mémétique tradition

"IL S'AGIT EN EFFET, VÉNÉRABLES FRÈRES ET BIEN-AIMÉS FILS, D'ACCORDER OU DE REFUSER OBÉISSANCE AU SIÈGE APOSTOLIQUE; IL S'AGIT DE RECONNAITRE SA SUPRÊME AUTORITÉ MÊME SUR VOS ÉGLISES, ET NON SEULEMENT QUANT A LA FOI, MAIS ENCORE QUANT A LA DISCIPLINE: CELUI QUI LA NIE EST HÉRÉTIQUE; CELUI QUI LA RECONNAIT ET QUI REFUSE OPINIÂTREMENT DE LUI OBÉIR EST DIGNE D'ANATHÈME."

chartreux a écrit:

omeloneur a écrit:L'esprit et la lettre, c'est en morale qu'il faut discerner, pas en doctrine !

Si c'était vrai, il n'y aurait pas eu dans l'histoire de l'Église divers conciles pour clarifier la lettre de l'Évangile concernant la doctrine de la Trinité.

Dom de Monléon a écrit:Notre-Seigneur, pendant son pèlerinage ici-bas, a attrapé les renards, chaque fois qu’il a mis à jour l’hypocrisie des pharisiens ; montrant que, sous leurs apparences de respectabilité, ils n’étaient que des sépulcres blanchis, remplis d’ossements de morts et de toutes espèces de corruptions. Saint Augustin explique que, dans son terrier, le renard se ménage toujours deux issues, afin de pouvoir s’échapper par l’une, si l’autre est obstruée. Pour attraper l’animal, il faut les boucher toutes les deux. C’est ce que faisait le divin chasseur quand il traquait les pharisiens : « Répondez-moi d’un seul mot, leur disait-il un jour, d’où vient le baptême de Jean ? Vient-il du ciel, ou vient-il des hommes ? » Les pharisiens comprirent que le piège était tendu des deux côtés : « Si nous répondons qu’il vient du ciel, ruminaient-ils en eux-mêmes, il nous dira : Pourquoi n’avez- vous pas cru en lui ? Car Jean a rendu témoignage au Christ. Si nous disons qu’il vient de la terre, le peuple nous lapidera, car on regarde (Jean) comme un prophète. » Flairant donc le piège qui les guettait de part et d’autre, ils répondirent : « Nous n’en savons rien … » Les renards étaient pris… L’Église continue la même chasse, quand par la bouche de ses pontifes, elle ne cesse de dénoncer les hérésies, qui, avec de nouveaux visages, s’efforcent continuellement de venir ronger et détruire la foi. Elles se présentent toutes sous le masque de l’hypocrisie, comme si elles cherchaient sincèrement la vérité et le bien des âmes. Il faut d’abord les saisir, les faire sortir de leurs repaires souterrains, les convaincre d’erreur. Et ce n’est pas chose aisée : « Parce qu’un faux catholique est mille fois plus nuisible qu’un hérétique démasqué, dit saint Bernard. Interrogez-le sur la foi ? Rien de plus chrétien. Examinez sa conduite : elle est irrépréhensible, et il semble garantir ce qu’il dit par ce qu’il fait… Il fréquente l’Église, il honore les prêtres, il offre son présent à l’autel ; il se confesse et participe aux sacrements. Qu’y a-t-il de plus catholique ? – Pour ce qui est de la vie et des mœurs, il ne circonvient personne, il ne fait ni tort ni violence… Il travaille, il jeûne. Où donc est le renard ? On croyait le tenir, mais voici qu’il s’est échappé et a disparu tout à coup. Pour le prendre, il faudra éventer ses œuvres, démasquer les conséquences de ses doctrines, montrer que partout il sème la désunion, la discorde, le scandale. » Une fois le renard attrapé, l’Église lui attache un brandon à la queue, quand elle le condamne officiellement, le stigmatise de la note d’hérésie, affirmant ainsi qu’il traîne derrière lui le feu des passions mauvaises, et qu’il détruira infailliblement dans les âmes qui voudraient l’accueillir, tous les mérites qu’elles ont pu amasser.

Non Possumus a écrit:Merci Louis, pas d' option "trier par" avec androïd, je ne vois que le sujet à 9 commentaires, les 95 autres n' apparaissent pas...

Céfas a écrit:Les galicanistes, les jansénistes, les régalistes, les fébroniens, les conciliaristes, les faillibilistes, les vieux-catholiques, disaient que l'évêque recevait sa juridiction directement de N.S.J.C. Les scolastiques et les ultramontains soutenaient qu'elle ne leur parvenait que par l'intermédiaire du Pape.

Les premiers étaient condamnés et proscrits par Pierre, les seconds exaltés et encensés.

S.S. Innocent I :
"Vous n'ignorez pas ce qui est dû au Siège Apostolique, d'où vient l'épiscopat et toute son autorité".

S.S. Pie XII a définitivement donné raison aux scolastiques et aux ultramontains dans les encycliques Mystici Corporis Christi, Ad Sinarum gentem et Ad Apostolorum Principis ; alors que S.S. Pie VI, dans Auctorem Fidei, l'avait déjà fait contre le  synode janséniste de Pistoie.

Les sédévacantistes thucistes et lefebvristes, suivant les traces de leurs pères jansénistes, nient ces encycliques et disent que pour eux la juridiction vient directement de Dieu, bien que son Vicaire dise le contraire, et ces schismatiques séditieux, voraces et sans scrupules croient pouvoir délier, dans leur orgueil, ce qui est lié dans le Ciel, comme s'ils le pouvaient.

S.S. Saint Léon le Grand

"...IMITATEUR DU DIABLE, IL S'EST ÉCARTÉ DU CHEMIN DE LA VÉRITÉ
ET A ABUSÉ D'UN FAUX HONNEUR ET D'UN FAUX TITRE".