtisans ambassadeurs Maçons du Portugal (Pombal), Espagne (Aranda, Floridablanca, Campomanes) et en Autriche [modération] ils passaient toute la journée sans rien faire [modération] dans l'Amérique espagnole, avec des difficultés et des souffrances indicibles atroces , les missionnaires jésuites espagnols construisirent un nouvel empire catholique patiemment pour la plus grande gloire de Dieu et en Amérique Française, au milieu des mutilations cruelles et inhumaines de tortures, les missionnaires jésuites français ont versé leur sang précieux en l'honneur du Christ-Roi , baptisant les bêtes féroces qui se faisaient passer pour des Indiens iroquois. Tenons-nous (mettons ), alors, le nom de ce pape par Inclément XIV ...

Comme il n'a jamais regretté son action gravement anti-catholique et tant maçonnique, qu'il ne t'advienne pas de penser que ce Pape repose en Paix ni qu'il soit en compagnie de saint Ignace de Loyola, au Ciel, le fondateur même de la glorieuse Compagnie de Jésus que ce Pape inclément osa supprimer.

Sandrine a écrit:En attendant une bien meilleure traduction de Via, voici un premier "jet" du texte de Wulfrano...

Nous avons le cas [modération] du Pape Clément XIV, qui au XVIIIe siècle, abolit l'Ordre Sacré des Jésuites sous pression calomnieuse exercée sur lui par les loges lucifériennes judéo-maçonniques, à travers les rois et les princes fous européens, faibles et vénaux, qui nous rappellent que le Dauphin et les évêques ont donné Sainte Jeanne d'Arc aux bouchers anglais contre des pièces d'or.

Les conséquences d'une telle suppression ont été parmi d'autres (1) l'abandon des missions catholiques de l'Inde, la Chine et le Japon, (2) de la frustration des vocations au noviciat jésuite, avec la conséquence de la perte de nouveaux et saints prêtres catholiques , et (3 ) une débauche politique effrénée - déjà sans surveillance ni dénonciation par les Jésuites - qui a commencé à la Révolution française de 1789, laquelle a introduit la laïcité athée dans toutes les républiques du monde.

Son nom officiel était Clément XIV mais, en dépit d'être pape, sur ce point , il fit la volonté du Diable et ainsi peu importe comment il s'appelle. Pendant que Clément XIV et ses courtisans ambassadeurs Maçons du Portugal (Pombal), Espagne (Aranda, Floridablanca, Campomanes) et en Autriche [modération] ils passaient toute la journée sans rien faire [modération] dans l'Amérique espagnole, avec des difficultés et des souffrances indicibles atroces , les missionnaires jésuites espagnols construisirent un nouvel empire catholique patiemment pour la plus grande gloire de Dieu et en Amérique Française, au milieu des mutilations cruelles et inhumaines de tortures, les missionnaires jésuites français ont versé leur sang précieux en l'honneur du Christ-Roi , baptisant les bêtes féroces qui se faisaient passer pour des Indiens iroquois. Tenons-nous (mettons ), alors, le nom de ce pape par Inclément XIV ...

Comme il n'a jamais regretté son action gravement anti-catholique et tant maçonnique, qu'il ne t'advienne pas de penser que ce Pape repose en Paix ni qu'il soit en compagnie de saint Ignace de Loyola, au Ciel, le fondateur même de la glorieuse Compagnie de Jésus que ce Pape inclément osa supprimer.

« Clément XIV supprime les Jésuites, Pie VII les rétablit. »

Canoniquement parlant, ces deux Pontifes étaient dans leur droit l'un et l'autre, et ils ont pu en user en sens contraire en se proposant tous les deux le même but : le plus grand bien de l'Eglise. N'en serait-il pas ainsi, ils n'auraient pas erré pour cela : l'établissement et la suppression d'un ordre religieux, quels que soient d'ailleurs l'excellence de ses statuts et le mérite de ses membres, sont des actes de haute administration, et non des questions de dogme ou de morale.

Tome II, p. 297, l’abbé B.— M. Constant, L’Histoire et l’infaillibilité des Papes,1859.

Clément XIV mourut sans avoir vu la tranquillité s'établir dans l'Eglise, sans avoir pu la conquérir pour lui-même

ne t'advienne pas de penser que ce Pape repose en Paix ni qu'il soit en compagnie de saint Ignace de Loyola, au Ciel

Clément XIV n'a pas plus erré que ses prédécesseurs et ses successeurs sur le siège de Saint-Pierre; mais il promulgua le célèbre Bref Dominus ac Redemptor qui accordait aux princes coalisés l'abolition de la Compagnie de Jésus, en refusant toutefois de la condamner. « Ceux qui accusent la faiblesse de Clément XIV, dit L. Veuillot, ne se mettent pas à sa place, ne voient pas la situation comme elle lui apparaissait. » « Pauvre Pape ! s'écria saint Alphonse de Liguori en apprenant la douloureuse nouvelle : Pauvre Pape ! que pouvait-il faire ? » Et après un moment : « Volonté du Pape, volonté de Dieu! » Et il s'imposa un inviolable silence. Clément XIV mourut sans avoir vu la tranquillité s'établir dans l'Eglise, sans avoir pu la conquérir pour lui-même.

Mgr. H. Delassus, in La conjuration antichrétienne.

Sandrine a écrit:En attendant une bien meilleure traduction de Via, voici un premier "jet" du texte de Wulfrano...

Nous avons le cas honteux du Pape Clément XIV, qui au XVIIIe siècle, abolit l'Ordre Sacré des Jésuites sous pression calomnieuse exercée sur lui par les loges lucifériennes judéo-maçonniques, à travers les rois et les princes fous européens, faibles et vénaux, qui nous rappellent que le Dauphin et les évêques ont donné Sainte Jeanne d'Arc aux bouchers anglais contre des pièces d'or.

Les conséquences d'une telle suppression ont été parmi d'autres (1) l'abandon des missions catholiques de l'Inde, la Chine et le Japon, (2) de la frustration des vocations au noviciat jésuite, avec la conséquence de la perte de nouveaux et saints prêtres catholiques , et (3 ) une débauche politique effrénée - déjà sans surveillance ni dénonciation par les Jésuites - qui a commencé à la Révolution française de 1789, laquelle a introduit la laïcité athée dans toutes les républiques du monde.

Son nom officiel était Clément XIV mais, en dépit d'être pape, sur ce point , il fit la volonté du Diable et ainsi peu importe comment il s'appelle. Pendant que Clément XIV et ses courtisans ambassadeurs Maçons du Portugal (Pombal), Espagne (Aranda, Floridablanca, Campomanes) et en Autriche (Thérèse la vieille ignorante ?), ils passaient toute la journée sans rien faire plus que d'être des interlocuteurs et de rester ...[ expression que je ne connais pas ] ou le c.. puant comme des porcs et de boire à avaler comme des amibes ... dans l'Amérique espagnole, avec des difficultés et des souffrances indicibles atroces , les missionnaires jésuites espagnols construisirent un nouvel empire catholique patiemment pour la plus grande gloire de Dieu et en Amérique Française, au milieu des mutilations cruelles et inhumaines de tortures, les missionnaires jésuites français ont versé leur sang précieux en l'honneur du Christ-Roi , baptisant les bêtes féroces qui se faisaient passer pour des Indiens iroquois. Tenons-nous (mettons ), alors, le nom de ce pape par Inclément XIV ...

Comme il n'a jamais regretté son action gravement anti-catholique et tant maçonnique, qu'il ne t'advienne pas de penser que ce Pape repose en Paix ni qu'il soit en compagnie de saint Ignace de Loyola, au Ciel, le fondateur même de la glorieuse Compagnie de Jésus que ce Pape inclément osa supprimer.

Louis a écrit:

« Clément XIV supprime les Jésuites, Pie VII les rétablit. »

Canoniquement parlant, ces deux Pontifes étaient dans leur droit l'un et l'autre, et ils ont pu en user en sens contraire en se proposant tous les deux le même but : le plus grand bien de l'Eglise. N'en serait-il pas ainsi, ils n'auraient pas erré pour cela : l'établissement et la suppression d'un ordre religieux, quels que soient d'ailleurs l'excellence de ses statuts et le mérite de ses membres, sont des actes de haute administration, et non des questions de dogme ou de morale.

Tome II, p. 297, l’abbé B.— M. Constant, L’Histoire et l’infaillibilité des Papes,1859.

ROBERT. a écrit:.

Je suis un peu comme Éric:

M. Wulfrano dit-il des choses de lui-même ou tire-t-il des conclusions sur ce qu'il a lu ? (références s.v.p....)

Via Crucis a écrit:J'ai compris que Wulfrano a fait simplement un jeu de mot en écrivant "Inclément XIV" qui signifie le contraire de "Clément XIV" . Inclément = non clément , pour signifier qu'il a été dur en fermant l'ordre des Jésuites.

Donnons donc, à ce Pape le nom d'Inclément XIV… Comme il ne s'est jamais repenti de son action gravement anticatholique et maçonnique, on ne peut penser que ce Pape ait obtenu Clémence ni qu'il est en compagnie de Saint Ignace de Loyola dans le Ciel, le fondateur précisément de la glorieuse Compagnie de Jésus que ce Pape osa supprimer sans aucune clémence.

« Alexandre VI, avec tous ses crimes privés, ne nous conviendrait pas, car il n'a jamais erré dans les matières religieuses. Un Clément XIV, au contraire, serait notre fait des pieds à la tête. Borgia était un libertin, un vrai sensualiste du XVIIIe siècle égaré dans le XVe. Il a été anathématisé, malgré ses vices, par tous les vices de la philosophie et de l'incrédulité, et il doit cet anathème à la vigueur avec laquelle il défendit l'Eglise. Ganganelli se livra pieds et poings liés aux ministres des Bourbons qui lui faisaient peur, aux incrédules qui célébraient sa tolérance, et Ganganelli est devenu un très grand Pape. C'est à peu près dans ces conditions qu'il nous en faudrait un, si c'est encore possible. Avec cela nous marcherons plus sûrement à l'assaut de l'Eglise, qu'avec les pamphlets de nos frères de France et l'or même de l'Angleterre. Voulez-vous en savoir la raison? C'est qu'avec cela, pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Eglise, nous n'avons plus besoin de vinaigre annibalien, plus besoin de la poudre à canon, plus besoin même de nos bras. Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la Chrétienté.
_______________________________________

Tiré de : Instruction secrète permanente donnée aux membres de la Haute-Vente
In La Conjuration antichrétienne, op. cit. t. III, p. 1041.

Gabrielle a écrit :
Wiki a écrit :
Finalement les pressions furent trop fortes et Clément XIV abolit la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773. Mais il se garda bien de publier une bulle : il publia un simple bref Dominus ac Redemptor de forme beaucoup moins contraignante et qu'il était plus facile de révoquer par la suite. Les Jésuites furent d'ailleurs rétablis par Pie VII en 1814 (le bref Sollicitudo omnium ecclesiarum).

On a prétendu que le pape avait été pris de malaise après avoir signé la bulle, que cet acte l'avait jeté dans le désespoir au point d'en perdre la raison. Il ne s'agit que de rumeurs. wiki

« Alexandre VI, avec tous ses crimes privés, ne nous conviendrait pas, car il n'a jamais erré dans les matières religieuses. Un Clément XIV, au contraire, serait notre fait des pieds à la tête. Borgia était un libertin, un vrai sensualiste du XVIIIe siècle égaré dans le XVe. Il a été anathématisé, malgré ses vices, par tous les vices de la philosophie et de l'incrédulité, et il doit cet anathème à la vigueur avec laquelle il défendit l'Eglise. Ganganelli se livra pieds et poings liés aux ministres des Bourbons qui lui faisaient peur, aux incrédules qui célébraient sa tolérance, et Ganganelli est devenu un très grand Pape. C'est à peu près dans ces conditions qu'il nous en faudrait un, si c'est encore possible. Avec cela nous marcherons plus sûrement à l'assaut de l'Eglise, qu'avec les pamphlets de nos frères de France et l'or même de l'Angleterre. Voulez-vous en savoir la raison? C'est qu'avec cela, pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Eglise, nous n'avons plus besoin de vinaigre annibalien, plus besoin de la poudre à canon, plus besoin même de nos bras. Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la Chrétienté.
_______________________________________

Tiré de : Instruction secrète permanente donnée aux membres de la Haute-Vente
In La Conjuration antichrétienne, op. cit. t. III, p. 1041.

Eric a écrit:

Gabrielle a écrit :
Wiki a écrit :
Finalement les pressions furent trop fortes et Clément XIV abolit la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773. Mais il se garda bien de publier une bulle : il publia un simple bref Dominus ac Redemptor de forme beaucoup moins contraignante et qu'il était plus facile de révoquer par la suite. Les Jésuites furent d'ailleurs rétablis par Pie VII en 1814 (le bref Sollicitudo omnium ecclesiarum).

On a prétendu que le pape avait été pris de malaise après avoir signé la bulle, que cet acte l'avait jeté dans le désespoir au point d'en perdre la raison. Il ne s'agit que de rumeurs. wiki

Faut vraiment faire gaffe à ces "sources" issues de la fosse (bien que vraie ...) septique ...

Pas fort mon truc...

Celui de Mgr Delassus je l'ai trouvé très grave. Quand la Haute Vente pointe quelqu'un ( peu importe qui) comment étant tout à fait l'homme qui leur faudrait, il me semble qu'il y a quelque chose qui tourne pas rond...

« Parmi l’entourage du Roi Carlos III d’Espagne, il y avait Pedro Abarca de Bolea (ensuite Comte d ‘Aranda), qui était le Premier Grand Maître de la Loge de Madrid. Ce personnage descendait de juifs faussement convertis au Catholicisme et par conséquent alimentait des désirs ancestraux de vengeance. Dans l’impossibilité de se lancer contre l’Eglise Catholique en masse, le mouvement politico juif concentra ses forces contre la Compagnie de Jésus… » (« AMERICA PELIGRA », Salvador Borrego, Mexico 2000, page 78.)

«A la mort du Pape Clément XIII, les cours dans lesquelles les Bourbons officiaient déclarèrent qu’ils ne reconnaîtraient pas comme Pape celui qui ne serait pas décidé à supprimer la Compagnie de Jésus. Depuis l’ouverture du conclave, l’attention des Bourbons se fixa sur le Cardinal italien Ganganelli : et les représentants de l’Espagne et du Portugal auraient souhaité que ce Cardinal papabile se compromette par écrit concernant la suppression des Jésuites. Ganganelli, le futur Clément XIV, déclara : « Le Souverain Pontificat pourrait en conscience annuler la Compagnie de Jésus… » (« ENCiCLOPEDIA DE LA RELIGION CATOLICA », Tome II, Dalmau y Jover, S.A., Barcelona, 1951, page 782.)

« … les cours des Bourbons, par le biais de leurs ambassadeurs, allaient tissant les réseaux, chaque jour plus denses, de leur conspiration. La première pétition qu’ils firent au Pape Clément XIV fut la suppression de la Compagnie de Jésus… Tanucci à Naples et Orsini à Rome, pour la partie Napolitaine : Choiseul à Paris et le Cardinal Bernis à Rome, pour la partie française ; Carlos III à Madrid, avec ses ministres à Rome, premier Aizpuru et ensuite Monino ; Pombal à Lisbonne et Almada à Rome, pour la partie Portugaise, furent ceux qui avec toute leur âme ont mis la pression sur le Pape pour arracher le Bref de suppression. Clément XIV alors emprunta un chemin d’ouverture d’hostilités. Il commença à traiter les Jésuites avec une méfiance affectée et à leur causer toutes sortes d’amertumes et de pénalités imaginables. Il ne permettait pas que quiconque parmi les Jésuites apparaisse en sa présence… Monino arriva à soudoyer avec de l’argent Bontempi, familier du Pape… écrivant que les territoires pontificaux ne seraient pas restitués jusqu’à ce que la suppression de la Compagnie soit un fait… Le Père Général de la Compagnie, Lorenzo Ricci, mourut dans la prison de Santangelo le 24 novembre 1776… » (HISTORIA DE LA IGLESIA CATOLICA3, Llorca-Villoslada, Biblioteca de Autores Cristianos, Madrid 1958, page 325.)

Louis, l’administrateur du site , pour justifier la suppression de la Compagnie de la part de Clement, cite les paroles de Saint Alphonse de Ligori dans le sens que la volonté du Pape est la volonté de Dieu. Mais ce n’est pas le cas. Tous les livres d’Histoire signalent que la suppression de la Compagnie ne fut pas la volonté de Dieu sinon la volonté de tous les maudits souverains européens maçons, ou manipulés par les maçons, volonté à laquelle Clément céda, soit par lâcheté, soit par stupidité, soit par simonie, soit parce que c’était le prix de son élection papale, c'est-à-dire, ou bien il accomplissait ou bien ils le faisaient disparaître, de toutes manières cela arriva, d’autant plus que, peu avant de mourir, il se plaignait de douleurs intestinales horribles criant qu’on l’avait empoisonné. Toutes ces choses, Saint Alphonse, en son temps, ne les connaissait pas. Ce n’est pas pour rien que la Maçonnerie est une Société Secrète !

L'abbé Constant, dans son livre « L’Histoire et l’Infaillibilité des Papes » (Tome II, p. 297, l’abbé B. – M. Constant, L’Histoire et l’infaillibilité des Papes, 1859.) vient en contradiction en disant que, canoniquement parlant, ces deux Pontifes (Clément XIX et Pie VII) étaient dans leur droit, l’un et l’autre, le premier de supprimer, et le second de rétablir, la Compagnie de Jésus, puisque ces diverses décisions étaient pour le plus grand bien de l’Eglise. Comment se peut-il que le oui et le non soient identiques ?

Cette décision fatale, pour l’Eglise Catholique, et pour les monarchies catholiques authentiques propres, prise par Inclemente pour supprimer la Sacrée Compagnie de Jésus – décision qui n’ affecte en rien ni compromet le Dogme Sacré de l’Infaillibilité Papale, puisque, comme le dit bien M. Constant, ce fut un simple acte d’administration et non une question dogmatique ou de morale, - les pays qui l’ont promue, l’ont exigée et l’ont obtenue, jl’ont payé très cher, puisque seulement quelques années après sa promulgation le 21 juillet 1773, (1) LA FRANCE FUT SOUMISE A LA TERREUR DE LA GUILLOTINE, et à un chaos infernal social de terreur, impossible à raconter et à décrire, perdant en même temps les Nord-Américains de la Louisiane, et les Anglais presque tout le Canada. (2) Naples, Rome et l’Autriche souffrirent l’invasion et le tremblement de la part des napoléoniens ; (3) L’Espagne vit comment tout son empire se désagrégeait en Outre Mer, perdant la Nouvelle Espagne et toute l Ibéro-Amérique en faveur des nouvelles républiques maçonniques indépendantes de l’Amérique Latine ; et (4) La Papauté souffrit les pires humiliations, quand (a) au couronnement de Napoléon I, l’Empereur retira des mains du Pape la couronne et qu’il l’a mit lui-même sur sa tête, quand (b) le Pape Pie VII fut capturé comme un vil criminel et fut enfermé dans une oubliette sur ordre de Napoléon I. Ce fut précisément durant son emprisonnement que Pie VII reprit des forces et décida de corriger l’ERREUR GARRAFALE commise par Clément XIV relative à la suppression de la Compagnie de Jésus, et il décida, à ce moment là, de la restaurer avec tous les honneurs. Lorsqu’il fit cela, en 1814, comme par enchantement, la paix revint ainsi que l’ordre catholique romain dans toute l’Europe. Tu vois, aimable lecteur, comment le Diable paye, et comment Dieu paye.

Wulfrano

Gabrielle a écrit :
J'attends d'autres éléments... alors nous y verrons sans doute plus clair dans la pensée de Wulfrano

Eric a écrit:
Depuis quand la vérité sort-elle de la bouche des menteurs ?

Wulfrano Ruiz a écrit :
Louis, l’administrateur du site , pour justifier la suppression de la Compagnie de la part de Clement, cite les paroles de Saint Alphonse de Ligori dans le sens que la volonté du Pape est la volonté de Dieu. Mais ce n’est pas le cas. Tous les livres d’Histoire signalent que la suppression de la Compagnie ne fut pas la volonté de Dieu sinon la volonté de tous les maudits souverains européens maçons, ou manipulés par les maçons, volonté à laquelle Clément céda, soit par lâcheté, soit par stupidité, soit par simonie, soit parce que c’était le prix de son élection papale, c'est-à-dire, ou bien il accomplissait ou bien ils le faisaient disparaître, de toutes manières cela arriva, d’autant plus que, peu avant de mourir, il se plaignait de douleurs intestinales horribles criant qu’on l’avait empoisonné. Toutes ces choses, Saint Alphonse, en son temps, ne les connaissait pas. Ce n’est pas pour rien que la Maçonnerie est une Société Secrète !

L'abbé Constant, dans son livre « L’Histoire et l’Infaillibilité des Papes » (Tome II, p. 297, l’abbé B. – M. Constant, L’Histoire et l’infaillibilité des Papes, 1859.) vient en contradiction en disant que, canoniquement parlant, ces deux Pontifes (Clément XIX et Pie VII) étaient dans leur droit, l’un et l’autre, le premier de supprimer, et le second de rétablir, la Compagnie de Jésus, puisque ces diverses décisions étaient pour le plus grand bien de l’Eglise. Comment se peut-il que le oui et le non soient identiques ?

Après la mort de Clément XIII et sous le pontificat de Clément XIV, la tempête se déchaîna contre les Jésuites avec plus de violence que jamais. Liguori disait : "Tout n'est qu'intrigues de la part des jansénistes et des incrédules; s'ils parviennent à renverser la Compagnie, leurs désirs seront accomplis; et si ce boulevard vient à tomber, quelles convulsions dans l'Eglise et dans l'Etat ! Les Jésuites une fois détruits, le Pape et l'Eglise se trouveront dans une situation bien plus fâcheuse. Les Jésuites ne sont pas le seul point de mire des jansénistes, ils n'en veulent à la Compagnie que pour frapper plus sûrement l'Eglise et les Etats."
Lorsqu'en 1773, le saint évêque reçut le bref de suppresssion, il adora quelque temps en silence les jugements de Dieu dans la conduite de son Pontife; puis prenant la parole : "Volonté du Pape, s'écria-t-il , volonté de Dieu !" et l'on n'entendit plus de sa bouche une seule parole qui manifestât sa peine intérieure. Un jour, plusieurs personnes de distinction voulant jeter du blâme sur les dispositions de Clément XIV : " Pauvre Pape ! s'écria le saint évêque, que pouvait-il faire dans les circonstances difficiles où il se trouvait, tandis que toutes les couronnes demandaient de concert cette suppression ? Pour nous, nous ne pouvons qu'adorer en silence les secrets jugements de Dieu et nous tenir en paix. Je déclare cependant que, ne restât-il qu'un seul Jésuite au monde, il suffirait pour rétablir la Compagnie."
"Priez por le Pape, écrivait-il le 27 juin 1774. Le supérieur des Chinois, qui est arrivé de Rome, m'a dit que le Pape est accablé de tristesse, et en effet il a sujet de l'être; car on ne voit aucune lueur de paix pour l'Eglise. Priez pour le Pape; Dieu sait combien je compatis à ses afflictions ! Priez pour le Pape, dit-il encore dans une lettre, ainsi que je ne cesse de le faire de mon côté. Priez pour le Pape; on m'a écrit de la Romagne qu'il désire la mort, tant il est affligé de toutes les traverses qui tourmentent l'Eglise. Les affaires de l'Eglise, écrit-il le 12 juin, vont de mal en pis. Monseigneur Rosetti, qui vient de Rome, m'a dit des choses à faire pleurer. Le Pape est dans la plus grande affliction; il se tient toujours enfermé; il ne donne audience presque à personne et n'expédie aucune affaire."
Dans une autre lettre du 23 juillet , il dit : "Le Pape souffre beaucoup à cause de la prétention des couronnes, et surtout au sujet de Venise. Il est encore frappé de la crainte de la mort, par la prophétie de la Bernardine Renzi de Valentano, enfermée au château Saint-Ange, qui lui présidait qu'il mourrait le 16 juillet. Maintenant le 16 est passé et il n'est pas mort; ainsi nous espérons que Dieu nous le conservera pour l'année sainte du jubilé et plus longtemps encore. Je ne fais que répéter : Pauvre Pape, pauvre Pape, qui est affligé de toutes parts ! Je ne cesse de prier pour lui, afin que le Seigneur vienne à son secours. Il ajoute à la fin de sa lettre : "Le Pape se tient toujours enfermé et ne veut entendre personne. Il est donc besoin de prier d'une manière toute spéciale pour le Pape et pour l'Eglise."
Le 25 août, il écrivit encore :" J'apprends de plusieurs côtés que le Pape est dans l'affliction, qu'il se tient enfermé et n'expédie aucune affaire. Priez Dieu qu'il délivre le Pape de cette profonde mélancolie."
Les même sentiments se trouvent dans une autre lettre du 5 septembre.
Histoire Universelle de l'eglise Catholique, abbé Rohrbacher, Nouvelle Edition, Tome XI, page 346

On ne tarda pas à recevoir la ouvelle de la mort du Pape Clément XIV, qui avait passé à une meilleure vie le 22 septembre
Histoire Universelle de l'eglise Catholique, abbé Rohrbacher, Nouvelle Edition, Tome XI, page 347

Le Pape, privé de tout secours humain, commença en novembre 1772 la rédaction du bref de suppression, et communiqua à Monino la substance du préambule. Six mois s'écoulèrent encore avant que le document ne fût rédigé et signé; Clément XIV, malade et profondément affligé, saisissait tous les prétextes pour gagner du temps; Monino le harcelait sans relâche et sans pitié. Le 8 juin 1773, le bref fut signé; en même temps une congrégation de cardinaux était chargée de l'administration des biens de l'ordre supprimé. [...]

[...] Le bref débute par l'affirmation solennelle que le pape, destiné à assurer en ce monde "l'unité d'esprit dans le lien de la paix", doit être prêt, "le bien d'une charité mutuelle l'exigeant, à arracher et détruire même ce qui lui serait le plus agréable, et dont la privation lui causerait une douleur amère et de vifs regrets."
Souvent les papes ses prédécesseurs ont ainsi usé de leur pouvoir suprême pour réformer ou même dissoudre des ordres religieux, "devenus pernicieux et plus propres à troubler la tranquillité des peuples qu'à leur procurer." Le pape en apporte de nombreux exemples, et continue : " Nos prédécesseurs, rejetant la méthode pénible et embarrassante qu'on a coutume d'employer dans les procédures, avec cette plénitude de puissance dont ils jouissent comme vicaires de Jésus-Christ, ont exécuté toutes ces choses sans permettre aux ordres religieux, dont la suppression était résolue, de faire valoir leurs droits, de détruire les accusations graves intentées contre eux, ni enfin de réfuter les motifs qui les avaient décidés à prendre ce parti."
Le pape se trouve actuellement en présence d'une cause du même genre, celle de la Compagnie de Jésus. Après avoir rappelé les principales faveurs accordées à cet ordre par ses prédécesseurs, il remarque que " la teneur même et les termes de ces constitutions apostoliques nous apprennent que la Société, presque encore au berceau, vit naître en son sein différents germes de discordes et de jalousies, qui non seulement déchirèrent ses membres, mais qui les portèrent à s'élever contre les autres ordres religieux, contre le clergé séculier, les académies ..., et contre les souverains eux-mêmes qui les avaient accueillis et admis dans leurs Etats."
Le pape énumère "les troubles, les accusations et les plaintes formées contre cette Société" sous ses prédécesseurs, n'oubliant aucune des célèbres luttes auxquelles elle avait été mêlée, de Sixte V à Benoît XIV. Clément XIII avait espéré, en confirmant de nouveau l'Institut, faire taire ses ennemis. "Mais le saint-siège n'a retiré dans la suite aucune consolation, ni la Société aucun secours, ni la chrétienté aucun avantage, des dernières lettres apostoliques de Clément XIII d'heureuse mémoire, notre prédécesseur immédiat, lettres qui lui avaient été extorquées plutôt qu'elles n'en avaient été obtenues, et dans lesquelles il loue infiniment et approuve de nouveau l'Institut de la Société de Jésus."[...]

[...] Après longue et mûre réflexion, le pape "forcé par le devoir de sa place qui l'oblige essentiellement de procurer, de maintenir, et d'affermir de tout son pouvoir le repos et la tranquillité du peuple chrétien, ayant d'ailleurs reconnu que la Société de Jésus ne pouvait plus produire ces fruits abondants et ces avantages considérables pour lesquels elle a été instituée ...., et qu'il était impossible que l'Eglise jouit d'une paix véritable et solide tant que cet ordre subsisterait", se décide à "supprimer et abolie" la Compagnie, "anéantir et abroger chacun de ses offices, fonctions et administrations."[...]

[...]Le P. Cordara écrivait peu après la promulgation du bref ; "Je ne crois pas qu'on puisse condamner le pontife qui, après tant d'hésitations, a cru devoir supprimer la Compagnie de Jésus. J'aime mon ordre autant que personne; et cependant, placé dans la même situation que la pape, je ne sais si je n'aurais pas agi comme lui. La Compagnie, fondée et entretenue pour le bien de l'Eglise, périssait pour procurer ce bien; elle ne pouvait trouver fin plus glorieuse." Mémoires, p 54, 55.

Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome troisième, 1923, p 128, 129

Il est , du reste, à noter que le pape, en frappant pour le bien de la paix une société poursuivie par tant d'ennemis, ne la déshonorait pas. Le bref n'articulait aucun reproche contre les moeurs ou l'orthodoxie de l'ordre; et , s'il énumérait les accusations d'orgueil, d'ambition, de cupidité, élevées contre lui pendant plus de deux siècles, il n'en affirmait pas le bien fondé. Avec une sollicitude vraiment paternelle il réglait le sort des religieux qu'il venait de frapper d'un si terrible coup. Cf. Sidney Smith, The suppression, dans The month, juillet 1903; Cordara, Mémoires, p 54.

Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome troisième, 1923, p 130

« que pouvait-il faire dans les circonstances difficiles où il se trouvait, tandis que toutes les couronnes demandaient de concert cette suppression »

« Pourquoi ne pas rétablir la Compagnie de Jésus puisque les couronnes ne demandent plus de concert le maintien de cette suppression. »