Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
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gabrielle
Roger Boivin
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Une vieille maman s'approche d'un monceau de cadavres; elle y reconnaît son fils, José Valencia Gallardo : « Mon Dieu ! soupire-t-elle, que je suis indigne d'être la mère d'un martyr ! » Elle s'agenouille et baise les pieds de son enfant.
Joaquin Silva dit à sa mère, avant de la quitter pour aller à la mort : « Vois, maman, il vaut mieux que nous mourions avant le triomphe, parce que, après, l'argent et les honneurs pourraient nous perdre ...» Sur la route du martyre il encourage son compagnon, Manuel Melgarejo : « N'aie pas peur, lui dit-il. Nous allons mourir pour Jésus-Christ, et bientôt nous entrerons dans son royaume. » En marchant, il récite son chapelet :
« Jetez-moi ça ! lui dit un soldat.
- Tant que je vivrai, répond Joachim Silva, personne ne pourra me l'enlever. »
Un passant lui demande : « Vous allez à l'échafaud ?
- Non, répond-il, nous allons au Calvaire. »
La nouvelle perce comme un glaive le coeur de sa mère; mais son âme chrétienne se ressaisit bientôt : « J'ai dit à Notre-Seigneur, écrit-elle à sa soeur, qu'il peut me prendre non seulement Joaquinito, mais Ignacio et mes six fils. Ils lui appartiennent. »
Salvador Vargas a vingt ans. Il est secrétaire de la Congrégatio de la Sainte Vierge. Il meurt en s'écriant : « Pour Dieu et pour sa gloire ! » Sa mère réclame le corps du martyr. Elle essuie un refus. « Ils n'ont pas voulu me rendre le corps de mon enfant, disait-elle. N'importe, puisque ce matin j'ai remis son âme au Coeur de Jésus ! »
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:46 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
José Valencia Gallardo accompagne à la mort dix jeunes gens. Parmi eux se trouve un enfant de treize ans, Augustin Rios, qui, devant le supplice qui l,attend, commence à pleurer. Gallardo le console; il lui dit que ses peines seront bientôt changées en joie. Un soldat s'approche de lui et lui coupe la langue; mais les lèvres, baignées de sang, sourient encore.
Manuel Bonilla est en prison. Il profite des derniers moments pour faire ses adieux :
FRÈRE AIMÉ,
...Dieu accepte mon sang et je le donne avec joie. Forge ton coeur à la flamme des sacrements. C'est aujourd'hui le Vendredi Saint. Aujourd'hui, ils m'ont fait prisonnier. Prie pour moi.
CHÈRE PETITE MAMAN,
Je te dis adieu pour la dernière fois. Je sais que ton coeur va souffrir... Ma douce maman, je ne te verrai plus... Prie pour ton pauvre petit; il meurt en pensant à toi... Que dirai-je ? simplement, que je t'aime. Ne pleure pas, madrecita ; prie, accepte. Offre le sacrifice de tes larmes pour tant de nos frères qui sont aveugles...
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:48 pm, édité 2 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Son dernier mot est pour sa fiancée :
SENORITA MARIA DE LA LUZE GARCIA,
Luz aimée. je t'écris cette lettre aux derniers moments de ma vie, Mon sang sera répandu pour confesser la foi en Celui qui est le Créateur de toutes choses. Que mon souvenir ne s'efface pas de ta mémoire, mon aimée... Nous avions espéré être heureux un jour; Dieu nous sépare, mais c'est pour un temps. Si tu conserves mon amour en cette vie, dans l'autre nous serons éternellement unis.
Adieu, pour toujours, ma Luz. Je souffre. Je souffre, parce que je crois que tu souffres. Mais rassure-toi : la mort ne m'épouvante pas.
On m'a fait prisonnier et, tout à l'heure, on me fusillera. Il faudrait un miracle pour me sauver.
Et maintenant, mon dernier adieu, Lucha bien-aimée. Résigne-toi, puisque telle est la volonté de Dieu. Salue pour moi tes parents et tes soeurs. Et toi, Luchita, reçois le souvenir d'un coeur qui t'aime pour l'éternité.
Ton Juan
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:49 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Anacleto Gonzalez Florès, l'un des plus célèbres membres de l'Association de la Jeunesse catholique, aime mieux mourir que de révéler la retraite de son Évêque. Flagellé, les pieds percés par un poignard, le corps strié de coups de rasoir, il lance ce défi à ses boureaux ; « J'ai travaillé pour la cause du Christ et pour l'Église. Vous me tuerez, mais sachez que la Cause ne mourra pas avec moi. Je pars, mais avec la certitude que du ciel je verrai le triomphe de la religion dans ma patrie. »
Cette liste sanglante pourrait se prolonger.
Calles s'aperçut enfin qu'il s'était trompé de méthode : du sang répandu germait l'héroïsme au centuple. Il changea de tactique; il s'attaqua à la vie spirituelle des Mexicains en détruisant l'organisation hiérarchique de l'Église. C'est la deuxième phase de la persécution. 1
1. N'est-ce pas ce qu'on a réussi depuis plus de quarante ans à faire partout universellement ..en s'emparant du lieu où est le Saint-Siège ? ( note de Roger )
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:52 pm, édité 3 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Les brebis seront dispersées
Frappez le pasteur, et les brebis seront dispersées. » (Marc, XIV, 27.)
Calles a cru un moment séparer le Mexique de Rome en constituant une Église nationale. Sur quatre mille prêtres, il en trouva quatre ou cinq qui, comblés de faveurs, eurent la faiblesse de céder à son rêve. Mais la manoeuvre échoua misérablement. Le chef même de l'Église nouvelle, le patriarche Pérez, abjura son erreur et mourut repentant.
Il fallut mettre hors la loi ces prêtres insensibles aux avances de Calles. Ils ne veulent pas pactiser avec le gouvernement ? le gouvernement va ruiner leur influence. Pour eux, plus d'écoles, plus de séminaires, ni d'hôpitaux, ni même d'institutions charitables. Ils n'auront plus droit de vote, plus droit de propriété. Le nombre des prêtres pouvant exercer le ministère sera déterminé par les gouverneurs d'États.
En peu de temps, quatorze États sur vingt-huit n'en admettront aucun et dans la plupart des autres, un seul prêtre est autorisé pour cent mille habitants.
Quatre-vingt dix pour cent des églises du Mexique sont privées de leurs prêtres.
« Prenez garde, disait un jour l'ambassadeur d'un pays catholique à un banquet que donnait Portes Gil. Prenez garde : vous déchaînez les bas instincts de la foule. Un jour viendra où vous ne pourrez plus contenir leur colère. Vous faites un jeu dangereux en voulant supprimer la religion de votre pays !
- La religion, répliqua Portes Gil, ce n'est pas à elle que nous en voulons. Nous en voulons au clergé trop riche et trop envahissant. Ce sont les prêtres qui font obstacle au progrès et au bonheur du peuple mexicain.»
Les francs-maçons qui gouvernent à Mexico savent bien que tant qu'il y aura des prêtres, la partie ne sera pas gagnée.
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:53 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
La nouvelle persécution a sans doute ébranlé l'organisation de l'Église mexicaine. Mais la vie catholique reste intense.
Nous connaissons les noms de plus de cent prêtres massacrés par les ordres de Calles; nous savons que dix fois plus ont été jetés en prison, spoliés et réduits à la misère. On les a souvent déportés; ils rentraient par une autre frontière. Déguisés en paysans, en ouvriers, deux mille prêtres restent encore au milieu de leur troupeau. Peu de persécutions ont fait surgir autant d'héroïsme sacerdotal.
Pie XI, dans son encyclique Acerba animi de 1932, cite les prêtres mexicains à l'ordre du jour :
« Ce fut pour Nous, dit-il, un vif réconfort, de voir la noble conduite des membres du clergé distribuant les sacrements au péril de leur vie ...»
Les séminaires sont fermés, mais les évêques réussissent quand même à grouper d'héroïques enfants qui savent ce qui les attend. Les noviciats établis à la frontière n'ont jamais été si remplis. A Rome, au Collège Pio Latino, soixante-dix-huit séminaristes se préparent à leur difficile apostolat. Un séminaire national se construit à San Antonio, Texas. Une fois ordonnés, les nouveaux prêtres réussissent toujours à passer la frontière.
La plupart des églises du Mexique sont sans prêtres; beaucoup d'entre elles sont fermées. Mais les chrétiens connaissent l'atmosphère des Catacombes. Chaque famille aisée possède, au Mexique, un petit oratoire où très souvent le Saint Sacrement est caché. On le dissimule dans les armoires, dans des boîtes de radio, et jusque dans les berceaux. Une fois j'ai vu les Saintes Espèces enveloppées de linge blanc et déposées dans un cendrier, au fond d'une chambre décorée à la moderne. Notre-Seigneur y reposait sous un énorme bouquet de fleurs. Un matin je reviens pour dire la messe en cachette; l'autel s'improvise sur une table. autour de moi, tout près de l'autel, vingt personnes se pressent, agenouillées. Silence absolu; pas même de clochette pour annoncer la descente du Christ sur l'autel. En distribuant la communion à ces chrétiens intrépides, qui bravent la loi, s'exposent à se faire confisquer leur maison, à être jetés en prison, je me sentais bien petit à côté d'eux. Le bon Dieu peut-il abandonner un tel peuple ?
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:55 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
La nuit de Noël fut particulièrement impressionnante. A onze heures et demie, on vient me chercher. La porte se referme vite derrière moi. Une trentaine de personnes sont agenouillées dans le salon; au centre, dans un fauteuil, la grand'mère prie. Deux enfants de choeur en soutane rouge; des fleurs sur l'autel. Je célèbre les trois messes, à la lueur des cierges, comme jadis les prêtres de Rome dans les Catacombes. En cette nuit de Noël, les églises du Mexique sont vides, mais des milliers de maisons refont au petit Jésus le sanctuaire de Bethléem, malgré Hérode qui « cherchait l'Enfant pour le faire mourir ».
Quand il y a disette de prêtres, on peut être témoin de gestes plus émouvants encore. La maîtresse de maison reçoit d'un prêtre de passage le Saint Sacrement qu'elle cache chez elle. A l'heure dite, la famille se réunit; les cierges s'allument. Dans une atmosphère embaumée de fleurs et de prières, chacun s'approche à son tour de la table de famille, transformée en Sainte Table, où reposent les Hosties consacrées, et d'une main tremblante de respect se communie soi-même. Depuis le 23 décembre 1927, jour où le Saint-Père accorda ce privilège, le Christ circule ainsi par tout le Mexique.
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:55 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit:Une vieille maman s'approche d'un monceau de cadavres; elle y reconnaît son fils, José Valencia Gallardo : « Mon Dieu ! soupire-t-elle, que je suis indigne d'être la mère d'un martyr ! » Elle s'agenouille et baise les pieds de son enfant.
Joaquin Silva dit à sa mère, avant de la quitter pour aller à la mort : « Vois, maman, il vaut mieux que nous mourions avant le triomphe, parce que, après, l'argent et les honneurs pourraient nous perdre ...» Sur la route du martyre il encourage son compagnon, Manuel Melgarejo : « N'aie pas peur, lui dit-il. Nous allons mourir pour Jésus-Christ, et bientôt nous entrerons dans son royaume. » En marchant, il récite son chapelet :
« Jetez-moi ça ! lui dit un soldat.
- Tant que je vivrai, répond Joachim Silva, personne ne pourra me l'enlever. »
Un passant lui demande : « Vous allez à l'échafaud ?
- Non, répond-il, nous allons au Calvaire. »
La nouvelle perce comme un glaive le coeur de sa mère; mais son âme chrétienne se ressaisit bientôt : « J'ai dit à Notre-Seigneur, écrit-elle à sa soeur, qu'il peut me prendre non seulement Joaquinito, mais Ignacio et mes six fils. Ils lui appartiennent. »
Salvador Vargas a vingt ans. Il est secrétaire de la Congrégatio de la Sainte Vierge. Il meurt en s'écriant : « Pour Dieu et pour sa gloire ! » Sa mère réclame le corps du martyr. Elle essuie un refus. « Ils n'ont pas voulu me rendre le corps de mon enfant, disait-elle. N'importe, puisque ce matin j'ai remis son âme au Coeur de Jésus ! »
Je viens de lire vos premiers posts sur l'épopée sanglante du Mexique... Demandons à Notre-Seigneur de verser une goutte du sang
de ces martyrs pour continuer notre combat avec courage, patience et persévérance... Je ne manquerai pas la suite de cette
glorieuse histoire des martyrs du Mexique...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
En beaucoup d'endroits, il est impossible de trouver un prêtre. Un dimanche matin, deux étudiants me conduisent dans une église de la banlieue de Mexico, à San Angel. En entrant, je fais la génuflexion.
« Le Saint Sacrement n'y est pas, me dit mon compagnon.
- Et le curé, que fait-il ?
- Il n'y en a pas.
- Et les fidèles alors ?
- Ils reviennent quand même à l'église pour y prier. Tenez, voyez-les arriver. »
Des hommes, des femmes du peuple, des enfants pauvrement vêtus s'approchent. Mon compagnon, qui connaît ses brebis, leur dit que je suis prêtre. Ils s'avancent et à tour de rôle me baisent la main en fléchissant le genou.
C'est l'heure du cathéchisme. Avant d'ouvrir ses cours, le jeune étudiant de la ville, devenu simple cathéchiste, conduit son monde devant un tableau de la vierge de Guadeloupe. Il faut avoir vu les Mexicains à genoux devant leur Madone ! Ce n'est pas Calles qui les empêchera de l'aimer.
Les malheureux fidèles peuvent toujours se rendre dans les églises restées ouvertes. Un laïc se charge d'organiser les cérémonies; il lit les prières de la messe du jour; on chante des cantiques 1 . Plusieurs restent là des heures à supplier le ciel d'avoir pitié de leur patrie.
A Mexico même, la basilique de Notre-Dame de Guadeloupe ne désemplit pas. Le peuple s'y rend de cinquante kilomètres à la ronde. Aux jours de fête, des milliers de fidèles s'y entassent. Là, les catholiques sont maîtres. Le gouvernement se garde bien d'y envoyer ses gendarmes. En 1936, le premier de l'an, j'ai vu la foule, - cinquante mille personnes peut-être, - se presser autour de l'église trop petite pour l'accueillir toute. Le 12 décembre, fête de Notre-Dame de Guadeloupe, c'est tout Mexico qui s'y transporte. Le P. Pro a décrit une cérémonie semblable :
« Le pèlerinage à la Basilique, dit-il, commença à quatre heures du matin et se termina à sept heures et demie du soir. Une suite ininterrompue de gens - quatre-vingt-dix ou quatre-vingt-quinze pour cent des habitants de Mexico - défilèrent devant l'image bénie de Notre-Dame de la Guadeloupe... Des milliers et des milliers de personnes nu-pieds, d'autres parcourant à genoux l'avenue de Peralvillo, tous disant le rosaire et chantant... J'ai vu arriver Mgr Moray del Rio, à quatre heure de l'après-midi, comme un pèlerin quelconque, et j'ai entendu les vivats et les applaudissements qui retentirent au dedans et au dehors de la basilique... Mais oui ! Tout Mexico est catholique ! Notre-Dame de la Guadeloupe est vraiment la Reine des Mexicains ! »
1. Nous, ici en 2009, et ce depuis plusieurs années, on en est réduit à ça, l'église en moins; nos églises actuelles étant occupées par un culte impie et sacrilège, et donc ayant toutes été profannées. ( Note et gros caractère, sont de Roger ).
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:57 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
De telles démonstrations de foi font rugir les francs-maçons qui n'y peuvent rien. Le gouvernement a souvent essayé d'empêcher cette piété spontanée de la foule. Des bombes même ont fracassé le maître-autel de la basilique. Le grand Christ de bronze tomba par terre, tordu par l'explosion. Relevé par les mains pieuses des amis de la Vierge, il repose, - symbole et modèle de ce peuple persécuté, - sur un coussin richement orné recouvert d'un globe de cristal.
Depuis lors, le temple est gardé par des volontaires, dévots de la Vierge.
En janvier 1935, des gendarmes veulent arrêter deux prêtres qui entrent dans la petite église de la Luz, en face de la basilique. En un instant des centaines de personnes sont là pour les défendre. On veut les effrayer : « La police va venir ! crient les gendarmes. - Qu'elle vienne ! répond le peuple. Nous l'attendons. » Les gendarmes sont d'avis qu'il vaut mieux battre honorablement en retraite... « Si les gendarmes, ajoute le journal qui rapporte le fait, se comportaient toujours aussi gentiment, il n'y aurait jamais de sang versé ! »
Dix jours plus tard, le gouvernement veut essayer sa force. La police arrive près de la basilique pour y saisir l'abbé mitré, Don Feliciano Cortés. Des milliers de fidèles accourent. Quatre autocars remplis de pompiers s'approchent. L'eau inonde les défenseurs qui ripostent en lançant des pierres. La police décharge les révolvers sur la foule. Tout allait à son avantage, quand arrive au pas de course une troupe d'indiens, avertis du danger que les Rouges faisaient courir à leur basilique. Le chef de police devine que ses hommes vont se faire écharper; il leur ordonne de se retirer. Leur départ déchaîna l'enthousiasme de la foule victorieuse qui criait : « Vive le Christ- Roi ! Vive Notre-Dame de Guadeloupe ! »
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:58 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Les enfants n'ont plus de pain
Il n'y a rien à faire avec ce peuple fanatique, dut se dire Calles. En 1932, après huit ans de persécution violente, il avouait son échec. Vaincu sur le champ des martyrs, battu dans les sanctuaires clandestins et dans les coeurs des fidèles mexicains, il transporta la lutte sur un autre terrain. C'est la troisième phase de la persécution.
Il est étonnant qu'il ait pensé si tard à s'emparer de la jeunesse. Calles avait espéré en finir plus tôt par une attaque brutale; la foi robuste des Mexicains lui infligea une défaite. La conquête du pays par la jeune génération sera plus longue, mais infaillible. Calles mûrit son plan. Dans un fameux discours du mois de juillet 1934 à Guadalajara, il annonce son nouveau programme :
« La révolution a triomphé, dit-il. A tout prix, elle guidera les destinées du pays. Pourtant son oeuvre n'est pas achevée. Ses éternels ennemis restent à l'affût, cherchant à ruiner ses efforts. De toute nécessité, nous devons entrer dans une nouvelle phase, que j'appellerai la période psychologique de la révolution. Il faut entrer dans les consciences des enfants et des jeunes gens pour en prendre posseission; car l'enfance et la jeunesse doivent appartenir à la révolution... Il est absolument nécessaire que nous chassions l'ennemi de ses tranchées. L'ennemi, ce sont les réactionnaires; leur tranchée, c'est l'école. Ce serait de notre part un grave et lâche abandon de notre devoir si nous n'arrachions pas notre jeunesse aux griffes des cléricaux, aux griffes des conservateurs... Malheureusement, dans beaucoup d'États de la république, et même dans la capitale, les écoles sont sous le contrôle des éléments cléricaux et réactionnaires.
« Nous ne pouvons pas abandonner à des mains ennemies l'avenir du pays, l'avenir de la révolution. Les cléricaux s'écrient : L'enfant, le jeune homme appartient à sa famille ! Doctrine égoïste. L'enfant et la jeunesse appartiennent à la communauté, à la collectivité, et c'est à la révolution qu'incombe l'impérieux devoir de porter l'attaque sur ce terrain, de nous emparer des consciences en déracinant tous les préjugés pour façonner une nouvelle âme nationale. » 1
1. N'est-ce pas ce qu'on a fait au Québec ? Avec de la planification, de l'orchestration, des rouages et de la sournoiserie des plus rafinés, n'est-ce pas ce qu'on a réussi à faire partout, partout ? Qu'on s'ouvre les yeux, bon sens !! ( Roger )
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 12:59 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit:.
.« Nous ne pouvons pas abandonner à des mains ennemies l'avenir du pays, l'avenir de la révolution. Les cléricaux s'écrient : L'enfant, le jeune homme appartient à sa famille ! Doctrine égoïste. L'enfant et la jeunesse appartiennent à la communauté, à la collectivité, et c'est à la révolution qu'incombe l'impérieux devoir de porter l'attaque sur ce terrain, de nous emparer des consciences en déracinant tous les préjugés pour façonner une nouvelle âme nationale. »[/b] 1
1 . N'est-ce pas ce qu'on a fait au Québec ? Avec de la planification, de l'orchestration, des rouages et de la sournoiserie des plus rafinés, n'est-ce pas ce qu'on a réussi à faire partout, partout ? Qu'on s'ouvre les yeux, bon sens !! ( Roger )
Oui, en plein dans le mille cher ami, il est plus que temps que le monde s'ouvre grand les yeux!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Vous avez bien raison Roger. nous avons assisté à la plus grande révolution de tous les temps, sa particuliarité est qu'elle ne fut pas sanglante.
Étant universelle, les révolutionnaires ne pouvaient pas procéder à un massacre comme ce fut le cas au Mexique, ils auraient mis la terre à feu et à sang..
Alors, ils ont usé de fourberie et par le biais des gouvernements et des archevêché, ils ont entrepris le plus grand génocide spitituel de l'humanité.
Et personne ne voit.
Étant universelle, les révolutionnaires ne pouvaient pas procéder à un massacre comme ce fut le cas au Mexique, ils auraient mis la terre à feu et à sang..
Alors, ils ont usé de fourberie et par le biais des gouvernements et des archevêché, ils ont entrepris le plus grand génocide spitituel de l'humanité.
Et personne ne voit.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit: . Un laïc se charge d'organiser les cérémonies; il lit les prières de la messe du jour; on chante des cantiques ¹
¹ Nous, ici en 2009, et ce depuis plusieurs années, on en est réduit à ça, l'église en moins; nos églises actuelles étant occupées par un culte impie et sacrilège, et donc ayant toutes été profannées. ( Note et gros caractère, sont de Roger ).
En plein dedans cher ami. Les laicards, comme disent nos amis français, le font depuis presque 50 ans... ... Souvenez-vous de Daniel qui
disait qu'un jour, il n'y aurait plus ni autel, ni prêtre, ni holocauste.... Je reviens pour la référence et pour d'autres commentaires face à la
situation actuelle.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
ROBERT. a écrit:Roger a écrit: . Un laïc se charge d'organiser les cérémonies; il lit les prières de la messe du jour; on chante des cantiques ¹
¹ Nous, ici en 2009, et ce depuis plusieurs années, on en est réduit à ça, l'église en moins; nos églises actuelles étant occupées par un culte impie et sacrilège, et donc ayant toutes été profannées. ( Note et gros caractère, sont de Roger ).
En plein dedans cher ami. Les laicards, comme disent nos amis français, le font depuis presque 50 ans... ... Souvenez-vous de Daniel qui
disait qu'un jour, il n'y aurait plus ni autel, ni prêtre, ni holocauste.... Je reviens pour la référence et pour d'autres commentaires face à la
situation actuelle.
Voici la référence en question:
ET IL N’EST EN CE TEMPS-CI PARMI NOUS NI PRINCE, NI CHEF, NI PROPHÈTE, NI HOLOCAUSTE, NI SACRIFICE, NI OBLATION, NI
ENCENS, NI LIEU POUR OFFRIR DES PRÉMICES DEVANT VOUS.
( Dan.III, 38 ) Glaire
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
.
Merci beaucoup, les amis; vos commentaires sont vraiment bien venus.
.
Merci beaucoup, les amis; vos commentaires sont vraiment bien venus.
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Le plan de bataille fut élaboré par Calles, mais les détails en furent tenus secrets jusqu'au mois de décembre ( 1934 ). L'idée seule fut lancée :
« Je supplie tous les gouvernements de la république, ajoutait Calles, je supplie tous ceux qui ont en main l'autorité publique, je supplie tous les éléments révolutionnaires d'engager sur tous les fronts un combat décisif et sans merci : l'enfance et la jeunesse doivent appartenir à la révolution ! »
Les catholiques acceptèrent la lutte. Ils connaissaient déjà la tactique ennemie par les expériences de l'État de Tabasco, où Garrido Canabal avait chassé tous les prêtres, détruit toutes les églises et, dans ses écoles impies, avait entraîné la jeunesse à vivre sans Dieu. Mais quand Narciso Bassols, sécrétaire de l'éducation et favori de Calles, voulut implanter à Mexico le système de Tabasco, il trouva à qui parler. Dans l'espace d'une semaine, au cours d'un plébiscite populaire, 80,000 pères de famille votèrent contre et 75 seulement pour le programme de Bassols. Les protestations éclatèrent partout, au milieu de bruyantes démonstrations que la police crut bon de dispercer en chargeant la foule, tuant des femmes et des jeunes filles.
Bassols donna sa démission. Mais Calles ne broncha pas.
En juillet 1934, Lazaro Cardenas fut élu Président du Mexique. Calles eût préféré que ce fût son digne fils, Rodolfo; il se consola en imposant son plan d'éducation nouvelle.
La résistance des catholiques s'organisa. Le 12 octobre, grande assemblée de protestation. Comme toujours, la police intervient, charge la foule pacifique; les bombes éclatent. Les ambulances ne suffisent pas à transporter les blessés, parmi lesquels il y a beaucoup d'enfants.
Le programme de Calles fut maintenu. Cardenas, en entrant en charge, le 1er décembre, s'engagea à le mettre à exécution.
Quelle devait être au juste cette éducation nouvelle ? Le sécrétaire de l'éducation publique feignait de l'ignorer. Interrogé, il dit qu'elle préparait l'enfant à la dictature du prolétariat.
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 1:00 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
La pleine lumière ne tarda pas à se faire. Les actes du congrès national des professeurs tenu à Mexico en décembre 1934 nous font savoir que l'éducation nouvelle « inculquera la lutte des classes; elle combattra la réaction cléricale, opposée au progrès du pays, etc. »
L'école socialiste sera l'école unique et obligatoire. Les écoles privées que la police peut découvrir sont fermées. En peu de temps, le Mexique est privé de toutes ses écoles libres.
Les écoles publiques s'organisent sur le modèle de Moscou.
Les professeurs doivent prêter un serment dans le genre de celui dont nous donnons la teneur :
« Je déclare accepter et soutenir les buts de l'école socialiste, les institutions du gouvernement de la république pour l'implantation de ce système d'éducation dans les écoles.
« Je déclare être prêt à répandre sans aucune réserve les postulats et les principes du socialisme que préconise le gouvernement national.
« Je déclare catégoriquement que je combattrai, par tous les moyens, les plans du clergé catholique et des autres religions.
« Je déclare catégoriquement que je ne pratiquerai aucun culte religieux, soit intérieur, soit extérieur, du catholicisme romain ou de n'importe quelle autre religion. »
Sous cette déclaration le professeur doit apposer sa signature et indiquer son adresse.
On devine dans quelle situation se trouvent les professeurs catholiques. Pratiquement, on les met en demeure de perdre leur emploi ou d'apostasier. Tous n'ont pas l'héroïsme de s'exposer eux-mêmes avec leurs familles à une vie misérable; mais la majorité des maîtres catholiques, surtout en dehors de la ville de Mexico où les défaillances ont été plus nombreuses, ont sacrifié, pour rester fidèles à leur foi, les avantages temporels. Pour vivre, ils vont ici et là donner des cours dans les maisons privées.
Car du jour où l'éducation socialiste fut déclarée obligatoire, les écoles clandestines s'ouvrirent par tout le pays. Les parents le font à leurs risques. Sous le simple soupçon de contravention à la loi, la police, renseignée par des espions grassement payés, peut confisquer la maison où se donne en cachette l'enseignement religieux. Durant le mois de décembre 1935, dans la seule ville de Puebla, trente-huit maisons particulières passèrent aux mains de l'État. On estime que, dans tout le pays, plus de quatre mille maisons furent ainsi saisies.
( Petite anecdote - on est dans les années 2000 - : Un jour que je parlais à ma soeur - qui malheureusement n'y voit rien du tout à cette situation - du fait que mes enfants n'allaient pas dans les écoles de l'État, mais restaient à la maison pour s'instruir, avec les bons soins très dévoués de mes amis; elle m'a dit que « ça ressemblait au Témoins-de-Jéova ». Vous pensez qu'est-ce que j'ai pu ressentir à l'intérieur de moi, de me faire dire ça !! Ça l'avait pas rapport pantoute. Aujoud'hui quand on veut conserver sa foi, qu'on veut rester fidèle à notre Baptême, et qu'on en prend les moyens, on passe pour des sectaires ou des extrémistes ou .. je ne sais pas quoi encore !!
Ce n'est pas nous qui avons changé; mais ce sont eux qui se sont laissés emporter, à leur insu ou pas, Dieu seul le sait, par le raz-de-marée gigantesque et sournoi, par ce déluge universel .. ) (Roger )
Dernière édition par roger le Mar 06 Jan 2015, 1:03 pm, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
La réplique de votre soeur montre que ce qui passe pour une "secte" sont les petits groupements de catholiques fidèles. Et non la grosse boite des imposteurs de Rome.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
gabrielle a écrit:La réplique de votre soeur montre que ce qui passe pour une "secte" sont les petits groupements de catholiques fidèles. Et non la grosse boite des imposteurs de Rome.
Pour ces gens sous-alimentés spirituellement et doctrinalement, ou dont l,esprit a été faussé par ces intrus au Vtican - font-ils vraiment l'effort pour s'instruir et à la bonne source; ont-ils vraiment cet amour de la Vérité ? - La Sainte Église pour eux, Elle semble tellement assimilée dans leur esprit au lieu, au cadre matériel, qu'ils ne leur vient jamais à l'esprit, on dirait, qu'ils ne sauraient jamais imaginer que sans ce cadre, sans le Vatican, l'Église ne puisse exister.
C'est une foi - si on peut appeler ça une foi, je dirais plutôt une vaine et fausse croyance - vraiment aveugle et qui ne s'appuie que sur ce préjugé, ce sentiment de sécurité qui est faux.
Il faudrait bien définir ce que c'est vraiment au juste la foi aveugle; j'ai l'impression que c'est une expression vraiment galvaudée, mal comprise aujourd'hui.
On croit parce que c'est Dieu qui a dit; et Il n'a jamais dit que l'Église était inséparable de son cadre matériel.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Dans un sens je les comprends, de l'extérieur Ratzi et cie occupent les cadres visibles, alors de façon instinctive les gens pointent les cadres visibles en disant: "Voilà l'Église Catholique"
C'est pour cette raison que Montini et suivants ont bien pris soins de garder les cadres visibles... là est tout le mystère d'iniquité.
C'est pour cette raison que Montini et suivants ont bien pris soins de garder les cadres visibles... là est tout le mystère d'iniquité.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit:La nuit de Noël fut particulièrement impressionnante. A onze heures et demie, on vient me chercher. La porte se referme vite derrière moi. Une trentaine de personnes sont agenouillées dans le salon; au centre, dans un fauteuil, la grand'mère prie. Deux enfants de choeur en soutane rouge; des fleurs sur l'autel. Je célèbre les trois messes, à la lueur des cierges, comme jadis les prêtres de Rome dans les Catacombes. En cette nuit de Noël, les églises du Mexique sont vides, mais des milliers de maisons refont au petit Jésus le sanctuaire de Bethléem, malgré Hérode qui « cherchait l'Enfant pour le faire mourir ».
Me fait un peu penser à une Messe de Minuit au Collège Saint Jean Vianney en 1974-75...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit:.
Les enfants n'ont plus de pain
Il n'y a rien à faire avec ce peuple fanatique, dut se dire Calles. En 1932, après huit ans de persécution violente, il avouait son échec. Vaincu sur le champ des martyrs, battu dans les sanctuaires clandestins et dans les coeurs des fidèles mexicains, il transporta la lutte sur un autre terrain. C'est la troisième phase de la persécution. » ¹
¹ N'est-ce pas ce qu'on a fait au Québec ? Avec de la planification, de l'orchestration, des rouages et de la sournoiserie des plus rafinés, n'est-ce pas ce qu'on a réussi à faire partout, partout ? Qu'on s'ouvre les yeux, bon sens !! ( Roger )
Callas essaie de reproduire au Mexique ce qui se passe dans l'Église depuis 2000 ans: 300 ans de persécutions sanglantes et
persécutions sanglantes au Mexique= 0 résultat pour les F.: Destruction des églises par le protestantisme et autres hérésies; même
chose au Mexique= 0 résultat. Nous en sommes maintenant à la 3ième et dernière phase de la rage des maçons et modernistes:
détruire l'âme des jeunes.. par la pornographie, le net, la technologie, l'homosexualité, l'eugénisme... Je continue la lecture de votre
beau récit sur le Mexique catholique...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
Roger a écrit: On devine dans quelle situation se trouvent les professeurs catholiques. Pratiquement, on les met en demeure de perdre leur emploi ou d'apostasier. Tous n'ont pas l'héroïsme de s'exposer eux-mêmes avec leurs familles à une vie misérable; mais la majorité des maîtres catholiques, surtout en dehors de la ville de Mexico où les défaillances ont été plus nombreuses, ont sacrifié, pour rester fidèles à leur foi, les avantages temporels. Pour vivre, ils vont ici et là donner des cours dans les maisons privées.
Situation dans laquelle se sont trouvé nos enfants, il n'y a pas si longtemps.... Ici le gouvernement est trop "poule mouillée" trop socialiste (sans la carte de membre... ) pour nous demander de signer une telle déclaration...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maria de la Luz Camacho, martyre , 1907-1934 ( Mexique )
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Votre sœur, cher Roger, ne semble considérer les "Témoins de J." comme une secte, mais les catholiques qui veuelent rester fidèles à
leur Baptême, à leur Foi et qui prennent les moyens pour ce faire, eux passent pour une "secte" et les Intrus au Vatican "passent"
pour l'Église catholique... C'est le monde à l'envers tel que Ratz et ses suppôts aiment le voir...
Votre sœur, cher Roger, ne semble considérer les "Témoins de J." comme une secte, mais les catholiques qui veuelent rester fidèles à
leur Baptême, à leur Foi et qui prennent les moyens pour ce faire, eux passent pour une "secte" et les Intrus au Vatican "passent"
pour l'Église catholique... C'est le monde à l'envers tel que Ratz et ses suppôts aiment le voir...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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