Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
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Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Une polémique du 18ème siècle, d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
D'un côté deux ouvrages du RP. de Grazac ( Jean-François Besson de La Rochette ), capucin, intitulé , «Principes Catholiques opposés à ceux des des Tolerans, qui reçoivent dans leur communion les ennemis de la Bulle Unigenitus» Avignon 1727 ( https://books.google.fr/books?id=LRYN1L9OjjcC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false ) et «Traité théologique où l'on démontre que les fidèles ne peuvent communiquer, en matière de religion, avec les ennemis déclarés de la bulle «Unigenitus» Nancy 1726
( https://books.google.fr/books?id=-Hd8j2jeKroC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false )
De l'autre, le Lazariste, Pierre Collet, dans son ouvrage, «Lettres d'un théologien au R. P. A. de G., où l'on examine si les Hérétiques sont excommuniés de droit divin» Bruxelles 1763 ( https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false ) opposé aux arguments du RP. de Grazac, et soutenu par les journalistes Jésuites du Journal de Trévoux ( mais non par tous les Jésuites, notamment le RP. Colonia, SJ. ) ( Mémoires pour l'histoire des sciences & des beaux-arts , http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k306603/f287.item.zoom , Juin 1728, PP. 1152, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k306696/f237.item.zoom Mai 1737, PP. 934 )
Alors, qui a raison, entre les deux thèses ? Un élément de réponse, plus que pertinent : les nombreuses approbations venant de Rome, ajoutées à la fin de l'ouvrage « Principes Catholiques » du RP. De Grazac, dont celles du Pape Benoît XIII ( https://books.google.fr/books?id=LRYN1L9OjjcC&hl=fr&pg=PA358#v=onepage&q&f=false ) :
, alors que le Lazariste, Pierre Collet, ne peut en avancer aucune.
PS. : On peut signaler, un autre ouvrage, écrit dans le même esprit que celui du RP. De Grazac, celui du RP. Paul de Lyon , Capucin ( François Le Clerc ), intitulé : « Les ennemis déclarez de la Constitution Unigenitus privés de toute juridiction spirituelle », Nancy, 1720, ( https://books.google.fr/books?id=yZf8GPm0i0IC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false )
D'un côté deux ouvrages du RP. de Grazac ( Jean-François Besson de La Rochette ), capucin, intitulé , «Principes Catholiques opposés à ceux des des Tolerans, qui reçoivent dans leur communion les ennemis de la Bulle Unigenitus» Avignon 1727 ( https://books.google.fr/books?id=LRYN1L9OjjcC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false ) et «Traité théologique où l'on démontre que les fidèles ne peuvent communiquer, en matière de religion, avec les ennemis déclarés de la bulle «Unigenitus» Nancy 1726
( https://books.google.fr/books?id=-Hd8j2jeKroC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false )
De l'autre, le Lazariste, Pierre Collet, dans son ouvrage, «Lettres d'un théologien au R. P. A. de G., où l'on examine si les Hérétiques sont excommuniés de droit divin» Bruxelles 1763 ( https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false ) opposé aux arguments du RP. de Grazac, et soutenu par les journalistes Jésuites du Journal de Trévoux ( mais non par tous les Jésuites, notamment le RP. Colonia, SJ. ) ( Mémoires pour l'histoire des sciences & des beaux-arts , http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k306603/f287.item.zoom , Juin 1728, PP. 1152, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k306696/f237.item.zoom Mai 1737, PP. 934 )
Alors, qui a raison, entre les deux thèses ? Un élément de réponse, plus que pertinent : les nombreuses approbations venant de Rome, ajoutées à la fin de l'ouvrage « Principes Catholiques » du RP. De Grazac, dont celles du Pape Benoît XIII ( https://books.google.fr/books?id=LRYN1L9OjjcC&hl=fr&pg=PA358#v=onepage&q&f=false ) :
, alors que le Lazariste, Pierre Collet, ne peut en avancer aucune.
PS. : On peut signaler, un autre ouvrage, écrit dans le même esprit que celui du RP. De Grazac, celui du RP. Paul de Lyon , Capucin ( François Le Clerc ), intitulé : « Les ennemis déclarez de la Constitution Unigenitus privés de toute juridiction spirituelle », Nancy, 1720, ( https://books.google.fr/books?id=yZf8GPm0i0IC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false )
Dernière édition par FRANC le Jeu 21 Jan 2016, 11:17 pm, édité 1 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
FRANC a écrit:Alors, qui a raison, entre les deux thèses ? Un élément de réponse, plus que pertinent : les nombreuses approbations venant de Rome, ajoutées à la fin de l'ouvrage « Principes Catholiques » du RP. De Grazac, dont celles du Pape Benoît XIII ( https://books.google.fr/books?id=LRYN1L9OjjcC&hl=fr&pg=PA358#v=onepage&q&f=false ) :
, alors que le Lazariste, Pierre Collet, ne peut en avancer aucune.
Outre ces approbations données à l'ouvrage du premier auteur, n'existe-t-il pas un ou plusieurs documents pontificaux réglant la question ?
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Le nom d'un Pape, ne veut pas dire que ce Pape a lu le volume.
FRANC, pourriez-vous faire un résumé de l'affaire, c'est trop long à lire et en plus en vieux français
FRANC, pourriez-vous faire un résumé de l'affaire, c'est trop long à lire et en plus en vieux français
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Chanoine Naz Tome III Liv III Pages 81-83 a écrit
86. La participation des fidèles aux cérémonies d'un culte non catholique. (Communicatio in sacris). — Elle peut être active et formelle ou passive et matérielle.
Elle se présente sous la première forme quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, avec l'intention d'honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques. La participation est passive et seulement matérielle lorsqu'un catholique prend part à une cérémonie d'un culte hétérodoxe, pour des raisons sérieuses tirées des convenances sociales, mais sans avoir l'intention de participer à ce culte en y associant sa pensée.
I CAN. 1258, § 1. Il n'est pas permis aux fidèles d'assister activement ou de prendre part, sous quelque forme que ce soit, aux rites sacrés des non-catholiques.
Une telle participation est interdite parce qu'elle implique profession d'une fausse religion et partant, reniement de la foi catholique. Elle offre en tout cas, même si toute idée de reniement pouvait être écartée, un danger de perversion pour son auteur, un danger de scandale pour les fidèles, et une approbation extérieure des croyances erronées qui inspirent les cultes dissidents.
L'interdiction de principe faite par le can. 1258, § 1 demande les précisions suivantes :
1° Sacrements. — a) Baptême. — Un catholique ne peut pas servir de parrain quand le baptême est conféré par un hérétique, parce que ce serait s'engager à instruire ou à faire instruire le baptisé d'une doctrine erronée 1. Il peut être témoin, parce qu'alors il ne participe pas à l'administration du sacrement.
b) Eucharistie. — Un catholique ne doit pas assister à la messe d'un prêtre hérétique ou schismatique, même un jour de fête de précepte où il ne peut entendre la messe d'un prêtre Catholique 2.
c) Mariage. — Il est interdit de contracter mariage devant le ministre d'un culte hétérodoxe, pris comme tel, même dans le cas d'un mariage mixte et après avoir fait échange des consentements devant un prêtre catholique (can. 1063), à peine d'excommunication réservée à l'Ordinaire (can. 2319).
Toutefois, si le ministre du culte dissident intervient comme officier de l'état civil, il est permis d'user de son ministère, s'il n'y a là aucun danger de scandale, de perversion ou de mépris pour l'autorité ecclésiastique (can. 1258, § 2).
d) Derniers sacrements. — Par dérogation au principe qui interdit aux fidèles de recevoir les sacrements d'un ministre hétérodoxe, il leur est permis, en l'absence d'un prêtre de leur religion, de recevoir, en danger le mort, l'absolution d'un prêtre hérétique, mais à condition qu'il y ait probabilité qu'elle leur soit donnée selon le rite catholique 3.
Il n'est pas permis à un catholique d'appeler le ministre d'un culte hétérodoxe auprès du fidèle de même religion qui le réclame à ses derniers moments. Mais ce catholique peut recourir à l'intermédiaire d'un coreligionnaire du malade. De cette manière il assure au malade la consolation qu'il demande, et il ne participe pas, néanmoins, à un acte de la religion hétérodoxe 1.
2° Cérémonies diverses du culte. — Il est interdit de prier, de chanter de jouer de l'orgue dans un temple hérétique ou schismatique, en s'associant aux fidèles qui y célèbrent leur culte, même si les termes du chant ou de la prière sont orthodoxes 2.
3° Usage commun des églises. — Au principe d'après lequel les églises catholiques sont réservées exclusivement au culte catholique, l'évêque peut accorder des dérogations permettant qu'elles soient utilisées pour les besoins d'un culte dissident, à des heures différentes : ainsi en Alsace en Allemagne, en Suisse, et à l'église du S.-Sépulcre à Jérusalem 3.
4° Controverses religieuses. — Le can. 1325, § 3 défend aux catholique d'engager des controverses publiques sur des sujets touchant la foi, avec des non-catholiques, sans en avoir l'autorisation du Saint-Siège ou, en cas d'urgence, de l'Ordinaire 4.
5° Sanctions. — Ceux qui participent de façon active et formelle au culte des non-catholiques sont présumés adhérer aux croyances de derniers. Aussi, le can. 2316 les déclare-t-il suspects d'hérésie. Si le coupable est un laïque, il peut, après monition, être déclaré incapable de participer aux actus legitimi. Au cas où son amendement ne se pro duit pas dans les six mois, il est exposé aux pénalités qui atteignent le délit d'hérésie. Lorsque le coupable est un clerc, il peut, après deux monitions, être frappé de suspense a divinis (can. 2315).
6° Tolérance. — CAN. 1258, § 2. La présence passive ou simplement matérielle aux cérémonies d'un culte hétérodoxe peut être tolérée pour motif d'honneur à rendre ou d'obligation de politesse. Ce motif doit être sérieux et, en cas de doute, soumis à l'appréciation de l'Ordinaire. Il est ainsi permis de prendre part aux funérailles et au mariage des non-catholiques ainsi qu'aux solennités analogues, mais pourvu que tout danger perversion et de scandale soit écarté.
La participation aux funérailles des non-catholiques n'est pas permise , s'il s'agit de funérailles purement civiles « excluant l'intervention de tout ministre et de tout rite sacré, et organisées comme une manifestation d'incrédulité ou de mépris pour la religion catholique 5 ». Hors cette hypothèse, elle est permise ratione officii civilis, s'il s'agit de funérailles d'un représentant du pouvoir civil, d'un patron, d'un chef militaire; ratione honoris, s'il s'agit d'un parent, d'un bienfaiteur public d'un ami très proche. Encore est-il qu'un catholique doit s'abstenir de participer directement aux rites cultuels de telles funérailles.
Relativement à la fréquentation des temples hérétiques, le S. 0ffice a précisé (13 janvier 1818) qu'elle pouvait être admise à titre de curiosité et à condition qu'elle n'implique aucune intention de participer aux rites des hérétiques; qu'elle ne puisse pas être interprétée en ce sens, ou qu'en soit pas imposée par l'autorité civile pour signifier une harmonie de croyance entre catholiques et non-catholiques 1.
Si la communication active avec les dissidents est défendue, il n'en va pas de même de la communication négative, c'est-à-dire de l'admission des dissidents aux rites de l'Église catholique. Le can. 1149 les admet à recevoir les bénédictions destinées à leur valoir les lumières de la foi ou la santé du corps. Le can. 1152 permet de leur appliquer les exorcismes, le tout privatim. Le S. Office a ajouté que des femmes schismatiques pouvaient chanter avec des catholiques au cours des fonctions liturgiques dans les églises (24 janvier 1906); que, par exception, des non-catholiques pouvaient, servir de témoins à un mariage entre catholiques (19 août 1891); qu'un protestant pouvait temporairement servir d'organiste clans une église catholique, en l'absence de tout scandale (23 février 1820).
La participation des dissidents au culte catholique ne doit jamais être admise qu'avec réserve, ne pas avoir de caractère officiel et ne pas impliquer communion de pensée avec eux 2.
__________________________________________________
1S. Office, 10 mai 1710, 7 juillet 1861 (Collectanea de Propaganda Fide, éd. 1907, n. 478, 1257).
2 S. Office, 5 décembre 1668 (Fontes, n. 738).
3 S. Office, 30 juin et 7 juillet 1864 (Fontes, n. 978, ad 6).
1 S. Office, 14 décembre 1898 (Analecta ecclesiastica, 1899, p. 99).
2 S. Congr. de la Propagande, 19 juin et 8 juillet 1889 (Colleclunea, n. 1713).
3 S. Office, 5 juin 1889 (Fontes, n. 1119).
4 S. Office, 5 juin 1948, Acta, XL, 257, et Instruction du 20 déc. 1919, Acta,XLIL,
5 S. Office, 11 mai 1892 (Fontes, n 1154).
1 Fontes, n. 856.
2 S. Office, 22 juin 1859 (Fontes, n. 1276, 1144, 858, 952).
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
gabrielle a écrit:...Le nom d'un Pape, ne veut pas dire que ce Pape a lu le volume.
Exactement.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Vous avez parfaitement raison, le remerciement pour la réception d'un ouvrage, ne signifie pas nécessairement sa lecture complète et encore moins son approbation. Les journalistes (Jésuites) de Trévoux nous expliquent d'ailleurs l'habileté du RP. de Grazac pour surprendre le lecteur ( et aussi, dans un premier temps, moi-même) et lui faire croire que son livre a été approuvé par le Pape Benoît XIII ( http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30659w/f151.item.zoom , et https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PA151#v=onepage&q&f=false ).gabrielle a écrit:Le nom d'un Pape, ne veut pas dire que ce Pape a lu le volume.
FRANC, pourriez-vous faire un résumé de l'affaire, c'est trop long à lire et en plus en vieux français
La conduite à tenir vis à vis des hérétiques jansénistes, opposés à la Bulle Unigenitus, est donné, par un de ses successeurs, Benoît XIV, dans son Encyclique « Ex Omnibus Christiani » du 16 octobre 1756, ( https://books.google.fr/books?id=PWOLwqziJssC&hl=fr&pg=PA301#v=onepage&q&f=false ) où les réfractaires notoires à la Bulle Unigenitus, sont considérés comme des pécheurs publics et punis du refus du viatique, et nulle part il n'y est dit que les Evêques ou prêtres jansénistes ont perdu leur juridiction, bien qu'ils fussent hérétiques.
On peut résumer les deux ouvrages, ainsi : d'un côté le RP. de Grazac, qui soutient que les hérétiques notoires et publics sont privés de toute juridiction, par le seul droit naturel et divin, sans dénonciation humaine nécessaire et qui affirme cela comme étant de foi ( il déclare de même que ceux qui, bien qu'orthodoxes, communiquent avec les hérétiques, sont aussi privés de toute juridiction, toujours par le seul droit naturel et divin ) et de l'autre le RP. Collet, qui appuie sa propre thèse, comme une opinion théologique, savoir que les hérétiques notoires et publics, ou leurs communicateurs, sont privés de toute juridiction, uniquement quand le droit humain ecclésiastique le décide. Ce dernier émet, entre autres, un argument qui semble imparable : puisque le RP. de Grazac, reconnaît que l'Eglise ne juge pas les choses qui sont purement internes, il lui fait voir par un raisonnement par l'absurde, la fausseté de sa thèse, qui attribue au droit naturel et divin, la perte de juridiction chez l'hérétique notoire :
https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PA166#v=onepage&q&f=false
L'intérêt de l'ouvrage du RP. Collet, dans sa réponse au RP. De Grazac, c'est aussi, qu'il montre que l'opinion de Saint Robert Bellarmin, étudiant l'hypothèse fictive d'école, d'un Pape hérétique comme Docteur privé, et concluant alors à sa perte de facto de juridiction, cette opinion, dis-je, entraine alors les plus fâcheuses conséquences ( https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PA121#v=onepage&q&f=false ).
Le RP. Collet s'oppose de même à une interprétation de la Bulle « Cum ex apostolatus » de Paul IV ( https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PA256#v=onepage&q&f=false ), qui lui ferait dire que les hérétiques sont déchus ipso facto, de toute juridiction, il estime au contraire, avec les Théologiens et Canonistes ultramontains, qu'une sentence déclaratoire d'un juge est nécessaire, pour leur faire perdre la juridiction ( https://books.google.fr/books?id=Elbh0YBT1sAC&hl=fr&pg=PA258#v=onepage&q&f=false ).
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Quelle autorité plus haute que le Pape pourrait juger le Pape.
Saint Robert a résout ces questions
Saint Robert a résout ces questions
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Un résumé de cette polémique est donné par le RP. Laurent Josse LeClerc, Oratorien, in "Vie, écrits et correspondance littéraire de Laurent Josse LeClerc, par le Sulpicien Louis Bertrand, Paris, 1878, PP. 175 https://archive.org/stream/viecritsetcorre00bertgoog#page/n205/mode/2up
Le RP. Laurent Josse LeClerc y donne son opinion sur la question de la perte de juridiction, chez les hérétiques, qui est la même que le Lazariste Pierre Collet : https://archive.org/stream/viecritsetcorre00bertgoog#page/n211/mode/1up PP. 180
Une courte biographie du RP. Laurent Josse LeClerc, est ici http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65596101/f291.item.r=josse.zoom
Le RP. Laurent Josse LeClerc y donne son opinion sur la question de la perte de juridiction, chez les hérétiques, qui est la même que le Lazariste Pierre Collet : https://archive.org/stream/viecritsetcorre00bertgoog#page/n211/mode/1up PP. 180
Une courte biographie du RP. Laurent Josse LeClerc, est ici http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65596101/f291.item.r=josse.zoom
Dernière édition par FRANC le Sam 23 Jan 2016, 4:58 pm, édité 1 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Ça c'est bon pour ceux qui ne sont pas le Pape, ils peuvent être jugé
Le canon 188. 4 ( renonciation tacite de la foi) est le point qu'il faut retenir
Le canon 188. 4 ( renonciation tacite de la foi) est le point qu'il faut retenir
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
...Le canon 188. 4 ( renonciation tacite de la foi) est le point qu'il faut retenir.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Je n'ai jamais dit que les Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio, avaient été un seul jour Pape légitime, nul besoin de les juger, pour leur faire perdre une juridiction qu'ils n'ont jamais eu.gabrielle a écrit:Quelle autorité plus haute que le Pape pourrait juger le Pape.
Je sais qu'ils n'ont jamais eu de juridiction, c'est-à-dire que ce sont des antipapes, par un raisonnement simple. En tant que Catholique, je dois croire ce que m'enseigne l'Evêque de Rome, parlant de façon infaillible pas seulement "ex cathedra", mais aussi dans son Magistère ordinaire et universel; or il m'est impossible d'adhérer en même temps aux enseignements infaillibles de Grégoire XVI ( Mirari vos), de Pie IX ( Quanta cura ), de Leon XIII ( Immortale Dei) et de Pie XI ( Mortalium Animos ), sur la liberté religieuse ou l'oecuménisme et à ceux que les médias nous présentent comme Papes, depuis Roncalli jusqu'à Bergoglio, et qui dans leur magistère ordinaire et universel, enseignent exactement le contraire, avec pour seule explication, l'aggiornamento, c'est-à-dire l'évolution du Dogme, doctrine déjà condamnée par un Pape antérieur, savoir Pie X ( Pascendi ). Si les premiers sont infaillibles, c'est que les seconds alors ont failli. Croyant de façon inébranlable au Dogme de l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, les seconds ne peuvent avoir failli, que s'ils n'ont jamais été Pape, et donc qu'ils n'ont pas été élus canoniquement. Cette dernière conclusion, je ne peux la démontrer par des faits probants, par lesquels je me ferais juge de la loi canonique, dont je ne suis pas le maître, mais le Dogme de l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, m'en assure la certitude.
Face aux meneurs de la secte moderniste contemporaine, c'est faire fausse route de raisonner comme si on avait devant nous de vrais Papes, avec quelque pouvoir de juridiction d'origine et ayant une quelconque légitimité initiale et dont il s'agirait de démontrer la perte de juridiction, du fait de leur héréticité, en tant que Docteur privé, alors que nous avons affaire à des antipapes, cela depuis les prétentions de Roncalli, le 28 Octobre 1958.
Devant les textes que j'ai cités, sur la non perte de juridiction des hérétiques, avant leur notoriété déclarée par une sentence ( le Lazariste, Pierre Collet, l'Oratorien Laurent Josse LeClerc ), d'autres établiraient facilement et en pleine vérité qu'une telle sentence ne peut s'appliquer à un Pape légitime, qui ne peut être jugé par aucun tribunal humain. Avec cette conséquence absurde, que si des Papes étaient hérétiques, comme Docteurs privés, sur plusieurs décennies, ainsi l'Eglise serait soumise par sa Tête, à ses pires ennemis sans aucune possibilité de se défendre, alors qu'il s'agit d'une Société parfaite, possédant nécessairement toutes les lois indispensables à sa pérennité.
Si au contraire, on dispute soit à partir des argumentations tirées du Cardinal Bellarmin qui comme il le déclare n'exprime qu'une opinion ( cf Controverses De Romano Pontifice livre II, Chapitre XXX http://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb10635640_00426.html ), soit de la Bulle de Paul IV ( Cum ex apostolatus http://www.archive.org/stream/a556418800chanuoft#page/n71/mode/2up ), soit encore du Canon 188-4 du Code de Droit Canonique de 1917 ( http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 ) , il sera toujours aisé, aux adversaires d'objecter, devant des raisonnements de perte de facto de juridiction pour hérésie du Pape, comme Docteur privé, que vous vous constituez dans le rôle de juge du Pape, et de contester ainsi vos conclusions.
Restons simple, la croyance obligatoire dans l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, nous oblige et suffit à constater que les meneurs de la secte moderniste ne sont que des antipapes, depuis Roncalli, et ne forgeons pas les outils indispensables pour nous faire battre, en raisonnant à rebours comme si ces derniers avaient possédé un seul jour une quelconque légitimité.
PS. On ne doit pas oublier que pour le Cardinal Bellarmin, l'opinion selon laquelle le Pape ne peut devenir hérétique en tant que Docteur privé, est probable, quoique non certaine. ( http://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb10635640_00424.html )
Il n'est pas le seul à penser ainsi, c'est le cas du Jésuite Francisco Suarez et du canoniste Marie-Dominique Bouix, pour lesquels elle est même la plus probable.
( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/135/mode/1up )
Dernière édition par FRANC le Sam 23 Jan 2016, 5:18 pm, édité 3 fois
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
FRANC a écrit: ...Restons simple...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
FRANC a écrit:
- Spoiler:
Je n'ai jamais dit que les Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio, avaient été un seul jour Pape légitime, nul besoin de les juger, pour leur faire perdre une juridiction qu'ils n'ont jamais eu.gabrielle a écrit:Quelle autorité plus haute que le Pape pourrait juger le Pape.
Je sais qu'ils n'ont jamais eu de juridiction, c'est-à-dire que ce sont des antipapes, par un raisonnement simple. En tant que Catholique, je dois croire ce que m'enseigne l'Evêque de Rome, parlant de façon infaillible pas seulement "ex cathedra", mais aussi dans son Magistère ordinaire et universel; or il m'est impossible d'adhérer en même temps aux enseignements infaillibles de Grégoire XVI ( Mirari vos), de Pie IX ( Quanta cura ), de Leon XIII ( Immortale Dei) et de Pie XI ( Mortalium Animos ), sur la liberté religieuse ou l'oecuménisme et à ceux que les médias nous présentent comme Papes, depuis Roncalli jusqu'à Bergoglio, et qui dans leur magistère ordinaire et universel, enseignent exactement le contraire, avec pour seule explication, l'aggiornamento, c'est-à-dire l'évolution du Dogme, doctrine déjà condamnée par un Pape antérieur, savoir Pie X ( Pascendi ).
- Spoiler:
Si les premiers sont infaillibles, c'est que les seconds alors ont failli. Croyant de façon inébranlable au Dogme de l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, les seconds ne peuvent avoir failli, que s'ils n'ont jamais été Pape, et donc qu'ils n'ont pas été élus canoniquement. Cette dernière conclusion, je ne peux la démontrer par des faits probants, par lesquels je me ferais juge de la loi canonique, dont je ne suis pas le maître, mais le Dogme de l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, m'en assure la certitude.
Face aux meneurs de la secte moderniste contemporaine, c'est faire fausse route de raisonner comme si on avait devant nous de vrais Papes, avec quelque pouvoir de juridiction d'origine et ayant une quelconque légitimité initiale et dont il s'agirait de démontrer la perte de juridiction, du fait de leur héréticité, en tant que Docteur privé, alors que nous avons affaire à des antipapes, cela depuis les prétentions de Roncalli, le 28 Octobre 1958.
Devant les textes que j'ai cités, sur la non perte de juridiction des hérétiques, avant leur notoriété déclarée par une sentence ( le Lazariste, Pierre Collet, l'Oratorien Laurent Josse LeClerc ), d'autres établiraient facilement qu'une telle sentence ne peut s'appliquer à un Pape légitime, qui ne peut être jugé par aucun tribunal humain. Avec cette conséquence absurde, que si des Papes étaient hérétiques, comme Docteurs privés, sur plusieurs décennies, ainsi l'Eglise serait soumise par sa Tête, à ses pires ennemis sans aucune possibilité de se défendre, alors qu'il s'agit d'une Société parfaite, possédant nécessairement toutes les lois indispensables à sa pérennité.
Si au contraire, on dispute soit à partir des argumentations tirées du Cardinal Bellarmin qui comme il le déclare n'exprime qu'une opinion ( cf Controverses De Romano Pontifice livre II, Chapitre XXX http://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb10635640_00426.html ), soit de la Bulle de Paul IV ( Cum ex apostolatus http://www.archive.org/stream/a556418800chanuoft#page/n71/mode/2up ), soit encore du Canon 188-4 du Code de Droit Canonique de 1917 ( http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l2.html#_Toc509674436 ) , il sera toujours aisé, aux adversaires d'objecter, devant des raisonnements de perte de facto de juridiction pour hérésie du Pape, comme Docteur privé, que vous vous constituez dans le rôle de juge du Pape, et de contester ainsi vos conclusions.
Restons simple, la croyance obligatoire dans l'infaillibilité du Magistère ordinaire et universel du Pape, nous oblige et suffit à constater que les meneurs de la secte moderniste ne sont que des antipapes, depuis Roncalli, et ne forgeons pas les outils indispensables pour nous faire battre, en raisonnant à rebours comme si ces derniers avaient possédé un seul jour une quelconque légitimité.
PS. On ne doit pas oublier que pour le Cardinal Bellarmin, l'opinion selon laquelle le Pape ne peut devenir hérétique en tant que Docteur privé, est probable, quoique non certaine. ( http://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb10635640_00424.html )
Il n'est pas le seul à penser ainsi, c'est le cas du Jésuite Francisco Suarez et du canoniste Marie-Dominique Bouix, pour lesquels elle est même la plus probable.
( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/135/mode/1up )
Voyons ce que dit Wikipédia, cette source discutable et non sûre, à propos de l'aggiornamento : que ça vient de "Jean XXIII" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aggiornamento
Donc c'est à rajouter au « DOSSIER Angelo Giuseppe Roncalli(alias Jean XXIII) » : https://messe.forumactif.org/t5907-dossier-angelo-giuseppe-roncallialias-jean-xxiii
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Probable et non certaine, c'est ce que je disais.
Pour le reste, hormis votre théorie sur la non-mort de Pie XII, je suis d'accord.
Pour le reste, hormis votre théorie sur la non-mort de Pie XII, je suis d'accord.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
gabrielle a écrit:Probable et non certaine, c'est ce que je disais.
Pour le reste, hormis votre théorie sur la non-mort de Pie XII, je suis d'accord.
Je ne suis pas d'accord, non plus, quant à sa théorie sur la non-mort de Pie XII.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
gabrielle a écrit:Probable et non certaine, c'est ce que je disais.
Pour le reste, hormis votre théorie sur la non-mort de Pie XII, je suis d'accord.
Ce qui est certain, comme exposé plus haut, c'est que les Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio, sont des antipapes.
En outre, en tant qu'hypothèse d'école et d'une façon commune, ce qui est le plus probable, c'est qu'un Pape légitime ne peut devenir hérétique, comme Docteur privé. Mais cette hypothèse peut être écartée, pour la période contemporaine, car nous sommes face, non à des Papes légitimes, mais à des antipapes. Sur le sujet des antipapes contemporains, au contraire, nous ne sommes plus dans la probabilité, mais dans la certitude.
Evitant d'être accusé d'être interprète et juge du Droit canon, vous aurez remarqué que je ne suis pas entré dans des explications canoniques ( et une théorie sur la non-mort de Pie XII le 9 Octobre 1958 en serait une ), pour constater que les Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio, sont des antipapes, et que leur "élection" est nécessairement non canonique. Je me suis arrêté à des raisons strictement doctrinales.
De plus, si on lit les observations du RP. Marie-Dominique Bouix, dans son neuvième article sur "le Pape et le Concile" ( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/205/mode/1up ) de la Revue des sciences ecclésiastiques de 1868, l'hypothèse, que j'avais soulevé, d'un Pape légitime "caché", qui aurait été élu, après Pie XII, semble en prendre un coup dans l'aile, quand il écrit : "l'Eglise périrait, si le Chef, le vrai Pape, étant encore vivant, l'ensemble du corps, se séparait de lui." ( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/206/mode/1up )
A propos du grand Schisme, il démontre que le moyen laissé par Jésus-Christ, de sortir de la crise, n'a pas été une autorité humaine, mais "la Divine Providence qui dispose de telle sorte les événements et les coeurs, que l'Eglise se trouvât délivrée de cette épreuve, au temps fixé par Lui." ( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/197/mode/1up )
Ce qui est assuré aussi, c'est qu' "il y aura jusqu'à la fin des temps, des successeurs des Apôtres, c'est-à-dire des Evêques" ( Mgr Joseph-Médard Emard, lettres-Pastorales, https://archive.org/stream/mandementsetcirc09egli#page/n11/mode/2up ), de même que la Foi nous garantit que Pie XII, comme Saint Pierre, aura des successeurs jusqu'à la consommation des siècles. ( cf saint François de Sales http://www.archive.org/stream/lepapeparsaintf00frangoog#page/n136/mode/1up )
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Un résumé de la polémique entre le Capucin André De Grazac et le Lazariste Pierre Collet est aussi disponible ici : https://books.google.fr/books?id=PccCAAAAQAAJ&hl=fr&pg=PA467#v=onepage&q&f=false
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Relisez-vous
https://messe.forumactif.org/t6545p45-erreurs-communes-parmi-les-sedevacantistes-et-les-lefebvristes#118241
Contredit ceci
Y me semble que quelque chose cloche...
https://messe.forumactif.org/t6545p45-erreurs-communes-parmi-les-sedevacantistes-et-les-lefebvristes#118241
Contredit ceci
FRANC a écrit:Evitant d'être accusé d'être interprète et juge du Droit canon, vous aurez remarqué que je ne suis pas entré dans des explications canoniques ( et une théorie sur la non-mort de Pie XII le 9 Octobre 1958 en serait une ), pour constater que les Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio, sont des antipapes, et que leur "élection" est nécessairement non canonique. Je me suis arrêté à des raisons strictement doctrinales.
Y me semble que quelque chose cloche...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Gabrielle, le message auquel tu renvoies avec ce lien date d'il y a sept mois ; en sept mois, il est tout à fait possible pour quelqu'un de réfléchir à un sujet et de proposer une réponse différente.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
.
Faudrait qu'enfin FRANC nous dise si S.S. Pie XII était, oui ou non, décédé le 9 octobre 1958...
Faudrait qu'enfin FRANC nous dise si S.S. Pie XII était, oui ou non, décédé le 9 octobre 1958...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Benjamin a écrit:
Gabrielle, le message auquel tu renvoies avec ce lien date d'il y a sept mois ; en sept mois, il est tout à fait possible pour quelqu'un de réfléchir à un sujet et de proposer une réponse différente.
Ça, je te l'accorde, ce qui est surprenant, c'est que quelqu'un n'est pas souvenance d'avoir tenu ce propos....
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Est-ce que ce quelqu'un serait atteint de mémoire sélective ?gabrielle a écrit: ...c'est que quelqu'un n'est pas souvenance d'avoir tenu ce propos....
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
ROBERT. a écrit:Est-ce que ce quelqu'un serait atteint de mémoire sélective ?gabrielle a écrit: ...c'est que quelqu'un n'est pas souvenance d'avoir tenu ce propos....
Je l'ignore, FRANC reviendra un jour nous le dire.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
gabrielle a écrit:ROBERT. a écrit:Est-ce que ce quelqu'un serait atteint de mémoire sélective ?gabrielle a écrit: ...c'est que quelqu'un n'est pas souvenance d'avoir tenu ce propos....
Je l'ignore, FRANC reviendra un jour nous le dire.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Une polèmique du 18ème siècle d'actualité : sur la communion avec les hérétiques et sur leur perte de juridiction de facto ou non
Benjamin a écrit:
il est tout à fait possible pour quelqu'un de réfléchir à un sujet et de proposer une réponse différente.
Exactement, vous avez tout compris, je ne prétends pas être infaillible...
Ce sont les observations du RP. Marie-Dominique Bouix, qui m'ont fait changer d'avis : : "l'Eglise périrait, si le Chef, le vrai Pape, étant encore vivant, l'ensemble du corps, se séparait de lui." ( https://archive.org/stream/revuedessciences1868arrauoft#page/206/mode/1up )
FRANC- Nombre de messages : 1414
Date d'inscription : 31/10/2011
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