Question valide/licite
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Eric
omeloneur
Roger Boivin
Non Possumus
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Question valide/licite
Bonjour,
Voilà où j' en suis dans ma compréhension des choses :
Pour pouvoir dispenser les Sacrements, il faut une missio canonica, un pouvoir de juridiction. ???
C' est un Évêque diocésain qui le donne. De par le pouvoir d' ordre. ???
Pour la consécration épiscopale, il faut un mandat pontifical.
Le dernier Évêque à avoir donné l' ordination à des prêtres, c' est ML. Mais ce n' est valide et licite que jusqu'à ce qu' il demande à ses séminaristes de se prosterner devant Jean-Paul Dieu en 1979.
Après, ML devient shismatique ? hérétique ? ( par rapport à qui ? Puisque le Siège est vide... ) ( au moins par rapport à NSJC puisqu'il pratique la communicatio in sacris avec l' ennemi ). Il devient...plus rien ? Reconverti en Père-Noël dans un hall de supermarché ?
Avant ça, il pataugeait dans l' erreur commune, ce que l' on pourrait comprendre moyennant beaucoup de mansuétude.
Donc, après 79, tout ce qui vient de lui est suspens a divinis.
Il ne restera:
-Aucun Évêque
-Que quelques prêtres dont AB Diamond, AB Egregyi, et peut-être AB Belmont ?
Tout le monde dans le milieu revendique la juridiction de suppléance. Seulement en temps normaux, c' est un Pape qui la donne.
Les deux dernières fois que c' est arrivé, c' était avec Pie XII, pour Truc au Vietnam et Mgr d' Herbigny en Russie.
Ça c'est mal passé, et contrairement à Truc, Mgr d' Herbigny a fini sa vie reclu dans un monastère du Gers.
Si quelqu'un à cinq minutes pour corriger, Deo gratias...
Voilà où j' en suis dans ma compréhension des choses :
Pour pouvoir dispenser les Sacrements, il faut une missio canonica, un pouvoir de juridiction. ???
C' est un Évêque diocésain qui le donne. De par le pouvoir d' ordre. ???
Pour la consécration épiscopale, il faut un mandat pontifical.
Le dernier Évêque à avoir donné l' ordination à des prêtres, c' est ML. Mais ce n' est valide et licite que jusqu'à ce qu' il demande à ses séminaristes de se prosterner devant Jean-Paul Dieu en 1979.
Après, ML devient shismatique ? hérétique ? ( par rapport à qui ? Puisque le Siège est vide... ) ( au moins par rapport à NSJC puisqu'il pratique la communicatio in sacris avec l' ennemi ). Il devient...plus rien ? Reconverti en Père-Noël dans un hall de supermarché ?
Avant ça, il pataugeait dans l' erreur commune, ce que l' on pourrait comprendre moyennant beaucoup de mansuétude.
Donc, après 79, tout ce qui vient de lui est suspens a divinis.
Il ne restera:
-Aucun Évêque
-Que quelques prêtres dont AB Diamond, AB Egregyi, et peut-être AB Belmont ?
Tout le monde dans le milieu revendique la juridiction de suppléance. Seulement en temps normaux, c' est un Pape qui la donne.
Les deux dernières fois que c' est arrivé, c' était avec Pie XII, pour Truc au Vietnam et Mgr d' Herbigny en Russie.
Ça c'est mal passé, et contrairement à Truc, Mgr d' Herbigny a fini sa vie reclu dans un monastère du Gers.
Si quelqu'un à cinq minutes pour corriger, Deo gratias...
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
Je vais me risquer, mais vous n'avez pas le meilleur ; on viendra compléter et préciser :
Sauf pour le Baptême : qui peut être administré par une personne laïque, en disant tout simplement, en même temps qu'elle verse de l'eau : je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ; on appelle ça un ondoiement.Non Possumus a écrit:Bonjour,
Voilà où j' en suis dans ma compréhension des choses :
Pour pouvoir dispenser les Sacrements, il faut une missio canonica, un pouvoir de juridiction. ???
Et pour le mariage, comme en temps de guerre où prévoyant en dedans d'un mois ne pas voir de prêtre, le prêtre en temps normal étant là que pour recevoir au nom de l'Église leur consentement mutuel ; car ce sont les époux eux-mêmes qui sont ministre du mariage ; il suffit d'avoir un témoin, ou deux..
Les ordinations qu'il a faite, après consommation de son schisme d'avec la véritable Église, sont valides, mais illicites ; donc sacrilèges.C' est un Évêque diocésain qui le donne. De par le pouvoir d' ordre. ???
Pour la consécration épiscopale, il faut un mandat pontifical.
Le dernier Évêque à avoir donné l' ordination à des prêtres, c' est ML. Mais ce n' est valide et licite que jusqu'à ce qu' il demande à ses séminaristes de se prosterner devant Jean-Paul Dieu en 1979.
Par rapport à la véritable Église catholique apostolique et romaine, fondée par N.-S. J.-C. ; elle n'est qu'éclipsée par cette imposture moderniste. Si elle peut être réduite, elle ne peut être détruite.Après, ML devient shismatique ? hérétique ? ( par rapport à qui ? Puisque le Siège est vide... ) ( au moins par rapport à NSJC puisqu'il pratique la communicatio in sacris avec l' ennemi ). Il devient...plus rien ? Reconverti en Père-Noël dans un hall de supermarché ?
Avant ça, il pataugeait dans l' erreur commune, ce que l' on pourrait comprendre moyennant beaucoup de mansuétude.
Donc, après 79, tout ce qui vient de lui est suspens a divinis.
Il ne restera:
-Aucun Évêque
-Que quelques prêtres dont AB Diamond, AB Egregyi, et peut-être AB Belmont ?
Tout le monde dans le milieu revendique la juridiction de suppléance. Seulement en temps normaux, c' est un Pape qui la donne.
Les deux dernières fois que c' est arrivé, c' était avec Pie XII, pour Truc au Vietnam et Mgr d' Herbigny en Russie.
Ça c'est mal passé, et contrairement à Truc, Mgr d' Herbigny a fini sa vie reclu dans un monastère du Gers.
Si quelqu'un à cinq minutes pour corriger, Deo gratias...
Roger Boivin- Nombre de messages : 13226
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question valide/licite
Roger Boivin a écrit:Les ordinations qu'il a faite, après consommation de son schisme d'avec la véritable Église, sont valides, mais illicites ; donc sacrilèges.
"…des ministres sans mission et des pasteurs sans juridiction, et donc des curés intrusifs, ne feraient que des actes nuls, et toutes les fonctions qu'ils exerceraient seraient autant de profanations."
S. S. Pie VI en 1791
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
Merci de votre réponse.
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
Une autre question, sur le même sujet...
Pouvoir d' ordre / pouvoir de juridiction
Il y a:
Les ordres mineurs:
Portier
Lecteur
Exorciste
Acolyte
Les ordres majeurs:
Sous-diacre
Diacre
Prêtre
Le pouvoir d' ordre concerne le Saint Sacrement et il n' y a que le prêtre qui le possède, il l' obtient d' un évêque.
Un diacre peut en des cas exceptionnels administrer la Communion, si un supérieur le lui demande mais il n' a pas de pouvoir d' ordre.
Le pouvoir de juridiction concerne le jugement, pour donner l' absolution, par exemple. Peut-être qu' un juge de l' inquisition doit avoir un pouvoir de juridiction pour trancher légalement.
Est-ce que les ordres mineurs doivent avoir un pouvoir de juridiction ou seulement les ordres majeurs ? Ou seulement les prêtres et les évêques ?
Est-ce que lorsqu'un évêque donnait la confirmation, ou qu' il ex-communiait quelqu'un, c' était par son pouvoir de juridiction, qui serait plus large que celui d' un prêtre ?
(J' ai cru comprendre que V2 à pulvérisé la distinction entre pouvoir d' ordre et pouvoir de juridiction.)
Pouvoir d' ordre / pouvoir de juridiction
Il y a:
Les ordres mineurs:
Portier
Lecteur
Exorciste
Acolyte
Les ordres majeurs:
Sous-diacre
Diacre
Prêtre
Le pouvoir d' ordre concerne le Saint Sacrement et il n' y a que le prêtre qui le possède, il l' obtient d' un évêque.
Un diacre peut en des cas exceptionnels administrer la Communion, si un supérieur le lui demande mais il n' a pas de pouvoir d' ordre.
Le pouvoir de juridiction concerne le jugement, pour donner l' absolution, par exemple. Peut-être qu' un juge de l' inquisition doit avoir un pouvoir de juridiction pour trancher légalement.
Est-ce que les ordres mineurs doivent avoir un pouvoir de juridiction ou seulement les ordres majeurs ? Ou seulement les prêtres et les évêques ?
Est-ce que lorsqu'un évêque donnait la confirmation, ou qu' il ex-communiait quelqu'un, c' était par son pouvoir de juridiction, qui serait plus large que celui d' un prêtre ?
(J' ai cru comprendre que V2 à pulvérisé la distinction entre pouvoir d' ordre et pouvoir de juridiction.)
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
J' ai trouvé BEAUCOUP de réponses à mes questions ici:
deojuvante.forumactif.org/t553-la-juridiction
Merci de votre aide.
AMDG
deojuvante.forumactif.org/t553-la-juridiction
Merci de votre aide.
AMDG
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
Le pouvoir de juridiction concerne le jugement, pour donner l' absolution, par exemple.
En particulier la tonsure est un acte nécessitant jurisdiction.
La tonsure est un acte juridictionnel
La première chose à faire pour qu'un homme soit admis à l'état clérical est ce qu'on appelle la tonsure. "Par l'ordonnance divine, le clergé est distinct des laïcs" (Can. 107), et la tonsure est la cérémonie qui marque cette distinction. Un homme ne peut être ordonné sans avoir reçu la tonsure. Peu de chroniqueurs de la modification des rites des sacrements par le Novus Ordo en 1968 mentionnent le fait que Paul 6 a ensuite aboli la cérémonie de la tonsure en 1972. Il a dû se rendre compte que cela était également essentiel pour finaliser la destruction du sacerdoce. Il est intéressant de noter que le canon qui suit la première mention de la tonsure dans le Code fait référence aux DZ 960 et 967 du Concile de Trente sur l'institution interdite des ministres par les laïcs et nous ramène au Can. 147. Le Révérend Charles Augustin commente ce canon :
"Ce canon est dirigé contre certaines innovations qui sont apparues tout au long de l'histoire de l'Église, mais qui ont été introduites en particulier par les soi-disant réformateurs au XVIe siècle. Le "consentement du peuple" était le cri favori d'Arnold de Brescia et de ses disciples au 12e siècle. Il a été repris par Wycliff et Hus, Calvin et Zwingli. Contre eux, le Concile de Trente a déclaré : "C'EST UN ARTICLE DE FOI que le peuple n'ait pas voix au chapitre dans le choix des ministres". Rien n'est plus clair.
La tonsure est définie par saint Thomas d'Aquin et est unanimement acceptée par les canonistes comme une cérémonie ecclésiastique ou un acte administratif - et non un rite des Ordres sacrés conférant une marque indélébile - émanant de la charge d'un évêque. Et nous savons que Lefebvre et Thuc ne possédaient aucun office dans l'Église. La tonsure ne pouvait donc pas être administrée valablement par un vitandus ou par toute personne sous le coup d'une peine vindicative pour hérésie. Non seulement elle ne pouvait pas être donnée validement, mais elle ne pouvait pas être reçue validement par ceux qui se présentaient comme candidats à la prêtrise sans avoir obtenu au préalable une dispense du Saint-Siège pour la même censure d'hérésie, de schisme et d'infamie de droit selon le Can. 2314. Cela pose un très gros problème aux traditionalistes.
Car, comme l'explique saint Thomas, "les ministres de l'Église sont séparés du peuple afin qu'ils puissent se consacrer entièrement au culte divin. Or, dans le culte divin, certaines actions doivent être exercées en vertu de certains pouvoirs déterminés et, à cette fin, le pouvoir spirituel de l'ordre est donné, tandis que d'autres actions sont accomplies par l'ensemble des ministres en commun, par exemple la récitation des louanges divines. Pour cela, il n'est pas nécessaire d'avoir le pouvoir d'Ordre, mais seulement d'être affecté à une telle fonction, ce qui se fait par la tonsure. Par conséquent, il ne s'agit pas d'un ordre mais d'un préambule aux ordres... "Réponse Obj. 2 : Bien qu'un homme ne reçoive pas un caractère dans la tonsure, il est néanmoins nommé au culte divin ; par conséquent, la nomination doit être faite par le ministre suprême, à savoir l'évêque." (Summa Theologica, Vol III, Q. 40, Art. 2, Suppl.).
Dans les Commentaires sur le Code de droit canonique, avec le texte juridique latin et castillan, de Lorenzo Miguelez Dominguez ; Arturo Lobo ; Sabino Alonso Morán (Biblioteca de Autores Cristianos 1963 Volume II, page 396), on peut également lire ce qui suit :
"La tonsure reçue produit l'incardination dans certains diocèses, ne pouvant exister chez les clercs acéphales. Et une fois l'incardination produite par la prima tonsura, l'évêque du diocèse est le seul à pouvoir promouvoir le tonsuré aux ordres supérieurs ; il est le seul ministre ordinaire légitime de son ordination ultérieure. Dans l'ordination du tonsuré, le domicile du tonsuré ne compte plus, mais seulement son incardination effective, quelle que soit la manière dont elle s'est déroulée.
*En principe, la tonsure est reçue pour consacrer le tonsuré au service de son propre diocèse. Mais elle peut aussi être reçue pour entrer au service d'un autre diocèse.
Deux cas : que le diocèse étranger soit déterminé ou indéterminé.
1º S'il est déterminé :
(a) la tonsure est conférée par son propre évêque en raison de son domicile, selon le canon 956 ;
(b) le tonsuré est ipso facto incardiné dans le diocèse auquel il est destiné, selon le canon 111.2 ;
(c) c'est l'évêque de ce diocèse qui doit lui conférer des ordres supérieurs ou lui donner des ordres dimissoriaux.
2° Si le diocèse d'un autre est indéterminé :
(a) il est tonsuré par son propre évêque en raison de son domicile, comme dans le cas précédent ;
(b) il est incardiné dans le diocèse de l'évêque ordonnateur, qui peut lui conférer les ordres supérieurs ;
(c) en temps voulu, il est excardiné de ce diocèse, incardiné dans un autre diocèse, l'évêque de ce dernier étant son évêque propre, à partir du moment de l'incardination, pour tous les effets et toutes les conséquences de l'incardination ;
d) il est incardiné dans le diocèse de l'évêque qui l'a ordonné.
l'incardination, pour tous les effets et buts
(Conc. S. C., 10 mars 1923 : AAS 16 [1024] 51 ; CPI 17 : février 1930 : AAS 22 [1930] 195 ; CPI 24 juillet 1939, 1 et 1 : AAS 31 [1939] 321).
Il est donc clair ici, comme le démontre la Sacrée Congrégation, que la seule façon pour une telle personne d'être validement tonsurée est par un évêque en possession d'un diocèse validement conféré, ce qu'aucun de ces évêques flottants, qu'ils soient Lefebvre, Thuc, Castro de Meyer ou n'importe qui d'autre, ne peut prétendre avoir possédé. Et si les pouvoirs administratifs de cet évêque ont été rendus invalides, devinez quoi ? Cela n'arrive jamais. Pourquoi est-ce important ? Parce que selon les canons, "ceux qui ont été affectés au ministère divin au moins par la première tonsure sont appelés clercs" (Can. 108), et ceci est basé sur la loi divine. Et d'après le Can. 118 : "SEULS LES CLERCS PEUVENT OBTENIR LE POUVOIR DES ORDRES OU DE LA JURIDICTION ECCLÉSIASTIQUE...".
Ainsi, si l'acte de transmission de la tonsure par le concédant est invalide et que les concessionnaires ne peuvent même pas demander l'ordination sans une dispense du pape, ce qui n'est plus possible, quelqu'un croit-il vraiment que ces hommes auraient pu recevoir l'ordination ? Remarquez que le pape Pie VI, dans Charitas, classe comme invalides les députations ou confirmations de ceux qui sont consacrés comme évêques sans l'approbation du pape et de celui ou ceux qui consacrent. Ainsi, d'après ce qui est présenté ci-dessous, de la Sacrée Congrégation des Sacrements par Aloysius Cardinal Masella, 27 décembre 1955, ceci semble être l'un de ces actes.
"Le but [de cette instruction] est que les indignes puissent en temps voulu, même au dernier moment, être absolument empêchés de rejoindre les rangs sacrés, de peur que le déshonneur et la disgrâce ne touchent l'Église de Dieu... L'évêque doit porter un jugement définitif sur la vocation sacerdotale de ses candidats, en l'examinant très sérieusement en même temps que l'aptitude canonique des candidats selon les normes données par les auteurs approuvés de la théologie morale, ascétique et mystique. Cette aptitude doit être étayée par des preuves positives, en particulier en ce qui concerne la vertu de chasteté". La tonsure ne peut donc même pas être reçue si ces preuves ne sont pas fournies, et Lefebvre, Thuc, et al. ne pouvaient pas les fournir ; leurs confirmations de ces preuves étaient invalides.
Ces pseudo-évêques n'avaient ni le droit ni le pouvoir d'appeler qui que ce soit à la prêtrise, et n'ont jamais eu la capacité de les y greffer. Et cela remonte aussi loin que nous trouvons Lefebvre et plus tard Thuc (et d'autres) ordonnant pour la première fois des prêtres, car leur hérésie a été commise en acceptant Vatican 2, les changements sacramentels et la messe Novus Ordo comme valides avant même que ces "ordinations" ne commencent. Se dispenser de la loi dans cette "urgence" ne fonctionnera pas non plus ; Vacantis Apostolicae Sedis déclare nulle et non avenue toute dispense du droit canonique pendant un interrègne, comme expliqué ci-dessus.
Teresa Benns
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
Merci, j' y vois bien plus clair.
En premier, la tonsure.
D' un évêque diocésain, résidant.
Il donnait les clefs au nouveau portier. Faisait toucher un livre au nouveau lecteur etc...
Pour St Thomas, et après qlqs temps de doutes, Léon XIII a recadré, à savoir, les ordres mineurs et le sous-diaconat ne peuvent être réitérés, ils impriment donc un caractère.
PS: vos memes sont de haut niveau, vous m' avez fait rire un dimanche, c' est un exploit !
À ce sujet, je me demandais si le petit chat faisait référence au surnom de Marcel aka " le lion des flandres "...
En premier, la tonsure.
D' un évêque diocésain, résidant.
Il donnait les clefs au nouveau portier. Faisait toucher un livre au nouveau lecteur etc...
Pour St Thomas, et après qlqs temps de doutes, Léon XIII a recadré, à savoir, les ordres mineurs et le sous-diaconat ne peuvent être réitérés, ils impriment donc un caractère.
PS: vos memes sont de haut niveau, vous m' avez fait rire un dimanche, c' est un exploit !
À ce sujet, je me demandais si le petit chat faisait référence au surnom de Marcel aka " le lion des flandres "...
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
omeloneur a écrit:
- Spoiler:
Le pouvoir de juridiction concerne le jugement, pour donner l' absolution, par exemple.
En particulier la tonsure est un acte nécessitant jurisdiction.La tonsure est un acte juridictionnel
La première chose à faire pour qu'un homme soit admis à l'état clérical est ce qu'on appelle la tonsure. "Par l'ordonnance divine, le clergé est distinct des laïcs" (Can. 107), et la tonsure est la cérémonie qui marque cette distinction. Un homme ne peut être ordonné sans avoir reçu la tonsure. Peu de chroniqueurs de la modification des rites des sacrements par le Novus Ordo en 1968 mentionnent le fait que Paul 6 a ensuite aboli la cérémonie de la tonsure en 1972. Il a dû se rendre compte que cela était également essentiel pour finaliser la destruction du sacerdoce. Il est intéressant de noter que le canon qui suit la première mention de la tonsure dans le Code fait référence aux DZ 960 et 967 du Concile de Trente sur l'institution interdite des ministres par les laïcs et nous ramène au Can. 147. Le Révérend Charles Augustin commente ce canon :
"Ce canon est dirigé contre certaines innovations qui sont apparues tout au long de l'histoire de l'Église, mais qui ont été introduites en particulier par les soi-disant réformateurs au XVIe siècle. Le "consentement du peuple" était le cri favori d'Arnold de Brescia et de ses disciples au 12e siècle. Il a été repris par Wycliff et Hus, Calvin et Zwingli. Contre eux, le Concile de Trente a déclaré : "C'EST UN ARTICLE DE FOI que le peuple n'ait pas voix au chapitre dans le choix des ministres". Rien n'est plus clair.
La tonsure est définie par saint Thomas d'Aquin et est unanimement acceptée par les canonistes comme une cérémonie ecclésiastique ou un acte administratif - et non un rite des Ordres sacrés conférant une marque indélébile - émanant de la charge d'un évêque. Et nous savons que Lefebvre et Thuc ne possédaient aucun office dans l'Église. La tonsure ne pouvait donc pas être administrée valablement par un vitandus ou par toute personne sous le coup d'une peine vindicative pour hérésie. Non seulement elle ne pouvait pas être donnée validement, mais elle ne pouvait pas être reçue validement par ceux qui se présentaient comme candidats à la prêtrise sans avoir obtenu au préalable une dispense du Saint-Siège pour la même censure d'hérésie, de schisme et d'infamie de droit selon le Can. 2314. Cela pose un très gros problème aux traditionalistes.
Car, comme l'explique saint Thomas, "les ministres de l'Église sont séparés du peuple afin qu'ils puissent se consacrer entièrement au culte divin. Or, dans le culte divin, certaines actions doivent être exercées en vertu de certains pouvoirs déterminés et, à cette fin, le pouvoir spirituel de l'ordre est donné, tandis que d'autres actions sont accomplies par l'ensemble des ministres en commun, par exemple la récitation des louanges divines. Pour cela, il n'est pas nécessaire d'avoir le pouvoir d'Ordre, mais seulement d'être affecté à une telle fonction, ce qui se fait par la tonsure. Par conséquent, il ne s'agit pas d'un ordre mais d'un préambule aux ordres... "Réponse Obj. 2 : Bien qu'un homme ne reçoive pas un caractère dans la tonsure, il est néanmoins nommé au culte divin ; par conséquent, la nomination doit être faite par le ministre suprême, à savoir l'évêque." (Summa Theologica, Vol III, Q. 40, Art. 2, Suppl.).
Dans les Commentaires sur le Code de droit canonique, avec le texte juridique latin et castillan, de Lorenzo Miguelez Dominguez ; Arturo Lobo ; Sabino Alonso Morán (Biblioteca de Autores Cristianos 1963 Volume II, page 396), on peut également lire ce qui suit :
"La tonsure reçue produit l'incardination dans certains diocèses, ne pouvant exister chez les clercs acéphales. Et une fois l'incardination produite par la prima tonsura, l'évêque du diocèse est le seul à pouvoir promouvoir le tonsuré aux ordres supérieurs ; il est le seul ministre ordinaire légitime de son ordination ultérieure. Dans l'ordination du tonsuré, le domicile du tonsuré ne compte plus, mais seulement son incardination effective, quelle que soit la manière dont elle s'est déroulée.
*En principe, la tonsure est reçue pour consacrer le tonsuré au service de son propre diocèse. Mais elle peut aussi être reçue pour entrer au service d'un autre diocèse.
Deux cas : que le diocèse étranger soit déterminé ou indéterminé.
1º S'il est déterminé :
(a) la tonsure est conférée par son propre évêque en raison de son domicile, selon le canon 956 ;
(b) le tonsuré est ipso facto incardiné dans le diocèse auquel il est destiné, selon le canon 111.2 ;
(c) c'est l'évêque de ce diocèse qui doit lui conférer des ordres supérieurs ou lui donner des ordres dimissoriaux.
2° Si le diocèse d'un autre est indéterminé :
(a) il est tonsuré par son propre évêque en raison de son domicile, comme dans le cas précédent ;
(b) il est incardiné dans le diocèse de l'évêque ordonnateur, qui peut lui conférer les ordres supérieurs ;
(c) en temps voulu, il est excardiné de ce diocèse, incardiné dans un autre diocèse, l'évêque de ce dernier étant son évêque propre, à partir du moment de l'incardination, pour tous les effets et toutes les conséquences de l'incardination ;
d) il est incardiné dans le diocèse de l'évêque qui l'a ordonné.
l'incardination, pour tous les effets et buts
(Conc. S. C., 10 mars 1923 : AAS 16 [1024] 51 ; CPI 17 : février 1930 : AAS 22 [1930] 195 ; CPI 24 juillet 1939, 1 et 1 : AAS 31 [1939] 321).
Il est donc clair ici, comme le démontre la Sacrée Congrégation, que la seule façon pour une telle personne d'être validement tonsurée est par un évêque en possession d'un diocèse validement conféré, ce qu'aucun de ces évêques flottants, qu'ils soient Lefebvre, Thuc, Castro de Meyer ou n'importe qui d'autre, ne peut prétendre avoir possédé. Et si les pouvoirs administratifs de cet évêque ont été rendus invalides, devinez quoi ? Cela n'arrive jamais. Pourquoi est-ce important ? Parce que selon les canons, "ceux qui ont été affectés au ministère divin au moins par la première tonsure sont appelés clercs" (Can. 108), et ceci est basé sur la loi divine. Et d'après le Can. 118 : "SEULS LES CLERCS PEUVENT OBTENIR LE POUVOIR DES ORDRES OU DE LA JURIDICTION ECCLÉSIASTIQUE...".
Ainsi, si l'acte de transmission de la tonsure par le concédant est invalide et que les concessionnaires ne peuvent même pas demander l'ordination sans une dispense du pape, ce qui n'est plus possible, quelqu'un croit-il vraiment que ces hommes auraient pu recevoir l'ordination ? Remarquez que le pape Pie VI, dans Charitas, classe comme invalides les députations ou confirmations de ceux qui sont consacrés comme évêques sans l'approbation du pape et de celui ou ceux qui consacrent. Ainsi, d'après ce qui est présenté ci-dessous, de la Sacrée Congrégation des Sacrements par Aloysius Cardinal Masella, 27 décembre 1955, ceci semble être l'un de ces actes.
"Le but [de cette instruction] est que les indignes puissent en temps voulu, même au dernier moment, être absolument empêchés de rejoindre les rangs sacrés, de peur que le déshonneur et la disgrâce ne touchent l'Église de Dieu... L'évêque doit porter un jugement définitif sur la vocation sacerdotale de ses candidats, en l'examinant très sérieusement en même temps que l'aptitude canonique des candidats selon les normes données par les auteurs approuvés de la théologie morale, ascétique et mystique. Cette aptitude doit être étayée par des preuves positives, en particulier en ce qui concerne la vertu de chasteté". La tonsure ne peut donc même pas être reçue si ces preuves ne sont pas fournies, et Lefebvre, Thuc, et al. ne pouvaient pas les fournir ; leurs confirmations de ces preuves étaient invalides.
Ces pseudo-évêques n'avaient ni le droit ni le pouvoir d'appeler qui que ce soit à la prêtrise, et n'ont jamais eu la capacité de les y greffer. Et cela remonte aussi loin que nous trouvons Lefebvre et plus tard Thuc (et d'autres) ordonnant pour la première fois des prêtres, car leur hérésie a été commise en acceptant Vatican 2, les changements sacramentels et la messe Novus Ordo comme valides avant même que ces "ordinations" ne commencent. Se dispenser de la loi dans cette "urgence" ne fonctionnera pas non plus ; Vacantis Apostolicae Sedis déclare nulle et non avenue toute dispense du droit canonique pendant un interrègne, comme expliqué ci-dessus.
Teresa Benns
A propos de Teresa Benns :
https://messe.forumactif.org/t5833-le-site-qui-m-a-ouvert-les-yeux#108776
Lire tout, ça vaut la peine.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13226
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question valide/licite
omeloneur a écrit:Merci ! Michaelangelo n'a qu'à bien se tenir.
Je ne savais pas pour "le lion des flandres", ça me rappelle ceci :
"Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets."
Marie-France Garaud Le Canard enchaîné, 2 décembre 1985.
Oui, colossale réplique de MF Garaud,
Aujourd'hui niveau champ lexical on en est à Cyril Hanouna et l' imam Chalghoumi, encore 2/3 coups de pioches et on tombe directement dans le Shéol sans passer par les pompes funèbres et le crematorium...grosse réduction d' émissions de CO2 en perspective.
Sur le parallèle Jacques et Marcel, j' ai trouvé ça sur le site de la porte latine :
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Correspondance Jacques Chirac – Mgr Lefebvre
PUBLIÉ LE 27 SEPTEMBRE 2019
3 MINUTES
ACCUEIL ACTUALITÉS CORRESPONDANCE JACQUES CHIRAC – MGR LEFEBVRE
Suivez-nous sur Telegram
Lettre de Jacques Chirac à Mgr Lefebvre (16 juillet 1976)
Réponse de Mgr Lefebvre (2 août 1976)
Le premier ministre de l’avortement
Le 29 juin 1976, passant outre aux menaces de Rome, estimant que le combat qu’il mène est fondamental pour la défense de la messe et de la foi, Mgr Lefebvre ordonne 13 prêtres et 14 sous-diacres sans lettres dimissoires. Le 22 juillet 1976 il est frappé de suspens a divinis qui devrait le priver de l’exercice de tout acte sacramentel. Cette sanction ne le trouble ni ne le prend de court, mais, dans une vision supérieure de son devoir, il va continuer à mener le bon combat contre toutes les déviations qui, déjà, font vaciller l’Eglise.
Lettre de Jacques Chirac à Mgr Lefebvre (16 juillet 1976)
A cette occasion, « Les sphères politiques de la droite gouvernementale française s’émeuvent également : il s’agit de ne pas décevoir les potentiels électeurs « lefebvristes ». (…) Chirac, ancien député de la Corrèze, n’oublie pas le rayonnement que Mgr Lefebvre a su donner à l’Eglise en Corrèze par son bref passage sur le siège de Tulle. Il lui écrit le 16 juillet une lettre de « respectueuse amitié et de confiance » :
« La France chrétienne, fille aînée de l’Eglise par privilège immémorial, a su dans le passé donner des preuves constantes de son attachement au successeur de Pierre. (…) Je fais confiance à votre génie qui saura trouver les paroles de la réconciliation. Quel exemple donnerez-vous en un temps où la fidélité est si constamment bafouée, où le véritable amour est si tragiquement dévoyé. Votre combat pour la foi, pour l’Eglise en recevra le sceau éclatant de l’authenticité, celui que confèrent la rectitude absolue dans la conduite et l’acceptation du sacrifice ».
S’il s’agissait de défendre ses idées personnelles, l’archevêque en ferait volontiers l’offrande. Mais puisqu’il s’agit d’un combat pour la foi, le sacrifice auquel l’exhorte jacques Chirac prend une autre dimension : celle du sacrifice de son honneur. Suspens, « rebelle », « fauteur de schisme », Marcel Lefebvre accepte douloureusement mais résolument ces étiquettes pour l’amour de la foi et de l’Eglise » (Mgr Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre : une vie, éditions Clovis, p. 515–516).
Réponse de Mgr Lefebvre (2 août 1976)
C’est ce que répond Mgr Lefebvre le 2 août 1976 au premier ministre d’alors :
« Soyez assuré, Monsieur le Premier ministre, que je souhaite vivement renouer le dialogue avec les autorités romaines. Mais de leur côté le refus est total. Toutes les démarches entreprises depuis des mois sont restées sans résultat. On souhaite un schisme, mais le vrai schisme est parti de Rome avec le deuxième concile du Vatican » (dans Bernard Billaud, D’un Chirac l’autre, éditions de Fallois).
Le premier ministre de l’avortement
Celui qui en 1976 se fit ainsi auprès de Mgr Lefebvre le chantre de la « France chrétienne » fut aussi le premier ministre sous le mandat duquel fut adoptée la loi autorisant le meurtre des enfants dans le sein de leur mère. En effet, nouvellement élu président de la République, Valéry Giscard d’Estaing nomma Jacques Chirac Premier ministre en mai 1974. Lequel démissionna de lui-même le 24 août 1976. C’est donc lors de son passage à Matignon que le 29 novembre 1975, la loi autorisant l’avortement fut votée au parlement. Le pape François, à l’annonce du décès de l’ancien président de la République, vient d’assurer qu’il priait avec ferveur pour ce dernier afin que Dieu l’accueille dans sa paix. Sans doute la responsabilité d’une telle loi nécessite-t-elle en effet beaucoup de prières.
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
@Non Possumus : Super votre trouvaille ! chichi et marcel copains de loge ?
"Je croyais que Marcel était du lion dont on fait les évêques. En réalité il est du chat dont on fait les mèmes."
Jacques Chirac, le 1er mai 2023.
@Roger Boivin : Merci Roger j'avais déjà lu ce fil et comme vous je n'avais pas été convaincu à l'époque par les arguments de Mme Benns en faveur de l'invalidité.
Mais si on regarde du côté de la tonsure, pour moi son article tient la route. Peut-être pouvez-vous le contredire ou m'orienter vers un travail sérieux concernant tonsure et jurisdiction ? Je n'en ai pas trouvé sur le forum.
"Je croyais que Marcel était du lion dont on fait les évêques. En réalité il est du chat dont on fait les mèmes."
Jacques Chirac, le 1er mai 2023.
@Roger Boivin : Merci Roger j'avais déjà lu ce fil et comme vous je n'avais pas été convaincu à l'époque par les arguments de Mme Benns en faveur de l'invalidité.
Mais si on regarde du côté de la tonsure, pour moi son article tient la route. Peut-être pouvez-vous le contredire ou m'orienter vers un travail sérieux concernant tonsure et jurisdiction ? Je n'en ai pas trouvé sur le forum.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
"il va continuer à mener le bon combat contre toutes les déviations qui, déjà, "FONT VACILLER L' ÉGLISE" ".
Picoti-picota. Ils doivent se servir de CHAT-gpt pour la rédaction...
Picoti-picota. Ils doivent se servir de CHAT-gpt pour la rédaction...
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
omeloneur a écrit:@Roger Boivin : Merci Roger j'avais déjà lu ce fil et comme vous je n'avais pas été convaincu à l'époque par les arguments de Mme Benns en faveur de l'invalidité.
Mais si on regarde du côté de la tonsure, pour moi son article tient la route. Peut-être pouvez-vous le contredire ou m'orienter vers un travail sérieux concernant tonsure et jurisdiction ? Je n'en ai pas trouvé sur le forum.
Je ne l'ai pas lu ; je me dis seulement c'est quoi la pertinence en ce moment de se pencher sur ces points, du moment qu'on sait que ces clercs dit traditionalistes ont reçu leurs degrés d'ordination dans le schisme, c'est pas licite, c'est fait en dehors de l'Église, ils ne sont pas envoyés par l'Église, et n'ont donc pas le droit de s'en servir..
Roger Boivin- Nombre de messages : 13226
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question valide/licite
Cher omeloneur,omeloneur a écrit:(....)
Mais si on regarde du côté de la tonsure, pour moi son article tient la route. Peut-être pouvez-vous le contredire ou m'orienter vers un travail sérieux concernant tonsure et jurisdiction ? Je n'en ai pas trouvé sur le forum.
Ce n'est pas parce que vous n'avez rien trouvé sur TD que le sujet n'existe pas....
Voici un petit extrait de mon Bergier (sauvé de justesse d'une poubelle de Mayenne ) :
Cette cérémonie (de la tonsure) n'est point un ordre, mais une préparation pour recevoir les ordres. C'est l'entrée de la cléricature, elle rend un sujet capable de posséder un bénéfice simple, et le soumet aux lois qui concernent les ecclésiastiques.
abbé Bergier, Chanoine de l'église de Paris, Dictionnaire de Théologie, Tome 4, page 554, Lille, L. Lefort, 1844
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Question valide/licite
Bonjour Roger Boivin
Je précis que en fait, il y a à peine 24 h encore, je ne savais toujours pas ce que c' est que la tonsure.
Mea maxima culpa.
Pendant 5 ans, j' ai fait le tour des druides de France, et à chaque fois que je posais une question de trop, on me montrait la porte de sortie, l' air de rien.
Du coup je n'ai rien appris, même pas la base. J' ai juste fait un tour de bocal comme un poisson rouge.
Pour le cathéchisme, j' ai ramé aussi. En ce moment je me nourris de Saint Jean d' Avilla.
Grâce à Dieu j' ai échappé au cathé-schisme.
En partant du constat de la Vacance du Siège, j' arrive en bas de la hiérarchie ce jour.
Encore, vraiment merci de votre accueil et de votre aide ici sur TD.
PS: ERIC Il n' y pas beaucoup de poubelles en Mayenne où l' on puisse trouver ce genre de choses.
Soit vous parlez au sens propre, de votre poubelle alors que vous auriez habité par là bas et mis ça dedans par inadvertance, ce qui paraît peu probable.
Ou de la poubelle de ... ? Quelqu'un...
Sinon vous parlez au sens figuré et vous l' avez récupéré dans un carton au fond d' une sacristie sentant bon le salpêtre, la moisissure et la poussière fossilisée.
Dernière option la déchetterie.
Je précis que en fait, il y a à peine 24 h encore, je ne savais toujours pas ce que c' est que la tonsure.
Mea maxima culpa.
Pendant 5 ans, j' ai fait le tour des druides de France, et à chaque fois que je posais une question de trop, on me montrait la porte de sortie, l' air de rien.
Du coup je n'ai rien appris, même pas la base. J' ai juste fait un tour de bocal comme un poisson rouge.
Pour le cathéchisme, j' ai ramé aussi. En ce moment je me nourris de Saint Jean d' Avilla.
Grâce à Dieu j' ai échappé au cathé-schisme.
En partant du constat de la Vacance du Siège, j' arrive en bas de la hiérarchie ce jour.
Encore, vraiment merci de votre accueil et de votre aide ici sur TD.
PS: ERIC Il n' y pas beaucoup de poubelles en Mayenne où l' on puisse trouver ce genre de choses.
Soit vous parlez au sens propre, de votre poubelle alors que vous auriez habité par là bas et mis ça dedans par inadvertance, ce qui paraît peu probable.
Ou de la poubelle de ... ? Quelqu'un...
Sinon vous parlez au sens figuré et vous l' avez récupéré dans un carton au fond d' une sacristie sentant bon le salpêtre, la moisissure et la poussière fossilisée.
Dernière option la déchetterie.
Dernière édition par Non Possumus le Lun 01 Mai 2023, 12:40 pm, édité 1 fois
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Question valide/licite
Bravo pour le chemin parcouru, Non Possumus !
Non Possumus a écrit:
PS: Il n' y pas beaucoup de poubelles en Mayenne où l' on puisse trouver ce genre de choses.
Soit vous parlez au sens propre, de votre poubelle alors que vous auriez habité par là bas et mis ça dedans par inadvertance, ce qui paraît peu probable.
Ou de la poubelle de ... ? Quelqu'un...
Sinon vous parlez au sens figuré et vous l' avez récupéré dans un carton au fond d' une sacristie sentant bon le salpêtre, la moisissure et la poussière fossilisée.
Dernière option la déchetterie.
En vérité c'est en allant visiter de la famille en Mayenne que je suis tombé sur ce Bergier + une histoire de l’Église + une vies des saints de l'abbé Chapiat.
C'était jour de vide greniers dans le patelin de mon frère et dans une cagette au milieu de livres sans intérêts ces 3 bons livres.
Le gars, fier d'empocher 1 euro pour le lot, me dit :
- Ah ben, si j'avais pas vendu ça aujourd'hui ça partait à la déchetterie demain ! Vous voulez pas des autres ?
- Non merci mon brave, vous pouvez jeter le reste tranquillement !
Voilà la petite histoire qui fait plaisir ....
Dernière édition par Eric le Lun 01 Mai 2023, 12:24 pm, édité 1 fois (Raison : faute)
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Question valide/licite
Oui bonjour Non Possumus, et bienvenue.Non Possumus a écrit:Bonjour Roger Boivin
Je précis que en fait, il y a à peine 24 h encore, je ne savais toujours pas ce que c' est que la tonsure.
Mea maxima culpa.
Pendant 5 ans, j' ai fait le tour des druides de France, et à chaque fois que je posais une question de trop, on me montrait la porte de sortie, l' air de rien.
Du coup je n'ai rien appris, même pas la base. J' ai juste fait un tour de bocal comme un poisson rouge.
Pour le cathéchisme, j' ai ramé aussi. En ce moment je me nourris de Saint Jean d' Avilla.
Grâce à Dieu j' ai échappé au cathé-schisme.
En partant du constat de la Vacance du Siège, j' arrive en bas de la hiérarchie ce jour.
Encore, vraiment merci de votre accueil et de votre aide ici sur TD.
Votre ténacité finalement va vous être profitable ici.
Placez ceci sur Google site:https://messe.forumactif.org
et, en laissant un espace, rajouter un sujet, un mot,
et vous risquerez de tomber sur bien des réponses sur TD.
Et en passant voici notre autre forum frère : https://deojuvante.forumactif.org/
Roger Boivin- Nombre de messages : 13226
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Question valide/licite
Roger a écrit:Je ne l'ai pas lu ; je me dis seulement c'est quoi la pertinence en ce moment de se pencher sur ces points, du moment qu'on sait que ces clercs dit traditionalistes ont reçu leurs degrés d'ordination dans le schisme, c'est pas licite, c'est fait en dehors de l'Église, ils ne sont pas envoyés par l'Église, et n'ont donc pas le droit de s'en servir..
Oui je comprends votre pdv : au fond on s'en fiche puisqu'on ne fréquente plus leur chapelle.
L'idée est accessoirement de savoir si on doit leur donner du "M. l'abbé untel" ou du M. untel. N'usurpent-ils pas leur titre ? Quelle conséquence sur la validité si c'est le cas ?
Merci Eric, je me permets de compléter votre citation en soulignant :
Du coup j'ai poursuivi mes recherches concernant la tonsure, et voici me semble t-il la preuve que c'est un acte nécessitant juridiction : la lettre de tonsure
https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/68334
En voici une pour illustrer (c'est comme un mème mais en plus beau)
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
le contexte est intéressant si vous voulez lire la suite :Mon cher frere
je prend la liberté de vous ecrïre pour un sujet important.
je nai pas recües les ordres mineurs parceque mes lettres de tonsure ny mon papier baptistiare ne sont pas en regle. je ne puis m’adresser a autre qu’a vous pour cette affair. vous penserez ce que vous voudrez de la difficulté qu’on me fait a ce sujet mais elle sera toujours capable de m’empecher de recevoir les ordres tant que les lettres de tonsure ny le papier baptistaire ne seront pas rectifiés premierement le papier baptistaire n’est pas legalisé il faut qu’il le soit pour que je recoive le sousdiaconat pour les quatre moindres que j’ai manque de recevoir ou me l’auroit passé pour cette fois mais cequi a esté le plus decisive, cest que les lettres de tonsure que je vous envoie portent fils de marie genevieve fromont aulieu que le papier baptistaire porte fremont et voici la difficulté car ou je nai pas de papier baptistaire si je fais recevoir mes lettres de tonsure ou je nai pas de lettre de tonsure si je fais recevoir mon papier baptistaire, par ceque le fils de fromont marqué sur les lettres de tonsure n’est pas le fils de fremont du papier baptistiare il faut que vous remarquiez que ce papier baptistaire est en second, que les lettres de tonsure ont eté faites sur le premier que sans doute il portait fromont ou pour rectifier tout cela il faut voir premierement si le registre baptismal porte fromont sil sepeut faire vous ferey mettre fremont par consequent faire demander au Secretaire de l’archeveché dans les lettres de tonsure qui soient absolument conforme au papier baptistaire rectifié ou pourra vous en donner dautres dautant que lles sont fort delabrées si le registre porte fremont il y aura pas tant de peine mais neamoins il faut que les noms soient ecrits avec exactitude vous ferez ecrire perroneau[1] tel que le voila et tel que mon excorporation que larchevesque de paris a envoiée porte vous verrez les fautes des noms du papier baptistaire ou celui qui le fait mal perronault au lieu que les signatures portent perroneau perroneau, il faudra toujours neanmoins d’autres lettres de tonsure et les faire insinuer cequine sepent faire sur les autres pour la raison que vous voiez. Voici ce quon madit de vous expliquer je ne puis le faire mieux on madit aussi afin que cela soit mieux fait que vous prier quelques ecclesiastiques de faire cela comme Mr Lecure de St Germain[2] dautant plus quil faut une personnne a qui on puisse accorder le denouement de ces difficultés ou bien quelqu’autre prestre.
Je vous aurai une obligation infini, je ne voudrois pas manquer la prochaine ordination qui se sera peut etre a noel et par laquelle on m’accordera et les quatre moindres et le soudiaconat.
faites en la diligence je vous prie au plustot.
https://neiljeffares.wordpress.com/2017/04/05/more-perronnoia-his-brothers-letter/
Dictionnaire de cas de conscience, Jean Pontas p780
https://books.google.nl/books?id=-FUpFGZ22ysC&lpg=PA779&ots=mYJAmFuld4&dq=%22lettre%20de%20tonsure%22&hl=fr&pg=PA779#v=onepage&q=%22lettre%20de%20tonsure%22&f=false
Quelqu'un sait jusqu'à quand ces lettres de tonsure furent en usage ? la trace la plus récente que j'ai trouvée est 1865
http://www.intratext.com/IXT/FRA1255/_PVT.HTM
Bon. Il serait intéressant de demander aux usurpasteurs si ils ont leur lettre de tonsure.
Vous avez vos papiers ?
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
Un mème de 1917 spécial pour Eric :^)
Un exemple avec juridiction déléguée :
"Bref de Jean Dominique Mainard à noble seigneur Barthélemy O'Mahony soldat de la vénérable langue de France, donnant licence pour que l'archevêque ou l'évêque, dûment reconnu par le Saint-Siège, qu'il aura choisi puisse l'initier à la première tonsure cléricale et que ce soit valide"
http://maison.omahony.free.fr/barthelemy.html
Un exemple avec juridiction déléguée :
"Bref de Jean Dominique Mainard à noble seigneur Barthélemy O'Mahony soldat de la vénérable langue de France, donnant licence pour que l'archevêque ou l'évêque, dûment reconnu par le Saint-Siège, qu'il aura choisi puisse l'initier à la première tonsure cléricale et que ce soit valide"
http://maison.omahony.free.fr/barthelemy.html
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Question valide/licite
Mais qu'est ce tu racontes mon pauvre garçon.
Il faut arrêter de t’exciter de la sorte !
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Question valide/licite
Avé Omeloneur.
Je vois plus ou moins vers quoi vous vous aiguillez, et donc j'aimerais vous poser une question, parce que ça fait 10 piges que je cherche et ne trouve pas la réponse.
Attendu que le pouvoir de juridiction, c'est la condition essentielle de l'apostolicité, on se retrouve devant deux solutions.
Soit on dit qu'il n'y a plus de juridiction, coupe de veuch ou pas, et dans ce cas on doit dire qu'il n'y a plus d'apostolicité,
soit on déclare que l'Eglise ne peut être qu'apostolique, et donc le pouvoir de juridiction est actif.
Donc, qui a, aujourd'hui, le pouvoir de juridiction ?
Je vois plus ou moins vers quoi vous vous aiguillez, et donc j'aimerais vous poser une question, parce que ça fait 10 piges que je cherche et ne trouve pas la réponse.
Attendu que le pouvoir de juridiction, c'est la condition essentielle de l'apostolicité, on se retrouve devant deux solutions.
Soit on dit qu'il n'y a plus de juridiction, coupe de veuch ou pas, et dans ce cas on doit dire qu'il n'y a plus d'apostolicité,
soit on déclare que l'Eglise ne peut être qu'apostolique, et donc le pouvoir de juridiction est actif.
Donc, qui a, aujourd'hui, le pouvoir de juridiction ?
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
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