Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
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Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/bw5.htm
ALLOCUTION AUX DIRIGEANTS DE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
(4 septembre 1940)
A la hiérarchie appartiennent l'autorité et la mission d'enseigner et de guider. L'Action catholique en est la docile collaboratrice qui met à sa disposition toutes ses énergies. Dans l'amour, dans l'obéissance, dans le dévouement soumis et prompt au Souverain Pontife et aux évêques, ses membres trouvent leur joie, leur force, non moins que la garantie de leur succès fructueux, parce que pour la hiérarchie, héritière de la mission apostolique, vaut l'indéfectible promesse du Christ : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des siècles (Mt 28,20).
En outre, étant donné « qu'il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu » (Rm 13,1), les membres de l'Action catholique doivent le respect et la loyale et consciencieuse obéissance aux autorités civiles et à leurs légitimes prescriptions, parce que, dit le prince des apôtres : « Telle est la volonté de Dieu que, en faisant le bien, vous fermiez la bouche à l'ignorance des insensés. Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde, aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le roi » (1P 2,15-17).
Dernière édition par Lucie le Sam 15 Jan 2011, 1:43 pm, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/fr/bxz.htmALLOCUTION A LA GARDE NOBLE PONTIFICALE
(26 décembre 1941)
Elevez votre esprit en accomplissant votre noble service. Que votre foi vivante fasse grandir votre vertu ! Que votre vertu anime et accompagne chacun de vos pas ! Que chacun de ces pas soit un mérite pour le ciel ! Ne craignez pas, dans vos allées et venues, d'entrer dans la grotte lointaine et humble de Bethléem où sont présents la Vierge Mère et le gardien virginal des mystères de Dieu, où le Verbe de Dieu a daigné naître homme parmi les hommes et habiter parmi nous, Verbe de Dieu par qui l'univers a été fait et sans qui rien n'a été fait. Prosternez-vous devant ce petit enfant, souverainement beau de toute la noblesse de l'être divin. Dans ses veines coule le sang très noble de David ; dans son coeur palpite un amour immense qui embrasse toutes les nations ; dans ses yeux brille une sagesse plus grande que celle de Salomon. Il est plus qu'un prophète. Il est Celui que les prophètes attendaient. En lui s'accomplissent et s'accompliront toutes leurs prophéties. Il est la voie, la vérité et la vie ; à son berceau commence l'ère nouvelle de la Rédemption et de l'histoire du genre humain jusqu'à ce jour dernier qui jugera le monde et ses paix et ses guerres. Héritier immortel de toutes les promesses et des victoires du Fils de l'homme, son règne n'aura pas de fin et se prolongera à partir de la consommation des siècles humains dans les siècles éternels. Prosternez-vous devant Lui ; adorez-le avec sa mère et avec son père gardien et nourricier, avec les anges et avec les sages de l'Orient ; priez-le pour vous, pour Nous, pour son Eglise, pour les peuples et pour les nations, afin que la paix si désirée sourie aux hommes de bonne volonté.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
MORTALIUM ANIMOS
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19280106_mortalium-animos_fr.htmlDieu, Auteur de toutes choses, nous a créés pour le connaître et le servir; étant notre Créateur, il a donc un droit absolu à notre sujétion. Certes, Dieu aurait pu n'imposer à l'homme, comme règle, que la loi naturelle qu'il a, en le créant, gravée dans son coeur, et dans la suite en diriger les développements par sa providence ordinaire; mais en fait il préféra promulguer des préceptes à observer, et, au cours des âges, c'est-à-dire depuis les débuts de l'humanité jusqu'à la venue du Christ Jésus et sa prédication, il enseigna lui-même aux hommes les obligations dues à lui, Créateur, par tout être doué de raison : " Dieu, qui, à diverses reprises et en plusieurs manières, parla jadis à nos pères par les prophètes, nous a, une dernière fois, parlé en ces jours-ci par son Fils " (Hebr. I, 1-2).
Il en résulte qu'il ne peut y avoir de vraie religion en dehors de celle qui s'appuie sur la parole de Dieu révélée: cette révélation, commencée à l'origine et continuée sous la Loi Ancienne, le Christ Jésus lui-même l'a parachevée sous la Loi Nouvelle. Mais, si Dieu a parlé - et l'histoire porte témoignage qu'il a de fait parlé -, il n'est personne qui ne voie que le devoir de l'homme, c'est de croire sans réserve à Dieu qui parle et d'obéir totalement à Dieu qui commande.
Pour que nous remplissions convenablement ce double devoir en vue de la gloire de Dieu et de notre salut, le Fils unique de Dieu a établi sur terre son Eglise. Or, ceux qui se déclarent chrétiens ne peuvent pas, pensons-nous, refuser de croire que le Christ a fondé une Eglise, et une Eglise unique; mais si, en outre, on leur demande de quelle nature doit être, suivant la volonté de son Fondateur, cette Eglise, alors tous ne s'entendent plus. Par exemple, un bon nombre d'entre eux nient que l'Eglise doive être visible et décelable extérieurement, en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un seul corps de fidèles unanimes à professer une seule et même doctrine sous un seul magistère et un seul gouvernement; pour eux, au contraire, l'Eglise visible n'est rien d'autre qu'une fédération réalisée entre les diverses communautés de chrétiens malgré leurs adhésions à des doctrines différentes et même contradictoires.
Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l'oeuvre de salut du genre humain, sous la conduite d'un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17), par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.); c'est pourquoi, dans les paraboles, il l'a déclarée semblable à un royaume (Matth. XIII), à une maison (cf. Matth. XVI, 18), à un bercail (Joan. X, 16) et à un troupeau (Joan. XXI, 15-17). Sans aucun doute, cette Eglise, si admirablement établie, ne pouvait finir ni s'éteindre à la mort de son Fondateur et des Apôtres qui furent les premiers chargés de la propager, car elle avait reçu l'ordre de conduire, sans distinction de temps et de lieux, tous les hommes au salut éternel: " Allez donc et enseignez toutes les nations " (Matth. XXVIII, 19). Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l'Eglise pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Lucie a écrit:MORTALIUM ANIMOS
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
Donc, l'église doit subsister toujours comme au temps apostolique.
Qu'est-ce ça veut dire ? et qu'est-ce que ça ne veut pas dire ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Définition de la visibilité de l'Eglise. Elle a son magistère, la doctrine catholique de nos catéchismes, la Tradition et la Révélation qui nous enseignent et nous obligent à croire sous peine de perdre la Foi. Elle est toujours aujourd'hui gouvernée par les lois de l'Eglise donnée par le Pape et ceux à qui il a délégué son autorité.l'Eglise doit être visible et décelable extérieurement, en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un seul corps de fidèles unanimes à professer une seule et même doctrine sous un seul magistère et un seul gouvernement
S.S. Pie XI répond :
l'église doit subsister toujours comme au temps apostolique.
Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l'oeuvre de salut du genre humain, sous la conduite d'un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17), par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.); c'est pourquoi, dans les paraboles, il l'a déclarée semblable à un royaume (Matth. XIII), à une maison (cf. Matth. XVI, 18), à un bercail (Joan. X, 16) et à un troupeau (Joan. XXI, 15-17).
Qu'est-ce ça veut dire ? et qu'est-ce que ça ne veut pas dire ?
C'est pour cela que je fais ce sujet : à force, on finira bien par comprendre par recoupement la Vérité. Je lis ici clairement :
Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l'a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l'avenir l'oeuvre de salut du genre humain [...] par l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et par l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.)
Léon XIII dit dans LIBERTAS PRAESTANTISSlMUM :
La matière ne devrait donc pas manquer pour comprendre, alors que c'est un des points de doctrine principaux, et clairement établi par les apologistes. De toutes façons, si on ne sait pas comment se conserve l'indéfectibilité en sachant pourtant ce qu'on doit croire, comme l'établissement de l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.) jusqu'à la fin des siècles, on croit, on cherche, on trouve ou non, et puis c'est tout, l'important c'est de croire.
Par un grand nombre d'arguments lumineux, souvent répétés par les apologistes, certains points principaux de doctrine ont été établis, par exemple : il y a une révélation divine ; le Fils unique de Dieu s'est fait chair pour rendre témoignage à la vérité; par lui, une société parfaite a été fondée, à savoir: l'Église, dont il est lui-même le Chef et avec laquelle il a promis de demeurer jusqu'à la consommation des siècles.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Lucie a écrit:
La matière ne devrait donc pas manquer pour comprendre, alors que c'est un des points de doctrine principaux, et clairement établi par les apologistes. De toutes façons, si on ne sait pas comment se conserve l'indéfectibilité en sachant pourtant ce qu'on doit croire, comme l'établissement de l'enseignement de vive voix (Marc. XVI, 15) et l'administration des sacrements, sources de la grâce céleste (Joan. III, 5; VI, 48-59; XX, 22; cf. Matth. XVIII, 18; etc.) jusqu'à la fin des siècles, on croit, on cherche, on trouve ou non, et puis c'est tout, l'important c'est de croire.
la question à résoudre : est-ce que la hiérarchie catholique doit subsister jusqu'à la deuxième Venue de Notre-Seigneur à la fin du monde ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
la question à résoudre : est-ce que la hiérarchie catholique doit subsister jusqu'à la deuxième Venue de Notre-Seigneur à la fin du monde ?
D'après ce que j'ai pu lire, oui.
ALLOCUTION AUX DIRIGEANTS DE L'ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE
(4 septembre 1940)
A la hiérarchie appartiennent l'autorité et la mission d'enseigner et de guider. L'Action catholique en est la docile collaboratrice qui met à sa disposition toutes ses énergies. Dans l'amour, dans l'obéissance, dans le dévouement soumis et prompt au Souverain Pontife et aux évêques, ses membres trouvent leur joie, leur force, non moins que la garantie de leur succès fructueux, parce que pour la hiérarchie, héritière de la mission apostolique, vaut l'indéfectible promesse du Christ : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des siècles (Mt 28,20).
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Il ne faut pas oublier la personne morale
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
gabrielle a écrit:Il ne faut pas oublier la personne morale
..et qui est quoi déjà ?
j'ai faite une recherche, mais pas trouvé.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
.
« Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle. » (S. Matt. 28,20)
Commentaire de la Chaîne d'Or :
S. Chrys. —... « Et voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. » C'est comme s'il disait : Ne dites pas que cela est difficile; car je suis avec vous, moi qui rends toutes choses légères. Et non-seulement il dit qu'il sera avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux ; car les apôtres ne devaient pas vivre jusqu'à la fin des siècles, et il s'adresse par là à tous les fidèles comme à un seul corps. — Rab. — D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Merci Louis pour le commentaire !Louis a écrit:.
« Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle. » (S. Matt. 28,20)
Commentaire de la Chaîne d'Or :S. Chrys. —... « Et voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. » C'est comme s'il disait : Ne dites pas que cela est difficile; car je suis avec vous, moi qui rends toutes choses légères. Et non-seulement il dit qu'il sera avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux ; car les apôtres ne devaient pas vivre jusqu'à la fin des siècles, et il s'adresse par là à tous les fidèles comme à un seul corps. — Rab. — D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu.
En fait, cette phrase est la phrase type utilisée contre ceux qui n'ont plus de sacrements mais quand on lit le commentaire, ce n'est pas du tout ce qu'on veut bien lui faire dire.
D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu
(arrêtez-moi si je me trompe )
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
gabrielle a écrit:Il ne faut pas oublier la personne morale
Je ne crois pas non plus. Mais les textes que je lis sur le sujet sont plutôt dérangeants pour conserver seulement cette opinion, je trouve. La personne morale est une entité juridique. L'Eglise et le Saint-Siège sont des personnes morales de droit divin. Une entité juridique gouverne et enseigne comme une personne physique.
- Spoiler:
Pastor Æternus (D 1821, DS 3050-3052 [L’éternel pasteur et gardien de nos âmes, pour perpétuer l’œuvre de la Rédemption, a décidé de fonder la sainte Eglise (…). Pour que l’épiscopat fût un et non divisé, et pour que la multitude entière des croyants fût gardée dans l’unité de la foi et de la communion (…) plaçant saint Pierre au-dessus des autres Apôtres, il établit en sa personne le principe perpétuel et le fondement visible de cette double unité. (…) Parce que les portes de l’enfer en vue de renverser, s’il se pouvait, l’Eglise, se dressent de toutes parts avec une haine de jour en jour croissante contre ce fondement établi par Dieu, (…) Nous jugeons nécessaire (…) de proposer à tous les fidèles (…) la doctrine qu’ils doivent croire et tenir (…) concernant l’institution, le caractère perpétuel et la nature de la primauté du Siège apostolique, sur lequel reposent sa force et la solidité de toute l’Eglise] – et surtout DS 3058 [… Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a et pour toujours des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle (…) qu’il soit anathème] cf. aussi DS 3056-3057, Foi catholique n° 470, cf. 469-471)
(*) : « Remarquons que cette succession formelle ininterrompue doit s’entendre moralement et telle que le comporte la nature des choses : succession de personnes, mode électif, comme l’a voulue le Christ et l’a comprise toute l’antiquité chrétienne. Cette perpétuité n’exige donc pas qu’entre la mort du prédécesseur et l’élection du successeur il n’y ait aucun intervalle, ni même que dans toute la série des pasteurs aucun ne puisse avoir été trouvé douteux ; mais “on entend par là une succession de pasteurs légitimes telle que jamais le siège pastoral, même vacant, même occupé par un titulaire douteux, ne puisse réellement être réputé tombé en déshérence ; c’est-à-dire encore que le gouvernement des prédécesseurs persévère virtuellement dans le droit du siège toujours en vigueur et toujours reconnu, et que toujours aussi ait persévéré le souci d’élire un successeur.” (Ch. Antoine, De Eccl.)
Ça rejoint Cajetan, qui dit impossible qu'il n'y ait pas de cardinaux lorsqu'il n'y a pas de Pape, mais ça donne peut-être plus de latitude : seulement le souci d'élire un successeur qui doit être conservé.
- Spoiler:
CHAPITRE II
DES PERSONNES MORALES
Bibliogbaphie. — M. Vauthier, Étude sur les personnes morales, Bruxelles, 1887. — J. Beseler, Volksrecht und Juristenrecht, 1844. — O. Gierke, Das deutsche Genossenschaftsrecht, Berlin, 1868-1913. — L. Michoud, La théorie de la personnalité morale, Paris, 1906; 2e éd., Paris, 1924. — B. Saleilles, De la personnalité juridique, Paris, 1910. — Ferrara, Teoria délie persone giuridiche, Naples, 1923. — P. Gillet, La personnalité juridique en droit ecclésiastique, Malines, 1927. — E. Voosen, De persona morali, dans Collationes Namurcenses, 1930, p. 24-38. — T. J. Kilcullen, The collegiate moral person as Party litigant, Washington, 1947.
Can. 99. Dans l'Église, outre des personnes physiques, il existe des personnes morales constituées par l'autorité publique, qu'on distingue entre personnes morales collégiales et non collégiales, comme les églises, les séminaires, les bénéfices, etc.
Can. 100, § 1. L'Église catholique et le Siège apostolique ont qualité de personnes morales par l'effet de l'ordonnance divine; les autres personnes morales inférieures ont cette qualité dans l'Église soit par l'effet d'une prescription du droit, soit par une concession donnée par décret formel du supérieur ecclésiastique compétent, dans un but de religion ou de charité.
§ 2. Une personne morale collégiale ne peut être constituée que si le groupe qui la compose réunit au moins trois personnes.
§ 3. Les personnes morales soit collégiales, soit non collégiales sont assimilées aux mineurs.
Can. 101, § 1. En ce qui concerne les actes des personnes morales collégiales :
1° Sauf stipulation différente du droit commun ou du droit particulier, a valeur juridique l'acte qui, déduction faite des suffrages nuls, a été approuvé par la majorité absolue de ceux qui ont droit de suffrage, ou, après deux scrutins inutiles, par la majorité relative qui s'est dégagée à un troisième scrutin; que si les suffrages se sont manifestés en parties égales, après un troisième scrutin le président par son vote fait disparaître l'égalité, ou, s'il s'agit d'élections et si le président ne veut pas rompre l'égalité par son vote, on tiendra pour élu le plus âgé par rang d'ordination, de profession religieuse ou d'âge.
2° Ce qui concerne tous les membres (du groupement) et chacun en particulier doit être approuvé par tous.
§ 2. S'il s'agit des actes de personnes morales non collégiales, on doit observer les statuts particuliers ainsi que les règles du droit commun qui concernent ces personnes.
Can. 102, § 1. Une personne morale, par sa nature, est perpétuelle; elle s'éteint par l'acte de l'autorité légitime qui la supprime, ou si, pendant l'espace de cent ans, elle a cessé d'exister.
§ 2. Si un seul des membres de la personne morale collégiale subsiste, le droit de tous les autres lui revient.
La notion de personne morale est une de celles qui a été le plus étudiée à l'époque moderne. Jusqu'à nos jours, on considérait simplement les personnes morales comme des êtres fictifs, imaginés pour la commodite du langage et des actes juridiques, et pour fournir un sujet à la propriété collective.
Dans le cours du xixe siècle, Beseler et Gierke ont vivement combattu cette idée, soutenant que les personnes morales étaient des êtres réels, parce qu'elles représentaient des intérêts véritables et de caractère collectif, distinct dès lors des intérêts relatifs aux représentants de ces mêmes personnes. La théorie de la réalité des personnes morales a été reprise, avec des modalités diverses, par Michoud, Saleilles et Ferrara.
Le Code n'a consacré explicitement aucune de ces théories. S'il est vrai de dire, avec P. Gillet, qu'il conserve l'expression de personne morale comme « un procédé de langage », il faut ajouter avec lui que ce procédé sert à exprimer l'activité et les intérêts propres de certaines collectivités, mais que le Code laisse de côté « la question de savoir quel est au sens philosophique et moral du terme, le vrai ou les vrais sujets du droit dans la personne morale » 1
359. Définition. — On peut définir la personne morale, en droit canonique, comme une entité juridique, indépendante des éléments qui lui servent de substratum 2, comme une institution spécifiée par son but, plus que par la nature de ses biens, dont l'existence résulte d'un acte de l'autorité publique, et qui est capable de devenir sujet de droits aussi bien que les personnes physiques auxquelles elle est assimilée dans son activité juridique.
Une institution n'existe donc à l'état de personne morale que si elle est reconnue comme telle par l'autorité ecclésiastique, et cette reconnaissance n'est accordée qu'aux institutions dont le but est en harmonie avec les fins poursuivies par l'Église : culte, charité, perfection chrétienne, enseignement. La reconnaissance a pour effet d'attribuer à la personne morale et à ses biens la qualité d'ecclésiastiques, et de soumettre ces derniers au régime propre de la propriété ecclésiastique.-
1. P. Gillet, La personnalité juridique en droit ecclésiastique, p. 272.
2 Cette existence purement abstraite est affirmée par les textes, notamment par le can. 102 qui proclame la survivance de la personne morale pendant un siècle, après la disparition de tous les éléments concrets qui témoignaient de sa vie.
Chanoine Naz
- Spoiler:
Comment est constituée l’Eglise de Jésus-Christ ?
L’Eglise de Jésus-Christ est constituée comme une société vraie et parfaite. En elle, comme dans une personne morale, on peut distinguer un corps et une âme.
En quoi consiste l’âme de l’Eglise ?
L’âme de l’Eglise consiste en ce qu’elle a d’intérieur et de spirituel, c’est-à-dire la foi, l’espérance, la charité, les dons de la grâce et de l’Esprit Saint et tous les trésors célestes qui en sont dérivés par les mérites du Christ Rédempteur et des Saints.
Et le corps de l’Eglise, en quoi consiste-t-il ?
Le corps de l’Eglise consiste en ce qu’elle a de visible et d’extérieur, comme l’association de ses fidèles, son culte, son ministère d’enseignement, son organisation extérieure et son gouvernement.
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Sandrine a écrit:Merci Louis pour le commentaire !Louis a écrit:.
« Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle. » (S. Matt. 28,20)
Commentaire de la Chaîne d'Or :S. Chrys. —... « Et voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. » C'est comme s'il disait : Ne dites pas que cela est difficile; car je suis avec vous, moi qui rends toutes choses légères. Et non-seulement il dit qu'il sera avec eux, mais encore avec tous ceux qui croiront après eux ; car les apôtres ne devaient pas vivre jusqu'à la fin des siècles, et il s'adresse par là à tous les fidèles comme à un seul corps. — Rab. — D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu.
En fait, cette phrase est la phrase type utilisée contre ceux qui n'ont plus de sacrements mais quand on lit le commentaire, ce n'est pas du tout ce qu'on veut bien lui faire dire.
D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu
(arrêtez-moi si je me trompe )
D'où il faut conclure que jusqu'à la fin du monde
il y aura toujours des homme dignes de servir d'habitation de Dieu
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
S.S. Pie XII :
- Spoiler:
- IL — LA PRIMAUTÉ DE L'ÉGLISE ROMAINE
Le mandat divin.
Mais au-delà de tous ces soucis extérieurs et des devoirs particuliers imposés par les contingences de temps et de lieu, Vénérables Frères, se dresse Notre devoir central et suprême qu'il n'est dans la puissance d'aucun pouvoir humain de Nous détourner d'accomplir pleinement et consciencieusement, dont aucune difficulté extérieure ne peut Nous détacher, l'absolue obéissance au commandement du Seigneur : Pasce agnos meos, pasce oves meas, « Pais mes agneaux, pais mes brebis » (Jn 21,15-17).
Ce divin mandat qui, du premier Pierre à travers la longue suite des Pontifes romains a passé jusqu'à Nous, leur indigne successeur, renferme au milieu de la confusion et du déchirement de notre monde actuel une accumulation encore plus élevée de saintes responsabilités, et rencontre des obstacles et des oppositions qui exigent de l'Eglise, en la personne de son Chef visible et dans ses membres, un accroissement de vigilance et d'activité.
Funestes conséquences de la séparation d'avec l'Eglise Mère.
Aujourd'hui, en effet, plus que jamais, apparaît aux yeux de tout observateur attentif et impartial le bilan tristement déficitaire que les séparations d'avec l'Eglise Mère ont imposé au cours des siècles à la chrétienté. Dans une époque troublée et agitée comme la nôtre, au moment où l'humanité est sur le point de subir les conséquences d'une déchéance spirituelle qui l'a précipitée dans l'abîme et où de tous les pays s'élèvent des voix qui réclament pour l'entreprise gigantesque d'une nouvelle organisation, non seulement toutes les garanties extérieures, mais aussi les fondements indispensables du droit et de la morale, il est d'une importance capitale de savoir quelle influence le courant des idées et des règles de la vie chrétienne pourra exercer sur le contenu et sur l'esprit de cette future organisation et contre le retour de la prédominance de fausses et funestes tendances.
L'Eglise Mère catholique romaine, demeurée fidèle à la constitution reçue de son divin Fondateur, et qui aujourd'hui encore s'appuie, inébranlable, sur la solidité de la pierre sur laquelle sa volonté l'a bâtie, possède dans la primauté de Pierre et de ses légitimes successeurs, l'assurance garantie par les promesses divines de conserver et de transmettre dans son intégrité et sa pureté, à travers les siècles et les millénaires, jusqu'à la fin des temps, toute la somme de vérités et de grâces qui est contenue dans la mission rédemptrice du Christ.
Et pendant que l'Eglise, stimulée et réconfortée par la conscience de ce double trésor, y trouve la force de triompher de tous les obscurcissements de l'erreur et de tous les égarements moraux, elle déploie son activité pour le bien, non seulement de la chrétienté, mais du monde entier, en inspirant des sentiments de justice conciliante et d'authentique amour fraternel, dans les grandes controverses dans lesquelles, souvent, bénédiction et calamité, moisson abondante et pauvre récolte, viennent à se trouver voisines l'une de l'autre.
Mais combien plus fort et plus efficace serait le rayonnement de la pensée et de la vie chrétiennes sur les bases morales des futurs plans de paix et de reconstruction sociale, s'il n'y avait la vaste division et séparation des confessions religieuses qui se sont détachées de l'Eglise Mère au cours des siècles ! Qui aujourd'hui pourrait ne pas reconnaître quelles valeurs, quel patrimoine de foi, quelle force profonde de résistance contre les influences antireligieuses ont été perdus dans de nombreux groupes par suite de cette séparation ?
Une preuve éloquente parmi tant d'autres d'une aussi douloureuse réalité, c'est l'histoire du rationalisme et du naturalisme dans les deux derniers siècles. Là où la charge confiée à celui qui a été investi de 'la primauté, confirma fratres tuos (Lc 22,32), n'a pu exercer et déployer son activité pour protéger et préserver, la zizanie du rationalisme a pénétré de mille façons diverses avec ses tiges et ses graines nocives dans la pensée et les sentiments de beaucoup d'âmes qui se disent chrétiennes ; elle a intoxiqué ce qui restait en elles de semence divine de la vérité révélée, en produisant pardessus tout un obscurcissement, une scission et un abandon croissant de la foi en la divinité du Christ.
Volonté du Christ dans l'institution de la primauté pontificale.
Entre le Christ et Pierre subsiste depuis le jour de la promesse près de Césarée de Philippe et de son accomplissement sur la mer de Tiberiade un lien mystérieux, mais éminemment réel, survenu une fois dans le temps, mais qui plonge ses racines dans les éternels desseins du Tout-Puissant. Le Père céleste qui a révélé à Simon, fils de Jonas, le mystère de la filiation divine du Christ et l'a ainsi rendu apte à répondre par une profession nette et prompte à la demande du Rédempteur, avait, de toute éternité, prédestiné le pêcheur de Bethsaïde à sa charge spéciale ; le Christ lui-même ne faisait qu'accomplir la volonté du Père, quand dans la promesse et la collation de la primauté, il se servait de formules qui devaient fixer la place unique et privilégiée attribuée à Pierre.
Dès lors, ceux qui, comme il n'y a pas longtemps il a été affirmé (ou mieux répété) par certains représentants de confessions religieuses qui se disent chrétiennes, déclarent qu'il n'y a pas de Vicaire du Christ sur la terre, parce que le Christ lui-même a promis de demeurer avec son Eglise comme son Chef et Seigneur jusqu'à la consommation des siècles, ceux-là non seulement suppriment le fondement de toute charge épiscopale, mais méconnaissent et faussent le sens profond de la primauté pontificale, qui n'est pas la négation, mais la réalisation de cette promesse du Christ. C'est pourquoi, s'il est vrai que le Christ, du fait de la plénitude de son pouvoir divin, dispose des moyens les plus divers pour éclairer et sanctifier, moyens grâce auxquels il est réellement avec ceux qui le confessent, il est non moins certain qu'il a voulu confier à Pierre et à ses successeurs la conduite et le gouvernement de l'Eglise universelle, et les trésors de vérité et de grâce de son oeuvre rédemptrice. Les paroles du Christ à Pierre ne laissent aucun doute sur leur signification. Ainsi ont jugé et cru, avec une admirable entente, l'Occident et l'Orient, à une époque non suspecte. Vouloir créer une opposition entre le Christ comme Chef de l'Eglise et son Vicaire, prétendre voir dans l'affirmation de l'un la négation de l'autre, équivaut à dénaturer les pages les plus claires et les plus lumineuses de l'Evangile, à fermer les yeux devant les témoignages les plus anciens et les plus vénérables de la tradition, à priver la chrétienté de cet héritage précieux dont la saine connaissance et l'estime pourront, au moment connu de lui seulement, et grâce à la lumière de la grâce accordée par lui, éveiller chez nos frères séparés la nostalgie de la maison paternelle et la volonté efficace d'y retourner.
Lorsque, chaque année, dans la soirée qui précède la fête des Princes des apôtres, Nous visitons Notre basilique patriarcale du Vatican, afin d'implorer sur le tombeau du premier Pierre la force de servir le troupeau que, selon ses desseins et ses buts, le Prêtre souverain et éternel Nous a confié, dans l'entablement de ce haut édifice, Nos regards rencontrent dans la mosaïque étincelante les paroles puissantes par lesquelles le Christ a exprimé sa volonté de bâtir son Eglise sur le roc de Pierre, et Nous Nous souvenons de Notre imprescriptible devoir de conserver intact cet incomparable héritage du divin Rédempteur. Puis Nous voyons resplendir devant Nous la gloire du Bernin, et au-dessus de la chaire soutenue par les gigantesques statues des saints Ambroise et Augustin, Athanase et Jean Chrysostome, Nous voyons resplendir dans une magnifique lumière le symbole de l'Esprit-Saint. Nous saisissons et sentons tout le caractère sacré, toute la mission surhumaine, que la volonté du Seigneur, avec l'assistance de l'Esprit promis et envoyé par lui, a communiqués à ce point central de l'Eglise du Dieu vivant : Columna et firmamentum veritatis, « colonne et appui de la vérité » (1Tm 3,15). En cette octave de la Pentecôte, de Notre coeur et de Nos lèvres jaillit la prière à l'Esprit créateur, pour qu'il daigne donner à nos frères séparés le désir ardent du retour à l'unité perdue et la force de suivre la poussée de ce désir. Puissent tous ceux qui christiana professione censentur comprendre quel champ inégalable d'action serait réservé à la chrétienté au moment actuel si, dans une totale union de foi et de vouloir, ils consacraient leur activité à sauver la famille humaine et à la préparer pour un avenir meilleur !
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
@ Lucie.
Bonsoir.
Il est de foi que l'Église ne pas mourir.
Force est de constater, par contre, que jamais dans toute son histoire , la Sainte Église ait traversée une situation comme celle que nous vivons.
Nous sommes bien obliger de constater que du point de vue visibilité quelque chose a changé et est complètement inouïe.
Comment, moi qui reste au Canada, puis-je démontrer la visibilité de l'Église à un compatriote, il n'y a même pas UN prêtre.
Alors, il faut que je me rabatte sur d'autres pays et même là, je lui montre qui? Pour les sacrements aussi, je l'envoie où...
Je continue à croire que le mystère d'iniquité prédit par Saint Paul n'est pas assez pris en considération dans le puzzle.
Par contre, je crois TOUT ce que l'Église croit et si l'Église me commande de croire qu'il y aura un pasteur jusqu'à la fin du monde, alors je le crois sans voir.
PS: Il y a cependant une disctinction à faire entre fin des temps et fin du monde.
Bonsoir.
Il est de foi que l'Église ne pas mourir.
Force est de constater, par contre, que jamais dans toute son histoire , la Sainte Église ait traversée une situation comme celle que nous vivons.
Nous sommes bien obliger de constater que du point de vue visibilité quelque chose a changé et est complètement inouïe.
Comment, moi qui reste au Canada, puis-je démontrer la visibilité de l'Église à un compatriote, il n'y a même pas UN prêtre.
Alors, il faut que je me rabatte sur d'autres pays et même là, je lui montre qui? Pour les sacrements aussi, je l'envoie où...
Je continue à croire que le mystère d'iniquité prédit par Saint Paul n'est pas assez pris en considération dans le puzzle.
Par contre, je crois TOUT ce que l'Église croit et si l'Église me commande de croire qu'il y aura un pasteur jusqu'à la fin du monde, alors je le crois sans voir.
PS: Il y a cependant une disctinction à faire entre fin des temps et fin du monde.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Pour l'instant, je cherche, et il y a encore matière à trouver pour bien comprendre cette doctrine fondamentale. La personne morale et la personne physique se confondent alors c'est dur de comprendre la vérité : "les personnes physiques auxquelles elle est assimilée dans son activité juridique.", mais le contexte où les textes sont écrits doit être pris en compte et je ne pense pas a priori qu'ils tiennent compte de la personne morale uniquement, quand on parle de hiérarchie juste après avoir parlé d'obéissance au Pape et aux Evêques. Il faut que je vérifie encore dans d'autres textes.
Par contre, je crois TOUT ce que l'Église croit et si l'Église me commande de croire qu'il y aura un pasteur jusqu'à la fin du monde, alors je le crois sans voir.
Bonsoir, chère Gabrielle, je vais me coucher.
Je crois au contraire que la visibilité de l'Eglise est normal pour nos temps similaires à l'époque de l'Antéchrist :
Je continue à croire que le mystère d'iniquité prédit par Saint Paul n'est pas assez pris en considération dans le puzzle.
- Spoiler:
Saint Grégoire le Grand, Pape
ABSENCE DE SIGNES VISIBLES AU TEMPS DE LA GRANDE APOSTASIE
En raison d'une terrible disposition cachée (de la Providence), avant que ce Léviathan (le diable) apparaisse au travers de cet homme damné (l'Antéchrist) qu'il animera, l'Eglise sera privée des signes de vertus.
En effet, la prophétie (parler avec autorité au Nom de Dieu) n'apparaîtra plus, la grâce des guérisons sera ôtée, la vertu d'abstinence sera réduite à presque rien avec empressement, la prédication de la (bonne) doctrine ne se fera plus entendre, le phénomène des miracles aura disparu.
Cependant, la disposition surnaturelle ne permettra pas que tout ceci soit totalement supprimé, mais cela n'apparaîtra plus aussi ouvertement et abondamment que dans les époques antérieures.
Néanmoins, cela relève d'une admirable disposition (de la Providence) pour manifester le caractère divin de l'accomplissement de la piété et de la justice ensemble.
Car tandis que l'Eglise, privée des signes de vertus, apparaîtra d'autant plus abattue, la récompense des bons croîtra d'autant plus qu'ils la vénèreront par espérance envers les choses célestes et non en raison de la visibilité des signes, et l'esprit des mauvais se manifestera d'autant plus vite à son encontre qu'ils négligeront de rechercher les biens invisibles qu'elle promet quand ils n'y seront plus maintenus par la visibilité des signes.
Ainsi donc, tandis que les fidèles se trouveront en état d'infériorité en raison de la disparition quasi complète du caractère manifeste et multiple des signes, par l'épreuve de cette terrible disposition cachée, s'accumuleront d'autant plus la miséricorde en faveur des bons et la juste colère à l'encontre des mauvais.»
« Aussi, puisqu'avant que ce Léviathan vienne de façon visible et manifeste les signes de vertus cesseront en majeure partie dans la sainte Eglise, c'est fort justement qu'il est dit ici : « la disette précèdera sa face ».
Auparavant, en effet, les richesses des miracles seront ôtées aux fidèles, et alors cet antique ennemi se manifestera contre eux par des prodiges publics, de telle sorte que, tandis que sa puissance à lui sera rehaussée par des signes, il soit vaincu de façon d'autant plus forte et plus louable par les fidèles qui, eux, seront sans signes.
Toutefois, dans leur combat contre lui, les fidèles ne seront pas tout à fait destitués de signes, mais par rapport à la multiplicité des siens, les nôtres apparaîtront comme insignifiants et inexistants.
Eux, dont la vertu sera assurément plus forte que tous les signes, mépriseront par leur constance intérieure toutes les choses surprenantes qu'ils le verront faire.
C'est pourquoi cet ennemi perfide montrera une fureur d'autant plus grande à leur encontre qu'il sera davantage dépité de se voir méprisé malgré ses éclatants prodiges.
Il rassemblera donc toutes ses forces en vue de leur perte, et il réunira tous les réprouvés en une dureté unanime pour s'attaquer aux fidèles,
afin de pouvoir d'autant mieux exercer (sur eux) sa cruauté que ceux qui aspirent à agir perversement formeront un corps dont les membres n'auront aucune discordance entre eux. D'où ce qui est dit à la suite...» etc.
(Saint Grégoire le Grand, Pape, "Moralium" 24,2. inJob 41,13)
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=39412&sid=47843da53675c6f8afae0ea47c8a1545&mforum=micael
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Lucie a écrit:
Je crois au contraire que la visibilité de l'Eglise est normal pour nos temps similaires à l'époque de l'Antéchrist :Je crois qu'on peut répondre de notre Foi avec ce texte.
- Spoiler:
Saint Grégoire le Grand, Pape
ABSENCE DE SIGNES VISIBLES AU TEMPS DE LA GRANDE APOSTASIE
En raison d'une terrible disposition cachée (de la Providence), avant que ce Léviathan (le diable) apparaisse au travers de cet homme damné (l'Antéchrist) qu'il animera, l'Eglise sera privée des signes de vertus.
En effet, la prophétie (parler avec autorité au Nom de Dieu) n'apparaîtra plus, la grâce des guérisons sera ôtée, la vertu d'abstinence sera réduite à presque rien avec empressement, la prédication de la (bonne) doctrine ne se fera plus entendre, le phénomène des miracles aura disparu.
Cependant, la disposition surnaturelle ne permettra pas que tout ceci soit totalement supprimé, mais cela n'apparaîtra plus aussi ouvertement et abondamment que dans les époques antérieures.
Néanmoins, cela relève d'une admirable disposition (de la Providence) pour manifester le caractère divin de l'accomplissement de la piété et de la justice ensemble.
Car tandis que l'Eglise, privée des signes de vertus, apparaîtra d'autant plus abattue, la récompense des bons croîtra d'autant plus qu'ils la vénèreront par espérance envers les choses célestes et non en raison de la visibilité des signes, et l'esprit des mauvais se manifestera d'autant plus vite à son encontre qu'ils négligeront de rechercher les biens invisibles qu'elle promet quand ils n'y seront plus maintenus par la visibilité des signes.
Ainsi donc, tandis que les fidèles se trouveront en état d'infériorité en raison de la disparition quasi complète du caractère manifeste et multiple des signes, par l'épreuve de cette terrible disposition cachée, s'accumuleront d'autant plus la miséricorde en faveur des bons et la juste colère à l'encontre des mauvais.»
« Aussi, puisqu'avant que ce Léviathan vienne de façon visible et manifeste les signes de vertus cesseront en majeure partie dans la sainte Eglise, c'est fort justement qu'il est dit ici : « la disette précèdera sa face ».
Auparavant, en effet, les richesses des miracles seront ôtées aux fidèles, et alors cet antique ennemi se manifestera contre eux par des prodiges publics, de telle sorte que, tandis que sa puissance à lui sera rehaussée par des signes, il soit vaincu de façon d'autant plus forte et plus louable par les fidèles qui, eux, seront sans signes.
Toutefois, dans leur combat contre lui, les fidèles ne seront pas tout à fait destitués de signes, mais par rapport à la multiplicité des siens, les nôtres apparaîtront comme insignifiants et inexistants.
Eux, dont la vertu sera assurément plus forte que tous les signes, mépriseront par leur constance intérieure toutes les choses surprenantes qu'ils le verront faire.
C'est pourquoi cet ennemi perfide montrera une fureur d'autant plus grande à leur encontre qu'il sera davantage dépité de se voir méprisé malgré ses éclatants prodiges.
Il rassemblera donc toutes ses forces en vue de leur perte, et il réunira tous les réprouvés en une dureté unanime pour s'attaquer aux fidèles,
afin de pouvoir d'autant mieux exercer (sur eux) sa cruauté que ceux qui aspirent à agir perversement formeront un corps dont les membres n'auront aucune discordance entre eux. D'où ce qui est dit à la suite...» etc.
(Saint Grégoire le Grand, Pape, "Moralium" 24,2. inJob 41,13)
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=39412&sid=47843da53675c6f8afae0ea47c8a1545&mforum=micael
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Magnifique ce texte, chère Lucie. Merci beaucoup.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
.
Merci Lucie pour le texte de Gégoire le Grand: on croirait qu'il parle pour nous ajourd'hui !
Le langage de l'Église est pour tous les temps, pour toutes les époques...
Merci Lucie pour le texte de Gégoire le Grand: on croirait qu'il parle pour nous ajourd'hui !
Le langage de l'Église est pour tous les temps, pour toutes les époques...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
IGNORANTUS Hier à 22:16[quote="roger"]
Saint Grégoire le Grand, Pape
ABSENCE DE SIGNES VISIBLES AU TEMPS DE LA GRANDE APOSTASIE
En effet, la prophétie (parler avec autorité au Nom de Dieu) n'apparaîtra plus,
la grâce des guérisons sera ôtée, la vertu d'abstinence sera réduite à
presque rien avec empressement, la prédication de la (bonne) doctrine ne
se fera plus entendre, le phénomène des miracles aura disparu.
Cependant,
la disposition surnaturelle ne permettra pas que tout ceci soit
totalement supprimé, mais cela n'apparaîtra plus aussi ouvertement et
abondamment que dans les époques antérieures.
Ainsi
donc, tandis que les fidèles se trouveront en état d'infériorité en
raison de la disparition quasi complète du caractère manifeste et
multiple des signes, par l'épreuve de cette terrible disposition cachée,
s'accumuleront d'autant plus la miséricorde en faveur des bons et la
juste colère à l'encontre des mauvais.»
« Aussi, puisqu'avant que
ce Léviathan vienne de façon visible et manifeste les signes de vertus
cesseront en majeure partie dans la sainte Eglise, c'est fort justement
qu'il est dit ici : « la disette précèdera sa face ».
Toutefois, dans leur
combat contre lui, les fidèles ne seront pas tout à fait destitués de
signes, mais par rapport à la multiplicité des siens, les nôtres
apparaîtront comme insignifiants et inexistants.
l'hypothèse d'un Pape caché (qu'on ne voie pas ) ne va absolument pas contre ce texte, au contraire. ( Mille mercis Roger)
voir ICI
Saint Grégoire le Grand, Pape
ABSENCE DE SIGNES VISIBLES AU TEMPS DE LA GRANDE APOSTASIE
En effet, la prophétie (parler avec autorité au Nom de Dieu) n'apparaîtra plus,
la grâce des guérisons sera ôtée, la vertu d'abstinence sera réduite à
presque rien avec empressement, la prédication de la (bonne) doctrine ne
se fera plus entendre, le phénomène des miracles aura disparu.
Cependant,
la disposition surnaturelle ne permettra pas que tout ceci soit
totalement supprimé, mais cela n'apparaîtra plus aussi ouvertement et
abondamment que dans les époques antérieures.
Ainsi
donc, tandis que les fidèles se trouveront en état d'infériorité en
raison de la disparition quasi complète du caractère manifeste et
multiple des signes, par l'épreuve de cette terrible disposition cachée,
s'accumuleront d'autant plus la miséricorde en faveur des bons et la
juste colère à l'encontre des mauvais.»
« Aussi, puisqu'avant que
ce Léviathan vienne de façon visible et manifeste les signes de vertus
cesseront en majeure partie dans la sainte Eglise, c'est fort justement
qu'il est dit ici : « la disette précèdera sa face ».
Toutefois, dans leur
combat contre lui, les fidèles ne seront pas tout à fait destitués de
signes, mais par rapport à la multiplicité des siens, les nôtres
apparaîtront comme insignifiants et inexistants.
l'hypothèse d'un Pape caché (qu'on ne voie pas ) ne va absolument pas contre ce texte, au contraire. ( Mille mercis Roger)
voir ICI
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Dans INVITÉ, le fil (cliquez dessus ) intitulé : Re: citation GREGOIRE XVI
rejoint, par le sujet qui est le même, celui-ci présent : Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
rejoint, par le sujet qui est le même, celui-ci présent : Re: Réfutation du wulfranisme par Saint Alphonse de Liguori...
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
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