Bergoglio et les USA
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Re: Bergoglio et les USA
Louis a écrit:.
Que serait-il arrivé en 1760 si la Nouvelle-France était restée une colonie française ?
La révolution française aurait été exportée jusqu'ici ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
ROBERT. a écrit:Louis a écrit:.
Que serait-il arrivé en 1760 si la Nouvelle-France était restée une colonie française ?
La révolution française aurait été exportée jusqu'ici ?
Certes mais la révolution dite "française" c'est la judéo-maçonnerie venue d'Angleterre (et ce dès les années 1720)...
En d'autres termes, il n'y a certes pas eu besoin de cette révolution-là chez vous, puisque vous étiez déjà dans la gueule du loup protestant/maçon/juif, post-Henri VIII et post-Cromwell.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Benjamin a écrit:ROBERT. a écrit:Louis a écrit:.
Que serait-il arrivé en 1760 si la Nouvelle-France était restée une colonie française ?
La révolution française aurait été exportée jusqu'ici ?
Certes mais la révolution dite "française" c'est la judéo-maçonnerie venue d'Angleterre (et ce dès les années 1720)...
En d'autres termes, il n'y a certes pas eu besoin de cette révolution-là chez vous, puisque vous étiez déjà dans la gueule du loup protestant/maçon/juif, post-Henri VIII et post-Cromwell.
Exactement, Benjamin. Les Anglais ayant déjà un pied-à-terre ici, ils ont exporté leur révolution. C.Q.F.D.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
gabrielle a écrit:Benjamin a écrit:ROBERT. a écrit:gabrielle a écrit:
...ici, la religion Catholique n'est plus la seule depuis longtemps, l'arrivée des Anglais a fait basculer cela. Mais, ils ont été corrects en n'imposant pas l'adhésion au protestantisme.
.
très juste nuance.
.
Euh... Ou bien, les Anglais ne pouvaient tout simplement pas vous forcer
Les Anglais se comporter de manière "correcte" avec les Français, je demande à voir ça ; vu tout ce qu'ils nous ont fait depuis la Guerre de Cent Ans et Sainte Jeanne d'Arc jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et au-delà...
Ils auraient pu nous forcer et déclencher une persécution ou une restriction sévère, mais ils ne l'ont pas fait, en tant que vainqueurs, ils ont laissé les catholiques en paix et n'ont rien fait pour interdire ou limiter la religion.
Leur but? Dieu seul le sait.
Tu parles ; regarde ce que les Anglais vous ont fait :
Abbé Brasseur de Bourbourg, Histoire du Canada, de son Église et de ses missions (1852), Tome II, pp. 18-19 a écrit:
https://archive.org/stream/histoireducanad01bourgoog#page/n29/mode/2up
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Gagne de rats !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
N'aurait-tu pas un petit préjugé contre les Anglais...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
gabrielle a écrit:N'aurait-tu pas un petit préjugé contre les Anglais...
Je commence à les "connaître"
Hier j'étais en train de télécharger des livres, j'ouvre à peine ce volume et hop, je tombe sur cela alors que je ne faisais que survoler. Le hasard n'existe pas J'ai immédiatement pensé à ce fil.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
.
https://archive.org/details/observationssuru00ferl
https://archive.org/details/observationssuru00ferl
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
Très bien, mais j'ai téléchargé ce livre hier depuis un lien placé sur Te Deum... :
https://messe.forumactif.org/t3517p450-liens-ou-signets-de-livres-catholiques-numerises#99796
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Benjamin a écrit:
Très bien, mais j'ai téléchargé ce livre hier depuis un lien placé sur Te Deum... :
https://messe.forumactif.org/t3517p450-liens-ou-signets-de-livres-catholiques-numerises#99796
Comme quoi, ce dossier de livres numériques, est parfois susceptible de ne donner qu'un côté de la médaille.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
gabrielle a écrit:N'aurait-tu pas un petit préjugé contre les Anglais...
Ce n'est pas spécifiquement aux anglais que s'adresse mon « Gagne de rats ! », parce que des anglais il y en avait de catholiques aussi. Mais à ces ennemis des catholiques, de l'Église Catholique. Et comme un préjugé c'est une « opinion adoptée sans examen, souvent imposée par le milieu, l'éducation », alors avec le texte que Benjamin vient de placer, ça prouve que c'est loin d'être un préjugé, mais au contraire cest la vérité.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
Je viens de lire ce qu'à poster Louis
Donc on ne sait sur ce point du livre de l'abbé Brasseur de Bourbourg, placé par Benjamin, si c'est la vérité !
Dernière édition par Roger Boivin le Mer 09 Déc 2015, 8:44 am, édité 1 fois
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
Roger Boivin a écrit:
Je viens de lire ce qu'à poster Louis
Donc on ne sait sur ce point si c'est la vérité !
Ce qui est mis en question par le texte de Louis ce sont des accusations de l'auteur contre le clergé catholique et le peuple du pays, et non pas l'action des anglicans contre les Catholiques...
À moins que j'aie mal compris. Mais je suis sûr que l'on peut retrouver cette action des anglicans contre les Catholiques dans d'autres sources également.
Dernière édition par Benjamin le Mer 09 Déc 2015, 8:47 am, édité 1 fois
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Alors, si ça s'avère que c'est vrai, c'est vraiment une gagne de rats !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
Wikipédia (c'est pas la source idéale, je sais, mais..) :
Charles Étienne Brasseur de Bourbourg (J'imagine que c'est le même) :
- Spoiler:
- Charles Étienne Brasseur, dit Brasseur de Bourbourg (8 septembre 1814 à Bourbourg près de Dunkerque – 8 janvier 1874 à Nice) est un missionnaire français, considéré comme l’un des pionniers de l’archéologie et de l’histoire précolombiennes. Son apport est cependant de nos jours discutable sur certains points.
Biographie
Il est prêtre et professeur d’histoire ecclésiastique au Séminaire de Québec en 1845, où son œuvre suscite l'intérêt et l'attention. Jean-Baptiste-Antoine Ferland a cependant réfuté ses doctrines sur l'histoire canadienne dans son livre Observations sur l'histoire ecclésiastique du Canada.
Vicaire général à Boston en 1846 et de 1848 à 1863, il voyage comme missionnaire, principalement au Mexique et en Amérique centrale. Lors de ses voyages, il s’intéresse aux civilisations locales disparues et entreprend leur étude. Il publie une histoire de la civilisation aztèque de 1857 à 1859.
De 1861 à 1864, il prépare et fait publier plusieurs documents rédigés dans les langues locales indigènes. Il annonce en 1863 avoir découvert la clé de la transcription de l’écriture maya et publie ce qu’il croit être la traduction du Popol Vuh, le livre sacré des Mayas Quiché. Il publie aussi une grammaire du maya Quiché. À partir de 1869, il révèle ses principes de décryptage, notamment dans Manuscrit Troano, études sur le système graphique et la langue des Mayas qui prétend traduire le Codex Troano. Il est en fait dans l’erreur, ayant voulu voir dans l’écriture maya un simple alphabet. Ainsi il fallait lire les glyphes de gauche à droite mais de haut en bas, alors qu'il avait fait le contraire. Il faudra attendre plus de cent ans pour que les véritables clés de la transcription soient découvertes et les années 1970 pour que certains textes commencent à livrer leurs secrets.
Il fut archéologue officiel de l’expédition française du Mexique en 1864 et le gouvernement français publia en 1866 ses Monuments anciens du Mexique. En 1871 paraît sa Bibliothèque Mexico-Guatémalienne.
Si ses études des monuments peuvent garder un intérêt relatif et si l’on peut lui reconnaître un talent pour avoir réuni de nombreuses informations, ses traductions basées sur une incompréhension du système d’écriture n’ont aucune valeur. À ce titre, l’apparition du continent Mu dans sa traduction du Codex Troano, souvent citée comme preuve de son existence par les amateurs du continent disparu, est purement fantaisiste et n’a pas été démontrée par les traductions scientifiques récentes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_%C3%89tienne_Brasseur_de_Bourbourg
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Bergoglio et les USA
D'ailleurs, si un jour je vous cite l'Histoire du Canada français depuis la découverte, par le Chanoine Lionel Groulx (l'édition en deux tomes de 1960), y a-t-il quelque chose qui "n'irait pas" dedans ?
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
gabrielle a écrit:Benjamin a écrit:ROBERT. a écrit:gabrielle a écrit:
...ici, la religion Catholique n'est plus la seule depuis longtemps, l'arrivée des Anglais a fait basculer cela. Mais, ils ont été corrects en n'imposant pas l'adhésion au protestantisme.
.
très juste nuance.
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Euh... Ou bien, les Anglais ne pouvaient tout simplement pas vous forcer
Les Anglais se comporter de manière "correcte" avec les Français, je demande à voir ça ; vu tout ce qu'ils nous ont fait depuis la Guerre de Cent Ans et Sainte Jeanne d'Arc jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et au-delà...
Ils auraient pu nous forcer et déclencher une persécution ou une restriction sévère, mais ils ne l'ont pas fait, en tant que vainqueurs, ils ont laissé les catholiques en paix et n'ont rien fait pour interdire ou limiter la religion.
Leur but? Dieu seul le sait.
Peut-être que ce qui suit fait partie des mystères de Dieu et expliquerait ce que j'ai mis en vert ?
Mère d'Youville et les Anglais :CHAPITRE IX
Mme D'YOUVILLE REÇOIT LES PRISONNIERS DE GUERRE. — ELLE FAIT FAIRE UN GRAND MUR POUR ENTOURER SA PROPRIÉTÉ. — ELLE ATTIRE CHEZ ELLE UN PLUS GRAND NOMBRE DE DAMES PENSIONNAIRES ET, PAR TOUTES SORTES DE TRAVAUX, ASSURE LA VIE ET LE BIEN-ÊTRE À SES PAUVRES.
Nous avons vu quels embarras Mme d'Youville avait dû surmonter avant d'être mise à la tête de l'Hôpital et quel travail elle avait dû faire pour restaurer cette maison si délabrée. Nous allons voir maintenant quels prodiges d'économie elle dut accomplir, d'abord pour payer les lourdes dettes contractées pour ces réparations, puis pour faire face aux dépenses journalières de sa maison et même à son agrandissement et à sa protection. La tâche qu'elle avait entreprise était difficile; mais son immense charité la rendait ingénieuse lorsqu'il s'agissait de soulager les misères d'autrui, et elle réussissait à se créer des ressources nouvelles là où souvent bien d'autres auraient désespéré.
En 1756, sur la demande de l'intendant Bigot, Mme d'Youville commença à recevoir dans son hôpital des prisonniers de guerre malades ou blessés; mais ils devinrent en peu de temps si nombreux qu'il fallut bientôt leur assigner, pour eux seuls, une vaste salle, que l'on appela "salle des Anglais''.
Touchée de la misère qui les attendait après leur sortie de l'hôpital, Mme d'Youville cherchait à leur procurer de l'ouvrage et elle-même en employait jusqu'à trente par année, ainsi qu'on a pu le constater par ses livres de comptes. La reconnaissance engagea plusieurs d'entre eux à se donner à la maison, et l'un d'eux, connu sous le nom de John, que la fondatrice avait sauvé des mains des sauvages, rendit de grands services comme infirmier et interprète auprès de ses compatriotes et des sœurs. Celles-ci connaissaient si peu la langue anglaise qu'elles ne pouvaient pas même, dit M. Faillon, prononcer les noms des soldats anglais qui étaient à leur service: elles les désignaient sous les noms de Christophe l'Anglais, John l'Anglais, etc. (1)
Ces charges que s'imposait Mme d'Youville demandaient d'elle de grands sacrifices, et elle dut même contracter de nouveaux emprunts pour faire vivre tout ce monde. Malgré ce nouvel embarras, elle trouva souvent moyen de racheter des captifs destinés à être brûlés et torturés par les sauvages.
La maison de Mme d'Youville était si bien connue comme un asile pour toutes les infortunes que souvent de pauvres malheureux, poursuivis par leurs ennemis, s'y réfugiaient avec confiance. Elle en recueillit plusieurs qu'elle arracha aux mains des sauvages, et l'on sait quel sort les attendait de la part de ces barbares. Elle les cachait et les faisait ensuite évader au premier moment favorable. "Elle usa même," dit M. Faillon," de différents stratagèmes pour protéger leur sortie de la maison. Elle les enveloppait "dans les grands manteaux avec lesquels elles sortaient l'hiver et réussissait ainsi à leur sauver la vie." (1)
Un jour, un jeune homme, poursuivi par un sauvage ivre de colère, se réfugie à l'Hôpital Général et court jusqu'à la salle de communauté, où Mme d'Youville était à faire une tente. Sur un signe d'elle au fugitif, celui-ci se réfugie sous sa lourde pièce d'ouvrage, où elle fut assez heureuse pour le cacher avant l'entrée de son ennemi. Lorsque parut le sauvage, elle lui indiqua d'un geste une porte ouverte en arrière d'elle; il se hâta d'y passer, croyant atteindre par là le jeune homme qu'il poursuivait. Comme il est facile de le comprendre, grande fut la reconnaissance de celui à qui Mme d'Youville venait de sauver la vie avec tant de sang-froid; nous verrons plus tard (Note de Louis: Ci-dessous.) qu'il ne l'oublia pas. (1)
(…)
________________________________________________________
(1) Vie de Madame d'Youville, p. 146
(1) Vie de Madame d'Youville, p. 147.
(1) M. Faillon, p. 122.
pp. 105-108https://messe.forumactif.org/t4436p60-vie-de-la-venerable-mere-d-youville#86809CESSION DU CANADA A L'ANGLETERRE. — Mme D'YOUVILLE COMPLÈTE LES RESSOURCES DE SA MAISON EN ACHETANT LA SEIGNEURIE DE CHÂTEAUGUAY. — GRAND INCENDIE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL. — ELLE LE REBÂTIT. — ELLE FAIT DES TRAVAUX CONSIDÉRABLES A CHÂTEAUGUAY.
(suite)
…Ville-Marie, qui n'avait à opposer qu'à peine trois mille hommes, ne pouvait soutenir cette attaque; cependant l'ennemi ouvrit le feu de trois côtés à la fois.
On a vu que Mme d'Youville avait fait entourer sa propriété d'un mur, et comme l'Hôpital Général était situé hors des remparts, le général anglais prit ce mur pour un retranchement et ordonna de le bombarder. A peine ce commandement était-il donné que l'on vit accourir un jeune officier venant supplier son chef d'épargner le couvent: "Vous ne savez pas," lui dit-il, "qui habite cette maison, général, ce sont des femmes au cœur sensible et généreux qui maintes fois ont sauvé la vie aux nôtres, qui les ont soignés, pansés et guéris, et celui qui vous implore et demande grâce pour elles en ce moment aurait été victime de la barbarie des sauvages, si la supérieure de cette maison ne lui avait pas sauvé la vie." (1)
L'ordre fut suspendu et six des officiers anglais furent envoyés jusqu'à l'Hôpital pour s'assurer de la véracité de ce récit. Apprenant l'arrivée de ces militaires chez elle et le but de leur visite, Mme d'Youville, avec sa politesse ordinaire, s'empressa de les recevoir, de leur faire visiter les salles des pauvres et surtout celle des prisonniers anglais. Elle leur fit servir des rafraîchissements et les officiers, ravis de cet accueil, emportèrent de la fondatrice et de sa communauté le plus respectueux et le plus agréable souvenir. C'est ainsi que les saints gagnent les âmes à Dieu et forcent même leurs ennemis à s'incliner devant les grandes choses que la religion leur inspire pour le bien de l'humanité.
L'Hôpital fut sauvé; mais la ville ne put résister et, le 8 septembre 1760, M. de Vaudreuil capitulait. La colonie était perdue pour la France et passait sous la domination anglaise.
(…)
_________________________________________________________
(1) On croit que c'était le jeune Anglais qui s'était réfugié à l'Hôpital, poursuivi par un sauvage, et à qui Mme d'Youville avait sauvé la vie en le cachant sous une tente qu'elle était en train de faire. Ante, p. 107.
pp. 125-126 et 128.
https://messe.forumactif.org/t4436p60-vie-de-la-venerable-mere-d-youville#86810
https://messe.forumactif.org/t4436p75-vie-de-la-venerable-mere-d-youville-complet#86849
p.s. Je me souviens d'un fait de Mlle Jeanne Le Ber , "la pieuse recluse, qui embauma la colonie du parfum de ses vertus", qui pourrait peut-être s'ajouter à celui de Mère d'Youville; si je le retrouve, je le mettrai ici.
D'ailleurs, combien d'autres faits comme ceux-ci qui ne sont connus que de Dieu seul et qui fit que [les Anglais] en tant que vainqueurs, ils ont laissé les catholiques en paix et n'ont rien fait pour interdire ou limiter la religion ?
Pour paraphraser Gabrielle : nous ne le saurons qu'au Ciel.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
Le fait de Mlle Le Ber :
https://messe.forumactif.org/t4504p75-vie-de-mlle-le-ber-table-complet#88201
https://messe.forumactif.org/t4504p75-vie-de-mlle-le-ber-table-complet#88196DÉVOTION DE LA SŒUR LE BER ENVERS LE TRÈS-SAINT SACREMENT.
ELLE REÇOIT LA VISITE DE DEUX ANGLAIS.
(suite)
Sur ces entrefaites, deux Anglais de considération, qui se trouvaient à Ville-Marie, et qui connaissaient la famille Le Ber, témoignèrent au Prélat le désir de la voir dans sa solitude, pour s'assurer par eux-mêmes, si tout ce qu'ils en avaient entendu dire, était conforme à la vérité. Il ne douta pas, que la vue de cette sainte Recluse, ne fit sur leurs cœurs une salutaire impression; et voulut bien, les conduire lui-même à sa cellule.
Ils furent extraordinairement frappés de voir la plus riche fille du Canada, dans un réduit si étroit et si pauvre ; et endurer tant de privations à la fois. Car, bien que, par obéissance, elle eut conservé la propriété de ses biens, la Sœur Le Ber pratiquait aussi exactement la pauvreté réelle dans sa cellule, que pouvaient le faire de fervents religieux, dans les communautés les plus réformées et les plus austères. Ils furent surtout étrangement surpris, de là trouver vêtue d'une robe de grosse serge, gris-blanc, toute usée, avec un tablier de même étoffe ; et chaussée de souliers de paille de blé-d'Inde, que, par esprit de pauvreté, elle faisait elle-même de ses mains.
La vue de sa couchette ne leur causa pas un moindre étonnement: elle consistait, en une simple paillasse, qu'elle ne remuait jamais, afin d'être couchée plus durement, un oreiller de paille, et une couverture, sans drap, ni matelas. Sa nourriture se ressentait de la pauvreté de tout le reste. Il est vrai que la délicatesse de son tempérament, ne lui permettait pas de s'interdire, tout à fait, l'usage de la viande, mais, à cette exception près, ses repas étaient tout ce qu'on pouvait imaginer de plus frugal et de plus simple. Elle ne mangeait à son dîner que du bouilli, et le soir de la soupe seulement ; et encore, tous les samedis de l'année, et la veille d'un grand nombre de fêtes, jeûnait-elle au pain et à l'eau.
Ces deux étrangers ne revenaient pas de leur surprise ; et l'un d'eux qui était Ministre protestant, ne put s'empêcher de lui demander, à la fin, pourquoi donc elle se condamnait à une vie si dure, tandis qu'elle pourrait vivre dans le monde, avec tant de commodités et de douceurs?
" C'est une pierre d'aimant qui m'a attirée dans cette cellule, lui répondit-elle, et qui m'y tient ainsi séparée de toutes les jouissances et des aises de la vie."
L'autre voulant savoir qu'elle pouvait donc être cette pierre d'aimant : Mlle Le Ber qui se trouvait alors avec ces étrangers, au rez-de-chaussée de son appartement, ouvrit la petite fenêtre, par où elle recevait la Sainte Eucharistie; et se prosternant, humblement du côté du tabernacle: "Voilà," dit-elle, en portant ses regards vers l'autel, " voilà ma pierre d'aimant. C'est la personne adorable de Notre-Seigneur, véritablement et réellement présent dans la Sainte Eucharistie, qui m'engage à renoncer à toutes choses, pour avoir le bonheur de vivre auprès de lui: sa personne a pour moi un attrait irrésistible."
Et là-dessus elle se mit à lui parler de cet auguste Mystère, avec une foi si vive, un zèle si ardent, et des paroles si embrasées, par la ferveur de son amour pour DIEU, que le Ministre en demeura tout étonné. La Sœur Le Ber, qui avait une grande facilité à s'exprimer, et beaucoup de vivacité et de feu, semblait, en effet, avoir un langage inspiré de DIEU, lorsqu'elle parlait sur des matières de religion, à cause de la conviction des vérités évangéliques, dont son esprit et son cœur étaient tout pénétrés ; mais surtout, lorsqu’elle parlait sur la Sainte Eucharistie : tant était vive sa foi à ce Mystère incompréhensible de l'amour de DIEU pour nous.
Les impressions qu'elle laissa dans les cœurs de ces étrangers ne pouvaient être que très vives et très profondes. Celui des deux qui était Ministre protestant, étant ensuite retourné dans son pays racontait souvent les circonstances de cette visite ; et ne parlait jamais de la Sœur Le Ber, que comme d'une sorte de prodige, n'ayant rien vu, disait-il, de si extraordinaire dans tout le Canada.
M. Montgolfier, Supérieur du Séminaire de Ville-Marie, qui écrivait, environ cinquante ans après la mort de la Sœur Le Ber, ajoute au récit précédent de M. de Belmont, que ce Ministre, disait-on, avait eu le bonheur dans la suite, de renoncer à l'hérésie et d'embrasser la vrai foi. La vie de la Sœur Le Ber, dans sa solitude, était en effet une sorte de miracle continuel, inimitable à l'hérésie; et qui aurait dû suffire pour convaincre tout esprit droit, de la vérité de la foi catholique, qui seule pouvait lui communiquer cette constance et cette force vraiment surhumaines, comme on a pu le voir déjà, et comme on le verra de plus en plus encore, dans le chapitre qui suit.
https://messe.forumactif.org/t4504p75-vie-de-mlle-le-ber-table-complet#88201
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
Chanoine Lionel Groulx, Histoire du Canada français depuis la découverte (4ème édition, 1960), Tome II, pp. 17-18 a écrit:
[Première période - Régime provisoire (1760-1764)]
(...)
Attitude du conquérant : explication
Faut-il pour autant crier au miracle, se pâmer d'admiration devant l'attitude du vainqueur ? Nous ne le croyons pas. Les commandants des troupes d'occupation furent, en toute vérité, des gentilshommes et des hommes de bon sens. Sans même ces hautes qualités, la situation très concrète où ils se sont trouvés ne leur laissait pas le choix de faire autre chose que ce qu'ils ont fait. Refaisons tout simplement, autour d'eux, l'ambiance ou l'atmosphère. Et, par exemple, s'est-on assez représenté en quel isolement moral, ces hommes ont gouverné ? En 1760, l'armée d'invasion est forte d'au moins 30,000 hommes. Aussitôt signée la capitulation de Montréal, des navires transportent hâtivement les troupes métropolitaines sur d'autres théâtres de la guerre ; les troupes des colonies du sud rentrent dans leurs foyers. Que reste-t-il pour garder le pays conquis ? 3,500 hommes de troupes répartis dans les trois gouvernements, c'est-à-dire une poignée de soldats, puis une autre poignée encore plus mince d'immigrants anglais au milieu d'une population de 65,000 âmes, population de miliciens aguerris et de paysans propriétaires, encadrés par une classe de seigneurs et par un clergé peu habitués aux brimades. La conclusion s'impose : en eût-il eu le dessein, les moyens eussent manqué à l'occupant d'une politique de vexation.
Ce qui rejoint ce que je disais :
Benjamin a écrit:Ou bien, les Anglais ne pouvaient tout simplement pas vous forcer
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Et, en parlant de Mme d'Youville :
Chanoine Lionel Groulx, Histoire du Canada français depuis la découverte (4ème édition, 1960), Tome II, pp. 27-28 a écrit:
Beaucoup ont d'abord appris, non sans rancoeur, le règlement de la dette canadienne par la Cour de France. Ce règlement, écrit, par exemple, Mme d'Youville, « est des plus durs et fait un grand tort aux pauvres misérables de ce pays ». Et l'on gémit sur la façon plus ou moins gracieuse dont la France se retire du Canada. Malgré tout le grave événement du 10 février 1763 ne laisse pas de créer, en quelques esprits, un peu de stupeur. On ne peut croire à pareil abandon de la mère-patrie. Car c'est bien d'abandon que se plaint, entre autres, la même Mme d'Youville : « Nous avons été surprises et nous nous sommes toujours flattées que la France ne nous abandonnerait pas... » Une Ursuline de Québec n'arrive pas à se persuader que « le Canada entier eût été donné à si bas prix ». Une religieuse de l'Hôpital général de Québec exprime à un ministre de la Cour de France ce qu'elle croit être le sentiment général dans sa région : « On ne peut, monseigneur, dépeindre au naturel la douleur et l'amertume qui s'est emparée de tous les cœurs à la nouvelle de ce changement de domination... » D'autres s'étonnent des maigres garanties offertes par le traité. Rien, pas une ligne, pas un mot n'y sauvegarde les lois du pays. Les plus graves appréhensions se portent naturellement du côté de la religion : « Le Canada reste à messieurs les Anglais... Que le Seigneur nous fasse la grâce que la Religion s'y conserve jusqu'à la fin des siècles... », prie une Ursuline. « En voilà bien à la fois, gémit Mme d'Youville : perdre son Roi, sa patrie, son bien, et le pis encore, être dans la crainte de voir éteindre notre Religion. » L'article du traité qui se donne l'air d'assurer la liberté religieuse le fait avec la troublante restriction : « autant que le permettent les lois de la Grande-Bretagne ». Concession assez médiocre, on l'avouera, si ces lois ne permettent rien. Les plénipotentiaires français avaient proposé la pratique de la liberté religieuse au Canada « comme ci-devant ». « Lié par la loi du royaume, le roi de la Grande-Bretagne, ont répliqué les plénipotentiaires anglais, ne pouvait garantir la tolérance qu'en ces limites. » Les appréhensions des catholiques canadiens ne sont pas vaines. La liberté de conscience est chose peu admise dans les pays catholiques aussi bien que protestants d'Europe, depuis la proclamation du fameux principe de la paix d'Augsbourg : cujus regio, illius religio.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
Et que dire de ceci, un peu plus loin :
Chanoine Lionel Groulx, Histoire du Canada français depuis la découverte (4ème édition, 1960), Tome II, p. 32 a écrit:
Tout aussi radical et menaçant l'énoncé de la politique religieuse. Les historiens ont surtout retenu l'article 33 des Instructions au gouverneur Murray : texte qui expose, comme l'on sait, un projet détaillé de protestantisation par l'école et autres moyens. Combien plus agressif se révélait pourtant l'article 32 des mêmes Instructions. C'est là, en effet, que l'Eglise canadienne se voyait interdire, de la façon la plus formelle, toute relation avec la papauté : « Vous ne devrez admettre aucune juridiction ecclésiastique émanant du siège de Rome ni aucune autre juridiction ecclésiastique étrangère dans la province confiée à votre soin. » Le péril religieux, il apparaissait encore en quelques autres articles des mêmes Instructions qui, par dotations spéciales, imposition du Prayer-book, droit de surveillance du lord-évêque de Londres sur l'enseignement et sur le clergé protestant, conféraient à l'Eglise d'Angleterre une situation privilégiée et la dressaient en rivale de l'Eglise romaine. Les Instructions s'éclairaient enfin par d'autres antérieures à celles-ci et qui émanaient d'Egremont. Le 13 août 1763, le ministre, tout en enjoignant à Murray, « précaution » et « prudence » en « cette question toujours délicate de religion », rappelait toutefois que les lois britanniques « n'admettent absolument pas de hiérarchie papale dans aucune possession appartenant à la couronne de la Grande-Bretagne et ne peuvent que tolérer l'exercice » de la religion catholique.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Bergoglio et les USA
- Spoiler:
- Benjamin a écrit:
Et, en parlant de Mme d'Youville :Chanoine Lionel Groulx, Histoire du Canada français depuis la découverte (4ème édition, 1960), Tome II, pp. 27-28 a écrit:
Beaucoup ont d'abord appris, non sans rancoeur, le règlement de la dette canadienne par la Cour de France. Ce règlement, écrit, par exemple, Mme d'Youville, « est des plus durs et fait un grand tort aux pauvres misérables de ce pays ». Et l'on gémit sur la façon plus ou moins gracieuse dont la France se retire du Canada. Malgré tout le grave événement du 10 février 1763 ne laisse pas de créer, en quelques esprits, un peu de stupeur. On ne peut croire à pareil abandon de la mère-patrie. Car c'est bien d'abandon que se plaint, entre autres, la même Mme d'Youville : « Nous avons été surprises et nous nous sommes toujours flattées que la France ne nous abandonnerait pas... » Une Ursuline de Québec n'arrive pas à se persuader que « le Canada entier eût été donné à si bas prix ». Une religieuse de l'Hôpital général de Québec exprime à un ministre de la Cour de France ce qu'elle croit être le sentiment général dans sa région : « On ne peut, monseigneur, dépeindre au naturel la douleur et l'amertume qui s'est emparée de tous les cœurs à la nouvelle de ce changement de domination... » D'autres s'étonnent des maigres garanties offertes par le traité. Rien, pas une ligne, pas un mot n'y sauvegarde les lois du pays. Les plus graves appréhensions se portent naturellement du côté de la religion : « Le Canada reste à messieurs les Anglais... Que le Seigneur nous fasse la grâce que la Religion s'y conserve jusqu'à la fin des siècles... », prie une Ursuline. « En voilà bien à la fois, gémit Mme d'Youville : perdre son Roi, sa patrie, son bien, et le pis encore, être dans la crainte de voir éteindre notre Religion. » L'article du traité qui se donne l'air d'assurer la liberté religieuse le fait avec la troublante restriction : « autant que le permettent les lois de la Grande-Bretagne ». Concession assez médiocre, on l'avouera, si ces lois ne permettent rien. Les plénipotentiaires français avaient proposé la pratique de la liberté religieuse au Canada « comme ci-devant ». « Lié par la loi du royaume, le roi de la Grande-Bretagne, ont répliqué les plénipotentiaires anglais, ne pouvait garantir la tolérance qu'en ces limites. » Les appréhensions des catholiques canadiens ne sont pas vaines. La liberté de conscience est chose peu admise dans les pays catholiques aussi bien que protestants d'Europe, depuis la proclamation du fameux principe de la paix d'Augsbourg : cujus regio, illius religio.
Voici l'esprit de Mère d'Youville :
Vie de Mme d'Youville, chez les Sœurs de la Charité. Hôpital Général, 1852 :Le traitement que la cour fait à nos papiers est des plus durs, et porte un grand tort aux pauvres misérables de ce pays. Pour ce qui regarde les lettres de change et les rôles d'ouvrages, nous les avions acquis avec bien des peines et du travail ; quant aux ordonnances, nous en avions eu près d'un tiers par aumônes. DIEU soit béni! il faut porter sa croix. Il est vrai qu'il nous les donne en abondance dans ce triste pays (1).»
Toutefois, Mme d'Youville ne se permit aucune plainte contre la sévérité avec laquelle le roi de France traitait sa maison dans cette rencontre. Ecrivant à M. Cousturier, elle lui disait : « Je suis bien persuadée, Monsieur, que vous avez pris toutes les précautions nécessaires pour faire valoir notre lettre de change ; il est certain que nous l'avons acquise bien légitimement, et qu'elle ne devrait pas être confondue avec celles qui ne le sont pas. Mais à cela, que faire ? le roi est le maître : il n'y a rien à dire à ce qu'il fait (2). »
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(1) Archives de l'hôpital général. Lettre de M. Savary, du 18 septembre 1765 ; à l'abbé de l'Isle-Dieu, 18 septembre 1765 ; à M. Savary, 17 août 1766.— (2) Ibid. à M. Cousturier, 21 août 1766.
pp. 200-201« Nous nous étions toujours flattés que la France ne nous abandonnerait pas, disait-elle, mais nous nous sommes trompés dans notre attente. Dieu l'a permis ainsi. Son saint nom soit béni (1) !
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(1) Archives de l'hôpital général. Lettre de Mme d'Youville à M. Villard, 5 août 1763.
(p. 160)"Priez Dieu," écrivait-elle à l'abbé de l'Isle-Dieu, "qu'il me donne la force de bien porter toutes les croix et d'en faire un saint usage. En voilà bien à la fois : perdre son roi, sa patrie, son bien, et, ce qui est pis encore, être dans la crainte de voir s'éteindre notre sainte religion." (1)
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(1) Ibid. Lettre de Mme d'Youville à M. de l'Isle-Dieu, 18 sept. 1765.
(pp. 162-163)
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Bergoglio et les USA
De toute façon, on a eu la paix plus longtemps avec les Anglais qui si nous étions restés avec les Français, la guillotine n'aurait pas épargnée les catholiques ici non plus.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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