Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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gras et police ajoutés.
à suivre…
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"OR, JE VOUS SUPPLIE, MES FRÈRES, PAR LE NOM DE JÉSUS-CHRIST NOTRE-SEIGNEUR,
D'AVOIR TOUS UN MÊME LANGAGE, ET DE NE POINT SOUFFRIR DE SCHISMES PARMI VOUS,
MAIS D'ÊTRE TOUS UNIS PARFAITEMENT DANS UN MÊME ESPRIT ET UN MÊME SENTIMENT."
(I Corinthiens I, vv. 10-17)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4 et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
4. Si donc celui qui, dans les commencements, n'avait pas eu besoin de savants pour repousser l'erreur, les a ensuite admis, ce n'était pas par nécessité ni par défaut de discernement. Comme il n'avait pas eu besoin d'eux pour exécuter sa volonté, il ne les a cependant point rejetés quand ils se rencontrèrent plus tard. Dites-moi un peu: Pierre et Paul étaient-ils savants ? Vous ne pourriez le dire; car ils étaient simples et sans lettres. Le Christ a agi ici, comme quand, envoyant ses disciples par toute la terre, après leur avoir d'abord montré sa puissance en Palestine, il leur disait:
" Lorsque je vous ai envoyés sans argent, sans provisions, sans chaussure, avez-vous manqué de rien ? (Luc XXII, 35)
Et qu'ensuite il leur permit d'avoir de l'argent et des provisions. Ce dont il s'agissait, c'était que la puissance du Christ fût manifestée, et non de repousser de la foi ceux qui venaient à cause de leur sagesse mondaine. Quand donc les Grecs accuseront les disciples d’ignorance, accusons-les-en aussi, et plus haut que les Grecs. Que personne ne dise que Paul était savant; tout en exaltant ceux d'entre eux que leur science et leur éloquence ont rendus célèbres, affirmons que les nôtres ont tous été des ignorants. Et par là nous ne les rabaisserons nullement; car la victoire n'en sera que plus éclatante. Je dis tout cela pour avoir…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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D'AVOIR TOUS UN MÊME LANGAGE, ET DE NE POINT SOUFFRIR DE SCHISMES PARMI VOUS,
MAIS D'ÊTRE TOUS UNIS PARFAITEMENT DANS UN MÊME ESPRIT ET UN MÊME SENTIMENT."
(I Corinthiens I, vv. 10-17)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
4. (suite) Je dis tout cela pour avoir entendu un chrétien disputer avec un Grec de la manière la plus ridicule: tous les deux renversaient leur propre thèse et se réfutaient eux-mêmes. Le Grec disait ce qu'aurait dû dire le chrétien; et le chrétien faisait les objections qu'aurait dû faire le Grec: Il était question de Paul et de Platon: or, le Grec s'efforçait de démontrer que Paul était un ignorant, un homme sans instruction; et le chrétien par trop simple cherchait à prouver que Paul était plus savant que Platon. Si cette dernière proposition eût triomphé, la victoire appartenait au Grec. Car si Paul était plus savant que Platon, on aura raison de dire que, s'il l'emporta, ce fut par l'éloquence et non par le secours de la grâce. En sorte que le chrétien parlait pour le Grec, et le Grec pour le chrétien. Si en effet Paul, quoique ignorant, a vaincu Platon, c’est, comme je le disais, une victoire éclatante car cet ignorant a pris tous les disciples de Platon, les a convaincus et amenés à lui.
D'où il suit que sa prédication a triomphé par la grâce de Dieu…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
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l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Dernière édition par ROBERT. le Mer 29 Oct 2014, 11:48 am, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
4. (suite) D'où il suit que sa prédication a triomphé par la grâce de Dieu, et non par la sagesse humaine. Pour éviter cet inconvénient et ne pas devenir ridicules en disputant de cette façon avec les Grecs, qui sont ici nos adversaires, accusons les apôtres d'ignorance; car cette accusation est un éloge. Et quand les Grecs les traiteront de gens grossiers, enchérissons, nous; et ajoutons qu'ils étaient ignorants, sans lettres, pauvres, sans naissance, dépourvus d'intelligence et obscurs. Ce n'est point là blasphémer les apôtres; toute leur gloire, au contraire, est d'avoir, étant tels, triomphé du monde entier. Oui, ces hommes simples, grossiers et ignorants, ont abattu les sages, les puissants, les tyrans, ceux qui jouissaient et se pavanaient des richesses, de la gloire, de tous les avantages extérieurs; ils les ont abattus comme s'ils n'eussent pas été des hommes. Il est donc évident que la puissance de la croix…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Et tout celà a été repoussé…
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1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4 et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
4. (suite) Il est donc évident que la puissance de la croix est grande, et que rien de tout cela n'est l'effet du pouvoir humain; car ces succès n'ont rien de naturel; tout y est surnaturel. Or quand il se passe un événement supérieur, très-supérieur à la nature, et en même temps convenable et utile, il est manifeste qu'on doit l'attribuer à quelque vertu, à quelque opération divine.
Eh bien ! voyez: le pêcheur, le fabricant de tentes, le publicain, l'homme simple, l'homme sans lettres, venus d'une terre lointaine, de la Palestine, ont chassé de leur propre patrie les philosophes, les rhéteurs, tous les maîtres dans l'art de la parole; ils les ont vaincus en un instant, à travers mille périls, malgré l'opposition des peuples et des rois, malgré les résistances de la nature, malgré l'ancienneté du temps, la force d'habitudes invétérées, malgré les efforts des démons armés contre eux, et bien que le diable, debout lui-même au centre de la bataille, mît tout en mouvement, les rois, les princes, les peuples, les nations, les villes, les barbares, les Grecs, les philosophes, les orateurs, les sophistes, les écrivains, les lois, les tribunaux, les supplices les plus variés et mille et mille genres de mort.
Et tout cela a été repoussé…
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Et tout celà a été repoussé…
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(I Corinthiens I, vv. 10-17)
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1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4 et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
4. (suite) Et tout cela a été repoussé, a cédé à la voix des pêcheurs, absolument comme la poussière légère qui ne peut résister au souffle du vent. Apprenons donc à disputer ainsi avec les Grecs, pour ne pas ressembler à des animaux stupides et sans raison, mais être toujours prêts à défendre l'objet de nos espérances. En attendant, méditons bien ce point qui n'est pas d'une médiocre importance, et disons-leur: Comment les faibles ont-ils vaincu les forts: douze hommes, l'univers entier, sans se servir des mêmes armes, mais en combattant sans armes des hommes armés ? Dites-moi de grâce: Si douze hommes…
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SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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(I Corinthiens I, vv. 10-17)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
5. Dites-moi de grâce: Si douze hommes, étrangers à l'art de la guerre, non seulement sans armes, mais même faibles de constitution, s'élançant tout à coup sur une innombrable armée, n'en éprouvaient aucun mal, restaient sains et saufs au milieu d'une grêle de traits, et, conservant leurs javelots suspendus à leurs corps nus, abattaient tous leurs ennemis sans user de leurs armes, mais en les frappant seulement de la main, tuaient les uns et faisaient les autres prisonniers sans recevoir la moindre blessure; dites-moi, attribuerait-on cela à la puissance humaine ?
Et pourtant le triomphe des apôtres est beaucoup plus étonnant que celui-là. Car, qu'un ignorant, qu'un homme sans lettres, qu'un pêcheur aient triomphé de tant d'éloquence, n'aient été arrêtés ni par leur petit nombre, ni par la pauvreté, ni par les dangers, ni par la puissance de l'habitude, ni par la sévérité des préceptes qu'ils imposaient, ni par des morts quotidiennes, ni par la multitude de ceux qui professaient l'erreur, ni par l'autorité de ceux qui l'enseignaient: Voilà qui est bien plus incroyable que de voir un homme nu n'être pas blessé. Abattons-les donc de la même manière…
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(I Corinthiens I, vv. 10-17)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
5. (suite) Abattons-les donc de la même manière; combattons-les ainsi, réfutons-les par notre conduite plutôt que par notre langage.
Les œuvres, voilà le vrai combat, le raisonnement sans réplique.
Quand nous argumenterions sans fin, ce serait peine perdue si nous ne tenions une conduite meilleure que la leur. Ce ne sont pas nos paroles, mais nos actions qu'ils étudient; ils nous disent: Sois d'abord fidèle à ta doctrine, et prêche-la ensuite aux autres. Si tu parles de biens infinis réservés à l'avenir, et que tu paraisses attaché aux biens présents comme si ceux-là n'existaient pas, je crois à tes actions plutôt qu'à tes paroles. Quand je te vois ravir le bien d'autrui, pleurer outre mesure ceux qui ne sont plus, commettre une foule d'autres péchés, comment te croirai-je lorsque tu parles de résurrection ?
S'ils ne vous disent pas cela, ils le pensent et s'en préoccupent. Et là est l'obstacle qui empêche les infidèles de devenir chrétiens. Convertissons-les donc par notre propre conduite. Beaucoup d'hommes illettrés ont ainsi frappé des philosophes, en leur montrant la vraie philosophie; la philosophie des œuvres, et faisant entendre par leur sage conduite une voix plus éclatante que celle de la trompette: sorte d'éloquence bien au-dessus de celle du langage. Si je prêche l'oubli des injures, et qu'ensuite je nuise à un Grec en mille manières, comment mes paroles l'attireront-elles alors que mes actions le repoussent ?
Prenons-les donc dans les filets d'une bonne conduite, édifions et enrichissons l'Eglise en lui gagnant ces âmes.
Rien, pas même le monde entier…
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ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
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— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
5. (suite) Rien, pas même le monde entier, n'égale le prix d'une âme. Donnassiez-vous une immense fortune aux pauvres, vous avez moins fait que de convertir une seule âme. Il est écrit: "Celui qui sépare un objet précieux d'une vile matière, sera comme ma bouche". (Jérémie XV, 19) Sans doute, c'est une chose excellente d'avoir pitié des pauvres, mais rien n'est aussi grand que d'arracher une âme à l'erreur: car c'est ressembler à Paul et à Pierre. Il nous est donné de succéder à leur prédication, non plus pour braver comme eux les dangers, endurer la faim, la peste et les autres maux (car nous vivons en un temps de paix); mais pour déployer l'ardeur de notre zèle.
Sans sortir de chez nous, nous pouvons nous livrer à cette pêche. Que quiconque a un ami, un parent, une connaissance, tienne cette conduite, adopte ce langage, et il ressemblera à Pierre et à Paul. Que dis-je, à Pierre et à Paul ? Il sera la bouche du Christ. "Car celui qui sépare une chose précieuse d'une matière vile, sera comme ma bouche". Si vous ne persuadez pas aujourd'hui, vous persuaderez demain; si vous ne persuadez jamais, vous aurez cependant toute la récompense; si vous ne persuadez pas tout le monde, vous en sauverez au moins quelques-uns de la foule. Les apôtres eux-mêmes n'ont pas convaincu tous les hommes, bien qu'ils s'adressassent à tous, et ils sont récompensés comme s'ils les avaient tous gagnés.
Car Dieu a coutume…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ANALYSE.
1. Que les réprimandes doivent être préparées et amenées doucement et peu à peu.
2. Que saint Paul ne se préfère pas à saint Pierre.
3. Baptiser n'est pas une œuvre dont on doive s'enorgueillir puisque tout le monde en est capable.
— Prêcher est plus difficile.
4. et 5. Ne pas rougir de l'ignorance des apôtres puisque c'est leur gloire.
— De quelle manière nous devons travailler à convertir les infidèles.
— Zèle pour le salut des âmes.
— Quel bonheur c'est d'en convertir une seule.
5. (suite)
Car Dieu a coutume de proportionner la récompense aux intentions et non aux succès.
Offrez-lui deux oboles, il les accepte; ce qu'il a fait pour la veuve, il le fait pour ceux qui enseignent la loi. Gardez-vous donc de dédaigner un petit nombre, parce que vous ne pouvez pas convertir le monde entier, et ne négligez point les petits succès, parce que vous ambitionnez les grands. Si vous ne pouvez pour cent, tâchez pour dix; si vous ne pouvez pour dix, contentez-vous de cinq; si cinq dépassent vos forces, ne laissez pas que de vous occuper d'un, et si cet un même vous échappe, ne vous découragez pas pour autant, et ne suspendez pas les efforts de votre zèle.
Ne voyez-vous pas que, dans les contrats, les marchands n'opèrent pas seulement avec de l'or, mais aussi avec de l'argent ? Si nous ne dédaignons pas les petites choses, nous atteindrons aussi les grandes; mais si nous négligeons celles-là, nous parviendrons difficilement à celles-ci, C'est en recueillant les unes et les autres qu'on devient riche. Que ce soit donc là notre règle de conduite, afin qu'enrichis en tout, nous obtenions le royaume des cieux, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par qui et avec qui, gloire, empire, honneur, appartiennent au Père en même temps qu'au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Pour l’homme malade et agonisant…
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
1. Pour l'homme malade et agonisant, les mets les plus sains n'ont pas de saveur, les amis et les proches deviennent importuns, souvent il ne les reconnaît pas et semble incommodé de leur présence. Il en est de même de ceux qui perdent leurs âmes: ils ignorent ce qui mène au salut, et trouvent importuns ceux qui s'occupent d'eux. C'est là l'effet de leur maladie et non de la nature des choses. Il en est des infidèles comme des fous, qui haïssent ceux qui les soignent, et les accablent d'injures. Mais comme ceux-ci, à raison même des injures qu'ils reçoivent, sentent croître leur pitié et couler leurs larmes, parce que méconnaître ses meilleurs amis leur semble être l'indice du paroxysme de la maladie !
Ainsi devons-nous faire à l'égard des Grecs, et pleurer sur eux plus qu'on ne pleure sur une épouse, parce qu'ils ignorent le salut offert à tous. Car un époux ne doit pas aimer son épouse autant que nous devons aimer tous les hommes, Grecs ou autres, et les attirer au salut. Pleurons-les donc, parce que la parole de la croix, qui est la sagesse et la force, est pour eux une folie, suivant ce qui est écrit: "La parole de la croix est une folie pour ceux qui se perdent". Et comme il était vraisemblable que…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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à suivre…
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
1. (suite) Et comme il était vraisemblable que, voyant la croix tournée en dérision par les Grecs, les Corinthiens résisteraient dans la mesure de leur propre sagesse, et se donneraient beaucoup de trouble pour réfuter les discours des païens, Paul les console en leur disant: Ne pensez pas que ce soit là une chose étrange et insolite. Il en est dans la nature même des choses, que la vertu de la croix soit méconnue de ceux qui se perdent; car ils n'ont plus le sens; ils sont fous. Voilà pourquoi ils profèrent des injures et ne supportent pas les remèdes du salut.
O homme, que dis-tu ? Pour toi le Christ a pris la forme d'un esclave, a été crucifié et est ressuscité; ce ressuscité, il faut donc l'adorer et adorer sa bonté, puisque ce qu'un père, un ami, un fils n'a pas fait pour toi, le Maître de l'univers l'a fait, bien que tu l'eusses offensé et fusses devenu son ennemi; et quand il mérite ton admiration pour de si grandes choses, tu appelles folie le chef-d’œuvre de sa sagesse ? Mais il n'y a rien d'étonnant là dedans; car le propre de ceux qui se perdent est de ne pas connaître ce qui procure le salut. Ne vous troublez donc pas:…
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
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(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
1. (suite) Ne vous troublez donc pas : il n'y a rien d'étrange, rien de surprenant à ce que des insensés tournent de grandes choses en dérision. Or la sagesse humaine ne saurait changer une telle disposition; en essayant de le faire, vous atteindriez un but opposé: car tout ce qui dépasse la raison n'a besoin que de la foi. Si nous tâchons de démontrer par le raisonnement et sans recourir à la foi, comment un Dieu s'est fait homme et est entré dans le sein d'une vierge, nous ne ferons que provoquer davantage leurs railleries. Ceux qui usent ici du raisonnement, sont précisément ceux qui se perdent. Et pourquoi parler de Dieu? Nous soulèverions d'immenses éclats de rire, si nous suivions cette méthode en ce qui concerne les créatures.
Supposons, par exemple, un homme qui veut tout apprendre par le raisonnement et vous prie de lui démontrer comment nous voyons la lumière: essayez de le faire: vous n'en viendrez pas à bout; car si vous dites qu'il suffit d'ouvrir l'œil pour voir, vous exprimez le fait, et non la raison du fait. Pourquoi, vous dira-t-il, ne voyons-nous pas par les oreilles et n'entendons-nous pas par les yeux ? Pourquoi n'entendons-nous pas par les narines et ne flairons-nous pas par les oreilles ? Si nous ne pouvons le tirer d'embarras et répondre à ses questions, et qu'il se mette à rire, ne rirons-nous pas encore plus fort que lui ?
Si en effet deux organes ont leur principe dans le même cerveau, et sont voisins l'un de l'autre, pourquoi ne peuvent-ils pas remplir les mêmes fonctions ? Nous ne pouvons expliquer la cause ni le mode de ces opérations mystérieuses et diverses, et nous serions ridicules de l'essayer. Taisons-nous donc, et rendons hommage…
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
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1. (suite) Taisons-nous donc, et rendons hommage à la puissance et à la sagesse infinie de Dieu. De même, vouloir expliquer par la sagesse humaine les choses de Dieu, c'est provoquer des éclats de rire, non à raison de la faiblesse du sujet, mais à cause de la folie des hommes; car aucun langage ne peut expliquer les grandes choses. Examinez bien; quand je dis: Il a été crucifié, le Grec demande: Comment cela s'accorde-t-il avec la raison ? Il ne s'est pas aidé lui-même quand il subissait l'épreuve et le supplice de la croix : Comment donc est-il ensuite ressuscité et a-t-il sauvé les autres ? S'il le pouvait, il aurait dû le faire avant de mourir, ainsi que le disaient les Juifs: Comment celui qui ne s'est pas sauvé, a-t-il pu sauver les autres ? C'est là, dira-t-on, une chose que la raison ne saurait admettre. Et c'est vrai: la croix, ô homme, est une chose au-dessus de la raison, et d'une vertu ineffable.
Car subir de grands maux, leur paraître supérieur et en sortir triomphant, c'est le propre d'une puissance infinie. Comme il eût été moins étonnant que les trois jeunes hébreux ne fussent pas jetés dans la fournaise que d'y être jetés et de fouler la flamme aux pieds: comme il eût été beaucoup moins merveilleux pour Jonas de n'être pas englouti par la baleine que d'en être englouti sans en souffrir; ainsi il est bien plus admirable dans le Christ d'avoir vaincu la mort en mourant que de ne l'avoir pas subie. Ne dites donc point: Pourquoi ne s'est-il pas sauvé lui-même sur la croix ? Car son intention était de lutter avec la mort. Il n'est point descendu de la croix, non parce qu'il ne le pouvait pas, mais parce qu'il ne le voulait pas. Comment les clous de la croix auraient-ils retenu Celui que la puissance de la mort n'a pu enchaîner ? Toutes ces choses nous sont connues, mais les infidèles les ignorent….
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
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2. Toutes ces choses nous sont connues, mais les infidèles les ignorent. Voilà pourquoi Paul dit que la parole de la croix est une folie pour ceux qui se perdent, mais que pour ceux qui se sauvent, c'est-à-dire pour nous, elle est la vertu de Dieu. "Car il est écrit: Je perdrai la sagesse des sages; je rejetterai la science des savants". Jusqu'ici il n'a rien dit de désagréable; il a d'abord invoqué le témoignage de l'Ecriture; puis s’enhardissant, il emploie des termes plus violents et dit: "Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse de ce monde ? Que sont devenus les sages ? Que sont devenus les docteurs de la loi ? Que sont devenus les esprits curieux de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse de ce monde ? Car Dieu voyant que le monde, aveuglé par sa propre sagesse, ne l'avait point connu dans les œuvres de la sagesse divine, a jugé à propos de sauver par la folie de la prédication ceux qui croiraient en lui".
Après avoir dit qu'il est écrit: "Je perdrai la sagesse des sages", il en donne une preuve de fait en ajoutant: "Que sont devenus les sages ? Que sont devenus les docteurs de la loi ?" Frappant ainsi du même coup les Grecs et les Juifs. Car, quel philosophe, quel habile logicien, quel homme instruit dans le judaïsme a procuré le salut et enseigné la vérité ? Pas un d'eux: les pécheurs ont tout fait. Après avoir tiré sa conclusion, abattu leur enflure, et dit: "Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse de ce monde ?" Il donne la raison de tout cela.…
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
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1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
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2. (suite) Il donne la raison de tout cela. Parce que, dit-il, aveuglé par sa propre sagesse, le monde n'a pas connu Dieu dans la sagesse divine, la croix a paru. Qu'est-ce que cela: "Dans la sagesse divine ?" C'est-à-dire, dans la sagesse qui s'est manifestée dans les oeuvres par lesquelles il a voulu se faire connaître. Car il a produit ces œuvres et d'autres semblables afin que leur aspect fit admirer le Créateur; le ciel est grand, la terre est immense; admirez donc celui qui les a faits. Et ce ciel si grand, non seulement il l'a créé, mais il l'a créé sans peine; cette vaste terre, il l'a produite sans effort. Voilà pourquoi il est dit de l'un: "Les cieux sont les ouvrages de vos mains" (Psaume CI, 26); et de l'autre: "Il a fait la terre comme rien". Mais comme le monde n'a pas voulu connaître Dieu au moyen de cette sagesse, Dieu l'a convaincu par la folie apparente de la croix, non à l'aide du raisonnement, mais de la foi. Du reste, là où est la sagesse de Dieu, il n'y a plus besoin de celle de l'homme.
Dire que le Créateur de ce monde si grand et si vaste doit posséder une puissance ineffable et infinie, c'était là un raisonnement de la sagesse humaine, un moyen de comprendre l'auteur par son ouvrage; mais maintenant on n'a plus besoin que de foi, et non de raisonnements. Car croire à un homme crucifié et enseveli, et tenir pour certain que ce même homme est ressuscité et assis au ciel, c'est l'effet de la foi et non du raisonnement. Ce n'est point avec la sagesse, mais [c’est] avec la foi, que les apôtres ont paru, et [qu’] ils sont devenus plus sublimes et plus sages que les sages, d'autant que la foi qui accepte les choses de Dieu l'emporte sur l'art de raisonner; car ceci surpasse l'esprit humain. Comment Dieu a-t-il perdu la sagesse ?...
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2. (suite) Comment Dieu a-t-il perdu la sagesse ? En se révélant à nous par Paul et ses semblables, il nous a fait voir qu'elle était inutile. En effet, pour recevoir la prédication évangélique, le sage ne tire aucun avantage de sa sagesse, ni l'ignorant ne souffre de son ignorance. Bien plus, chose prodigieuse à dire ! L’ignorance est ici une meilleure disposition que la sagesse. Oui, le berger, le paysan, mettant de côté les raisonnements et s'abandonnant à Dieu, recevront plutôt la prédication évangélique.
Voilà comment Dieu a perdu la sagesse. Après s'être d'abord détruite elle-même, elle est devenue ensuite inutile. Car quand elle devait faire son œuvre propre et voir le Maître par ses œuvres, elle ne l'a pas voulu; maintenant quand elle voudrait se produire, elle ne le pourrait plus; car l'état des choses n'est plus le même, et l'autre voie pour parvenir à la connaissance de Dieu est bien préférable.
C'est pourquoi il faut une foi simple, que nous devons chercher à tout prix, et préférer à la sagesse du dehors, puisque l'apôtre dit: "Dieu a convaincu de folie la sagesse". Qu'est-ce que cela veut dire: "Il a convaincu de folie ?" Il a prouvé qu'elle est une folie quand il s'agit de parvenir à la foi. Et comme on avait d'elle une haute estime, il s'est hâté de la confondre. En effet, qu'est-ce que cette sagesse…
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1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
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2. (suite) En effet, qu'est-ce que cette sagesse, qui ne peut trouver le premier des biens ? Il l'a fait paraître folle, parce qu'elle s'était d'abord démontrée telle elle-même. Si, quand il était possible de trouver la vérité a l'aide du raisonnement, elle n'a pu le faire, comment en sera-t-elle capable, maintenant qu'il s'agit de choses plus importantes, et qu'on n'a plus besoin de talent, mais de foi ? Dieu l'a donc convaincue de folie; et il a jugé à propos de sauver le monde par la folie, non réelle, mais apparente de la croix.
Et c'est là ce qu'il y a de plus grand: que Dieu ait vaincu cette sagesse, non par une sagesse plus excellente, mais par une sagesse qui a une apparence de folie.
Il a abattu Platon, non par un autre philosophe plus sage, mais par un pêcheur ignorant. Ainsi la défaite est devenue plus humiliante et le triomphe plus éclatant. Puis, démontrant la puissance de la croix, l'apôtre dit: "Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse; pour nous, nous prêchons le Christ crucifié, qui est un scandale pour les Juifs, et une folie pour les Grecs, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, soit parmi les Juifs soit parmi les Grecs". Il y a un grand sens dans ces paroles…
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— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
3. Il y a un grand sens dans ces paroles: car il veut dire que Dieu a vaincu à l'aide des contraires, et que la prédication n'est pas de l'homme. Voici ce qu'il entend: quand nous disons aux Juifs: Croyez; ils nous répondent: Ressuscitez les morts, guérissez les possédés du démon, montrez-nous des prodiges. Et que répliquons-nous à cela ? Celui que nous tous prêchons a été crucifié, et il est mort. Cette parole est peu propre à attirer ceux qui ne veulent pas venir, car elle devrait repousser ceux mêmes qui en seraient tentés: et pourtant elle ne repousse pas, elle attire, elle subjugue, elle triomphe.
A leur tour, les Grecs nous demandent l'éloquence des discours, l'habileté des sophismes; nous leur prêchons encore la croix, et ce qui paraît faiblesse aux Juifs, les Grecs l'appellent folie. Quand donc, bien loin de leur accorder ce qu'ils demandent, nous leur offrons tout le contraire (car non seulement la croix n'est point un miracle, mais, au point de vue de la raison, elle est l'opposé du miracle; non seulement elle n'est point un signe de force, ni une preuve de sagesse, mais plutôt un indice de faiblesse et une apparence de folie); quand, dis-je, non seulement ils n'obtiennent ni les miracles ni la sagesse qu'ils demandent, mais entendent ce qu'il y a de plus opposé à leur désir, et qu'ils s'en laissent persuader: comment ne pas voir là la puissance infinie de Celui qui est prêché ? Comme si quelqu'un montrait à un homme…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
l'Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865, Commentaires sur Ière Corinthiens,
Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
3. (suite) Comme si quelqu'un montrait à un homme battu par les flots et soupirant après le port, non le port lui-même, mais un autre endroit de la mer encore plus agité, et le déterminait à le suivre avec des sentiments de reconnaissance; ou comme si un médecin promettait de guérir un blessé, non au moyen des remèdes qu'il désire, mais en le brûlant de nouveau, et néanmoins l'attirait à lui (ce qui serait certainement la preuve d'une grande puissance); ainsi les apôtres ont remporté la victoire, non par un miracle, mais par la chose qui semblait le contraire du miracle. C'est aussi ce que le Christ a fait pour l'aveugle; car voulant le guérir de sa cécité, il a employé un moyen qui devait l'augmenter: il l'a frotté avec de la boue. Et comme il a guéri un aveugle avec de la boue, de même il s'est attiré le monde entier par la croix: par la croix qui ajoutait au scandale, au lieu de le faire disparaître.
Ainsi avait-il déjà procédé dans la création, en opposant les contraires aux contraires. Il a donné le sable pour borne à la mer, la faiblesse à la force; il a établi la terre sur l'eau, le solide et le dense sur le mou et le liquide. Par le moyen des prophètes, il a ramené le fer du fond de l'eau avec un peu de bois. Ainsi il s'est attiré le monde entier à l'aide de la croix. Comme l'eau porte la terre, la croix porte le monde. C'est la preuve d'une grande puissance et d'une grande sagesse que de persuader par les contraires. La croix semble être un objet de scandale, et, loin de scandaliser, elle attire. A cette pensée, Paul émerveillé…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
3. (suite) A cette pensée, Paul émerveillé s'écrie que "ce qui paraît en Dieu une folie est plus sage que les hommes, et que ce qui paraît en Dieu une faiblesse est plus fort que les hommes". Cette folie, cette faiblesse, non réelle mais apparente, dont il parle ici, c'est la croix, et il répond dans leur sens. Car ce que les philosophes n'ont pu faire avec leurs raisonnements, cette prétendue folie l'a fait. Lequel est le plus sage de celui qui convainc la multitude, ou de celui qui ne persuade que quelques hommes, ou plutôt personne ? De celui qui persuade sur les sujets les plus importants, ou de celui qui persuade sur des questions inutiles ?
Combien Platon ne s'est-il pas donné de peine sur la ligne, sur l'angle, sur le point, sur les nombres pairs et impairs, sur les quantités égales et inégales, et autres toiles d'araignées semblables (car tout cela est plus inutile pour la vie que des toiles d'araignées) ? Et il est mort sans en avoir tiré aucun profit, ni petit ni grand. Combien n'a-t-il pas pris de peine pour prouver que l'âme est immortelle ? Et il est mort sans avoir rien dit de clair là-dessus, sans avoir convaincu un seul de ses auditeurs ! Et la croix prêchée par des ignorants…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
3. (suite) Et la croix prêchée par des ignorants a convaincu, a attiré à elle le monde entier, non en traitant des questions insignifiantes, mais en parlant de Dieu, de la vraie religion, de la règle évangélique, du jugement futur; et elle a transformé en philosophes tous les hommes, des paysans, des ignorants. Voyez donc comme ce qui paraît folie et faiblesse en Dieu, est plus sage et plus fort que les hommes. Comment plus fort ? Parce que la croix a parcouru tout l'univers, dominé tous les hommes par la force, et que quand des milliers s'efforçaient d'éteindre le nom du Crucifié, c'est le contraire qui est arrivé; car ce nom a fleuri, a grandi de plus en plus, et ses ennemis se sont perdus, ont couru à leur ruine; les vivants combattaient le mort, et n'ont rien pu contre lui.
Donc, quand le Grec m'accuse de folie, il prouve lui-même son extrême folie; quand je passe pour un insensé à ses yeux, je suis réellement plus sage que les sages; quand il me reproche ma faiblesse, il fait preuve lui-même d'une plus grande faiblesse. Car les succès qu'ont obtenu, par la grâce de Dieu, des publicains, des pêcheurs ; les philosophes, les rhéteurs, les tyrans, le monde entier, malgré des peines infinies, n'ont pu même les rêver. Que n'a pas amené la croix ? La doctrine de l'immortalité de l'âme, de la résurrection du corps, du mépris des choses présentes, du désir des choses à venir. Des hommes, elle a fait des anges; de toutes parts on voit des philosophes, et qui donnent des preuves de toute espèce de courage. Mais, dira-t-on, beaucoup d'entre eux ont…
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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gras, police, caractères
et soulignés ajoutés.
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c'était donc un acte de nécessité et non de courage;
Voilà une conclusion qui jette à terre ceux qui "justifient" le suicide,
en disant que le suicide est un acte "courageux".
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"CAR LA PAROLE DE LA CROIX EST UNE FOLIE POUR CEUX QUI SE PERDENT;
MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
4. Mais, dira-t-on, beaucoup d'entre eux ont aussi méprisé la mort. Lesquels ? Je vous prie. Est-ce celui qui a bu la ciguë ? Mais, si vous le voulez, je vous en trouverai des milliers de ce genre dans l'Eglise. Si, au sein de la persécution, il était permis de mourir en buvant la ciguë, tous seraient bien supérieurs à ce philosophe. Du reste, quand Socrate but la ciguë, il n'était pas libre de la boire ou de ne la pas boire: de gré ou de force, il devait la boire; c'était donc un acte de nécessité et non de courage; les brigands et les assassins, condamnés par les justes, subissent de plus grands supplices.
Chez nous, c'est tout le contraire: c'est de plein gré, librement, et non par force, que nos martyrs ont souffert et montré une vertu à toute épreuve. Rien d'étonnant à ce que ce philosophe ait bu la ciguë, étant forcé de la boire, et étant parvenu à l'extrême vieillesse; car il déclara lui-même qu'il avait soixante-dix ans quand il méprisait ainsi la vie, si tant est que ce soit là du mépris; ce que je n'admets pas, ni moi, ni personne. Mais montrez-m'en un qui ait soutenu…
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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c'était donc un acte de nécessité et non de courage;
Voilà une conclusion qui jette à terre ceux qui "justifient" le suicide,
en disant que le suicide est un acte "courageux".
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Commentaires de I Corinthiens par Saint Jean Chrysostôme.
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
QUE SONT DEVENUS LES SAGES ? QUE SONT DEVENUS LES DOCTEURS DE LA LOI ?
QUE SONT DEVENUS LES ESPRITS CURIEUX DE CE SIÈCLE" ?
(I Corinthiens I, vv. 18-25)
Par Saint Jean Chrysostôme.
ANALYSE.
1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
4. (suite) Mais montrez-m'en un qui ait soutenu courageusement les tortures pour la religion, comme je vous en montrerai des milliers sur tous les points du globe. Qui est-ce qui a supporté généreusement de se voir arracher les ongles ? Fouiller les articulations ? Déchirer le corps pièce à pièce ? Arracher les os de la tête ? Étendre sur le gril ? Jeter dans la chaudière ? Ceux-là, montrez-les-moi. Mourir par la ciguë, c'est à peu près s'endormir; on dit même que ce genre de mort est plus doux que le sommeil. Et quand même quelques-uns auraient subi de véritables épreuves, ils n'auraient encore aucun droit à nos louanges, car ils sont morts pour des motifs peu honorables: les uns pour avoir trahi des secrets, les autres pour avoir aspiré à la tyrannie, d'autres pour avoir été surpris dans des actions honteuses; d'autres enfin, se sont livrés d'eux-mêmes sans but, sans motif, et comme au hasard. Il n'en est pas ainsi chez nous…
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MAIS POUR CEUX QUI SE SAUVENT, C'EST-À-DIRE POUR NOUS, ELLE EST LA VERTU DE DIEU,
CAR IL EST ÉCRIT: « JE PERDRAI LA SAGESSE DES SAGES, JE REJETTERAI LA SCIENCE DES SAVANTS ».
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1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
4. (suite) Il n'en est pas ainsi chez nous. Aussi garde-t-on le silence sur le compte de ceux-là, tandis que la gloire de ceux-ci est dans tout son éclat et croît de jour en jour. C'est à cela que pensait Paul, quand il disait: Ce qui paraît en Dieu une faiblesse est plus fort que les hommes. Car c'est là la preuve que la prédication est divine. Comment douze hommes ignorants, qui avaient passé leur vie sur les étangs, sur les fleuves, dans les déserts, qui n'avaient peut-être jamais mis les pieds dans une ville ou sur une place publique, auraient-ils osé former une si grande entreprise ? Comment leur serait venue la pensée de lutter contre le monde entier?
Car, qu'ils fussent timides et lâches, c'est leur historien qui le dit, sans rien nier, sans chercher à dissimuler leurs défauts: ce qui est la plus grande preuve de véracité. Que dit-il donc ? Que dès que le Christ fut pris, ils s'enfuirent, malgré les nombreux miracles dont ils avaient été témoins, et que leur chef, qui était resté, renia son Maître. Comment donc ceux qui, du vivant du Christ, n'avaient pu soutenir l'assaut des Juifs, défieront-ils tout l'univers au combat, quand ce même Christ est mort, a été enseveli, n'est point ressuscité, selon vous, ne leur a point parlé, ne leur a point inspiré de courage ? Ne se seraient-ils pas dit à eux-mêmes…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de rhétorique au collège de
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Tome IX, pp. 303-610. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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1. Que l'on se perd par le raisonnement, et que l'on se sauve par la foi.
2. Comment Dieu a confondu la sagesse humaine.
3. Que le Christ persuade par les contraires, et comment.
4.-6. Que Socrate n'aurait pas bu la ciguë s'il n'y eût été contraint.
— Le paganisme n'a produit qu'un Socrate, et la religion de Jésus,
des milliers de martyrs, tous plus grands, plus admirables que Socrate.
— Que l'établissement de la foi est un ouvrage tout divin.
— Convertir les âmes par le bon exemple.
4. (suite) Ne se seraient-ils pas dit à eux-mêmes: Qu'est-ce que ceci ? Il n'a pu se sauver lui-même, et il nous défendrait ? Vivant, il ne s'est pas aidé; et mort, il nous tendrait la main ? Vivant, il n'a pas soumis un seul peuple, et nous, à son nom seul, nous soumettrions le monde entier? Quoi de plus déraisonnable, je ne dis pas qu'une telle entreprise, mais qu'une telle pensée ? Il est donc évident que s'ils ne l'avaient pas vu ressuscité, s'ils n'avaient pas eu la preuve la plus manifeste de sa puissance, ils n'eussent point joué un tel jeu.
A supposer qu'ils eussent eu de nombreux amis, n'en auraient-ils pas fait aussitôt autant d'ennemis, en attaquant les anciennes coutumes, en déplaçant les bornes antiques ? Dès ce moment, ils se seraient attiré l'inimitié de tous, celle de leurs concitoyens comme celle des étrangers. Eussent-ils eu tous les droits possibles au respect par les avantages extérieurs, n'auraient-ils pas été pris en haine pour vouloir introduire de nouvelles mœurs ? Et au contraire, ils sont dénués de tout, et par cela seul, déjà exposés à la haine et au mépris universels. Car de qui voulez-vous parler ?...
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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