Que valent les conclaves depuis Vatican II et le prochain ?

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Message  Benjamin Mer 27 Mar 2013, 6:26 am


JP B, il est inutile de recopier votre premier message de ce fil. L'administration est déjà bien généreuse de vous laisser écrire ici, nous n'avons pas besoin que vous écriviez en double.
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 7:59 am

Bonjour, Benjamin !

J'ai en effet écrit en double pour deux raisons :

  1. je pense que beaucoup, qui ont critiqué ma position, n'ont pas lu, ou n'y ont pas suffisamment prêté attention, ce que j'avais écrit ;

  2. et surtout, pour recentrer le sujet sur le problème d'origine car il y a, tout au long de ces 34 pages, beaucoup de dérapages...

Cela dit, je vais poster maintenant un long texte paru début 2011 en plusieurs endroit et qui justifie ma position et mes questions qui vous chagrinent tant.

B JP
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 8:06 am

"La secte conciliaire n'est plus (ou n'est pas) l'Eglise Catholique", peut-être !
Mais..., qu'est "la secte conciliaire" ?

Pour ne pas entraîner le lecteur dans un exposé trop long et, partant, fastidieux, nous nous contenterons pour l’instant – la vacance du Siège Apostolique étant un fait établi – de ne traiter que des objections émises par des sédévacantistes complets (par opposition au sédévacantisme formel mais non matériel caractérisant la thèse de Cassiciacum), sédévacantistes complets parfois appelés “simpliciter” (« simplement » ou « absolument », par opposition à la distinction “materialiter – formaliter” de ladite thèse) ou encore “totaliter” (« totalement »). Nous examinerons en particulier et en premier cette objection qui consiste à dire que ladite thèse, selon ces sédévacantistes complets, considérerait que « la secte conciliaire est l’Église Catholique », sous le prétexte que ceux qui la tiennent refusent de considérer les modernistes siégeant à Rome comme formellement hérétiques.

Aussi, c’est exactement à cette objection précise qu’il sera répondu là.

Tous ceux qui composent la hiérarchie officielle de l’Église officiellement encore appelée catholique, sont-ils, TOUS, FORMELLEMENT, des "renégats" ?

ATTENTION : le texte qui suit date du début 2011.

ARGUMENTATION proprement dite
:

Il est flagrant désormais que Benoît XVI et tous ceux qui le suivent disent des hérésies ou cautionnent de façon inacceptable des hérésies.

Il s’agit ici directement d'hérésies, puisque manifestement il y a hérésies, mais sans s’arrêter sur les erreurs moins graves contre la Foi, ni sur les scandales en paroles, en actions ou/et par omissions.
Nous ne parlons bien que des seules hérésies en tant que telles.

Il ne suffit pas, pour être formellement hérétique, de proférer des hérésies : le fait de dire une hérésie n’est pas forcément toujours un péché. Certes, le fait de dire une hérésie est la matière du péché d'hérésie, mais à cette matière, il manque encore la forme (c'est la distinction acceptée par les théologiens catholiques au moins depuis saint Thomas d'Aquin, et encore davantage depuis le Concile de Trente et cela correspond à la notion bien connue de “péché matériel” et de “péché formel”) il manque encore la forme, donc, pour que ce “péché matériel” soit réellement un péché, ou “péché formel”.
La forme du péché en général réside dans la volonté.
Et la forme du péché d'hérésie en particulier réside dans la volonté actuelle d'aller contre l'autorité infaillible de Dieu. C’est ce qu’on appelle « la pertinacité ».

Cela dit, Puisque l'Église est une société visible, composée d'hommes et de femmes, obéissant à des règles conformes à l'obtention de sa fin qui est le salut des âmes, cette pertinacité doit être constatée par l'autorité visible et infaillible de l'Église (qui représente sur terre l'autorité infaillible de Dieu) pour être imposée sans erreur aux yeux de tous.

Ainsi, pour récapituler là où nous en sommes, nous dirons que :
  1. une chose est de dire des hérésies ;

  2. une autre d'être hérétique formel devant Dieu ;

  3. une autre encore d'être canoniquement hérétique formel devant l'Église.

Quelques exemples concrets feront, espérons-le, bien comprendre tout cela :
  • Ainsi, en faisant par exemple le catéchisme à des enfants, si nous leur enseignons par mégarde une hérésie, cela ne fait pas pour autant de nous des hérétiques, et heureusement !

  • Cependant, si nous maintenons notre position en ayant bien réfléchi, longuement, aux conséquences, en ayant pleinement conscience du fait que notre position est contraire à la foi, etc., alors, il pourra se trouver un moment où nous commettrons réellement le péché formel d'hérésie en allant CONSCIEMMENT contre l'autorité infaillible de Dieu.

  • Et pourtant, jusque là, notre péché reste caché !

    Mais si, maintenant, nous commençons à le dire autour de nous, les gens vont être scandalisés et vont se demander si nous sommes formellement hérétiques ! Or, le moyen ordinaire pour eux sera de suivre le jugement de l'autorité de l'Église.
    C’est pourquoi si nous maintenons notre avis contre une autorité représentant canoniquement l'Église et exigeant de nous rétractation, alors nous devenons hérétique formel public !
    Plus personne n'est alors en droit de douter de notre pertinacité.

Appliquons ces règles aux modernistes, en particulier à ceux qui devraient constituer la hiérarchie de l'Église, en jouissant du pouvoir de juridiction : ceux que dans l'Église en ordre on appelle le Pape, les cardinaux, les évêques dirigeant les diocèses (et dans une moindre mesure les curés dirigeant les paroisses) :
  1. Disent-ils des hérésies ?
    Oui !

  2. Sont-ils hérétiques devant Dieu ?
    C'est très possible, voire probable. Nous pouvons avoir notre opinion là-dessus (et encore, avec prudence…) mais même si nous en sommes convaincus nous n'avons aucun moyen de l'imposer aux autres membres de l'Église, parce que nous n'avons aucun pouvoir de juridiction, c'est à dire aucun pouvoir de parler canoniquement au nom de l'Église.

  3. L'Église a-t-elle constaté leur pertinacité par des monitions faites par des personnes autorisés (c'est à dire ayant juridiction) ?
    HELAS NON ! et c'est justement le tragique de la situation ; c'est justement ce qui nous manque pour les déclarer canoniquement hérétiques et les remplacer par d'autres personnes, notamment en élisant un Pape.
    Le tragique de la situation n'est pas tant que nous n'ayons plus de Pape mais que tous les évêques ayant juridiction dans le monde aient suivi [/i]» quelqu’un qui n’était pas formellement Pape. C’est cela, précisément, qui est incroyable. Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer auraient pu faire des monitions à Paul VI… Mais ils ne l'ont pas fait.




CONCLUSION
:

En conclusion, nous dirons avec l’“Istituto Mater Boni Consilii” dont nous pensons qu’aucun Prêtre ne contredira cette conclusion, ceci :
    Nous sommes obligés

  1. de considérer que Paul VI et ses successeurs disent des hérésies ;

  2. de considérer également qu’ils sont très probablement hérétiques formels devant Dieu ;


    Mais,

  3. Nous sommes également obligés de considérer qu'il manque une décision de l'Église faisant autorité pour affirmer qu'ils sont canoniquement hérétiques formels.

  4. En l'absence, donc, d'une telle prise de position canonique publique, personne n'est en droit, aux yeux de droit canon c'est à dire du droit de l'Église catholique, d'affirmer qu'ils sont en-dehors de l'Église catholique.


    En conséquence, bien que scandaleux et à combattre, ils font canoniquement partie de l'Église catholique tout comme chacun de nous (bien qu'il soit probable qu'ils sont formellement en-dehors à cause de leur hérésie formelle, mais, de cela, Dieu seul le sait)


Ainsi, notamment, le terme “d'église conciliaire” que nous utilisons tous pour plus de clarté, n'a pas d'existence juridique. Il n'y a qu'une seule Église, l'Église catholique : on est dedans ou on est dehors. Mais on peut être dehors réellement et que seul Dieu le sache, tant en semblant être dedans aux yeux des lois de la société visible qu'est l'Église.


Un autre exemple, espérons-le, le fera comprendre :

Quel est la situation devant Dieu et devant l'Église de deux époux ayant échangé les consentements à l'Église sans vouloir en réalité se marier mais l'ayant caché au prêtre ?
Devant Dieu ils sont adultères, scandaleux et méritent l'enfer ; devant l'Église ils sont de bons époux qui font leur devoir et gagnent des mérites et sont un exemple pour les autres !
Il faudra attendre que l'Église soit informée de leur mensonge sacrilège et les déclare non-mariés pour que cela soit imposable à tous.


Nota Bene 1
:
Le fait que le scandale des modernistes dure depuis 50 ans et soit on-ne-peut-plus public n'y change rien : les théologiens enseignent clairement que la pertinacité n'a rien à voir avec la durée ou avec l'évidence pour les autres de l'erreur du coupable. La pertinacité est dans la volonté du coupable, pas dans celle de ceux qui le jugent.


Nota Bene 2
:
Pour constater leur pertinacité, même sans l'autorité de l'Église, il pourrait suffire que Paul VI, Benoît XVI and Co disent publiquement qu'ils sont hérétiques pertinaces ou qu'ils sont en-dehors de l'Église (qu’ils ne font plus partie de l'Église Catholique, qu’ils rejettent celle-ci, etc., qu’ils fassent, en un mot, toute espèce de déclaration aussi catégorique que celles-ci)… mais ils ne l'ont jamais dit justement, bien au contraire hélas !


Nota Bene 3
:
Terminons par cette anecdote éloquente qui est arrivée il y a deux ans à un Prêtre de l’“Istituto Mater Boni Consilii”.
Une fidèle d’une chapelle desservie par ce Prêtre lui dit un jour en parlant de la Thèse de Cassiciacum : « Monsieur l'abbé, vous dites des hérésies ! Donc vous êtes hérétiques, donc vous n'êtes plus dans l'Église catholique ! »
La même personne est venue lui dire deux semaines plus tard, alors qu’il n'avait rien changé à ses positions (nous tenons l’histoire de l’abbé en question lui-même et plusieurs peuvent en témoigner…) : « Monsieur l'abbé, j'ai changé d'avis et je crois maintenant que vous êtes dans l'Église catholique. »
« Ce genre d'affirmation hallucinante [expose notre abbé après cette mésaventure] est monnaie courante parmi les sédévacantistes et cette anecdote fait encore davantage comprendre combien il est illusoire de penser que des personnes privées dans l'Église puissent décider qui est dans l'Église ou qui n’y est pas. Cela vaut même pour des prêtres ou des évêques : on ne peut parler au nom de l'Église, canoniquement parlant, que si l'on est revêtu du pouvoir ordinaire de juridiction, c'est à dire du pouvoir devant le Christ de paître en son nom une partie de son troupeau.
« Or, la juridiction ordinaire venant du Pape et uniquement du Pape, puisque nous sommes privés d'autorité pontificale et puisque tous ceux qui avaient juridiction l'ont formellement perdu en suivant Jean XXIII, Paul VI, etc. Benoît XVI dans leurs erreurs publiques, il n'y a plus sur terre à l'heure actuelle de pouvoir formel ordinaire de juridiction.
« C'est là tout notre malheur. »


Nota Bene 4
:
Remarquons bien d'ailleurs que la Thèse de Cassiciacum ne parle que du pouvoir de juridiction.
De ce point de vue, en effet, ces modernistes forment une hiérarchie matérielle, canoniquement toujours membre hélas de l'Église, mais qui peut permettre heureusement que les choses repartent de l'intérieur de l'Église quant au pouvoir de juridiction (pour garantir que c'est canoniquement la même Église qui reparte). En revanche, ce sont les seuls traditionalistes qui auront gardé les Sacrements purs de toute référence aux modernistes au pouvoir, et non pas les modernistes, qui assureront la continuité (ou succession apostolique) quant au pouvoir d'ordre comme, du reste, pour le témoignage de la foi.


Nous avons là la raison qui a fait écrire cette phrase dans la note n° 5 (col. 2) en page 10 du dernier numéro (N° 63) de la revue Sodalitium :
M. l’abbé Francesco RICOSSA a écrit:[…] Le fait est que, du moins juridiquement, l’Église conciliaire [ou “la secte conciliaire”] n’existe pas, et les modernistes qui occupent [materialiter] les Sièges épiscopaux, y compris le Premier Siège, se trouvent encore, du moins juridiquement et au for externe, « dans le sein même et au cœur de l’Église » selon la célèbre expression de l’encyclique Pascendi. […]



Discussion
:

Il faut toutefois remarquer que, à ce qui précède, il peut être fait deux objections :
  1. Au for externe et public, il peut arriver que l'on puisse présumer la pertinacité du sujet incriminé, sans avoir besoin de monitions.
    Ainsi, si Josef RATZINGER demain venait à affirmer publiquement que le pape n’est jamais infaillible ou bien que la T.S. Vierge Marie n’a pas été préservée du péché originel ou encore que son âme ne soit pas montée avec son corps immaculé au ciel, bien franchement, nous n’aurions pas besoin des monitions pour affirmer que nous avons affaire à un hérétique public et manifeste, qui a cessé d’appartenir extérieurement à l’Église, et qu’en conséquence il ne saurait être la matière (analogiquement parlant) désignée au Souverain Pontificat.
    Mais le fait est que nous n’en sommes pas là (contrairement du reste à ce qu'affirment les plus durs que les durs de durs). Pourquoi ? Parce que Josef RATZINGER ne profère pas publiquement des hérésies au sens “canonique” du mot, c’est-à-dire des propositions directement et explicitement contraires à des définitions du Magistère infaillible de l’Église (surtout si ces propositions sont déjà condamnées telles quelles par ledit Magistère comme directement contraires à la Divine Révélation).

  2. Comment donc, si l’on ne peut pas faire état de l’hérésie publique et manifeste de Josef RATZINGER (au sens de l’hérésie-péché), peut-on cependant faire état de ce que le même Josef RATZINGER n’est pas pape, du moins formaliter ?
    En réalité cette objection, sous forme de question, ne tient pas :
    Le fait que Josef RATZINGER ne soit pas formellement pape est constatable par tout membre de l’Église Catholique, même si celle-ci n’a pas encore hiérarchiquement pris acte de la chose (en ce sens également Josef RATZINGER est toujours l’occupant légal – mais non formel – du Siège Apostolique). La chose est constatable, parce qu’il maintient, prétendument en tant que l'Autorité, ce que l'Autorité Apostolique divinement assistée ne peut ni promulguer ni maintenir, savoir : Vatican II (liberté religieuse, œcuménisme, collégialité, etc.) et ladite “nouvelle messe”, et lesdits “nouveaux rites” qui l’accompagnent.
    Il est donc constatable, et de fait constaté par une petite partie du troupeau, que Josef RATZINGER n’est pas formellement pape.
    Mais malheureusement la chose n'est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection : les cardinaux et (extraordinairement) les évêques.
    Pour ce qui est de l’hérésie-péché au for externe et public de Josef RATZINGER il en va tout autrement. Non seulement elle n’est pas constatée par ceux qui ont pouvoir sur l’élection, mais dans l’état actuel des choses elle n’est pas réellement constatable par les membres de l’Eglise enseignée. En effet, pour ce faire il faudrait, de la part du sujet incriminé, une hérésie au sens “canonique” du terme. Cf. le 1° ci-dessus.

Cela dit, « Une des conséquences déplorables […] de la crise d’autorité actuelle (dans l’Église catholique, et aussi en dehors d’elle) est la dispersion du troupeau dont le pasteur a été frappé, ce pour quoi chaque brebis du troupeau s’érige en maître dans l’Église de Dieu, sans même en avoir reçu la mission, l’autorité et souvent la capacité. Comme aux temps de la réforme luthérienne, le dernier ignorant disserte sur les dogmes dont il ignore tout, interprète l’Écriture, se fait théologien, veut enseigner au prêtre la liturgie, ne croit pas à l’infaillibilité du Pape, mais à la sienne propre… » (Abbé Francesco RICOSSA, Mgr Gherardini, Vatican II et l’herméneutique de la continuité, Sodalitium N° 63 [cliquer sur « Télécharger le Fichier »], pp. 36-37. – Souligné par nos soins.)

Prions pour rester ferme au milieu de tous ces écueils et pour la conversion de ces malheureux !
In Christo Rege et Maria Regina, per Mariam



_________________________


A titre d'information, le long discours qui précède, depuis le sous-titre "ARGUMENTATION proprement dite" jusqu'au "Nota Bene 4" inclus, mais sans la citation de M. l’abbé Francesco RICOSSA (avec son § d'introduction) qui le suit, n'est substantiellement pas de votre serviteur mais d'un Prêtre traditionaliste "non una cum" dont je ne donnerai pas le nom.
(Ce nom, d'ailleurs, ne changerait rien.)


_________________________

RAPPEL :

Tous ceux qui composent la hiérarchie officielle de l’Église officiellement encore appelée catholique, sont-ils, TOUS, FORMELLEMENT, des "renégats" ?

B JP
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Message  gabrielle Mer 27 Mar 2013, 8:50 am

gabrielle a écrit:(...)

Une question à double volets:

1950.. un conclave tout à fait légitime.

Les électeurs font leur choix et élisent le Cardinal X

Ce dernier meurt dans la Sixtine avant l'acceptation, qui est mort le Cardinal X ou le Pape Y ?


1950.. un conclave tout à fait légitime.

Les électeurs font leur choix et élisent le Cardinal X

Ce dernier accepte et de suite meurt dans la Sixtine d'une attaque cardiaque, qui est mort le Cardinal x ou le Pape Y ?


Une réponse courte serait la bienvenue et surtout pas de renvoi avec des liens, ayez pitié de moi Jean-Paul. pale

JP.B a écrit:
@ gabrielle :

Votre problème est un faux problème :

  1. C’est un cas d’école (pour les deux questions) qui n’a jamais existé ! Cela relève donc des problèmes posés dans les sociétés de pensée...

  2. Même si les cas s’étaient déjà présentés, ils n’auraient pour nous aucune importance car, dans un cas comme dans l’autre, les électeurs, en principe les Cardinaux, auraient procédé aussitôt à une autre désignation. Very Happy

Ce n'est pas une réponse, mais une pirouette.

La question est simple, pourquoi ne pas y répondre de façon précise.
gabrielle
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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 8:54 am

B JP a écrit:
roger a écrit:
[...] la Papauté est toujours là, ..par son principe, par ses écrits, ses décisions, son enseignement passés [...]


  1. Ce n’est pas dans le passé qu’il faut nous situer, c’est aujourd’hui.

  2. Et, AUJOURD’HUI, « la Papauté est toujours là, ..par son principe » dans ses électeurs actuel, cela est de Foi !

[b]
[u]


Ce futur annoncé, on le vit présentement :

Spoiler:
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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 9:16 am



Lorsque l'Antéchrist règnera, avant qu'il ne soit exterminé par le souffle du Christ, tant qu'officiellement l'Église n'aura pu le condamner avec sa secte, on devra donc le reconnaître comme chef et se plier, et piétiner les bras croisés ?
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 9:54 am

gabrielle a écrit:
[...]

La question est simple, pourquoi ne pas y répondre de façon précise

Parce que vous connaissez ma réponse (dois-je appeler cela de l'hypocrisie ou de la sournoiserie ?...) sinon vous n'auriez pas posé ces questions, ni, surtout, vous ne les auriez pas posées comme vous l'avez fait !

De plus, je répète que vos questions ne présentent aucun intérêt puisque, dans vos exemples, les personnes sont mortes...

B JP
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 9:56 am

roger a écrit:
[...]

Ce futur annoncé, on le vit présentement

[...]

Je nie que l'on soit arrivé à ce que vous dites.

B JP
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Message  ROBERT. Mer 27 Mar 2013, 11:29 am

.
Vous pouvez le nier, on peut y croire ou vice-versa.

Il n’empêche que cet état domestique de l’Église est arrivé, arrive ou arrivera .

S’il est arrivé, c’est que nous sommes en plein dedans !

S’il arrive, c’est que nous n’en sommes pas loin.

S’il arrivera, veuillez admettre que les conditions nécessaires à son arrivée,

telles que décrites par les citations de Roger, font que nous sommes dans un futur...disons contigu.

.
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Message  Benjamin Mer 27 Mar 2013, 11:56 am


Pourtant, les "proportions domestiques", on est en plein dedans... Je ne connais d'ailleurs aucun Catholique dans mon entourage, ni dans mon coin de France. Alors évidemment, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, je n'ai pas dit cela... mais si je n'en connais pas, et si nous en sommes réduits à ce genre de constat, cela montre bien l'étendue de la perte de la Foi.
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Message  Louis Mer 27 Mar 2013, 12:01 pm

@ Jean-Paul.

Une seule question: est-ce que Wojtyla ou Ratzinger avaient une juridiction pour nommer des cardinaux?

_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
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Message  ROBERT. Mer 27 Mar 2013, 12:03 pm

Benjamin a écrit:
Pourtant, les "proportions domestiques", on est en plein dedans... Je ne connais d'ailleurs aucun Catholique dans mon entourage, ni dans mon coin de France. Alors évidemment, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, je n'ai pas dit cela... mais si je n'en connais pas, et si nous en sommes réduits à ce genre de constat, cela montre bien l'étendue de la perte de la Foi.

Exactement Benjamin ! Et il faudrait en parler à Jean-Paul. Que valent les conclaves depuis Vatican II et le prochain ? - Page 21 833891
.
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Message  Benjamin Mer 27 Mar 2013, 12:14 pm

Louis a écrit:@ Jean-Paul.

Une seule question: est-ce que Wojtyla ou Ratzinger avaient une juridiction pour nommer des cardinaux?

Si j'ai bien compris, JP B soutient que le seul pouvoir de Wojtyla ou Ratzinger était de nommer des cardinaux, le reste étant nul Rolling Eyes Ça l'arrange bien de dire ça, puisque cela permet de perpétuer la "thèse" (or que ferait JP B sans sa "thèse" !), mais malheureusement pour lui cela n'a aucun fondement dans la réalité...
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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 1:19 pm

J'oubliais :

(..)
"Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l'antéchrist."
(..)
"L'Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu, et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist."
(..)

http://www.virgo-maria.org/Documents/la-salette/secretsalette.htm



Dernière édition par roger le Mer 27 Mar 2013, 1:24 pm, édité 1 fois
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Message  gabrielle Mer 27 Mar 2013, 1:22 pm

B JP a écrit:
gabrielle a écrit:
[...]

La question est simple, pourquoi ne pas y répondre de façon précise

Parce que vous connaissez ma réponse (dois-je appeler cela de l'hypocrisie ou de la sournoiserie ?...) sinon vous n'auriez pas posé ces questions, ni, surtout, vous ne les auriez pas posées comme vous l'avez fait !

De plus, je répète que vos questions ne présentent aucun intérêt puisque, dans vos exemples, les personnes sont mortes...

L'homme au non jugement, s'en donne a (désolée pour l'accent, je ne le trouve pas) coeur de joie lorsqu'il ne s'agit pas de ses petits favoris de la secte. No

La réalité, ne serait-elle pas que répondre a cette question coulerait votre rafiot de fou-thése.
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Message  ROBERT. Mer 27 Mar 2013, 3:35 pm


...L'homme au non jugement, s'en donne à cœur joie lorsqu'il ne s'agit pas de ses petits favoris de la secte. No

Voulez-vous dire que Jean-Paul nous aime bien ? Wink

Le rafiot de la fou-thèse repose déjà dans les fosses

abyssales, i.e. à des milliers de brasses..

.
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 4:04 pm

Louis, le seul qui soit dans le sujet de ce fil, a écrit:@ Jean-Paul.

Une seule question: est-ce que Wojtyla ou Ratzinger avaient une juridiction pour nommer des cardinaux?
Il est répondu à cette question sur « Le coin de JP B », dans l’avant-dernier message du fil « Crise actuelle dans l’Église : SECTE conciliaire ? », en vert.

Vous ne pouvez pas ne pas l’avoir lu : Rosalmonte en a donné le lien
ici en tête de son message ! (En tronquant cependant les citations qu’il fait du mien et en les sortant de leur contexte...)

Néanmoins et pour vous être agréable, voici cette réponse en vert
Le « “pape” materialiter » n’est pas pape. Tous ses actes officiels sont donc nuls de plein droit : nuls et non avenus. Cependant, là où la survie de l’Eglise, sous son aspect société humaine, est en jeu, il y a suppléance. Non pas que le « “pape” materialiter » ait alors juridiction. Non point. Mais l’acte de nomination, de soi invalide (par défaut de juridiction), est valide par suppléance de juridiction.

Si l’on n’admet pas cela, alors l’Eglise disparaît sous son aspect société humaine. Et donc c’est l’Eglise militante tout court qui disparaît irrémédiablement. En effet, l’Eglise est divine, c’est entendu. Mais le Christ a fondé l’Eglise comme société divine et humaine. S’il n’y a plus d’électeurs du pape, alors il n’y a plus de succession telle que voulue et instituée par le Christ. [On] vous renvoie aux écrits de l’Abbé Zins, penseur non pas de l’éclipse mais de la mort (déjà consommée) de l’Eglise militante en tant que société humaine, et donc penseur de la mort déjà consommée de l’Eglise militante telle que le Christ l’a instituée. Si cela était, la fin du monde aurait déjà eu lieu : « trop tard pour la fin du monde ! ». Mais comme la fin du monde n’a pas encore eu lieu, les tenants de la mort de l’Eglise en tant que société humaine font mentir le Christ en ses divines promesses (« non praevalebunt »).

Ou alors on transforme l’Eglise militante au gré de ses espérances en l’avènement d'un “saint pape” et d’un “grand monarque”... Une Eglise qui n’est pas une société humaine. Une Eglise sans hiérarchie. Une Eglise anarchique... pour des anarchistes de la pensée (?) et de la croyance. Ce “sédévacantisme”-là est fils de Jean Hus et il n’est rien d’autre qu’un nouvel avatar du protestantisme.
(Souligné par JP B.)

Cela dit, Louis, je réponds aux demandes de plusieurs d’entre-vous, dont vous-même présentement, et vous, vous ne répondez pas aux miennes pourtant posées en premier, dès le premier message de ce fil, savoir:

  • Où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ?

  • Où sont, en l’absence de véritable Pape depuis le conciliabule vaticandeux, les électeurs du Pape indispensables pour la pérennité de la Papauté, pérennité de Foi catholique depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican (18 juillet 1870) ?

Je m’explique :

  • Où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ?

    Certes, comme le titre M. l’abbé GUÉPIN, « L’église de Vatican II n’est pas l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ », mais cela n’indique aucunement où se trouve aujourd’hui l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
    Car, ceci est de Foi, Jésus-Christ a institué une Église hiérarchique fondée sur les Apôtres, pas une Église fondée et constituée des seuls fidèles.
    C’est ce qu’exprime clairement le Canon 108 § 3 :
    D’institution divine, la sacrée hiérarchie en tant que fondée sur le pouvoir d’ordre, se compose des évêques, des prêtres et des ministres ; en tant que fondée sur le pouvoir de juridiction, elle comprend le pontificat suprême et l’épiscopat subordonné [...].
    (Souligné par JPB.)

    « L’église de Vatican II n’est pas l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ » car ce qu’on appelle, par commodité, « l’église de Vatican II » a promulgué les textes hérétiques du conciliabule vaticandeux tandis que l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne peut promulguer aucun texte hérétique ni même ambigu, mais « l’église de Vatican II » existe-t-elle aujourd’hui en tant qu’entité juridiquement distincte de l’Église Catholique ?
    Non ! car « l’église de Vatican II », composée de membres qui appartenaient à l’Église Catholique, n’a malheureusement pas été par celle-ci formellement condamnée ni ses membres absolument rejetés.
    Si tel était le cas, les choses seraient claires : nous aurions une Église hiérarchique catholique qui aurait excommunié purement et simplement « l’église de Vatican II » et ses membres.
    En l’absence de cette condamnation, nous n’avons donc pas une Église hiérarchique pleinement catholique et, si l’Église hiérarchique ne perdure pas matériellement dans l’Église hiérarchique apparente, la question se pose bien réellement de savoir où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
    Or, d’institution divine (nous l’avons vu grâce au Canon 108 § 3) l’Église Catholique se compose nécessairement de l’Église hiérarchique.
    Donc, celle-ci perdure encore aujourd’hui d’une manière ou d’une autre car, autrement, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ aurait disparu depuis le conciliabule vaticandeux. l’Église Catholique n’existerait alors plus telle qu’instituée par Jésus-Christ et, contrairement à la divine promesse de Notre-Seigneur, les portes de l’enfer auraient prévalu contre elle...
    Voilà pourquoi la position des sédévacantistes complets est fausse !

    Voyons maintenant la seconde des graves questions qui se posent si l’ensemble des cardinaux existant actuellement et des hiérarques ecclésiastiques qui se présentent comme tels de nos jours ne peut pas être ni électeurs du Pape ni hiérarques ecclésiastiques matériellement valides :

  • Où sont, en l’absence de véritable Pape depuis le conciliabule vaticandeux, les électeurs du Pape indispensables pour la pérennité de la Papauté, pérennité de Foi catholique depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican (18 juillet 1870) ?

    Dans le chapitre 2 de la Constitution Apostolique Pastor Æternus (18 juillet 1870) promulguée par Sa Sainteté le Pape Pie IX infaillible en cela, le Concile du Vatican énonce :

    Ce que le Christ notre Seigneur, chef des pasteurs, pasteur suprême des brebis, a institué pour le salut éternel et le bien perpétuel de l'Église doit nécessairement, par cette même autorité, durer toujours dans l'Église, qui, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu'à la fin des siècles. [...]

    [...]

    Si donc quelqu'un dit que ce n'est pas par l'institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a des successeurs dans sa primauté sur l'Église universelle, ou que le Pontife romain n'est pas le successeur du bienheureux Pierre en cette primauté, qu'il soit anathème.
    Cela, à dire vrai, est de Foi divine et catholique :
    De foi divine car, comme on le voit dans le 1er §, c’est le Christ Lui-même qui a ainsi institué l'Église ; et de Foi catholique car cela est défini infailliblement dans Pastor Æternus.

    Toutefois on sait d’évidence que parfois le Siège de Pierre est vacant. Entre la mort d’un Pape et l’élection valide de son successeur par exemple.
    Comment, dès lors, concilier cet impératif factuel de la vacance occasionnelle du Saint-Siège avec cet impératif de Foi édicté dans Pastor Æternus ?

    Le R.P. Goupil, s.j., (L’Eglise, 5ème édition, 1946, Laval, p. 48-49) résout ainsi cette difficulté :

    Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s'entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l'a voulue le Christ et l'a comprise toute l'antiquité chrétienne. Cette perpétuité n'exige donc pas qu'entre la mort du prédécesseur et l'élection du successeur il n'y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé DOUTEUX ; mais « on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c'est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que TOUJOURS AUSSI AIT PERSÉVÉRÉ LE SOUCI D'ÉLIRE UN SUCCESSEUR. » (Ch. Antoine, “De Ecclesia”).
    (Souligné par nos soins – Pluchon et JPB.)

    De son côté, Dom Prosper GUÉRANGER (cité également par le même ami Pluchon), dans son Année liturgique (éd. 1867) avait déjà écrit au mercredi de la Pentecôte :

    Jésus avait dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » ; mais Pierre devait mourir. La promesse n’avait donc pas pour objet sa personne seulement, mais toute la suite de ses successeurs jusqu’à la fin des siècles. Quelle étonnante et énergique action du divin Esprit produit ainsi, anneau par anneau, cette dynastie de princes spirituels arrivée à son deux cent cinquantième Pontife, et devant se poursuivre jusqu’au dernier jour du monde ! Aucune violence ne sera faite à la liberté humaine ; le divin Esprit lui laissera tout tenter ; mais il faut cependant qu’il poursuive sa mission. Qu’un Décius produise par ses violences une vacance de quatre ans sur le siège de Rome, qu’il s’élève des anti-papes soutenus les uns par la faveur populaire, les autres par la politique des princes, qu’un long schisme rende douteuse la légitimité de plusieurs Pontifes, l’Esprit-Saint laissera s’écouler l’épreuve, il fortifiera, pendant qu’elle dure, la foi de ses fidèles ; enfin, au moment marqué, il produira son élu, et toute l’Eglise le recevra avec acclamation.
    (Souligné par JPB.)

    Ainsi donc nous voyons que, s’il arrive que le Saint-Siège soit vacant comme de nos jours, toujours il doit rester la possibilité d’élire un véritable successeur de Pierre.
    En conséquence, les prochains conclaves sont nécessairement valides.
    Comment ?
    Parce qu’il doit nécessairement demeurer, au milieu des électeurs actuels vaticandeux, de véritables catholiques, au moins d’intention, qui assurent la validité des conclaves et la perpétuité de l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Autrement, il n’y a plus , en l’absence de véritable Pape depuis le conciliabule vaticandeux, d’électeurs du Pape indispensables pour la pérennité de la Papauté, pérennité de Foi catholique depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican, ce qui n’est pas possible car, alors, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ aurait disparu. l’Église Catholique n’existerait plus telle que Jésus-Christ l’a instituée et, contrairement à la divine promesse de Notre-Seigneur, les portes de l’enfer ont prévalu contre elle...
    Voilà une démonstration de plus qui prouve que la position des sédévacantistes complets est fausse.



Quand donc, Louis, répondrez-vous à votre tour, de manière positive
?...

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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 5:13 pm

JPB a écrit:
Le « “pape” materialiter » n’est pas pape. Tous ses actes officiels sont donc nuls de plein droit : nuls et non avenus. Cependant, là où la survie de l’Eglise, sous son aspect société humaine, est en jeu, il y a suppléance. Non pas que le « “pape” materialiter » ait alors juridiction. Non point. Mais l’acte de nomination, de soi invalide (par défaut de juridiction), est valide par suppléance de juridiction.
Est-ce là une citation d'un auteur ecclésiastique approuvé ou une citation de vous-même ?
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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 5:23 pm



Pour vos deux questions, tant qu'on n'aura pas répondu ce que vous voulez qu'on réponde et rien d'autre, vous ne cesserez pas de nous les braquer ; ai-je tort ?
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Message  Rosalmonte Mer 27 Mar 2013, 5:29 pm

JPB a écrit:Ainsi, pour répondre à la question de savoir « Où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ », ROBERT affirme que « le corps de l'Eglise visible, avec ses quatre notes, dont l'Apostolicité » serait dans cette réponse du Cardinal Pie, lequel parle de ce « que le monde approchera de son terme » (ce qui ne paraît pas être pour demain)

Eh bien si justement, c'est pour demain !!!

Voyez comme la Providence vient vous donner la réponse, et vous dégriser de vos délires formaliter et autres stupidités matérialiter; voyez comme l'année liturgique vient vous donner la réponse, et par la science de Dom Guéranger, vient porter un autre coup à la fou-thèse. Voici donc, de cet illustre liturgique, l'explication qu'il donne dans sa glose sur le grand jour du Jeudi Saint, C'EST à DIRE POUR DEMAIN :

Dom Guéranger, l'année liturgique, leçon du premier nocturne du Jeudi Saint a écrit:Les Leçons du premier Nocturne de chacun de ces trois jours sont empruntées aux Lamentations de Jérémie. Nous v voyons le désolant spectacle qu'offrit la ville de Jérusalem, lorsque son peuple eut été emmené captif à Babylone, en punition de son idolâtrie. La colère de Dieu est empreinte sur ces ruines que Jérémie déplore avec des paroles si vraies et si terribles. Cependant ce désastre n'était que la figure d'un autre désastre plus épouvantable encore. Jérusalem prise et réduite en solitude par les Assyriens conserve du moins son nom ; et le Prophète qui se lamente aujourd'hui sur elle avait annoncé lui-même que la désolation ne durerait pas au delà de soixante-dix ans. Mais, dans sa seconde ruine, la ville infidèle perdit jusqu'à son nom. Rebâtie par ses vainqueurs, elle porta pendant plus de deux siècles le nom d'Aelia Capitolina ; et si, à la paix de l'Eglise, on l'appela de nouveau Jérusalem, ce n'était point un hommage rendu à Juda, mais un souvenir au Dieu de l'Evangile que Juda avait crucifié dans cette ville. Ni la piété de sainte Hélène et de Constantin, ni les vaillants efforts des croisés, n'ont pu rendre d'une manière durable à Jérusalem l'ombre même d'une ville d'ordre secondaire ; son sort est d'être esclave, et esclave des infidèles, jusque vers la fin des temps. Cette affreuse malédiction, c'est en ces jours qu'elle l'a attirée sur elle : voilà pourquoi la sainte Eglise, pour nous faire comprendre la grandeur du crime commis, fait retentir à nos oreilles les plaintes navrantes du Prophète qui seul a pu égaler les lamentations aux douleurs. Cette touchante élégie se chante sur un mode plein de mélancolie, qui remonte peut-être à l'antiquité judaïque. Les noms des lettres de l’alphabet hébreu, qui divisent chaque strophe, indiquent la forme acrostiche que ce poème retient dans l'original. On les chante, parce que les Juifs les chantaient eux-mêmes.

Ici commencent les Lamentations du Prophète Jérémie.

Alors JPB, de quand date le retour des juifs à Jérusalem ? De quand date la création de l'état d'Israël moderne ?
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 5:46 pm

Hé, le prophète de Lausanne,

  • Où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ?

  • Où sont, en l’absence de véritable Pape depuis le conciliabule vaticandeux, les électeurs du Pape indispensables pour la pérennité de la Papauté, pérennité de Foi catholique depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican (18 juillet 1870) ?

Il est de Foi, divine et catholique que l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Papauté (avec, en cas de vacance du Saint-Siège comme de nos jours, des électeurs toujours valides) demeurent, même réduites à des dimensions domestiques, jusqu’à la fin du monde.
Or celle-ci n’est pas encore arrivée !
Donc, mes questions se posent avec grande acuité et fort légitimement.

Reconnaissez honnêtement que votre position n’est pas catholique...

B JP
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Message  Roger Boivin Mer 27 Mar 2013, 5:58 pm


J'ai retrouvé ça plus haut page 30 :

Benjamin a écrit:

JCMD qui, d'ailleurs, écrivait en première page du fil "Le Grand Livre des plus fameuses bêtises de Jean-Paul Bontemps !", je cite : "Formidable ce fil ! Laughing " ( https://messe.forumactif.org/t2119-le-grand-livre-des-plus-fameuses-betises-de-jean-paul-bontemps#39944 ). Donc je ne comprends pas : JCMD semble savoir que JP B dit "des bêtises", mais il lui laisse pourtant le champ libre sur son forum avec une section spéciale JP B ! scratch
C'est à se poser des questions ?
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Message  Rosalmonte Mer 27 Mar 2013, 6:10 pm

JPB a écrit:jusqu’à la fin du monde.
Or celle-ci n’est pas encore arrivée !

Ah bien.

Donc, Dom Guéranger se trompe lorsqu'il dit que le sort de Jérusalem est d'être esclave, et esclave des infidèles, jusque vers la fin des temps.

Et c'est vous qui avez raison, c'est ça ?
Rosalmonte
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 6:29 pm

Bien qu'il ne soit pas infaillible, je ne pense pas que Dom Guéranger se trompe, mais je pense que l'interprétation que Rosalmonte fait des événements actuels et des conditions dans lesquelles Dom Guéranger décrit la fin des temps, cette interprétation de Rosalmonte, dis-je, est fausse ! Very Happy
[b]

@ Rosalmonte et roger
 :

  • Où est, aujourd'hui, l’Église hiérarchique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ?

  • Où sont, en l’absence de véritable Pape depuis le conciliabule vaticandeux, les électeurs du Pape indispensables pour la pérennité de la Papauté, pérennité de Foi catholique depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican (18 juillet 1870) ?

Avouez que vous ne savez pas répondre positivement parce que vous avez, dans votre position, tout fait disparaître...

B JP
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Message  B JP Mer 27 Mar 2013, 6:38 pm

Rosalmonte,

La fin du monde est-elle arrivée hier ?
Et demain ne portera pas la date du 28 mars 2013 ?
Où est votre fin du monde ? Very Happy

B JP
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