LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE (Par Saint Augustin)

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Message  ROBERT. Dim 19 Fév 2012, 11:04 am

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LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou Traité de l'Unité de l'Église.
Par Saint Augustin



CHAPITRE X. JÉSUS-CHRIST PAR SES PAROLES A CONFIRMÉ CES PRÉDICTIONS DES PROPHÈTES ET ANNONCÉ QUE SON ÉGLISE SE RÉPANDRAIT PAR TOUT L'UNIVERS.





26. Peut-être dira-t-on que cette Jérusalem n'est pas une cité visible; que c'est une expression figurée; qu'il y a là un sens spirituel, et qu'il s'agit de l'Église tout entière, éternelle dans les cieux, et dans une de ses parties comme exilée ici-bas. Il faut voir aussi dès lors une figure dans ces autres paroles: "Il fallait que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât le troisième jour". Or, le prétendre, ce serait cesser d'être chrétien. Si donc il faut entendre dans le sens propre ces dernières expressions, c'est aussi dans le même sens qu'il faut prendre ce qui est dit de cette Église universelle qui commencera par Jérusalem.



Le Seigneur, en effet, déclare que toutes ces choses ont été dites à son sujet dans la loi, dans les Prophètes et dans les psaumes; et cette déclaration ne pouvait être une figure; autrement ce ne serait pas une déclaration. Ensuite, puisque Jérusalem, dans le sens figuré et spirituel, signifie l'Église universelle, comment cette Église universelle commencerait-elle par l'Église universelle ? Ne serait-ce pas comme si Jérusalem commençait par Jérusalem ? Il s'agit donc bien de cette ville dans le sens propre; il est donc bien prouvé que c'est par elle que devait commencer l'Église; Jésus-Christ lui-même nous l'affirme, et il démasque tous les pièges, toutes les ruses des hérétiques 1. Il continue en effet en ces termes: "Et vous serez témoins de ces choses; et j'envoie sur vous ma promesse. Pour vous, demeurez dans cette ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut". Cette ville où il leur enjoint de rester jusqu'à ce qu'ils aient été revêtus de la force d'en haut, c'est-à-dire de l'Esprit-Saint, qu'il promet de leur envoyer, c'est par elle que commencera l'Église, selon sa prédiction. Si les Donatistes 1 ne croient pas que celte ville soit Jérusalem, qu'ils entendent ce qui suit: "Il les mena jusqu'à Béthanie, et leva ses mains et les bénit. Et après qu'il les eut bénis, il s'éloigna d'eux; et ils retournèrent avec une grande joie dans Jérusalem, et ils demeurèrent toujours dans le temple louant Dieu (1)". La voilà donc montrée cette ville où le Christ leur ordonna de demeurer jusqu'à ce qu'ils fussent revêtus de la force d'en haut.



1. Luc, XXIV, 48-53.





Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 N.D.L.R. Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc…



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Message  ROBERT. Dim 19 Fév 2012, 3:57 pm

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LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou Traité de l'Unité de l'Église.


Par Saint Augustin





CHAPITRE XI. JÉRUSALEM, PAR OU, SELON LA PAROLE DU SAUVEUR, DOIT COMMENCER L'ÉGLISE, EST LA

VILLE DE CE NOM; ET ON NE DOIT PAS L'ENTENDRE DANS UN SENS FIGURÉ. LES ACTES DES APÔTRES ET LES

ÉPÎTRES MONTRENT L'ACCOMPLISSEMENT DE LA PRÉDICTION DE JÉSUS-CHRIST.





27. Nous n'avons rien dit du temps qu'il passa avec ses disciples, après s'être montré vivant à leurs yeux et s'être laissé toucher par leurs mains. Mais les Actes des Apôtres rappellent ces manifestations où la parole du Seigneur annonce par avance la diffusion de l'Église par tout l'univers. A moins de ne pas croire aux saintes Écritures, il n'est plus permis de douter que cette Jérusalem visible ne fût la cité où devait commencer l'Église après la Résurrection et l'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ.


Oui, c'est bien elle qu'il a voulu montrer; c'est bien là que devait commencer l'Église pour se répandre ensuite en tous lieux. Voici ce que nous lisons dans les Actes des Apôtres: "Dans mon premier livre, ô Théophile, je vous ai parlé de ce que Jésus fit et enseigna jusqu'au jour où il choisit ses Apôtres par l'Esprit-Saint, leur a ordonnant de prêcher l'Évangile. Après sa passion il se manifesta à leurs regards par un grand nombre de prodiges, leur apparaissant pendant quarante jours et les entretenant du royaume de Dieu.



Et en conversant avec eux il leur ordonna de ne point quitter Jérusalem, mais d'attendre l'accomplissement de sa promesse; promesse que vous avez entendue de ma propre bouche, leur dit-il. Car Jean a baptisé dans l'eau; pour vous, vous serez baptisés dans le Saint-Esprit que vous recevrez dans quelques jours. Mais eux, se rassemblant autour de lui, l'interrogeaient en disant: Seigneur, est-ce alors que vous rétablirez le royaume d'Israël ? Il répondit: Il ne vous appartient pas de connaître le temps ou le moment que le Père a fixé dans sa puissance. Mais vous recevrez la force de l'Esprit-Saint qui surviendra en vous, et vous me rendrez témoignage à Jérusalem et dans toute la Judée, et à Samarie et par toute la terre (1)". N'est-ce point dire bien clairement par où l'Église commencera et jusqu'où elle s'étendra ?




1. Act. I, 1-8.



Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



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Message  ROBERT. Lun 20 Fév 2012, 8:21 pm

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Par Saint Augustin






CHAPITRE XI. JÉRUSALEM, PAR OU, SELON LA PAROLE DU SAUVEUR, DOIT COMMENCER L'ÉGLISE, EST

LA VILLE DE CE NOM; ET ON NE DOIT PAS L'ENTENDRE DANS UN SENS FIGURÉ. LES ACTES DES APÔTRES ET

LES ÉPÎTRES MONTRENT L'ACCOMPLISSEMENT DE LA PRÉDICTION DE JÉSUS-CHRIST.





28. Que répondront ceux qui dans leur orgueil se disent chrétiens et qui contredisent si ouvertement, Jésus-Christ ? Pour nous, voilà l'Église à laquelle nous nous attachons, et contre ces divines paroles nous ne pouvons admettre aucune récrimination humaine. Ce qui nous décide surtout, c'est que Notre-Seigneur, à qui nous ne pouvons refuser de croire sans sacrilège et sans impiété, nous a laissé dans les dernières paroles qu'il prononça sur la terre, ces enseignements salutaires au sujet de l'Église primitive. Aussitôt après, en effet, il monta au ciel. Il voulut nous tenir en garde contre ceux qui devaient venir ensuite, selon qu'il l'avait annoncé, et qui devaient dire: "Le Christ est ici; le Christ est là (1)" . II nous avertit de ne pas ajouter foi à leur parole. Et comment serions-nous excusables de nous en rapporter à eux contrairement à la voix de notre Pasteur, dont les paroles sont tellement claires, tellement évidentes, que l'âme la moins intelligente, la moins sensible ne peut dire: Je n'ai pas compris ?



Comment en effet ne pas comprendre ce langage: "Il fallait que le Christ souffrit et qu'il ressuscitât le troisième jour, et qu'en son nom fussent prêchées la pénitence et la rémission des péchés parmi toutes les nations, à commencer par Jérusalem ?" Comment ne pas comprendre ces autres paroles: "Vous me rendrez témoignage à Jérusalem et dans toute la Judée, et à Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. Ayant ainsi parlé, il s'éleva dans les airs et une nuée l'enveloppa, et ils le virent montant vers les cieux ?" Que signifie tout cela, je vous le demande ? Quand on entend les dernières paroles d'un mourant, personne ne le traite de menteur; et on regarderait comme un impie l'héritier qui les mépriserait. Comment donc éviterons-nous la colère de Dieu, si nous refusons de croire, ou si nous méprisons en les rejetant les dernières paroles du Fils unique de Dieu, de Notre-Seigneur et Sauveur, sur le point de monter au ciel, d'où il verra ceux qui les négligent, ceux qui les observent, d'où il viendra pour juger les uns et les autres ?



J'entends la voix de mon Pasteur; elle me montre clairement l'Église; elle me l'indique sans aucun détour. Je ne puis m'en prendre qu'à moi seul, si je me laisse entraîner par les paroles des hommes loin de son troupeau qui est l'Église . Est-ce qu'il ne m'avertit pas en disant: "Mes brebis entendent ma voix et me suivent (2) ?" Voilà certes une parole bien claire, bien aisée à entendre. Si, après l'avoir entendue, vous ne suivez pas Jésus-Christ, comment oserez-vous vous compter parmi ses brebis ? Ne me dites point: "Donat a dit ceci, Parménien, Pontius, ont dit cela 1 ". IL NE FAUT PAS MÊME S'EN RAPPORTER À DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES, S'IL LEUR ARRIVE DE SE TROMPER AU POINT DE CONTREDIRE LES ÉCRITURES CANONIQUES. Mais si, tout en gardant le lien de l'unité et de la charité, ils tombent dans quelques erreurs, on verra se réaliser ce que dit l'Apôtre : "Si vous êtes d'un sentiment contraire, Dieu vous révélera la vérité (3) ».



MAIS TELLE EST LA CLARTÉ DES PAROLES DIVINES AU SUJET DE L'ÉGLISE UNIVERSELLE, QUE LES HÉRÉTIQUES 1 SEULS ONT ASSEZ DE PERVERSITÉ, DE FUREUR ET D'AVEUGLEMENT POUR ABOYER CONTRE ELLES.






1. Matt, XXIV, 23.
2. Jean, X, 27.
3. Philipp. III, 15.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 N.D.L.R Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger seuls ont assez de perversité, de fureur et d’aveuglement pout aboyer contre les paroles divines …




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Message  ROBERT. Mar 21 Fév 2012, 10:40 am

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LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES 1 ou Traité de l'Unité de l'Église.


Par Saint Augustin




CHAPITRE XI. JÉRUSALEM, PAR OU, SELON LA PAROLE DU SAUVEUR, DOIT COMMENCER L'ÉGLISE, EST

LA VILLE DE CE NOM; ET ON NE DOIT PAS L'ENTENDRE DANS UN SENS FIGURÉ. LES ACTES DES APÔTRES ET

LES ÉPÎTRES MONTRENT L'ACCOMPLISSEMENT DE LA PRÉDICTION DE JÉSUS-CHRIST.





29. Nous l'avons montré, le Verbe de Dieu, l'Époux de l'Église, a prédit soit dans la loi, soit par les Prophètes, soit par sa propre bouche, que l'Église commencerait par Jérusalem et s'étendrait jusqu'aux extrémités du monde. Comment elle a commencé par Jérusalem, comment ensuite elle s'est répandue par toutes les nations pour y porter des fruits de salut, la parole de Dieu nous le fait voir encore en nous racontant les travaux des Apôtres.



Car c'est dans les actes des Apôtres que nous lisons les paroles de Jésus-Christ, rappelées tout à l'heure: "Vous me rendrez témoignage dans Jérusalem et dans toute la Judée, et dans Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre". Et ensuite: "Lorsqu'il eut dit cela, il fut élevé sous leurs yeux, et une nuée le reçut et le déroba à leurs regards. Et comme ils le contemplaient montant vers le ciel, voici que deux hommes vêtus de blanc se présentèrent devant eux et leur dirent: Hommes de Galilée, pourquoi portez-vous ainsi vos regards vers le ciel ? Ce Jésus qui vient de s'élever vers le ciel, viendra comme vous l'avez vu monter vers le ciel. Alors ils descendirent de la montagne qui s'appelle la montagne des Oliviers, et qui est éloignée de Jérusalem à la distance qu'il est permis de parcourir un jour de sabbat. Et lorsqu'ils furent entrés dans la ville, ils se rendirent dans les appartements supérieurs où habitaient Pierre et Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon, surnommé Zélotes, et Judas, fils de Jacques. Tous ensemble s'appliquaient à la prière avec les femmes, et Marie, Mère de Jésus, et ses frères. En ces jours-là Pierre se levant au milieu des disciples, dit: "or, leur nombre s'élevait à cent vingt environ".



Les Actes racontent ensuite, comment, après que Pierre eut parlé, Mathias fut élu pour prendre la place du traître Judas. Après avoir rapporté l'ordination de Mathias, l'Écriture ajoute: "Lorsque les jours de la Pentecôte furent accomplis, tous les Apôtres étaient rassemblés, et tout à coup il se fit un bruit venant du ciel; c'était comme le bruit d'un vent violent, et il remplit toute la maison où les Apôtres se tenaient renfermés; et ils virent comme des langues de feu se reposer sur chacun d'eux; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils se mirent à parler diverses langues, selon que le Saint-Esprit les leur inspirait. Or, en ce moment se trouvaient à Jérusalem des J.uifs, hommes religieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et lorsqu'on eut entendu ce bruit, une grande multitude se rassembla, et ces hommes étaient stupéfaits en entendant chacun des Apôtres parler leur langue. Ils étaient donc remplis d'étonnement et d'admiration, et ils se disaient les uns aux autres: Est-ce que tous ceux qui nous parlent, ne sont pas des Galiléens ?




Comment se fait-il donc que chacun de nous les entende parler la langue dans laquelle nous sommes nés ? Les Parthes et les Mèdes, et les Élamites, et les J.uifs qui habitent la Mésopotamie et la Cappadoce, le Pont et l'Asie, la Phrygie et la Pamphylie, l'Égypte et les parties de la Lybie qui avoisinent Cyrène, les Romains, J.uifs et étrangers, les Crétois et les Arabes, tous les entendaient raconter dans leurs langues les merveilles opérées par Dieu. Dans, leur stupéfaction ils ne savaient que penser et ils se disaient les uns aux autres: Qu'est-ce donc que cela ? D'autres se moquaient en disant: Ils sont ivres. Pierre, se tenant debout avec les onze Apôtres, éleva la voix et prit la parole: Hommes de Judée, dit-il, et vous tous qui habitez Jérusalem, que ceci vous soit connu".



Suit le discours par lequel il les exhorte à croire en Jésus-Christ. Après avoir rapporté ce discours, l'Écriture continue en ces termes: "Quand ils eurent entendu ces paroles, ils furent touchés dans leur coeur et dirent à Pierre et aux Apôtres: Que ferons-nous, mes frères ? Montrez-le nous. Or, Pierre leur dit: Faites pénitence, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés, et vous recevrez la grâce du Saint-Esprit. C'est à vous que s'adresse la promesse de Dieu et à vos fils, et à tous ceux qui sont éloignés de lui, qu'il aura plu au Seigneur notre Dieu de rappeler. Et il les conjurait par toute sorte de paroles en disant: Sauvez-vous, en vous séparant de cette génération perverse1 . Pour eux, se rendant à sa parole, ils crurent et furent baptisés. Et environ trois mille âmes furent ajoutées ce jour-là au nombre des fidèles (1)". C'est ainsi que l'Église commença par Jérusalem, pour se propager ensuite à travers toutes les langues; ce qui était figuré par ceux qui se trouvant à Jérusalem reçurent le Saint-Esprit et parlèrent toute sorte de langues.




1. Act. I, II.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.





1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc, sont cette génération perverse.





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Message  ROBERT. Mar 21 Fév 2012, 7:17 pm

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Par Saint Augustin



CHAPITRE XI. JÉRUSALEM, PAR OU, SELON LA PAROLE DU SAUVEUR, DOIT COMMENCER L'ÉGLISE, EST

LA VILLE DE CE NOM; ET ON NE DOIT PAS L'ENTENDRE DANS UN SENS FIGURÉ. LES ACTES DES APÔTRES ET

LES ÉPÎTRES MONTRENT L'ACCOMPLISSEMENT DE LA PRÉDICTION DE JÉSUS-CHRIST.





30. Mais l'Église s'est répandue parmi les nations, ainsi que Pierre l'avait prédit dans les paroles suivantes: "C'est à vous que s'adressent les promesses de Dieu, et à vos fils et à tous ceux qui sont loin et qu'aura appelés le Seigneur notre Dieu". C'est cette diffusion de l'Église qu'il s'agit de considérer maintenant. L'Ecriture raconte en effet ce qui s'accomplit alors à Jérusalem, jusqu'au martyre du diacre Etienne, à la mort duquel Saul donna son consentement. Le récit achevé, les Actes ajoutent: "Il y eut en ces jours-là une grande persécution dans l'Église qui est à Jérusalem ; et tous furent dispersés dans les provinces de la Judée et de Samarie, excepté les Apôtres qui restèrent à Jérusalem ". Voyez se vérifier l'une après l'autre les prédictions du Seigneur: "Vous me rendrez témoignage à Jérusalem, dans toute la Judée, dans Samarie et jusqu'aux extrémités du monde". C'est ce qui était arrivé déjà à Jérusalem; c'est ce qui arrive bientôt dans la Judée et dans Samarie; et c'est pourquoi les fidèles sont dispersés dans la Judée et dans le pays de Samarie.



Voici en effet ce que disent ensuite les Actes: "Or, ceux qui avaient été dispersés, traversant les villes et les bourgs, annonçaient la parole de Dieu". Que les Apôtres y soient allés eux-mêmes, après avoir appris que Samarie avait reçu la parole de Dieu, et qu'ils aient imposé les mains aux nouveaux chrétiens, l'Ecriture nous le dit en ces termes: "Or, Pierre et Jean, ayant annoncé la parole de Dieu, revenaient à Jérusalem, et en passant ils prêchaient l'Évangile à un grand nombre de Samaritains". Vient ensuite la conversion de cet eunuque qui, s'en retournant de Jérusalem, fut baptisé par Philippe; et voici ce qui est raconté de Philippe lui-même: "L'Ange du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus. Or, il continua sa route plein de joie. Pour Philippe, il fut transporté à Azotum. Ayant quitté cette ville, il annonça l'Évangile dans toutes les cités, jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Césarée (2) ».





Voilà donc l'Évangile prêché dans toutes les provinces de la Judée et du pays de Samarie. Il devait l'être ensuite successivement par toutes les nations, selon la parole du Seigneur: "Et jusqu'aux extrémités de la terre". Saul est donc appelé par une voix qui vient du ciel, de persécuteur il devient prédicateur de l'Évangile, et à son sujet le Seigneur dit à Ananie: "Va, car il est pour moi un vase d'élection, afin qu'il porte mon nom pour être glorifié devant les nations et les rois, et les fils d'Israël. Car je lui montrerai combien il aura à souffrir pour mon nom". L'Église, nous le voyons, est donc fondée à Jérusalem, elle est répandue dans toute la Judée et dans le pays de Samarie. C'est pourquoi un peu plus loin les Actes disent formellement: "Les églises jouissaient de la paix dans toute la Judée et la Galilée et le pays de Samarie; elles étaient entretenues et affermies dans la crainte de Dieu et remplies de la consolation de l'Esprit-Saint (1)".



Bientôt après on trouve la conversion du centurion Corneille, qui fut baptisé avec tous les siens, gentils non circoncis. Avant cet événement, Pierre étant en prière, eut une vision: il vit le ciel ouvert, et un vase lié par les quatre extrémités et semblable à un linge bien blanc où se trouvait toute espèce de quadrupèdes, d'animaux et d'oiseaux. Et il entendait une voix qui lui disait: "Pierre, lève-toi, tue et mange". Mais Pierre répondit: "Je n'ai jamais rien mangé de commun ni d'impur". Et la même voix lui dit : "Ce que Dieu a purifié ne le regarde plus comme commun".




Or, que cette vision signifie les nations qui doivent croire en Jésus-Christ, ce n'est pas de notre part une simple conjecture. Car l'Apôtre lui-même nous assure que tel est le sens de ce vase qui lui fut montré. En effet, lorsqu'il fut entré dans la maison où se trouvait Corneille, et qu'un grand nombre d'hommes s'y furent rassemblés, il leur dit: "Vous savez fort bien que c'est pour un j.uif un acte abominable que de s'unir à un étranger et de s'approcher de lui; mais Dieu m'a montré que nous ne devrions traiter personne de commun et de souillé (2)". C'est ainsi qu'il explique cette parole qui lui fut dite au sujet des animaux dont ce linge mystérieux était couvert: "Ce que Dieu a purifié ne l'appelle plus commun". Peut-on ne pas voir que ce vase est la figure de l'univers que remplissent toutes les nations ? Aussi était-il attaché par les quatre coins pour désigner les quatre parties les plus célèbres: L'Orient et l'Occident, l'Auster et l'Aquilon, dont il est si souvent fait mention dans l'Ecriture. Quant à Paul, qui fut l'Apôtre des gentils, il serait trop long de rappeler les lieux qu'il parcourut, en prêchant l'Évangile et en confirmant dans la foi les églises naissantes.



Quand les J.uifs lui eurent résisté dans Antioche, voici ce qu'il leur dit, d'accord avec Barnabé: "C'est à vous qu'il fallait d'abord annoncer la parole de Dieu. Mais puisque vous l'avez repoussée et que vous vous êtes jugés indignes de la vie éternelle, nous nous tournons du côté des nations. Car tel est le commandement du Seigneur: Je t'ai établi pour être la lumière des nations, et leur salut jusqu'aux extrémités de la terre". Et il ajoute: "En l'entendant, les nations reçurent la parole de Dieu, et tous ceux qui étaient prédestinés à la vie éternelle crurent en Jésus-Christ (1)". Les Actes rappellent ici le témoignage d'Isaïe que nous avons cité, et d'après lequel le Christ doit être le salut du monde entier (2).




2. Actes. VII.
1. Actes. IX.
2. Actes. X.
1. Actes. XIII, 46-48.
2. Isaïe. XLIX, 6.






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Message  ROBERT. Mer 22 Fév 2012, 10:31 am

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CHAPITRE XII. CONTINUATION DU MÊME SUJET.




31. Sans parler des nations qui depuis les Apôtres ont cru en Jésus-Christ, et se sont réunies à l'Église, DITES-MOI COMMENT ONT PÉRI au milieu des troubles de l'Afrique celles-là seulement qui sont mentionnées dans les saints livres, dans les Actes, dans les Épîtres des Apôtres, dans (Apocalypse de saint Jean, livres que nous admettons tous, et auxquels tous nous nous soumettons. Ces églises, nous en constatons l'existence non par des assemblées d'évêques en dispute, non par les actes des tribunaux ou des municipes, non par des discussions récentes, mais par les lettres canoniques elles-mêmes. L'Église d'Antioche, où pour la première fois les disciples reçurent le nom de chrétiens (3), comment les récriminations des Africains ont-elles pu la faire périr ? Quel vent assez impétueux pour propager la peste dans des pays si lointains, dans des pays où l'on ne connaît même pas les noms de ceux qui ont donné lieu au mal, qui lui ont donné naissance; à Athènes, à Iconium, à Lystres ?


Quel vent a renversé les églises fondées par les travaux des Apôtres ? et à la fin de son épître aux Romains, voici ce que dit l'Apôtre et le Docteur des nations: "Je vous ai écrit avec une certaine hardiesse, comme pour vous remettre tout cela en mémoire, à cause de la grâce que Dieu m'a faite d'être le ministre de Jésus-Christ parmi les nations, en prêchant l'Évangile de Dieu, afin que l'oblation des gentils soit agréable au Seigneur et sanctifiée dans l'Esprit-Saint. Je me fortifie donc en Jésus-Christ auprès de Dieu., Car je n'ose rien dire de mes œuvres : il n'en est aucune que Jésus-Christ n'ait accomplie par moi pour amener les gentils à l'obéissance, au moyen de la parole et des actions, par la puissance des miracles et des prodiges, par la vertu de l'Esprit-Saint; en sorte que j'ai annoncé l'Évangile du Christ depuis Jérusalem et les environs jusqu'en Illyrie (1) . Cherchez, ô Donatistes,1 si vous ne le savez pas, cherchez combien il y a de lieux où il faille séjourner depuis Jérusalem et ses environs, jusqu'en Illyrie, en voyageant par terre. SI CE SONT AUTANT D'ÉGLISES DISTINCTES, DITES-MOI COMMENT LES DISSENSIONS DE L'AFRIQUE ONT PU LES FAIRE PÉRIR.



Vous lisez les épîtres de l'Apôtre aux Corinthiens, aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Thessaloniciens, mais vous vous en tenez là; nous, nous les, lisons, nous y croyons, nous restons en communion avec les Églises auxquelles ces épîtres ont été adressées. Quant à la Galatie, ce n'est pas une seule Église, mais il y a des églises sans nombre en ce pays. Entendez aussi en quels termes saint Paul salue les Corinthiens: "Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, et Timothée, son frère, à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, avec tous les saints qui sont dans l'Achaïe (2)". Combien, pensez-vous, l'Achaïe comprenait-elle d'Églises ? PEUT-ÊTRE NE SAVEZ-VOUS PAS OÙ SE TROUVE L'ACHAÏE, ET PEUT-ÊTRE JUGEZ-VOUS D'UNE PROVINCE SI PEU CONNUE DE VOUS AVEC ASSEZ DE TÉMÉRITÉ, POUR DIRE QUE NOS MUTUELLES RÉCRIMINATIONS L'ONT FAIT PÉRIR. Et tous ces pays que nomme saint Pierre: le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie, la Bithynie, ne sont-ils pas remplis d'Églises florissantes ? (3) Saint Jean n'a-t-il pas écrit à Smyrne, à Pergame, à Sardes, à Tiatyre, à Philadelphie, à Laodicée, qui sont autant d'Églises (1) ? Nous avons déjà parlé d'Éphèse. Dites-moi donc où ces villes sont situées, à quelle distance les unes des autres ? Peut-être en êtes-vous encore à l'entendre dire ou à le lire dans quelque livre.



Voyez donc par là même à quelle distance elles se trouvent de l'Afrique, et DITES-NOUS POURQUOI CES VILLES QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS, CES VILLES NOMMÉES DANS LES ÉPÎTRES DES APÔTRES, VOUS AVEZ LA SACRILÈGE TÉMÉRITÉ DE LES ACCUSER, VOUS OSEZ DANS VOTRE FOLIE PRÉTENDRE QUE NOS DISPUTES LES ONT ANÉANTIES ! Enfin, je sais parfaitement ce que disent à leur sujet les livres canoniques; mais j'ignore ce que vous en dites vous-même : que ce soient là autant d'Églises de Jésus-Christ, nous le lisons dans ces livres que vous vénérez comme nous ; par ces mêmes livres que nous vénérons aussi, faites-nous donc voir que ces Églises n'existent plus. VOUDRIEZ-VOUS, JE VOUS LE DEMANDE, QUE NOUS PRÊTIONS L'OREILLE À TOUT CE QUE PEUVENT DIRE LES MAUVAISES LANGUES contre ces églises que l'Esprit-Saint nous a recommandées, nous a appris à connaître dans les Écritures, contre ces églises qui sont des membres de cette Église universelle répandue dans le monde entier ?


Vous le voudriez, je le sais; mais nous ne le voulons point. De quel côté se rencontre la justice, vous n'en doutez pas; mais, VAINCU PAR L'ANIMOSITÉ, VOUS NE VOULEZ PAS VOUS LAISSER VAINCRE PAR LA VÉRITÉ. Je vous produis les saintes Écritures, je vous y montre les Églises, désignées en général comme remplissant le monde, exprimées chacune par son nom. Elles n'ont jamais su ce que vos ancêtres ont objecté à leurs collègues, elles n'ont point su non plus quels hommes ont été jugés dans cette cause comment donc ont-elles pu périr ? Voilà les Écritures auxquelles je crois; voilà les Églises avec lesquelles je suis en communion. LÀ OÙ JE VOUS MONTRE LEURS NOMS, FAITES-MOI VOIR AUSSI LEURS CRIMES.



3. Act. XI, 26.
1. Rom. XV, 15-19.
2. II Cor. I, 1.
3. I Pierre, I, 1.
1. Apoc. I, 11.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.


1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérésiarques téméraires et sacrileges Montini, Wojty, Ratzin, etc…



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majuscules, note et souligné ajoutés


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Message  ROBERT. Mer 22 Fév 2012, 7:41 pm

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LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES 1 ou Traité de l'Unité de l'Église.


Par Saint Augustin





CHAPITRE XII. CONTINUATION DU MÊME SUJET.



32. Que si VOS CRIS ET VOS PAROLES viennent d'autre part, pour nous, nous aimons mieux écouter la parole que notre Pasteur a prononcée par la bouche des Prophètes, par sa propre bouche et par celle des Évangélistes; les vôtres, NOUS N'EN VOULONS POINT, NOUS N'Y CROYONS POINT, NOUS NE LES ACCEPTONS POINT.



"Mes brebis", nous dit le divin Pasteur, "écoutent ma voix et me suivent (1)". Or, cette voix qu'il fait entendre au sujet de son Église n'est point obscure. Si l'on ne veut s'égarer loin du troupeau, il faut écouter le Pasteur, il faut le suivre. Son fidèle ministre, le Docteur des nations dans la foi et dans la vérité (car c'est au nom de Jésus qu'il parlait), tient ce langage: "Je m'étonne que vous ayez si tôt abandonné celui qui vous a appelés dans la grâce du Christ pour suivre un autre évangile; ou plutôt, vous ne suivez pas un autre évangile, mais on vous jette dans le trouble, en voulant changer l'Évangile du Christ. Mais quand même nous vous annoncerions, quand même un ange du ciel vous annoncerait autre chose que ce que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème.


Oui, je vous le répète, si quelqu'un vous prêche un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème (2)". Il nous est annoncé dans l'Évangile que l'Église existera par toute la terre. La loi, les Prophètes et les psaumes l'avaient prédit, au témoignage du Seigneur lui-même, annonçant à son tour que cette Église commencera par Jérusalem, pour se répandre ensuite dans toutes les nations, que ses Apôtres lui rendraient témoignage à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités du monde : c'est ce qu'il prédit en montant au ciel. CES PAROLES NE SE SONT-ELLES POINT RÉALISÉES ? Comment elle a commencé par Jérusalem; comment elle s'est ensuite répandue dans la Judée et dans la Samarie pour remplir ensuite toute la terre où elle s'accroît tous les jours, pour occuper jusqu'à la fin toutes les nations où elle n'existe pas encore, les saintes Écritures nous le montrent. Quiconque annonce un autre Évangile, qu'il soit anathème.


OR, DIRE QUE L'ÉGLISE A PÉRI DANS LE MONDE ENTIER, QU'ELLE N'EXISTE PLUS QUE DANS L'AFRIQUE ET DANS LE PARTI DE DONAT,1 N'EST-CE PAS ANNONCER UN AUTRE ÉVANGILE ? DONC, ANATHÈME À CEUX QUI TIENNENT CE LANGAGE ! OU BIEN, QU'ILS JUSTIFIENT LEUR ASSERTION PAR LES ECRITURES, ET ALORS L'ANATHÈME SERA LEVÉ.



1. Jean, X, 27.
2. Gal. I, 6-9.



Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.


1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques et apostats Montini, Karol, Ratzinger, etc… dignes

d’anathème. De ceux-là...NOUS N'EN VOULONS POINT, NOUS N'Y CROYONS POINT, NOUS NE LES

ACCEPTONS POINT.





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Message  ROBERT. Jeu 23 Fév 2012, 3:17 pm


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LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES1 ou Traité de l'Unité de l'Église.

Par Saint Augustin



CHAPITRE XIII. RÉPONSE À CETTE OBJECTION DES DONATISTES:1 "LES PROMESSES DIVINES SE SONT RÉALISÉES, L'ÉGLISE S'EST RÉPANDUE DANS LE MONDE, MAIS ENSUITE L'UNIVERS A APOSTASIÉ".


Or, dire que l'Église a péri dans le monde entier, qu'elle n'existe plus que dans l'Afrique et dans le parti de Donat, 1 n'est-ce pas annoncer un autre évangile ? Donc, anathème à ceux qui tiennent ce langage ! Ou bien, qu'ils justifient leur assertion par les Écritures, et alors l'anathème sera levé.


33. "Nous la justifierons", disent-ils. "Énoch fut le seul d'entre les hommes qui plût à Dieu, et il fut transporté loin de la terre (1); et ensuite, quand le déluge eut inondé la terre, Noé seul avec son épouse, ses fils et ses brus, mérita d'être sauvé dans l'arche (2)". Ils ajoutent aussi que "Loth seul avec ses filles furent délivrés de l'embrasement de Sodome". Ils disent encore que "du temps d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, un petit nombre seulement furent agréables à Dieu, quand la terre entière était asservie à l'idolâtrie". Ils rappellent enfin que "le peuple d'Israël s'étant multiplié, du temps des rois, dans cette terre promise distribuée a aux douze tribus, il y en eut dix qui se séparèrent et furent livrées au serviteur de Salomon; que deux seulement restèrent fidèles au fils de Salomon pour former le royaume de Jérusalem (3)". "DE MÊME EN NOTRE TEMPS", disent-ils, "LE MONDE TOUT ENTIER A APOSTASIÉ; ET IL N'Y A QUE NOUS QUI, COMME LES DEUX TRIBUS, SOYONS RESTÉS DANS LE TEMPLE, C'EST-À-DIRE DANS L'ÉGLISE. Et Notre-Seigneur Jésus-Christ n'était-il pas suivi d'un grand nombre de disciples ? Soixante-douze le quittèrent, et les douze Apôtres seulement demeurèrent avec lui".


C'est par ces exemples et d'autres semblables que les hérétiques s'efforcent de justifier leur petit nombre et qu'ils ne cessent de s'élever contre les saints qui sont dans l'Église, dans cette multitude répandue dans l'univers entier. MAIS VOICI LA QUESTION QUE JE LEUR ADRESSE : "SI (CE QU'À DIEU NE PLAISE) JE NE VOULAIS PAS REGARDER COMME VRAIS LES EXEMPLES QUE VOUS ME CITEZ, COMMENT ME CONVAINCRIEZ-VOUS ?" N'est-ce point par les Saintes Écritures, où ces textes sont si clairs, qu'après avoir admis ces livres comme inspirés, il faut admettre aussi comme vrais tous ces passages ? Or, SI JE SUIS FORCÉ D'AJOUTER FOI À CES FAITS PARCE QU'ILS SONT ÉCRITS DANS DES LIVRES OÙ JE NE DOIS POINT TROUVER LE MENSONGE, POURQUOI NE CROIENT-ILS PAS EUX-MÊMES À CES ÉCRITS, QUAND IL S'AGIT DE CETTE ÉGLISE RÉPANDUE PAR TOUT L'UNIVERS ? Nous admettons tous les passages qu'ils nous citent. Qu'à leur tour ils croient ce que dit le Seigneur: "La pénitence sera prêchée en mon nom, la rémission des péchés sera annoncée par toute la terre, à commencer par Jérusalem".


Qu'ils ajoutent foi aux paroles qu'il prononça en dernier lieu, au moment de monter au ciel: "Vous me rendrez témoignage à Jérusalem, et, dans toute la Judée, et dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre (1)". REGARDONS COMME VRAIS LES PASSAGES QU'ILS CITENT ET CEUX QUE NOUS CITONS, ET IL N'Y AURA PLUS ENTRE NOUS AUCUNE DISCUSSION. Car leurs textes ne contredisent point les nôtres, les nôtres ne contredisent point les leurs. "Nous nous en rapportons à vos textes", disent-ils, "nous reconnaissons qu'ils se sont vérifiés; MAIS ENSUITE L'UNIVERS A APOSTASIÉ, ET IL N'EST PLUS RESTÉ D'ÉGLISE QUE LA COMMUNION DE DONAT1 ".


Qu'ils nous le montrent donc dans les Écritures, comme ils nous y montrent ce qui est raconté d'Énoch, de Noé, d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et de ces deux tribus qui seules demeurèrent fidèles après le schisme des dix autres, et des douze Apôtres qui n'imitèrent point l'apostasie des disciples; oui, qu'ils nous le montrent, et nous ne faisons plus aucune résistance. MAIS SI, AU LIEU DE NOUS LE MONTRER DANS LES LIVRES SAINTS, ILS S'ÉVERTUENT À NOUS LE PERSUADER PAR LEURS CHICANES, EH BIEN ! JE CROIS CE QUE JE LIS DANS LES ÉCRITURES, ET NON PAS CE QUE ME DISENT DES HÉRÉTIQUES SANS AUTORITÉ1. Ils croient de voir se comparer aux deux tribus qui restèrent fidèles au fils de Salomon: qu'ils lisent, et ils se repentiront de l'avoir fait.


Voici en effet comment l'Écriture parle de ces deux peuples. Celui qui entoure Jérusalem est appelé Juda; celui, bien plus nombreux, qui s'est rallié au serviteur de Salomon, est nommé Israël. Que disent les Prophètes à leur sujet ? Juda, selon eux, n'est-il point pire qu'Israël ? Israël, disent-ils, qui a quitté le Seigneur, est justifié par les péchés de Juda qui a prévariqué (2); c'est-à-dire, Juda est si coupable, que l'on peut, en comparaison, donner à Israël le nom de juste. TOUTEFOIS, NI LES PÉCHÉS DE L'UN NI LES PÉCHÉS DE L'AUTRE N'ONT PU NUIRE AUX JUSTES QUI SE TROUVAIENT DANS ISRAËL OU DANS JUDA. Car dans ce peuple qu'ils citent comme un exemple de perdition, dans Israël, n'apercevons-nous pas de saints prophètes ? C'est là que se trouvait l'illustre Élie, pour ne point parler des autres, Elie auquel il fut dit: "Je me suis réservé sept mille hommes qui n'ont point courbé le genou devant Baal (1)".


Donc, cette portion du peuple ne doit point être traitée d'hérétique. Dieu, en effet, avait ordonné la séparation de ces tribus, non pour diviser la religion, mais pour diviser le royaume, et se venger ainsi du royaume de Juda. Or, DIEU N'ORDONNE JAMAIS NI LE SCHISME NI L'HÉRÉSIE. DANS LE MONDE, IL EST VRAI, LA PLUPART DU TEMPS LES ROYAUMES SONT DIVISÉS; IL N'EN EST PAS AINSI DE L'UNITÉ CHRÉTIENNE, PUISQUE DANS L'UNE ET L'AUTRE PARTIE DU MONDE SE TROUVE L'EGLISE CATHOLIQUE.



1. Gen. V, 24.
2. Gen.. VII, 1.
3. III Rois, XI, 11-13.
1. Luc, XXIV, 44-51; Act. I, 8, 9.
2. Ezéch. XVI, 51.
1. III Rois, XIX, 18.





Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques sans autorité Montini, Karol, Ratzinger, etc…



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Message  ROBERT. Jeu 23 Fév 2012, 4:07 pm


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Par Saint Augustin



CHAPITRE XIII. RÉPONSE À CETTE OBJECTION DES DONATISTES: 1 "LES PROMESSES DIVINES SE SONT

RÉALISÉES, L'ÉGLISE S'EST RÉPANDUE DANS LE MONDE, MAIS ENSUITE L'UNIVERS A APOSTASIÉ".





34. Si j'ai cru devoir parler ici de Juda et d'Israël, c'est pour montrer aux Donatistes1 que les justes placés au milieu des impies sont à l’abri des reproches dirigés contre les peuples eux-mêmes à cause de la multitude des impies; qu'ils doivent par conséquent cesser de recueillir comme autant de témoignages en leur faveur, les menaces des Prophètes ou du Seigneur lui-même, ou des évangélistes contre la zizanie ou contre la paille répandue dans l'univers. LA PLUPART DU TEMPS, EN EFFET, LA PAROLE DE DIEU S'ADRESSE À CES SECTES IMPIES ET TUMULTUEUSES, QUI NE FONT PAS MÊME PARTIE DE L'ÉGLISE,
QUI EN CONSERVENT POURTANT LES SACREMENTS ET SE DONNENT PAR LÀ UNE APPARENCE DE PIÉTÉ, SANS EN AVOIR LA RÉALITÉ, comme dit l'Apôtre: "Ils ont l'apparence de la piété, mais ils en rejettent la vertu (2)"; elle blâme ces sectes, comme si tous les chrétiens en faisaient partie et que tous fussent corrompus. Dieu nous avertit par là qu'il a en vue le nombre des impies, quand il dit: "Tous"; qu'il veut parler de tous les fils de la géhenne, dont il a prévu le nombre.




Ils sont donc bien maladroits ou bien perfides, en s'appuyant sur des textes de l'Ecriture qui ont rapport soit aux méchants mêlés avec les bons jusqu'à la fin, soit à la dévastation du pays des J.uifs, et, en les appliquant à contre-sens à l'Église de Dieu, qui, à les entendre, aurait disparu de l'univers et se serait anéantie. Qu'ils cessent de mettre en avant de pareils textes, s'ils veulent répondre à cette lettre. En disant que l'Église est répandue dans tout l'univers, nous ne prétendons point que les bons participent seuls à ses sacrements, à l'exclusion des méchants; nous croyons même que les méchants sont en plus grand nombre, et que les justes sont peu nombreux en comparaison, bien que, absolument parlant, ils forment à eux seuls un nombre considérable.



2. II Tim. III, 5.



Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.





1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques perfides Montini, Karol, Ratzinger, etc…


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Message  ROBERT. Ven 24 Fév 2012, 2:47 pm


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Par Saint Augustin.



CHAPITRE XIV. LE MÉLANGE DES MÉCHANTS AVEC LES BONS NE DÉTRUIT PAS L'ÉGLISE. LES SAINTES

ÉCRITURES NOUS L'ENSEIGNENT.





35. Nous avons d'innombrables témoignages, et du mélange des méchants avec les bons dans la participation aux sacrements, (dès le principe, en effet, Judas, le traître, fut mêlé avec les onze Apôtres fidèles), et du petit nombre des bons en comparaison de celui des méchants, et aussi de la multitude des bons considérée en elle-même. J'en cite quelques-uns seulement. Je lis dans le Cantique des cantiques ce texte qui, de l'aveu de tous les chrétiens, se rapporte à la sainte Église: "Comme le lis s'élève au milieu des épines, ainsi celle qui est proche de moi s'élève au milieu des filles (1)". Ces épines dont parle l'Ecriture, n'est-ce point la perversité de leurs mœurs ? Et si elle emploie cette expression: "Les filles", n'est-ce point que les pécheurs participent aux mêmes sacrements ? Le prophète Ézéchiel voit aussi certains hommes marqués au front, pour ne pas être enveloppés dans la ruine des méchants, et, à leur sujet, Dieu s'exprime en ces termes: "Ceux qui gémissent et s'affligent des péchés et des iniquités que mon peuple commet au milieu d'eux (2)".



Il ne l'appellerait point son peuple, ce peuple qui, par son ordre, doit être bientôt anéanti, à la réserve d'un petit nombre, s'il n'était le dépositaire de ses promesses. Que dit encore le Seigneur au sujet de la zizanie que l'on a semée dans le champ du père de famille ? "Laissez croître l'un et l'autre jusqu'à la moisson". "L'un et l'autre", c'est-à-dire le froment et la zizanie. La moisson, ainsi que le Sauveur l'explique lui-même, c'est la fin des siècles; le champ où l'on a semé le froment et l'ivraie, c'est le monde. Il faut donc que l'un et l'autre croissent dans le monde jusqu'à la fin des siècles. Il ne leur est donc plus permis de supposer ni d'affirmer, comme ils le font, qu'il n'y a plus de justes dans le monde, et qu'il n'en reste que dans le seul parti de Donat1.


Ils s'insurgent, en effet, contre cette parole si claire du Sauveur: "Le champ, c'est le monde" ; et contre cette autre parole: "Laissez-les croître l'un et l'autre jusqu'à la moisson"; et encore: "La moisson, c'est la fin des siècles". Voici une autre parabole qui nous fait comprendre très-bien aussi le mélange des bons et des méchants dans la participation aux mêmes sacrements; c'est le Seigneur lui-même qui l'énonce et qui l'explique: "Le royaume des cieux est semblable à un filet que l'on a jeté à la mer et qui a rassemblé toute sorte de poissons. Lorsqu'il a été rempli, les pécheurs l'ont retiré sur le rivage; et, s'étant assis, ils ont choisi les meilleurs qu'ils ont placés dans leurs vases; quant aux mauvais, ils les ont jetés hors du filet. Il en sera de même à la fin des siècles: les anges viendront, et ils sépareront les méchants d'avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura pleur et grincement de dents (1)".


Les bons ne s'effraient donc point de leur mélange avec les méchants; ce n'est point pour eux un motif de rompre les filets, ni de sortir de l'unité; ils aiment mieux laisser participer aux mêmes sacrements des hommes qui n'appartiennent pas au royaume des cieux. Lorsqu'ils auront atteint le rivage, c'est-à-dire quand ils seront arrivés à la fin des siècles, alors se fera la séparation, et le juge sera non point l'homme avec sa témérité, mais Dieu lui-même avec son infaillible justice.



1. Cant. II, 2.
2. Ezéch. IX, 4.
1. Matt. XIII, 21-30.




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1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc…




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gras et note ajoutés.


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Message  ROBERT. Ven 24 Fév 2012, 4:45 pm


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Par Saint Augustin.



CHAPITRE XIV. LE MÉLANGE DES MÉCHANTS AVEC LES BONS NE DÉTRUIT PAS L'ÉGLISE. LES SAINTES ÉCRITURES NOUS L'ENSEIGNENT.





36. Quant au petit nombre des bons, le Seigneur en parle clairement dans ce passage: "Entrez par la porte étroite. Qu'elle est large, qu'elle est spacieuse la voie qui mène à la perdition ! Qu’elle est étroite la porte, qu'elle est resserrée la voie qui mène à la vie, et qu'il y en a peu qui y entrent (2) !" C'est nous qui sommes ce petit nombre, disent les Donatistes1; l'univers entier a péri, seuls nous sommes restés dans ce petit nombre auquel le Seigneur adresse des éloges. S'ils se font gloire d'être peu nombreux, nous leur opposons les Rogatistes et les Maximianistes, qui se sont séparés d'eux et qui leur sont inférieurs en nombre. Mais en louant le petit nombre, le Seigneur a en vue de le comparer avec la multitude des méchants. L'Écriture ne parle-t-elle pas de la multitude des bons considérée en elle-même ?


— QU'ILS LISENT LES LIVRES SAINTS !


Que de témoignages ne trouveront-ils pas à l'appui de notre assertion ! Pourquoi Dieu promet-il à Abraham une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que les grains de sable de la mer (1) ? N'est-ce pas pour faire entendre que cette postérité sera innombrable ? L'Apôtre ne nous le dit-il pas en ces termes: "Il s'agit de la postérité d'Isaac; dans cette postérité ne sont point compris les enfants selon la chair, mais les fils de la promesse (2) ?" Que signifient ces autres paroles : "Les fils de la femme abandonnée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a un mari (3) ?" Et celles-ci: "Beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident, et s'assiéront avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux; et les fils du royaume iront dans les ténèbres extérieures (4) ?" Ce sont les J.uifs impies.



— Que signifient encore ces paroles de l'Apôtre: "Afin qu'il nous purifiât et se fît en nous un peuple riche, ardent à pratiquer les bonnes œuvres (5) ?" Pourquoi l'Apocalypse compte-t-elle par millions les justes de l'Église (6) ? Vous le voyez donc, tour à tour il est parlé du grand nombre et du petit nombre des justes. C'est que considérés en eux-mêmes ils sont nombreux; en comparaison des impies, leur nombre est fort restreint.




2. Matt. VII, 13, 11.
1. Gen. XV, 5; XXII, 27.
2. Rom. IX, 7.
3. Isaïe. LIV, 1.
4. Matt. VIII, 11,12.
5. Tite, II, l4.
6. Apoc. V, 11.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.


1 Les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc… sont pires que les PIRES Donatistes: ils disent que TOUTES LES RELIGIONS SONT BONNES, QU'ELLES SE VALENT TOUTES !!! LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542 LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542





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Message  ROBERT. Sam 25 Fév 2012, 11:16 am


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CHAPITRE XV. EXPLICATION DE CERTAINS TEXTES OBJECTÉS PAR LES HÉRÉTIQUES.1



37. "C'est de nous qu'il a été dit", ajoutent les Donatistes1: "Les derniers seront les premiers (7). L'Évangile fut prêché bien tard en Afrique, et c'est pourquoi on ne trouve nulle part dans les épîtres des Apôtres que l'Afrique ait embrassé la foi. Quant aux Orientaux et aux autres nations qui sont mentionnées dans les livres saints comme ayant cru à l'Évangile, il a été dit à leur sujet: Les premiers seront les derniers, parce qu'ils devaient abandonner la vraie foi". N'EST-CE POINT LÀ CETTE RUSE DES HÉRÉTIQUES CONTRE LAQUELLE IL FAUT SE TENIR EN GARDE ? ILS VEULENT DÉTOURNER DE LEUR SENS LES PAROLES DE DIEU QUI ONT EN VUE LA VÉRITÉ POUR LES FAIRE SERVIR À LA PERVERSITÉ DE LEURS CŒURS.



Ce texte, en effet, pourquoi ne pas l'entendre des J.uifs, qui, après avoir été les premiers sont devenus les derniers, et des Gentils qui après avoir été les derniers sont devenus les premiers ? CETTE INTERPRÉTATION, QUAND MÊME JE NE POURRAIS LA JUSTIFIER PAR AUCUN DOCUMENT POSITIF, DOIT SUFFIRE À TOUT LECTEUR SENSÉ, CAR ELLE MONTRE DU MOINS QUE LES DONATISTES1 n'ont RIEN ALLÉGUÉ DE CERTAIN, RIEN DONT ON NE PUISSE DOUTER AVEC FONDEMENT. Disons qu'il ne s'agit ici ni des J.uifs, ni des Gentils; mais plusieurs nations barbares ont embrassé la foi chrétienne même après l'Afrique; il est donc certain que l’Afrique ne tient pas le dernier rang parmi les nations converties. Ajoutez à cela que LE SEIGNEUR LUI-MÊME NOUS EXPLIQUE LE SENS DE SES PAROLES, ET FERME AINSI LA BOUCHE AUX CALOMNIATEURS. Il s'adresse en effet aux J.uifs, qui lui diront un jour: "Vous avez enseigné sur nos places publiques. Vous verrez", dit-il, "Abraham, Isaac, Jacob et tous les Prophètes dans le royaume de Dieu, et vous, vous serez chassés dehors; les peuples viendront de l'Orient, de l'Occident, de l'Aquilon et du Midi, et ils prendront place dans le royaume de Dieu; et les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (1)". COMMENT CONTREDIRE UNE EXPLICATION SI PRÉCISE ?



7. Matt. XX, 16.
1. Luc, XIII, 26-30.



Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.


Tel que mentionné au dernier post:
1 Les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc… sont pires que les PIRES Donatistes: ils disent que TOUTES LES RELIGIONS SONT BONNES, QU'ELLES SE VALENT TOUTES !!! LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542 LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542





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Message  ROBERT. Sam 25 Fév 2012, 2:19 pm


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Par Saint Augustin




CHAPITRE XV. EXPLICATION DE CERTAINS TEXTES OBJECTÉS PAR LES HÉRÉTIQUES.1




38. ILS DISENT ENCORE QU'IL S'AGIT DE "L'APOSTASIE DE L'UNIVERS DANS CES PAROLES DU SAUVEUR: QUAND LE FILS DE L'HOMME VIENDRA, PENSEZ-VOUS QU'IL TROUVE ENCORE DE LA FOI SUR LA TERRE (2)?" Selon nous, Jésus-Christ a voulu parler ou bien de la perfection même de la foi, si difficile aux hommes, que les saints les plus admirables, Moïse lui-même (3), ont parfois hésité ou ont pu hésiter; ou bien il a voulu parler de la multitude des impies et du petit nombre des justes.


C'est pourquoi le Seigneur semble exprimer quelque doute. IL NE DIT PAS EN EFFET: QUAND LE FILS DE L'HOMME VIENDRA, IL NE TROUVERA PLUS DE FOI SUR LA TERRE; MAIS: "PENSEZ-VOUS QU'IL TROUVE ENCORE DE LA FOI ?" Lui qui sait tout et prévoit tout ne pouvait douter de rien; cette manière de dire se rapporte à nos propres doutes; à la vue des scandales qui se multiplieront à la fin des siècles, la faiblesse humaine tiendra ce langage. Aussi lisons-nous dans les psaumes: "Mon âme s'est endormie à cause de l'ennui; fortifiez-moi par vos paroles (4)". Pourquoi: "Mon âme s'est endormie à cause de l'ennui", sinon parce que le Seigneur a dit: "L'iniquité s'est multipliée, c'est pourquoi la charité d'un grand nombre se refroidira ?" Et pourquoi encore: "Fortifiez-moi par vos paroles, sinon à cause de la sentence prononcée par le Seigneur: "Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé (1) ?" L'iniquité, en se multipliant, refroidira donc la charité dans bien des cœurs; comme aussi, dans le monde entier, il s'en trouvera qui, en persévérant jusqu'à la fin, seront sauvés. "Car", dit le Seigneur, "laissez croître l'un et l'autre jusqu'à la moisson" ; et encore: "La moisson est la fin des siècles, et le champ est le monde (2)".



Écoutez encore la voix de la faiblesse humaine: "SAUVEZ-MOI, SEIGNEUR, PARCE QU'IL N'Y A PLUS DE SAINTETÉ ET QUE LA VÉRITÉ A DIMINUÉ PARMI LES HOMMES". Mais pourtant, au milieu d'eux il y a les fidèles, qui ne forment qu'un cœur et qu'une âme, et qui s'écrient: "Sauvez-moi, Seigneur (3)." L'homme, en effet, qui pousse ce cri: "Sauvez-moi, Seigneur", se compose de plusieurs; c'est pourquoi il est dit peu après: "A cause de la misère des indigents et des gémissements des pauvres, je me lèverai maintenant, dit le Seigneur". Un peu plus loin encore il est dit au pluriel: "Vous nous sauverez et vous nous protégerez éternellement contre cette génération (4)". DE QUELLE GÉNÉRATION S'AGIT-IL, SINON DE CELLE DONT IL EST QUESTION PLUS HAUT: "IL N'Y A PLUS DE SAINTETÉ, ET LA VÉRITÉ EST DIMINUÉE PARMI LES HOMMES" ? Les deux générations doivent exister ensemble dans le monde entier jusqu'à la fin: "Car", dit le Seigneur, "laissez l'un et l'autre croître jusqu'à la moisson"; et encore: "Le champ est le monde; la moisson est la fin des siècles".



Cet homme unique, qui est le corps du Christ, composé d'un grand nombre d'hommes, sera transporté au ciel, comme Énoch, qui plut au Seigneur (4); il sera délivré, comme Loth, de l'embrasement de Sodome (5), et comme Noé, du déluge (6). Il éprouve la misère des indigents et gémit de sa pauvreté, parce que l'ennui accable pour ainsi dire son âme de sommeil, lorsqu'il demande à Dieu de le fortifier par sa parole. Or, il fait connaître dans ce psaume la cause de son ennui: "L'ennui", dit-il, "s'est emparé de moi, parce que les pécheurs ont abandonné ta loi (1)". L'ennui lui serre le cœur, et il pousse des cris. Mais où est-ce qu'il crie ? "Des extrémités de, la terre", dit-il, "j'ai crié vers toi, tandis que mon coeur était dans l'angoisse (2)". Ce n'est pas seulement quand il endure des tourments corporels qu'il souffre persécution pour la justice; il n'est pas toujours affligé dans son corps; MAIS UN TOURMENT QU'IL NE CESSERA D'ENDURER TANT QUE L'INIQUITÉ N'AURA POINT DISPARU, C'EST LE TOURMENT DU CŒUR, C'EST CET ENNUI QUE LUI CAUSENT LES PÉCHEURS EN S'ÉCARTANT DE LA LOI DIVINE. Loth, en effet, n'était pas exempt de persécutions dans Sodome, où cependant personne ne lui faisait souffrir de mauvais traitements dans son corps; MAIS LES ACTES QUE COMMETTAIENT SOUS SES YEUX, LES PAROLES QUE PROFÉRAIENT À SES OREILLES LES NOMBREUX PARTISANS DE L'INIQUITÉ1, TOURMENTAIENT CET HOMME JUSTE (3). C'est de lui que l'Apôtre a dit: "TOUS CEUX QUI VEULENT VIVRE AVEC PIÉTÉ DANS LE CHRIST SOUFFRIRONT PERSÉCUTION".



Quel est le langage de l'Apôtre au sujet de ceux qui abandonnent la loi de Dieu ? (Et c'est d'eux que dit le corps de Jésus-Christ: "J'ai vu les insensés, et je suis tombé en langueur (4)".) "LES MÉCHANTS", dit-il, "LES CRIMINELS IRONT DE PIRE EN PIRE, ILS S'ÉGARERONT ET ENTRAÎNERONT LES AUTRES DANS LEUR ERREUR (5)". Mais ces deux générations se perpétueront jusqu'à la fin: "Car", dit Jésus-Christ, "laissez-les croître l'une et l'autre jusqu'à la moisson; or, le champ est le monde, et la moisson la fin des siècles".




2. Luc. XVIII, 8.
3. Deut. XXXII, 51.
4. Ps. CXVIII, 28.
1. Matt. XXIV,12, 13.
2. Matt. XIII, 30, 39, 38.
3. Ps. XI, 2, 6, 8.
4. Gen. V, 24.
5. Gen. XIX, 12.
6. Gen. VII, 1.
1. Ps. CXVIII, 53.
2. Ps. LX, 3.
3. II Pierre, II, 7.
4. Ps. CXVIII, 158.
5. II Tim. III, 12, 13






Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques rusés tels que Montini, Karol, Ratzinger, etc…partisans de l’iniquité !!!





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Message  ROBERT. Dim 26 Fév 2012, 11:16 am


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CHAPITRE XV. EXPLICATION DE CERTAINS TEXTES OBJECTÉS PAR LES HÉRÉTIQUES.1




39. CE QUI ME SURPREND, C'EST QUE LES DONATISTES 1 NE PRENNENT PAS GARDE À CE QU'ILS DISENT, QUAND ILS CITENT À L'APPUI DE LEUR CAUSE CES PAROLES DE JÉSUS-CHRIST: "QUAND LE FILS DE L'HOMME VIENDRA, TROUVERA-T-IL ENCORE, PENSEZ-VOUS, DE LA FOI SUR LA TERRE ?" L'Afrique n'est donc pas la terre. Si ces mots veulent dire qu'il ne trouvera de foi chez personne; ou bien il a voulu parler de quelque contrée particulière, et alors on ne sait de quelle contrée; ou bien il a voulu parler de toute la terre, et alors où trouvent-ils que l'Afrique soit exceptée ?



QU'ILS CRAIGNENT PLUTÔT D'ÊTRE ATTEINTS PAR LES PAROLES QUI VIENNENT ENSUITE. Les premières: "Pensez-vous que le Fils de l'homme venant sur la terre y trouve encore de la foi ", pouvaient, donner lieu à des hérétiques, superbes, qui, dans certaines parties de la terre se sont séparés de la communion de l'univers entier, d'enfler leurs cœurs de cette vaine et orgueilleuse pensée, qu'ils étaient les seuls justes, que tous les autres peuples dont se composait l'Église, avaient abandonné la foi. C'est pourquoi l'Évangéliste ajoute aussitôt: "Or, il dit à quelques-uns qui se croyaient justes, et qui méprisaient les autres cette parabole". C'est la parabole du Pharisien et du Publicain priant tous deux dans le temple (1), figures de l'orgueilleux qui se glorifie de ses bonnes œuvres, et de l’humble qui confesse ses péchés. Que les Donatistes1 cessent donc, s'ils veulent répondre à cette lettre, de nous alléguer ces témoignages, que nous citons avec eux, et qui ont rapport soit à la perte des J.uifs, soit à la zizanie, ou à la paille, ou aux mauvais poissons du monde entier. Nous avons établi par des témoignages manifestes la diffusion de l'Église par tout l'univers; C'EST À EUX1 DE PRODUIRE À LEUR TOUR DES TEXTES OÙ IL SOIT PRÉDIT CLAIREMENT QUE TOUTES LES AUTRES NATIONS ONT PERDU LA FOI, que l'Afrique seule l'a conservée avec les pays où elle a envoyé des évêques.




1. Luc, XVIII, 8-14.






Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.


Tel que mentionné plus haut:

1 Les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc… sont pires que les PIRES Donatistes: ils disent que TOUTES LES RELIGIONS SONT BONNES, QU'ELLES SE VALENT TOUTES !!! LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542 LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542




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Message  ROBERT. Dim 26 Fév 2012, 3:49 pm


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CHAPITRE XVI. RÉPONSE À UNE OBJECTION TIRÉE DE CE TEXTE: "DIS-MOI OÙ JE TROUVERAI CELUI QUE MON CŒUR AIME".



40. "Il est écrit", disent-ils, "au Cantique des cantiques (c'est l'épouse, c'est-à-dire, l'Église qui s'adresse à l'époux): Dis-moi où je trouverai celui que mon cœur aime, dis-moi où tu gardes ton troupeau, où tu te reposes au midi". Voilà l'unique témoignage qui, selon eux, retentisse en leur faveur: car l'Afrique est au midi. MAIS COMMENT SE FAIT-IL QUE L'ÉGLISE DEMANDE AU CHRIST OÙ SE TROUVE L'ÉGLISE ?
CAR IL N'Y A PAS DEUX ÉGLISES, IL N'Y EN A QU'UNE SEULE. Ou bien, puisqu'ils avouent que c'est l'Église qui parle à Jésus-Christ, QU'ILS NOUS MONTRENT QUELLE EST L'ÉGLISE QUI INTERROGE ET QUELLE EST L'ÉGLISE SUR LAQUELLE ELLE INTERROGE. L'Église demande où elle trouvera son époux et lui dit: "Dis-moi où je trouverai celui que mon cœur aime; dis-moi où tu gardes ton troupeau, où tu te reposes au midi". N'est-ce pas l'Église qui parle et demande où est l'Église au midi ? Elle ne dit pas: "Où gardes-tu ton troupeau, où es-tu couché ?" Au Midi n'est pas la réponse; comme si l'époux répondait: C'est au midi que je garde mon troupeau, c'est au midi que je suis couché.



Toutes ces paroles font partie de l'interrogation: "Où gardes-tu le troupeau, où es-tu couché au midi ?" C'est encore elle qui dit: "De peur que je ne sois comme couverte au-dessus des troupeaux de tes amis". L'époux répond: "Si tu ne te connais pas toi-même, ô la plus belle des femmes (1)", etc. RIEN DANS CES PAROLES NE MONTRE QUE L'ÉGLISE SOIT SEULEMENT DANS LES RÉGIONS MÉRIDIONALES; AU CONTRAIRE, DES AUTRES PARTIES DU MONDE OÙ ELLE EST ÉTABLIE ELLE DEMANDE QUELS SONT CEUX QUI DANS LE MIDI APPARTIENNENT À SA COMMUNION, C'EST-À-DIRE EN QUEL ENDROIT SON ÉPOUX FAIT PAÎTRE SES TROUPEAUX, ET SE REPOSE; CAR IL NE FAIT PAÎTRE QUE LES SIENS, IL NE SE REPOSE QU'AU MILIEU DES SIENS. Les membres de l'époux, c'est-à-dire les véritables fidèles, viennent d'au-delà des mers en Afrique; ils entendent dire que dans ce pays se trouve le parti de Donat1, et craignant de tomber entre les mains d'un rebaptisant, ils invoquent le Christ et lui font cette prière: "Montre-moi celui que chérit mon cœur, dis-moi où tu gardes ton troupeau, où tu te reposes au midi"; c'est-à-dire, fais-moi connaître ceux qui composent ce midi où tu gardes ton troupeau, et où tu te reposes, c'est-à-dire encore, ceux qui ont la charité et ne divisent point l'unité. Et voyez ce qu'elle ajoute: "De peur que je ne sois comme couverte au-dessus des troupeaux de tes rivaux"; c'est-à-dire, de peur que je ne sois comme cachée, inconnue, non manifestée: tel est en effet le sens de ces mots: "De peur que je ne sois couverte".


ELLE NE DIT PAS AU-DESSUS DE TON TROUPEAU; MAIS: "AU-DESSUS DES TROUPEAUX DE TES RIVAUX", QUI D'ABORD ÉTAIENT AVEC TOI, ET QUI ENSUITE ONT VOULU FORMER NON PAS TON TROUPEAU, MAIS LEURS PROPRES TROUPEAUX; qui n'ont pas voulu comprendre cette parole: "Celui qui n'est pas avec moi, disperse (2)", ni cette autre parole que tu as dite à saint Pierre: "Pais mes brebis (3)"; les miennes et non pas les tiennes. OR, CETTE VÉRITABLE ÉGLISE N'EST POINT COUVERTE; CAR ELLE N'EST PAS SOUS LE BOISSEAU, MAIS SUR LE CHANDELIER, POUR LUIRE AUX REGARDS DE TOUS CEUX QUI SONT DANS LA MAISON. C'est d'elle qu'il a été dit: "La ville qui est sur la montagne ne peut être cachée (1)".



TOUTEFOIS ELLE EST COMME CACHÉE POUR LES DONATISTES1 , QUI ENTENDENT DES TÉMOIGNAGES SI LUMINEUX ET SI ÉVIDENTS, DE SA DIFFUSION PAR TOUT L'UNIVERS, ET AIMENT MIEUX SE HEURTER, LES YEUX FERMÉS, CONTRE CETTE MONTAGNE QUE DE LA GRAVIR. CETTE MONTAGNE, C'EST LA PIERRE QUI S'EST DÉTACHÉE D'ELLE-MÊME, QUI S'EST ACCRUE, QUI EST DEVENUE UNE MONTAGNE IMMENSE, ET QUI A REMPLI LA TERRE (2).



1. Cant. I, 6, 7.
2. Matt. XII, 30.
3. Jean, XXI, 17.
1. Matt. V, 15, 14 .
2. Dan. II, 31, 35





Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques les yeux fermés, rusés et arrogants tels que Montini, Karol, Ratzinger, etc…




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Message  ROBERT. Lun 27 Fév 2012, 9:42 am


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CHAPITRE XVI. RÉPONSE À UNE OBJECTION TIRÉE DE CE TEXTE: "DIS-MOI OÙ JE TROUVERAI CELUI QUE MON CŒUR AIME".




41. On peut trouver un autre sens à ces paroles: "Dis-moi où tu conduis ton troupeau, où tu te reposes au midi". C'est l'époux qui parle dans les Psaumes, par la bouche de Moïse, le serviteur de Dieu: "Fais-moi connaître ta droite; fais-moi connaître ceux dont le cœur est formé par la sagesse (3)". LE MIDI, C'EST LA LUMIÈRE DE LA SAGESSE QUI LES ÉCLAIRE, L'ARDEUR DE LA CHARITÉ QUI LES BRÛLE. Quand l'Esprit de Dieu exhorte aux bonnes œuvres par son Prophète, c'est là ce qu'il promet: "Et tes ténèbres", dit-il, "seront comme le midi (4)". Mais dût-on par ces mots: "Au midi", entendre nécessairement quelque endroit de l'univers, on ne peut leur donner un sens arbitraire, puisqu'ils ne forment qu'une seule interrogation. Si à cette question: Où faites-vous paître votre troupeau, où vous reposez-vous, on répond en citant un point de l'univers: "Au midi"; il ne s'ensuit point qu'il s'agisse de l'Afrique. L'Afrique, il est vrai, est située dans la partie méridionale du monde, mais elle regarde l'Afrique, et non pas l'Auster où est vraiment le Midi.



C'est là en effet que le soleil forme le milieu du jour; et le vrai midi, c'est l'Égypte. Si donc l'époux interrogé par l'épouse sur le lieu qui lui est particulièrement cher, sur sa demeure la plus secrète, répondait: C'est le midi, l'Église catholique reconnaîtrait bien probablement ce séjour de prédilection, dans ceux de ses membres qui sont en Égypte, dans ces milliers de serviteurs de Dieu qui, au désert, composent une société sainte et s'étudient à mettre complètement en pratique ce précepte de l'Évangile: "Voulez-vous être parfait ? Allez, vendez ce que vous avez et donnez-le aux pauvres et vous aurez un trésor dans le ciel. Venez, suivez-moi (5)". N'est-ce pas pour le Fils de Dieu un lieu plus secret pour conduire son troupeau, pour se coucher, c'est-à-dire pour se reposer, que la foule turbulente de ces circoncellions {Nom de donatistes (hérétiques du IVe siècle), qui se disaient vengeurs publics, donnaient la liberté aux esclaves et supprimaient les dettes des débiteurs. Littré} furieux, qui sont la plaie de l'Afrique ?



Écoutez le prophète Isaïe parlant de l'Égypte: "En ce jour-là le Seigneur aura un autel dans le pays des Égyptiens, et dans leur pays le Seigneur aura un titre, et ce titre sera pour le Seigneur un signe éternel dans le pays des Égyptiens. Car ils crieront vers le Seigneur contre ceux qui les opprimaient; et le Seigneur leur enverra un homme qui les sauvera, et qui les préservera en jugeant. Et le Seigneur sera connu des Égyptiens; et les Égyptiens craindront le Seigneur en ce jour-là, et ils feront des sacrifices, et ils feront des vœux, et les accompliront. Et le Seigneur frappera de plaies les Égyptiens et il les guérira dans sa miséricorde, et ils se convertiront au Seigneur; il les exaucera et il les guérira (1)". QUE PEUVENT-ILS RÉPONDRE ? POURQUOI NE SONT-ILS PAS EN COMMUNION AVEC CETTE ÉGLISE DES EGYPTIENS QUI EST AINSI ANNONCÉE ? OU BIEN, SI CE N'EST LÀ QU'UNE FIGURE, ET QUE L'ÉGYPTE SIGNIFIE LE MONDE, POURQUOI NE SONT-ILS PAS EN COMMUNION AVEC L’ÉGLISE UNIVERSELLE ?



3. Ps. LXXXIX, 12.
4. Isaïe. LVIII, 10.
5. Matt. XIX, 24.
1. Isaïe. XIX, 19-22.




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1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques tels que Montini, Karol, Ratzinger, etc…





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Message  ROBERT. Lun 27 Fév 2012, 3:12 pm







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CHAPITRE XVI. RÉPONSE À UNE OBJECTION TIRÉE DE CE TEXTE: "DIS-MOI OÙ JE TROUVERAI CELUI QUE MON CŒUR AIME".



42. Qu'ils interrogent donc les Écritures; qu'à tous ces témoignages nous montrant l’Église de Jésus-Christ répandue dans tout l'univers, ils en opposent un seul qui ait la même certitude et la même évidence; qu'ils nous prouvent que l’Église du Christ a disparu des autres nations, qu'elle est demeurée seulement en Afrique, qu'elle a pris naissance non à Jérusalem, mais à Carthage, où pour la première fois ils ont élevé chaire contre chaire. Si nous voulons voir en Donat1 le prince de Tyr, puisque Carthage a été surnommée Tyr, entendez Ézéchiel prophétiser contre lui. N'est-ce pas Donat1 qu'il désigne par ces paroles: "Je te montrerai que tu es un homme, et non un Dieu ?" SES SECTATEURS EN EFFET SE GLORIFIENT PLUS DE SON NOM QUE DU NOM DE DIEU. Dieu seul est exempt de péché, Dieu seul, et avec lui ce prêtre qui intercède pour nous et dont il est dit: "Il est au-dessus de toutes choses, Dieu béni dans les siècles des siècles (2)".


Or, non seulement les imitateurs de Donat1 veulent passer pour être sans péché, mais ils se donnent comme justifiant les hommes, et leur huile, disent-ils, n'est pas l'huile du pécheur (3). C'est à bon droit que l'on dit au prince de Tyr: "Tu as dit: Je suis Dieu"; or, tu es un homme et non un Dieu; et encore: "Es-tu meilleur que Daniel (1) ?" Car Daniel confesse ses péchés et ceux de son peuple, mais les sujets du prince de Tyr prétendent qu'ils prient pour les péchés du peuple et qu'ils sont exaucés, parce qu'ils sont exempts de péchés. Oui, c'est à bon droit que l'on dit au prince de Tyr: "Es-tu meilleur que Daniel ?" NOUS POUVONS donc trouver quelque texte spécial à la circonstance, et DIRE QUE CE MONSTRE ABOMINABLE est sorti de la capitale de l'Afrique, c'est-à-dire de Carthage. On sait en effet que Tyr se prend très bien pour Carthage. Et cependant nous ne voulons point tirer parti de semblables textes, car le nom de Tyr peut avoir une autre signification; à plus forte raison NOS ADVERSAIRES NE PEUVENT-ILS S'APPUYER SUR LE MOT "MIDI", PUISQUE LA PHRASE OFFRE UN TOUT AUTRE SENS QUE LE LEUR.



2. Rom. IX, 5.
3. Ps. CXL, 5.
1. Ezéch. XXVIII, 2-9.




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1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques tels que Montini, Karol, Ratzinger, faux dieux de la religion de vaticandeux, imitateurs, imposteurs et sectateurs à la solde de Lucifer ! LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542



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CHAPITRE XVI. RÉPONSE À UNE OBJECTION TIRÉE DE CE TEXTE: "DIS-MOI OÙ JE TROUVERAI CELUI QUE MON CŒUR AIME".



43. Mais non, il ne leur est pas même loisible de chercher à prouver par un texte que toutes les nations doivent perdre la foi, et que l’Église sera limitée à l'Afrique toute seule: qu'ils songent à cette parabole que j'ai souvent rappelée: "L'ivraie et le bon grain doivent croître jusqu'à la moisson, le champ est le monde, et la moisson, la fin des siècles (2)". CE N'EST PAS NOUS, C'EST LE SEIGNEUR LUI-MÊME QUI INTERPRÈTE CETTE FIGURE. Il y a d'autres textes tout aussi clairs, qui peuvent les dispenser de chercher à prouver que le monde est perdu, et que l’Église est restreinte à la seule Afrique.



UNE CHOSE PEUT EXISTER SANS QU'ON LA TROUVE; MAIS SI ELLE N'EXISTE PAS, IL EST IMPOSSIBLE DE LA TROUVER. Qu'ils cessent donc de chercher ce qu'ils ne pourront trouver, non point parce que l’objet de leurs recherches est caché, mais parce qu'il n'existe pas. Il y a encore des nations où l'Évangile n'a pas été prêché. Mais tout ce qui a été prédit du Christ et de son Église doit s'accomplir; donc il faut que l'Évangile leur soit aussi annoncé. Et pourtant ils osent affirmer l'accomplissement de cette parole du Sauveur: "La pénitente et la rémission des péchés seront prêchées par toutes les nations, à commencer par Jérusalem (1)". Ils osent dire que toutes abandonneront la foi, et que l'Afrique seule restera fidèle à Jésus-Christ. Non, la prophétie doit s'accomplir; elle ne l'est pas encore. Et quand elle sera réalisée, la fin arrivera. Car voici les paroles du Seigneur: "Cet évangile du royaume sera prêché dans tout l'univers, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin(1)". COMMENT COMPRENDRE QUE TOUTES LES NATIONS AYANT REÇU LA FOI, ELLES L'AIENT ENSUITE PERDUE, À L'EXCEPTION DE L'AFRIQUE ?




2. Matt. XIII, 30; 38; 39.
1. Luc, XXIV, 47.
1. Matt. XXIV, 14.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques tels que Montini, Karol, Ratzinger, faux dieux et idoles de la religion vaticandeuse, fabricateurs de vessies et lanternes.






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Message  ROBERT. Mar 28 Fév 2012, 3:33 pm




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Par Saint Augustin.




CHAPITRE XVII. LES SAINTES ÉCRITURES ANNONCENT QUE LES MÉCHANTS SERONT MÊLÉS AUX BONS JUSQU'À LA FIN DES SIÈCLES.


44. Peut-être veulent-ils pousser la folie jusqu'à ses dernières limites, et dire que ce n'est point par les Églises fondées par les travaux des Apôtres que l'Évangile sera porté à toutes les nations, que ces Églises périront et que le parti de Donat1 les ressuscitera à commencer par l'Afrique, puis fera la conquête des autres pays. ILS NE POURRAIENT ENTENDRE SANS RIRE UNE TELLE SUPPOSITION; ET CEPENDANT S'ILS NE VEULENT POINT TENIR CE LANGAGE DONT ILS ROUGIRAIENT, JE NE VOIS PAS CE QU'ILS PEUVENT DIRE. Mais que nous importe ? Nous n'avons de mauvais vouloir pour personne.


Montrez-nous votre doctrine dans les Écritures, et nous vous croyons; oui, montrez-nous dans le canon des livres saints que tant de peuples qui, jusqu'à présent, se sont contentés du baptême transmis par les Apôtres, ont perdu la foi du Christ, par les crimes des Africains sans même les connaître, qu'ils doivent être baptisés de nouveau par le parti de Donat1, et qu'ensuite l'Évangile doit être prêché aux autres nations qui ne le connaissent pas encore. Qu'ils nous montrent ces choses. Pourquoi tant tarder ? Pourquoi hésiter ? Pourquoi mettre obstacle au salut des peuples ? Qu'ils nous lisent leurs textes et qu'en même temps ils envoient de nouveaux apôtres pour rebaptiser les peuples déjà chrétiens et baptiser ceux qui ne le sont pas encore.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques tels que Montini, Karol, Ratzinger, faux dieux et idoles de la religion vaticandeuse, incapables de nous montrer la continuité de leur secte avec la religion catholique.

et au risque de me répéter:

1 Les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, etc… sont pires que les PIRES Donatistes: ils disent que TOUTES LES RELIGIONS SONT BONNES, QU'ELLES SE VALENT TOUTES !!! LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542 LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542



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Message  ROBERT. Mer 29 Fév 2012, 3:48 pm






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Par Saint Augustin.




CHAPITRE XVII. LES SAINTES ÉCRITURES ANNONCENT QUE LES MÉCHANTS SERONT MÊLÉS AUX BONS JUSQU'À LA FIN DES SIÈCLES.



45. Mais en arrivant à Colosses, que liront-ils dans l'Épître adressée par l'Apôtre aux habitants de cette ville, et quel sens trouveront-ils à ces paroles: "Nous rendons grâces à Dieu, le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le priant sans cesse pour vous. Car nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus, et de votre charité envers tous les saints, à cause de l'espérance qui a été déposée en vous dans les cieux. Cette espérance vous l'avez reçue de la parole de la vérité de l'Évangile qui vous est parvenu, et qui fructifie et s'accroît dans le monde entier, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez appris et connu la grâce de Dieu dans la vérité (1)".



Ce texte ne se rapporte-t-il pas à l'Évangile où il est dit: "Le royaume de Dieu est semblable à un homme qui sème le bon grain dans son champ ?" Ensuite l'Évangile nous apprend que ce champ, c'est le monde. De même, en effet, qu'il a été prédit que la semence, une fois jetée en terre, croîtrait jusqu'à la moisson; de même aussi l'Apôtre dit que l'Évangile fructifie et s'accroît dans le monde entier, comme parmi les Colossiens, depuis le jour où ils l'ont reçu.



Or, l'Évangile s'accroît jusqu'à la fin, puisqu'il s'accroît jusqu'à la moisson. "La moisson est la fin des siècles (2)". Que diront donc, non seulement les Colossiens, auxquels est adressée cette épître, mais aussi les autres peuples, où, selon la lettre de l'Apôtre, la bonne semence a été jetée et commence à se développer et à porter des fruits ? QUE NOUS APPORTEZ-VOUS DE NOUVEAU, DIRONT-ILS ? FAUT-IL DE NOUVEAU SEMER LE BON GRAIN ? N'A-T-IL PAS DÉJÀ ÉTÉ SEMÉ ET NE DOIT-IL PAS SE DÉVELOPPER JUSQU'À LA MOISSON ? Vous soutiendrez que cette semence a péri, après avoir été jetée par les Apôtres; et qu'une nouvelle semence doit être jetée par l'Afrique. On vous répondra: FAITES-LE-NOUS LIRE DANS LES DIVINS ORACLES. CE QUE VOUS NE POUVEZ, SANS MONTRER D'ABORD LA FAUSSETÉ DE CETTE PAROLE: La semence jetée auparavant doit "croître jusqu'à la moisson". Comme les divins oracles ne se contredisent jamais, VOUS NE TROUVEREZ AUCUN TEXTE À OPPOSER À CE TEXTE SI MANIFESTE. C'EST DONC VOTRE PENSÉE, ET NON POINT CELLE DES LIVRES SAINTS QUE VOUS EXPRIMEREZ, ET ON SERA PARFAITEMENT EN DROIT DE VOUS RÉPONDRE: SOYEZ ANATHÈME. Les églises fondées par les Apôtres se rappellent que l'on a pris soin de leur dire: "Quiconque vous prêchera une autre doctrine que celle que vous avez reçue, qu'il soit anathème (3)".



1. Coloss. I, 3-6.
2. Matt. XII, 24, 30, 33, 39.
3. Gal. I, 9.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques tels que Montini, Karol, Ratzinger, dignes d’anathème, faux dieux et idoles de la religion vaticandeuse et propagandistes de la soi-disant nouvelle évangélisation de l’Église.





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Message  ROBERT. Jeu 01 Mar 2012, 1:42 pm







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Par Saint Augustin.





CHAPITRE XVIII. LES DONATISTES1 SONT CONDAMNÉS PAR LEURS INCONSÉQUENCES.



46. Ainsi donc les saintes Écritures nous montrent l'Église commençant par Jérusalem et se développant à travers les autres nations pour se les assujettir toutes avant la fin des siècles ; elles nous parlent non-seulement du froment, mais aussi des mauvais grains qui s'y trouvent mêlés. Donc, Ô DONATISTES1, REVENEZ DE VOS ERREURS, METTEZ-VOUS EN COMMUNION AVEC LE BON GRAIN, ET VOUS VERREZ ENSUITE LES REPROCHES QU'IL FAUT ADRESSER À L'IVRAIE ET À LA PAILLE. AUTREMENT VOUS DONNEREZ AUX MÉCHANTS LES ÉLOGES QUE MÉRITENT LES BONS, ET VOUS ACCABLEREZ LES BONS DES REPROCHES QU'IL FALLAIT RÉSERVER POUR LES MÉCHANTS. QUEL ÉGAREMENT MONSTRUEUX !



Nous en avons les preuves entre les mains: vos ancêtres, les auteurs de votre schisme, ont livré aux flammes les livres saints. Les actes municipaux le témoignent; et ils n'ont pu le nie, comme on le voit par les actes ecclésiastiques. Ces mêmes traditeurs siégèrent parmi les juges qui, à Carthage, ont condamné Cécilien et ses collègues absents. Oui, dans les actes municipaux et ecclésiastiques on lit les noms des "traditeurs"
(dans les premiers siècles du christianisme, chrétien qui reniait sa foi et livrait aux autorités les objets sacrés pour échapper aux persécutions.), que vous citez vous-mêmes comme ayant condamné des traditeurs absents. A cette époque, votre diacre Nundinarius révéla au consul Zénophile tous les marchés de Lucille qui avait acheté des évêques la condamnation de Cécilien devenu son ennemi pour avoir dit la vérité. Les évêques écrivirent à l'empereur Constantin, qui, sur leur demande, nomma des évêques pour juger cette cause. Les Donatistes1 ne se rendirent pas à la sentence prononcée par ces juges et les accusèrent d'injustice auprès du prince.



D'autres furent désignés et se rassemblèrent à Arles. On en appela de leur tribunal à celui de l'empereur lui-même. L'empereur les entendit les uns après les autres, ils furent convaincus de calomnie et condamnés; leur fureur ne se calma point. La sainteté de la religion a été détruite, prétendez-vous, dans toutes ces nations où les Apôtres l'avaient affermie, et la raison en est qu'elles sont demeurées en communion avec ceux que vos ancêtres ont condamnés par la sentence de soixante-dix évêques au concile de Carthage. Mais n'êtes-vous pas aussi en communion avec ceux que vous avez condamnés avec Maximien au concile de Bagaium, où vous étiez au nombre de trois cents ? Ne lit-on pas dans les Actes du concile la condamnation de Prétextat d'Assurita, et les actes proconsulaires ne témoignent-ils pas qu'il fut accusé et poursuivi par vous ?



Cependant, malgré cette condamnation il conserva sa dignité, et il mourut dans votre communion. Et Félicien de Mustitanum ne fut-il pas de la même manière, pour la même cause, dans le même concile, condamné par les évêques, poursuivi auprès des juges, et néanmoins reçu ensuite parmi vous, pour y vivre comme évêque ? Ceux que ces évêques ont baptisés après leur condamnation ne sont-ils pas encore en communion avec vous sans qu'on leur ait donné un second baptême ? Sans doute, toutes ces églises au-delà des mers fondées par les Apôtres perdent le salut et cessent d'être chrétiennes, pour avoir été en communion avec des hommes qui n'avaient été ni accusés chez elles, ni condamnés par elles, et dont ensuite ils avaient appris la justification et l'absolution ? mais LE PARTI DE DONAT1 CONDAMNE QUI BON LUI SEMBLE, ET EXAGÈRE LE SACRILÈGE DU SCHISME, au point d'oser comparer ceux qu'il condamne aux scélérats que la terre a engloutis vivants; ou bien, il reste en communion avec eux, si cela lui plait, il les maintient dans leurs dignités; et néanmoins il reste saint et parfaitement pur ! O règles du droit numide ! O privilèges de Bagaium ! Le baptême du Christ disparaît de ceux qui l'ont reçu dans les Églises apostoliques; mais il conserve toute sa vertu dans ceux qui ont été baptisés par Prétextat et Félicien, "ces sacrilèges condamnés" selon le texte du concile de Bagaium; non pas parce que c'est le baptême du Christ, mais parce qu'il a été donné par ces évêques qui ont mérité de rester évêques soit en se séparant de leurs juges, soit en se réunissant à eux.




Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.





1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger, véritables traditeurs modernos à géométrie variable et qui changent avec l’air du temps. LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES ou TRAITÉ DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE  (Par Saint Augustin) - Page 2 545542



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Message  ROBERT. Jeu 01 Mar 2012, 4:19 pm






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Par Saint Augustin





CHAPITRE XVIII. LES DONATISTES1 SONT CONDAMNÉS PAR LEURS INCONSÉQUENCES.




47. Mais c'est trop insister sur ces détails que nous trouvons et dans la lettre de l'empereur, et dans les actes ecclésiastiques, municipaux, proconsulaires. Cependant, ô Donatistes1 si vous restiez unis à cette Église répandue par tout l'univers, si clairement désignée par les témoignages des Écritures canoniques, rien de tout cela n'aurait de force contre vous. Si vous êtes le froment, en quoi pourraient vous être préjudiciables les crimes que l'on reproche à la paille ? Et si vous êtes la paille, et que vous soyez répréhensibles, en quoi pourrez-vous nuire au froment de la moisson du Seigneur, puisqu'il a été semé dans son champ pour croître jusqu'à la moisson; c'est-à-dire, puisqu'il a été semé dans le monde pour croître jusqu'à la fin des siècles ?



QUAND MÊME NOUS SERIONS LA PAILLE (CE QUE VOUS NE NOUS AVEZ PAS ENCORE PROUVÉ), et que vous produiriez contre nous des documents pareils à ceux que j'ai cités; QUAND MÊME NOUS NE POURRIONS VOUS OBJECTER CES FAITS ACCABLANTS, EH BIEN ! LE FROMENT RÉPANDU DANS TOUT L'UNIVERS N'AURAIT RIEN À CRAINDRE DE TOUT CE QUE VOUS POURRIEZ DIRE CONTRE LA PAILLE DE L'ÉGLISE, VOS REPROCHES FUSSENT-ILS FONDÉS SUR LES PREUVES LES PLUS ÉVIDENTES. Écartons donc toutes ces hésitations, tous ces retards.


1º Si l'on blâme des fautes qui n'ont pas été commises, que l'on convienne de son erreur, et qu'on ne reproche rien
.


2º Si les fautes ont eu lieu, sans qu'on puisse le prouver, ou sans qu'on ait pu le prouver alors qu'il le fallait, qu'on ne reproche rien non plus.


3º Enfin, si les fautes ont eu lieu, et qu'elles soient prouvées, mais qu'elles aient été commises non par le froment caché parmi la paille, mais par la paille elle-même qui, à la fin des siècles, sera séparée du froment, que l'on n'objecte rien encore.



Tous ces reproches, nous pouvons les adresser aussi aux Donatistes1, non par le frivole motif d'y appuyer notre cause, mais pour leur montrer que si nous ne voulons point de leurs raisons, ce n'est pas faute d'en avoir de semblables à leur opposer, mais afin de ne point perdre à des choses inutiles un temps que nous pouvons employer à des choses nécessaires. Ils en agissent de la sorte, parce qu'ils ne peuvent trouver à l'appui de leur cause, aucun document solide et d'une vérité incontestable. Ils veulent avoir l'air de dire quelque chose; ils rougiraient de garder le silence, ET ILS NE ROUGISSENT POINT DE DIRE DES ABSURDITÉS. Qu'ils n'invoquent donc plus de semblables preuves, et qu'ils nous montrent, s'ils le peuvent, leur église, non pas dans les entretiens et les rumeurs des Africains, ni dans les conciles de leurs évêques, ni dans une lettre de je ne sais quels disputeurs, ni dans de faux miracles et de faux prodiges; la parole de Dieu nous a mis en garde contre tous ces pièges.



Qu'ils nous la montrent dans les prescriptions de la loi, dans les prédictions des Prophètes, dans les psaumes, dans les paroles du Pasteur suprême, dans les prédications des évangélistes, c'est-à-dire, dans les témoignages canoniques des saints livres Et encore, qu'ils n'aillent point recueillir et citer des textes obscurs, à double sens, figurés, que chacun peut interpréter à son gré. Ces textes-là on ne peut les comprendre et les expliquer sans croire fermement les vérités qui ont été manifestement révélées.






Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques et incorrigibles disputeurs Montini, Karol, Ratzinger, vent et fétu de paille qui part au vent, devant l’inattaquable doctrine de notre Mère la Sainte Église.




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Message  ROBERT. Ven 02 Mar 2012, 7:54 pm





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CHAPITRE XVIII. LES DONATISTES1 SONT CONDAMNÉS PAR LEURS INCONSÉQUENCES.



48. Vous voulez répondre à ma lettre; je vous avertis d'avance: Ne venez pas me dire: Ils ont livré aux flammes les Écritures divines, ils ont sacrifié aux idoles, ils nous ont fait subir la plus injuste persécution; et vous y avez donné votre plein consentement. JE RÉPONDS EN PEU DE MOTS CE QUE J'AI DÉJÀ RÉPONDU SOUVENT: OU BIEN VOS ASSERTIONS SONT FAUSSES, OU BIEN, SI ELLES SONT VRAIES, ELLES N'ONT AUCUN RAPPORT AU FROMENT DE JÉSUS-CHRIST, MAIS À LA PAILLE QUI S'Y TROUVE MÊLÉE. L'Église n'en existe pas moins; ce n'est qu'au jugement dernier qu'elle sera criblée et purifiée par la séparation qui sera faite des bons et des méchants.



Pour moi, je cherche l'Église là où elle est, là où elle édifie en entendant les paroles du Christ et en les mettant en pratique; là où, docile aux paroles de son chef et s'y conformant, elle supporte ceux qui, les entendant sans les pratiquer, bâtissent sur le sable. (1)Je me demande où est le froment qui croît avec l'ivraie jusqu'au temps de la moisson (2),et non pas ce qu'a fait ou ce que fait encore l'ivraie; où est celle qui se tient à côté du Christ, au milieu des filles perverses, comme le lis au milieu des épines (3), et non pas ce qu'ont fait ou ce que font encore les épines; je me demande où sont les bons poissons, qui avant d'atteindre le rivage supportent les mauvais, engagés dans les mêmes filets (4), et non pas ce qu'ont fait ou ce que font encore les mauvais poissons.




1. Matt. VII, 24-27.
2. Matt. XIII, 30.
3. Cant. II, 2.
4. Matt. XIII, 47, 48.






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1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques Montini, Karol, Ratzinger qui n’ont qu’arguments ad hominem, racontars et placotages de bas étage: du vent, un feu de paille face à la doctrine de l’Église catholique…




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Message  ROBERT. Sam 03 Mar 2012, 12:14 pm






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Par Saint Augustin.



CHAPITRE XIX. LES ÉLOGES QUE SE DONNENT LES DONATISTES1 NE PROUVENT POINT

QU'ILS SOIENT L'ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST. L'ÉGLISE N'EST POINT BORNÉE A UN COIN DE L'UNIVERS.




49. Quittez ces ambages et montrez-nous que l'Église ne doit se conserver que dans l'Afrique, à l'exclusion de toutes les autres nations, ou bien que par l'Afrique elle se rétablira, se complétera chez les autres peuples. Voilà ce que vous devez nous prouver, et encore ne vous contentez pas de dire: Cela est vrai, parce que je le dis ou parce que mon collègue ou mes collègues, ou ces évêques ou ces clercs, ou nos laïques l'ont dit; ou, cela est vrai, parce que Donat1 ou Pontius, ou un autre, ont fait telles et telles merveilles, ou parce que les hommes invoquent dans leurs prières les mémoires de nos morts et sont exaucés; ou parce que telles et telles choses arrivent; ou parce que notre frère ou notre sœur a eu telle vision pendant la veille, ou telle et telle vision dans son sommeil.



Oui, rejetez ces fictions imaginées par des fourbes, ces prodiges, œuvres des esprits trompeurs. Ou bien il n'y a rien de vrai dans ce que vous dites; ou bien, SI LES HÉRÉTIQUES ACCOMPLISSENT QUELQUES ACTES SURPRENANTS, C'EST UNE RAISON POUR ÊTRE PLUS SUR NOS GARDES. Le Seigneur, en effet, après avoir dit qu'il y aurait des fourbes qui par leurs prodiges tromperaient même les élus, si cela se pouvait, ajouta cette pressante recommandation: "Voici que je vous l'ai dit par avance (1)". L'Apôtre nous prévient à son tour: "L'Esprit dit manifestement que dans les derniers temps plusieurs abandonneront la foi, pour suivre des esprits séducteurs et s'attacher aux doctrines des démons (2)". Si donc l'on est exaucé en invoquant dans sa prière la mémoire des hérétiques, ce n'est point en vertu du lieu où l'on prie, mais en vertu de son désir; et selon la nature de ce désir on reçoit du bien ou du mal. "Car l'Esprit de Dieu", comme il est écrit, "a rempli l'univers"; et encore: "L'oreille du zèle entend toutes choses (3)". Il en est beaucoup que Dieu exauce dans sa colère. C'est d'eux que parle l'Apôtre : "Dieu les a livrés aux convoitises de leurs cœurs (4)".



Dieu dans sa miséricorde refuse souvent ce qu'on lui demande pour accorder ce qui est utile. Écoutez ce que dit l'Apôtre de cet aiguillon de la chair, de cet ange de Satan qui lui a été donné pour le souffleter, de peur qu'il ne s'enorgueillît de la grandeur de ses révélations: "C'est pourquoi j'ai prié trois fois le Seigneur de m'en délivrer. Et il m'a dit: Ma grâce te suffit: car la vertu se perfectionne dans l’infirmité(5)". Ne lisons-nous pas que plusieurs furent exaucés par le Seigneur sur les hauts lieux de la Judée; et cependant ces hauts lieux déplaisaient à Dieu, puisqu'il blâmait ceux qui n'en détruisaient pas les autels, et louait ceux qui les renversaient ?



Vous le voyez donc, le sentiment qui anime la prière a plus d'efficacité que le lieu où elle se fait . Quant aux visions trompeuses, lisez ce qui est écrit: "Satan lui-même se transforme en ange de lumière (1)". Et encore: "Bien souvent les hommes ont été séduits par leurs songes (2)". Entendez ce que racontent les païens de leurs temples et de leurs dieux; ils parlent aussi de faits et de visions merveilleux; et cependant: "LES DIEUX DES NATIONS SONT DES DÉMONS; C'EST LE SEIGNEUR QUI A FAIT LES CIEUX (3)". Ainsi donc on voit exaucées souvent et de mille manières les prières non seulement des chrétiens catholiques, mais aussi des païens, des J.uifs, des hérétiques, livrés à diverses erreurs et à diverses superstitions. Parfois ce sont les esprits séducteurs qui les exaucent; ils ne peuvent rien cependant, sans la permission de Dieu qui juge avec une sagesse sublime et ineffable ce qu'il faut accorder à chacun. Parfois c'est Dieu lui-même qui exauce, soit qu'il veuille punir le mal ou soulager l'affliction, ou rappeler que l'on doit travailler à son salut éternel.



Mais pour arriver au salut éternel, il faut avoir Jésus-Christ pour chef. Or, on ne peut avoir Jésus-Christ pour chef sans faire partie de son corps qui est l'Église, et cette Église, nous devons la reconnaître aussi bien que son Chef, d'après les Écritures canoniques, et non pas la chercher dans toutes sortes de rumeurs ou d'opinions, de faits, de paroles et de visions.




1. Matt. XXIV, 25.
2. I Tim. IV, 1.
3. Sag. I, 7, 10.
4. Rom. I, 21.
5. II Cor. XII, 7-9.
1. II Cor. XI, 14.
2. Eccli. XXXIV, 7.
3. Ps. XCV, 5.






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1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques fourbes et séducteurs que sont Montini, Karol, Ratzinger et

qui sont des fabricants de rumeurs, d'opinions, de faits, de paroles, dignes de leur père Lucifer qui est fourbe,

menteur et homicide depuis le début.






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Message  ROBERT. Sam 03 Mar 2012, 3:29 pm







LETTRE AUX CATHOLIQUES CONTRE LES DONATISTES 1 ou Traité de l'Unité de l'Église.

Par Saint Augustin.



CHAPITRE XIX. LES ÉLOGES QUE SE DONNENT LES DONATISTES1 NE PROUVENT POINT QU'ILS SOIENT L'ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST. L'ÉGLISE N'EST POINT BORNÉE À UN COIN DE L'UNIVERS.




50. Donc ne m'alléguez plus rien de pareil, si vous voulez me répondre. Je ne vous dis pas: CROYEZ QUE LA COMMUNION DE DONAT1 N'EST PAS L'ÉGLISE, parce que certains évêques de son parti ont livré aux flammes les livres saints, comme on peut s'en convaincre par les actes ecclésiastiques, municipaux et judiciaires; ou bien parce que la sentence des évêques qu'ils avaient obtenue de l'empereur ne leur a pas donné gain de cause; ou bien parce que l'empereur auquel ils en avaient appelé, a prononcé tout autrement qu'ils ne s'y attendaient; ou bien parce que les circoncellionscomptent des chefs parmi eux; ou bien parce que les circoncellions se livrent à de si déplorables excès; ou parce qu'on en voit dans ce parti se jeter dans les précipices ou dans les flammes qu'ils ont allumées eux-mêmes, ou contraindre par leurs menaces à leur donner la mort, ou bien se faire mourir eux-mêmes comme des furieux, dans le seul but d'être honorés par les hommes; ou bien parce qu'autour de leurs sépulcres, comme des troupeaux errants, hommes et femmes plongés dans l'ivresse, se livrent ensemble nuit et jour à l'ivrognerie et aux désordres les plus honteux.




Toute cette foule, je la regarde comme la paille des Donatistes 1; et JE NE VEUX PAS QU'ELLE NUISE EN RIEN AU FROMENT, SI LES DONATISTES 1 SONT L'EGLISE. Mais c'est là ce qu'ils doivent me prouver par les livres canoniques des divines Écritures. Quand nous disons que nous faisons partie de l'Eglise du Christ, nous n'alléguons point pour preuve que notre Église a pour elle les suffrages d'Optat de Milève ou d'Ambroise de Milan, ou de tant d'autres évêques de notre communion; ni qu'elle a été reconnue par les conciles de nos collègues; nous ne disons pas que par tout l'univers, dans les lieux saints où nous nous rassemblons il se fait de grands miracles, que les nôtres y sont exaucés, recouvrent la santé; quels corps de martyrs, si longtemps cachés, ont été révélés à Ambroise, ce que bien des gens peuvent leur apprendre; qu'auprès de ces corps un homme depuis longtemps aveugle et bien connu de toute la ville de Milan, a recouvré tout à coup la vue; nous ne disons pas: Un tel a eu une vision pendant son sommeil; cet autre â été ravi en esprit et a entendu une voix qui lui disait, ou de ne pas se rendre au parti de Donat1, ou de s'en retirer.



Les miracles qui ont lieu dans l'Église catholique, on doit les approuver parce qu'ils ont lieu dans l'Église catholique; mais elle n'est pas déclarée la véritable Église, parce que c'est chez elle qu'ils se produisent. LE SEIGNEUR JÉSUS LUI-MÊME, APRÈS SA RÉSURRECTION, ne se contente pas de s'offrir aux regards de ses disciples, de leur faire toucher son corps; mais pour leur ôter toute idée d'une supercherie, il JUGE À PROPOS DE CONFIRMER LEUR FOI PAR LES TÉMOIGNAGES DE LA LOI, DES PROPHÈTES ET DES PSAUMES, ET IL LEUR MONTRE S'ACCOMPLISSANT DANS SA PERSONNE TOUT CE QUI AVAIT ÉTÉ PRÉDIT SI LONGTEMPS À L'AVANCE.



C'est ainsi qu'il donne à tous aussi le moyen de reconnaître son Église: "En son nom la pénitence et la rémission des péchés seront prêchées par toutes les nations, à commencer par Jérusalem". Cela est écrit dans la loi, dans les Prophètes, dans les psaumes: il l'a déclaré lui-même (1), il a affirmé la même chose de sa propre bouche. Tels sont les documents de notre cause, tels sont les fondements, tels sont les appuis de notre foi.



1. Luc, XXIV, 44-17.





Œuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XVII. p. 316-359. Traduction de M. Eug. JOLY, docteur en théologie.



1 Saint Augustin eût écrit aujourd’hui: les hérétiques fourbes que sont Montini, Karol, Ratzinger, etc…






Majuscules, gras, et notes ajoutés.

À suivre…
ROBERT.
ROBERT.

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