R.H. : notes de lecture sans prétention aucune.

21. Vocation chrétienne: servir et régner

L'Eglise, en tant que société humaine, peut sans nul doute être examinée et définie aussi selon les critères que les sciences utilisent au sujet de toute société humaine.

L’Église : société humaine… dites-vous ? Son Fondateur, Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, c’est une société divine !

L’Église, en tant que… en tant que…A force de tout compartimenter et surtout d’« inventer » des compartiments, comme, en autres, société humaine ou peuple de Dieu ; en parlant sur d’autres sujets comme la Messe de façon tellement floue, tellement vague : en un mot de façon tellement AMBIGUE, que plus rien, dans « votre histoire » n’est catholique .

21. Vocation chrétienne: servir et régner

L'Eglise, en effet, en tant que peuple de Dieu, est aussi, selon l'enseignement déjà cité de saint Paul et admirablement rappelé par Pie XII, «Corps mystique du Christ» 182.

L’Église catholique et le peuple de Dieu seraient 2 expressions qui voudraient dire la même chose :
« Corps mystique du Christ » ? Et ceci justifiée en s’appuyant sur le Pape Pie XII, en autre ?

Alors, j’aimerais que l’on m’explique :

La manière que je comprends votre peuple de Dieu :

13. Le Christ s'est uni à chaque homme

… il y a une route unique: la ROUTE expérimentée depuis des siècles et qui est en même temps la route de l'avenir. Le Christ Seigneur a indiqué cette route surtout lorsque, pour reprendre les termes du Concile, « par l'Incarnation le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à tout homme» 87. (Note de Louis : G.S. 22)

...sur cette ROUTE où le Christ s'unit à chaque homme…

… Jésus-Christ s'est uni à chacun, pour toujours, à travers ce mystère.

Si je regarde la référence 182 qui se rapporte à l’Encyclique de Pie XII Mystici Corporis Christi , à un moment donné vers la fin le Pape dit à propos de ceux qui ne sont pas encore ses membres (« qui n’appartiennent pas à l’organisme visible de l’Église ») :

Qu’ils entrent donc dans l’unité catholique, et que, réunis avec Nous dans le seul organisme du Corps de Jésus-Christ, ils accourent tous vers le Chef unique en une très glorieuse société d’amour (cf. Gelas. I, Epist. XIV : Migne, P. L., LIX, 89).

Alors, pour le Pape Pie XII,

ils ne sont pas dans le seul organisme du Corps de Jésus-Christ

; et pour VII

Jésus-Christ s'est uni à chacun, pour toujours, à travers ce mystère. (R.H. , 13)

Pour l’Église catholique,

il y a des hommes qui ne sont pas encore ses membres

pour VII,

tous les hommes sont les membres de « son » église car Jésus-Christ s'est uni à chacun, pour toujours, à travers ce mystère. (R.H. , 13)

Je ne vois pas rien de semblable dans ces deux affirmations, et vous ?

21. Vocation chrétienne: servir et régner

Le Concile Vatican II a consacré une attention toute particulière à montrer de quelle manière cette communauté «ontologique» des disciples et des témoins doit devenir toujours davantage, même au plan «humain», une communauté consciente de sa vie et de ses activités propres.

En lisant cela, j’ai pensé à Arnaud Dumouch et à tous les conciliaires : à lire des affaires de même, ils peuvent bien être mêlé, puis pas à peu près !

21. Vocation chrétienne: servir et régner

… la vérité selon laquelle une initiative sert au renouvellement authentique de l'Eglise et contribue à apporter la véritable lumière qu'est le Christ 184 seulement dans la mesure où elle est fondée sur la juste conscience de la vocation et de la responsabilité envers cette grâce singulière, unique et non renouvelable, par laquelle chaque chrétien de la communauté du peuple de Dieu construit le Corps du Christ.

Je me demandais si ce que j’ai souligné ci-haut : grâce singulière, unique et non renouvelable pourrait se rapprocher de ce que dit le Cardinal Suenens dit dans son livre cité plus haut : A New Pentecost, à savoir :
.

traduction approximative a écrit:… un charisme est un don spécial, une manifestation perceptible et tout-à-fait gratuite octroyée par le Saint-Esprit, une grâce particulière de Dieu qui est donnée pour l’édification (benefit) de tout le Corps de l’Église (Body of the Church).

?

21. Vocation chrétienne: servir et régner

Ce principe, qui est le principe-clé de toute l'activité chrétienne _ activité apostolique et pastorale, pratique de la vie intérieure et de la vie sociale _ doit être appliqué, selon de justes proportions, à tous les hommes et à chacun d'eux.

… à tous les hommes et à chacun : ces hommes « à qui le Christ s’est uni pour toujours ? » Tout cela basé sur… Genèse I, verset 26 … en ne tenant pas compte du péché originel (Genèse, III) : ce n’est plus la religion catholique.

22. La Mère de notre espérance

…le Pape Paul VI, s'inspirant de cette doctrine, a proclamé la Mère du Christ «Mère de l'Eglise»

Voir le lien suivant :

Marie, Mère de l'Église ?

22. La Mère de notre espérance

Marie, Mère céleste de l'Eglise

Si on peut, avec eux, avoir un Christ terrestre et un Christ céleste :

20. Eucharistie et pénitence

En célébrant l'Eucharistie et en y participant, nous sommes unis au Christ terrestre et céleste…

Il est tout-à-fait logique d’avoir une Marie céleste !

22. La Mère de notre espérance

… devenir ainsi témoins du Christ «jusqu'aux extrémités de la terre» 205, comme ceux qui sortirent du Cénacle de Jérusalem au jour de la Pentecôte.

Est-ce la nouvelle pentecôte que l’on pressentait au début de ce dossier ?

7. Dans le mystère du Christ

Les chemins sur lesquels le Concile de notre siècle a engagé l'Eglise… Que faut-il faire pour que ce nouvel Avent de l'Eglise…

Ce n’est pas rien : un nouvel (« Ils » sont forts sur les nouveautés !) Avent … un coup parti pourquoi pas une nouvelle Pentecôte !!! ; tant qu'à y être: pourquoi s’arrêter en si bon chemin : ... une nouvelle église ???

J’ai la conviction que le Cardinal Suenens, et tous les autres, avec son renouveau charismatique, y sont pour beaucoup dans cette «mentalité » de R.H.

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

Si le Christ «s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme» 115,

Ils reviennent avec leur impiété (est-ce le bon mot ?) fondamentale.
Que veux dire ce « SI » ? Ils ne sont plus sûrs que c’est vrai ?

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

Si ce Corps mystique du Christ est le peuple de Dieu _ comme dira par la suite le Concile Vatican II en se fondant sur toute la tradition biblique et patristique _, cela signifie que tout homme est dans ce Corps pénétré par le souffle de vie qui vient du Christ.

Pour le peuple de Dieu cliquez ici et aussi sur cette note 32 dans L.G.

Pour des gens qui se basent sur TOUTE la tradition biblique et patristique, les références se font plutôt rares !

A noter : le SI qui revient encore !

tout homme est dans ce Corps : c’est logique avec « leur » Jésus-Christ qui s’unit à tout homme. Qu’est-ce qu’on disait déjà à propos du péché originel et du Baptême ? A propos du Baptême voir ce que l’apostat Laurentin dit :

Traduction approximative :

« La fonction et le but du baptême dans l’(E)sprit est l’accomplissement effectif dans une vie chrétienne de ce que le baptême appelle mais à un certain point n’accomplit pas. »

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

Cette union du Christ avec l'homme est en elle-même un mystère dont naît l'«homme nouveau», appelé à participer à la vie de Dieu 117, créé à nouveau dans le Christ et élevé à la plénitude de la grâce et de la vérité 118. Son union avec le Christ fait la force de l'homme et est la source de cette force, selon l'expression incisive de saint Jean dans le prologue de son Evangile: «Le Verbe a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» 119.

La note 118 nous donne Eph. 2 : 10 et Jn. 1 :14,16

Eph 2, 10 : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées, afin que nous y marchions.

Si je comprends bien, Dieu nous a préparé des bonnes œuvres en son Fils pour que nous y marchions.

Que dit S. Thomas sur cela ?

S. Thomas d’Aquin, in Commentaires des Épitres de S. Paul a écrit:
Mais de peur qu'on ne vînt aussi à s'imaginer que Dieu prépare pour nous les bonnes œuvres de cette sorte que nous n'y coopérions en aucune manière par le libre arbitre, S.Paul ajoute (v. 10) : « Afin que nous y marchassions ; » comme s'il disait: Dieu nous les a tellement préparées que nous-mêmes nous avons à les exécuter par le libre arbitre, « Car nous sommes les aides de Dieu, » comme il est dit (1^re Corinth., iii, v. 9).

C'est pourquoi S. Paul disait de lui-même (1^re Corinth., xv, v. 10) : « Sa grâce n'a point été stérile en moi, mais j'ai travaillé plus que tous les autres, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu. »

L'Apôtre dit à dessein : « Afin que nous y marchassions,» pour marquer le progrès dans les bonnes œuvres, suivant cette parole (S. Jean, xii, v. 35) : « Marchez, pendant que vous avez la lumière ; » ( ci-après, v, v. 8 ) : « Marchez comme des enfants de lumière. »

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

Cette union du Christ avec l'homme est en elle-même un mystère dont naît l'«homme nouveau», appelé à participer à la vie de Dieu 117, créé à nouveau dans le Christ et élevé à la plénitude de la grâce et de la vérité 118. Son union avec le Christ fait la force de l'homme et est la source de cette force, selon l'expression incisive de saint Jean dans le prologue de son Evangile: «Le Verbe a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» 119.

La note 118 nous donne aussi Jn. 1 :14,16

Jn. 1 :14, 16

14 : Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire comme la gloire d’un fils unique reçoit de son père, plein de grâce et de vérité.

16 : Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ;

Si je comprends bien R.H. « ils » disent que l’ « homme nouveau » est élevé à la plénitude de grâce et de vérité.

Si je comprends bien l’Évangile c’est le Verbe qui est plein de grâce et de vérité.

Que dit la Chaîne d’Or là-dessus ?

ORIG. — Il y a deux manières d'entendre la parole suivante : « Plein de grâce et de vérité. »

L'on peut l'entendre de l'humanité ou de la divinité du Verbe incarné. Cette plénitude de la grâce peut être l'apportée à l'humanité par laquelle le Christ est le chef de l'Eglise et le premier-né de toute créature.

Le plus grand et le principal exemple de la grâce par laquelle l'homme devient Dieu sans que nul mérite n'ait précédé de sa part, a été manifesté en lui tout d'abord. Cette plénitude de grâce du Christ peut être entendue de l'Esprit-Saint, de qui les sept dons remplirent l'humanité du Christ; la plénitude de la vérité se rapporte à la divinité.

Si vous aimez mieux entendre cette plénitude de grâce et de vérité dans le sens que c'est celle du Nouveau-Testament, c'est avec raison que vous affirmerez que la plénitude de grâce du Nouveau-Testament a été donnée par le Christ, et que c'est en lui qu'a été accomplie la vérité des figures légales.

— THEOPH. — Ou bien, plein de grâce signifie que sa parole était gracieuse, ainsi que le dit David : « La grâce est répandue sur ses lèvres; » et le mot vérité signifie qu'ainsi que Moïse et les prophètes parlaient ou agissaient en figures, le Christ agissait avec vérité

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

Cette union du Christ avec l'homme est en elle-même un mystère dont naît l'«homme nouveau», appelé à participer à la vie de Dieu 117, créé à nouveau dans le Christ et élevé à la plénitude de la grâce et de la vérité 118. Son union avec le Christ fait la force de l'homme et est la source de cette force, selon l'expression incisive de saint Jean dans le prologue de son Evangile: «Le Verbe a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» 119.

Justement, le mot pouvoir fait que pour devenir enfants de Dieu, ce n’est pas automatique comme dans « leur histoire » du Christ qui s’est uni à tout homme pour toujours…

Cela rejoint ce que disait S. Thomas d’Aquin, : un peu plus haut

Voyons ce que la Chaîne d’Or donne :

S. CHRYS. — Il ne dit pas qu'il les fit devenir enfants de Dieu, mais qu'il leur donna le pouvoir de devenir enfants de Dieu, nous apprenant par là que nous avons besoin de beaucoup de soins pour conserver toujours sans tache cette image de l'adoption qui a été imprimée et formée en nous par le baptême.

Il nous montre aussi par là que personne ne pourra nous enlever ce pouvoir, à moins que nous ne nous l'enlevions à nous-mêmes.

Ainsi que, parmi les hommes, ceux qui reçoivent le domaine d'une chose la possèdent presque autant que ceux qui la leur ont donnée; à plus forte raison, nous qui avons reçu cet honneur de Dieu.

Il a voulu nous montrer aussi que cette grâce arrive à ceux qui la désirent et qui la cherchent. Il est au pouvoir de notre liberté et du ressort de la grâce (1) de devenir enfants de Dieu.
___________________________________________________

(1) Ce membre de phrase ne se trouve pas dans saint Chrysostôme, mais il est la conséquence de ce qui précède. Il est dans la Glose.

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

L'Eglise, cherchant à regarder l'homme comme «avec les yeux du Christ lui-même», prend toujours davantage conscience d'être la gardienne d'un grand trésor qu'elle n'a pas le droit de gaspiller, mais qu'elle doit continuellement accroître.

Encore cette présumée prise de conscience. Coudon !, à les écouter, avant eux, l’Église dormait ! ! ! Existait-elle-même ??? Il a fallut attendre VII pour enfin… « vivre » !!!

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

L'Eglise, cherchant à regarder l'homme comme «avec les yeux du Christ lui-même», prend toujours davantage conscience d'être la gardienne d'un grand trésor qu'elle n'a pas le droit de gaspiller, mais qu'elle doit continuellement accroître.

Accroître quoi au juste ? Le trésor ?

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

…En reprenant toujours la réflexion sur tout ceci…

Non ! s-v-p ! De grâce…épargnez-nous !

18. La sollicitude de l'Eglise pour la vocation de l'homme dans le Christ

«Le Fils de l'homme... n'est pas venu pour être servi, mais pour servir» 139.

Matt. 20, 28:

Comme le Fils de l’homme n’est point venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la rédemption d’un grand nombre.