PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa

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Message  Monique Jeu 02 Juil 2009, 9:41 pm

ROBERT. a écrit:.

Si p6 est déclaré "bienheureux" affraid ce ne sera pas le même Ciel où sont les Bienheureux Vincent de Paul, Thomas d'Aquin, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila...

Je ne vois pas le "bonheur" à être "bienheureux" en enfer...



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Message  Javier Lun 06 Juil 2009, 11:41 am

LA RELIGION MAÇONNIQUE

- « Pour que l’homme forme bien – selon les principes maçonniques – sa conduite, il ne doit pas chercher le commandement en-dehors ou au-dessus de sa raison (…) ; il ne doit pas envisager la loi morale comme un commandement venu d’en haut, d’une existence extra mondaine, surnaturelle à laquelle il devrait s’incliner. (…) Une fois le surnaturel éliminé, la morale maçonnique est purement naturaliste ; les droits et les devoirs humains, les fins et les luttes humaines sont liées à la terre… » (Le franc-maçon Tommaso Ventura).

- « La morale maçonnique n’est ni chrétienne, ni hébraïque, ni mahométane. La Franc-Maçonnerie proclame des principes déterminés sur lesquels les moralistes de tous les pays et de toutes les religions sont d’accord, et s’efforce d’harmoniser les opinions qui parfois sont en contraste seulement en apparence. » (Le franc-maçon Salvatore Farina).

- « On en arrive à se demander si la Franc-Maçonnerie n’est pas une religion ; je réponds nettement que la Franc-Maçonnerie est la religion. » (Le franc-maçon Gorel Porciatti).

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Montini, vilain franc maçon !!!
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Message  Javier Lun 06 Juil 2009, 11:55 am

CHAPITRE II:
SON OUVERTURE AU MONDE

« N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père mais du monde : et le monde passe avec sa concupiscence… » (I Jn 2,15-17)

Avec sa nouvelle gestion de l’Eglise, Paul VI semble avoir dit tacitement que l’Eglise des siècles précédents n’avait rien compris, c’est à dire qu’elle avait vécu comme dans un ghetto. Après son élévation au Siège de Pierre et après son Vatican II, l’Eglise était au contraire comme sortie de prison. Ah ! finalement ! La voici ouverte à tout : à son cher “monde”, à son idéologie !... Fabuleuse, fascinante, son Eglise-caméléon qui commença “l’ouverture au monde” dès le début de son Pontificat ! Non plus doctrine fixe, mais “dialogue” avec le monde moderne, avec n’importe quelle idéologie, n’importe quelle religion... avec tous !

Rappelons-nous ce qu’il dit lors de l’ouverture de la deuxième Session du Concile, le 29 septembre 1963 :

« Le concile travaillera à jeter un pont vers le monde contemporain. » (D.C. N°1410 col.1357)

Comment il pratiquera ensuite ce dialogue, il le dira dans sa première encyclique Ecclesiam Suam d’août 1964 ; mais déjà au mois de mai précédent, devant des artistes et des intellectuels, il avait fait un étrange “mea culpa”:

« Nous vous avons mis, à vous qui êtes créateurs, toujours vivaces, source jaillissante de mille idées et de mille nouveautés, une chape de plomb. Pardonnez-Nous ! » (7 mai 1964 – D.C. n°1425 col. 686-687)

Il est clair à présent, que la nouvelle Église de Paul VI a rompu avec le passé : « La religion de Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion de l’homme qui s’est fait Dieu ». (7 déc. 1965)

Il y a désormais ‘une osmose’ entre l’Église et le monde (Congrès Eucharistique de Pise, le 7 juin 1965).

L’Apôtre Jean avait pourtant écrit que « le monde entier est plongé dans le mal » (I Jn 5,19). Et Jésus avait dit : « Qui n’est pas avec moi, est contre moi » (Mt 12,30).

Léon XIII également, dans son encyclique Humanum Genus, avait écrit :

« Le genre humain est divisé en deux camps ennemis qui ne cessent de se combattre : l’un pour la vérité et la vertu ; l’autre pour tout ce qui leur est contraire. L’un est la vraie Église de Jésus-Christ… l’autre est le règne de Satan. »

Mais Paul VI, durant tout son "pontificat", a tenté de concilier ces deux choses inconciliables ; d’où ses contradictions, ses ambiguïtés, justement pour son amour du monde.

« Nous avons sans doute entendu parler de la sévérité des Saints pour les maux du monde. Beaucoup sont encore familiarisés avec les livres d’ascèse qui contiennent un jugement globalement négatif sur la corruption terrestre. Mais il est certain aussi que nous vivons dans un climat spirituel différent, étant invités, surtout par le récent Concile, à porter sur le monde moderne un regard optimiste, pour ses valeurs, ses conquêtes… La célèbre Constitution Gaudium et Spes est toute entière un encouragement envers cette attitude spirituelle nouvelle. » (Audience générale, du 3 juillet 1974 – D.C. n°1658 p.661)

Ces paroles de Paul VI sembleraient une claire invitation à abandonner ‘la sévérité des Saints’, les ‘livres d’ascèse’, pour choisir cette ‘nouvelle attitude spirituelle’, en regardant ‘le monde avec plus d’optimisme’ ; en fin de compte : rendre un jugement positif ‘sur la corruption terrestre’ ! Et ceci parce que nous vivons aujourd’hui dans un ‘climat spirituel différent’ !

Donc la mentalité de Paul VI était d’ouverture au monde. On peut aussi le démontrer en lisant les textes du Colloque international, organisé à Brescia par l’Institut Paul VI. Le Cardinal Poupard en effet, dans son introduction, rappela une question que Paul VI se posait :

« Quelle conscience l’Église a-t-elle mûri sur elle-même, au bout de vingt siècles d’histoire et d’innombrables expériences et d’études et de traités ? »

Et voilà la réponse synthétique donnée par Montini en personne :

« L’Église est communion. Elle est la communion des Saints. »

« Il me semble – continua le cardinal Poupard – que ce soit cette vision globale de l’Église, vue comme mystère de communion, la contribution spécifique de Paul VI au Concile Vatican II et à l’élaboration de sa ‘Magna Charta’, la Constitution doctrinale Lumen Gentium. L’apport original du pape Montini au Concile – poursuivit le cardinal – fut celui d’offrir une synthèse théologique et de donner une forme culturelle au projet johannique (selon Jean XXIII) d’une Église adaptée aux temps nouveaux, et renouvelée dans sa spiritualité et dans son élan missionnaire. »

Le synode extraordinaire sur le Concile, dans sa relation finale, fit également ressortir que "dans les documents du Concile, l’ecclésiologie de communion est l’idée centrale et fondamentale", et qu’elle "ne peut pas être réduite à de pures questions d’organisation ou à des problèmes qui concernent les pouvoirs".

« Aussi – poursuivait le card. Poupard – elle doit engendrer dans l’Église un style de communion à tous les niveaux, entre les fidèles et les prêtres, entre les prêtres et les évêques, entre les évêques et le pape. Mais même pour l’Église ‘ad extra’, ce style de communion qui signifie ouverture, respect et compréhension, caractérisera toujours plus l’action de l’Église envers toutes les cultures et envers tous les hommes, même non croyants. »

De même Jean-Pierre Torrell, de l’Université de Fribourg, lors de ce même Colloque, à Brescia, put dire que « l’Église se définit comme incarnation qui se prolonge dans le temps, et comme communion ».

Le "pape" Montini aurait donc eu une ouverture au monde en continuelle évolution (= relativisme), et aurait voulu pour cela une nouvelle conception d’une Église comme ‘communion’ entre tous les hommes de l’Église et même avec ceux ‘ad extra’.

Voilà donc l’apport original à Vatican II que le cardinal Poupard entrevit de la part du moderniste Paul VI, justement grâce à la contribution décisive des néo-modernistes.

Heureusement pour nous, le cardinal en question rappela aussi que Montini connaissait très bien la culture française qui contribua beaucoup à la formation d’une telle vision de l’Église. De fait, Montini avait lu et étudié leurs livres : celui de de Lubac : ‘Méditations sur l’Église’ ; celui de Hamer : ‘L’Église est communion’ ; celui de Congar : ‘Vraie et fausse réforme de l’Église’ ; celui de Maritain : ‘L’Église du Christ’ ; etc…

Par conséquent, cette nouvelle ecclésiologie de Montini provenait de la France, telle une normale marchandise étrangère. En fait, ce n’était pas une nouveauté pour un Montini mal préparé en théologie (il n’avait jamais suivi de cours régulier ni de philosophie, ni de théologie !). Elle s’adaptait très bien à sa ‘mens moderniste’ déjà imprégnée de ces idées après qu’il eût fréquenté pendant longtemps le salon de Tommaso Gallarati Scotti, ardent fauteur du modernisme en Italie, et après avoir eu comme auteurs préférés : un Maritain première manière avec sa conception socialistoïde ; un Bernanos, défenseur des Brigades internationales pendant la guerre civile en Espagne (alors qu’il était au courant de la destruction des églises et du massacre de milliers d’évêques, de prêtres, de religieux et religieuses…) ; un de Lubac, avec son catholicisme réduit à un simple humanisme, et ainsi de suite… Auteurs qui nous permettent d’affirmer que les choix de Montini, de prêtre à "pape", furent toujours conséquents.


A SUIVRE...
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Montini, maudit fils de Satan !!!
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Message  Javier Mer 08 Juil 2009, 2:08 pm

Donc, l’ecclésiologie de communion fut vraiment pour Paul VI ‘comme l’incarnation qui se prolonge dans le temps et comme communion’, c’est à dire : une continuelle évolution entre tous ses membres et même pour les membres ‘ad extra’.

Ce concept d’ ‘Église-Communion’ fut donc cet ‘apport original’ attribuable à Paul VI. Mais nous serions tentés d’observer que jamais il n’y eut si peu ‘communion’ qu’aujourd’hui, malgré tant de bavardages à ce propos, à tort et à travers. « Il y a souvent, dans cette sainte et merveilleuse parole, un son faux, ou de toute façon ambigu, qui en révèle un usage trop facile et donc partisan. La communion elle aussi est sujette à la polémique. Elle sert une cause pour laquelle elle n’est pas née et face à laquelle elle tombe en contradiction. Il y a les théoriciens de cette ‘communion’ : ceux qui la distinguent de la communauté ; ceux qui la fondent avec elle ; ceux qui les finalisent l’une à l’autre. » (Mgr Brunero Gherardini : ‘L’Église arche d’alliance. Sa genèse, son paradoxe, ses pouvoirs, son service’.)

Le card. Ratzinger est plus clair et plus précis sur ce sujet ‘Église-Communion’, c’est à dire sur cette ‘nouvelle ecclésiologie’, dans son ‘Rapport sur la Foi’, sous le titre : ‘A la racine de la crise : l’idée d’Église’. (Joseph Ratzinger, ‘Rapport sur la Foi’, chap. III). Le cardinal écrit :

« Mon impression est que tacitement on est en train de perdre le sens authentiquement catholique de la réalité ‘Église’, sans que pour autant on le rejette expressément. »

Serait-ce donc cela, l’apport original du "pape" Montini au Concile : estomper le ‘mystère-‘communion, comme le faisait Loisy, père du modernisme, dans ‘Autour d’un petit livre’, tout en faisant semblant de réfuter Harnack… et comme le font encore aujourd’hui les néo-modernistes ?

« C’est une erreur que ce terme d’ ‘Église-Communion’ – ajoute encore le cardinal Ratzinger – c’est une erreur qui a amené à la négation pratique du concept authentique d’obéissance, car on refuse le concept d’une autorité qui a sa légitimation en Dieu ».

Et le cardinal de conclure :

« Réforme vraie (ou ‘renouveau’) ne signifie pas tant s’évertuer pour ériger de nouvelles façades, mais (contrairement à ce que pensent certaines ecclésiologies) ‘Réforme’ vraie veut dire se donner du mal pour faire disparaître, dans la plus grande mesure possible, ce qui est nôtre, de façon à ce qu’apparaisse mieux ce qui est Sien, du Christ. C’est une vérité que connurent très bien les Saints qui, en effet, réformèrent en profondeur l’Église, sans prédisposer de plans pour de nouvelles structures, mais en se réformant eux-mêmes ».

C’est exactement ce que ne fit pas Paul VI, qui ordonna au contraire de nouvelles structures arbitraires, d’après ses conceptions fantasques qui remplacèrent la Constitution même voulue par Jésus, et puis clairement exprimée dans ses Évangiles.


Après quoi, il n’est pas difficile de comprendre le pourquoi de l’ouverture au monde moderne et de son ‘amour sincère pour son propre temps’.

Et il est bien inutile de se demander ce que Paul VI entendait par ‘monde’, car il n’entendait sûrement pas l’univers matériel, avec son ciel, la terre, les plantes et les animaux, etc.…mais plutôt, par ‘monde’, il entendait sûrement le nombre des hommes avec leurs idées, leurs usages, leur praxis de vie. Donc, son ‘ouverture au monde’ ne pouvait être que celle qui, dans le Nouveau Testament, surtout en saint Paul et en saint Jean, dans toute la littérature patristique et dans les écrits de tous les Saints, a un sens péjoratif en tant que le monde est le ‘règne du péché’, opposé donc au ‘Règne de Dieu’ ; par conséquent l’esprit du monde est en contraste avec l’Esprit de Dieu (I Cor. 2,12 ; II Cor. 7.10) ; par conséquent les éléments du monde sont comme des puissances qui retiennent l’homme lié au péché. (Gal.4, 3.8 ; Col.2, 20)

Or si le démon est le ‘prince de ce monde’ (Jn 12, 31 ; 16, 11 ; II Cor 4, 4), le Règne de Jésus-Christ ne peut pas être de ce monde (Jn 8, 23 ; 16, 28 ; 18, 36) ; tout au contraire Jésus est haï par ce ‘monde’ (Jn 7, 7 ; 15, 18). Par conséquent, tout comme Jésus, le chrétien lui aussi, n’est pas de ce monde, parce qu’en lui habite l’Esprit de vérité que le monde ne peut pas recevoir (Jn 15, 19 ; 17, 14 ; I Jn 2, 15).

Voilà pourquoi, dans sa Ière Lettre, saint Jean dit : « Je vous écris, petits enfants…N’aimez point le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Le monde passe et sa concupiscence aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (I Jn 2, 12-17).

Et je pourrais continuer encore longtemps, parce que le mot ‘monde’ dans le Nouveau Testament, est un terme proprement théologique : « Ayez confiance, j’ai vaincu le monde. » (Jn 13,33). « Tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. » (1 Jn 5, 4). Foi surnaturelle bien entendu ; celui qui ne l’a pas, ‘aime le monde’ et en est aimé en retour.

Et ce détachement du monde, Jésus le rabâche même dans sa prière au Père pour ses Apôtres : « Je leur ai communiqué ta parole et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi-même je ne suis pas du monde. » (Jn 17, 14).

‘Ouverture au monde’ donc ne peut signifier autre chose dans le langage théologique chrétien, qu’ ‘ouverture à Satan’, le ‘Prince de ce monde’.

Or voilà qui est exactement l’essence du modernisme. Ce sont les modernistes en effet qui veulent une Église ouverte au monde avec l’humanisme intégral, avec la méconnaissance du surnaturel, avec la réduction des quatre Évangiles et de tout le Nouveau Testament à un livre populaire, profane, presque un mythe, fruit de la conscience des premières communautés chrétiennes. Dès l’ouverture de la Deuxième Session du Concile (29 sept 1963), Paul VI avait en effet affirmé :

« Que le monde le sache : l’Église le regarde avec une profonde compréhension, avec une admiration vraie, sincèrement disposée à ne pas l’assujettir, mais à le servir ; non pas à le mépriser, mais à le mettre en valeur ; non pas à le condamner, mais à le soutenir et à le sauver. » (D.C. n°1410 col.1359)

Et aujourd’hui, le clergé, oubliant les leçons de l’histoire, a suivi sans discussion tous les conseils-ordres de Paul VI, pour “se rapprocher toujours plus de la mentalité moderne”.

Autres expressions qui trahissent la mission de l’Église du Christ, laquelle doit mettre sous le joug du Christ les hommes de ce monde. D’ailleurs, est-ce que c’est le rôle des évêques et des prêtres que de mettre en valeur le monde ? Les hommes y pensent par eux-mêmes à rejoindre les valeurs du monde, alors que les Pasteurs d’âme doivent prêcher ‘de façon opportune et importune’, que les valeurs terrestres sont des nullités en comparaison avec Dieu et l’éternité, ainsi que l’avait déjà prêché l’Apôtre Paul : « Je regarde toutes choses comme de la balayure, afin de gagner le Christ. » (Phil.3, 8 ) ; ce Christ qui avait dit : « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple. » (Lc 14, 33)

Paul VI au contraire persiste :

« Notre témoignage est un signe de l’attitude de l’Église envers le monde moderne : une attitude faite d’attention, de compréhension, d’admiration et d’amitié. » (Allocution à des patrons chrétiens, le 8 juin 1964 – D.C. n°1427 col.802)

Un langage à rebours, contraire à celui qu’utilisait saint Jacques : « Ne savez-vous pas que l’amitié du monde, c’est l’inimitié contre Dieu ? » (Jac 4, 4).

A l’ouverture de la IVème Session du Concile, Paul VI avait dit :

« Le Concile offre à l’Église, à Nous spécialement, la vision panoramique du monde : l’Église pourra-t-elle, et pourrons-Nous, Nous-mêmes, faire autre chose que de regarder le monde et l’aimer ? Ce regard sur le monde sera l’un des principaux actes de la Session qui commence : encore une fois et surtout, amour… » (IVème Session du Concile, 14 septembre 1965 – D.C. n°1456 col.1660)

Paroles qui sentent la capitulation d’une Église face au monde !

Mais lui-même s’enflamme encore plus :

« 'Un courant d’amour et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne… Ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus ; ses aspirations purifiées et bénies. » (Discours du 7 décembre 1965 – D.C. n°1462 col.64)

Hé bien, cette façon de ‘déborder d’amour et d’admiration’ pour le monde dont il ‘honore les valeurs’, va également contre la Sainte Écriture qui affirme : « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. » (1 Jn 2, 15)

Malgré cela, Paul VI continua à propager son amour pour le monde, allant jusqu’à présenter la réconciliation de l’Église avec le monde comme une évolution, un enrichissement de la doctrine catholique :

« Il nous apparut intéressant de remarquer quelques aspects moraux du Concile que Nous pourrions qualifier de caractéristiques, et par conséquent nouveaux et modernes… Un de ces enseignements qui changent notre façon de penser et encore plus, notre conduite pratique, concerne la vision que nous catholiques, nous devons avoir du monde au milieu duquel nous vivons. Comment l’Église voit-elle le monde aujourd’hui ? Cette vision, le Concile nous l’a élargie jusqu’à en modifier, d’une façon appréciable, le jugement et l’attitude que nous devons avoir face au monde. La doctrine de l’Église en effet, s’est enrichie d’une connaissance plus complète de son être et de sa mission. » (Audience du 5 mars 1969 – D.C. n°1537 p.302)

Donc pour Paul VI, l’attitude catholique devant le Monde devrait ‘se modifier’, ‘s’élargir’, ne laissant de la Tradition qu’un léger vernis. C’est lui encore qui le déclare :

« …Le cadre de cette rencontre entre l’Église et le Monde reste celui de l’Évangile. Par conséquent, ses principes théologiques et moraux fondamentaux sont le cadre traditionnel et constitutionnel de la mentalité chrétienne. Mais, d’autre part, l’Église accepte, reconnaît et sert le monde comme il se présente à elle, aujourd’hui. Elle ne rejette pas les formules de la synthèse Église-Monde du passé… mais l’Église, dans le Christ et comme le Christ, aime le monde d’aujourd’hui. Elle vit, elle parle, elle agit pour lui… » (Ibid. p.303)

Ici, Paul VI dit qu’après le Concile, l’Église reconnaît bien sûr l’opposition de toujours entre Évangile et Monde, mais ‘en outre’, elle reconnaît également la nouvelle attitude, opposée à la Tradition, en ce sens qu’elle ‘reconnaît, sert et aime le monde’, ‘tel qu’il se présente aujourd’hui’.

Double voie en somme ! Deux attitudes inconciliables ! Il ne nous reste qu’à répéter le verdict du Christ : « Nul ne peut servir deux maîtres » (Mt 6,24). Ce qui veut dire : ou bien on aime Jésus et son Évangile, ou bien on aimera le monde en méprisant Jésus et son Évangile.

Mais Paul VI poursuit :

« Cette attitude (d’alliance ‘Église-Monde’) doit devenir caractéristique dans l’Église d’aujourd’hui ; ici, on éveille et on puise dans son cœur des énergies apostoliques nouvelles. Elle ne s’évade pas, elle ne se met pas en dehors de la situation existentielle du monde, mais elle s’insère spirituellement… avec sa charité patiente et serviable… cette charité qui ‘excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout’ (ICor. 13, 4-7) ». (Ibid. p.303)

Voilà un exemple typique de la mauvaise façon de se servir des textes sacrés. Sous prétexte que la ‘charité excuse tout, supporte tout…’, on exige aussi la tolérance envers les vices du monde. Ce n’est pourtant pas ce qu’a fait Jésus lorsqu’il cria aux pharisiens orgueilleux et hypocrites : « Race de vipères !…Sépulcres blanchis !… » (Mt 12, 34 ; Mt 23, 27-33). Certes, Dieu est miséricordieux envers l’homme qui tombe par faiblesse et puis se repent ; alors qu’il est terrible envers l’orgueil et la sensualité persistants dans le monde.

Qu’on relise, à ce sujet, Gaudium et Spes :

« Tout sur la terre, doit être ordonné à l’homme, comme à son centre et à sa fin. »

C’est à dire au renversement du “Tout restaurer dans le Christ” de St Pie X. Et qu’on relise aussi cette autre phrase de Paul VI dans son discours à l’ONU :

« ...Comment la Paix progresse-t-elle ? Par amour de l’homme, première valeur de l’ordre terrestre. » (4 octobre 1965)

Donc, Dieu n’est plus la première valeur, mais c’est au contraire la “déification” de l’homme ; cette déification qui fut déjà la tentation originelle du démon à nos premiers parents, Adam et Eve : “Vous serez comme des dieux” (Gen. 3, 5). Voilà “le renouvellement de l’Eglise” voulu par Paul VI, qui nous rappelle les paroles de Diderot il y a deux siècles : “Il n’y a rien de plus pour l’homme que l’homme.”

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 A11
Montini, démon méchant !!!

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 B12
Montini avec le Card. Spellman à New York, deux sodomites obscènes qui marchent ensemble sous la protection du maudit prince de ce monde. Quelle honte !!!

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 C11
Montini, pharisien criminel !!!
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Message  Javier Ven 24 Juil 2009, 1:32 pm

Paul VI avait affirmé au cours d’une audience :

« Voilà qui suppose une autre mentalité que Nous pouvons également qualifier de nouvelle : l’Église admet franchement les valeurs propres des réalités temporelles ; Elle reconnaît donc que le monde renferme des biens qu’il réalise en des entreprises, qu’il exprime dans le monde de la pensée et des arts, et qu’il mérite des louanges, etc., dans son être, dans son devenir, sur son propre terrain, même s’il n’est pas baptisé, c’est à dire si c’est un profane, un laïc, un séculier… ‘L’Eglise – dit le Concile – reconnaît tout ce qui est bon dans le dynamisme social d’aujourd’hui’ (‘Gaudium et Spes’, N°42). » (Audience du 5 mars 1969 – D.C. n°1537 p.303)

Donc, l’Église devrait devenir neutre et à cette fin, ‘louer le monde profane, laïc, séculier’. Mais alors quelle est encore la valeur des sévères paroles de saint Paul : « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème » ? (I Cor.16, 22).

Et de celles de Jésus, encore plus graves et décisives : « Que sert à l’homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? » (Mt 16,26).

Il y a de quoi méditer ! Mais c’était un devoir pour Paul VI aussi… Et comment se fait-il qu’il ne se rappelait plus ce : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! » de saint Paul ?

Peut-être que pour Paul VI, cet enseignement traditionnel était devenu un enseignement tellement négatif qu’il fallait le discréditer !

« Cette attitude pleine de prudence et d’audace que l’Église manifeste aujourd’hui envers le monde actuel, doit modifier et modeler notre mentalité de chrétiens fidèles encore immergés dans le tourbillon de la vie profane moderne… Nous devons expliquer avec beaucoup de prudence et de précision comment la vision positive des valeurs terrestres, présentées aujourd’hui par l’Église à ses fidèles, est différente de la vision négative, sans annuler ce qu’il y a de vrai dans celle-ci, que la sagesse et l’ascèse de l’Église nous ont tant de fois enseignée en ce qui concerne le mépris du monde… Mais Nous voulons conclure en faisant Nôtre et en recommandant cette vision optimiste que nous présente le Concile sur le monde contemporain… » (Audience du 5 mars 1969 – D.C. n°1537 p.303)

Ce sont encore des paroles…frauduleuses !

‘La sagesse et l’ascèse de l’Église’ – a-t-il dit en effet - nous a enseigné pendant des siècles ‘une vision négative’ des valeurs terrestres. Aujourd’hui, tout en ne niant pas ‘ce qu’il y a de vrai’ dans ce ‘mépris du monde’, l’Église nous présente une vision ‘différentiée’ du monde, bien plus, une vision ‘positive’ !

Malheureusement, cette idée fixe devint aussi sa ligne de conduite pastorale, qui lui fit élire par exemple des évêques qui partagent sa même mentalité. Ceci est confirmé par le card. Ratzinger, dans son livre ‘Rapport sur la Foi’ :

« Dans les premières années après le Concile Vatican II, le candidat à l’épiscopat semblait être un prêtre qui fût avant tout ‘ouvert au monde’ : à l’occasion, cette exigence était mise au premier plan. Après 68… devant l’aggravation de la crise… on s’est aperçu, même à travers des expériences amères, qu’il fallait des évêques ouverts au monde, mais en même temps capables de s’opposer au monde et à ses tendances négatives pour les guérir, les endiguer, mettre en garde les fidèles…Beaucoup d’évêques ont fait la dure expérience dans leur diocèse, que les temps sont vraiment changés par rapport à l’optimisme un peu naïf (euphémisme ?…) qui suivit immédiatement le Concile. »

Paul VI ne devait-il pas savoir qu’il y a une opposition irréductible entre les deux visions : ‘Christ’ et ‘Monde’ ? Dans son entêtement à ressasser continuellement qu’il y a aujourd’hui une heureuse alliance entre eux, il ne voulait pas admettre qu’il n’y a pas de vraies valeurs dans les ‘réalités terrestres’, que saint Paul considère même comme ‘des balayures’ (Phil. 3,8 ).

Durant le colloque à l’Institut ‘Paul VI’ de Brescia, on a insisté sur la continuité entre le "Pontificat" de Jean XXIII et celui de Paul VI et de l’ouverture au monde. Le card. Poupard – comme nous l’avons déjà fait remarquer (p.19) – a souligné que « l’apport original du "pape" Montini au Concile fut celui d’offrir une synthèse théologique, et de donner une forme culturelle au projet de Jean XXIII, d’une Église adaptée aux temps nouveaux et renouvelée dans son élan ».

Et le Père jésuite Jacques Martina rapporta que « Paul VI se préoccupa… surtout de mettre en évidence l’élément qui caractérise et assure la continuité entre les deux pontificats : l’ouverture au monde moderne et l’amour sincère à notre propre temps. »

De cette ‘mens’, on eut la confirmation durant un autre Congrès, promu par l’Institut ‘J. Maritain’, dans les Marches (Italie), sur le thème : « Comment sommes-nous arrivés à Vatican II ? » Au nom de la Conférence Épiscopale Italienne, était présent au Congrès Mgr. Ruini, alors Secrétaire. « Le thème - écrivit Baldoni – s’est concentré surtout sur la figure du "pape" Roncalli (Jean XXIII) et sur l’ouverture au monde, au fait que ce "pape" exceptionnel ait voulu regarder par la fenêtre. »

Mais Mgr Capovilla révéla – pour la première fois – qu’ « il avait vu le visage du Pontife sillonné de larmes, peu avant de mourir, du fait que d’aucuns affirmaient qu’il avait mis en route un processus qui ne serait pas le bien de l’Église. »

Paul VI, après l’encyclique Pacem in Terris, fit entrer au concile, à pleines voiles, son ouverture au monde. Il suffit de lire Gaudium et Spes pour bien s’en convaincre. Son amour pour le monde, son culte de l’homme ne servirent qu’à contredire la si claire affirmation de Jésus : « Mon règne n’est pas de ce monde » (Jn 18, 36).


A SUIVRE...

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Message  Javier Ven 24 Juil 2009, 2:04 pm

C’est la ‘nouvelle théologie’ qui a déterminé la crise qui paralyse la vie de l’Église, parce que toute pétrie – répétons-le avec ‘Humani Generis’ – de “ fausses opinions qui menacent de subvertir les fondements de la foi catholique ”.

Certes, il n’est pas facile d’encadrer en ces quelques pages la pensée de Paul VI enveloppée d’un langage souvent vague et obscur qui la rend insaisissable, tout en lui donnant des cadres d’apparente respectabilité, mais qui recèlent cependant des erreurs et des ambiguïtés dissimulées.

Ce qui reste clair de toute manière, ce fut son ‘culte de l’homme’, son ‘amour pour le monde’, qui alimentait ses chimères telles que :

- L’humanité est en marche vers un monde nouveau, vers une société idéale où règnera la liberté, la fraternité, l’égalité ; dans laquelle il y aura le respect parfait des Droits de l’homme, la Grande Démocratie, rêvée déjà par la Révolution française ;

- La paix universelle règnera, grâce aux principes de morale naturelle, accessibles à tous. Il suffira de réveiller et de faire progresser la conscience de l’humanité.

- Toutes les forces des hommes de bonne volonté (y compris l’Église…‘réformée’), doivent s’unir pour former ce nouveau monde et cette nouvelle société idéale.

- Mais l’Église, dans la construction de ce paradis terrestre, n’aurait qu’un rôle de suppléance, en tant qu’elle devrait compléter…le rôle des Nations Unies. En somme, les moyens d’ordre naturel seraient au-dessus de l’ordre surnaturel.


Mais, la gloire de Dieu et le salut des âmes sont un argument que, dans ses écrits et ses discours, Paul VI a presque oublié.

« C’est le ferment évangélique qui a suscité et suscite dans le cœur de l’homme l’exigence d’une incoercible dignité. » (Populorum Progressio, du 26 mars 1967, n°32)

Donc pour Paul VI, l’Évangile semble n’être qu’un instrument, pour ainsi dire, le prétexte pour une espèce de révolution politique mondiale qui doit mener à l’ère du règne des Droits de l’Homme, proclamé par la Révolution Française de 1789.

En effet, dans un discours au Corps Diplomatique, Paul VI avait déjà insinué cette façon de voir :

« Nous avons confiance en la raison humaine… Il faudra qu’un jour, la raison ait le dernier mot ! » (cf. ‘Le Courrier de Rome’ du 25 avril 1970)

Heureusement, ce jour n’arrivera jamais. Mais c’est depuis ce fameux 1789 qu’on n’arrête pas de prêcher cette confiance en la raison humaine... Il n’y a rien de plus impossible pourtant, du moment que cette raison humaine a été coupée de sa racine, Dieu, et mise au service des bas-fonds de la nature humaine. Voilà pourquoi toutes les catastrophes sont et seront toujours possibles.

Paul VI disait encore dans cette autre déclaration :

« L’Église cherche à s’adapter au langage, aux usages, aux tendances des hommes de notre temps, tout absorbés par la rapidité de l’évolution matérielle et tellement exigeants pour leurs particularités individuelles. Cette ouverture est dans l’esprit de l’Église… » (Discours à Milan, en septembre 1958)

Pie X, le saint prédécesseur de Paul VI, le 27 mai 1914, pour mettre en garde un groupe de nouveaux cardinaux contre un certain esprit d’adaptation au monde, avait dit au contraire : « Nous vivons, hélas, en un temps où l’on accepte avec une grande facilité certaines idées de conciliation entre la foi et l’esprit moderne ; idées qui conduisent beaucoup plus loin qu’on ne le pense, non seulement vers un affaiblissement, mais encore vers la perte de la foi… »

Peut-être Paul VI ne se rappelait-il pas que le christianisme a son centre dans la Croix du Christ… Il répétait l’idée de Rousseau selon lequel ‘l’homme est bon’, ce qui ne se concilie guère avec la doctrine chrétienne qui affirme au contraire : « L’homme est né pécheur » et, comme le dira Jésus : « Dieu seul est bon » (Lc 18,49).

Comment expliquer cette attitude décidée et têtue de Paul VI, d’ouverture au monde, qui lui fait dire :

« …C’est notre devoir de favoriser la formation d’une mentalité et d’une coutume qui répondent mieux au vrai progrès moral de l’homme et de la société. » (Audience du 21 octobre 1970 – D.C. n°1574 p.1002) Et pourtant, le théologien protestant Karl Barth se posa lui-même la question de cette ouverture au monde, de la part non seulement du néo-protestantisme de toutes tendances, mais aussi du catholicisme romain post-conciliaire : « Avec les fenêtres ouvertes sur le monde – a-t-il écrit – autant nos protestants que le dernier Concile ne se sont-ils pas poussés un peu trop loin ? Quand on fait et qu’on ouvre trop de fenêtres, la maison cesse d’être une maison… Le concept d’Église pourrait s’étendre de telle façon qu’il disparaisse dans l’obscure nébulosité d’un christianisme inconscient. » (Karl Barth : ‘Renouveau et unité de l’Église’) Et le cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, analysant les causes réelles de la crise de l’Eglise, selon les intentions et l’esprit de Vatican II, et de Gaudium et Spes, a affirmé :

« L’ouverture à ce monde, fondée sur la liberté religieuse, doit être corrigée de fond en comble, c’est à dire, au-delà des “exigences maximales”, et dans le sens des “solutions œcuméniques”. Le diagnostic du texte conciliaire conduit à une révision du Syllabus de Pie IX, à une espèce de Contre-Syllabus, pour en arriver à une réconciliation officielle de l’Eglise avec le monde, tel qu’il est devenu après 1789. » (Joseph Ratzinger : “Les principes de la théologie catholique”, Paris 1985, Téqui ed.)

Paul VI continuait pourtant à mener de l’avant une mission plus temporelle que spirituelle, pour édifier justement ce ‘Monde Nouveau’, cette ‘société idéale’, cette ‘grande fraternité universelle’.

« Nous sommes tous, y compris les Églises, engagés dans la naissance d’un ‘monde nouveau’. Dieu…dans son amour pour l’homme, organise les mouvements de l’histoire pour le progrès de l’humanité et en vue d’une terre nouvelle et de cieux nouveaux où la justice sera parfaite. » (Discours aux Australiens, le 2 décembre 1970) Et Paul VI insiste :

« L’isolement n’est plus possible ni permis. L’heure est venue de la grande solidarité des hommes entre eux, pour l’établissement d’une communauté mondiale unie et fraternelle. » (Discours aux Australiens, 3 décembre 1970 - D. C. n° 1577 p.16)

Et ainsi, sur la poussée de Gaudium et Spes, l’Eglise de Paul VI tomba comme en extase devant le monde moderne.

« L’Eglise reconnaît tout ce qui est bon dans le dynamisme social d’aujourd’hui, en particulier le mouvement vers l’unité, le progrès d’une saine socialisation... L’homme moderne est en marche vers un développement plus complet de sa personnalité, vers une affirmation plus consciente de ses droits... » (Audience du 5 mars 1969 – D.C. n°1537 p.303)

C’est la même façon de parler que l’on cultive dans les Loges maçonniques.

Paul VI, pendant tout son "Pontificat", a tenté par tous les moyens de concilier les deux inconciliables : "la vraie Eglise du Christ” et “le règne de Satan”. D’où ses nombreuses ambiguïtés et contradictions, par lesquelles il reniait l’enseignement traditionnel de l’Eglise, le jugeant négatif et affirmant que l’Eglise, aujourd’hui, à l’égard du monde actuel doit modifier et modeler la mentalité des chrétiens fidèles.

St Augustin, dans son œuvre “La Cité de Dieu”, raconte que le Sénat romain avait décidé d’élever aussi une statue à Jésus Christ. De toute façon - disait-on - de divinités, la République en a déjà tellement ! Une de plus ne fait de mal à personne ! Mais une fois élevée la statue de Notre Seigneur dans le Panthéon d’Agrippa, au milieu de tous les autres simulacres, deux ou trois matins de suite, ils trouvèrent la statue de Jésus seule et droite dans le temple, devenu désert, parce que les autres statues des idoles gisaient hors du temple, brisées.

Donc, le Christ ne peut pas aller avec Mahomet, ou Bouddha, ou Confucius, ou le Vaudou, etc... Donc, le Seigneur ne peut pas aller avec le monde : ou bien on sert Dieu, qui nous offre ses biens éternels, ou bien le monde, qui nous offre, bien sûr, lui aussi ses biens, mais fugaces et empoisonnés. C’est pourquoi St Paul disait : “Qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité, entre la lumière et les ténèbres, entre le Christ et le monde ?”

On pourrait alors penser : si le monde entier doit changer, pourquoi pas la religion elle aussi ? Si, entre la réalité de la vie et le christianisme – surtout le catholicisme – il y a désaccord, incompréhension, indifférence, hostilité réciproque, comment le christianisme peut-il prétendre avoir encore une quelconque influence sur la vie d’aujourd’hui ? Est-ce pour cela que Vatican II a voulu les réformes et les ‘mises à jour’ (aggiornamenti) ? Mais alors, pourquoi Jésus aurait-il dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » ? (Mt. 24, 35). Et s’il en est ainsi, l’Évangile sera toujours le même, que le monde change ou pas ; et en outre, la doctrine de Jésus sera toujours ‘un signe de contradiction’. (Lc 2, 34)

A SUIVRE...

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Message  gabrielle Ven 24 Juil 2009, 2:16 pm

Merci Javier pour ce dossier, il est une dénonciation lucide de Montini.

A lire tout cela, toutes ces citations , on se demande vraiment comment les évêques ont pu faire pour avaler une telle doctrine satanique
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Message  Javier Ven 24 Juil 2009, 2:28 pm

Paul VI continuait à croire à la possibilité de mettre ensemble monde païen et Évangile de Jésus-Christ. Il croyait peut-être que l’influence du christianisme dépendait d’une réforme dans le sens du monde, même si cette volonté de réformer l’Église et sa doctrine de façon à ne pas froisser la sensibilité du monde, pouvait signifier apostasie, changement de religion.

« Ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jc 4, 4)

Paul VI aurait bien dû le savoir ! Rien à voir avec une organisation philanthropique à fin humanitaire et sociale de type maçonnique. Hé bien non !

« L’Église, tout en respectant la compétence des États, doit offrir son aide pour promouvoir un humanisme plénier, c’est à dire un développement intégral de tout l’homme et de tous les hommes… En se mettant à l’avant-garde de l’action sociale, elle doit faire tendre tous ses efforts à appuyer, encourager, susciter les initiatives qui œuvrent pour la promotion intégrale de l’homme. » (Rencontre avec les évêques d’Asie, 28 novembre 1970 - D.C. n° 1576, pp.1112-1114)

Donc pour Paul VI, l’Église ne devait plus se concentrer sur l’évangélisation des peuples pour le salut des âmes, mais employer ‘tous ses efforts’ pour la promotion d’un ‘humanisme plein’, et même passer à l’avant-garde de l’action sociale.

L’encyclique Populorum Progressio était toute une incitation à cette mentalité : « Le combat contre la misère, urgent et nécessaire, est insuffisant. Il s’agit de construire un monde où chaque homme, sans exception de race, de religion, de nationalité, puisse vivre une vie pleinement humaine, libre des servitudes qui lui viennent des hommes et d’une nature insuffisamment dominée ; un monde où la liberté ne soit pas seulement une vaine expression, et où le pauvre Lazare puisse s’asseoir à la même table que le riche. » (Populorum Progressio, n°47)

Construire un monde où tout homme puisse vivre une vie pleinement ‘humaine’ ! « Faire connaître et avoir plus, pour être plus. Telle est l’aspiration des hommes d’aujourd’hui, alors qu’au contraire, un grand nombre d’entre eux sont condamnés à vivre dans des conditions qui rendent illusoire ce désir légitime. » (Populorum Progressio, n°6)

Ici aussi, Paul VI oubliait peut être les paroles de Jésus : il est bien « difficile pour un riche d’entrer au royaume des cieux. » (Lc 16, 25)

Mais l’utopie de Paul VI s’appuyait sur la foi en l’homme.

« Nous avons confiance en l’homme. Nous croyons en ce fond de bonté qui se trouve dans tout cœur. Nous connaissons les motifs de justice, de vérité, de renouveau, de progrès, de fraternité qui sont à l’origine de tant de belles initiatives et même de contestations et malheureusement de violence. C’est à vous de ne pas l’aduler, mais de lui faire prendre conscience de ce qu’il veut, de ce qu’il peut… » (aux journalistes, Sydney, le 2 décembre 1970 – D.C. n°1577 p.14) Son langage nous induit encore à réfléchir sur les paroles de la Sainte Écriture : « Malheur à l’homme qui met sa confiance en l’homme, qui fait de la chair son bras. » (Jér.17, 5)

Dans les écrits de Paul VI, on trouve toujours, sous entendue, sa conviction profonde que l’homme, même sans la grâce de Dieu, par ses seules forces, peut améliorer son sort humain en formant cette fraternité mondiale qui annulera toute guerre, toute pauvreté, toute injustice. Certes, cela ne veut pas dire que Paul VI nie que Dieu soit nécessaire dans cette œuvre d’amélioration de l’homme, mais il est tout aussi clair qu’il ne met pas du tout l’accent sur ce point, le seul essentiel. Il met l’accent plutôt sur les capacités de l’homme en tant qu’homme :

« En définitive – dit-il – si, à la longue, l’homme ne peut rien faire sans l’homme, au contraire, avec lui, on peut tout entreprendre et réussir en tout. C’est si vrai que ce sont d’abord l’esprit et le cœur qui remportent les vraies victoires. » (Discours à la FAO, 16 novembre 1970 – D.C. n°1575 p.1054)

Ici aussi, on oublie les paroles de Jésus : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15, 5). Pour Paul VI, il ne semble pas que ce soit le cas. Dans ses discours, si nombreux, sur la paix, il a toujours une allusion ‘à la conscience humaine universelle’, à des ‘principes de morale naturelle’.

« La paix n’est pas impossible. Les forces de l’homme sont-elles suffisantes à la procurer et à la maintenir ? Nous préférons en ce moment ne pas donner de réponses exhaustives à cette question angoissante, qui met en cause les thèses les plus ardues de la pensée de l’histoire, pour conclure simplement avec une parole du Christ : « Si c’est impossible à l’homme, tout est possible à Dieu. » (Lc 18, 27) » (le 4 octobre 1966 – D.C. n°1481 col.1840)

Ici aussi, Paul VI élude la question, car il refuse de dire si Dieu est nécessaire ou pas au problème de la paix mondiale. Le 1er janvier 1968 en effet, lors du Message pour la Journée de la Paix, il avait dit :

« Oui, la paix est possible, parce que les hommes, au fond, sont bons, sont orientés vers la raison, vers l’ordre et le bien commun ; elle est possible, parce qu’elle est dans le cœur des hommes nouveaux, des jeunes, des personnes qui comprennent la marche de la civilisation ; elle est possible parce que les voix qui la réclament sont les voix les plus chères, celles de nos fils, celles des victimes des conflits humains… » (D.C. n°1509 col.100)

« La paix est le but du monde présent ; c’est le destin du progrès… Il faut donner aujourd’hui… une éducation idéologique nouvelle, l’éducation à la paix… Rendons-nous compte, hommes mes frères, de la grandeur de cette vue et ayons le courage d’affronter le premier programme : nous éduquer à la paix. » (Message pour la Journée de la Paix, le 30 novembre 1969 – D.C. n°1554 p.6-7)

Et puis encore :

« Avant d’être une politique, la paix est un esprit… Elle se forme, s’affirme dans les consciences, dans cette philosophie de la vie que chacun doit se faire de soi-même, comme une lumière pour ses pas sur les sentiers du monde et dans les expériences de la vie. Cela veut dire, frères et fils très chers, que la paix exige une éducation. Nous l’affirmons, ici, à l’autel du Christ, alors que Nous célébrons la Sainte Messe. » (Allocution pour la Journée de la Paix, le 1er janvier 1970 – D.C. n°1555 p.55)

Donc, la lumière qui guide les pas de l’homme, n’est plus le Christ qui a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jn 8,12). Ce n’est plus cette ‘philosophie de la vie’, que voulait Paul VI. Il disait en effet :

« Il faut réussir à bannir la guerre ; c’est la ‘bienséance’ humaine qui l’exige. » (1er février 1970 - ibid. p.56)

Les hommes devraient donc réprimer les vengeances, sacrifier leurs égoïsmes, convertir leurs haines, au nom de cet ‘intérêt humain qui l’exige’… C’en est même ridicule.

Mais Paul VI insiste : « Même si c’est difficile, il est toutefois indispensable de se faire une conception authentique de la paix… La paix est une chose très humaine. Si nous cherchons d’où elle vient vraiment, nous découvrons qu’elle plonge ses racines dans le sens loyal de l’homme. Une paix qui ne résulte pas du culte vrai de l’homme, n’est pas elle-même une véritable paix. » (Allocution pour la Journée de la Paix, le 1er janvier 1972 – D.C. n°1600 p.21)

C’est clair ! La ‘vraie paix’ viendrait donc du ‘culte de l’homme’ !

« Nous voulons donner un sens à notre vie. La vie vaut le sens qu’on lui donne, la direction qu’on lui fait prendre, le but vers laquelle on l’oriente. Quel est le but ? C’est la paix. La paix est une chose très belle, mais très difficile… Elle est le fruit de grands efforts, de grands programmes, et avant tout, elle est le fruit de la justice : si tu veux la paix, œuvre pour la justice. » (ibid. p.22)

Mais si la paix se fonde sur la justice, la justice sur quoi se fonde-t-elle ?

« Il faut désarmer les esprits, si nous voulons empêcher efficacement le recours aux armes qui tuent les corps. Il faut donner à la paix, c’est à dire à tous les hommes, les racines spirituelles d’une manière commune de penser et d’aimer… C’est dans cette intériorisation de la paix que réside le vrai humanisme, la vraie civilisation. Heureusement elle est sur le point de se réaliser. Elle mûrit avec les progrès du monde… Le monde marche vers son unité. » (Allocution pour la Journée de la Paix, le 1er janvier 1975 – D.C. n°1669 p.105)

Quelle illusion, pauvre Paul VI. Est-ce que par hasard, aujourd’hui, « le monde marche vers son unité » ? Les guerres se sont multipliées, les conflits se sont intensifiés, les guérillas sont en train d’ensanglanter les peuples…

Et puis son dénominateur commun qui assure ‘une manière commune de penser et d’aimer’, pour lui ce ne serait plus l’Évangile du Christ, ‘Voie, Vérité et vie’ (Jn 14, 6), mais ce serait cette ‘conscience civilisée’ qui aurait fait régner partout la Charte des Droits de l’homme.

« …Quel est notre message ? Sont nécessaires surtout les armes morales qui donnent force et prestige au droit international, en commençant par l’observation des pactes. » (Allocution pour la Journée de la Paix, le 16 novembre 1975)

Voilà ! Une fois de plus, Paul VI fait voir qu’il donne la prééminence aux moyens humains ! Retournons donc à son incroyable discours du 4 octobre 1965 aux Nations Unies. N’a-t-il pas tout l’air d’une représentation de son ‘Credo’ en la religion de l’Homme ? Relisons-en ces passages qui suscitèrent tant d’étonnement :

« Notre message – dit-il – se veut principalement une ratification morale et solennelle de cette Institution… C’est comme expert en humanité que Nous apportons à cette organisation le suffrage de nos derniers prédécesseurs, surtout celui de l’épiscopat catholique et le Nôtre, convaincus que Nous sommes, que cette Organisation représente le chemin obligé de la civilisation moderne et de la paix mondiale… Les peuples se tournent vers les Nations Unies comme vers la dernière espérance de la concorde et de la paix. Nous osons apporter ici, en même temps que le Nôtre, leur tribut d’honneur et d’espoir. » (Discours à l’ONU, le 4 octobre 1965 – D.C. n°1457 col.1732)

Toute personne qui a encore conservé un minimum de bon sens chrétien, aura protesté, je pense, et critiqué cet acte de foi en une Organisation athée et franc-maçonne, que Paul VI osa qualifier de ‘chemin obligé’ et de ‘dernière espérance de la paix’ !…

Et ceci, il l’a répété aussi dans un autre message adressé à U’Thant, alors Secrétaire de l’ONU, à l’occasion du 25ème anniversaire de cette Organisation :

« Aujourd’hui encore, Nous voulons redire ce que Nous avons eu l’honneur de proclamer le 4 octobre 1965, à la tribune de votre Assemblée : Cette organisation représente le chemin obligé de la civilisation moderne et de la paix mondiale… Si les foyers de violence croissent toujours… la conscience de l’humanité s’affirme non moins toujours plus forte sur ce forum privilégié où… les hommes retrouvent cette partie inaliénable d’eux-mêmes qui les unit tous : l’humain dans l’homme… Ainsi Nous renouvelons notre confiance que votre Organisation saura répondre à l’immense espoir d’une communauté mondiale fraternelle, où chacun puisse mener une vie vraiment humaine. » (4 octobre 1970 – D.C. n°1572 p. 902) Je le répète : c’est une nouvelle profession de foi en l’ONU et en l’homme, alors que la Sainte Écriture nous dit : « Heureux l’homme qui met en Dieu sa confiance et ne se tourne pas vers les orgueilleux… » (Ps. 40, 5)

Mais là-bas, à l’ONU, ce n’était sûrement pas Pierre qui parlait ! Car Pierre, authentique Vicaire du Christ, ne se serait certainement pas agenouillé devant l’orgueil de l’homme, incarné dans cette Organisation maçonnique qui prétend diriger le monde sans Dieu. Paul VI a cependant poursuivi : « Hé bien, sachez, amis qui nous écoutez, que Nous sommes prêts aujourd’hui à vous adresser un message d’espérance. Non seulement la cause de l’homme n’est pas perdue, mais elle est en situation avantageuse et sûre. Les grandes idées (vous pouvez y inclure l’Évangile si vous voulez) qui sont comme les phares du monde moderne, ne s’éteignent pas. L’unité du monde se fera. La dignité de la personne humaine sera reconnue non seulement réellement, mais formellement… Les injustes inégalités sociales seront supprimées. Les rapports entre les peuples seront fondés sur la paix, la raison et la fraternité… Il ne s’agit pas d’un rêve ou d’une utopie, ni d’un mythe : c’est le réalisme évangélique ! » (Message pascal 1971 – D.C. n°1585 p.402)

On croit rêver... Un "Pape", Paul VI, annonce un monde sans souffrances, sans Croix ! Et ce serait même ‘le réalisme évangélique’ ! Les paroles de Jésus nous viennent tout de suite à l’esprit : « Arrière Satan ! Tu ne comprends rien aux choses de Dieu. » (Mt 16,23)

Paroles que Jésus dit au même Pierre parce qu’il ne voulait pas qu’Il souffrît la Passion. De même nous revient à l’esprit ce qu’écrivit Saint Pie X dans sa ‘Lettre sur le Sillon’ : « Jésus n’a pas annoncé, pour la société future, le règne d’une félicité idéale, où la souffrance sera bannie ; mais par ses leçons et ses exemples, Il a tracé le chemin de la félicité possible sur la terre et de la félicité parfaite au Ciel : la voie royale de la Croix. Ce sont des enseignements qu’il serait erroné d’appliquer uniquement à la vie individuelle, en vue du salut éternel ; ce sont des enseignements éminemment sociaux, qui nous montrent en Notre Seigneur Jésus-Christ bien autre chose qu’un humanitarisme sans consistance et sans autorité. » (St Pie X : ‘Lettre sur le Sillon’, du 25 août 1910, n° 42) Paroles claires et doctrinales qui jettent par terre toutes les évanescentes folies sociologiques du "pape" Paul VI.



A SUIVRE...

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Message  Javier Mar 28 Juil 2009, 6:17 am

(résumé)
« LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ »

« Tu es à toi-même Dieu, Pontife et Roi. Ta raison est la seule règle du Vrai, la seule clef de la science et de la politique. Tu dois comprendre et interpréter comme suit notre sainte entreprise : « LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ. »

LIBERTÉ veut dire :

- Indépendance sans limites… soustraite à toute autorité ;

- Indépendance de l’esprit… sans la limite d’aucun dogme ;

- Indépendance de la volonté… qui ne reconnaît ni Roi, ni Pape, ni Dieu ;

- Indépendance de la personnalité qui a rompu toutes les chaînes… de la terre, du ciel… pour son émancipation absolue. C’est grâce à la Liberté, comme levier, et aux passions humaines, comme point d’appui, que nous abattrons pour toujours les Rois et les Curés…




ÉGALITÉ veut dire :

- Égalité des propriétés ;

- Égalité des fortunes avec l’équilibre proportionné des salaires, avec l’abolition du droit d’hérédité, avec l’expropriation…

- Égalité des individus, avec la solidarité, avec la jouissance égale pour chacun de sa propre production solidaire.

C’est grâce à l’Égalité comme levier et aux appétits humains comme point d’appui, que nous ferons disparaître pour toujours l’Aristocratie de l’Argent, bourreau implacable du genre humain.



FRATERNITÉ veut dire :

- Fraternité dans la Franc-Maçonnerie, pour constituer un État dans l’État par des moyens indépendants et inconnus de l’État ;

- Fraternité dans la Franc-Maçonnerie, pour constituer un État supérieur à l’État…

- Fraternité dans la Franc-Maçonnerie, pour constituer un État contre l’État…

C’est grâce à la Fraternité comme levier, et aux haines humaines comme point d’appui, que nous ferons disparaître pour toujours le Parasitisme et la Répression armée… »
(Tiré de l’Instruction secrète des Chefs Inconnus au Général Garibaldi).


A SUIVRE...

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Message  Javier Mar 28 Juil 2009, 6:41 am

CHAPITRE III

SON OUVERTURE AU MODERNISME

« Nombreux sont les membres du corps même sacerdotal, feignant l’amour de l’Église, privés de toute solide protection de savoir philosophique et théologique, au contraire, tout pénétrés des doctrines venimeuses des ennemis de l’Église, qui se font passer, sans aucune espèce de retenue, pour des réformateurs de l’Église elle-même ; et s’attroupant audacieusement, ils se jettent sur tout ce qu’il y a de plus saint dans l’œuvre du Christ. » (Saint Pie X, in ‘Pascendi’)

Saint Pie X, dans son encyclique Pascendi contre le modernisme, avait écrit que les fauteurs de l’erreur s’étaient infiltrés désormais même à l’intérieur de l’Église, et que leurs conseils de destruction, ils les agitaient « non pas en dehors de l’Église, mais en elle-même ; de sorte que le danger se cache dans ses veines mêmes et dans ses entrailles. »

Dans le Motu Proprio du 18 novembre 1907, il ajoutait ‘l’excommunication à ceux qui contredisent ces documents’ (l’encyclique Pascendi et le décret Lamentabili). Et il s’adressait aux évêques et aux Supérieurs Généraux de tous les Ordres et Instituts.

En 1946, le Père Garrigou Lagrange, O.P., dans son article : ‘La nouvelle théologie : où va-t-elle ?’ dénonçait l’œuvre de corruption doctrinale au sein du clergé, parmi les séminaristes et les intellectuels catholiques.

Il parle de « feuilles dactylographiées… distribuées… dans lesquelles se trouvent les plus singulières assertions et négations sur le péché originel, la Présence réelle et sur toutes les autres vérités de la foi (négation de l’éternité de l’enfer, polygénisme…) ; une convergence générale des religions vers un Christ universel qui, au fond, satisfait tout le monde… ; la seule religion imaginable comme religion du futur ». C’est l’essence de l’œcuménisme d’aujourd’hui : faire converger toutes les religions dans le Christ, scindé cependant de son Corps Mystique, l’Église catholique (dans Lumen Gentium, la lumière des gentils, des païens, c’est le Christ, et non pas son Église). C’est à plusieurs reprises que l’a expliqué de Lubac, auteur du ‘Surnaturel’, le plus prohibé des livres prohibés, et aussi auteur du ‘Corpus Mysticum’ tout pénétré de relativisme dogmatique.

Voilà pourquoi Vatican II, sous de telles influences, « a évité dans ses principaux documents l’usage du terme ‘surnaturel’.» (P. Peter Henrici, S.J., dans ‘Communio’, novembre-décembre 1990 : « La maturation du Concile – Expériences de théologie dans le pré-concile », p.44).

De même, Romano Amerio a écrit dans ‘Iota Unum’ (chap. 35) : « Le Concile ne parle pas de lumière surnaturelle, mais de ‘plénitude de lumière’. Le naturalisme qui empreint les deux documents ‘Ad Gentes’ et ‘Nostra Ætate’, est également évident dans la terminologie, puisqu’ on n’y rencontre pas le vocable “surnaturel”. »

Le P. Henrici lui-même, dans ‘30 Jours’ (décembre 1991), souligne que la ‘Nouvelle théologie’ (condamnée par Pie XII dans Humani Generis en harmonie avec saint Pie X) « est devenue la théologie officielle de Vatican II. »

Et la “mens moderniste” de Paul VI n’était pas si cachée que cela, ainsi que le démontre le fait raconté par Jean Guitton, dans “Paul VI secret”, là où il rapporte son colloque avec Paul VI sur la grande encyclique contre le néo-modernisme de Pie XII, Humani Generis. A Guitton, Paul VI dit en effet :

« Vous avez sans doute remarqué les nuances insérées dans le texte pontifical. L’encyclique par exemple ne parle pas d’ “erreurs” (errores) ; cela veut dire que le Saint Siège vise à condamner non les erreurs proprement dites, mais les façons de penser qui pourraient porter à des erreurs, mais qui en soi restent respectables. D’ailleurs il y a trois raisons pour que l’encyclique ne soit pas déformée. La première, - je peux vous le confirmer - c’est la volonté expresse du Saint Père ; la seconde, c’est la mentalité de l’épiscopat français, si large d’esprit, si ouvert aux courants contemporains. Certainement, n’importe quel épiscopat est toujours porté... à élargir les voies de la doctrine et de la foi, et indubitablement il a raison !... Enfin, ma troisième raison : les Français sont intelligents ! »

Ceci est confirmé par le fait que les postes clef de l’Église ont déjà été donnés aux représentants de la nouvelle Théologie, dont l’organe de presse est la revue ‘Communio’, patronnée par le card. Ratzinger, préfet de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

On a fait remarquer que bien des théologiens nommés évêques au cours des dernières années proviennent des files de ‘Communio’ ; comme par exemple les Allemands Lehmann et Kasper ; les Suisses Von Schönbern et Corecco ; le Français Léonard ; l’Italien Scola ; le Brésilien Romer…

Il faut aussi remarquer que les ‘fondateurs’ de cette revue ‘Communio’ : Balthasar, de Lubac, Ratzinger, sont devenus cardinaux… Aujourd’hui, à cette rose de noms, on peut encore ajouter le dominicain George Cottier, théologien (malheureusement) de la Maison Pontificale, Jean Duchesne, le press-agent du card. Lustiger, et l’hégélien André Léonard (aujourd’hui évêque de Namur et aussi responsable du séminaire de saint Paul, où Lustiger envoie ses séminaristes.)

Je veux aussi signaler l’ouvrage : ‘Vatican II – Bilan et perspectives 25 ans après : 1962 – 1987’ par René Latourelle, S.J. On y illustre le triomphe de la nouvelle théologie et la faveur que lui accorda le pape Paul VI.

Le P. Martina, S.J., écrit, à la p.46 :

« Si on ne peut certes pas parler d’excommunications et de canonisations successives, quelques théologiens furent cependant objet, durant ces années, de diverses mesures restrictives, pour assumer par la suite un rôle considérable parmi les principaux experts conciliaires ; et ils influencèrent largement la genèse des décrets de Vatican II. Quelques livres, en 1950, furent rayés des bibliothèques, mais, après le Concile, leurs auteurs devinrent cardinaux (de Lubac, Daniélou…). Quelques initiatives pastorales (comme celle des prêtres ouvriers) furent condamnées et interrompues, mais ensuite reprises pendant et après le Concile ».

De cette façon, l’encyclique Humani Generis de Pie XII (1950) fut pratiquement désavouée par un autre "pape", Paul VI, qui remit en vogue précisément les théologiens que son prédécesseur avait condamnés.

Voilà comment, avec l’avènement de Paul VI au trône pontifical, commença cette religion réformiste qui, graduellement, a supplanté la religion traditionnelle. Du haut de "son trône papal", Paul VI put imposer ses orientations libérales et philomodernistes qu’il avait respirées dès sa jeunesse, commençant tout de suite cette folle et ruineuse opération d’expérimentations dans l’Église, qui ne sont autres que les nouveautés soutenues par les modernistes.

Voici quelques exemples de son parallélisme antithétique au pontificat de Saint Pie X, qui avait érigé des barrières contre le modernisme, barrières que Paul VI abattit l’une après l’autre avec opiniâtreté.

N’est-il pas l’objectif du modernisme de tous les temps, ce dicton :

« Les réformes se feront un jour, parce que les idées sont plus fortes que les hommes et qu’elles avancent » ? (Georg von Hertling, “Idées réformatrices romaines” in “Hochland”, 3ème année 1905, vol. I, p. 553-567.)

Et combien elles ont avancé, même si Saint Pie X, par son encyclique Pascendi (8 sept. 1907) avait déjà prononcé sa condamnation contre le modernisme ! Paul VI au contraire, a toujours volontairement ignoré cette condamnation pour pouvoir réaliser son rêve-trahison de la foi, et faire croire aux masses des catholiques que toutes les choses que lui voulait faire passer, étaient neuves et nées du progrès, alors qu’en réalité elles avaient déjà été dites et vues dès l’époque de Saint Pie X.

Est-ce pour cela que Paul VI voulut comme le décanoniser ?... Qu’on lise pour cela ce qu’écrivait l’Osservatore Romano du 30 décembre 1971 :

« Sarto (sic), tout au long de sa formation et de sa vie sacerdotale, semble avoir cherché les inspirations de son sacerdoce dans l’intransigeance française (card. Pie, Veuillot, etc...), qui contenait soit la ligne religieuse, soit une composante de politique monarchique. Probablement, la domination autrichienne, avec son juridictionnalisme, avait exercé une influence dans un sens loyaliste, plus que sur le clergé lombard, sur le clergé de la Vénétie. »

On trouve ici les prémisses pour faire de Saint Pie X un “conservateur” obtus. De fait, il s’ensuit une défense et une exaltation du “modernisme” que l’on définit :

« un phénomène culturel et religieux à la longue ascendance, qui, depuis des siècles, a entraîné dans son courant bien d’autres secteurs de la vie culturelle, religieuse et sociale. Il a eu, par étapes, bien des révolutions, beaucoup de vicissitudes intellectuelles et spirituelles qui ont marqué dans la marche de la société, le passage des vieilles conceptions à celle qui s’ouvre aujourd’hui devant nous. »


A SUIVRE...
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SAINT PIE X, priez pour nous

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Le cardinal Rampolla, le mauvais cerveau de la franc-maçonnerie au Vatican pendant le règne de Saint Pie X

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Montini, méchant fils de la veuve !!!
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Message  Javier Mer 29 Juil 2009, 1:01 pm

Le modernisme, donc, est ici identifié avec le progrès, positif et victorieux, de l’histoire. Voilà pourquoi St Pie X ne pouvait pas être le pape en mesure de cueillir les signes des temps ; au contraire ce serait lui qui a empêché l’Eglise de se mettre au pas avec l’histoire et de s’ouvrir aux temps modernes, c’est pourquoi :

« Le programme de Pie X fut plus de restauration que de mise à jour, non pas tant parce que son point de vue était étroit, mais parce qu’il lui était conditionné par une vision plutôt pessimiste de l’évolution de la société. »

Le Pontife de Pascendi, donc, n’aurait eu ni “ouverture au monde”, ni cette “immense sympathie” pour l’homme moderne, voulue par les modernistes, et telle que l’aura, au contraire, Paul VI !

Voici quelques mesures contradictoires prises par ces deux papes :

- St Pie X, par le Motu proprio Sacrorum Antistitum (septembre 1910) avait imposé le serment antimoderniste ; mais Paul VI l’abolit ;

- St Pie X, contre les ecclésiastiques qui attaquaient le Décret Lamentabili et l’encyclique Pascendi, par le Motu Proprio du 18 novembre 1907, prescrivit l’excommunication ‘latæ sententiæ’ réservée au Pontife Romain ; mais Paul VI la détruisit, imposant même de ne plus parler d’excommunications ;

- Pour affronter cette ‘synthèse de toutes les hérésies’ qu’était le modernisme, Pie X avait réorganisé le Saint Office par la Constitution Sapienti Consilio du 29 juin 1908 ; mais Paul VI, par un grave et sot conseil, le détruisit, l’abolit, déclarant que d’hérésies et de désordres généralisés, « grâce à Dieu, il n’en existe plus au sein de l’Église » (cfr. Ecclesiam Suam) et que, « à présent on pourvoit mieux à la défense de la foi en promouvant la Doctrine qu’en condamnant » (1965). (N’est-ce pas justement aux promoteurs d’hérésies que fait défaut la doctrine, outre la bonne foi ? L’Église n’aurait-elle plus le très grave devoir d’utiliser son pouvoir coercitif dont le Christ Lui-même l’a pourvue, contre l’obstination des hérétiques ?…) ;

- St Pie X, pour préserver la catéchèse des manipulations des modernistes, avait voulu un catéchisme fondamental, unique, pour toute l’Église ; mais Paul VI frappa d’ostracisme ce catéchisme de saint Pie X, et voulut le pluralisme dans la catéchèse également ; il se montra scandaleusement tolérant envers l’hérétique ‘Catéchisme Hollandais’, et en fit le prototype de tous les catéchismes plus ou moins farfelus, qui ont ensuite poussé comme des champignons dans tous les diocèses de l’Église.


Et tandis que St Pie X avait éventé l’insidieuse tactique des modernistes qui présentaient leurs erreurs ‘éparpillées et liées’, dénonçant, dans Pascendi, ces dangereuses nouveautés comme un ‘véritable système d’erreurs bien organisé’, Paul VI, au contraire, dévoila brutalement son vrai visage de moderniste, lorsqu’il y eut le LXXè anniversaire de cette grande encyclique de St Pie X à travers les mass media (Radio Vatican du 4 et 6 septembre 1977, et l’Osservatore Romano du 8 septembre 1977) qui définirent l’encyclique Pascendi : un ‘dévoilement’ du modernisme ‘historiquement pas tout à fait respectueux’. Et ce n’est pas tout ! Il laissa aussi dénigrer la lutte antimoderniste de St Pie X, affirmant qu’ « on ne sut pas et on ne voulut pas, ou on n’eut pas le respectueux courage de lire dans leur réalité, les distinctions et les différences ». Donc, St Pie X aurait été un imbécile et un pusillanime déshonnête !…

Voilà donc ce que fut la ‘commémoration’ de ce grand Pape et grand Saint, qui cependant a révélé dans l’esprit de Montini, toute sa rancune et sa réputation bien connue de moderniste depuis toujours… C’est pourquoi Paul VI répudia ces documents sages et inspirés de St Pie X, car ils furent « une coupure inconsidérée de germes alors en recherche de croissance », alors qu’en fait, ils s’étaient démontrés tout autres que des ‘germes’, mais bien plutôt une ‘zizanie’ très vigoureuse qui a étouffé presque tout le bon grain que l’Église avait récolté durant les siècles précédents.

- En outre : St Pie X, pour disputer le passage au rationalisme moderniste dans l’exégèse biblique, avait donné stabilité à la Commission Biblique Pontificale, voulue par Léon XIII, et, par le Motu Proprio du 18 décembre 1907, il avait décrété :

« Tous sont tenus en conscience de se soumettre aux décisions passées et futures de la Commission Biblique Pontificale, tout autant qu’aux Décrets doctrinaux de la Sacrée Congrégation, approuvés par le Souverain Pontife. »

Mais aujourd’hui, il n’y a plus d’obligation de conscience, car Paul VI a réduit cette Commission Biblique Pontificale à une section de la désarmée – pour ne pas dire inutile – Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi. La preuve en est qu’elle n’a plus émis aucun Décret.

Mais aujourd’hui, malheureusement – et justement grâce à Paul VI – cet Institut est un repaire et un foyer de modernistes parmi les plus polluants de l’Église. Il ne faut pas oublier que, en 1964, Paul VI rappela au ‘Biblicum’ les jésuites Zerwick et Lyonnet, que le saint Office avait condamnés et expulsés.

- St Pie X, pour assurer une formation du clergé doctrinalement orthodoxe, voulut les Séminaires Régionaux et promulgua de sages ‘Normes pour l’organisation éducative et disciplinaire des Séminaires d’Italie’. Mais Paul VI, pour la destruction des Séminaires, confia la Congrégation pour l’Éducation Catholique (et donc aussi pour les Séminaires) au libéral card. Garrone qui, au Concile, avait décoché une attaque féroce justement contre les Séminaires Régionaux, qu’il fit fermer une fois devenu Préfet de cette Congrégation.

- Et pour consolider la structure ecclésiastique, St Pie X avait fait l’unification des lois ecclésiastiques grâce au Code de Droit canonique (promulgué plus tard par Benoît XV) ; mais Paul VI, à très brève distance (donc sans nécessité), voulut un nouveau Code qui ouvrit la porte aux principes modernistes. Et tandis que St Pie X avait condamné décidément l’interconfessionnalisme en tant que nocif à la foi des catholiques, et parce qu’il engendre l’indifférentisme, Paul VI au contraire a voulu cet œcuménisme moderniste insensé, que St Pie X avait déjà défini :

« Charité sans foi, bien tendre pour les mécréants, qui ouvre à tous, malheureusement, la voie à la ruine éternelle. »

Mais Montini, déjà comme archevêque de Milan – en 1958 – avait dit au contraire : « Les confins de l’orthodoxie ne coïncident pas avec ceux de la charité pastorale ».

Pour lui, donc, la ‘pastorale’ était-elle au-delà de la foi ? C’est un fait que Paul VI n’a jamais voulu condamner ces théologiens qui niaient jusqu’à la divinité du Christ. C’est un fait aussi qu’il a laissé certains évêques attaquer les encycliques doctrinales, sans jamais les reprendre ni les déposer…

Et ainsi, Vatican II a mis à nu la mentalité moderniste qui flottait déjà depuis des décennies, devenant lui-même occasion de la nouvelle affirmation du modernisme en un sens subversif, fournissant des prétextes pastoraux à la pénétration des erreurs modernistes dans toutes les institutions de l’Eglise ; c’est-à-dire dans les trois pouvoirs qui l’ont toujours distinguée :

1) le pouvoir doctrinal : Dogme - Morale ;

2) le pouvoir sanctifiant : Sacrements - ministère sacerdotal ;

3) le pouvoir disciplinaire : institutions et leurs règlements.

Et ce fut la victoire complète du modernisme !

Saint Pie X, dans son Pascendi, après avoir dit que tout moderniste “résume en soi de multiples personnages, c’est à dire ceux de philosophe, de croyant, de théologien, d’historien, de critique, d’apologiste, de réformateur”, continue en disant :

« En commençant par le philosophe, tout le fondement de la philosophie religieuse est basé pour les modernistes sur la doctrine qu’ils appellent agnosticisme. Selon cette dernière, la raison humaine est réduite entièrement dans le champ des phénomènes, c’est-à-dire de ce qui apparaît ; aucun droit, aucune faculté naturelle ne lui concèdent de passer au-delà. Voilà pourquoi elle ne peut pas s’élever à Dieu, ni en connaître l’existence, même à travers les causes visibles. Et de là on en déduit que Dieu, pour ce qui est de la science, ne peut en être l’objet direct ; en ce qui concerne l’histoire, on ne doit jamais le considérer comme objet historique. Une fois posées de telles prémisses, on devine facilement quel sera le sort de la théologie naturelle, des motifs de crédibilité, de la Révélation externe. Tout ceci, les modernistes le suppriment et l’attribuent à l’intellectualisme, système ridicule, comme ils disent, et disparu depuis bien longtemps. Et dans tout cela, rien ne leur inspire de la retenue, pas même le fait de savoir que de si énormes erreurs furent déjà condamnées par l’Eglise. Puisqu’en effet le Concile Vatican I a défini ainsi : “Si quelqu’un dira que Dieu un et vrai, notre Créateur et Seigneur, au moyen des choses créées, ne peut pas être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine : qu’il soit anathème !” Et de même : “Si quelqu’un dira que la Révélation Divine ne peut être rendue crédible par des signes extérieurs, et que donc les hommes ne doivent être mus vers la foi que par la seule expérience interne ou l’inspiration privée, qu’il soit anathème ! »

Aujourd’hui, cet agnosticisme pernicieux s’est répandu dans tout le monde catholique. Les fidèles eux-mêmes ne considèrent plus comme un péché contre la foi le seul fait d’admettre qu’il soit permis aux “frères séparés” de dévier sur un seul point de la divine Révélation. C’est pourquoi ils accusent d’ “intégrisme”, de “fixisme”, de “traditionalisme” tous ceux qui considèrent encore un péché grave cet abandon de la foi, qui porte à conclure que toutes les religions sont bonnes.


A SUIVRE...

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Message  Javier Mer 29 Juil 2009, 1:25 pm

Mais ce fut au contraire une vraie révolution copernicienne que son nouveau rapport avec le monde, que Paul VI voulut tout de suite, un peu plus d’un an après son "élection au pontificat", avec sa première encyclique Ecclesiam Suam, publiée le 6 août 1964 :

« L’Eglise doit en venir au dialogue avec le monde dans lequel elle vit... L’Eglise devient parole; l’Eglise devient message ; l’Eglise devient colloque ».

Donc, même sans l’expliciter, l’encyclique montinienne contient une espèce de révision critique de l’attitude assumée par l’Eglise au cours des siècles précédents.

Ce fut Paul VI lui-même qui le dit :

« Théoriquement parlant, l’Eglise pourrait se réserver de réduire au minimum de tels rapports (avec le monde) cherchant à se séquestrer elle-même du commerce de la société profane. Comment pourrait-elle se proposer de relever les maux qui peuvent se vérifier en elle, en les analysant et en promouvant des croisades contre eux ? »

C’est ainsi qu’il a fait de l’Église une espèce de parti politique, et de la religion une espèce de Centre d’animation d’un humanisme intégral, « parce qu’il voulait réaliser un monde dans lequel chaque homme, sans exception de race, de religion, de nationalité, puisse vivre une vie pleinement humaine. » (Populorum Progressio, n° 47).

En un mot, la religion de Paul VI est ainsi devenue comme la servante du monde, et c’est justement pour cela que « la religion doit être renouvelée »… (12 août 1960), car toutes les religions seraient égales, faites uniquement pour fraterniser dans l’activité temporelle.

C’est pourquoi Paul VI a laissé démolir les dogmes en tant qu’obstacles à la fraternité. Il a laissé obscurcir les Sacrements et affaiblir les Commandements parce que trop inflexibles. Bref, Il a laissé crouler toute l’institution de l’Église.

Utopie ou apostasie ?


Idolâtre de la science, ou pseudo science, il en a eu comme un culte. Il a voulu et diffusé le concept de démocratie dans toutes les Institutions de l’Église, bien qu’elle ait déjà été condamnée par le Magistère antécédent (comme Vatican I (DS 3115), comme saint Pie X dans la Lettre sur le Sillon), compromettant ainsi le pouvoir monarchique de droit divin dans l’Église.

Et ce fut lui qui alla jusqu’à introduire 15 femmes au Concile, et puis en mit 70 autres dans les bureaux du Vatican, dont 7 dans le Bureau le plus délicat du Saint Siège, en contact direct avec le pape.

De même il a reçu, sans aucune réaction, Claudia Cardinale en minijupe et des jeunes filles en short et les ‘hot-pants’, en audience spéciale, se disant même « attentif à certaines valeurs dont vous êtes à la recherche : la spontanéité, la sincérité, la libération de certains liens formels et conventionnels, la nécessité d’être soi-même et de vivre et d’interpréter les exigences de votre temps. » (‘Il tempo’, du 17 avril 1971).

C’est ainsi qu’il a reçu aussi les scandaleux hippies et chanteurs beat, les groupes pop, en blue jeans, cheveux longs et en broussaille, en maillots et vestes déchirées…

De même il a reçu Marcellino de Santos, chef des assassins qui tuèrent un missionnaire et les habitants de Mueda (Mozambique) ; de même qu’il donna sa bénédiction à l’assassin Cabrol, de la Guinée, et à Agostinho Neto, chef du terrorisme en Angola ; et cetera…

Il ne sera donc pas inutile de rappeler comment St Pie X avait stigmatisé, dans son encyclique Pascendi, les efforts des modernistes pour éloigner l’Eglise de la vraie foi.

« Ce n’est pas de l’extérieur qu’ils complotent pour ruiner la Sainte Eglise. Leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où frapper. »

Et voici comment Saint Pie X vit bien où ils portaient leurs coups :

- sur la réforme de la philosophie dans les séminaires ;

- sur la substitution de la philosophie scolastique par la philosophie moderne ;

- en mettant en harmonie les dogmes avec la notion de leur évolution en même temps que la science et l’histoire ;

- en voulant un enseignement limité, dans les catéchismes, sur les dogmes qui devraient être réformés et mis à la portée du commun des hommes ;

- en diminuant les dévotions extérieures du culte ;

- en réformant le gouvernement de l’Eglise dans toutes ses branches, surtout disciplinaire et dogmatique ;

- en mettant en harmonie avec la démocratie son esprit et ses dérivés, en donnant au clergé inférieur et aussi aux laïcs un rôle dans le gouvernement de l’Eglise ;

- en adaptant le pouvoir temporel ecclésiastique aux organisations politiques et sociales pour le pénétrer de leur esprit ;

- et, enfin, faisant écho à leurs maîtres protestants, en demandant la suppression du célibat ecclésiastique.


On se passe de commentaires... Mais dans cela, Paul VI se retrouve tout entier.

Sa mise à jour, en effet, ne fut pas une formulation adaptée à la mentalité moderne pour exposer des vérités immuables, éternelles - comme on voudrait bien le faire croire - mais ce fut une vraie adaptation des Vérités au monde moderne, c’est à dire une Vérité falsifiée et trahie.

Et ceci, parce que sa nouvelle Eglise devait construire la Cité socialiste de l’avenir, dont les Collèges Episcopaux devaient assumer la direction démocratique. Je pourrais citer sur la question beaucoup de déclarations de ses “fans” dans le gouvernement de sa nouvelle Eglise, tout autant explicites, comme les proclamations bien connues de certains évêques et prêtres brésiliens, avides de chausser les bottes militaires du pouvoir... Je me limiterai à citer comme exemple un Mentor de l’Eglise de France, l’évêque de Metz, Mgr Schmitt, auteur de six propositions qui pourraient être définies : la “religion du progrès démocratique”. Les voici :

1) La transformation du monde (= mutation de la civilisation) enseigne et impose un changement du concept même de “salut” apporté par le Christ ;

2) La transformation du monde nous révèle que la pensée de l’Eglise¸ sur le dessein de Dieu, était, avant la mutation actuelle, insuffisamment évangélique ;

3) La foi écoute le monde ;

4) La socialisation n’est pas seulement un fait inéluctable de l’histoire ; c’est une grâce;

5) Aucune époque autant que la nôtre n’a été en mesure de comprendre l’idéal évangélique d’une vie fraternelle ;

6) Dans un monde tourné vers la perspective, l’espérance des chrétiens revêt tout son sens. (Madiran, “L’hérésie du XXème siècle”, Paris 1967, pp.200 ss)


Ces “six propositions” - de résonnance montinienne - disent que “l’Eglise, tournée désormais vers le monde, invoque la venue du socialisme, pleine actualisation de l’idéal évangélique de vie fraternelle, et participe à son édification.”

Comme on le voit, ici aussi il y a un rapprochement vraiment blasphématoire de l’Evangile et de la Révolution, dont avait parlé Saint Pie X à propos du “modernisme politique”.

C’est l’Evangile sécularisé et mondanisé.

Or, c’est une Nouvelle Eglise bien sûr, mais toute basée sur l’orgueil de l’homme. En somme, cette intention de rompre avec l’Église du passé, Paul VI l’a démontrée sans arrêt, de toutes les manières. De même sa mise de côté inconsidérée des cardinaux de plus de 80 ans, leur défendant d’entrer en conclave pour l’élection du Pape, cachait sa ‘mens’ d’éliminer du conclave tous les membres qui n’étaient pas favorables à la ligne d’aggiornamento de sa nouvelle Église.

Et c’est toujours lui qui a voulu la démission des évêques, la rendant obligatoire à 75 ans.


Et pour en finir, racontons cet épisode indicatif : le neveu du prof. Dietrich von Hildebrand, le doct. Sattler, Ambassadeur auprès du Saint Siège, en juillet 1968, raconta aux époux Hildebrand que Paul VI lui avait déclaré : « J’espère que pendant mon règne, j’obtiendrai la ‘réconciliation’ entre catholiques et protestants ». L’ambassadeur en fut très troublé : il continuait à dire : « Il m’a dit ‘réconciliation’, non pas ‘conversion’ ! »


A SUIVRE...

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 173
Selon Montini, des gens comme Claudia Cardinale en minijupe et des jeunes filles en short et les ‘hot-pants’, elles étaient « attentives à certaines valeurs dont vous êtes à la recherche : la spontanéité, la sincérité, la libération de certains liens formels et conventionnels, la nécessité d’être soi-même et de vivre et d’interpréter les exigences de votre temps. »

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 247
Montini, malin destructeur de l'Eglise catholique et de la vrai Foi !!!
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Message  gabrielle Mer 29 Juil 2009, 1:42 pm

Shocked Montini est un PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542
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Message  Javier Mer 29 Juil 2009, 1:47 pm

Gabrielle a écrit:
Shocked Montini est un PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542
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Message  Javier Mer 29 Juil 2009, 2:27 pm

Chère Gabrielle,

ce sinistre personnage qui Montini était, c'est la preuve qu'il était plus ambigu et trompeur que l'on peut imaginer Suspect affraid

Montini avait mille visages... et tous étaient laids et répugnants ! affraid PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542

Continuez à lire et vous verrez... Wink

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Voilà le vrai visage de Paul VI ; voilà ce que fut son "pontificat". De même qu’il fut toujours un progressiste, même avant d’être "pape", de même il devint ensuite victime de sa propre audace.

Rappelons-nous qu’au Concile, il a toujours contrecarré le Cœtus Internationalis Patrum, alors qu’il soutenait toujours les évêques libéraux.

Rappelons-nous comment il laissa accomplir la démolition interne de l’Église, et son espèce d’acharnement à détruire les États catholiques (Italie, Espagne, etc…).

Et il ne faudrait pas non plus oublier cet autre comportement qui dénote sa mentalité libérale, progressiste-moderniste : en Italie, quand passa la loi sur le divorce, Paul VI se trouvait à Sidney (Australie). Il en fut tout de suite informé et il dit qu’il s’y attendait, qu’il le regrettait à cause du tort que cela faisait à la famille, et parce que cela lésait un accord du Concordat… Mais sur le ‘péché’, ne verbum quidem !




Je pourrais continuer encore longtemps à citer tant d’autres faits et paroles de Paul VI, qui attestent clairement à quel point c’était un authentique libéral-moderniste. - Le 30 juin 1968, lors de la clôture de l’année de la foi, afin d’éloigner de lui les soupçons sur son ‘modernisme’, Paul VI fit, place Saint Pierre, une solennelle Profession de Foi qui apparut comme ‘le nouveau Credo’, antidote du ‘nouveau Catéchisme’.

Il y eut une explosion d’enthousiasme pour ce Credo (par exemple, sur l’Osservatore Romano du 31 août 1968 – article de Jean Daniélou) ; mais… car il y a un ‘mais’. Paul VI, avant le texte de formulation de l’acte de foi, avait fait d’abord deux mises au point : la première, c’est qu’il voulait accomplir ‘le mandat confié par le Christ à Pierre’, et donner ‘un ferme témoignage à la vérité divine confiée à l’Église’. Très bien jusqu’ici. Mais… dans la seconde précision, il remettait tout en discussion, parce qu’il excluait expressément que son Credo fût ‘une définition dogmatique’ proprement dite.

Voici ses paroles : « …Nous allons faire une profession de foi, prononcer un credo qui, sans être une définition dogmatique proprement dite, reprend en substance, avec quelques développements réclamés par les conditions spirituelles de notre temps, le Credo de Nicée… » (D.C. n°1521 col.1250)

Or ceci est un fait très grave, une équivoque voulue. Car toute proposition-objet du Credo constitue des vérités révélées, de foi divine et de foi catholique, attestées dans la Sainte Écriture, dans la Tradition Apostolique (c’est-à-dire les deux sources de la Révélation) et définies par le Magistère infaillible de l’Eglise : et donc vérités de foi catholique.

Et alors ? S’agit-il de son énième stratagème pour cacher sa vraie pensée ? Voulut-il se mettre à l’abri des critiques pour ne pas avoir condamné le ‘catéchisme hollandais’ ?… (Peu après en effet, il se fit photographier aux côtés du fameux hérétique dominicain hollandais, le père Schillebeeckx, co-auteur de ce catéchisme tristement célèbre).

Le Credo de Paul VI fut suivi d’un silence assez étrange. On s’attendait à un plébiscite d’adhésions sans réserves de la part du monde catholique officiel qui gouverne ; or il n’y eut aucun consensus ouvert et déclaré…


(En conclusion)

En conclusion: ce que j’ai rapporté de ses dires et de ses faits est, je crois, plus que suffisant pour déshonorer son "pontificat" au point de nous faire penser à lui comme à un nouvel Honorius. En effet, lorsque le pape Léon II confirma l’anathème du VIIè Concile Œcuménique de Constantinople contre le pape Honorius, il n’avait dit que cela :

« Honorius n’a pas éteint le feu de l’hérésie à sa naissance, ainsi qu’aurait dû le faire, au contraire, l’Autorité Apostolique ; mais il l’a plutôt fomentée par sa négligence. » Cette accusation, on pourrait très bien la faire aussi contre Paul VI. Comme Honorius en effet, il ‘fomenta lui aussi l’hérésie par sa négligence’, et peut-être pire encore que le pape Honorius, par son approbation. Car Paul VI continua à présider cette ‘auto-destruction de l’Église’ qu’il avait lui-même dénoncée, alors que c’est lui qui la provoquait et la menait avec ces hommes d’Église que lui-même avait mis et maintenus aux postes-clef.

Malheureusement, aujourd’hui encore, nous devons supporter ces si déplorables années de son "pontificat" que l’on peut définir une des pires périodes de la longue histoire de l’Église. Nous en voyons tous les conséquences : diminution de la foi ; destruction de la vraie liturgie ; humiliation du culte eucharistique ; naufrage de la saine théologie ; les Sacrements qui n’inspirent plus confiance, car on s’est efforcé d’en dénaturer le sens ; la Messe est devenue une réunion communautaire ; le catéchisme lui aussi vidé du dogme ; les enfants eux-mêmes qui ont perdu le respect des choses saintes ; et des milliers d’entre eux qu’on ne baptise même plus, à cause des idées bizarres de bien des prêtres ; et les suffrages pour les défunts qui ont été vidés par une liturgie banale et laide…

Désormais, pour réformer cette Église atteinte de la lèpre des hérésies et des irrévérences, il faudrait une action divine, surtout du fait qu’une vraie réforme devrait commencer par la restauration de l’Autel du Sacrifice (qui n’est pas la table de la ‘Cène’ protestante, dorénavant imposée aussi dans les églises catholiques), car de l’autel seulement provient l’unité ; et là seulement s’affirme la Vérité, et de là seulement se répand la vraie charité.

CONTRE LE MODERNISME

- « Et il s’élèvera plusieurs faux prophètes qui en séduiront un grand nombre. » (Mt 24, 11)

- « Vous qui, dans l’Évangile, croyez en ce qui vous plaît et ne croyez pas en ce qui vous déplaît, vous croyez plus en vous-mêmes qu’en l’Évangile. » (St Augustin)

- « Lorsqu’il pourrait y avoir un danger pour la foi, les sujets seraient tenus à réprimander leurs prélats, même publiquement. » St Thomas d’Aquin

- « La vérité, surtout lorsqu’un danger la menace, doit être prêchée publiquement, et il ne faut pas faire le contraire, par le fait que quelques-uns s’en scandalisent. » (St Thomas d’Aquin).

- « Soyez forts ! On ne doit pas céder là où il ne faut pas céder… On doit combattre, et pas à moitié, mais avec courage ; pas en cachette, mais en public ; pas à huis clos, mais à ciel ouvert ! » (St Pie X).

- « Ils éprouvent de la haine envers tout ce qui est traditionnel et sacré. » (St Pie X) - « Les artisans d’erreurs, ne les cherchons pas parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent au sein même de l’Église. » (St Pie X).

- « L’erreur à laquelle on ne résiste pas est approuvée ; la vérité qu’on ne défend pas, est opprimée. » (Le pape Félix III)

- « Que l’on fasse bien attention à ne rien ôter de la doctrine reçue de Dieu, à ne rien omettre, quel qu’en soit le motif, car si quelqu’un le faisait, il tendrait à séparer les catholiques de l’Église, plutôt qu’à y reconduire ceux qui sont séparés. » (Léon XIII).

- « Si j’ai contre moi tous les évêques, j’ai pour moi tous les Saints et les Docteurs de l’Église. » (St Thomas More).



A SUIVRE...

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 174
Montini, misérable serpent perfide !!!

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 248
Montini et son "ami intime" Suspect affraid ... l'acteur italien Paolo Carlini...

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 338

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 428
Montini, sodomite dégoûtant et sale !!!
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Message  Javier Jeu 30 Juil 2009, 2:16 pm

CHAPITRE IV

SON OUVERTURE À LA FRANC-MAÇONNERIE


Il est sûrement bien étrange qu’une Institution comme l’Eglise Catholique, d’origine divine, arche de la Vérité révélée et du salut, ait quelque chose à apprendre d’une institution satanique qui, pendant 254 ans, a été anathématisée par la Hiérarchie catholique pas moins de 586 fois. (C’est le nombre des condamnations calculées par le Père Esposito, religieux paulin franc-maçon, qui a communiqué les données de ses recherches sur la revue “Jesus” d’octobre 1988.)

Et pourtant, même si ce fait pourrait provoquer de l’indignation, il ne doit cependant pas surprendre, si l’on considère que personne d’autre que les ennemis de l’Eglise, installés dans son sein même, pouvaient produire les dégâts qu’ils ont produits pendant toutes ces années de post-Vatican II. En constatant toutes les prises de position, il faut bien admettre qu’elles furent assumées par des personnes qui n’étaient pas en état de grâce ou qui étaient en complète mauvaise foi ; et aujourd’hui, nous pouvons dire en toute sûreté qu’il s’agit surtout de mauvaise foi, car il est impossible que tous les “laudatores” de ces temps de révolution dans l’Eglise n’aient jamais entendu parler d’un de ces 586 documents ecclésiaux (surtout l’encyclique de Léon XIII : Humanum Genus, de 1884), émis en 250 ans : de 1738 à 1983.

Que les prélats et le clergé prennent en main au moins l’encyclique de Léon XIII, et méditent ces paroles :

« Le principal et ultime de ses buts (de la franc-maçonnerie) est de détruire à partir des fondations tout l’ordre religieux né de l’institution chrétienne, et de créer un nouvel ordre selon son gré, qui tire ses fondements et ses normes du naturalisme. » (“Bulletin Indépendant d’Information Catholique” n°112, Bruxelles 1974.)

L’Église catholique a toujours condamné cette ‘secte maçonnique’, et également dénoncé ses ‘secrets’.

Jacques Mitterand, ex grand-maître du Grand Orient de France, l’a admis. Dans son ouvrage ‘la politique des francs-maçons’, il écrivit : « L’Église catholique ne s’est pas trompée sur l’importance de l’avènement… Par la Bulle ‘In Eminenti’, le pape Clement XII prononça en 1738 l’excommunication des franc-maçons fran-çais, dénonçant le ‘secret’ qui les entourait, eux et leurs travaux. » (Clément XII, ‘In Eminenti’, p.45) Après 1738, tous les Pontifes renouvelèrent ces remontrances et ces sanctions. Citons leurs principales encycliques à ce sujet :

PROVIDAS’, de Benoît XIV, du 18 mai 1751 ;

‘QUO GRAVIORA’, Constitution Apostolique de Léon XII, du 18 mars 1820 ;

‘ECCLESIAM’, de Pie VII, contre les Carbonari, du 13 septembre 1821 ;

‘TRADITI’, de Pie VIII, du 24 mai 1829. Confirme les anathèmes précédents ;

‘QUI PLURIBUS’, de Pie IX, du 9 novembre 1846 ;

‘HUMANUM GENUS’, de Léon XIII, du 20 avril 1884 ;

‘PASCENDI’, de St Pie X, du 8 septembre1907.


Benoît XV bénit Mgr Jouin pour son étude : ‘Contre les sectes ennemies de la religion’. Le 24 juillet 1958, Pie XII dénonça en tant que racines de l’apostasie moderne : l’athéisme scien-tifique, le matérialisme dialectique, le rationalisme, le laïcisme et leur mère commune : la franc-maçonnerie. (Ploncard d’Assac : ‘Le secret des Francs-Maçons français’, p.226-227.) Le "pape" Jean XXIII, en 1960, rappela au Synode Romain : « En ce qui concerne la secte maçonnique, les fidèles doivent se rappeler que la peine stipulée par le Code de Droit Canon (can.2335) est toujours en vigueur. » L’attitude de l’Église jusqu’à Vatican II fut donc toujours claire et cohérente. La condamnation de la Franc-Maçonnerie vient du fait qu’elle tend à détruire l’ordre religieux et l’ordre social chrétien, même si elle se présente sous le masque de la tolérance et du respect des autres. Cependant, son vrai but est de reconstruire la société sur de nouvelles bases, excluant N.S. Jésus-Christ, pour arriver à une religion universelle, selon le principe de la démocratie. De fait, depuis que cette secte a été en mesure d’agir, il y a eu en France cinq révolutions (1789-1830-1848-1870-1945)

(Note : Nous pourrions en ajouter une sixième : 1968. NDLR)

, quatre invasions étrangères (1815-1870-1914-1940),

(Note : Sans oublier celle que nous vivons actuellement. NDLR)

deux spoliations de l’Église ; l’expulsion des Ordres Religieux ; la suppression des écoles catholiques ; la laïcisation des institutions (1789 et 1901) , etc…


Et pourtant aujourd’hui, on entend encore dire par des irresponsables que la Franc-Maçonnerie est changée, qu’elle ne mérite donc plus les condamnations. C’est un mensonge ! Avant Vatican II, les documents romains étaient plus qu’explicites. Par exemple :

« La franc-maçonnerie de rite écossais tombe sous la condamnation émanée par l’Église contre la franc-maçonnerie en général, et il n’y a aucun motif d’accorder une discrimination en faveur de cette catégorie de franc-maçons. » (Suprême Congrégation du Saint Office, 1946).

« Vu que rien n’est intervenu qui puisse faire changer, en cette matière, les décisions du Saint Siège, les dispositions du Droit Canon conservent toujours leur valeur, pour n’importe quel type de franc-maçonnerie. » (Même instance, 20 avril 1949).

Le 5 janvier 1954, le Saint Office condamnait un ouvrage du Grand Maître de la Franc-maçonnerie johannique-autrichienne. Le 20 février 1959, l’Assemblée Plénière des Cardinaux, Archevêques et Évêques argentins, publiait une Déclaration qui rappelait la condamnation formelle des papes Clément XII à saint Pie X, et soulignait que la franc-maçonnerie et le marxisme poursuivent le même but.

Malheureusement avec Vatican II, l’Église a modifié sa route. Les francs-maçons eux-mêmes l’ont tout de suite remarqué :

« Le Concile de Rome (Vatican II), dans sa seconde section, laisse entrevoir un grand mouvement diplomatique de l’Église en direction de la franc-maçonnerie. L’attitude de l’Église ne surprend pas les dirigeants de la franc-maçonnerie française, qui depuis longtemps s’y attendaient et qui avaient cru voir, à tort ou à raison, dans les œuvres de Mr. Alec Mellor et dans les conférences du Père Riquet (jésuite), des efforts préliminaires pour une préparation des esprits. » (J.A. Faucher -A. Ricker : Histoire de la franc-maçonnerie en France, p.469)

Cette nouvelle orientation de l’Église fut confirmée par le franc-maçon Yves Marsaudon, dans un livre publié à la fin du Concile :

« Lorsque Pie XII décida de diriger lui-même le très important ministère des affaires étrangères, Mgr Montini… (envoyé à Milan) ne reçut pas la pourpre. Il devenait ainsi, non pas impossible, canoniquement, mais difficile traditionnellement, qu’à la mort de Pie XII, il pût accéder au Suprême Pontificat. C’est alors qu’arriva un homme qui comme le Précurseur, s’appela Jean, et tout commença à changer… S’il existe encore quelque îlot, pas très loin, par la pensée, de l’époque de l’Inquisition, il sera forcément noyé dans la marée haute de l’œcuménisme et du libéralisme, dont une des conséquences tangibles sera l’abaissement des barrières spirituelles qui divisent encore le monde. De tout cœur, nous souhaitons la réussite de la ‘révolution’ de Jean XXIII ! » (Marsaudon : ‘l’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition’)

Donc, la nouvelle attitude de l’Église fut le virage de Vatican II, guidé par Jean XXIII d’abord, et par Paul VI ensuite, lequel adopta des positions œcuméniques et libérales envers la Franc-Maçonnerie, alors que depuis 250 ans, elles avaient été tout à fait différentes.

J’ajouterai ici les textes de directives, plans et résolutions, extraits d’un document maçonnique, qui exposent leur “plan satanique” pour la destruction de l’Eglise catholique. Voici les “directives” distribuées aux francs-maçons en 1961 :

1) Le Concile Vatican II est l’occasion, la grande occasion, si longtemps attendue pour le triomphe de nos idées, vu que les francs-maçons sont déjà à l’œuvre à tous les échelons de la Hiérarchie ecclésiastique.

2) Il reste encore la Papauté ; mais nous la frapperons mortellement si, sans de trop grandes secousses et avec l’air de doux moutons, nous continuerons avec diligence à modeler la chrétienté nécessaire à exprimer le pape de nos rêves. Une fois gagnées la Hiérarchie ecclésiastique et la masse des fidèles à nos théories, sans qu’ils s’en aperçoivent, la pratique ira de soi.

3) Dans une telle situation indésirable, notre rôle consiste à diviser, en suscitant des discussions, mais pour autant qu’il est possible, sur des questions d’importance secondaire, dans le but de détourner l’attention de l’essentiel que nous voulons détruire. Par exemple, ceux de gauche, à notre instigation, combattront pour l’abolition du latin dans la liturgie ; et ceux de droite, à notre instigation, le défendront (comme celui qui, au lieu de défendre un trésor, se le laisse échapper, tout content de conserver le coffre-fort dans lequel il était enfermé, désormais vide).

4) Tout devra être remis en question, par tout le monde.

5) Pour favoriser la confusion, nous imposerons aux prêtres l’usage d’un jargon nouveau et obscur.

6) Le pape que nous ferons élire possèdera au plus haut degré l’art de l’ambivalence (tamquam vir duplex). Par exemple, il désapprouvera les modernistes, en paroles, mais, dans les faits, il les soutiendra (en abolissant avant tout le serment anti-moderniste).


7) Plaçons nos hommes dans les Ministères de l’Education, dans les écoles, pour faire semblant de protéger la religion, mais en fait pour la détruire de l’intérieur. Sans religion, la jeunesse sera tout de suite la proie de l’immoralité, et donc complètement entre nos mains.

8 ) Par exemple, en commentant la phrase : “Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice”, nous l’attribuerons à ceux qui luttent pour revendiquer les “droits de l’homme”, et non pas à la sainteté comme l’a fait l’Eglise jusqu’à présent. Par conséquent, les contestataires et les révolutionnaires, violents ou pas, seront d’un seul coup indistinctement béatifiés par le Christ qui, à son tour, deviendra le prototype du révolutionnaire.

9) Nous infiltrerons des femmes partout où se rassemblent des prêtres ou des religieux... des femmes qui, sous le voile d’une feinte candeur, sachent bien camoufler leur perversion. Qu’elles embobinent surtout les chefs, sinon pour les conquérir à notre cause, du moins pour les compromettre en quelque mesure. De cette façon, nous contraindrons bien des bouches à se fermer pour toujours, et ils arrêteront de nous combattre et de défendre la doctrine traditionnelle catholique.

10) Dans les églises, dans les manuels scolaires, partout, que les images et les statues du Christ, de sa Mère et des Saints, soient telles qu’elles susciteront du dégoût ou des ricanements. Soyez certains qu’en cela aussi, les prêtres s’adapteront à nos directives.


11) Il est de grande importance pour la réussite de nos plans, que la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse deviennent les matières principales des séminaires, des prêtres et des religieux.


A SUIVRE...

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 176
Montini, inique et maudit fils de Satan !!!

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 250

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 340
"Le pape que nous ferons élire possèdera au plus haut degré l’art de l’ambivalence (tamquam vir duplex)".
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Message  Javier Jeu 30 Juil 2009, 2:48 pm

(autre “plan”)

Cet autre “plan” pour la destruction de l’Eglise catholique, je l’ai eu entre les mains dès 1976, d’un éditeur allemand. Ce sont “10 commandements francs-maçons” pour la lutte contre la Rome catholique :

1) Le roc de Pierre doit être brisé. Il y a environ 2500 Evêques (en ce temps-là) dans l’Eglise ; donc nous devons la briser en 2500 morceaux !...

Au pape et aux évêques, il nous faut enlever le pouvoir, par le biais des décisions majoritaires de divers Collèges démocratiques, au sein desquels nous installerons nos affiliés... Nous les justifierons en les appelant un “Christianisme majeur”...

2) Transformer la conscience de l’enfant - rapport père-fils - en un rapport de camaraderie.

3) Elimination de toute tradition.

4) Discrédit sur les Evangiles - mettre en doute les vérités de foi.

5) Réforme liturgique : supprimer la langue latine obligatoire, pour créer une confusion babylonienne dans les diverses liturgies.

6) Enlever le complexe de faute et la conscience du péché.

7) Vider les églises de la “Présence réelle”, changer l’autel en “table”, enlever les images sacrées...

8 ) Transformer la “profession de foi” en une conception existentielle de la foi.

9) Exclure la Mère de Jésus de la vie ecclésiastique.

10) Abréger le temps de la prière, pour donner plus large espace au christianisme actif.



A ce propos, je me rappelle que sur une “feuille” des francs-maçons français, “L’Humanisme” (novembre-décembre 1968), avait déjà été publié un bilan sur l’application des Décrets conciliaires et une prévision pour l’après-Concile.

On y lisait :

« Les colonnes de la vieille Eglise qui se sont écroulées le plus facilement ont été :

1) le dogme de l’infaillibilité du pape (avec la Collégialité).

2) la “Présence réelle” du Christ dans le Sacrement de l’autel ; “inter-communion” ; “concélébration” de prêtres catholiques avec des pasteurs protestants ; la “communion dans la main”; “abolition des génuflexions”...

3) “déclassement du Sacrement de la Confession” : diminution du sens du péché, confessions en masses, insinuation que le péché fut une interprétation pessimiste de la Bible de la part de la philosophie médiévale. »




Et voilà encore cet autre plan maçonnique de 1995 (c’est une traduction de la revue espagnole “Roca Viva” de février 1997, Josè Abascal, Madrid), dans lequel on lit :

« A - Par une lutte constante et méthodique pour faire disparaître l’Eglise catholique, nous avons obtenu des progrès substantiels, conformément aux buts fixés :

1) Rupture d’une foi unique. Beaucoup doutent déjà des dogmes de base : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, divinité et résurrection de Jésus, virginité de Marie, existence de l’enfer, des Anges et des démons, etc...

2) Etat de schisme et d’apostasie, encore latent mais déjà réel.

3) Contestation au pape et à sa doctrine.

4) Contrôle des éditions et des publications catholiques.

5) Entrée de la Franc-Maçonnerie dans l’enseignement religieux, surtout dans les Facultés Ecclésiastiques et les Séminaires.

6) Ceux qui se sont infiltrés dans les Séminaires et les Congrégations Religieuses ont obtenu des postes influents, et travaillent avec efficacité.

7) Collaborent avec nous, inconsciemment certes, mais efficacement, évêques, prêtres et catéchistes, ainsi que diverses Congrégations Religieuses masculines et féminines.

8 ) Emargination et mépris des prêtres et religieux fidèles à la doctrine traditionnelle.

9) Mise de côté de la Confession, avec promotion de l’absolution communautaire.

10) Perte de l’oraison dans ses formes distinctes : personnelle, le Chapelet, le Chemin de Croix, les processions, les suppliques, etc...

11) Mépris pour la dévotion envers l’Eucharistie.



B - Très efficaces se sont révélées les “mesures” que nous avons proposées :

1) Changer la structure de la Messe, en diluant l’aspect vertical et en accentuant l’horizontal.

2) Faire entrer la “liberté liturgique”, en ôtant des ornements, en changeant, en éliminant des cérémonies, en vulgarisant et en vidant les rites.

3) Recevoir la “Communion debout et dans la main”, enlevant ainsi de l’importance à l’Hostie.

4) Eliminer la génuflexion et toute forme de révérence.

5) Altérer le sens du péché.

6) Promotion de l’immoralité, en la concevant comme “liberté” et “progrès”, libération sexuelle, préservatifs, contraceptifs, homosexualité, promotion de la pornographie à la TV et vidéo cassettes, films, sex-shops, revues et surtout la TV.

7) Approbation de l’avortement : finalement même la catholique Irlande l’a approuvé !

8 ) Eliminer la formation morale et religieuse des jeunes.

9) Corrompre la jeunesse, promouvoir la drogue, le sexe, les divertissements immoraux, jeux, blasphèmes, violence, etc...

10) Contrôle des moyens de communication sociale, surtout la TV.


C - Nous devons continuer à avancer sur les points des lignes tracées plus haut. Nous nous trouvons déjà en mesure d’occuper le sommet du pouvoir dans l’Eglise. Alors se répandra ouvertement, grâce à l’autorité, la dernière phase de notre tactique :

1) En finir avec la dimension verticale, et toute forme d’oraison.

2) Détruire et vider totalement le contenu des dogmes.

3) Substituer le théocentrisme par l’anthropocentrisme.

4) Relativiser la morale : il n’y a pas de principes ni de références objectifs, et encore moins, d’impositions venues d’en-haut. Tout est subjectif.

5) Libéralisation des pratiques sexuelles, contraceptifs, homosexualité...

6) Sacerdoce aux femmes.

7) Etc... etc...

Et finalement, et c’est notre grande aspiration, l’élimination de la messe. Celle-ci, nous ne pourrons pas l’éliminer de but en blanc : beaucoup ne l’accepteraient pas. Il faut supprimer l’aspect de “Sacrifice” et la réduire à la dimension de “Cène fraternelle”.

De cette manière, elle n’aura plus de valeur sacramentelle, et elle se sera transformée en une simple réunion, vide de contenu.

Voilà notre grande aspiration, car, détruisant la messe catholique, nous détruirons l’Eglise du dedans, sans persécution sanglante et grâce à la capitulation des catholiques eux-mêmes.

Nous avons le triomphe à portée de main !

Seule une intervention directe et extraordinaire de Dieu pourrait l’empêcher. Mais nous, vite, très vite, nous pourrons crier : “Nous t’avons vaincu, Galiléen !” »





Aujourd’hui, ces choses se sont déjà réalisées avec une inexplicable servilité de la part de toute la Hiérarchie, au point de nous rappeler aussi ce qu’on lit dans les documents de la “Haute Vente” des Carbonari :

« D’ici un siècle, les Evêques et le clergé présumeront suivre les insignes des Clefs de Saint Pierre, et au contraire, ils suivront notre drapeau. »

Et dans les “Instructions secrètes” (toujours des Carbonari), vers 1820, on lisait :

« Le travail que nous sommes sur le point d’entreprendre... peut durer bien des années, peut-être un siècle... Ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins... pour briser avec lui le roc sur lequel Dieu a construit son Eglise... Nous aurons le petit doigt du successeur de Pierre impliqué dans le complot... Pour nous assurer un pape selon notre cœur, il s’agit avant tout de former une génération digne du règne que nous désirons... Faites-vous une réputation de bon catholique... Cette réputation donnera facile l’accès à nos doctrines parmi le jeune clergé... En quelques années, ce jeune clergé, qui aura forcément envahi toutes les fonctions... sera appelé à élire le Pontife... et ce Pontife, comme la plus grande partie de ses contemporains, sera nécessairement... imprégné des principes... humanitaires que nous sommes sur le point de mettre en circulation... »

« Nous devons... réussir, par de petits moyens très progressifs, à faire triompher l’idée révolutionnaire à travers un pape... Ce projet m’est toujours apparu comme un calcul surhumain. »


A SUIVRE...
PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 177
"Promotion de l’immoralité, en la concevant comme “liberté” et “progrès”, libération sexuelle, préservatifs, contraceptifs, homosexualité, promotion de la pornographie à la TV et vidéo cassettes, films, sex-shops, revues et surtout la TV".

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 251
"Eliminer la formation morale et religieuse des jeunes".
"Corrompre la jeunesse, promouvoir la drogue, le sexe, les divertissements immoraux, jeux, blasphèmes, violence, etc..."


PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 341

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 429

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 526
"Rupture d’une foi unique. Beaucoup doutent déjà des dogmes de base : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, divinité et résurrection de Jésus, virginité de Marie, existence de l’enfer, des Anges et des démons, etc..."

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 624
"Perte de l’oraison dans ses formes distinctes : personnelle, le Chapelet, le Chemin de Croix, les processions, les suppliques, etc..."
"Mépris pour la dévotion envers l’Eucharistie".
"Faire entrer la “liberté liturgique”, en ôtant des ornements, en changeant, en éliminant des cérémonies, en vulgarisant et en vidant les rites".

PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 722
"Sacerdoce aux femmes".


PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 822
Montini, bête infâme de l'abîme infernal !!!
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Message  ROBERT. Jeu 30 Juil 2009, 3:57 pm

Javier a écrit:
ce sinistre personnage qui Montini était, c'est la preuve qu'il était plus ambigu et trompeur que l'on peut imaginer Suspect affraid

Montini avait mille visages... et tous étaient laids et répugnants ! affraid PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542

Continuez à lire et vous verrez... Wink

Le nom du démon n'est pas LÉGION pour rien... PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 403733 PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542 affraid PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 403733
ROBERT.
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Message  ROBERT. Jeu 30 Juil 2009, 4:27 pm

.

Avec la lecture du Chapitre IV de Don Luigi Villa, on croirait revenir aux livres de Pierre Virion, qui décrivent très bien le f:. p6 PAUL VI... bienheureux ?  par Don Luigi Villa - Page 2 545542 et

la F.:M:. et les autres, "Mystère d'Iniquité" et "Bientôt un gouv. mondial et une super contre-église...?"

Encore merci Javier pour ce bon travail...



Dernière édition par ROBERT. le Jeu 30 Juil 2009, 4:28 pm, édité 1 fois (Raison : balise)
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Message  Javier Ven 31 Juil 2009, 2:41 pm

Sachant cela, comment se fait-il que les évêques aient accepté sans discussion le dialogue avec ceux qui travaillent uniquement à la destruction de l’Eglise catholique ? Ignorance ou naïveté, ou bien trahison ?... Je relis pour cela quelques-unes de ces “Instructions secrètes” parmi les plus significatives

Note : C’est vers 1820 que fut décidée par le “Conseil suprême” la création de la “Haute Vente”, à laquelle fut confiée la tâche d’attaquer le Pape et de désagréger le clergé, préparant ainsi l’assaut final contre l’Eglise. La “Haute Vente” était composée de 40 membres, cachés sous un pseudonyme. Quelques-uns d’entre eux étaient juifs. Leur chef s’appelait “Nubius”. Les ordres venaient de la Haute Kabale hébraïque du Nord

(Cette “Instruction secrète”, comme les suivantes, sont tirées du livre d’Henri Delassus : “Le problème de l’heure présente”. Desclée et C. Typographes-éditeurs 1907, vol I, pp.582-625.)

« Grâce au passeport de l’hypocrisie, nous pouvons conspirer tout à notre aise et atteindre peu à peu notre but.

Hé bien ! le remède est trouvé ! Le pape, quel qu’il soit, ne viendra jamais aux sociétés secrètes ; c’est aux sociétés secrètes de faire le premier pas vers l’Eglise et vers le pape dans le but de les vaincre tous les deux. (...) Ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Alexandre VI, avec tous ses vices privés, n’a jamais erré en matière religieuse. Un Clément XIV, au contraire, ferait notre affaire de la tête aux pieds (...). Il se plaça mains et pieds liés entre les mains des ministres des Bourbons, qui lui faisaient peur, et des incrédules qui louaient sa tolérance, et à cause de cela, Ganganelli devint un grand Pape.

Mais quand ? mais comment ? Il n’y a pas grand’chose à faire avec les vieux Cardinaux et avec les Prélats au caractère décidé. (...)

C’est à la jeunesse qu’il nous faut viser : il faut séduire les jeunes ! Il est nécessaire que nous attirions la jeunesse sans qu’elle s’en aperçoive, sous le drapeau des sociétés secrètes.(...)

Voulez-vous révolutionner l’Italie ? Cherchez le pape dont nous avons fait le portrait. Voulez-vous établir le règne des élus sur le trône de la prostituée de Babylone ? Faites que le clergé marche sous votre bannière, croyant marcher sous la bannière des Clefs Apostoliques !

Jetez vos filets, jetez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents (...). Vous pêcherez des amis et vous les conduirez aux pieds de la Chaire Apostolique.

Vous aurez ainsi pêché une révolution en tiare et en chape, précédée de la Croix et de la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’un petit coup de pouce pour mettre le feu aux quatre coins du monde.

La conspiration contre le Siège Romain ne devrait jamais se confondre avec d’autres projets. (...) Nous ne conspirons que contre Rome ! (...)

Le catholicisme, moins encore que la Monarchie, ne craint pas la pointe d’un stylet ; mais ces deux bases de l’ordre social peuvent tomber sous le poids de la corruption. Ne nous lassons donc jamais de corrompre. (...) Rendons le vice populaire dans les multitudes. Qu’elles le respirent par les cinq sens, qu’elles le boivent, qu’elles s’en saturent. (...)

Faites des cœurs vicieux et vous n’aurez plus de catholiques. Eloignez le prêtre du travail, de l’autel, de la vertu : cherchez adroitement à occuper ailleurs ses pensées et son temps. Rendez-le oisif, glouton (...) ; il deviendra ambitieux, intrigant et pervers. Nous avons entrepris la corruption en grand : la corruption du peuple par le clergé, et du clergé par nous-mêmes ; la corruption qui doit nous conduire à l’ensevelissement de l’Eglise !

Le but est assez beau pour tenter des hommes comme nous (...). Le meilleur poignard pour assassiner l’Eglise et la frapper au cœur, c’est la corruption. A l’œuvre donc, jusqu’au bout ! »



(Des règnes)...

Le pape Léon XIII, dans son encyclique de 1884 contre la Franc-Maçonnerie, Humanum Genus, a décrit la division du genre humain en deux camps adverses et ennemis : “Le premier est le règne de Dieu sur la terre, c’est-à-dire la vraie Eglise de Jésus-Christ”, et “le second est le règne de Satan”, dont les partisans sont inspirés et aidés “par cette (...) société maçonnique, et travaillent publiquement à visage découvert à la ruine de la Sainte Eglise”. Il affirme plus loin “être le but suprême des francs-maçons que de persécuter avec une haine implacable le Christianisme, et qu’ils ne s’accorderont jamais de répit tant qu’ils ne verront pas jetées à terre toutes les institutions religieuses fondées par les Papes.”

Au lendemain de la publication de l’Encyclique, par laquelle Léon XIII dénonça de nouveau au monde la Franc-Maçonnerie comme l’agent secret de cette guerre contre l’Eglise, le Bulletin de la Grande Loge symbolique écossaise exprima en ces termes la pensée de la secte : “La Franc-Maçonnerie ne peut pas moins faire que de remercier le Souverain Pontife de sa dernière encyclique. Léon XIII, avec une autorité incontestable et grand luxe de preuves, a démontré une fois de plus qu’il existe un abîme insurmontable entre l’Eglise dont il est le représentant, et la Révolution, dont la Franc-Maçonnerie est le bras droit. Il est bon que les hésitants cessent de nourrir de vaines espérances. Il faut que tous s’habituent à comprendre que l’heure est venue de choisir entre l’ordre ancien qui s’appuie sur la Révélation, et l’ordre nouveau qui ne reconnaît d’autres fondements que la science et la raison humaine, entre l’esprit d’autorité et l’esprit de liberté”. (Henri Delassus, op. cit.)

Mais alors, au sujet de cette occupation judéo-maçonnique, que dire de Paul VI qui, durant tout son "pontificat" et pendant Vatican II, fut pour ainsi dire flanqué de cette ombre noire qui le dominait ?

De sources diverses et à plusieurs reprises, de façon objective et parfois violente, on insinua l’idée que Paul VI lui aussi – d’après des experts en héraldique et noblesse – serait un descendant de juifs convertis (parmi tant d’autres, citons : Paul Scortesco : ‘L’Église condamnée’, suppl. à ‘Lumière’ N°148, 1976, pp.23 et sq. ; Léon de Poncins : ‘Christianisme et Franc-Maçonnerie’, Ed. de ‘La Pensée Française’, Chiré, p.272, note 5) , qu’il aurait été ‘initié’ à la Loge des B’nai B’rith et qu’il a toujours entretenu de très bonnes relations avec les franc-maçons et les milieux juifs.

Quoiqu’il en soit, pour donner une lumière exacte sur cet aspect de la personnalité de Paul VI, il sera bon d’examiner attentivement quelques-unes des actions et des paroles autour de son "pontificat".

Telles que : - Le nécrologe, ou l’éloge funèbre qu’a fait de Paul VI l’ex Grand Maître du Palazzo Giustiniani, Giordano Gamberini, sur ‘La Rivista Massonica’. On y lit :

« Pour nous, c’est la mort de celui qui a fait tomber la condamnation de Clément XII et de ses successeurs. C’est-à-dire que c’est la première fois – dans l’histoire de la Franc-Maçonnerie moderne – que meurt le Chef de la plus grande religion occidentale sans qu’il soit en état d’hostilité avec les francs-maçons. » Et de conclure : « Pour la première fois dans l’histoire, les Francs-Maçons peuvent rendre hommage à la tombe d’un pape, sans ambiguïté ni contradiction. » (‘La rivista massonica’ N°5, juillet 1978, p. 290)

En effet, vus les événements qui se sont succédés sous le "pontificat" de Paul VI (au point de lui faire dire qu’était en cours une ‘autodestruction’ de l’Église) on peut bien deviner pourquoi la Franc-Maçonnerie lui a rendu un hommage si emphatique.

- Dans une longue lettre du fameux paulinien P. Rosario Esposito, sur la ‘Rivista Massonica’, à l’ex grand Maître Gamberini, on lit :

« Mon cher Gamberini, j’ai bien aimé, même dans sa froideur cartésienne, ton éditorial sur la mort du pape… » (‘La Rivista Massonica’, n° 6, août 1978, p.371)

Et il poursuivait, faisant connaître quelques faits qui vont de 1950 à 1979 et qui ont pour protagoniste Paul VI : entre 1948 et 1950, celui qui était alors Mgr Montini dit au P. Félix A.Morlon,O.P., fondateur de ‘Pro Deo’ :

« Il ne s’écoulera pas une génération et, entre les deux sociétés, (l’Église et la Franc-Maçonnerie) la paix sera faite. »

La paix fut ratifiée par le Saint Office en juillet 1974, par une Lettre : « La lettre du Saint Office au Card. Krol porte la date du 19 juillet 1974, c’est pourquoi les délais d’une génération sont parfaitement respectés. » (La Rivista Massonica, N°5, août 1978, p.372).

Il s’agissait d’une ‘Lettre’ du cardinal Seper, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, par laquelle, outre à annoncer un nouveau Code de Droit Canon, il invitait les évêques, dans leurs débats avec les francs-maçons, à suivre l’exemple des évêques nord européens, c’est à dire la permission accordée par les évêques scandinaves et finlandais (et tolérée par le Vatican) aux protestants francs-maçons convertis (?!) au catholicisme, de rester francs-maçons.

Voici le texte des évêques danois, norvégiens et suédois, publié sur le Bulletin Officiel de l’Épiscopat norvégien, ‘Sankt Olaw’, de juin 1967 :

« La Conférence Épiscopale Scandinave a décidé, après longue et attentive réflexion, que les évêques pourront permettre individuellement, aux membres de l’Ordre Maçonnique de nos Nations nordiques qui désirent embrasser le catholicisme, d’être reçus dans l’Église sans renoncer à être membres actifs de la Franc-Maçonnerie. » (Georges Virebeau : ‘Prélats et francs-Maçons’, Publ. Henry Coston, 1978, p.92)

Comme on le voit, cette concession était en contraste ouvert avec le canon 2335 du ‘Codex Juris Canonici’ de saint Pie X qui décrétait :

« Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui fomentent contre l’Eglise ou contre les pouvoirs civils légitimes, encourent par le fait même l’excommunication simplement réservée au Siège apostolique. »

Dans cette Lettre, le P. Esposito rappelle – a documento – d’autres faits de Paul VI en faveur de la Franc-Maçonnerie, comme celui-ci : Paul VI ‘ne craignit pas de reconnaître que, dans l’Église, on avait nourri une défiance excessive’ envers le ‘Rotary Club’, institution liée à la franc-Maçonnerie. (‘Rivista massonica’, n° 6, août 1978, p.372. Cette déclaration, Paul VI la fit à l’occasion d’une audience aux rotariens – cf. D.C. n°1446 col.681 à 684)

En dehors de ce qu’a écrit le P. Esposito, nous pouvons ajouter d’autres faits et d’autres dires très significatifs sur la ‘mens’ et sur la conduite de Paul VI en ce qui concerne la Franc-Maçonnerie.

- Dans une Revue maçonnique, on lit que le Grand Maître Gamberini, le jour même où Montini fut élu pape, affirma : « Voilà l’homme qu’il nous faut ! »

- Dans une lettre privée, écrite par un franc-maçon, ami de l’écrivain français bien connu, le comte Léon de Poncins, expert dans les questions maçonniques, on lit cette phrase : « …Avec Pie X, nous les francs-maçons, nous n’avons pu que bien peu, mais avec Paul VI, nous avons vaincu. » C’est clair !

Un chef de la Franc-Maçonnerie, Ministre d’État du Suprême Conseil du Rite Écossais en France, Mr Marsaudon, dans son livre : ‘L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition’, parlant de tout ce qu’avait fait le pape Montini, a écrit : « On peut vraiment parler d’une Révolution, qui, partie de nos Loges maçonniques, s’est étendue magnifiquement jusqu’au-dessus de la Basilique Saint Pierre. »

En effet, sa réforme liturgique ne fut-elle pas celle prévue par le franc-maçon Roca en 1883 ? « Le culte divin – avait-il écrit – subira prochainement dans un Concile œcuménique une transformation qui le mettra en harmonie avec l’état nouveau de la conscience et de la civilisation moderne. » (Pierre Virion : ‘Le Mystère d’iniquité’, p.33 – Ed. Saint-Michel, St-Cénéré)

Et pourquoi Paul VI a-t-il enlevé les censures contre la Franc-Maçonnerie, au point de permettre aux laïcs d’y entrer (avec toutefois l’approbation de son évêque) ? Et quel droit avait-il de le faire, à l’encontre de plus de 200 documents du Magistère qui l’avaient condamnée ?

C’est ainsi que le Grand Maître Lino Salvini, dans une interview relâchée à la veille de l’assemblée du Grand Orient (18 mars 1978), put dire : « Nos rapports avec le Vatican sont très bons ! »


A SUIVRE...
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Message  Javier Ven 31 Juil 2009, 2:55 pm


- Et combien de ‘lois maçonniques’ sont entrées dans l’Église sous son "pontificat" : le divorce, l’avortement, la séparation de l’Église et de l’État, la dégradation des séminaires et des Congrégations Religieuses, la parité de la femme, etc, etc …

- Et tandis qu’il refusait toujours de recevoir les catholiques de la Tradition, il recevait au contraire continuellement les membres des Loges Maçonniques, par exemple ceux de la Loge maçonnique juive des B’nai-B’rith, ceux de l’Alliance Israélite Universelle qui vise à réaliser l’union de toutes les religions en une seule.

Or, de ce plan maçonnique, on peut voir l’identité de vues dans les plans maçonniques de l’ONU, de l’UNESCO, comme aussi dans son Encyclique Populorum Progressio. Paul VI y parle en effet d’une ‘banque mondiale’, derrière laquelle se trouve un ‘Gouvernement mondial’ qui règnerait grâce à une ‘religion synthétique et universelle’.


Le 9 août 1965, à propos du judaïsme, de l’Islam et du Christianisme, Paul VI affirma : « Il s’agit de trois expressions qui professent un identique monothéisme à travers les trois voies les plus authentiques… »

Et encore : « Ne sera-t-il pas possible que le nom du même Dieu, au lieu d’irréductibles oppositions… n’engendre une entente possible… sans préjudice de discussions théologiques ? »

Bien sûr que ce serait possible ! à condition qu’on élimine le Christ comme ‘Fils de Dieu’ (car il n’existe pas dans les autres religions), et qu’on élimine la très Sainte Trinité ! Que dire de sa ‘religion de l’homme’ constamment proposée par lui, sinon que c’est un concept typiquement maçonnique ?

Et rappelons encore sa visite à l’ONU (un des plus hauts lieux de la Franc-Maçonnerie), où avant de réciter devant l’Assemblée son discours humaniste (que pouvait réciter n’importe quel autre franc-maçon), Paul VI entra dans la ‘Meditation Room’, le sanctuaire maçonnique, au centre duquel se trouve ‘un autel pour un dieu sans visage’. Or Paul VI devait pourtant bien savoir que cette ‘chambre de réflexion’ était Loge maçonnique...

Pendant son voyage en Terre Sainte, (en 1964), sur le Mont des Oliviers, à Jérusalem, il embrassa le Patriarche orthodoxe Athénagoras I, franc-maçon du XXXIIIème degré. Puis, à la veille de la clôture de Vatican II, tous deux annulèrent les respectives ‘excommunications’, lancées en 1054. (D.C. n°1462 col.67 à 69)


Le 19 mai 1964, Paul VI constitua le ‘Secrétariat pour les non chrétiens’ ; ainsi, les ‘Observateurs’ et les ‘Délégués’ des différentes religions non chrétiennes purent entrer en Concile. A la quatrième session, ils étaient déjà 103.

Plus tard, Paul VI donnera sa crosse et son anneau au bouddhiste birman U’Thant, secrétaire général de l’ONU.

Et le 13 novembre 1964, il déposera la tiare (le ‘trirègne’) sur l’autel, y renonçant définitivement. Geste qui fut l’objectif de la Révolution française et qui nous rappelle les paroles du franc-maçon Albert Pike :

« Les inspirateurs, les philosophes et les chefs historiques de la Révolution française avaient juré de renverser la ‘Couronne’ et la ‘Tiare’ sur la tombe de Jacques de Molay. »

Ce geste de Paul VI ne fut que l’extériorisation de ce qu’il avait déjà manifesté le 7 décembre 1965, à la conclusion de Vatican II, dans l’homélie où il dit :

« L’humanisme laïc profane, à la fin, est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion de Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion – car telle elle est – de l’homme qui se fait dieu. Que s’est-il passé ? Un combat, une lutte, un anathème ? C’était possible, mais ce n’est pas arrivé. L’antique histoire du samaritain a été le paradigme de la spiritualité du Concile. Une immense sympathie l’a tout imprégné. » (D.C. n°1462 col.63)

Or, à part le ‘samaritain’ qui n’a rien à y voir (le ‘bon samaritain’ en effet s’est penché compatissant sur un être humain, et non sur une religion), il faut bien admettre qu’ici ‘la religion de l’homme qui se fait dieu’ est la même religion que la Franc-Maçonnerie, ainsi que s’était clairement exprimé, dans un discours, le Grand Maître du Grand Orient de France, Jacques Mitterand, lorsqu’il disait :

« Teilhard de Chardin a commis le délit de Lucifer, qui a tant été reproché par Rome aux francs-maçons : dans le phénomène de l’‘humanisation’ ou pour reprendre la formule de Teilhard, dans la ‘Noosphère’, c’est à dire dans cette masse de consciences qui entourent le globe, c’est l’homme qui est au premier plan. Lorsque cette conscience rejoint son apogée, le ‘point oméga’ – comme dit Teilhard - l’homme est tel que nous le désirons, libre dans la chair et dans l’esprit. Ainsi, Teilhard a élevé l’homme sur l’autel et, l’adorant, il n’a pu adorer Dieu. » (Cité par René Valnève : ‘ Teilhard l’Apostat’)

L’homme qui se fait dieu commet donc le péché de Lucifer, il a suivi le conseil de l’antique serpent biblique : « Vous serez comme Dieu », et c’est ainsi qu’il a appris la rébellion contre Dieu. Voilà en synthèse, le contenu de la philosophie de l’hérétique théologien jésuite Teilhard de Chardin, sectaire franc-maçon de l’Ordre du Martinisme.

Il faut remarquer que ce jésuite hérétique fut un des maîtres de Vatican II, surtout à travers son disciple de Lubac, qui, bien qu’ayant été écarté par Pie XII (encyclique Humani Generis), fut réintégré par Jean XXIII qui l’appela même comme consulteur au Concile. Paul VI, par la suite, en clôture du Congrès thomiste, « dans la salle de la Chancellerie, insista pour que de Lubac parle de Teilhard de Chardin. » (H. Urs von Balthasar : ‘Le père Henri de Lubac’)

Rien d’étrange donc si Paul VI voulut, dans le Comité directeur pour une ‘Bible concordée’, la présence également du Grand Maître du Grand Orient d’Italie, le prof. Gamberini, qui fut un des fondateurs de ‘l’Église Gnostique’ italienne, dont il recouvrit la charge ‘d’évêque’, sous le pseudonyme de Julianus. Or l’ ‘Église Gnostique’ est l’ ‘église sataniste’, fondée officiellement en France, en 1888, par le franc-maçon Jules Doinel.

Et que dire de Paul VI lorsque, le 23 mars 1966, il mit au doigt du Dr. Ramsey, laïc et franc-maçon, archevêque anglican de Cantorbéry, son nouvel anneau conciliaire, et puis il donna en même temps que lui la bénédiction à toutes les personnes présentes ? A cette occasion, Paul VI lui adressa ces quelques mots :

« … (Par cette rencontre) vous reconstruisez entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Cantorbéry le pont qui les unissait et qui s’était écroulé il y a des siècles, un pont de respect, d’estime et de charité… Nous voudrions en vérité que votre première impression en passant le seuil de Notre maison soit que vous n’arriviez pas en une maison étrangère, mais dans une maison que, pour des raisons toujours valables, vous pouvez appeler vôtre… » (D.C. n°1469 col.675)

Et comment expliquer que, grâce au cardinal Bea, les francs-maçons réussirent à obtenir au Concile le Décret sur la Liberté Religieuse, de même qu’ils exultèrent pour la victoire du ‘faux œcuménisme’ et de la ‘collégialité’ ?… L’action souterraine continuelle de Paul VI avait satisfait leurs espérances : l’avènement de la démocratie dans l’Église et par elle, la réalisation si convoitée d’une religion universelle, qui s’est ensuite mise en route en hypothéquant de façon syncrétique le ‘Mouvement Œcuménique d’Assise’.

Une autre preuve nous vient des paroles du cardinal Franz Köenig qui, en conclusion d’un Congrès à Prague, sur ‘L’alliance opératrice entre religion et science’, affirma :

« Les meilleures forces de l’humanité doivent converger vers un nouveau cosmopolitisme qui ne peut pas se réaliser sans une nouvelle découverte des valeurs spirituelles, capables de porter l’humanité à une harmonieuse coexistence. »

Sur cette amitié de Paul VI avec la Franc-Maçonnerie, encore un exemple : sa réception officielle d’une délégation de la Franc-Maçonnerie juive des B’naï B’rith le 2 juin 1971, au cours de laquelle il les appela : « Mes chers amis ! » (D.C. n°1593 p.849)

Paul VI n’aurait-il pas su que la Franc-Maçonnerie juive, aux Etats-Unis, faisait (et fait encore) une lutte sans merci pour faire effacer des institutions toute trace du christianisme ? (cf. Emmanuel Ratier : ‘Mystères et secrets du B’naï B’rith’, Facta éd., Paris 1993, pp. 105 sq.)

- Le 28 novembre 1977, une dépêche de l’A.T.I. (Agence Télégraphique Juive), faisait savoir que « la Conférence des évêques catholiques et la ‘Ligue contre la diffamation’ du B’naï B’rith (ADL) annoncent la formation d’un groupe de travail commun, destiné à examiner les problèmes relatifs à la foi des juifs et des catholiques. » (A.T.I., Dépêche n°1744, année 1977).

- Et le 7 mai 1978, l’A.T.I. annonçait que le 10 mai suivant, Paul VI recevrait les représentants des B’naï B’rith, porteurs d’un document de 16 pages, concernant l’ ‘Holocauste’.

La Franc-Maçonnerie était donc entrée non seulement dans l’Église-base, mais aussi dans les hautes sphères du Vatican, autant ecclésiastiques que laïcs. L’encerclement est désormais parvenu « très près du trône du pape. » (‘Il Sabato’ du 10 août 1991, p. 25.)

De toute façon, ce n’est pas nouveau. Une telle pénétration existait déjà depuis au moins deux siècles. Jean-Paul II, par exemple, a attribué la suppression pontificale de la Compagnie de Jésus au XVIIIè siècle à l’œuvre de la Franc-Maçonnerie. (Lucio Brinelli, dans ‘Il Sabato’ du 6 octobre 1990).

Ce qui veut dire que les ennemis de l’Église ont toujours trouvé les portes d’accès au Vatican plus qu’entr’ouvertes. (‘Il Sabato’, du 24 novembre 1990, et ‘30 Giorni’ de janvier 1991). Et ceci est admis même aux plus hauts niveaux. (Raimondo Spiazzi : ‘Il Card. Siri, Arcivescovo di Genova, dal 1946 al 1987’, Bologne 1990)

Dans une lettre à Giordano Gamberini, (alors Grand Maître de la Franc-Maçonnerie italienne), don Rosario Esposito dit que « une série de décisions de Paul VI constitue une ouverture sans discrimination vers la Franc-Maçonnerie. » (‘Rivista Massonica’, août 1978, p.371 sq.)

Et l’ex Grand Maître du Grand Orient d’Italie, Giuliano Di Bernardo, sur ‘Il Corriere della Sera’ du 23 mars 1991, avait dit : « Nous réagirons aux attaques du pape ; parmi nous se trouvent de hauts Prélats ! »


A SUIVRE...

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Message  Javier Lun 07 Sep 2009, 6:41 am

(Des infiltrations...)

Quiconque a suivi le cheminement de Vatican II devrait savoir qu’il a été investi par des évêques libéraux et modernistes, et que beaucoup d’entre eux appartenaient à la Franc-Maçonnerie, sinon ‘de facto’, tout au moins idéologiquement.

Le fait était évident, par exemple chez le cardinal Achille Liénart, évêque de Lille, qui démolit Vatican II dès sa première Session, en faisant rejeter toutes les Commissions Pontificales qui avaient déjà préparé tous les schémas d’étude et de travail.

Alors il ne faut pas s’étonner de la véridicité de la ‘liste Pecorelli’.

*Note : Mino Pecorelli, avocat journaliste, dirigeait la revue « Osservatore Politico ». Sur cette « liste Pecorelli », voir le livre « La maçonnerie à la conquête de l’Eglise », de Carlo Alberto Agnoli, publié par le Courrier de Rome.

Même ‘Panorama’ du 10 août 1976, présentant cette liste – qu’il fait semblant de définir irrecevable – n’hésite pourtant pas à affirmer : « Si la liste était authentique, l’Église serait entre les mains des francs-maçons. Paul VI en serait même entouré. Bien plus, ce serait eux qui lui ont servi de grands électeurs et qui l’ont ensuite piloté dans les plus importantes décisions prises durant ces 13 ans de pontificat. Et, avant encore, ce serait eux qui ont poussé le Concile Vatican II sur la voie des réformes. »

C’est tout vrai – dira-t-on – si l’on considère que ladite liste mentionne les noms de deux cardinaux (Villot et Casaroli) qui ont été rien moins que Secrétaires d’État du Saint Siège ; et qu’elle cite aussi celui d’un autre cardinal (Poletti) qui fut créé par Paul VI Vicaire de Rome, c’est à dire son représentant au gouvernement du diocèse.

Et que dire, lorsque la liste cite en tant qu’affiliés à la Franc-Maçonnerie d’autres Prélats importants, tels que le card. Baggio et le card. Suenens, et d’autres encore ?… Examinons-en au moins les principaux, les plus proches et puissants collaborateurs de Paul VI.

1°- Mgr Pasquale Macchi

Il fut son secrétaire personnel. Il resta près de lui de 1954 à 1978. Or son nom est lui aussi inclus dans la ‘liste Pecorelli’, parmi les ‘présumés francs-maçons’ avec les ‘données’ bien précises : Inscription : 23/4/1958 ; Matricule 5463/2 ; Monogramme : MAPA.

2°- Le Cardinal Jean Villot

Il fut pendant de longues années Secrétaire d’État de Paul VI et puis, jusqu’à sa mort (survenue le 9/3/1979), des papes Jean-Paul Ier et Jean-Paul II. Il fut trahi tout de suite après sa mort par la découverte au milieu de ses affaires, d’un livre intitulé : ‘Vie et perspective de la Franc-Maçonnerie traditionnelle’, de Jean Tourniac, Grand Orateur de la Grande Loge Nationale de France. Sur le frontispice du livre se trouvent deux dédicaces manuscrites, dédiées justement à lui : l’une, de l’auteur lui-même ; l’autre, du Grand Maître de la même Loge.

Du reste, ses positions théologiques et ses idéaux furent toujours dans la sphère des divers cardinaux et évêques qui figurent dans la liste de la revue ‘Osservatore Politico’ de Pecorelli, où il reporte à son sujet les données précises : Inscription : 6/8/1966 ; Matricule : 041/3 ; Monogramme : JEANNI.


3°- Le cardinal Agostino Casaroli

Il se trouve lui aussi sur la liste de Mino Pecorelli, avec ces données : Inscription : 28/9/1957 ; Matricule : 41/076 ; Monogramme : CASA. Le paulinien P. Rosario Esposito, dans son livre : ‘Les Grandes Concordances entre Église et Franc-Maçonnerie’ rapporte que Casaroli, le 20 octobre 1985, à l’occasion du 40ème anniversaire de l’ONU, fit, dans l’église de saint Patrick à New York, « une homélie de grande envergure » dont le contenu « atteste que les concordances entre Église et Franc-Maçonnerie peuvent être désormais considérées comme un fait acquis. » Une autre preuve de l’appartenance à la Franc-Maçonnerie de Casaroli a été aussi fournie par l’avocat Ermenegildo Benedetti, ex ‘Grand Orateur’ du ‘Grand Orient d’Italie’ (donc ‘numéro deux’, après le Grand Maître – qui était alors Lino Salvini – de la Franc-Maçonnerie italienne). De fait, sur l’hebdomadaire ‘Oggi’ du 17 juin 1981, parlant des ‘frères’, il avait déclaré : « On parlait de Mgr Bettazzi, de Mgr Casaroli. (…) Qu’il soit bien clair : ce n’était pas des commérages de couloir ; c’était des ‘informations réservées’ que nous nous échangions nous autres du sommet de la Franc-Maçonnerie italienne. » Enfin, pour confirmer que le card. Casaroli était franc-maçon, je puis dire que le "pape" actuel, Jean Paul II, l’a lui-même admis. En effet, le 15 octobre 1984, est venu me trouver, avec son secrétaire, un archevêque, étroit collaborateur du pape. Entre autres, il me dit avoir fait lire au Souverain Pontife mon article : ‘Le nouveau concordat’ (sur Chiesa Viva n°145), dont le premier signataire était justement le cardinal Casaroli. L’archevêque me dit avoir fait remarquer au pape que dans mon article, on met en évidence que le cardinal Casaroli était inscrit sur les listes maçonniques. Le pape, battant alors trois fois du poing sur la table, s’exclama : « Je sais !… Je sais !… Je sais !… »

*Note : Revue dirigée par Don Luigi Villa.


4° - Le cardinal Ugo Poletti

Il fut Vicaire de Rome, et donc représentant de Paul VI au gouvernement du diocèse de Rome. On le trouve lui aussi dans la liste des ‘présumés francs-maçons’ de Mino Pecorelli, avec des données bien précises : Inscription : 17/2/1969 ; Matricule : 43/179 ; Monogramme : UPO.



A SUIVRE...


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Cardinal Casaroli, misérable franc-maçon !!!

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Cardinal Villot, misérable franc-maçon !!!

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Monsignor Macchi, misérable franc-maçon !!!
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Message  Javier Lun 07 Sep 2009, 12:22 pm

5° - Le cardinal Sebastiano Baggio

Il est lui aussi inscrit dans les listes maçonniques (Cfr. Panorama, OP, Introibo, Lectures Françaises, Agenzia Euroitalia), avec les données précises : Inscription : 14/8/1957 ; Matricule : 85/2640 ; Monogramme : SEBA. Il fut Préfet de la Congrégation pour les Evêques et donc préposé à la nomination des nouveaux évêques, malgré l’accusation qui planait sur sa tête d’appartenir à la secte maçonnique, avec pleins pouvoirs d’inonder les diocèses de tout le monde d’inscrits aux loges ou de philo-francs-maçons.


6° - Le cardinal Joseph Suenens

Lui aussi est dans la ‘liste Pecorelli’, avec des données précises : Inscription : 15/6/1967 ; Matricule : 21/64 ; Monogramme : IESU. Dès le 24 septembre 1970, au cours d’une réunion maçonnique organisée par la Haute Franc-maçonnerie juive des B’naï B’rith, Suenens avait tenu une conférence dans laquelle il avait rapproché l’Église de cette secte maçonnique que l’Église préconciliaire avait toujours anathématisée. On sait qu’il fut aussi un des grands électeurs de Paul VI (‘30 Jours’ du 7 juillet 1992), lequel le nomma tout de suite ‘Modérateur’ du Concile.

Mais, pour l’élection de Paul VI – prévue, favorisée et décidée – le cardinal Suenens participa lui aussi à une espèce de ‘préconclave’, qui eut lieu à Grottaferrata dans la villa d’Umberto Ortolani, le fameux membre de la Loge P2 de Licio Gelli (‘30 Giorni’ du 3 septembre 1993, ‘Les amis de son Éminence’ d’André Tornielli, p.37, sous-titre : ‘Conclave à la villa’).

Mr. Le député Andreotti, dans son livre : « A chaque mort de pape », en parlant de cette réunion, rapporte que l’un des participants lui dit ‘mi-sérieux, mi-moqueur, qu’il y avait déjà la majorité canonique’. (A ce propos, voir aussi ‘Il Papa non eletto’ (‘Le Pape non élu’) de Benny Lai, Laterza ed. 1993, p.202)


7° - L’évêque Hannibal Bugnini

Paul VI lui confia l’exécution de la ‘révolution liturgique’ ; à lui que le "pape" Jean XXIII avait éloigné de l’Université Pontificale où il enseignait. Mais Paul VI le rappela et le nomma premier Secrétaire du ‘Concilium ad exequendam Constitutionem de Sacra Liturgia’, et ensuite secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin. Mais lorsqu’un Cardinal présenta à Paul VI les preuves de l’appartenance de Mgr Bugnini à la Franc-Maçonnerie, Paul VI fut obligé de l’éloigner de Rome (et pourquoi ne pas le destituer ?), le nommant ‘pro-nonce’ à Téhéran (Iran). Il se trouve dans la liste des francs-maçons, publiée par Pecorelli sur sa revue, avec la date et le sigle : Inscription : 23/4/1963 ; Matricule : 1365/75 ; Monogramme : BUAN.


8° - L’évêque Paul Marcinkus

Il fut président de l’ ‘Institut pour les Œuvres de Religion’ (= l’IOR), la banque du Vatican. Il est lui aussi inscrit parmi les présumés francs-maçons de la ‘liste Pecorelli’, avec les données : Inscription : 21/8/1967 ; Matricule : 43/649 ; Monogramme : MARPA.

9° - Le Cardinal Franz Köenig

Ce cardinal franc-maçon fut archevêque de Vienne, où il était Primat. Or il subit deux ‘procès civils’, et au cours de tous les deux fut reconnue son appartenance à la franc-maçonnerie. (Il ne subit aucune condamnation uniquement parce que, en Autriche, la franc-maçonnerie est légalement reconnue).

Un écrivain allemand, E.K., ‘a pu démontrer’ devant le tribunal l’appartenance du card. Köenig à la Franc-Maçonnerie. S’il s’était agi de fausse accusation, le tribunal l’aurait condamné à un an de prison pour ‘faux témoignage’ ; il n’eut même pas une amende. De même, le journal catholique ‘DRM’, sous la signature de son directeur Benedikt Günther, parla du ‘procès’ que le Cardinal avait intenté contre ce professeur et écrivain allemand, E.K. Ce dernier ‘put cependant prouver l’appartenance du cardinal Köenig, à la Loge maçonnique’. Le directeur ajouta que dès le 18 avril 1967, un autre écrivain allemand avait informé le cardinal d’un scandale dans l’église paroissiale de Vienne-Hetzendorf, où il y avait trois étendards blasphématoires, peints sur ordre d’un franc-maçon de haut degré. Mais le cardinal, pendant plus de dix ans, ne donna aucune réponse à cette lettre.

Une autre preuve très grave à sa charge : en même temps que le Grand Maître Délégué de la Franc-Maçonnerie autrichienne, le docteur Kurt Baresch, il fut le promoteur de la Commission qui approuva la ‘Déclaration’ de Lichtenau du 15 juillet 1970, rédigée par Rolf Appel, membre du Sénat des Grandes Loges Réunies de la Franc-Maçonnerie allemande. Elle fut élaborée et souscrite par une commission mixte maçonnico-catholique. Elle commence par une invocation au ‘Grand Architecte de l’Univers’, c’est à dire au dieu de la franc-maçonnerie, et elle se termine par le souhait que soient révoquées toutes les innombrables condamnations émises par l’Église catholique contre cette secte, en particulier les canons du Code de Droit Canon de 1917 qui menacent les francs-maçons d’excommunication.

Enfin, il ne faut pas oublier qu’au Concile, ce fut le cardinal Köenig qui recommanda aux Pères conciliaires de « prendre finalement en considération les idées (de matrice maçonnique) de Teilhard de Chardin sur l’évolutionnisme. »


10° - Le cardinal Achille Liénart

En France, on savait très bien que non seulement ses idées politiques étaient plus rouges que son habit, mais qu’aussi il appartenait à la franc-maçonnerie ; que son ‘initiation’ datait de 1912 ; qu’il ‘reçut la lumière’ à Cambrai ; qu’il fréquenta trois loges à Lille et une à Valenciennes, et puis deux autres à Paris, ‘réservées aux parlementaires’ ; et que, en 1924, il fut élevé au 30° degré du Rite Ecossais Antique et Accepté, et créé ‘Chevalier Kaddosch’.

Le franc-maçon Monsieur B. (guéri à Lourdes le 19 juillet 1932, dont la guérison fut reconnue par le Bureau des Constatations, le 18 juillet 1933), a raconté qu’au temps où il fréquentait les Loges, il y rencontrait le card. Liénart.

N’oublions pas que c’est lui, le card. Liénart, qui le 14 octobre 1962, pendant la Première Session des travaux de Vatican II, commença la rébellion contre les schémas d’étude et de travail qu’avaient préparés les différentes Commissions de la Curie Romaine, refusant aussi les noms que la Curie avait proposés pour la composition des différentes Commissions. (Cfr. Peter Hebblethwaite, ‘Giovanni XXIII, il Papa del Concilio’, Rusconi ed. 1989, p.618).

Par la suite, le card. Liénart fut aussi un des chefs du groupe organisé de Pères conciliaires de l’Europe du Nord, de nature libérale, qui prirent la direction du Concile, le pilotant vers ces rivages nouveaux et imprévus qui sont encore en train de détruire l’Église.

On comprend alors pourquoi ce cardinal franc-maçon s’est exclamé sur son lit de mort : « Humainement parlant, l’Église est perdue ! » (Cfr. ‘Tradition et Information’ n°7, p.21)

Après ces révélations, nous pouvons com-prendre les demandes qui certainement surgiront dans bien des esprits : Si telle était la situation en 1976-78, qui était alors Paul VI, s’il a livré l’Église aux mains d’une équipe si peu estimable de cardinaux et d’évêques, radicalement différents de leurs prédécesseurs ?

Question bouleversante qui me rappelle un écrit du Prince Scortesco, cousin germain du Prince Borghese, président du conclave qui élut Montini Souverain Pontife ; un écrit qui contient les informations suivantes sur le Conclave du 21 juin 1963 : « Au cours du conclave, un Cardinal sortit de la Chapelle Sixtine, rencontra les représentants des B’naï B’rith, leur annonça l’élection du cardinal Siri. Ils répondirent que les persécutions contre l’Église recommenceraient immédiatement. Rentré au Conclave, il fit élire Montini ».

D’instinct, on pourrait dire : no comment ! Pourtant cette élection du "Pape" Paul VI me rappelle d’autres élections, comme celle de Pie IX à propos duquel la secte maçonnique avait eu de vagues espérances de conciliation avec les ‘idées nouvelles’. On sait ce qui s’est passé au contraire : Pie IX, instruit par ses propres expériences et surtout illuminé d’En-Haut, réduisit en poussière le libéralisme, c’est-à-dire l’esprit maçonnique, par le Syllabus. A sa mort, la Franc-Maçonnerie crut pourtant l’heure venue de relancer la bataille et de vaincre l’Église. Le franc-maçon Léon Gambetta lui-même, lorsque le 20 février 1878, fut élu le Pape Léon XIII, écrivit à un ami : « Ce sera un grand jour : la paix venue de Berlin et peut-être, la conciliation faite avec le Vatican. Le nouveau Pape a été élu : c’est l’élégant et raffiné cardinal Pecci, évêque de Pérouse auquel Pie IX avait essayé d’enlever la tiare, en le nommant camerlingue. Cet italien, plus diplomate que prêtre, est passé à travers toutes les intrigues des jésuites et des clercs étrangers. Il est Pape et le nom de Léon XIII qu’il a pris me semble du meilleur augure. Je salue cet événement plein de promesses. Il ne rompra pas ouvertement avec les traditions et les déclarations de son prédécesseur, mais sa conduite, ses actions, ses relations vaudront mieux que des discours et, s’il ne meurt pas trop tôt, nous pouvons espérer une entente convenable avec l’Église. »

Le lendemain, il écrivit une autre lettre : « Paris, le 22 février 1878 – Je suis infiniment reconnaissant à ce nouveau Pape du nom qu’il a osé prendre : c’est un opportuniste sacré. Pourrons-nous traiter ? Chi lo sa ? comme disent les Italiens ».

Mais Léon XIII ‘ne mourut pas trop vite’. Dieu lui concéda 25 ans de règne et la secte maçonnique dut encore attendre cette ‘entente convenable avec l’Église’. De fait, en quatre occasions différentes, Léon XIII confirma avec fermeté le Syllabus de Pie IX, et dit de lui-même en toute vérité : « Notre combat a non seulement pour objet la défense et l’intégrité de la Religion, mais celle de la société civile elle-même et la restauration des principes qui sont le fondement de la paix et de la prospérité. »

La Franc-Maçonnerie espérait pourtant toujours une prochaine réconciliation avec l’Église.

Sur la Revue maçonnique ‘Acacia’ de septembre 1903, parut un article du F.M. Hiran, intitulé : ‘La mort de Léon XIII’, où il invoquait un Pape qui « dénouerait les liens du dogmatisme tendus à l’extrême, qui ne prêterait pas l’oreille aux théologiens fanatiques et accusateurs d’hérésies, qui laisserait travailler à leur aise les exégètes, qui recommanderait et pratiquerait la tolérance envers les autres religions, qui ne renouvellerait pas l’excommunication de la franc-maçonnerie. »

Mais la Franc-Maçonnerie dut encore se détromper car l’œuvre du Saint Esprit n’apparut jamais aussi évidente que pour l’élection de Pie X. Malheureusement, les maux rampants de l’Église de Vatican II existaient déjà depuis longtemps : la tentation du protestantisme, du marxisme et du modernisme était déjà dans le subconscient de beaucoup de catholiques ; Vatican II créera les conditions nécessaires pour que ces tendances viennent au grand jour et soient tenues pour une nouvelle orthodoxie.

Pour reprendre l’expression pittoresque du cardinal Heenan, Vatican II devint une espèce de ‘safari ecclésiastique’ ; pour d’autres, au contraire, ce fut l’occasion si longtemps attendue, et, bien organisés, ils surent le détourner dans la direction voulue. Et puis, le groupe allemand avec ses alliés, grâce à la tactique du ‘Blitzkrieg’, pulvérisèrent et démoralisèrent continuellement leurs adversaires, utilisant habilement les groupes de pression. La majorité des Pères finit ainsi par capituler souvent inconsciemment, pour ne pas être taxée de passéisme de la part des mass-media, tous désormais hostiles à la Tradition.

De fait, les documents conciliaires, plus que des évêques qui les votèrent, furent l’œuvre des ‘experts’, cinquième colonne du modernisme, dont la principale préoccupation fut l’œcuménisme à tout prix.

On eut alors Vatican II dont les textes ambigus feront dire à l’observateur anglican Gregory Baum : « Le Concile a donc admis que l’Église du Christ est quelque chose de plus vaste que l’Église catholique romaine » ; et à l’autre observateur protestant, Oscar Cullmann : « Tous les textes sont formulés de manière à ne fermer aucune porte, et ne présenteront à l’avenir aucun obstacle aux discussions entre catholiques ou au dialogue avec les non catholiques, comme cela arrivait au contraire avec les décisions dogmatiques des Conciles précédents. »

Hé bien, ce n’est que sous ce jour néo-moderniste, qu’il faut considérer toute l’œuvre de Paul VI pendant et après Vatican II.


A SUIVRE...
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Message  gabrielle Lun 07 Sep 2009, 5:43 pm

On eut alors Vatican II dont les textes ambigus feront dire à l’observateur anglican Gregory Baum : « Le Concile a donc admis que l’Église du Christ est quelque chose de plus vaste que l’Église catholique romaine » ; et à l’autre observateur protestant, Oscar Cullmann : « Tous les textes sont formulés de manière à ne fermer aucune porte, et ne présenteront à l’avenir aucun obstacle aux discussions entre catholiques ou au dialogue avec les non catholiques, comme cela arrivait au contraire avec les décisions dogmatiques des Conciles précédents. »

Hé bien, ce n’est que sous ce jour néo-moderniste, qu’il faut considérer toute l’œuvre de Paul VI pendant et après Vatican II.

Surprenant que les Pères du "concile" n'aient pas vu ce que les hérétiques voyaient clairement.
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Message  Javier Lun 03 Jan 2011, 12:40 pm

CHAPITRE V

SON OUVERTURE À LA DÉMOCRATIE UNIVERSELLE


L’article III de la déclaration des “Droits de l’Homme” dit : “Le principe de toute autorité existe essentiellement dans la Nation”.

L’ouverture à la “Démocratie Universelle” fut tout de suite évidente dans toutes les Allocutions principales de Paul VI, par exemple comme celles-ci :

«Quelque chose de grand et de nouveau se prépare et s’accomplit, qui peut changer la face de la terre. » (Discours du 19 juillet 1971)

« L’humanité est en marche ; elle tend à une domination plus grande du monde... Et à quoi sert cette conquête ? A mieux vivre, à vivre plus intensément. L’humanité limitée dans le temps cherche une plénitude de vie et l’obtient... Elle tend vers l’unité, vers la justice, vers un équilibre et une perfection que Nous appelons “Paix”... » (Discours-Message pour la Journée de la Paix, 1er janvier 1969)

« L’humanité subit de profonds changements et cherche les principes directeurs et les forces neuves qui la conduiront dans le monde futur. » (Discours à Bombay, le 2 décembre 1964)

Comme on le voit, ce sont des paroles qui révèlent son messianisme sur un fond humaniste et naturaliste. Mais le Seigneur a démenti ces affirmations une à une.

Aucune “paix” pour les impies constructeurs de la “Tour de Babel”, parce que seul le Christ donne la “paix”, mais pas de la même façon dont la donne le monde. Et pas non plus de “justice”, comme la voulait Paul VI :

« Nous tous, persuadés que la paix doit avoir pour fondement la justice, nous deviendrons les avocats de la justice. Parce que le monde a grand besoin de justice et c’est la justice dont le Christ veut que nous soyons affamés et assoiffés. » (Discours aux Pères Conciliaires le soir du 5 octobre 1965 – D.C. n°1457 col.1745)

Oh non ! Le Christ avait béni uniquement ceux qui ont faim et soif d’une autre justice, celle de l’homme envers Dieu, c’est à dire la sainteté, dont la justice sociale ne peut être qu’une des conséquences.

La dialectique de Paul VI au contraire, inhérente à l’encyclique Populorum Progressio (26 mars 1967), comprend une analyse (marxiste) de la situation internationale qui arrive au dilemme : ou bien les peuples riches partagent leurs ressources avec les peuples pauvres, ou bien ceux-ci feront la guerre... Autant dire : ou bien l’égalité, ou bien la guerre !

Voilà pourquoi Paul VI excitera les ressentiments de tous les peuples du Tiers Monde envers le “développement”, en leur proposant comme moyen pour l’atteindre la pression sur les pays riches. Programme crypto-communiste qui frise la révolution ; c’est ainsi en effet qu’il parla à Bogota, à Manille, en Australie, mettant les pauvres contre les riches, selon la dialectique de la “lutte des classes”, en la camouflant avec la solution évangélique de l’amour qui répudie la violence. Mais cet “amour”, dans un monde sans Dieu, est irréalisable, et donc, il devient seulement une justification à priori de la violence ; c’était en effet, dire en d’autres termes : si avec l’amour, avec la non-violence on n’obtient rien ou presque rien, la révolution et la haine peuvent prendre le dessus. Et il sera facile pour ces peuples de se reconnaître dans cette situation où Paul VI autorisait “l’insurrection révolutionnaire.”

« ... En cas de tyrannie évidente et prolongée qui comporterait de graves dommages aux droits fondamentaux de la personne et nuirait au bien commun du pays... » (“Populorum Progressio” n° 31)

C’était son programme :

« Réduire les inégalités, combattre les discriminations, libérer l’homme de ses servitudes, le rendre capable d’être lui-même l’artisan responsable de son progrès matériel, de son progrès moral, et de son développement spirituel. » (ibid. n° 34)

Son programme était donc un programme de solidarisme intégral à réaliser par la force, même s’il était voilé sous ce mot de “salut” qui devrait être réservé uniquement au mystère de la Rédemption.


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Montini, monstre infâme !!!

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