PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Le modernisme, donc, est ici identifié avec le progrès, positif et victorieux, de l’histoire. Voilà pourquoi St Pie X ne pouvait pas être le pape en mesure de cueillir les signes des temps ; au contraire ce serait lui qui a empêché l’Eglise de se mettre au pas avec l’histoire et de s’ouvrir aux temps modernes, c’est pourquoi :
« Le programme de Pie X fut plus de restauration que de mise à jour, non pas tant parce que son point de vue était étroit, mais parce qu’il lui était conditionné par une vision plutôt pessimiste de l’évolution de la société. »
Le Pontife de Pascendi, donc, n’aurait eu ni “ouverture au monde”, ni cette “immense sympathie” pour l’homme moderne, voulue par les modernistes, et telle que l’aura, au contraire, Paul VI !
Voici quelques mesures contradictoires prises par ces deux papes :
- St Pie X, par le Motu proprio Sacrorum Antistitum (septembre 1910) avait imposé le serment antimoderniste ; mais Paul VI l’abolit ;
- St Pie X, contre les ecclésiastiques qui attaquaient le Décret Lamentabili et l’encyclique Pascendi, par le Motu Proprio du 18 novembre 1907, prescrivit l’excommunication ‘latæ sententiæ’ réservée au Pontife Romain ; mais Paul VI la détruisit, imposant même de ne plus parler d’excommunications ;
- Pour affronter cette ‘synthèse de toutes les hérésies’ qu’était le modernisme, Pie X avait réorganisé le Saint Office par la Constitution Sapienti Consilio du 29 juin 1908 ; mais Paul VI, par un grave et sot conseil, le détruisit, l’abolit, déclarant que d’hérésies et de désordres généralisés, « grâce à Dieu, il n’en existe plus au sein de l’Église » (cfr. Ecclesiam Suam) et que, « à présent on pourvoit mieux à la défense de la foi en promouvant la Doctrine qu’en condamnant » (1965). (N’est-ce pas justement aux promoteurs d’hérésies que fait défaut la doctrine, outre la bonne foi ? L’Église n’aurait-elle plus le très grave devoir d’utiliser son pouvoir coercitif dont le Christ Lui-même l’a pourvue, contre l’obstination des hérétiques ?…) ;
- St Pie X, pour préserver la catéchèse des manipulations des modernistes, avait voulu un catéchisme fondamental, unique, pour toute l’Église ; mais Paul VI frappa d’ostracisme ce catéchisme de saint Pie X, et voulut le pluralisme dans la catéchèse également ; il se montra scandaleusement tolérant envers l’hérétique ‘Catéchisme Hollandais’, et en fit le prototype de tous les catéchismes plus ou moins farfelus, qui ont ensuite poussé comme des champignons dans tous les diocèses de l’Église.
Et tandis que St Pie X avait éventé l’insidieuse tactique des modernistes qui présentaient leurs erreurs ‘éparpillées et liées’, dénonçant, dans Pascendi, ces dangereuses nouveautés comme un ‘véritable système d’erreurs bien organisé’, Paul VI, au contraire, dévoila brutalement son vrai visage de moderniste, lorsqu’il y eut le LXXè anniversaire de cette grande encyclique de St Pie X à travers les mass media (Radio Vatican du 4 et 6 septembre 1977, et l’Osservatore Romano du 8 septembre 1977) qui définirent l’encyclique Pascendi : un ‘dévoilement’ du modernisme ‘historiquement pas tout à fait respectueux’. Et ce n’est pas tout ! Il laissa aussi dénigrer la lutte antimoderniste de St Pie X, affirmant qu’ « on ne sut pas et on ne voulut pas, ou on n’eut pas le respectueux courage de lire dans leur réalité, les distinctions et les différences ». Donc, St Pie X aurait été un imbécile et un pusillanime déshonnête !…
Voilà donc ce que fut la ‘commémoration’ de ce grand Pape et grand Saint, qui cependant a révélé dans l’esprit de Montini, toute sa rancune et sa réputation bien connue de moderniste depuis toujours… C’est pourquoi Paul VI répudia ces documents sages et inspirés de St Pie X, car ils furent « une coupure inconsidérée de germes alors en recherche de croissance », alors qu’en fait, ils s’étaient démontrés tout autres que des ‘germes’, mais bien plutôt une ‘zizanie’ très vigoureuse qui a étouffé presque tout le bon grain que l’Église avait récolté durant les siècles précédents.
- En outre : St Pie X, pour disputer le passage au rationalisme moderniste dans l’exégèse biblique, avait donné stabilité à la Commission Biblique Pontificale, voulue par Léon XIII, et, par le Motu Proprio du 18 décembre 1907, il avait décrété :
« Tous sont tenus en conscience de se soumettre aux décisions passées et futures de la Commission Biblique Pontificale, tout autant qu’aux Décrets doctrinaux de la Sacrée Congrégation, approuvés par le Souverain Pontife. »
Mais aujourd’hui, il n’y a plus d’obligation de conscience, car Paul VI a réduit cette Commission Biblique Pontificale à une section de la désarmée – pour ne pas dire inutile – Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi. La preuve en est qu’elle n’a plus émis aucun Décret.
Mais aujourd’hui, malheureusement – et justement grâce à Paul VI – cet Institut est un repaire et un foyer de modernistes parmi les plus polluants de l’Église. Il ne faut pas oublier que, en 1964, Paul VI rappela au ‘Biblicum’ les jésuites Zerwick et Lyonnet, que le saint Office avait condamnés et expulsés.
- St Pie X, pour assurer une formation du clergé doctrinalement orthodoxe, voulut les Séminaires Régionaux et promulgua de sages ‘Normes pour l’organisation éducative et disciplinaire des Séminaires d’Italie’. Mais Paul VI, pour la destruction des Séminaires, confia la Congrégation pour l’Éducation Catholique (et donc aussi pour les Séminaires) au libéral card. Garrone qui, au Concile, avait décoché une attaque féroce justement contre les Séminaires Régionaux, qu’il fit fermer une fois devenu Préfet de cette Congrégation.
- Et pour consolider la structure ecclésiastique, St Pie X avait fait l’unification des lois ecclésiastiques grâce au Code de Droit canonique (promulgué plus tard par Benoît XV) ; mais Paul VI, à très brève distance (donc sans nécessité), voulut un nouveau Code qui ouvrit la porte aux principes modernistes. Et tandis que St Pie X avait condamné décidément l’interconfessionnalisme en tant que nocif à la foi des catholiques, et parce qu’il engendre l’indifférentisme, Paul VI au contraire a voulu cet œcuménisme moderniste insensé, que St Pie X avait déjà défini :
« Charité sans foi, bien tendre pour les mécréants, qui ouvre à tous, malheureusement, la voie à la ruine éternelle. »
Mais Montini, déjà comme archevêque de Milan – en 1958 – avait dit au contraire : « Les confins de l’orthodoxie ne coïncident pas avec ceux de la charité pastorale ».
Pour lui, donc, la ‘pastorale’ était-elle au-delà de la foi ? C’est un fait que Paul VI n’a jamais voulu condamner ces théologiens qui niaient jusqu’à la divinité du Christ. C’est un fait aussi qu’il a laissé certains évêques attaquer les encycliques doctrinales, sans jamais les reprendre ni les déposer…
Et ainsi, Vatican II a mis à nu la mentalité moderniste qui flottait déjà depuis des décennies, devenant lui-même occasion de la nouvelle affirmation du modernisme en un sens subversif, fournissant des prétextes pastoraux à la pénétration des erreurs modernistes dans toutes les institutions de l’Eglise ; c’est-à-dire dans les trois pouvoirs qui l’ont toujours distinguée :
1) le pouvoir doctrinal : Dogme - Morale ;
2) le pouvoir sanctifiant : Sacrements - ministère sacerdotal ;
3) le pouvoir disciplinaire : institutions et leurs règlements.
Et ce fut la victoire complète du modernisme !
Saint Pie X, dans son Pascendi, après avoir dit que tout moderniste “résume en soi de multiples personnages, c’est à dire ceux de philosophe, de croyant, de théologien, d’historien, de critique, d’apologiste, de réformateur”, continue en disant :
« En commençant par le philosophe, tout le fondement de la philosophie religieuse est basé pour les modernistes sur la doctrine qu’ils appellent agnosticisme. Selon cette dernière, la raison humaine est réduite entièrement dans le champ des phénomènes, c’est-à-dire de ce qui apparaît ; aucun droit, aucune faculté naturelle ne lui concèdent de passer au-delà. Voilà pourquoi elle ne peut pas s’élever à Dieu, ni en connaître l’existence, même à travers les causes visibles. Et de là on en déduit que Dieu, pour ce qui est de la science, ne peut en être l’objet direct ; en ce qui concerne l’histoire, on ne doit jamais le considérer comme objet historique. Une fois posées de telles prémisses, on devine facilement quel sera le sort de la théologie naturelle, des motifs de crédibilité, de la Révélation externe. Tout ceci, les modernistes le suppriment et l’attribuent à l’intellectualisme, système ridicule, comme ils disent, et disparu depuis bien longtemps. Et dans tout cela, rien ne leur inspire de la retenue, pas même le fait de savoir que de si énormes erreurs furent déjà condamnées par l’Eglise. Puisqu’en effet le Concile Vatican I a défini ainsi : “Si quelqu’un dira que Dieu un et vrai, notre Créateur et Seigneur, au moyen des choses créées, ne peut pas être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine : qu’il soit anathème !” Et de même : “Si quelqu’un dira que la Révélation Divine ne peut être rendue crédible par des signes extérieurs, et que donc les hommes ne doivent être mus vers la foi que par la seule expérience interne ou l’inspiration privée, qu’il soit anathème ! »
Aujourd’hui, cet agnosticisme pernicieux s’est répandu dans tout le monde catholique. Les fidèles eux-mêmes ne considèrent plus comme un péché contre la foi le seul fait d’admettre qu’il soit permis aux “frères séparés” de dévier sur un seul point de la divine Révélation. C’est pourquoi ils accusent d’ “intégrisme”, de “fixisme”, de “traditionalisme” tous ceux qui considèrent encore un péché grave cet abandon de la foi, qui porte à conclure que toutes les religions sont bonnes.
A SUIVRE...
Le "Pastor Angelicus" avec un autre traître miserable, Roncalli
Pie XII, priez pour nous
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Mais ce fut au contraire une vraie révolution copernicienne que son nouveau rapport avec le monde, que Paul VI voulut tout de suite, un peu plus d’un an après son "élection au pontificat", avec sa première encyclique Ecclesiam Suam, publiée le 6 août 1964 :
« L’Eglise doit en venir au dialogue avec le monde dans lequel elle vit... L’Eglise devient parole; l’Eglise devient message ; l’Eglise devient colloque ».
Donc, même sans l’expliciter, l’encyclique montinienne contient une espèce de révision critique de l’attitude assumée par l’Eglise au cours des siècles précédents.
Ce fut Paul VI lui-même qui le dit :
« Théoriquement parlant, l’Eglise pourrait se réserver de réduire au minimum de tels rapports (avec le monde) cherchant à se séquestrer elle-même du commerce de la société profane. Comment pourrait-elle se proposer de relever les maux qui peuvent se vérifier en elle, en les analysant et en promouvant des croisades contre eux ? »
C’est ainsi qu’il a fait de l’Église une espèce de parti politique, et de la religion une espèce de Centre d’animation d’un humanisme intégral, « parce qu’il voulait réaliser un monde dans lequel chaque homme, sans exception de race, de religion, de nationalité, puisse vivre une vie pleinement humaine. » (Populorum Progressio, n° 47).
En un mot, la religion de Paul VI est ainsi devenue comme la servante du monde, et c’est justement pour cela que « la religion doit être renouvelée »… (12 août 1960), car toutes les religions seraient égales, faites uniquement pour fraterniser dans l’activité temporelle.
C’est pourquoi Paul VI a laissé démolir les dogmes en tant qu’obstacles à la fraternité. Il a laissé obscurcir les Sacrements et affaiblir les Commandements parce que trop inflexibles. Bref, Il a laissé crouler toute l’institution de l’Église.
Utopie ou apostasie ?
Idolâtre de la science, ou pseudo science, il en a eu comme un culte. Il a voulu et diffusé le concept de démocratie dans toutes les Institutions de l’Église, bien qu’elle ait déjà été condamnée par le Magistère antécédent (comme Vatican I (DS 3115), comme saint Pie X dans la Lettre sur le Sillon), compromettant ainsi le pouvoir monarchique de droit divin dans l’Église.
Et ce fut lui qui alla jusqu’à introduire 15 femmes au Concile, et puis en mit 70 autres dans les bureaux du Vatican, dont 7 dans le Bureau le plus délicat du Saint Siège, en contact direct avec le pape.
De même il a reçu, sans aucune réaction, Claudia Cardinale en minijupe et des jeunes filles en short et les ‘hot-pants’, en audience spéciale, se disant même « attentif à certaines valeurs dont vous êtes à la recherche : la spontanéité, la sincérité, la libération de certains liens formels et conventionnels, la nécessité d’être soi-même et de vivre et d’interpréter les exigences de votre temps. » (‘Il tempo’, du 17 avril 1971).
C’est ainsi qu’il a reçu aussi les scandaleux hippies et chanteurs beat, les groupes pop, en blue jeans, cheveux longs et en broussaille, en maillots et vestes déchirées…
De même il a reçu Marcellino de Santos, chef des assassins qui tuèrent un missionnaire et les habitants de Mueda (Mozambique) ; de même qu’il donna sa bénédiction à l’assassin Cabrol, de la Guinée, et à Agostinho Neto, chef du terrorisme en Angola ; et cetera…
Il ne sera donc pas inutile de rappeler comment St Pie X avait stigmatisé, dans son encyclique Pascendi, les efforts des modernistes pour éloigner l’Eglise de la vraie foi.
« Ce n’est pas de l’extérieur qu’ils complotent pour ruiner la Sainte Eglise. Leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où frapper. »
Et voici comment Saint Pie X vit bien où ils portaient leurs coups :
- sur la réforme de la philosophie dans les séminaires ;
- sur la substitution de la philosophie scolastique par la philosophie moderne ;
- en mettant en harmonie les dogmes avec la notion de leur évolution en même temps que la science et l’histoire ;
- en voulant un enseignement limité, dans les catéchismes, sur les dogmes qui devraient être réformés et mis à la portée du commun des hommes ;
- en diminuant les dévotions extérieures du culte ;
- en réformant le gouvernement de l’Eglise dans toutes ses branches, surtout disciplinaire et dogmatique ;
- en mettant en harmonie avec la démocratie son esprit et ses dérivés, en donnant au clergé inférieur et aussi aux laïcs un rôle dans le gouvernement de l’Eglise ;
- en adaptant le pouvoir temporel ecclésiastique aux organisations politiques et sociales pour le pénétrer de leur esprit ;
- et, enfin, faisant écho à leurs maîtres protestants, en demandant la suppression du célibat ecclésiastique.
On se passe de commentaires... Mais dans cela, Paul VI se retrouve tout entier.
Sa mise à jour, en effet, ne fut pas une formulation adaptée à la mentalité moderne pour exposer des vérités immuables, éternelles - comme on voudrait bien le faire croire - mais ce fut une vraie adaptation des Vérités au monde moderne, c’est à dire une Vérité falsifiée et trahie.
Et ceci, parce que sa nouvelle Eglise devait construire la Cité socialiste de l’avenir, dont les Collèges Episcopaux devaient assumer la direction démocratique. Je pourrais citer sur la question beaucoup de déclarations de ses “fans” dans le gouvernement de sa nouvelle Eglise, tout autant explicites, comme les proclamations bien connues de certains évêques et prêtres brésiliens, avides de chausser les bottes militaires du pouvoir... Je me limiterai à citer comme exemple un Mentor de l’Eglise de France, l’évêque de Metz, Mgr Schmitt, auteur de six propositions qui pourraient être définies : la “religion du progrès démocratique”. Les voici :
1) La transformation du monde (= mutation de la civilisation) enseigne et impose un changement du concept même de “salut” apporté par le Christ ;
2) La transformation du monde nous révèle que la pensée de l’Eglise¸ sur le dessein de Dieu, était, avant la mutation actuelle, insuffisamment évangélique ;
3) La foi écoute le monde ;
4) La socialisation n’est pas seulement un fait inéluctable de l’histoire ; c’est une grâce;
5) Aucune époque autant que la nôtre n’a été en mesure de comprendre l’idéal évangélique d’une vie fraternelle ;
6) Dans un monde tourné vers la perspective, l’espérance des chrétiens revêt tout son sens. (Madiran, “L’hérésie du XXème siècle”, Paris 1967, pp.200 ss)
Ces “six propositions” - de résonnance montinienne - disent que “l’Eglise, tournée désormais vers le monde, invoque la venue du socialisme, pleine actualisation de l’idéal évangélique de vie fraternelle, et participe à son édification.”
Comme on le voit, ici aussi il y a un rapprochement vraiment blasphématoire de l’Evangile et de la Révolution, dont avait parlé Saint Pie X à propos du “modernisme politique”.
C’est l’Evangile sécularisé et mondanisé.
Or, c’est une Nouvelle Eglise bien sûr, mais toute basée sur l’orgueil de l’homme. En somme, cette intention de rompre avec l’Église du passé, Paul VI l’a démontrée sans arrêt, de toutes les manières. De même sa mise de côté inconsidérée des cardinaux de plus de 80 ans, leur défendant d’entrer en conclave pour l’élection du Pape, cachait sa ‘mens’ d’éliminer du conclave tous les membres qui n’étaient pas favorables à la ligne d’aggiornamento de sa nouvelle Église.
Et c’est toujours lui qui a voulu la démission des évêques, la rendant obligatoire à 75 ans.
Et pour en finir, racontons cet épisode indicatif : le neveu du prof. Dietrich von Hildebrand, le doct. Sattler, Ambassadeur auprès du Saint Siège, en juillet 1968, raconta aux époux Hildebrand que Paul VI lui avait déclaré : « J’espère que pendant mon règne, j’obtiendrai la ‘réconciliation’ entre catholiques et protestants ». L’ambassadeur en fut très troublé : il continuait à dire : « Il m’a dit ‘réconciliation’, non pas ‘conversion’ ! »
A SUIVRE...
Selon Montini, des gens comme Claudia Cardinale en minijupe et des jeunes filles en short et les ‘hot-pants’, elles étaient « attentives à certaines valeurs dont vous êtes à la recherche : la spontanéité, la sincérité, la libération de certains liens formels et conventionnels, la nécessité d’être soi-même et de vivre et d’interpréter les exigences de votre temps. »
Montini, malin destructeur de l'Eglise catholique et de la vrai Foi !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Montini est un
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Gabrielle a écrit:
Montini est un
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Chère Gabrielle,
ce sinistre personnage qui Montini était, c'est la preuve qu'il était plus ambigu et trompeur que l'on peut imaginer
Montini avait mille visages... et tous étaient laids et répugnants !
Continuez à lire et vous verrez...
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A SUIVRE...
Montini, misérable serpent perfide !!!
Montini et son "ami intime" ... l'acteur italien Paolo Carlini...
Montini, sodomite dégoûtant et sale !!!
ce sinistre personnage qui Montini était, c'est la preuve qu'il était plus ambigu et trompeur que l'on peut imaginer
Montini avait mille visages... et tous étaient laids et répugnants !
Continuez à lire et vous verrez...
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Voilà le vrai visage de Paul VI ; voilà ce que fut son "pontificat". De même qu’il fut toujours un progressiste, même avant d’être "pape", de même il devint ensuite victime de sa propre audace.
Rappelons-nous qu’au Concile, il a toujours contrecarré le Cœtus Internationalis Patrum, alors qu’il soutenait toujours les évêques libéraux.
Rappelons-nous comment il laissa accomplir la démolition interne de l’Église, et son espèce d’acharnement à détruire les États catholiques (Italie, Espagne, etc…).
Et il ne faudrait pas non plus oublier cet autre comportement qui dénote sa mentalité libérale, progressiste-moderniste : en Italie, quand passa la loi sur le divorce, Paul VI se trouvait à Sidney (Australie). Il en fut tout de suite informé et il dit qu’il s’y attendait, qu’il le regrettait à cause du tort que cela faisait à la famille, et parce que cela lésait un accord du Concordat… Mais sur le ‘péché’, ne verbum quidem !
Je pourrais continuer encore longtemps à citer tant d’autres faits et paroles de Paul VI, qui attestent clairement à quel point c’était un authentique libéral-moderniste. - Le 30 juin 1968, lors de la clôture de l’année de la foi, afin d’éloigner de lui les soupçons sur son ‘modernisme’, Paul VI fit, place Saint Pierre, une solennelle Profession de Foi qui apparut comme ‘le nouveau Credo’, antidote du ‘nouveau Catéchisme’.
Il y eut une explosion d’enthousiasme pour ce Credo (par exemple, sur l’Osservatore Romano du 31 août 1968 – article de Jean Daniélou) ; mais… car il y a un ‘mais’. Paul VI, avant le texte de formulation de l’acte de foi, avait fait d’abord deux mises au point : la première, c’est qu’il voulait accomplir ‘le mandat confié par le Christ à Pierre’, et donner ‘un ferme témoignage à la vérité divine confiée à l’Église’. Très bien jusqu’ici. Mais… dans la seconde précision, il remettait tout en discussion, parce qu’il excluait expressément que son Credo fût ‘une définition dogmatique’ proprement dite.
Voici ses paroles : « …Nous allons faire une profession de foi, prononcer un credo qui, sans être une définition dogmatique proprement dite, reprend en substance, avec quelques développements réclamés par les conditions spirituelles de notre temps, le Credo de Nicée… » (D.C. n°1521 col.1250)
Or ceci est un fait très grave, une équivoque voulue. Car toute proposition-objet du Credo constitue des vérités révélées, de foi divine et de foi catholique, attestées dans la Sainte Écriture, dans la Tradition Apostolique (c’est-à-dire les deux sources de la Révélation) et définies par le Magistère infaillible de l’Eglise : et donc vérités de foi catholique.
Et alors ? S’agit-il de son énième stratagème pour cacher sa vraie pensée ? Voulut-il se mettre à l’abri des critiques pour ne pas avoir condamné le ‘catéchisme hollandais’ ?… (Peu après en effet, il se fit photographier aux côtés du fameux hérétique dominicain hollandais, le père Schillebeeckx, co-auteur de ce catéchisme tristement célèbre).
Le Credo de Paul VI fut suivi d’un silence assez étrange. On s’attendait à un plébiscite d’adhésions sans réserves de la part du monde catholique officiel qui gouverne ; or il n’y eut aucun consensus ouvert et déclaré…
(En conclusion)
En conclusion: ce que j’ai rapporté de ses dires et de ses faits est, je crois, plus que suffisant pour déshonorer son "pontificat" au point de nous faire penser à lui comme à un nouvel Honorius. En effet, lorsque le pape Léon II confirma l’anathème du VIIè Concile Œcuménique de Constantinople contre le pape Honorius, il n’avait dit que cela :
« Honorius n’a pas éteint le feu de l’hérésie à sa naissance, ainsi qu’aurait dû le faire, au contraire, l’Autorité Apostolique ; mais il l’a plutôt fomentée par sa négligence. » Cette accusation, on pourrait très bien la faire aussi contre Paul VI. Comme Honorius en effet, il ‘fomenta lui aussi l’hérésie par sa négligence’, et peut-être pire encore que le pape Honorius, par son approbation. Car Paul VI continua à présider cette ‘auto-destruction de l’Église’ qu’il avait lui-même dénoncée, alors que c’est lui qui la provoquait et la menait avec ces hommes d’Église que lui-même avait mis et maintenus aux postes-clef.
Malheureusement, aujourd’hui encore, nous devons supporter ces si déplorables années de son "pontificat" que l’on peut définir une des pires périodes de la longue histoire de l’Église. Nous en voyons tous les conséquences : diminution de la foi ; destruction de la vraie liturgie ; humiliation du culte eucharistique ; naufrage de la saine théologie ; les Sacrements qui n’inspirent plus confiance, car on s’est efforcé d’en dénaturer le sens ; la Messe est devenue une réunion communautaire ; le catéchisme lui aussi vidé du dogme ; les enfants eux-mêmes qui ont perdu le respect des choses saintes ; et des milliers d’entre eux qu’on ne baptise même plus, à cause des idées bizarres de bien des prêtres ; et les suffrages pour les défunts qui ont été vidés par une liturgie banale et laide…
Désormais, pour réformer cette Église atteinte de la lèpre des hérésies et des irrévérences, il faudrait une action divine, surtout du fait qu’une vraie réforme devrait commencer par la restauration de l’Autel du Sacrifice (qui n’est pas la table de la ‘Cène’ protestante, dorénavant imposée aussi dans les églises catholiques), car de l’autel seulement provient l’unité ; et là seulement s’affirme la Vérité, et de là seulement se répand la vraie charité.
CONTRE LE MODERNISME
- « Et il s’élèvera plusieurs faux prophètes qui en séduiront un grand nombre. » (Mt 24, 11)
- « Vous qui, dans l’Évangile, croyez en ce qui vous plaît et ne croyez pas en ce qui vous déplaît, vous croyez plus en vous-mêmes qu’en l’Évangile. » (St Augustin)
- « Lorsqu’il pourrait y avoir un danger pour la foi, les sujets seraient tenus à réprimander leurs prélats, même publiquement. » St Thomas d’Aquin
- « La vérité, surtout lorsqu’un danger la menace, doit être prêchée publiquement, et il ne faut pas faire le contraire, par le fait que quelques-uns s’en scandalisent. » (St Thomas d’Aquin).
- « Soyez forts ! On ne doit pas céder là où il ne faut pas céder… On doit combattre, et pas à moitié, mais avec courage ; pas en cachette, mais en public ; pas à huis clos, mais à ciel ouvert ! » (St Pie X).
- « Ils éprouvent de la haine envers tout ce qui est traditionnel et sacré. » (St Pie X) - « Les artisans d’erreurs, ne les cherchons pas parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent au sein même de l’Église. » (St Pie X).
- « L’erreur à laquelle on ne résiste pas est approuvée ; la vérité qu’on ne défend pas, est opprimée. » (Le pape Félix III)
- « Que l’on fasse bien attention à ne rien ôter de la doctrine reçue de Dieu, à ne rien omettre, quel qu’en soit le motif, car si quelqu’un le faisait, il tendrait à séparer les catholiques de l’Église, plutôt qu’à y reconduire ceux qui sont séparés. » (Léon XIII).
- « Si j’ai contre moi tous les évêques, j’ai pour moi tous les Saints et les Docteurs de l’Église. » (St Thomas More).
A SUIVRE...
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Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
CHAPITRE IV
SON OUVERTURE À LA FRANC-MAÇONNERIE
Il est sûrement bien étrange qu’une Institution comme l’Eglise Catholique, d’origine divine, arche de la Vérité révélée et du salut, ait quelque chose à apprendre d’une institution satanique qui, pendant 254 ans, a été anathématisée par la Hiérarchie catholique pas moins de 586 fois. (C’est le nombre des condamnations calculées par le Père Esposito, religieux paulin franc-maçon, qui a communiqué les données de ses recherches sur la revue “Jesus” d’octobre 1988.)
Et pourtant, même si ce fait pourrait provoquer de l’indignation, il ne doit cependant pas surprendre, si l’on considère que personne d’autre que les ennemis de l’Eglise, installés dans son sein même, pouvaient produire les dégâts qu’ils ont produits pendant toutes ces années de post-Vatican II. En constatant toutes les prises de position, il faut bien admettre qu’elles furent assumées par des personnes qui n’étaient pas en état de grâce ou qui étaient en complète mauvaise foi ; et aujourd’hui, nous pouvons dire en toute sûreté qu’il s’agit surtout de mauvaise foi, car il est impossible que tous les “laudatores” de ces temps de révolution dans l’Eglise n’aient jamais entendu parler d’un de ces 586 documents ecclésiaux (surtout l’encyclique de Léon XIII : Humanum Genus, de 1884), émis en 250 ans : de 1738 à 1983.
Que les prélats et le clergé prennent en main au moins l’encyclique de Léon XIII, et méditent ces paroles :
« Le principal et ultime de ses buts (de la franc-maçonnerie) est de détruire à partir des fondations tout l’ordre religieux né de l’institution chrétienne, et de créer un nouvel ordre selon son gré, qui tire ses fondements et ses normes du naturalisme. » (“Bulletin Indépendant d’Information Catholique” n°112, Bruxelles 1974.)
L’Église catholique a toujours condamné cette ‘secte maçonnique’, et également dénoncé ses ‘secrets’.
Jacques Mitterand, ex grand-maître du Grand Orient de France, l’a admis. Dans son ouvrage ‘la politique des francs-maçons’, il écrivit : « L’Église catholique ne s’est pas trompée sur l’importance de l’avènement… Par la Bulle ‘In Eminenti’, le pape Clement XII prononça en 1738 l’excommunication des franc-maçons fran-çais, dénonçant le ‘secret’ qui les entourait, eux et leurs travaux. » (Clément XII, ‘In Eminenti’, p.45) Après 1738, tous les Pontifes renouvelèrent ces remontrances et ces sanctions. Citons leurs principales encycliques à ce sujet :
‘PROVIDAS’, de Benoît XIV, du 18 mai 1751 ;
‘QUO GRAVIORA’, Constitution Apostolique de Léon XII, du 18 mars 1820 ;
‘ECCLESIAM’, de Pie VII, contre les Carbonari, du 13 septembre 1821 ;
‘TRADITI’, de Pie VIII, du 24 mai 1829. Confirme les anathèmes précédents ;
‘QUI PLURIBUS’, de Pie IX, du 9 novembre 1846 ;
‘HUMANUM GENUS’, de Léon XIII, du 20 avril 1884 ;
‘PASCENDI’, de St Pie X, du 8 septembre1907.
Benoît XV bénit Mgr Jouin pour son étude : ‘Contre les sectes ennemies de la religion’. Le 24 juillet 1958, Pie XII dénonça en tant que racines de l’apostasie moderne : l’athéisme scien-tifique, le matérialisme dialectique, le rationalisme, le laïcisme et leur mère commune : la franc-maçonnerie. (Ploncard d’Assac : ‘Le secret des Francs-Maçons français’, p.226-227.) Le "pape" Jean XXIII, en 1960, rappela au Synode Romain : « En ce qui concerne la secte maçonnique, les fidèles doivent se rappeler que la peine stipulée par le Code de Droit Canon (can.2335) est toujours en vigueur. » L’attitude de l’Église jusqu’à Vatican II fut donc toujours claire et cohérente. La condamnation de la Franc-Maçonnerie vient du fait qu’elle tend à détruire l’ordre religieux et l’ordre social chrétien, même si elle se présente sous le masque de la tolérance et du respect des autres. Cependant, son vrai but est de reconstruire la société sur de nouvelles bases, excluant N.S. Jésus-Christ, pour arriver à une religion universelle, selon le principe de la démocratie. De fait, depuis que cette secte a été en mesure d’agir, il y a eu en France cinq révolutions (1789-1830-1848-1870-1945)
(Note : Nous pourrions en ajouter une sixième : 1968. NDLR)
, quatre invasions étrangères (1815-1870-1914-1940),
(Note : Sans oublier celle que nous vivons actuellement. NDLR)
deux spoliations de l’Église ; l’expulsion des Ordres Religieux ; la suppression des écoles catholiques ; la laïcisation des institutions (1789 et 1901) , etc…
Et pourtant aujourd’hui, on entend encore dire par des irresponsables que la Franc-Maçonnerie est changée, qu’elle ne mérite donc plus les condamnations. C’est un mensonge ! Avant Vatican II, les documents romains étaient plus qu’explicites. Par exemple :
« La franc-maçonnerie de rite écossais tombe sous la condamnation émanée par l’Église contre la franc-maçonnerie en général, et il n’y a aucun motif d’accorder une discrimination en faveur de cette catégorie de franc-maçons. » (Suprême Congrégation du Saint Office, 1946).
« Vu que rien n’est intervenu qui puisse faire changer, en cette matière, les décisions du Saint Siège, les dispositions du Droit Canon conservent toujours leur valeur, pour n’importe quel type de franc-maçonnerie. » (Même instance, 20 avril 1949).
Le 5 janvier 1954, le Saint Office condamnait un ouvrage du Grand Maître de la Franc-maçonnerie johannique-autrichienne. Le 20 février 1959, l’Assemblée Plénière des Cardinaux, Archevêques et Évêques argentins, publiait une Déclaration qui rappelait la condamnation formelle des papes Clément XII à saint Pie X, et soulignait que la franc-maçonnerie et le marxisme poursuivent le même but.
Malheureusement avec Vatican II, l’Église a modifié sa route. Les francs-maçons eux-mêmes l’ont tout de suite remarqué :
« Le Concile de Rome (Vatican II), dans sa seconde section, laisse entrevoir un grand mouvement diplomatique de l’Église en direction de la franc-maçonnerie. L’attitude de l’Église ne surprend pas les dirigeants de la franc-maçonnerie française, qui depuis longtemps s’y attendaient et qui avaient cru voir, à tort ou à raison, dans les œuvres de Mr. Alec Mellor et dans les conférences du Père Riquet (jésuite), des efforts préliminaires pour une préparation des esprits. » (J.A. Faucher -A. Ricker : Histoire de la franc-maçonnerie en France, p.469)
Cette nouvelle orientation de l’Église fut confirmée par le franc-maçon Yves Marsaudon, dans un livre publié à la fin du Concile :
« Lorsque Pie XII décida de diriger lui-même le très important ministère des affaires étrangères, Mgr Montini… (envoyé à Milan) ne reçut pas la pourpre. Il devenait ainsi, non pas impossible, canoniquement, mais difficile traditionnellement, qu’à la mort de Pie XII, il pût accéder au Suprême Pontificat. C’est alors qu’arriva un homme qui comme le Précurseur, s’appela Jean, et tout commença à changer… S’il existe encore quelque îlot, pas très loin, par la pensée, de l’époque de l’Inquisition, il sera forcément noyé dans la marée haute de l’œcuménisme et du libéralisme, dont une des conséquences tangibles sera l’abaissement des barrières spirituelles qui divisent encore le monde. De tout cœur, nous souhaitons la réussite de la ‘révolution’ de Jean XXIII ! » (Marsaudon : ‘l’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition’)
Donc, la nouvelle attitude de l’Église fut le virage de Vatican II, guidé par Jean XXIII d’abord, et par Paul VI ensuite, lequel adopta des positions œcuméniques et libérales envers la Franc-Maçonnerie, alors que depuis 250 ans, elles avaient été tout à fait différentes.
J’ajouterai ici les textes de directives, plans et résolutions, extraits d’un document maçonnique, qui exposent leur “plan satanique” pour la destruction de l’Eglise catholique. Voici les “directives” distribuées aux francs-maçons en 1961 :
1) Le Concile Vatican II est l’occasion, la grande occasion, si longtemps attendue pour le triomphe de nos idées, vu que les francs-maçons sont déjà à l’œuvre à tous les échelons de la Hiérarchie ecclésiastique.
2) Il reste encore la Papauté ; mais nous la frapperons mortellement si, sans de trop grandes secousses et avec l’air de doux moutons, nous continuerons avec diligence à modeler la chrétienté nécessaire à exprimer le pape de nos rêves. Une fois gagnées la Hiérarchie ecclésiastique et la masse des fidèles à nos théories, sans qu’ils s’en aperçoivent, la pratique ira de soi.
3) Dans une telle situation indésirable, notre rôle consiste à diviser, en suscitant des discussions, mais pour autant qu’il est possible, sur des questions d’importance secondaire, dans le but de détourner l’attention de l’essentiel que nous voulons détruire. Par exemple, ceux de gauche, à notre instigation, combattront pour l’abolition du latin dans la liturgie ; et ceux de droite, à notre instigation, le défendront (comme celui qui, au lieu de défendre un trésor, se le laisse échapper, tout content de conserver le coffre-fort dans lequel il était enfermé, désormais vide).
4) Tout devra être remis en question, par tout le monde.
5) Pour favoriser la confusion, nous imposerons aux prêtres l’usage d’un jargon nouveau et obscur.
6) Le pape que nous ferons élire possèdera au plus haut degré l’art de l’ambivalence (tamquam vir duplex). Par exemple, il désapprouvera les modernistes, en paroles, mais, dans les faits, il les soutiendra (en abolissant avant tout le serment anti-moderniste).
7) Plaçons nos hommes dans les Ministères de l’Education, dans les écoles, pour faire semblant de protéger la religion, mais en fait pour la détruire de l’intérieur. Sans religion, la jeunesse sera tout de suite la proie de l’immoralité, et donc complètement entre nos mains.
8 ) Par exemple, en commentant la phrase : “Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice”, nous l’attribuerons à ceux qui luttent pour revendiquer les “droits de l’homme”, et non pas à la sainteté comme l’a fait l’Eglise jusqu’à présent. Par conséquent, les contestataires et les révolutionnaires, violents ou pas, seront d’un seul coup indistinctement béatifiés par le Christ qui, à son tour, deviendra le prototype du révolutionnaire.
9) Nous infiltrerons des femmes partout où se rassemblent des prêtres ou des religieux... des femmes qui, sous le voile d’une feinte candeur, sachent bien camoufler leur perversion. Qu’elles embobinent surtout les chefs, sinon pour les conquérir à notre cause, du moins pour les compromettre en quelque mesure. De cette façon, nous contraindrons bien des bouches à se fermer pour toujours, et ils arrêteront de nous combattre et de défendre la doctrine traditionnelle catholique.
10) Dans les églises, dans les manuels scolaires, partout, que les images et les statues du Christ, de sa Mère et des Saints, soient telles qu’elles susciteront du dégoût ou des ricanements. Soyez certains qu’en cela aussi, les prêtres s’adapteront à nos directives.
11) Il est de grande importance pour la réussite de nos plans, que la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse deviennent les matières principales des séminaires, des prêtres et des religieux.
A SUIVRE...
Montini, inique et maudit fils de Satan !!!
"Le pape que nous ferons élire possèdera au plus haut degré l’art de l’ambivalence (tamquam vir duplex)".
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
(autre “plan”)
Cet autre “plan” pour la destruction de l’Eglise catholique, je l’ai eu entre les mains dès 1976, d’un éditeur allemand. Ce sont “10 commandements francs-maçons” pour la lutte contre la Rome catholique :
1) Le roc de Pierre doit être brisé. Il y a environ 2500 Evêques (en ce temps-là) dans l’Eglise ; donc nous devons la briser en 2500 morceaux !...
Au pape et aux évêques, il nous faut enlever le pouvoir, par le biais des décisions majoritaires de divers Collèges démocratiques, au sein desquels nous installerons nos affiliés... Nous les justifierons en les appelant un “Christianisme majeur”...
2) Transformer la conscience de l’enfant - rapport père-fils - en un rapport de camaraderie.
3) Elimination de toute tradition.
4) Discrédit sur les Evangiles - mettre en doute les vérités de foi.
5) Réforme liturgique : supprimer la langue latine obligatoire, pour créer une confusion babylonienne dans les diverses liturgies.
6) Enlever le complexe de faute et la conscience du péché.
7) Vider les églises de la “Présence réelle”, changer l’autel en “table”, enlever les images sacrées...
8 ) Transformer la “profession de foi” en une conception existentielle de la foi.
9) Exclure la Mère de Jésus de la vie ecclésiastique.
10) Abréger le temps de la prière, pour donner plus large espace au christianisme actif.
A ce propos, je me rappelle que sur une “feuille” des francs-maçons français, “L’Humanisme” (novembre-décembre 1968), avait déjà été publié un bilan sur l’application des Décrets conciliaires et une prévision pour l’après-Concile.
On y lisait :
« Les colonnes de la vieille Eglise qui se sont écroulées le plus facilement ont été :
1) le dogme de l’infaillibilité du pape (avec la Collégialité).
2) la “Présence réelle” du Christ dans le Sacrement de l’autel ; “inter-communion” ; “concélébration” de prêtres catholiques avec des pasteurs protestants ; la “communion dans la main”; “abolition des génuflexions”...
3) “déclassement du Sacrement de la Confession” : diminution du sens du péché, confessions en masses, insinuation que le péché fut une interprétation pessimiste de la Bible de la part de la philosophie médiévale. »
Et voilà encore cet autre plan maçonnique de 1995 (c’est une traduction de la revue espagnole “Roca Viva” de février 1997, Josè Abascal, Madrid), dans lequel on lit :
« A - Par une lutte constante et méthodique pour faire disparaître l’Eglise catholique, nous avons obtenu des progrès substantiels, conformément aux buts fixés :
1) Rupture d’une foi unique. Beaucoup doutent déjà des dogmes de base : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, divinité et résurrection de Jésus, virginité de Marie, existence de l’enfer, des Anges et des démons, etc...
2) Etat de schisme et d’apostasie, encore latent mais déjà réel.
3) Contestation au pape et à sa doctrine.
4) Contrôle des éditions et des publications catholiques.
5) Entrée de la Franc-Maçonnerie dans l’enseignement religieux, surtout dans les Facultés Ecclésiastiques et les Séminaires.
6) Ceux qui se sont infiltrés dans les Séminaires et les Congrégations Religieuses ont obtenu des postes influents, et travaillent avec efficacité.
7) Collaborent avec nous, inconsciemment certes, mais efficacement, évêques, prêtres et catéchistes, ainsi que diverses Congrégations Religieuses masculines et féminines.
8 ) Emargination et mépris des prêtres et religieux fidèles à la doctrine traditionnelle.
9) Mise de côté de la Confession, avec promotion de l’absolution communautaire.
10) Perte de l’oraison dans ses formes distinctes : personnelle, le Chapelet, le Chemin de Croix, les processions, les suppliques, etc...
11) Mépris pour la dévotion envers l’Eucharistie.
B - Très efficaces se sont révélées les “mesures” que nous avons proposées :
1) Changer la structure de la Messe, en diluant l’aspect vertical et en accentuant l’horizontal.
2) Faire entrer la “liberté liturgique”, en ôtant des ornements, en changeant, en éliminant des cérémonies, en vulgarisant et en vidant les rites.
3) Recevoir la “Communion debout et dans la main”, enlevant ainsi de l’importance à l’Hostie.
4) Eliminer la génuflexion et toute forme de révérence.
5) Altérer le sens du péché.
6) Promotion de l’immoralité, en la concevant comme “liberté” et “progrès”, libération sexuelle, préservatifs, contraceptifs, homosexualité, promotion de la pornographie à la TV et vidéo cassettes, films, sex-shops, revues et surtout la TV.
7) Approbation de l’avortement : finalement même la catholique Irlande l’a approuvé !
8 ) Eliminer la formation morale et religieuse des jeunes.
9) Corrompre la jeunesse, promouvoir la drogue, le sexe, les divertissements immoraux, jeux, blasphèmes, violence, etc...
10) Contrôle des moyens de communication sociale, surtout la TV.
C - Nous devons continuer à avancer sur les points des lignes tracées plus haut. Nous nous trouvons déjà en mesure d’occuper le sommet du pouvoir dans l’Eglise. Alors se répandra ouvertement, grâce à l’autorité, la dernière phase de notre tactique :
1) En finir avec la dimension verticale, et toute forme d’oraison.
2) Détruire et vider totalement le contenu des dogmes.
3) Substituer le théocentrisme par l’anthropocentrisme.
4) Relativiser la morale : il n’y a pas de principes ni de références objectifs, et encore moins, d’impositions venues d’en-haut. Tout est subjectif.
5) Libéralisation des pratiques sexuelles, contraceptifs, homosexualité...
6) Sacerdoce aux femmes.
7) Etc... etc...
Et finalement, et c’est notre grande aspiration, l’élimination de la messe. Celle-ci, nous ne pourrons pas l’éliminer de but en blanc : beaucoup ne l’accepteraient pas. Il faut supprimer l’aspect de “Sacrifice” et la réduire à la dimension de “Cène fraternelle”.
De cette manière, elle n’aura plus de valeur sacramentelle, et elle se sera transformée en une simple réunion, vide de contenu.
Voilà notre grande aspiration, car, détruisant la messe catholique, nous détruirons l’Eglise du dedans, sans persécution sanglante et grâce à la capitulation des catholiques eux-mêmes.
Nous avons le triomphe à portée de main !
Seule une intervention directe et extraordinaire de Dieu pourrait l’empêcher. Mais nous, vite, très vite, nous pourrons crier : “Nous t’avons vaincu, Galiléen !” »
Aujourd’hui, ces choses se sont déjà réalisées avec une inexplicable servilité de la part de toute la Hiérarchie, au point de nous rappeler aussi ce qu’on lit dans les documents de la “Haute Vente” des Carbonari :
« D’ici un siècle, les Evêques et le clergé présumeront suivre les insignes des Clefs de Saint Pierre, et au contraire, ils suivront notre drapeau. »
Et dans les “Instructions secrètes” (toujours des Carbonari), vers 1820, on lisait :
« Le travail que nous sommes sur le point d’entreprendre... peut durer bien des années, peut-être un siècle... Ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins... pour briser avec lui le roc sur lequel Dieu a construit son Eglise... Nous aurons le petit doigt du successeur de Pierre impliqué dans le complot... Pour nous assurer un pape selon notre cœur, il s’agit avant tout de former une génération digne du règne que nous désirons... Faites-vous une réputation de bon catholique... Cette réputation donnera facile l’accès à nos doctrines parmi le jeune clergé... En quelques années, ce jeune clergé, qui aura forcément envahi toutes les fonctions... sera appelé à élire le Pontife... et ce Pontife, comme la plus grande partie de ses contemporains, sera nécessairement... imprégné des principes... humanitaires que nous sommes sur le point de mettre en circulation... »
« Nous devons... réussir, par de petits moyens très progressifs, à faire triompher l’idée révolutionnaire à travers un pape... Ce projet m’est toujours apparu comme un calcul surhumain. »
A SUIVRE...
"Promotion de l’immoralité, en la concevant comme “liberté” et “progrès”, libération sexuelle, préservatifs, contraceptifs, homosexualité, promotion de la pornographie à la TV et vidéo cassettes, films, sex-shops, revues et surtout la TV".
"Eliminer la formation morale et religieuse des jeunes".
"Corrompre la jeunesse, promouvoir la drogue, le sexe, les divertissements immoraux, jeux, blasphèmes, violence, etc..."
"Rupture d’une foi unique. Beaucoup doutent déjà des dogmes de base : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, divinité et résurrection de Jésus, virginité de Marie, existence de l’enfer, des Anges et des démons, etc..."
"Perte de l’oraison dans ses formes distinctes : personnelle, le Chapelet, le Chemin de Croix, les processions, les suppliques, etc..."
"Mépris pour la dévotion envers l’Eucharistie".
"Faire entrer la “liberté liturgique”, en ôtant des ornements, en changeant, en éliminant des cérémonies, en vulgarisant et en vidant les rites".
"Sacerdoce aux femmes".
Montini, bête infâme de l'abîme infernal !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Javier a écrit:
ce sinistre personnage qui Montini était, c'est la preuve qu'il était plus ambigu et trompeur que l'on peut imaginer
Montini avait mille visages... et tous étaient laids et répugnants !
Continuez à lire et vous verrez...
Le nom du démon n'est pas LÉGION pour rien...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
.
Avec la lecture du Chapitre IV de Don Luigi Villa, on croirait revenir aux livres de Pierre Virion, qui décrivent très bien le f:. p6 et
la F.:M:. et les autres, "Mystère d'Iniquité" et "Bientôt un gouv. mondial et une super contre-église...?"
Encore merci Javier pour ce bon travail...
Avec la lecture du Chapitre IV de Don Luigi Villa, on croirait revenir aux livres de Pierre Virion, qui décrivent très bien le f:. p6 et
la F.:M:. et les autres, "Mystère d'Iniquité" et "Bientôt un gouv. mondial et une super contre-église...?"
Encore merci Javier pour ce bon travail...
Dernière édition par ROBERT. le Jeu 30 Juil 2009, 4:28 pm, édité 1 fois (Raison : balise)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Sachant cela, comment se fait-il que les évêques aient accepté sans discussion le dialogue avec ceux qui travaillent uniquement à la destruction de l’Eglise catholique ? Ignorance ou naïveté, ou bien trahison ?... Je relis pour cela quelques-unes de ces “Instructions secrètes” parmi les plus significatives
Note : C’est vers 1820 que fut décidée par le “Conseil suprême” la création de la “Haute Vente”, à laquelle fut confiée la tâche d’attaquer le Pape et de désagréger le clergé, préparant ainsi l’assaut final contre l’Eglise. La “Haute Vente” était composée de 40 membres, cachés sous un pseudonyme. Quelques-uns d’entre eux étaient juifs. Leur chef s’appelait “Nubius”. Les ordres venaient de la Haute Kabale hébraïque du Nord
(Cette “Instruction secrète”, comme les suivantes, sont tirées du livre d’Henri Delassus : “Le problème de l’heure présente”. Desclée et C. Typographes-éditeurs 1907, vol I, pp.582-625.)
« Grâce au passeport de l’hypocrisie, nous pouvons conspirer tout à notre aise et atteindre peu à peu notre but.
Hé bien ! le remède est trouvé ! Le pape, quel qu’il soit, ne viendra jamais aux sociétés secrètes ; c’est aux sociétés secrètes de faire le premier pas vers l’Eglise et vers le pape dans le but de les vaincre tous les deux. (...) Ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Alexandre VI, avec tous ses vices privés, n’a jamais erré en matière religieuse. Un Clément XIV, au contraire, ferait notre affaire de la tête aux pieds (...). Il se plaça mains et pieds liés entre les mains des ministres des Bourbons, qui lui faisaient peur, et des incrédules qui louaient sa tolérance, et à cause de cela, Ganganelli devint un grand Pape.
Mais quand ? mais comment ? Il n’y a pas grand’chose à faire avec les vieux Cardinaux et avec les Prélats au caractère décidé. (...)
C’est à la jeunesse qu’il nous faut viser : il faut séduire les jeunes ! Il est nécessaire que nous attirions la jeunesse sans qu’elle s’en aperçoive, sous le drapeau des sociétés secrètes.(...)
Voulez-vous révolutionner l’Italie ? Cherchez le pape dont nous avons fait le portrait. Voulez-vous établir le règne des élus sur le trône de la prostituée de Babylone ? Faites que le clergé marche sous votre bannière, croyant marcher sous la bannière des Clefs Apostoliques !
Jetez vos filets, jetez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents (...). Vous pêcherez des amis et vous les conduirez aux pieds de la Chaire Apostolique.
Vous aurez ainsi pêché une révolution en tiare et en chape, précédée de la Croix et de la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’un petit coup de pouce pour mettre le feu aux quatre coins du monde.
La conspiration contre le Siège Romain ne devrait jamais se confondre avec d’autres projets. (...) Nous ne conspirons que contre Rome ! (...)
Le catholicisme, moins encore que la Monarchie, ne craint pas la pointe d’un stylet ; mais ces deux bases de l’ordre social peuvent tomber sous le poids de la corruption. Ne nous lassons donc jamais de corrompre. (...) Rendons le vice populaire dans les multitudes. Qu’elles le respirent par les cinq sens, qu’elles le boivent, qu’elles s’en saturent. (...)
Faites des cœurs vicieux et vous n’aurez plus de catholiques. Eloignez le prêtre du travail, de l’autel, de la vertu : cherchez adroitement à occuper ailleurs ses pensées et son temps. Rendez-le oisif, glouton (...) ; il deviendra ambitieux, intrigant et pervers. Nous avons entrepris la corruption en grand : la corruption du peuple par le clergé, et du clergé par nous-mêmes ; la corruption qui doit nous conduire à l’ensevelissement de l’Eglise !
Le but est assez beau pour tenter des hommes comme nous (...). Le meilleur poignard pour assassiner l’Eglise et la frapper au cœur, c’est la corruption. A l’œuvre donc, jusqu’au bout ! »
(Des règnes)...
Le pape Léon XIII, dans son encyclique de 1884 contre la Franc-Maçonnerie, Humanum Genus, a décrit la division du genre humain en deux camps adverses et ennemis : “Le premier est le règne de Dieu sur la terre, c’est-à-dire la vraie Eglise de Jésus-Christ”, et “le second est le règne de Satan”, dont les partisans sont inspirés et aidés “par cette (...) société maçonnique, et travaillent publiquement à visage découvert à la ruine de la Sainte Eglise”. Il affirme plus loin “être le but suprême des francs-maçons que de persécuter avec une haine implacable le Christianisme, et qu’ils ne s’accorderont jamais de répit tant qu’ils ne verront pas jetées à terre toutes les institutions religieuses fondées par les Papes.”
Au lendemain de la publication de l’Encyclique, par laquelle Léon XIII dénonça de nouveau au monde la Franc-Maçonnerie comme l’agent secret de cette guerre contre l’Eglise, le Bulletin de la Grande Loge symbolique écossaise exprima en ces termes la pensée de la secte : “La Franc-Maçonnerie ne peut pas moins faire que de remercier le Souverain Pontife de sa dernière encyclique. Léon XIII, avec une autorité incontestable et grand luxe de preuves, a démontré une fois de plus qu’il existe un abîme insurmontable entre l’Eglise dont il est le représentant, et la Révolution, dont la Franc-Maçonnerie est le bras droit. Il est bon que les hésitants cessent de nourrir de vaines espérances. Il faut que tous s’habituent à comprendre que l’heure est venue de choisir entre l’ordre ancien qui s’appuie sur la Révélation, et l’ordre nouveau qui ne reconnaît d’autres fondements que la science et la raison humaine, entre l’esprit d’autorité et l’esprit de liberté”. (Henri Delassus, op. cit.)
Mais alors, au sujet de cette occupation judéo-maçonnique, que dire de Paul VI qui, durant tout son "pontificat" et pendant Vatican II, fut pour ainsi dire flanqué de cette ombre noire qui le dominait ?
De sources diverses et à plusieurs reprises, de façon objective et parfois violente, on insinua l’idée que Paul VI lui aussi – d’après des experts en héraldique et noblesse – serait un descendant de juifs convertis (parmi tant d’autres, citons : Paul Scortesco : ‘L’Église condamnée’, suppl. à ‘Lumière’ N°148, 1976, pp.23 et sq. ; Léon de Poncins : ‘Christianisme et Franc-Maçonnerie’, Ed. de ‘La Pensée Française’, Chiré, p.272, note 5) , qu’il aurait été ‘initié’ à la Loge des B’nai B’rith et qu’il a toujours entretenu de très bonnes relations avec les franc-maçons et les milieux juifs.
Quoiqu’il en soit, pour donner une lumière exacte sur cet aspect de la personnalité de Paul VI, il sera bon d’examiner attentivement quelques-unes des actions et des paroles autour de son "pontificat".
Telles que : - Le nécrologe, ou l’éloge funèbre qu’a fait de Paul VI l’ex Grand Maître du Palazzo Giustiniani, Giordano Gamberini, sur ‘La Rivista Massonica’. On y lit :
« Pour nous, c’est la mort de celui qui a fait tomber la condamnation de Clément XII et de ses successeurs. C’est-à-dire que c’est la première fois – dans l’histoire de la Franc-Maçonnerie moderne – que meurt le Chef de la plus grande religion occidentale sans qu’il soit en état d’hostilité avec les francs-maçons. » Et de conclure : « Pour la première fois dans l’histoire, les Francs-Maçons peuvent rendre hommage à la tombe d’un pape, sans ambiguïté ni contradiction. » (‘La rivista massonica’ N°5, juillet 1978, p. 290)
En effet, vus les événements qui se sont succédés sous le "pontificat" de Paul VI (au point de lui faire dire qu’était en cours une ‘autodestruction’ de l’Église) on peut bien deviner pourquoi la Franc-Maçonnerie lui a rendu un hommage si emphatique.
- Dans une longue lettre du fameux paulinien P. Rosario Esposito, sur la ‘Rivista Massonica’, à l’ex grand Maître Gamberini, on lit :
« Mon cher Gamberini, j’ai bien aimé, même dans sa froideur cartésienne, ton éditorial sur la mort du pape… » (‘La Rivista Massonica’, n° 6, août 1978, p.371)
Et il poursuivait, faisant connaître quelques faits qui vont de 1950 à 1979 et qui ont pour protagoniste Paul VI : entre 1948 et 1950, celui qui était alors Mgr Montini dit au P. Félix A.Morlon,O.P., fondateur de ‘Pro Deo’ :
« Il ne s’écoulera pas une génération et, entre les deux sociétés, (l’Église et la Franc-Maçonnerie) la paix sera faite. »
La paix fut ratifiée par le Saint Office en juillet 1974, par une Lettre : « La lettre du Saint Office au Card. Krol porte la date du 19 juillet 1974, c’est pourquoi les délais d’une génération sont parfaitement respectés. » (La Rivista Massonica, N°5, août 1978, p.372).
Il s’agissait d’une ‘Lettre’ du cardinal Seper, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, par laquelle, outre à annoncer un nouveau Code de Droit Canon, il invitait les évêques, dans leurs débats avec les francs-maçons, à suivre l’exemple des évêques nord européens, c’est à dire la permission accordée par les évêques scandinaves et finlandais (et tolérée par le Vatican) aux protestants francs-maçons convertis (?!) au catholicisme, de rester francs-maçons.
Voici le texte des évêques danois, norvégiens et suédois, publié sur le Bulletin Officiel de l’Épiscopat norvégien, ‘Sankt Olaw’, de juin 1967 :
« La Conférence Épiscopale Scandinave a décidé, après longue et attentive réflexion, que les évêques pourront permettre individuellement, aux membres de l’Ordre Maçonnique de nos Nations nordiques qui désirent embrasser le catholicisme, d’être reçus dans l’Église sans renoncer à être membres actifs de la Franc-Maçonnerie. » (Georges Virebeau : ‘Prélats et francs-Maçons’, Publ. Henry Coston, 1978, p.92)
Comme on le voit, cette concession était en contraste ouvert avec le canon 2335 du ‘Codex Juris Canonici’ de saint Pie X qui décrétait :
« Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui fomentent contre l’Eglise ou contre les pouvoirs civils légitimes, encourent par le fait même l’excommunication simplement réservée au Siège apostolique. »
Dans cette Lettre, le P. Esposito rappelle – a documento – d’autres faits de Paul VI en faveur de la Franc-Maçonnerie, comme celui-ci : Paul VI ‘ne craignit pas de reconnaître que, dans l’Église, on avait nourri une défiance excessive’ envers le ‘Rotary Club’, institution liée à la franc-Maçonnerie. (‘Rivista massonica’, n° 6, août 1978, p.372. Cette déclaration, Paul VI la fit à l’occasion d’une audience aux rotariens – cf. D.C. n°1446 col.681 à 684)
En dehors de ce qu’a écrit le P. Esposito, nous pouvons ajouter d’autres faits et d’autres dires très significatifs sur la ‘mens’ et sur la conduite de Paul VI en ce qui concerne la Franc-Maçonnerie.
- Dans une Revue maçonnique, on lit que le Grand Maître Gamberini, le jour même où Montini fut élu pape, affirma : « Voilà l’homme qu’il nous faut ! »
- Dans une lettre privée, écrite par un franc-maçon, ami de l’écrivain français bien connu, le comte Léon de Poncins, expert dans les questions maçonniques, on lit cette phrase : « …Avec Pie X, nous les francs-maçons, nous n’avons pu que bien peu, mais avec Paul VI, nous avons vaincu. » C’est clair !
Un chef de la Franc-Maçonnerie, Ministre d’État du Suprême Conseil du Rite Écossais en France, Mr Marsaudon, dans son livre : ‘L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition’, parlant de tout ce qu’avait fait le pape Montini, a écrit : « On peut vraiment parler d’une Révolution, qui, partie de nos Loges maçonniques, s’est étendue magnifiquement jusqu’au-dessus de la Basilique Saint Pierre. »
En effet, sa réforme liturgique ne fut-elle pas celle prévue par le franc-maçon Roca en 1883 ? « Le culte divin – avait-il écrit – subira prochainement dans un Concile œcuménique une transformation qui le mettra en harmonie avec l’état nouveau de la conscience et de la civilisation moderne. » (Pierre Virion : ‘Le Mystère d’iniquité’, p.33 – Ed. Saint-Michel, St-Cénéré)
Et pourquoi Paul VI a-t-il enlevé les censures contre la Franc-Maçonnerie, au point de permettre aux laïcs d’y entrer (avec toutefois l’approbation de son évêque) ? Et quel droit avait-il de le faire, à l’encontre de plus de 200 documents du Magistère qui l’avaient condamnée ?
C’est ainsi que le Grand Maître Lino Salvini, dans une interview relâchée à la veille de l’assemblée du Grand Orient (18 mars 1978), put dire : « Nos rapports avec le Vatican sont très bons ! »
A SUIVRE...
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
- Et combien de ‘lois maçonniques’ sont entrées dans l’Église sous son "pontificat" : le divorce, l’avortement, la séparation de l’Église et de l’État, la dégradation des séminaires et des Congrégations Religieuses, la parité de la femme, etc, etc …
- Et tandis qu’il refusait toujours de recevoir les catholiques de la Tradition, il recevait au contraire continuellement les membres des Loges Maçonniques, par exemple ceux de la Loge maçonnique juive des B’nai-B’rith, ceux de l’Alliance Israélite Universelle qui vise à réaliser l’union de toutes les religions en une seule.
Or, de ce plan maçonnique, on peut voir l’identité de vues dans les plans maçonniques de l’ONU, de l’UNESCO, comme aussi dans son Encyclique Populorum Progressio. Paul VI y parle en effet d’une ‘banque mondiale’, derrière laquelle se trouve un ‘Gouvernement mondial’ qui règnerait grâce à une ‘religion synthétique et universelle’.
Le 9 août 1965, à propos du judaïsme, de l’Islam et du Christianisme, Paul VI affirma : « Il s’agit de trois expressions qui professent un identique monothéisme à travers les trois voies les plus authentiques… »
Et encore : « Ne sera-t-il pas possible que le nom du même Dieu, au lieu d’irréductibles oppositions… n’engendre une entente possible… sans préjudice de discussions théologiques ? »
Bien sûr que ce serait possible ! à condition qu’on élimine le Christ comme ‘Fils de Dieu’ (car il n’existe pas dans les autres religions), et qu’on élimine la très Sainte Trinité ! Que dire de sa ‘religion de l’homme’ constamment proposée par lui, sinon que c’est un concept typiquement maçonnique ?
Et rappelons encore sa visite à l’ONU (un des plus hauts lieux de la Franc-Maçonnerie), où avant de réciter devant l’Assemblée son discours humaniste (que pouvait réciter n’importe quel autre franc-maçon), Paul VI entra dans la ‘Meditation Room’, le sanctuaire maçonnique, au centre duquel se trouve ‘un autel pour un dieu sans visage’. Or Paul VI devait pourtant bien savoir que cette ‘chambre de réflexion’ était Loge maçonnique...
Pendant son voyage en Terre Sainte, (en 1964), sur le Mont des Oliviers, à Jérusalem, il embrassa le Patriarche orthodoxe Athénagoras I, franc-maçon du XXXIIIème degré. Puis, à la veille de la clôture de Vatican II, tous deux annulèrent les respectives ‘excommunications’, lancées en 1054. (D.C. n°1462 col.67 à 69)
Le 19 mai 1964, Paul VI constitua le ‘Secrétariat pour les non chrétiens’ ; ainsi, les ‘Observateurs’ et les ‘Délégués’ des différentes religions non chrétiennes purent entrer en Concile. A la quatrième session, ils étaient déjà 103.
Plus tard, Paul VI donnera sa crosse et son anneau au bouddhiste birman U’Thant, secrétaire général de l’ONU.
Et le 13 novembre 1964, il déposera la tiare (le ‘trirègne’) sur l’autel, y renonçant définitivement. Geste qui fut l’objectif de la Révolution française et qui nous rappelle les paroles du franc-maçon Albert Pike :
« Les inspirateurs, les philosophes et les chefs historiques de la Révolution française avaient juré de renverser la ‘Couronne’ et la ‘Tiare’ sur la tombe de Jacques de Molay. »
Ce geste de Paul VI ne fut que l’extériorisation de ce qu’il avait déjà manifesté le 7 décembre 1965, à la conclusion de Vatican II, dans l’homélie où il dit :
« L’humanisme laïc profane, à la fin, est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion de Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion – car telle elle est – de l’homme qui se fait dieu. Que s’est-il passé ? Un combat, une lutte, un anathème ? C’était possible, mais ce n’est pas arrivé. L’antique histoire du samaritain a été le paradigme de la spiritualité du Concile. Une immense sympathie l’a tout imprégné. » (D.C. n°1462 col.63)
Or, à part le ‘samaritain’ qui n’a rien à y voir (le ‘bon samaritain’ en effet s’est penché compatissant sur un être humain, et non sur une religion), il faut bien admettre qu’ici ‘la religion de l’homme qui se fait dieu’ est la même religion que la Franc-Maçonnerie, ainsi que s’était clairement exprimé, dans un discours, le Grand Maître du Grand Orient de France, Jacques Mitterand, lorsqu’il disait :
« Teilhard de Chardin a commis le délit de Lucifer, qui a tant été reproché par Rome aux francs-maçons : dans le phénomène de l’‘humanisation’ ou pour reprendre la formule de Teilhard, dans la ‘Noosphère’, c’est à dire dans cette masse de consciences qui entourent le globe, c’est l’homme qui est au premier plan. Lorsque cette conscience rejoint son apogée, le ‘point oméga’ – comme dit Teilhard - l’homme est tel que nous le désirons, libre dans la chair et dans l’esprit. Ainsi, Teilhard a élevé l’homme sur l’autel et, l’adorant, il n’a pu adorer Dieu. » (Cité par René Valnève : ‘ Teilhard l’Apostat’)
L’homme qui se fait dieu commet donc le péché de Lucifer, il a suivi le conseil de l’antique serpent biblique : « Vous serez comme Dieu », et c’est ainsi qu’il a appris la rébellion contre Dieu. Voilà en synthèse, le contenu de la philosophie de l’hérétique théologien jésuite Teilhard de Chardin, sectaire franc-maçon de l’Ordre du Martinisme.
Il faut remarquer que ce jésuite hérétique fut un des maîtres de Vatican II, surtout à travers son disciple de Lubac, qui, bien qu’ayant été écarté par Pie XII (encyclique Humani Generis), fut réintégré par Jean XXIII qui l’appela même comme consulteur au Concile. Paul VI, par la suite, en clôture du Congrès thomiste, « dans la salle de la Chancellerie, insista pour que de Lubac parle de Teilhard de Chardin. » (H. Urs von Balthasar : ‘Le père Henri de Lubac’)
Rien d’étrange donc si Paul VI voulut, dans le Comité directeur pour une ‘Bible concordée’, la présence également du Grand Maître du Grand Orient d’Italie, le prof. Gamberini, qui fut un des fondateurs de ‘l’Église Gnostique’ italienne, dont il recouvrit la charge ‘d’évêque’, sous le pseudonyme de Julianus. Or l’ ‘Église Gnostique’ est l’ ‘église sataniste’, fondée officiellement en France, en 1888, par le franc-maçon Jules Doinel.
Et que dire de Paul VI lorsque, le 23 mars 1966, il mit au doigt du Dr. Ramsey, laïc et franc-maçon, archevêque anglican de Cantorbéry, son nouvel anneau conciliaire, et puis il donna en même temps que lui la bénédiction à toutes les personnes présentes ? A cette occasion, Paul VI lui adressa ces quelques mots :
« … (Par cette rencontre) vous reconstruisez entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Cantorbéry le pont qui les unissait et qui s’était écroulé il y a des siècles, un pont de respect, d’estime et de charité… Nous voudrions en vérité que votre première impression en passant le seuil de Notre maison soit que vous n’arriviez pas en une maison étrangère, mais dans une maison que, pour des raisons toujours valables, vous pouvez appeler vôtre… » (D.C. n°1469 col.675)
Et comment expliquer que, grâce au cardinal Bea, les francs-maçons réussirent à obtenir au Concile le Décret sur la Liberté Religieuse, de même qu’ils exultèrent pour la victoire du ‘faux œcuménisme’ et de la ‘collégialité’ ?… L’action souterraine continuelle de Paul VI avait satisfait leurs espérances : l’avènement de la démocratie dans l’Église et par elle, la réalisation si convoitée d’une religion universelle, qui s’est ensuite mise en route en hypothéquant de façon syncrétique le ‘Mouvement Œcuménique d’Assise’.
Une autre preuve nous vient des paroles du cardinal Franz Köenig qui, en conclusion d’un Congrès à Prague, sur ‘L’alliance opératrice entre religion et science’, affirma :
« Les meilleures forces de l’humanité doivent converger vers un nouveau cosmopolitisme qui ne peut pas se réaliser sans une nouvelle découverte des valeurs spirituelles, capables de porter l’humanité à une harmonieuse coexistence. »
Sur cette amitié de Paul VI avec la Franc-Maçonnerie, encore un exemple : sa réception officielle d’une délégation de la Franc-Maçonnerie juive des B’naï B’rith le 2 juin 1971, au cours de laquelle il les appela : « Mes chers amis ! » (D.C. n°1593 p.849)
Paul VI n’aurait-il pas su que la Franc-Maçonnerie juive, aux Etats-Unis, faisait (et fait encore) une lutte sans merci pour faire effacer des institutions toute trace du christianisme ? (cf. Emmanuel Ratier : ‘Mystères et secrets du B’naï B’rith’, Facta éd., Paris 1993, pp. 105 sq.)
- Le 28 novembre 1977, une dépêche de l’A.T.I. (Agence Télégraphique Juive), faisait savoir que « la Conférence des évêques catholiques et la ‘Ligue contre la diffamation’ du B’naï B’rith (ADL) annoncent la formation d’un groupe de travail commun, destiné à examiner les problèmes relatifs à la foi des juifs et des catholiques. » (A.T.I., Dépêche n°1744, année 1977).
- Et le 7 mai 1978, l’A.T.I. annonçait que le 10 mai suivant, Paul VI recevrait les représentants des B’naï B’rith, porteurs d’un document de 16 pages, concernant l’ ‘Holocauste’.
La Franc-Maçonnerie était donc entrée non seulement dans l’Église-base, mais aussi dans les hautes sphères du Vatican, autant ecclésiastiques que laïcs. L’encerclement est désormais parvenu « très près du trône du pape. » (‘Il Sabato’ du 10 août 1991, p. 25.)
De toute façon, ce n’est pas nouveau. Une telle pénétration existait déjà depuis au moins deux siècles. Jean-Paul II, par exemple, a attribué la suppression pontificale de la Compagnie de Jésus au XVIIIè siècle à l’œuvre de la Franc-Maçonnerie. (Lucio Brinelli, dans ‘Il Sabato’ du 6 octobre 1990).
Ce qui veut dire que les ennemis de l’Église ont toujours trouvé les portes d’accès au Vatican plus qu’entr’ouvertes. (‘Il Sabato’, du 24 novembre 1990, et ‘30 Giorni’ de janvier 1991). Et ceci est admis même aux plus hauts niveaux. (Raimondo Spiazzi : ‘Il Card. Siri, Arcivescovo di Genova, dal 1946 al 1987’, Bologne 1990)
Dans une lettre à Giordano Gamberini, (alors Grand Maître de la Franc-Maçonnerie italienne), don Rosario Esposito dit que « une série de décisions de Paul VI constitue une ouverture sans discrimination vers la Franc-Maçonnerie. » (‘Rivista Massonica’, août 1978, p.371 sq.)
Et l’ex Grand Maître du Grand Orient d’Italie, Giuliano Di Bernardo, sur ‘Il Corriere della Sera’ du 23 mars 1991, avait dit : « Nous réagirons aux attaques du pape ; parmi nous se trouvent de hauts Prélats ! »
A SUIVRE...
Montini, maudit serviteur de Satan !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
A SUIVRE...(Des infiltrations...)
Quiconque a suivi le cheminement de Vatican II devrait savoir qu’il a été investi par des évêques libéraux et modernistes, et que beaucoup d’entre eux appartenaient à la Franc-Maçonnerie, sinon ‘de facto’, tout au moins idéologiquement.
Le fait était évident, par exemple chez le cardinal Achille Liénart, évêque de Lille, qui démolit Vatican II dès sa première Session, en faisant rejeter toutes les Commissions Pontificales qui avaient déjà préparé tous les schémas d’étude et de travail.
Alors il ne faut pas s’étonner de la véridicité de la ‘liste Pecorelli’.
*Note : Mino Pecorelli, avocat journaliste, dirigeait la revue « Osservatore Politico ». Sur cette « liste Pecorelli », voir le livre « La maçonnerie à la conquête de l’Eglise », de Carlo Alberto Agnoli, publié par le Courrier de Rome.
Même ‘Panorama’ du 10 août 1976, présentant cette liste – qu’il fait semblant de définir irrecevable – n’hésite pourtant pas à affirmer : « Si la liste était authentique, l’Église serait entre les mains des francs-maçons. Paul VI en serait même entouré. Bien plus, ce serait eux qui lui ont servi de grands électeurs et qui l’ont ensuite piloté dans les plus importantes décisions prises durant ces 13 ans de pontificat. Et, avant encore, ce serait eux qui ont poussé le Concile Vatican II sur la voie des réformes. »
C’est tout vrai – dira-t-on – si l’on considère que ladite liste mentionne les noms de deux cardinaux (Villot et Casaroli) qui ont été rien moins que Secrétaires d’État du Saint Siège ; et qu’elle cite aussi celui d’un autre cardinal (Poletti) qui fut créé par Paul VI Vicaire de Rome, c’est à dire son représentant au gouvernement du diocèse.
Et que dire, lorsque la liste cite en tant qu’affiliés à la Franc-Maçonnerie d’autres Prélats importants, tels que le card. Baggio et le card. Suenens, et d’autres encore ?… Examinons-en au moins les principaux, les plus proches et puissants collaborateurs de Paul VI.
1°- Mgr Pasquale Macchi
Il fut son secrétaire personnel. Il resta près de lui de 1954 à 1978. Or son nom est lui aussi inclus dans la ‘liste Pecorelli’, parmi les ‘présumés francs-maçons’ avec les ‘données’ bien précises : Inscription : 23/4/1958 ; Matricule 5463/2 ; Monogramme : MAPA.
2°- Le Cardinal Jean Villot
Il fut pendant de longues années Secrétaire d’État de Paul VI et puis, jusqu’à sa mort (survenue le 9/3/1979), des papes Jean-Paul Ier et Jean-Paul II. Il fut trahi tout de suite après sa mort par la découverte au milieu de ses affaires, d’un livre intitulé : ‘Vie et perspective de la Franc-Maçonnerie traditionnelle’, de Jean Tourniac, Grand Orateur de la Grande Loge Nationale de France. Sur le frontispice du livre se trouvent deux dédicaces manuscrites, dédiées justement à lui : l’une, de l’auteur lui-même ; l’autre, du Grand Maître de la même Loge.
Du reste, ses positions théologiques et ses idéaux furent toujours dans la sphère des divers cardinaux et évêques qui figurent dans la liste de la revue ‘Osservatore Politico’ de Pecorelli, où il reporte à son sujet les données précises : Inscription : 6/8/1966 ; Matricule : 041/3 ; Monogramme : JEANNI.
3°- Le cardinal Agostino Casaroli
Il se trouve lui aussi sur la liste de Mino Pecorelli, avec ces données : Inscription : 28/9/1957 ; Matricule : 41/076 ; Monogramme : CASA. Le paulinien P. Rosario Esposito, dans son livre : ‘Les Grandes Concordances entre Église et Franc-Maçonnerie’ rapporte que Casaroli, le 20 octobre 1985, à l’occasion du 40ème anniversaire de l’ONU, fit, dans l’église de saint Patrick à New York, « une homélie de grande envergure » dont le contenu « atteste que les concordances entre Église et Franc-Maçonnerie peuvent être désormais considérées comme un fait acquis. » Une autre preuve de l’appartenance à la Franc-Maçonnerie de Casaroli a été aussi fournie par l’avocat Ermenegildo Benedetti, ex ‘Grand Orateur’ du ‘Grand Orient d’Italie’ (donc ‘numéro deux’, après le Grand Maître – qui était alors Lino Salvini – de la Franc-Maçonnerie italienne). De fait, sur l’hebdomadaire ‘Oggi’ du 17 juin 1981, parlant des ‘frères’, il avait déclaré : « On parlait de Mgr Bettazzi, de Mgr Casaroli. (…) Qu’il soit bien clair : ce n’était pas des commérages de couloir ; c’était des ‘informations réservées’ que nous nous échangions nous autres du sommet de la Franc-Maçonnerie italienne. » Enfin, pour confirmer que le card. Casaroli était franc-maçon, je puis dire que le "pape" actuel, Jean Paul II, l’a lui-même admis. En effet, le 15 octobre 1984, est venu me trouver, avec son secrétaire, un archevêque, étroit collaborateur du pape. Entre autres, il me dit avoir fait lire au Souverain Pontife mon article : ‘Le nouveau concordat’ (sur Chiesa Viva n°145), dont le premier signataire était justement le cardinal Casaroli. L’archevêque me dit avoir fait remarquer au pape que dans mon article, on met en évidence que le cardinal Casaroli était inscrit sur les listes maçonniques. Le pape, battant alors trois fois du poing sur la table, s’exclama : « Je sais !… Je sais !… Je sais !… »
*Note : Revue dirigée par Don Luigi Villa.
4° - Le cardinal Ugo Poletti
Il fut Vicaire de Rome, et donc représentant de Paul VI au gouvernement du diocèse de Rome. On le trouve lui aussi dans la liste des ‘présumés francs-maçons’ de Mino Pecorelli, avec des données bien précises : Inscription : 17/2/1969 ; Matricule : 43/179 ; Monogramme : UPO.
Cardinal Casaroli, misérable franc-maçon !!!
Cardinal Villot, misérable franc-maçon !!!
Monsignor Macchi, misérable franc-maçon !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
5° - Le cardinal Sebastiano Baggio
Il est lui aussi inscrit dans les listes maçonniques (Cfr. Panorama, OP, Introibo, Lectures Françaises, Agenzia Euroitalia), avec les données précises : Inscription : 14/8/1957 ; Matricule : 85/2640 ; Monogramme : SEBA. Il fut Préfet de la Congrégation pour les Evêques et donc préposé à la nomination des nouveaux évêques, malgré l’accusation qui planait sur sa tête d’appartenir à la secte maçonnique, avec pleins pouvoirs d’inonder les diocèses de tout le monde d’inscrits aux loges ou de philo-francs-maçons.
6° - Le cardinal Joseph Suenens
Lui aussi est dans la ‘liste Pecorelli’, avec des données précises : Inscription : 15/6/1967 ; Matricule : 21/64 ; Monogramme : IESU. Dès le 24 septembre 1970, au cours d’une réunion maçonnique organisée par la Haute Franc-maçonnerie juive des B’naï B’rith, Suenens avait tenu une conférence dans laquelle il avait rapproché l’Église de cette secte maçonnique que l’Église préconciliaire avait toujours anathématisée. On sait qu’il fut aussi un des grands électeurs de Paul VI (‘30 Jours’ du 7 juillet 1992), lequel le nomma tout de suite ‘Modérateur’ du Concile.
Mais, pour l’élection de Paul VI – prévue, favorisée et décidée – le cardinal Suenens participa lui aussi à une espèce de ‘préconclave’, qui eut lieu à Grottaferrata dans la villa d’Umberto Ortolani, le fameux membre de la Loge P2 de Licio Gelli (‘30 Giorni’ du 3 septembre 1993, ‘Les amis de son Éminence’ d’André Tornielli, p.37, sous-titre : ‘Conclave à la villa’).
Mr. Le député Andreotti, dans son livre : « A chaque mort de pape », en parlant de cette réunion, rapporte que l’un des participants lui dit ‘mi-sérieux, mi-moqueur, qu’il y avait déjà la majorité canonique’. (A ce propos, voir aussi ‘Il Papa non eletto’ (‘Le Pape non élu’) de Benny Lai, Laterza ed. 1993, p.202)
7° - L’évêque Hannibal Bugnini
Paul VI lui confia l’exécution de la ‘révolution liturgique’ ; à lui que le "pape" Jean XXIII avait éloigné de l’Université Pontificale où il enseignait. Mais Paul VI le rappela et le nomma premier Secrétaire du ‘Concilium ad exequendam Constitutionem de Sacra Liturgia’, et ensuite secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin. Mais lorsqu’un Cardinal présenta à Paul VI les preuves de l’appartenance de Mgr Bugnini à la Franc-Maçonnerie, Paul VI fut obligé de l’éloigner de Rome (et pourquoi ne pas le destituer ?), le nommant ‘pro-nonce’ à Téhéran (Iran). Il se trouve dans la liste des francs-maçons, publiée par Pecorelli sur sa revue, avec la date et le sigle : Inscription : 23/4/1963 ; Matricule : 1365/75 ; Monogramme : BUAN.
8° - L’évêque Paul Marcinkus
Il fut président de l’ ‘Institut pour les Œuvres de Religion’ (= l’IOR), la banque du Vatican. Il est lui aussi inscrit parmi les présumés francs-maçons de la ‘liste Pecorelli’, avec les données : Inscription : 21/8/1967 ; Matricule : 43/649 ; Monogramme : MARPA.
9° - Le Cardinal Franz Köenig
Ce cardinal franc-maçon fut archevêque de Vienne, où il était Primat. Or il subit deux ‘procès civils’, et au cours de tous les deux fut reconnue son appartenance à la franc-maçonnerie. (Il ne subit aucune condamnation uniquement parce que, en Autriche, la franc-maçonnerie est légalement reconnue).
Un écrivain allemand, E.K., ‘a pu démontrer’ devant le tribunal l’appartenance du card. Köenig à la Franc-Maçonnerie. S’il s’était agi de fausse accusation, le tribunal l’aurait condamné à un an de prison pour ‘faux témoignage’ ; il n’eut même pas une amende. De même, le journal catholique ‘DRM’, sous la signature de son directeur Benedikt Günther, parla du ‘procès’ que le Cardinal avait intenté contre ce professeur et écrivain allemand, E.K. Ce dernier ‘put cependant prouver l’appartenance du cardinal Köenig, à la Loge maçonnique’. Le directeur ajouta que dès le 18 avril 1967, un autre écrivain allemand avait informé le cardinal d’un scandale dans l’église paroissiale de Vienne-Hetzendorf, où il y avait trois étendards blasphématoires, peints sur ordre d’un franc-maçon de haut degré. Mais le cardinal, pendant plus de dix ans, ne donna aucune réponse à cette lettre.
Une autre preuve très grave à sa charge : en même temps que le Grand Maître Délégué de la Franc-Maçonnerie autrichienne, le docteur Kurt Baresch, il fut le promoteur de la Commission qui approuva la ‘Déclaration’ de Lichtenau du 15 juillet 1970, rédigée par Rolf Appel, membre du Sénat des Grandes Loges Réunies de la Franc-Maçonnerie allemande. Elle fut élaborée et souscrite par une commission mixte maçonnico-catholique. Elle commence par une invocation au ‘Grand Architecte de l’Univers’, c’est à dire au dieu de la franc-maçonnerie, et elle se termine par le souhait que soient révoquées toutes les innombrables condamnations émises par l’Église catholique contre cette secte, en particulier les canons du Code de Droit Canon de 1917 qui menacent les francs-maçons d’excommunication.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’au Concile, ce fut le cardinal Köenig qui recommanda aux Pères conciliaires de « prendre finalement en considération les idées (de matrice maçonnique) de Teilhard de Chardin sur l’évolutionnisme. »
10° - Le cardinal Achille Liénart
En France, on savait très bien que non seulement ses idées politiques étaient plus rouges que son habit, mais qu’aussi il appartenait à la franc-maçonnerie ; que son ‘initiation’ datait de 1912 ; qu’il ‘reçut la lumière’ à Cambrai ; qu’il fréquenta trois loges à Lille et une à Valenciennes, et puis deux autres à Paris, ‘réservées aux parlementaires’ ; et que, en 1924, il fut élevé au 30° degré du Rite Ecossais Antique et Accepté, et créé ‘Chevalier Kaddosch’.
Le franc-maçon Monsieur B. (guéri à Lourdes le 19 juillet 1932, dont la guérison fut reconnue par le Bureau des Constatations, le 18 juillet 1933), a raconté qu’au temps où il fréquentait les Loges, il y rencontrait le card. Liénart.
N’oublions pas que c’est lui, le card. Liénart, qui le 14 octobre 1962, pendant la Première Session des travaux de Vatican II, commença la rébellion contre les schémas d’étude et de travail qu’avaient préparés les différentes Commissions de la Curie Romaine, refusant aussi les noms que la Curie avait proposés pour la composition des différentes Commissions. (Cfr. Peter Hebblethwaite, ‘Giovanni XXIII, il Papa del Concilio’, Rusconi ed. 1989, p.618).
Par la suite, le card. Liénart fut aussi un des chefs du groupe organisé de Pères conciliaires de l’Europe du Nord, de nature libérale, qui prirent la direction du Concile, le pilotant vers ces rivages nouveaux et imprévus qui sont encore en train de détruire l’Église.
On comprend alors pourquoi ce cardinal franc-maçon s’est exclamé sur son lit de mort : « Humainement parlant, l’Église est perdue ! » (Cfr. ‘Tradition et Information’ n°7, p.21)
Après ces révélations, nous pouvons com-prendre les demandes qui certainement surgiront dans bien des esprits : Si telle était la situation en 1976-78, qui était alors Paul VI, s’il a livré l’Église aux mains d’une équipe si peu estimable de cardinaux et d’évêques, radicalement différents de leurs prédécesseurs ?
Question bouleversante qui me rappelle un écrit du Prince Scortesco, cousin germain du Prince Borghese, président du conclave qui élut Montini Souverain Pontife ; un écrit qui contient les informations suivantes sur le Conclave du 21 juin 1963 : « Au cours du conclave, un Cardinal sortit de la Chapelle Sixtine, rencontra les représentants des B’naï B’rith, leur annonça l’élection du cardinal Siri. Ils répondirent que les persécutions contre l’Église recommenceraient immédiatement. Rentré au Conclave, il fit élire Montini ».
D’instinct, on pourrait dire : no comment ! Pourtant cette élection du "Pape" Paul VI me rappelle d’autres élections, comme celle de Pie IX à propos duquel la secte maçonnique avait eu de vagues espérances de conciliation avec les ‘idées nouvelles’. On sait ce qui s’est passé au contraire : Pie IX, instruit par ses propres expériences et surtout illuminé d’En-Haut, réduisit en poussière le libéralisme, c’est-à-dire l’esprit maçonnique, par le Syllabus. A sa mort, la Franc-Maçonnerie crut pourtant l’heure venue de relancer la bataille et de vaincre l’Église. Le franc-maçon Léon Gambetta lui-même, lorsque le 20 février 1878, fut élu le Pape Léon XIII, écrivit à un ami : « Ce sera un grand jour : la paix venue de Berlin et peut-être, la conciliation faite avec le Vatican. Le nouveau Pape a été élu : c’est l’élégant et raffiné cardinal Pecci, évêque de Pérouse auquel Pie IX avait essayé d’enlever la tiare, en le nommant camerlingue. Cet italien, plus diplomate que prêtre, est passé à travers toutes les intrigues des jésuites et des clercs étrangers. Il est Pape et le nom de Léon XIII qu’il a pris me semble du meilleur augure. Je salue cet événement plein de promesses. Il ne rompra pas ouvertement avec les traditions et les déclarations de son prédécesseur, mais sa conduite, ses actions, ses relations vaudront mieux que des discours et, s’il ne meurt pas trop tôt, nous pouvons espérer une entente convenable avec l’Église. »
Le lendemain, il écrivit une autre lettre : « Paris, le 22 février 1878 – Je suis infiniment reconnaissant à ce nouveau Pape du nom qu’il a osé prendre : c’est un opportuniste sacré. Pourrons-nous traiter ? Chi lo sa ? comme disent les Italiens ».
Mais Léon XIII ‘ne mourut pas trop vite’. Dieu lui concéda 25 ans de règne et la secte maçonnique dut encore attendre cette ‘entente convenable avec l’Église’. De fait, en quatre occasions différentes, Léon XIII confirma avec fermeté le Syllabus de Pie IX, et dit de lui-même en toute vérité : « Notre combat a non seulement pour objet la défense et l’intégrité de la Religion, mais celle de la société civile elle-même et la restauration des principes qui sont le fondement de la paix et de la prospérité. »
La Franc-Maçonnerie espérait pourtant toujours une prochaine réconciliation avec l’Église.
Sur la Revue maçonnique ‘Acacia’ de septembre 1903, parut un article du F.M. Hiran, intitulé : ‘La mort de Léon XIII’, où il invoquait un Pape qui « dénouerait les liens du dogmatisme tendus à l’extrême, qui ne prêterait pas l’oreille aux théologiens fanatiques et accusateurs d’hérésies, qui laisserait travailler à leur aise les exégètes, qui recommanderait et pratiquerait la tolérance envers les autres religions, qui ne renouvellerait pas l’excommunication de la franc-maçonnerie. »
Mais la Franc-Maçonnerie dut encore se détromper car l’œuvre du Saint Esprit n’apparut jamais aussi évidente que pour l’élection de Pie X. Malheureusement, les maux rampants de l’Église de Vatican II existaient déjà depuis longtemps : la tentation du protestantisme, du marxisme et du modernisme était déjà dans le subconscient de beaucoup de catholiques ; Vatican II créera les conditions nécessaires pour que ces tendances viennent au grand jour et soient tenues pour une nouvelle orthodoxie.
Pour reprendre l’expression pittoresque du cardinal Heenan, Vatican II devint une espèce de ‘safari ecclésiastique’ ; pour d’autres, au contraire, ce fut l’occasion si longtemps attendue, et, bien organisés, ils surent le détourner dans la direction voulue. Et puis, le groupe allemand avec ses alliés, grâce à la tactique du ‘Blitzkrieg’, pulvérisèrent et démoralisèrent continuellement leurs adversaires, utilisant habilement les groupes de pression. La majorité des Pères finit ainsi par capituler souvent inconsciemment, pour ne pas être taxée de passéisme de la part des mass-media, tous désormais hostiles à la Tradition.
De fait, les documents conciliaires, plus que des évêques qui les votèrent, furent l’œuvre des ‘experts’, cinquième colonne du modernisme, dont la principale préoccupation fut l’œcuménisme à tout prix.
On eut alors Vatican II dont les textes ambigus feront dire à l’observateur anglican Gregory Baum : « Le Concile a donc admis que l’Église du Christ est quelque chose de plus vaste que l’Église catholique romaine » ; et à l’autre observateur protestant, Oscar Cullmann : « Tous les textes sont formulés de manière à ne fermer aucune porte, et ne présenteront à l’avenir aucun obstacle aux discussions entre catholiques ou au dialogue avec les non catholiques, comme cela arrivait au contraire avec les décisions dogmatiques des Conciles précédents. »
Hé bien, ce n’est que sous ce jour néo-moderniste, qu’il faut considérer toute l’œuvre de Paul VI pendant et après Vatican II.
A SUIVRE...
Cardinal Suenens, misérable franc-maçon !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
On eut alors Vatican II dont les textes ambigus feront dire à l’observateur anglican Gregory Baum : « Le Concile a donc admis que l’Église du Christ est quelque chose de plus vaste que l’Église catholique romaine » ; et à l’autre observateur protestant, Oscar Cullmann : « Tous les textes sont formulés de manière à ne fermer aucune porte, et ne présenteront à l’avenir aucun obstacle aux discussions entre catholiques ou au dialogue avec les non catholiques, comme cela arrivait au contraire avec les décisions dogmatiques des Conciles précédents. »
Hé bien, ce n’est que sous ce jour néo-moderniste, qu’il faut considérer toute l’œuvre de Paul VI pendant et après Vatican II.
Surprenant que les Pères du "concile" n'aient pas vu ce que les hérétiques voyaient clairement.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
CHAPITRE V
SON OUVERTURE À LA DÉMOCRATIE UNIVERSELLE
L’article III de la déclaration des “Droits de l’Homme” dit : “Le principe de toute autorité existe essentiellement dans la Nation”.
L’ouverture à la “Démocratie Universelle” fut tout de suite évidente dans toutes les Allocutions principales de Paul VI, par exemple comme celles-ci :
«Quelque chose de grand et de nouveau se prépare et s’accomplit, qui peut changer la face de la terre. » (Discours du 19 juillet 1971)
« L’humanité est en marche ; elle tend à une domination plus grande du monde... Et à quoi sert cette conquête ? A mieux vivre, à vivre plus intensément. L’humanité limitée dans le temps cherche une plénitude de vie et l’obtient... Elle tend vers l’unité, vers la justice, vers un équilibre et une perfection que Nous appelons “Paix”... » (Discours-Message pour la Journée de la Paix, 1er janvier 1969)
« L’humanité subit de profonds changements et cherche les principes directeurs et les forces neuves qui la conduiront dans le monde futur. » (Discours à Bombay, le 2 décembre 1964)
Comme on le voit, ce sont des paroles qui révèlent son messianisme sur un fond humaniste et naturaliste. Mais le Seigneur a démenti ces affirmations une à une.
Aucune “paix” pour les impies constructeurs de la “Tour de Babel”, parce que seul le Christ donne la “paix”, mais pas de la même façon dont la donne le monde. Et pas non plus de “justice”, comme la voulait Paul VI :
« Nous tous, persuadés que la paix doit avoir pour fondement la justice, nous deviendrons les avocats de la justice. Parce que le monde a grand besoin de justice et c’est la justice dont le Christ veut que nous soyons affamés et assoiffés. » (Discours aux Pères Conciliaires le soir du 5 octobre 1965 – D.C. n°1457 col.1745)
Oh non ! Le Christ avait béni uniquement ceux qui ont faim et soif d’une autre justice, celle de l’homme envers Dieu, c’est à dire la sainteté, dont la justice sociale ne peut être qu’une des conséquences.
La dialectique de Paul VI au contraire, inhérente à l’encyclique Populorum Progressio (26 mars 1967), comprend une analyse (marxiste) de la situation internationale qui arrive au dilemme : ou bien les peuples riches partagent leurs ressources avec les peuples pauvres, ou bien ceux-ci feront la guerre... Autant dire : ou bien l’égalité, ou bien la guerre !
Voilà pourquoi Paul VI excitera les ressentiments de tous les peuples du Tiers Monde envers le “développement”, en leur proposant comme moyen pour l’atteindre la pression sur les pays riches. Programme crypto-communiste qui frise la révolution ; c’est ainsi en effet qu’il parla à Bogota, à Manille, en Australie, mettant les pauvres contre les riches, selon la dialectique de la “lutte des classes”, en la camouflant avec la solution évangélique de l’amour qui répudie la violence. Mais cet “amour”, dans un monde sans Dieu, est irréalisable, et donc, il devient seulement une justification à priori de la violence ; c’était en effet, dire en d’autres termes : si avec l’amour, avec la non-violence on n’obtient rien ou presque rien, la révolution et la haine peuvent prendre le dessus. Et il sera facile pour ces peuples de se reconnaître dans cette situation où Paul VI autorisait “l’insurrection révolutionnaire.”
« ... En cas de tyrannie évidente et prolongée qui comporterait de graves dommages aux droits fondamentaux de la personne et nuirait au bien commun du pays... » (“Populorum Progressio” n° 31)
C’était son programme :
« Réduire les inégalités, combattre les discriminations, libérer l’homme de ses servitudes, le rendre capable d’être lui-même l’artisan responsable de son progrès matériel, de son progrès moral, et de son développement spirituel. » (ibid. n° 34)
Son programme était donc un programme de solidarisme intégral à réaliser par la force, même s’il était voilé sous ce mot de “salut” qui devrait être réservé uniquement au mystère de la Rédemption.
Montini, monstre infâme !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Pour Paul VI, l’homme passe avant tout ; voilà pourquoi on trouve en lui et dans ses écrits plus de zèle à défendre les droits et les intérêts de l’homme que ceux de Dieu. Il prend l’humanisme pour du christianisme. Certes, la religion chrétienne, plus que toute autre religion, est imprégnée d’humanisme, mais elle enseigne tout d’abord l’amour d’un Dieu qui a donné sa vie pour les hommes, pour leur salut éternel.
Paul VI préconise au contraire la venue d’une société pacifique, grâce à la formation d’une ‘conscience de l’humanité’ par des moyens naturels ; c’est une véritable utopie qui touche à l’hérésie, car l’homme, après le péché originel, est enclin au mal plus qu’au bien : égoïsme, cupidité, vengeance, haine, méchancetés de tous genres. Ce rêve d’une société dans laquelle tous les hommes s’aiment, se respectent les uns les autres, ne peut être qu’une utopie, surtout si on n’inculque pas, en premier lieu, le respect des droits de Dieu.
C’est une vérité élémentaire que Paul VI a continuellement ignorée, mettant toujours l’accent sur les droits des hommes, écho fidèle de la Révolution française de 1789.
Donc, un nouveau christianisme, tout à fait incapable d’engendrer la Charité dont le monde a besoin !
Mais est-ce que le pape et les évêques ignorent les conséquences de ce culte de l’homme ? Ne savent-ils pas combien et quels crimes ont été commis depuis cette satanique révolution française, justement au nom des Droits de l’Homme ? Ont-ils oublié qu’à mettre l’Europe à feu et à sang, ce fut justement l’œuvre funeste de la France révolutionnaire dans sa délirante prétention de libérer les peuples opprimés ?
Certes, la Charte des droits de l’homme contient des choses valables, mais elles n’ont pas été inventées par la Révolution, vu qu’elles se trouvaient déjà dans l’Évangile. Il y a pourtant dans ces écrits une idéologie perverse, où l’Homme devenu l’être suprême, exclut tout Droit de Dieu et Dieu lui-même.
C’est pourquoi Pie IX dit que « La Révolution française fut inspirée par Satan lui-même. Son but fut de détruire le christianisme de fond en comble. »
De même, les principes de ‘Liberté-Égalité-Fraternité’ sont faux, non pas en eux-mêmes, mais parce qu’ils ne sont pas subordonnés à Dieu et à ses lois. On pourrait les considérer comme valides, faisant abstraction de l’esprit qui les a dictés, de l’esprit qui les anime, qui les applique et les manifeste, dans un habile mélange du vrai et du faux et du faux et du vrai.
En un mot, les prétendus Droits de l’Homme devaient remplacer les Droits éternels de Jésus-Christ. Donc en conscience, un catholique ne peut absolument pas admettre ces principes de la Révolution française, pas plus qu’il ne peut admettre l’esprit qui les a dictés, ni leur interprétation, ni leur application.
Telle n’était pas la façon de penser de Paul VI. Pour lui, la Charte des Droits de l’Homme était comme la version d’un Évangile moderne.
Saint Pie X avait écrit :
« …Ils ne craignent pas de faire, entre l’Évangile et la Révolution, des rapprochements blasphématoires ». (cfr. Pie X : ‘Lettre sur le Sillon’, n° 41)
Léon XIII fut encore plus décidé, prenant pour cible le dogme démocratique : la “souveraineté du peuple”. Dans son encyclique Immortale Dei, il écrit :
« Le pouvoir public ne peut venir que de Dieu ; Dieu seul est Souverain Seigneur de toutes choses ; toutes, quelles qu’elles soient, doivent nécessairement Lui être soumises et Lui obéir, de sorte que quiconque a le droit de commander, ne tient ce droit que de Dieu, chef suprême de tous : tout pouvoir vient de Dieu (Rom. XIII). »
Paul VI remplit au contraire tout son pontificat d’une longue prédication sur les Droits de l’Homme, aussi bien en tant qu’individu que comme Nation. (Cfr. Marcel de Corte, ‘Courrier de Rome’, 25 septembre 1971, n° 86, p.8 )
« On constatait un ferment nouveau : des idées vivantes, des coïncidences parmi les grands principes de la Révolution, laquelle n’avait rien fait d’autre que de s’approprier certaines idées chrétiennes : fraternité, liberté, égalité, progrès, désir d’élever les classes humbles. Ainsi tout cela était chrétien, mais avait pris un revêtement anti-chrétien, laïque, irréligieux, tendait à dénaturer cette part du patrimoine évangélique destiné à valoriser, élever, ennoblir la vie humaine. » (Cfr. Paul VI, 1er septembre 1963 – D.C. n°1410 col.1372)
Il faut bien remarquer qu’il ne s’agit pas de ‘signe anti-chrétien’, mais bien d’ ‘esprit anti-chrétien’ qui s’est approprié des concepts chrétiens pour les utiliser et les appliquer contre Dieu.
Dans la Constitution conciliaire : L’Église dans le monde de notre temps, on lit malheureusement :
« L’Église, en vertu de l’Évangile qui lui a été confié, proclame les droits des hommes, reconnaît et tient en grande estime le dynamisme de notre temps qui partout donne un nouvel élan à ces droits. » (Cfr. Constitution conciliaire : l’Église dans le monde d’aujourd’hui, n° 41)
Après cette fausse affirmation conciliaire, on ne s’étonne pas de cette autre affirmation de Paul VI à Manille :
« Nous sentons l’obligation de professer, ici plus qu’ailleurs, les « Droits de l’Homme », pour vous et pour tous les pauvres du monde. » (Paul VI à Manille, le 27 novembre 1970)
Il semblerait que pour Paul VI, professer ‘l’Évangile’ ou les ‘Droits de l’Homme’ revient au même…
« …Ils ne craignent pas de faire, entre l’Évangile et la Révolution, des rapprochements blasphématoires ». (cfr. Pie X : ‘Lettre sur le Sillon’, n° 41) (Saint Pie X)
« Le pouvoir public ne peut venir que de Dieu ; Dieu seul est Souverain Seigneur de toutes choses ; toutes, quelles qu’elles soient, doivent nécessairement Lui être soumises et Lui obéir, de sorte que quiconque a le droit de commander, ne tient ce droit que de Dieu, chef suprême de tous : tout pouvoir vient de Dieu (Rom. XIII). » (Léon XIII)
Mais...
« On constatait un ferment nouveau : des idées vivantes, des coïncidences parmi les grands principes de la Révolution, laquelle n’avait rien fait d’autre que de s’approprier certaines idées chrétiennes : fraternité, liberté, égalité, progrès, désir d’élever les classes humbles. Ainsi tout cela était chrétien, mais avait pris un revêtement anti-chrétien, laïque, irréligieux, tendait à dénaturer cette part du patrimoine évangélique destiné à valoriser, élever, ennoblir la vie humaine. » (Montini-P6)
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Il affirma encore : « L’Église croit fermement que la promotion des ‘Droits de l’Homme’ est une requête de l’Évangile et qu’elle doit occuper une place centrale dans son ministère. » (D.C. 17 novembre 1974, n°1664, p.965. Et aussi D.C. du 7 mars 1976, n° 1693. p. 223)
‘Une requête de l’Évangile’ ?… Mais où trouve-t-on dans l’Évangile un texte – au moins un ! – qui encourage à revendiquer les ‘droits humains’ ?
Mais Paul VI poursuit :
« Dans son désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Église entend manifester son respect et son soin des ‘Droits de l’Homme’ à l’intérieur d’elle-même. » (Message de Paul VI et des Pères du Synode, le 23 novembre 1974)
Bizarre ! Paul VI affirme que pour ‘se convertir pleinement au Seigneur et mieux accomplir son ministère’, l’Église doit avoir ‘soin des Droits de l’Homme’, alors que l’Apôtre saint Paul, écrit à propos de son ministère apostolique : « Je n’ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (I Cor. 2, 2).
Certes, Paul VI n’est pas l’Apôtre saint Paul et pensait tout autrement. Il continuait à identifier l’évangélisation et la défense des Droits de l’Homme. Voici ce qu’il disait : « À la lumière de ce que nous percevons sur notre devoir d’évangélisation, et avec la force de notre obligation de proclamer la Bonne Nouvelle, Nous affirmons notre propre détermination de promouvoir les ‘Droits de l’Homme’ et la réconciliation dans toute l’Église et dans le monde d’aujourd’hui. » (D.C.17 novembre 1974, n° 1664, p.966)
Rappelons-nous à ce propos, ce qu’écrivit Léon XIII, le 8 décembre 1902 :
« Que chacun évite tout lien avec ceux qui se déguisent sous le masque de la tolérance universelle, du respect de toutes les religions, de la manie de concilier les maximes de l’Évangile avec celles de la Révolution. »
Paul VI ignorait cette voix du Magistère, c’est pourquoi il disait :
« Paix et droits de l’Homme : voilà l’objet de la réflexion par laquelle Nous voudrions que les hommes inaugurent l’année qui commence… Ce message ne peut manquer de la force qui lui vient de l’Évangile, de l’Évangile du Christ dont Nous sommes ministre. Comme l’Évangile, c’est au monde entier qu’il s’adresse… » (Paul VI, ‘Journée pour la Paix’, 1er janvier 1969 – D.C. n°1533 p.103)
De même, lors du 25ème anniversaire de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, Paul VI déclara :
« Pour promouvoir la paix et faire œuvre de reconstruction morale, dans cette Europe de l’après-guerre, aux plaies encore vives, il importe de mettre au premier plan le respect des ‘Droits de l’Homme’… » (Allocution du 7 novembre 1975 – D.C. n°1687 p.1021)
Il n’y a donc pas de doute que les moyens humains soient les seuls qui importent vraiment à Paul VI. ‘Au premier plan’, pour la ‘reconstruction morale’ de l’Europe, il dit qu’il faut mettre non pas l’Évangile, mais les ‘Droits de l’Homme’, lesquels sont basés :
- sur le ‘culte de la liberté’ (qui ne tient aucun compte de Dieu et de nos devoirs envers Lui) ;
- sur le ‘mythe de l’Égalité’ (d’où naissent continuellement les injustices et les violences) ;
- sur le‘rêve’ d’une ‘Fraternité universelle’ (obtenue au prix de concessions et de trahisons, et par les seuls moyens humains).
Il faut aussi remarquer que la Charte des Droits de l’Homme n’a provoqué que des conflits, des rébellions, des discordes, des guerres, car l’homme éloigné de Dieu pense plus à revendiquer ses droits que ses devoirs.
De toute manière, Paul VI aurait dû savoir que le seul moyen de freiner de tels désordres, est de christianiser le monde en lui donnant Jésus-Christ, en prêchant son Évangile, en administrant les sacrements à travers lesquels nous parvient la grâce de Dieu indispensable.
Mais dans l’ ‘Humanisme Intégral’ de Maritain, on lit que la ‘Démocratie Universelle’ ou ‘Cité Mondiale’ doit être fondée sur la ‘Conscience’, et doit être régie par la ‘Charte des Droits de l’Homme’, c’est à dire par les lois de la cité moderne.
Les Droits de l’Homme seraient donc la transposition, en clef moderne, du Message Évangélique.
C’est ce qu’affirme Paul VI dans son discours à l’ONU le 4 octobre 1965 :
« Cet édifice que vous êtes en train de construire, messieurs, ne s’appuie pas sur des bases matérielles terrestres ; ce serait un édifice construit sur le sable ; mais il s’appuie avant tout sur nos consciences… Jamais comme à présent, en une époque de tels progrès humains, il est devenu nécessaire de faire appel à la conscience morale de l’homme. » (D.C. n°1457 col.1737)
Mais d’où viendra la force morale pour soutenir la ‘conscience morale’ sinon de la Grâce divine ? Paul VI, dans une Allocution du mercredi (15 décembre 1965), exposera sa théorie de la ‘conscience’, considérée comme force morale, sur laquelle se greffe le ‘sentiment religieux’ :
« C’est à travers l’expression de la conscience morale que l’homme s’affranchit de ses tentations…C’est grâce à cette conscience morale que sont dépassés les intérêts corrupteurs de sa dignité, que sont vaincues les craintes qui rendent l’esprit vil et inepte, que sont nourris les sentiments qui engendrent l’homme d’honneur, l’honnête, pour tout dire, le fort. Les grands types du drame humain, les innocents, les héros, les saints, puisent à cette conscience leur énergie… »
Cette façon de parler n’est pas digne d’un prêtre, car on y ignore la Grâce du Christ Rédempteur sans laquelle nous ne pouvons rien faire, on y ignore les sacrements, on y ignore la prière !
« Dans son désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Église entend manifester son respect et son soin des ‘Droits de l’Homme’ à l’intérieur d’elle-même. » (Message de Paul VI et des Pères du Synode, le 23 novembre 1974)
« C’est à travers l’expression de la conscience morale que l’homme s’affranchit de ses tentations…C’est grâce à cette conscience morale que sont dépassés les intérêts corrupteurs de sa dignité, que sont vaincues les craintes qui rendent l’esprit vil et inepte, que sont nourris les sentiments qui engendrent l’homme d’honneur, l’honnête, pour tout dire, le fort. Les grands types du drame humain, les innocents, les héros, les saints, puisent à cette conscience leur énergie… » (Montini-P6)
Cette façon de parler n’est pas digne d’un prêtre, car on y ignore la Grâce du Christ Rédempteur sans laquelle nous ne pouvons rien faire, on y ignore les sacrements, on y ignore la prière ! (Dom Luigi Villa)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Paul VI, dans son message à l’ONU le 4 octobre 1970, répètera la même chose :
« Que veut donc exprimer cette conscience avec tant d’énergie ? Les Droits de l’Homme ! La conscience de l’humanité se fait toujours plus forte. Les hommes retrouvent cette partie inaliénable d’eux-mêmes qui les tient unis : l’humain dans l’homme. » (D.C. n°1572 p.902)
Et encore : « La charte des Droits de l’Homme : demander pour tout le monde, sans distinction de race, d’âge, de sexe, de religion, le respect de la dignité humaine et les conditions nécessaires à son exercice, n’est-ce pas traduire en termes hauts et clairs, l’aspiration unanime des cœurs et le témoignage universel des consciences ? » (D.C. ibid.)
Comme on le voit, ce nouveau ‘décalogue humaniste’ contient bien sûr des paroles belles et alléchantes pour l’esprit : vérité, justice, dignité, solidarité, égalité, fraternité, etc…, mais aucune d’elles n’est suffisante pour vaincre la chair, le monde, le démon.
Paul VI insistait déjà sur son ‘Décalogue humanitaire’ dans son ‘Bref aux Nations Unies’ du 4 octobre 1965 :
« Pour assurer le bien public qui intéresse tout le genre humain, il ne peut y avoir d’autre organisation que la vôtre qui est fondée sur le respect du droit, de la juste liberté, de la dignité de la personne, le rejet de la funeste folie de la guerre et de la fureur néfaste de la tyrannie. » (D.C. n°1457 col.1746)
Ces mots de Paul VI ne sont que du vent et ne provoqueront jamais ni le plus petit acte de vertu, ni un renoncement, ni un sacrifice, ni un pardon évangélique, ni aucun autre bien chrétien.
Il suffit de relire ce qu’écrivait saint Pie X :
« …D’après lui, l’homme ne sera vraiment homme, digne de ce nom, qu’à partir du jour où il aura acquis une conscience claire, forte, indépendante, autonome, pouvant devenir maître, n’obéissant qu’à elle et capable d’assumer et de porter sans prévarication les plus lourdes responsabilités. Voilà les mots par lesquels on exalte le sentiment de l’orgueil humain. » (St Pie X ‘Lettre sur le Sillon’, du 25 août 1910, n°25)
Paul VI ne pense ni au Christ, ni à la grâce des Sacrements, ni à la loi de l’Évangile, engagé comme il l’est, sur le plan naturaliste. De fait, à Bombay, le 2 décembre 1964, il soulignera encore une fois que : « L’humanité subit de profonds changements et cherche les principes directeurs et les forces nouvelles qui la conduiront dans le monde futur. »
Quelle espèce de ‘Vicaire du Christ’ a été ce Paul VI ?
« Nous devons – dit-il – nous rapprocher les uns des autres, non seulement à travers la presse et la radio, les navires et les avions à réaction, mais nous devons nous rapprocher par nos cœurs, par la compréhension mutuelle, l’estime et l’amour. » (3 décembre 1964 - D.C. n°1439 col.6)
Que de l’humain en somme ! La ‘religion’ n’avait plus de place pour lui. C’est le ‘culte de l’homme’ qui doit engendrer l’amour de l’homme…
Peut-être Paul VI n’avait-il jamais présent à l’esprit ce texte évangélique dans lequel le Christ dit clairement de ‘chercher avant tout le Règne de Dieu et sa Justice’, c’est à dire la vie de Grâce et de Sainteté, pour être introduits dans la Béatitude de la gloire du Ciel… et qu’il n’est donc pas possible de faire des progrès, même humains et temporels, sinon dans la mesure où les hommes cherchent d’abord le Royaume de Dieu.
Toutes les paroles de Paul VI ne furent donc qu’une chimère d’un Monde Nouveau, d’un Paradis sur terre, réalisable par les seules forces de l’homme.
Il disait en effet le 19 juillet 1971 : « Quelque chose de grand et de nouveau se prépare et s’accomplit, qui peut changer la face de la terre. »
Ce sont les paroles d’un messianisme vaporeux et extravagant qui lui avait déjà fait proclamer à l’ONU ces sentences ridicules et fantaisistes : « Citoyens du monde qui vous réveillez à l’aube de ce nouvel an 1970, pensez un instant : où mène le chemin de l’humanité ? Un regard d’ensemble est aujourd’hui possible, un regard prophétique. L’humanité est en chemin, elle tend à une maîtrise plus grande du monde… Et à quoi sert une telle conquête ? À mieux vivre, à vivre plus intensément. L’humanité, limitée dans le temps, cherche une plénitude de vie et l’obtient… Elle tend vers l’unité, vers la justice, vers un équilibre et une perfection que nous appelons Paix… La Paix est la fin logique du monde présent ; c’est le destin du progrès ; c’est l’ordre final vers lequel tendent les grands efforts de la civilisation… Nous annonçons la Paix comme le fruit principal de la vie consciente de l’homme, qui veut voir la perspective de son itinéraire prochain et futur. Encore une fois, nous annonçons la Paix, car elle est en même temps et sous divers aspects, principe et fin du développement de la société. » (Message pour la journée de la Paix, 1970 – D.C. n°1555 p.55)
Ce sont des paroles ridicules, délirantes, de faux prophète. Du reste, la Parole de Dieu démentit nettement ses affirmations. « Non est pax impiis » (Is 48,22-57,21). Le Christ seul peut donner la ‘paix’, mais pas à la façon du monde.
Il sera bon d’ajouter aussi ce que St Pie X écrivit dans sa ‘Lettre sur le Sillon’ :
« Non, vénérables frères… on ne construira pas la cité du monde d’une manière différente de celle dont Dieu l’a construite ; on ne bâtira pas la société si l’Église n’en a pas établi les bases et n’en dirige pas les travaux ; non, la civilisation ne s’invente pas et la cité nouvelle ne se construit pas dans les nuages. Elle a été, elle est : c’est la civilisation chrétienne, c’est la civilisation catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et de la restaurer sans cesse sur les fondations naturelles et divines contre les attaques toujours renouvelées de la malsaine utopie, de la révolte et de l’impiété : Omnia instaurare in Christo. » (St Pie X, ‘Lettre sur le Sillon’)
La ‘Paix’ ne peut donc être le fruit de la civilisation de l’homme, et encore moins de l’ONU.
On doit dire la même chose de la ‘justice’. Mais la pensée de Paul VI est celle d’un messianisme révolutionnaire : subordonner la perspective de la paix à l’instauration de la justice. C’est ce qu’il a écrit dans son encyclique Populorum Progressio du 26 mars 1967, où son analyse a la saveur du marxisme parce que le mot ‘Justice’ y va de paire avec le mot ‘Égalité’. C’est-à-dire : ou bien les peuples riches partagent leurs ressources avec les peuples déshérités, ou bien ce sera la guerre (comme si ce n’était pas exactement le contraire, parce que ce sont toujours les peuples riches et forts qui déchaînent les guerres, justement pour tenir toujours plus dans la pauvreté, et donc dans l’impuissance, les peuples pauvres).
Voilà pourquoi, à Bogota, à Manille, en Australie, Paul VI a mis les pauvres contre les riches, les peuples indigènes contre les Occidentaux ; masque dialectique de la ‘lutte des classes’, nuancée par la recommandation d’une solution évangélique, qui répudie la violence et veut l’amour :
« Qu’en d’autres temps, l’Église et les papes eux-mêmes, en d’autres circonstances très diverses, aient eu recours à la force des armes et du pouvoir temporel, même pour de bons motifs et avec les meilleurs intentions, Nous n’en voulons pas juger pour l’instant ; pour Nous, il n’est plus temps de se servir de l’épée et de la force, même si elles étaient soutenues par des fins de justice et de progrès ; et Nous avons confiance que tous les bons catholiques et toute la saine opinion publique et moderne sont du même avis. Nous sommes au contraire convaincus… que les temps sont mûrs pour l’amour chrétien entre les hommes ; voilà ce qui doit agir, voilà ce qui doit changer la face de la terre ; voilà ce qui doit amener dans le monde la justice, le progrès, la fraternité et la paix. »
Une façon de parler qui est utopie pure, peut-être la plus irréalisable en un monde sans Dieu, dans une civilisation du péché !
L’encyclique Populorum Progressio de Paul VI, à part les invitations idylliques à l’amour, pour atteindre ce but, veut la confusion des religions, le ramassis de toutes dans une chaotique confusion.
En effet, quelle place occuperait la religion dans cette ‘cité de l’homme’ ainsi programmée ? Quelle place reviendrait à la religion dans ce nouvel humanisme qui proclame à tout bout de champ que l’homme se suffit à lui-même, et que donc il n’a pas besoin de transcendance, de révélation, de rédemption surnaturelle, de dogme, de culte, d’Église particulière ?
« L’Eglise ne peut pas se désintéresser de l’animation idéologique, morale et spirituelle de la vie publique... Travaillez avec confiance, oui, avec confiance envers les organisations qui forment la norme et l’histoire de notre société et qui sont aujourd’hui les organisations démocratiques. » (Cfr Discours du 30 janvier 1965 – D.C. n°1442 col.294)
C’est une phrase qui nous rappelle celle de Maritain :
« L’Humanisme Intégral ne peut trouver ses fondements idéologiques que dans une traduction profane de l’Evangile. »
La “Nouvelle démocratie” donc, ne reconnaît plus la religion ; dans l’anonymat seulement, elle œuvre pour l’homme, pour l’humanité.
Et Paul VI dit encore ceci :
« Nous nous sentons responsables. Envers tous nous sommes débiteurs. L’Eglise, en ce monde, n’est pas fin à elle-même ; elle est au service de tous les hommes ; elle doit rendre le Christ présent à tous, individus et peuples. » (Discours du 30 janvier 1965)
Mais quelle “présence” du Christ ?... Peut-être celle du serviteur ?...
« Servir l’homme ! Il s’agit bien entendu de chaque homme, quelle que soit sa condition, sa misère, ses exigences. L’Eglise, pour ainsi dire, est proclamée “servante de l’humanité”. » (Discours du 7 décembre 1965 – D.C. n°1462 col.64)
Paul VI ne pense ni au Christ, ni à la grâce des Sacrements, ni à la loi de l’Évangile, engagé comme il l’est, sur le plan naturaliste. De fait, à Bombay, le 2 décembre 1964, il soulignera encore une fois que : « L’humanité subit de profonds changements et cherche les principes directeurs et les forces nouvelles qui la conduiront dans le monde futur. »
Quelle espèce de ‘Vicaire du Christ’ a été ce Paul VI ?
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
C’est son œcuménisme ; c’est-à-dire une confusion de toutes les religions en tant que convergentes expressions des mêmes “valeurs spirituelles et morales”, pour assurer aux “hommes de bonne volonté”, le “salut” total de “tout homme et de tous les hommes sans aucune distinction de caste, de foi, de couleur ou de langage.” (Discours du 7 décembre 1965)Cela ressemble désormais à une obsession, cette orientation sociale, humanitaire, démocratique, dont il va jusqu’à parler dans ses homélies, comme par exemple dans celle de la Fête-Dieu, à Rome, à l’E.U.R., le 17 juin 1965 :
« Vous savez combien ce problème fondamental de la société humaine a la première place parmi tous ceux de notre temps, et domine tous les autres par les idéologies, les politiques, les cultures, les organisations avec lesquelles les hommes de notre temps travaillent, peinent, ou rêvent et souffrent pour créer la civilisation terrestre, la cité nouvelle et idéale ; et nous savons tous comment, en ce multiple effort, les hommes engagés dans l’énorme construction arrivent souvent, bien sûr, à faire des progrès notables et dignes d’admiration et de soutien, mais trouvent en eux-mêmes, à chaque pas, des obstacles, des contrariétés qui deviennent des divisions, des luttes, des guerres, précisément parce qu’ils manquent d’un unique et transcendant principe unificateur de l’humaine communauté, et ils manquent de suffisante énergie morale pour donner à celle-ci la cohésion autant libre et consciente que solide et heureuse, telle qu’il convient à de vrais hommes. La cité terrestre manque de ce supplément de foi et d’amour qu’en elle et par elle seule, elle ne peut trouver ; et que la cité religieuse existant en elle, l’Eglise, peut, sans offenser en rien l’autonomie de la cité terrestre, ou mieux, sa juste laïcité, peut, même par tacite osmose d’exemple et de vertu spirituelle, en non faible mesure, lui conférer... Vous, citoyens de ce quartier, avez ici un illustre type de cité nouvelle et idéale ; ne laissez pas manquer l’animation intérieure qui peut la rendre vraiment unanime, bonne et heureuse ; celle qui dérive de la source de la foi catholique, vécue dans la célébration communautaire de la liturgie eucharistique. » (Allocution pour la Fête-Dieu, à l’EUR, quartier nouveau de Rome, le 17 juin 1965 – D.C. n°1451 col.1168-1169)
C’est un discours habile, du style Montini, mais si on le renverse, il semble que ce soit l’Eglise qui irradie sur la communauté la charité et la paix, alors qu’au contraire, les protagonistes de la “nouvelle cité” idéale et laïque, pour Paul VI, ce sont les hommes. Le culte eucharistique se mélange au culte humaniste où réside toute impiété ; l’Eglise donne seulement ce “supplément de foi et d’amour”. Par osmose, la foi en Jésus se changera en foi en l’homme et en amour du Monde.
“La religion du Dieu qui s’est fait homme”, donc, est mise par Paul VI au service de la “religion de l’homme qui se fait Dieu”.
Mais comment faire ce “revirement” pour rendre le christianisme apte à ce nouveau “service”?
C’est lui qui le dira à Bethléem, le 6 janvier 1964 :
« Nous devons assurer à la vie de l’Eglise un nouveau mode de sentir, de vouloir, de se comporter. » (Discours à Bethléem, 6 janvier 1964 – D.C. n°1417 col.179)
Et ceci, il l’avait déjà dit avec plus d’audace le 12 août 1960 :
« C’est la persuasion de tous ceux qui aujourd’hui encore s’occupent de religion, même s’ils sont hors de son expression concrète : une foi, une observance, une communauté, ou qu’ils soient au contraire à l’intérieur d’une profession ou d’une discussion religieuse. Le tout, c’est de savoir ce qu’on entend par renouveau. »
Donc, ce n’est plus la peine d’approcher les âmes pour les intéresser aux “choses suprêmes”, mais il faut au contraire les mettre au service de l’humanité.
C’est son œcuménisme ; c’est-à-dire une confusion de toutes les religions en tant que convergentes expressions des mêmes “valeurs spirituelles et morales”, pour assurer aux “hommes de bonne volonté”, le “salut” total de “tout homme et de tous les hommes sans aucune distinction de caste, de foi, de couleur ou de langage.” (Discours du 7 décembre 1965)
C’est hallucinant !... Le résultat de cette promiscuité ne pourra être autre que cette “démocratie universelle” dont nous avons parlé, et qui ne sera ni catholique, ni protestante, ni israélite, mais plutôt une religion universelle, qui comprendra tous les hommes, enfin “frères” dans le “règne de Dieu”.
Mais n’est-ce pas justement cela que condamnèrent tous les prédécesseurs de Paul VI ? … Et voilà ce qu’il dira à Sidney, le 3 décembre 1970 :
« L’isolement n’est plus de mise : l’heure est venue de la plus vaste solidarité des hommes entre eux, pour l’instauration d’une communauté mondiale unie et fraternelle ». (D.C. n°1577 p.16)
« L’œuvre de la paix ne se limite pas à une foi religieuse ; c’est l’œuvre et le devoir de tout homme, indépendamment de ses convictions religieuses : les hommes sont frères, Dieu est leur Père et leur Père veut qu’ils vivent tous en paix les uns avec les autres. » (Aux Organisations Religieuses de l’ONU, le 4 octobre 1965)
Mais alors, c’est Dieu qui veut la tolérance, l’indifférence, le libéralisme, le respect de chaque religion ! S’il en est ainsi, Dieu voudrait aussi son discrédit, en voulant que se « réalise un monde où tout homme, sans distinction de race, de religion, de nationalité, puisse vivre une vie pleinement humaine… » (Populorum Progressio, n°47)
Il faudrait alors en conclure que si la religion ne sert plus à rien dans cette nouvelle société mondiale, Dieu non plus ne sert à rien.
De même, dans un discours du 30 janvier 1965 :
« L’Église ne peut pas se désintéresser de l’animation idéologique, morale et spirituelle de la vie publique… Travailler avec confiance, oui, avec confiance envers les systèmes qui forment la norme et l’histoire de notre société, et qui sont aujourd’hui les systèmes démocratiques. » (D.C. n°1442 col.294)
Et un peu plus tard:
« ... Nous aussi nous sommes en démocratie, dans laquelle le pouvoir naît de la communauté. » (Paul VI, 1er janvier 1971 – D.C. n°1578 p.66)
C’est hallucinant !... Le résultat de cette promiscuité ne pourra être autre que cette “démocratie universelle” dont nous avons parlé, et qui ne sera ni catholique, ni protestante, ni israélite, mais plutôt une religion universelle, qui comprendra tous les hommes, enfin “frères” dans le “règne de Dieu”.
Il faudrait alors en conclure que si la religion ne sert plus à rien dans cette nouvelle société mondiale, Dieu non plus ne sert à rien. (Dom Luigi Villa)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
...(doux mélange)
Comment a-t-on pu le laisser dire et faire, ce pape qui avait pourtant dit à Bethléem, le 6 janvier 1964 : « Nous devons assurer à l’Église une nouvelle manière de sentir, de vouloir, de se comporter » ?
Cette façon de parler pourrait faire penser qu’il a perdu lui aussi la foi. Il était pourtant de ‘ceux qui, aujourd’hui s’occupent encore de religion’ afin que toutes les religions puissent fraterniser dans l’action temporelle, mettant de côté les conflits dogmatiques, car ‘les luttes religieuses sont finies pour toujours’, et ce n’est plus le moment d’intéresser les âmes aux ‘choses suprêmes’, mais de les mettre au service de l’humanité.
Voilà bien son œcuménisme : confondre toutes les religions dans des expressions convergentes des mêmes ‘valeurs spirituelles et morales’ offertes aux ‘hommes de bonne volonté’ sur terre.
Et tout cet œcuménisme maçonnique fut la toile de fond de son voyage en Orient (1970), où il en vint à faire du bouddhisme une religion ! Mais le but de son voyage était justement de susciter « des fruits d’entente plus étroite entre les communautés de toute origine et de toute confession religieuse dans cette partie du monde ; espérons encore que (notre voyage) favorise une action solidaire pour le progrès, pour la justice et la paix. » (Discours à Téhéran, le 26 novembre 1970)
Et à Ceylan, le 4 décembre 1970 : « Faites en sorte que la fraternité vous lie ensemble dans votre vie sociale, économique et politique, sans aucune distinction de caste, de foi, de couleur et de langage… »
Coexistence donc, et collaboration entre toutes les religions. Paul VI le répètera encore dans son discours à l’Angélus du 9 août 1970 : « Le conflit engage trois expressions ethnico-religieuses qui reconnaissent un unique vrai Dieu : le peuple juif, le peuple islamique et, avec eux et diffus de par le monde, le peuple chrétien, c’est à dire le monothéisme dans ses trois voix les plus authentiques, les plus antiques, les plus historiques, les plus convaincues. Ne serait-il pas possible que du nom du même Dieu, au lieu d’irréductibles oppositions, naisse un sentiment de respect mutuel, d’entente possible, de cohabitation pacifique ? La référence au même Dieu, au même Père, sans préjudice de la discussion théologique, ne pourrait-elle pas un jour servir à la découverte si difficile et si indispensable, que nous sommes tous frères ? » (D.C. n°1569 p.759)
Il y a de quoi se perdre !… Le résultat de cette promiscuité dans le travail, le bénéficiaire de cette cosmopolite action sociale, ne peut être qu’une démocratie qui ne sera ni catholique, ni protestante, ni israélite : une religion universelle comprenant tous les hommes devenus enfin frères et camarades dans le Règne de Dieu (dans le ‘Règne de la justice et de l’amour’ ?).
Toujours dans cet amalgame des religions monothéistes, voici un autre fait : Paul VI a effectué un voyage en Afrique, en Ouganda, du 31 juillet au 2 août 1969. Dans la soirée du 1er août, il a reçu les représentants des communautés islamiques, auxquels il s’est adressé en ces termes :
« Comment exprimer Notre satisfaction et Notre gratitude pour cette rencontre qui répond à notre vif désir de saluer en vos personnes les grandes communautés musulmanes répandues dans toute l’Afrique ? Vous Nous donnez par là l’occasion d’exprimer ici Notre profond respect pour la foi que vous professez et Notre espoir que ce que nous possédons en commun serve à unir chrétiens et musulmans d’une façon toujours plus étroite, dans une authentique fraternité.
« Dans Nos prières, Nous évoquons toujours les peuples d’Afrique, car la foi commune dans le Tout-Puissant, professée par des millions d’Africains, doit appeler sur ce continent les grâces de sa providence et de son amour, avant tout la paix et l’unité parmi tous ses fils. Nous sommes sûrs qu’en tant que représentants de l’Islam, vous vous unissez aux prières que Nous adressons au Tout-Puissant pour qu’il donne à tous les croyants africains le désir de pardon et de réconciliation qui est si souvent recommandé dans l’Evangile et dans le Coran.
« … En célébrant les martyrs catholiques et anglicans (de l’Ouganda), Nous célébrons aussi volontiers ces confesseurs de la foi musulmane qui furent les premiers à subir la mort, en 1848, parce qu’ils refusaient de transgresser les préceptes de leur religion.
« Que le grand soleil de la paix et de l’amour fraternel brille sur ce pays, trempé par le sang que ses généreux fils des communautés catholiques, chrétiennes et musulmanes ont versé pour éclairer tous les Africains. Et que cette rencontre avec vous, représentants respectés de l’Islam, soit le symbole et le premier pas de cette unité à laquelle Dieu nous demande tous d’aspirer, pour sa plus grande gloire et pour le bonheur de ce continent réuni. » (D.C. n°1546 col.771)
A propos d’œcuménisme, nous ne pouvons pas passer sous silence l’allocution adressée par Paul VI lors de la cérémonie œcuménique à Saint-Paul hors les murs, le 4 décembre 1965, pour prendre congé des observateurs non catholiques, de différentes confessions chrétiennes, au Concile Vatican II :
« Messieurs, chers Observateurs, ou plutôt laissez-Nous vous appeler du nom qui a repris vie en ces quatre années de Concile œcuménique : Frères, Frères et amis dans le Christ !
« … Chacun de vous va reprendre le chemin du retour à sa propre résidence, et nous allons nous retrouver seuls. Permettez que nous vous confiions cette intime impression : votre départ produit autour de nous une solitude qu’avant le Concile nous ne connaissions pas et qui, maintenant, nous attriste ; nous voudrions vous voir toujours avec nous !
« Ceci Nous oblige à vous redire Nos remerciements pour votre présence à Notre Concile œcuménique. Nous l’avons grandement appréciée, cette présence ; Nous en avons senti l’influence ; Nous en avons admiré la noblesse, la piété, la patience, l’affabilité. Et c’est pourquoi Nous conserverons un souvenir reconnaissant de votre venue, et en repensant à la courtoisie de ces rapports humains et chrétiens, Nous saurons mieux apprécier à sa juste valeur la signification historique du fait de votre présence, en découvrir le contenu religieux et scruter le mystère des divins desseins qu’elle semble à la fois cacher et indiquer.
« Nous devons assurer à l’Église une nouvelle manière de sentir, de vouloir, de se comporter » ? (Montini)
Cette façon de parler pourrait faire penser qu’il a perdu lui aussi la foi. (Dom Luigi Villa)
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
« Et ainsi, votre départ ne mettra pas fin, pour Nous, aux relations spirituelles et cordiales auxquelles votre assistance au Concile a donné naissance ; il ne ferme pas, pour Nous, un dialogue silencieusement commencé, mais Nous oblige, au contraire, à étudier comment Nous pourrions fructueusement le poursuivre. L’amitié demeure…
« Si nous voulons dresser un bilan sommaire des fruits qui ont mûri, à l’occasion et à cause du Concile, en ce qui concerne la question de l’unité, nous pouvons d’abord enregistrer le fait d’une conscience accrue de l’existence du problème lui-même : problème qui nous concerne et nous oblige tous. Nous pouvons ajouter un autre fruit, plus précieux encore : l’espoir que le problème – non aujourd’hui, certes, mais demain – pourra être résolu ; lentement, graduellement, loyalement, généreusement. C’est là une grande chose.
« Et c’est le signe que d’autres fruits encore ont mûri : nous avons appris à vous connaître un peu mieux, et non pas seulement comme les représentants de vos confessions respectives : à travers vos personnes, nous sommes entrés en contact avec des communautés chrétiennes qui vivent, prient et agissent au nom du Christ, avec des systèmes de doctrines et de mentalités religieuses, disons-le sans crainte : avec des trésors chrétiens de haute valeur.
« Loin de susciter en nous un sentiment de jalousie, cela augmente plutôt en nous le sens de la fraternité et le désir de rétablir entre nous la parfaite communion voulue par le Christ. Et cela nous amène à découvrir encore d’autres résultats positifs sur la voie de notre paix : nous avons reconnu certains manquements et certains sentiments communs qui n’étaient pas bons ; de ceux-là, nous avons demandé pardon à Dieu et à vous-mêmes ; de ceux-ci, nous avons découvert la racine non chrétienne et nous nous sommes proposé, pour notre part, de les transformer en sentiments dignes de l’école du Christ ; on renonce à la polémique à base de préjugés et offensante, et on ne met plus en jeu un vaniteux prestige ; on cherche plutôt à avoir présentes à l’esprit les exhortations répétées de l’Apôtre sur la tombe duquel nous nous trouvons ce soir : « Qu’il n’y ait pas entre vous de contestations, de jalousies, d’animosités, de rivalités, de médisances, d’insinuations, de manifestations d’orgueil, de désordres. » (2 Cor., 12, 20) Nous voulons reprendre des rapports humains, sereins, bienveillants, confiants.
« … Mais ce n’est pas tout : vous savez, Frères, que notre Concile œcuménique lui-même s’est mis en mouvement vers vous de bien des manières : de la considération que les Pères conciliaires n’ont cessé de manifester pour votre présence qui leur a été si chère, jusqu’à l’effort unanime pour éviter toute expression qui ne fût pas pleine d’égards envers vous ; de la joie spirituelle de voir votre groupe d’élite associé aux cérémonies religieuses du Concile, jusqu’à la formulation d’expressions doctrinales et disciplinaires aptes à écarter les obstacles et à ouvrir des sentiers aussi larges et aplanis que possible, pour une meilleure mise en valeur du patrimoine religieux chrétien que vous conservez et développez : l’Eglise catholique romaine, vous le voyez, a témoigné sa bonne volonté de vous comprendre et de se faire comprendre ; elle n’a pas prononcé d’anathèmes, mais des invitations ; elle n’a pas posé de limites à son attente, pas plus qu’elle n’en pose à son offre fraternelle de continuer un dialogue qui l’engage… Du moins pouvons-nous, au terme du Concile, enregistrer une conquête : nous avons recommencé à vous aimer, et fasse le Seigneur qu’au moins à cela le monde reconnaisse que nous sommes vraiment ses disciples, parce que nous avons rétabli entre nous une dilection réciproque.
« Vous allez repartir. N’oubliez pas cette charité avec laquelle l’Eglise catholique romaine continuera à penser à vous et à vous suivre. Ne la croyez pas insensible et orgueilleuse si elle sent le devoir de conserver jalousement le « dépôt » (cf. Tim., 6, 20) qu’elle porte avec elle depuis les origines et ne l’accusez pas d’avoir déformé ou trahi ce dépôt si, au cours de sa méditation séculaire, scrupuleuse et pleine d’amour, elle y a découvert des trésors de vérité et de vie auxquels ce serait une infidélité de renoncer…
« … Et maintenant, sur la tombe de Paul, prions ensemble. » (D.C. n°1461 col.2159 à 2162)
Paul VI a dit halte au travail pour le vrai Règne de Dieu, en faveur d’un travail pour l’humanité.
La même chose dans son appel aux ‘Gardes Rouges’ de la révolution culturelle, et dans sa lettre au Cardinal Roy :
« L’Église invite tous les chrétiens à un double engagement d’animation et de rénovation pour faire évoluer les structures et les adapter aux exigences actuelles… L’Esprit du Seigneur, qui anime l’homme renouvelé dans le Christ, secoue les horizons où son intelligence aime trouver sa sécurité et les limites où son action pourrait se circonscrire ; il se trouve pris par une force qui le pousse à dépasser tout système et toute idéologie. » (Oct, Adv. 50 et 37)
On dirait la condamnation de la Religion en faveur d’une Constitution chimérique d’un Monde Nouveau, dans lequel les dogmes deviennent des obstacles à la compréhension universelle et des entraves à la fraternité ; dans lequel les Sacrements ne servent plus à rien, vu que les hommes se valent même sans y recourir ; dans lequel les Commandements de Dieu sont rejetés en tant que freins insupportables.
En conclusion, avec ce ‘Projet-Utopie’ de Paul VI, l’Institution de l’Église s’écroule car, distincte dans sa façon de penser, d’éduquer, de vivre, elle empêcherait les chrétiens de s’intégrer dans le monde, dans la communauté séculière. L’Humanisme intégral voulu par Paul VI en vient à étouffer définitivement la religion, pour devenir un Humanisme athée. Alors que Pie X fut canonisé à cause de la pureté de sa doctrine et de sa force d’âme dans la défense la Foi catholique, on voudrait aujourd’hui canoniser un Paul VI qui, avec son ‘utopie politique’, déjà expressément condamnée par ses prédécesseurs, a tenté de corrompre la Foi de l’Église du Christ…
Javier- Nombre de messages : 4271
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
LA DÉMOCRATIE UNIVERSELLE MAÇONNIQUE
- « Pour accomplir une révolution, l’alternative démocratique est la plus désirable et la plus permanente ; la méthode purement totalitaire, à la longue, se détruit. » (Julian Huxley : Temps de révolution)
- « Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne peuvent même pas s’imaginer ceux dont l’œil ne pénètre pas dans les coulisses. » (Benjamin Disraeli, premier ministre britannique).
- « Les États …ne sont plus les arbitres de leur destin. Des puissances qui nous échappent font jouer dans les pays, des intérêts particuliers et un idéalisme aberrant. » (Sir Stanley Baldwin, ministre britannique)
« L’erreur que vous ne condamnez pas, vous l’approuvez ! » (Le Pape Félix III)
(...)
Il y eut donc de la part de Paul VI une inexplicable tolérance qui laissa se répandre, à tous les niveaux, une énorme quantité d’erreurs qu’il ne voulait pas, semble-t-il, mais que constamment, il laissait vivre bien qu’elles empoisonnent les âmes. (Dom Luigi Villa)CHAPITRE VI - SA TOLÉRANCE ET COMPLICITÉ
« Que chacun évite tout rapport avec ceux qui se cachent sous le masque de la tolérance - écrivait Léon XIII - du respect de toutes les religions, de la manie de concilier les maximes de l’Evangile avec celles de la Révolution, le Christ avec Bélial, l’Eglise avec l’Etat sans Dieu. » (Léon XIII, 8 décembre 1892)
Personne ne peut plus nier aujourd’hui que le fameux aggiornamento de Vatican II fut une authentique trahison. Ce n’est pas la peine d’expliquer et de justifier cet état de choses. Après avoir essayé pendant si longtemps de nous faire croire que tout allait bien, que l’Église ne faisait que subir une crise de croissance, mais que tout se terminerait par une merveilleuse floraison, à présent que cette thèse est devenue insoutenable, on voudrait nous faire croire que tout le mal en cours n’est dû ni au pape, ni à Vatican II, mais uniquement à la désobéissance des fidèles qui ne voudraient pas se résoudre à exécuter ce que le Concile a voulu.
Bien sûr, on ne peut pas accuser Paul VI d’être seul responsable de ce désastre, même si lui-même parla ‘d’auto démolition’ en cours dans l’Église ; mais c’est pourtant à lui qu’il faut attribuer la ‘part du lion’ dans l’actuelle décadence de l’Église.
C’est donc faire preuve d’étroitesse d’esprit et de déshonnêteté que d’accuser les autres de désobéissance au pape et au Concile, lorsqu’on a constaté cette si évidente subversion de la doctrine, de la morale, de l’ecclésiologie, avec ses aggiornamenti si malsains qui ont visiblement mené à une destruction des valeurs traditionnelles de l’Église de toujours. Les faits et les textes sont encore sous nos yeux et sont l’œuvre de la hiérarchie de l’Église. C’est indéniable. On a voulu faire disparaître en même temps que le Saint Office, ses restrictions qui élevaient contre les ondes de l’erreur et du mal, des digues de protection en faveur des âmes. C’est-à-dire qu’on donna toute liberté à l’invasion et à la submersion de l’Église sous les flots de l’erreur et de l’immoralité.
Maintenant on ne peut plus nier que l’actuelle décadence de l’Eglise n’ait pas dépendu de ces motifs :
1) Diffusion de fausses doctrines, directives ambiguës, œcuménisme maçonnique, plus aucune condamnation, ne plus combattre aucune erreur, ne plus intervenir contre aucune indiscipline... Une ligne post-conciliaire montinienne, donc, basée sur la devise : “Ne contraindre en rien, ni ne rien empêcher.”
2) Le “mal”que Paul VI a laissé faire, qu’il a favorisé par sa tolérance indue - d’où le silence et la non-intervention face à l’erreur - est une approbation tacite et une complicité.
3) La primauté que Paul VI a donnée à l’homme, au monde, aux valeurs terrestres, mis à la place de la primauté due à Dieu et aux intérêts surnaturels de l’homme. Un bouleversement théologique qui se révéla surtout dans la Constitution conciliaire Gaudium et Spes (“L’Eglise dans le monde de ce temps”).
Comment Paul VI a-t-il pu vouloir ou accepter des décisions si dépourvues même du simple bon sens ? Malheureusement, à ses yeux, la dignité humaine exigeait que l’on supprime tout ce qui pouvait sembler une offense à la liberté de l’homme, comme si l’homme d’aujourd’hui n’avait plus le péché originel et donc l’inclination au mal, et comme s’il était doté d’un jugement parfait et d’une connaissance universelle de tout.
On n’arrive pas à comprendre comment Paul VI, qui a laissé libres toutes les hérésies sans jamais intervenir ni contre leurs théoriciens, ni contre leurs propagateurs, pouvait s’en appeler à la Foi catholique. Certes, il a bien signé les encycliques Mysterium Fidei (3 septembre 1965), Sacerdotalis Cœlibatus (24 juin 1967), Humanæ Vitæ (25 juillet 1968) qui sont le fidèle écho de la Tradition catholique. De même, il a certainement souffert de la critique systématique de certains de ses Actes de Magistère, de la part de bien des prêtres et d’épiscopats dans leur entier. Mais sa façon d’affirmer la Vérité sans jamais condamner les erreurs reste incompréhensible. On peut aussi s’étonner de sa doctrine traditionnelle dans ses Allocutions du mercredi (à part quelques exceptions), alors qu’il laissait enseigner, même dans les églises, une avalanche de folles théories et d’erreurs dogmatiques et morales. Il y eut donc de la part de Paul VI une inexplicable tolérance qui laissa se répandre, à tous les niveaux, une énorme quantité d’erreurs qu’il ne voulait pas, semble-t-il, mais que constamment, il laissait vivre bien qu’elles empoisonnent les âmes.
Personne ne peut plus nier aujourd’hui que le fameux aggiornamento de Vatican II fut une authentique trahison. Ce n’est pas la peine d’expliquer et de justifier cet état de choses. Après avoir essayé pendant si longtemps de nous faire croire que tout allait bien, que l’Église ne faisait que subir une crise de croissance, mais que tout se terminerait par une merveilleuse floraison, à présent que cette thèse est devenue insoutenable, on voudrait nous faire croire que tout le mal en cours n’est dû ni au pape, ni à Vatican II, mais uniquement à la désobéissance des fidèles qui ne voudraient pas se résoudre à exécuter ce que le Concile a voulu. (Dom Luigi Villa)
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Son incurie fut semblable à celle qui valut au Pape Honorius la condamnation à l’anathème… Paul VI alla même plus loin, jusqu’à favoriser les fauteurs d’erreurs et de nouveautés pernicieuses à la doctrine de notre foi. Il les a même défendus et en a fait l’éloge. Il en a appelés quelques-uns à des charges de relief,comme s’il se liguait avec eux dans la cause commune d’une réforme conciliaire pour la création d’une Église nouvelle.
Voyons donc quelques uns de ses dires et de ses faits.
Son grand ami, Jean Guitton, a rapporté cette pensée de Paul VI :
« Dans l’Eglise, beaucoup habitent le présent et viennent du passé, et ceci est très beau. Beaucoup sont dans le présent comme s’ils venaient du présent. D’autres viennent de l’avenir et cela aussi est très beau. Ne vous inquiétez pas si vous ne vous trouvez pas à votre aise dans ce monde. Personne ne se trouve à son aise dans ce passage. » (Jean Guitton, Dialogues avec Paul VI, Fayard 1967, p.31)
Mais que voulait dire par là l’archevêque de Milan ?...
Et voici un autre passage (16 août 1960), à propos de l’imminent Vatican II : « En somme, ce concile, à la différence de beaucoup qui l’ont précédé, se réunit en un moment tranquille et fervent de la vie de l’Eglise. Il n’a pas à résoudre de problèmes internes, inquiétants et désolants, mais uniquement à chercher des progrès à l’intérieur... » (Discours au 32ème “Cours de Renouveau culturel” du 16 août 1960. Cfr. “L’Eglise et les Conciles”, p.133)
Moquerie ou optimisme voulu ?
Durant le Carême 1962, il déclarait encore : « La caractéristique de ce Concile, qui d’ailleurs tend à des réformes notoires, consiste en ce qu’il est un désir d’un plus grand bien, plutôt que la peur d’un plus grand mal qui en provoque la convocation. En effet, aujourd’hui, dans l’Eglise, grâce à la miséricorde de Dieu, il n’y a ni erreurs, ni scandales, ni divisions, ni abus tels qu’ils puissent exiger une mesure aussi exceptionnelle que la convocation d’un concile. » (“Lettre pastorale” pour le Carême 1962. “L’Eglise et les Conciles” p.162)
Epoustouflant !... Les Cardinaux, en conclave, élirent-ils alors Montini parce que... si lucide ?... parce que lui saurait bien gouverner une Eglise en ce siècle de paganisme envahissant, lui qui ne voyait en elle aucun problème interne, grave et inquiétant, à résoudre, parce qu’il n’y avait en elle, “ni erreurs, ni scandales, ni déviations, ni abus graves ?” C’est pourquoi l’espoir des Cardinaux ne saurait être déçu...
En effet Paul VI devenu Pape, dira :
« Maintenant il ne s’agit plus d’extirper de l’Eglise telle ou telle hérésie déterminée, ou certains désordres généralisés... Grâces à Dieu, il n’y en a pas du tout au sein de l’Eglise ! » (Ecclesiam Suam, 6 août 1964) Du délire ou nouvelle moquerie ? A Alberto Cavalleri, il osa dire :
« Après tout, justement, le Concile a prouvé que face à la crise de la foi dans le monde, il n’y a heureusement aucune crise dans l’Eglise... »
Et ceci, il le dira plus tard, lorsqu’il parlera de la “fumée de Satan” entrée dans l’Eglise et de l’“autodestruction” de l’Eglise elle-même. (Cavalleri, “Le Vatican change”, 1965, cité dans le “Courrier de Rome”, 10 février 1972, n° 93, p.10)
Mais Paul VI se montrait convaincu qu’il avait apporté, lui, dans l’Eglise, un grand renouveau avec sa “Réforme liturgique”.
Et il le dit : « En d’autres temps, il suffisait d’assister ; aujourd’hui, il faut participer à la Messe. En d’autres temps, la présence suffisait ; aujourd’hui il faut l’attention et l’action. En d’autres temps, on pouvait même dormir ou bavarder ; aujourd’hui cela n’arrive plus. Il faut écouter et prier. » (Informations Catholiques Internationales, 1er avril 1965, p.9)
Quel mépris voilé envers tous ses Prédécesseurs...
Il dira aussi : « Aujourd’hui, la vie religieuse exige de la force. Hier, peut-être c’était le refuge d’âmes faibles et timides ; aujourd’hui, c’est l’atelier d’âmes fortes, constantes, héroïques. » (La religieuse à l’école de Notre-Dame et dans l’Eglise, Lib. Filles de St Paul, Montréal, p. 11)
Je me rappelle au contraire ce que disait Pie XII, tout à l’opposé : « Ce n’est ni la peur, ni le repentir, ni la seule prudence qui peuplent les solitudes des monastères, mais l’amour de Dieu. »
Mais Paul VI continuera sur ce ton orgueilleux. Voyons-en un exemple. Le 21 juin 1970, il canonisa le Bienheureux Nicolas Tavelic et ses trois compagnons franciscains de Terre Sainte, martyrisés par les musulmans en 1391. Hé bien ! écoutez comment il commenta dans son homélie de circonstance leur héroïque martyre :
« A la base de la tragique aventure missionnaire des quatre moines, il y avait une double intention : prêcher la Foi chrétienne, en refusant courageusement - mais manquant certainement de prudence et de sagesse - la religion de Mahomet, et provoquer le risque de devoir sacrifier leur vie. » (D.C. n°1568 p.706)
C’est incroyable qu’il ait pu définir leur martyre : un geste manquant de prudence et de sagesse ! Et pourquoi alors, les a-t-il canonisés ?... N’avait-il pas lu auparavant les Actes de leur martyre? L’histoire raconte au contraire que les quatre franciscains s’étaient présentés au Cadi de Jérusalem et avaient ainsi parlé :
« Nous sommes venus ici, envoyés non par un homme, mais par Dieu qui nous a inspiré de venir vous enseigner la vérité et la voie de votre salut. Le Christ a dit dans l’Evangile : “Qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; qui ne croira pas, sera condamné.” (Mc 16,16) »
Invités à rétracter ce qu’ils avaient dit, ils répondirent qu’ils étaient prêts à subir n’importe quel tourment, même la mort. C’est pourquoi ils furent martyrisés à Jérusalem le 14 novembre 1391. Pour Paul VI au contraire, ils manquèrent de prudence et de sagesse !
Plus loin, après les avoir taxés d’imprudents, bien que mus par un amour positif et exaltant pour le Christ, Paul VI ajoutait :
« A présent se pose pour nous cette question embarrassante : devons-nous accentuer plus vivement notre désaccord envers la société qui nous entoure ?... Est-ce là l’exemple que nous devons tirer de ces hommes courageux qui sont canonisés aujourd’hui ? Non, nous ne le croyons pas. Si nous lisons bien dans leur histoire et surtout dans leurs âmes, nous verrons que ce n’est pas un esprit d’inimitié qui les pousse au martyre, mais plutôt un esprit d’amour - amour naïf, si vous voulez - et de folle espérance. Leur calcul est faux, mais il est inspiré par le désir de faire du bien, et de conduire au salut (éternel) ceux mêmes qu’ils avaient provoqués à leur infliger la terrible répression du martyre. » (D.C. ibid. p.707)
Paul VI alla même plus loin, jusqu’à favoriser les fauteurs d’erreurs et de nouveautés pernicieuses à la doctrine de notre foi. Il les a même défendus et en a fait l’éloge. Il en a appelés quelques-uns à des charges de relief,comme s’il se liguait avec eux dans la cause commune d’une réforme conciliaire pour la création d’une Église nouvelle. (Dom Luigi Villa)
« A la base de la tragique aventure missionnaire des quatre moines, il y avait une double intention : prêcher la Foi chrétienne, en refusant courageusement - mais manquant certainement de prudence et de sagesse - la religion de Mahomet, et provoquer le risque de devoir sacrifier leur vie. » (D.C. n°1568 p.706)
C’est incroyable qu’il ait pu définir leur martyre : un geste manquant de prudence et de sagesse ! Et pourquoi alors, les a-t-il canonisés ?... N’avait-il pas lu auparavant les Actes de leur martyre? L’histoire raconte au contraire que les quatre franciscains s’étaient présentés au Cadi de Jérusalem et avaient ainsi parlé :
« Nous sommes venus ici, envoyés non par un homme, mais par Dieu qui nous a inspiré de venir vous enseigner la vérité et la voie de votre salut. Le Christ a dit dans l’Evangile : “Qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; qui ne croira pas, sera condamné.” (Mc 16,16) »
Invités à rétracter ce qu’ils avaient dit, ils répondirent qu’ils étaient prêts à subir n’importe quel tourment, même la mort. C’est pourquoi ils furent martyrisés à Jérusalem le 14 novembre 1391. Pour Paul VI au contraire, ils manquèrent de prudence et de sagesse !
« En d’autres temps, il suffisait d’assister ; aujourd’hui, il faut participer à la Messe. En d’autres temps, la présence suffisait ; aujourd’hui il faut l’attention et l’action. En d’autres temps, on pouvait même dormir ou bavarder ; aujourd’hui cela n’arrive plus. Il faut écouter et prier. » (Informations Catholiques Internationales, 1er avril 1965, p.9)
Quel mépris voilé envers tous ses Prédécesseurs...
Il dira aussi : « Aujourd’hui, la vie religieuse exige de la force. Hier, peut-être c’était le refuge d’âmes faibles et timides ; aujourd’hui, c’est l’atelier d’âmes fortes, constantes, héroïques. » (La religieuse à l’école de Notre-Dame et dans l’Eglise, Lib. Filles de St Paul, Montréal, p. 11)
Je me rappelle au contraire ce que disait Pie XII, tout à l’opposé : « Ce n’est ni la peur, ni le repentir, ni la seule prudence qui peuplent les solitudes des monastères, mais l’amour de Dieu. »
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
La “nouvelle religion” de Paul VI donc, ne permet plus aucun désaccord avec la société qui nous entoure. Aujourd’hui, il faut être conciliants à tout prix, même avec les hérétiques, pour ne pas les heurter en leur disant qu’ils sont dans l’hérésie, et ceci pour ne pas les provoquer à nous persécuter au cas où nous prêcherions notre Foi.
Et jugez vous-mêmes de ses autres actes.
Le 1er janvier 1971, il alla célébrer la Sainte Messe dans un quartier populaire de la périphérie de Rome. L’église était pleine à craquer. Il y avait même les groupes locaux du Parti Communiste et des Maoïstes qui avaient collé aux murs des affiches de salutation au Pape venu célébrer la “paix” et le progrès social des peuples !
Au sermon il dit : « Si ceux qui dirigent ont le devoir de promouvoir la paix, vous, du peuple, vous avez le droit d’être gouvernés d’une façon qui ne trouble pas votre paix et votre vie. Vous ne pouvez pas décider directement des intérêts suprêmes des nations, mais vous avez le droit légitime et sacro-saint de prétendre que les chefs mènent les choses de telle manière que vous n’en ayez pas à souffrir, parfois sans même savoir pourquoi. » (D.C. n°1578 p.65)
Incurie, inertie, complicité. Ami des athées et des communistes dans un désir de dialogue qui lui permit de faire la paix avec les protestants, il évita de rappeler les antiques condamnations, et de réprimer par de nouvelles condamnations la protestantisation en cours dans l’Eglise.
C’est ainsi qu’il commença et continua la démolition de toutes les protections que possédait l’Église contre les erreurs. En effet :
Le 7 décembre 1965, il supprima la Congrégation du Saint Office. Et non seulement il en changea le nom en ‘Congrégation pour la Doctrine de la Foi’, mais surtout il en changea les règlements (Motu proprio ‘Integræ Servandæ’), de façon à ce qu’on ne puisse plus condamner les erreurs comme avant.
« L’amour parfait élimine la peur…Le progrès de la culture humaine dont l’importance pour la religion ne doit pas être négligée, veut que les fidèles suivent plus pleinement et avec plus d’amour les directives, s’ils voient bien la raison d’être des définitions et des lois… » (D.C. n°1462 col.83)
Voilà un texte qui, bien sûr, suggère aux fidèles de suivre les directives de l’Église, mais seulement ‘s’ils voient bien les raisons d’être des définitions et des lois’, sinon… ils ne seraient pas tenus d’obéir, au cas où ces définitions et ces lois ne concordent pas avec leur jugement. C’est en somme l’introduction, dans l’Église catholique, de la ‘libre pensée’ protestante.
Comme conséquence logique de ce changement du Saint Office, Paul VI supprima aussi l’Index, c’est-à-dire le catalogue des livres dont le Saint Siège défendait la lecture aux fidèles parce qu’il les considérait mauvais ou dangereux pour leur foi.
« Le principal motif qui a poussé la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (à ne plus réimprimer l’Index) – dit le Cardinal Ottaviani – est qu’il ne répond plus aux besoins… Dans la ‘Déclaration sur la liberté religieuse’, dans le ‘Décret sur l’apostolat des laïcs’ et dans la Constitution sur ‘L’Église dans le monde de ce temps’, le Concile a reconnu aux laïcs une plus grande maturité et de plus grandes responsabilités dans l’Église, Corps Mystique du Christ. » (Déclaration publiée sur ‘l’Osservatore della Domenica’ du 24 avril 1966)
C’est un geste pour le moins étrange, car il semble que Paul VI ait eu le pouvoir de donner tout de suite aux fidèles, une ‘maturité’ spirituelle et intellectuelle, capable de remplacer le Magistère de l’Église.
Voilà pourquoi le Cardinal Ottaviani dut expliquer que « dans le climat du Concile, l’Église formulera des indications autorisées, des mises en garde, des conseils, des avertissements, plutôt que des condamnations… »
Comme si on voulait dire que la diffusion des mauvais livres, des doctrines fausses et erronées n’aura plus rien à faire avec le Magistère ! De cette manière, en abolissant l’Index et ses sanctions, Paul VI favorisa l’expansion de l’erreur, s’en faisant même le complice.
« L’Index n’a plus force de loi ecclésiastique avec les censures qui lui sont adjointes. L’Église a confiance en la conscience mûre des fidèles. » (‘Notification de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi’ du 14 juin 1966 – D.C. n°1474 col.1176)
Naïveté ! Et voilà le résultat de cette légèreté ecclésiale : aujourd’hui, on lit de tout sans plus aucun contrôle. Et la décadence des mœurs, la confusion des idées religieuses, face à tant de religions et de théories différentes, est sous les yeux de tout le monde ! Et puis, qu’en est-il de la vigilance (et de l’incompétence) de tant d’Ordinaires et des Conférences Épiscopales qui ont pourtant le devoir de surveiller ?…
Un mois plus ou moins après l’abolition de l’Index, on abolit également les deux articles du Droit Canon, où l’on condamnait les mauvais livres et sanctionnait leurs auteurs. Le 15 novembre 1966, Paul VI, encore une fois, déclara abrogés le canon 1399 sur la prohibition des livres et le canon 2318 sur les censures ecclésiastiques imposées aux auteurs et défenseurs de livres immoraux et de fausses doctrines.
Il le fit par un décret où on lit entre autres : « Ceux qui étaient éventuellement liés par des censures dont on parle au canon 2318, contenant les peines contre ceux qui violent les lois sur les censures et l’interdiction des livres, en sont absous par le fait même de l’abrogation de ce Canon. » (Décret de la ‘Congrégation pour la doctrine de la Foi’ du 15 novembre 1966. Cfr. ‘Acta Apostolicæ Sedis’ du 29 décembre 1966, vol. 58, n°16)
Voilà pourquoi les auteurs qui, par le passé, furent condamnés par le Saint Office, à cause de leurs ouvrages scandaleux ou hérétiques, aujourd’hui dans la ‘Nouvelle Église’ de Paul VI, se trouvent absous sans qu’on ait prétendu d’eux ni le repentir, ni la rétractation de leurs erreurs.
On doit en conclure que pour Paul VI, ce qui sous ses prédécesseurs était considéré ‘erreur’ ou ‘danger’ pour les âmes chrétiennes, sous son Pontificat ne l’était plus. Voilà pourquoi, en absolvant les auteurs hérétiques ou immoraux et les propagateurs non convertis de mauvais livres, Paul VI a signé l’approbation de l’erreur et lui a donné le droit de cité dans l’Église.
À suivre...
La “nouvelle religion” de Paul VI donc, ne permet plus aucun désaccord avec la société qui nous entoure. Aujourd’hui, il faut être conciliants à tout prix, même avec les hérétiques, pour ne pas les heurter en leur disant qu’ils sont dans l’hérésie, et ceci pour ne pas les provoquer à nous persécuter au cas où nous prêcherions notre Foi.
Naïveté ! Et voilà le résultat de cette légèreté ecclésiale : aujourd’hui, on lit de tout sans plus aucun contrôle. Et la décadence des mœurs, la confusion des idées religieuses, face à tant de religions et de théories différentes, est sous les yeux de tout le monde ! Et puis, qu’en est-il de la vigilance (et de l’incompétence) de tant d’Ordinaires et des Conférences Épiscopales qui ont pourtant le devoir de surveiller ?… (Dom Luigi Villa)
Voilà pourquoi les auteurs qui, par le passé, furent condamnés par le Saint Office, à cause de leurs ouvrages scandaleux ou hérétiques, aujourd’hui dans la ‘Nouvelle Église’ de Paul VI, se trouvent absous sans qu’on ait prétendu d’eux ni le repentir, ni la rétractation de leurs erreurs.
On doit en conclure que pour Paul VI, ce qui sous ses prédécesseurs était considéré ‘erreur’ ou ‘danger’ pour les âmes chrétiennes, sous son Pontificat ne l’était plus. Voilà pourquoi, en absolvant les auteurs hérétiques ou immoraux et les propagateurs non convertis de mauvais livres, Paul VI a signé l’approbation de l’erreur et lui a donné le droit de cité dans l’Église. (Dom Luigi Villa)
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Re: PAUL VI... bienheureux ? par Don Luigi Villa
Un autre ‘feu vert’ de Paul VI fut l’abolition du Serment antimoderniste que saint Pie X avait exigé du clergé pour le prévenir des erreurs doctrinales du modernisme. Il avait en outre prescrit une Profession de foi du Concile de Trente, déjà prescrite par Pie IV.
Or ces deux dispositions de saint Pie X furent abrogées par Paul VI qui les remplaça par une brève formule accommodante et élastique. On voit que ce serment antimoderniste était pour Paul VI contraire à la liberté du clergé, en tant qu’il l’empêchait de penser et de croire différemment, et que c’était … contraire à Vatican II. De fait, Vatican II avait décrété que :
« Chacun au sein de l’Église… conservera la liberté qui convient… même en ce qui concerne l’élaboration théologique de la vérité révélée. » (Décret conciliaire sur l’œcuménisme ‘Unitatis Redintegratio’, du 21 novembre 1964, n°4)
On en reste abasourdi.
Mais Paul VI avait voulu, lui aussi, que Vatican II soit uniquement ‘pastoral’, et que donc on n’y trouve plus de ‘formules solennelles qui s’appellent dogmatiques’. (Discours d’ouverture, IIè Session, 29 septembre 1963 – D.C. n°1410 col.1352)
Ceci, sans doute pour ne pas heurter l’homme moderne qui n’aime plus le rôle ‘d’élève’ et aussi pour ne pas heurter la sensibilité des ‘frères séparés’ ! En effet, dans le même discours d’ouverture déjà cité, Paul VI affirma :
« À notre foi que Nous tenons pour divine, nous devons la plus franche et ferme adhésion. Mais nous sommes convaincus qu’elle n’est pas un obstacle à l’entente désirée entre nous et les frères séparés, précisément parce qu’elle est la vérité du Seigneur et qu’elle est donc principe d’unité et non de divergence ou de séparation. En tout cas, Nous ne voulons pas faire de notre foi un motif de polémique avec eux. » (ibid, col.1356)
Or, comment Paul VI pouvait-il dire que la foi chrétienne intégrale ne peut pas être un obstacle entre ceux qui l’acceptent entièrement et ceux qui ne l’acceptent qu’en partie ? Notre Seigneur n’a-t-il pas dit : « Désormais s’il y a cinq personnes dans une maison, elles seront divisées, trois contre deux et deux contre trois ; le père sera contre son fils et le fils contre son père ; la mère contre sa fille et la fille contre sa mère ; la belle-mère contre sa belle-fille et la belle-fille contre sa belle-mère » (Lc 12,51).
Donc, seule la Vérité du Seigneur est principe d’unité, et cela, uniquement pour ceux qui l’acceptent. Mais Paul VI, pour ne pas créer un motif de polémique, s’abstint d’enseigner d’autorité, comme c’était au contraire son très grave devoir.
Il l’avait déjà écrit dans sa première encyclique Ecclesiam Suam : « La présente encyclique ne veut pas se revêtir d’un caractère solennel et proprement doctrinal, ni proposer des enseignements déterminés, d’ordre moral ou social. Elle veut être simplement un message fraternel et familier. » (N°6)
Mais quelle valeur pouvait-on attribuer à une encyclique qui ne contenait pas ‘d’enseignements déterminés’ ? Ce n’est pas sérieux ! Mais, vu le contenu de cette encyclique, on ne peut que se réjouir aujourd’hui de ce qu’elle n’ait pas eu ‘un caractère solennel et proprement doctrinal’, mais seulement ‘dialogal’.
« L’Église se fait conversation – y lit-on –. Cet aspect capital de la vie actuelle de l’Église sera – nous le savons – l’objet d’une large étude particulière de la part du Concile œcuménique. » (N°58-59)
Mots qui sonnent l’adieu au commandement de Jésus-Christ : « Allez donc, enseignez toutes les nations. » (Mt 28,19) et à son impératif ‘Docete’. Paul VI a donc effacé le ‘docete’ pour le faire devenir ‘dialogue’, c’est à dire simplement ‘se mettre à l’écoute’.
Je n’oserais vraiment pas appeler acte de courage cette suppression de l’impératif du Christ : « Docete » ; je l’appellerais plutôt une vraie trahison de la foi.
Incroyable mais vrai ! Ni la Hiérarchie suprême, ni les chaires de théologie n’ont jamais souligné cette inversion (en outre imposée) entre ‘docete’ et ‘dialoguez’ ! De même que pour le ‘Credo’ de Paul VI, je n’ai jamais entendu personne dénoncer ce qu’il avait écrit dans son introduction où il débute par cette étrange (mais modernistement claire) mise au point :
« Nous sommes sur le point de faire une profession de foi, et Nous sommes sur le point de répéter la formule qui commence par le mot ‘Credo’, qui, sans être une définition dogmatique proprement dite, reprend en substance, avec quelques développements réclamés par les conditions spirituelles de notre temps, le Credo de Nicée… » (‘Profession de foi’ de Paul VI, 30 juin 1968 – D.C. n°1521 col.1250)
Stupéfiant !… Pourquoi ? Peut-être pour respecter la liberté de pensée de chacun ?… Mais alors, qu’est-ce qu’il y avait dans la tête de Paul VI, pour éprouver le besoin de préciser que même les articles de foi énumérés dans le Credo ne sont pas une définition dogmatique ?
De toutes manières, sous prétexte d’un aggiornamento, même doctrinal, il a ouvert la porte à toutes sortes d’hérésies, donnant la plus grande liberté et une vraie immunité aux chrétiens, outre un maximum d’autonomie aux chercheurs et aux théologiens. Dès lors, il abrogea tous les instruments et les institutions de contrôle de la doctrine. Et ce fut la fin de l’autorité, la fin de toute norme ; ce fut le règne de la licence.
Voilà comment Paul VI devint solidaire des hérétiques, devenu leur complice et leur protecteur, surtout parce qu’il imposa cette nouvelle orientation dans sa Nouvelle Église par un Magistère indûment proposé comme ‘ordinaire’.
Il avait déjà annoncé en juin 1969 :
« Nous allons vers une période de plus grande liberté dans la vie de l’Église, et par conséquent pour chacun de ses fils. Cette liberté signifiera moins d’obligations légales et moins d’inhibitions intérieures. La discipline formelle sera réduite, tout arbitraire sera aboli… Seront également abolis toute intolérance et tout absolutisme. » (Audience générale du 19 juin 1969 – D.C. n°1545 p.706)
« Nous allons vers une période de plus grande liberté dans la vie de l’Église, et par conséquent pour chacun de ses fils. Cette liberté signifiera moins d’obligations légales et moins d’inhibitions intérieures. La discipline formelle sera réduite, tout arbitraire sera aboli… Seront également abolis toute intolérance et tout absolutisme. » (Audience générale du 19 juin 1969 – D.C. n°1545 p.706)
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