( Un peintre peignant sur l'eau )
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Johnny
ROBERT.
Lucie
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Roger Boivin
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Re: ( Un peintre peignant sur l'eau )
Robert (Rousseau) :
Les Apotres sont tous mort Martyrs comme le Maitre,Saint Jean aurait peut etre été enlevé aupres de DIEU.
Saint Jean a subit le martyr de l'huile bouillante de laquelle il en est sorti vivant plus ..disons frais.
Quant à ces parole de Notre-Seigneur à l'endroit de S. jean : « Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? », voici :
Voir en cliquant sur ICI, Robert, sur ce sujet.
Les Apotres sont tous mort Martyrs comme le Maitre,Saint Jean aurait peut etre été enlevé aupres de DIEU.
Saint Jean a subit le martyr de l'huile bouillante de laquelle il en est sorti vivant plus ..disons frais.
Quant à ces parole de Notre-Seigneur à l'endroit de S. jean : « Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? », voici :
Voir en cliquant sur ICI, Robert, sur ce sujet.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ( Un peintre peignant sur l'eau )
Lucie a écrit:(…)En tous cas, au moins la première histoire, car il ne comprend pas l'importance de la Foi, de la nécessité de bien la connaître pour la pratiquer, et du soutien que l'Eglise y apporte :
- Spoiler:
Un voyageur, venu d'un pays lointain, se trouva au commencement de la nuit à l'entrée d'une vaste forêt; il ne pouvait ni reculer ni s'arrêter : force lui était de la traverser pendant les ténèbres. Comme il allait s'enfoncer dans cette redoutable obscurité, il aperçut un vieux berger à qui il demanda le chemin. Hélas ! lui dit le berger, il n'est pas facile de vous l'indiquer; la forêt est coupée de mille sentiers qui se croisent, qui tournent, qui se ressemblent à peu près, et qui tous, un seul excepté, aboutissent à l'abîme. — A quel abîme? demande le voyageur. — A l'abîme qui enceint toute la forêt. Ce n'est pas tout, continue le berger, la forêt n'est pas sûre, elle est remplie de voleurs et de bêtes féroces; il y a entre autres un énorme serpent qui fait d'étranges ravages: peu de jours se passent sans que nous trouvions les restes de quelques malheureux voyageurs dont il a fait sa proie. Le comble de la disgrâce est qu'il faut nécessairement traverser cette forêt pour arriver au lieu où vous allez. Touché de compassion, je me suis placé à l'entrée de ce dangereux passage, afin d'instruire et de protéger les voyageurs : de distance en distance sont mes fils, qui, animés des mêmes sentiments que moi, accomplissent la même fonction. Je vous offre mes services et les leurs ; si vous voulez, je vais vous accompagner.
L'air de candeur du vieillard, le ton de vérité qui respire dans ses paroles, donnent confiance au voyageur; il accepte. D'une main le berger prend une lampe qu'il enferme dans une forte lanterne, de l'autre il saisit le bras du voyageur; et les voilà partis.
Après avoir cheminé quelque temps, le voyageur sent ses forces défaillir. — Appuyez-vous sur moi, lui dit son fidèle conducteur. — Le voyageur soutenu continue sa marche. Bientôt la lampe ne jette plus qu'une faible clarté. — L'huile manque, dit-il au berger, notre lumière va s'éteindre, qu'allons-nous devenir? — Rassurez-vous, lui répond le vieillard ; bientôt nous allons trouver un de mes fils qui remettra de l'huile dans notre lampe. II ne le trompait pas. Un flambeau se fait apercevoir à quelque distance, il éclaire une petite cabane en maçonnerie, placée au bord du chemin. A la voix bien connue du berger, la porte s'ouvre, un siège est offert au voyageur fatigué ; quelques mets simples, mais substantiels, réparent ses forces. Après une halte de trois quarts d'heure, il continue sa route, conduit par le fils du vieillard.
De loin en loin, le voyageur rencontre de nouvelles cabanes, reçoit de nouveaux soins et trouve de nouveaux guides; il marche ainsi la nuit entière. Les premières clartés de l'aube blanchissaient l'horizon, lorsqu'il arrivait sans accident à l'extrémité de la dangereuse forêt. C'est à ce moment qu'il connut toute l'étendue du service, que le berger et ses enfants lui avaient rendu. A ses yeux s'offre un affreux abîme au fond duquel il entend le bruit sourd et lointain d'un torrent. — Voilà, lui dit son guide, l'abîme dont mon père vous a parlé ; on n'en connaît pas la profondeur, il est toujours couvert de brouillards épais que l'oeil ne saurait percer.
En disant ces mots, il pousse un profond soupir, et, du revers de la main, il essuie deux grosses larmes qui coulent sur ses joues. — Vous êtes affligé? lui dit le voyageur. — Hélas ! comment ne le serais-je pas? Puis-je voir cet abîme sans songer à tant de malheureux qui chaque jour viennent s'y perdre? Nous avons beau, mon père et nous, leur offrir nos services, bien peu les acceptent. La plupart, après avoir marché quelques heures sous notre conduite, nous accusent de vouloir leur donner de vaines frayeurs;ils méprisent nos conseils, ils nous quittent ; mais bientôt ils s'égarent et périssent misérablement, dévorés par le grand serpent, ou assassinés par les voleurs, ou engloutis dans cet abîme ; car il n'y a, pour le traverser, que ce petit pont qui est là devant vous, et nous seuls connaissons le chemin qui y conduit. Passez-le avec assurance, dit-il en se tournant vers le voyageur et l'embrassant avec tendresse ; de l'autre côté il fait grand jour, là est votre patrie.
Le voyageur, pénétré de reconnaissance, remercie son guide charitable, lui promet de ne jamais l'oublier, et, s'avançant d'un pas rapide, il franchit le petit pont : quelques heures après, il se reposait délicieusement au sein de sa famille bien-aimée.
Jeunes Chrétiens, cette histoire vous fait toucher au doigt la nécessité des Catéchismes de Persévérance dont je vais vous parler. Vous aussi, n'êtes-vous pas des voyageurs venus d'un pays lointain ? Cette forêt, c'est le monde, c'est la vie que vous avez à traverser; ces voleurs, les ennemis de votre salut ; cet énorme serpent qui fait tant de ravages, le démon ; cet abîme ténébreux et sans fond, l'Enfer ; tous ces chemins qui traversent la forêt dans tous les sens sont les routes, hélas ! trop nombreuses, qui conduisent au malheur éternel ; l'unique sentier qui aboutit au petit pont, c'est l'étroite voie du Ciel.
Quant au charitable berger qui se tient à l'entrée de la forêt et qui offre son bras et sa lampe au voyageur, vous comprenez sans peine qu'il représente le divin Pasteur, descendu du ciel pour secourir et éclairer tout homme venant en et monde 1 ; les fils qui secondent le généreux vieillard dans son charitable ministère sont les ministres du Seigneur, dévoués comme lui à la garde et à la conduite de l'homme voyageur ; cette lampe allumée dans la main du berger et de ses enfants, c'est le flambeau de la foi, qui, suivant l'expression de saint Pierre, brille comme une lampe dans les ténèbres s . Inutile de vous expliquer ce que figurent et l'homme docile aux avis du sage vieillard et les imprudents qui refusent ses services et sa lumière.
Dans le cours du voyage, la lampe menace de s'éteindre, l'huile manque ; c'est ici l'allégorie dont il importe le plus de vous faire connaître le sens.
Le flambeau de la Religion a été allumé et remis en vos mains, par les instructions antérieures à la première communion ; mais, ne vous offensez pas si je vous le dis, l'huile manquera bientôt à votre lampe. Que sont en effet les leçons de votre première enfance ? Nécessairement très-élémentaires,
ces instructions n'ont pu vous donner qu'une connaissance bien superficielle, bien incomplète, de la science que vous devez le mieux posséder. Je ne dirai pas que la légèreté de l'âge, la dissipation, vous ont plus d'une fois empêchés de les comprendre et de les retenir ; non, je ne vous le dirai pas, votre conscience vous le dira pour moi.
Elle vous dira, elle vous dit qu'il y a dans la Religion une foule de choses que vous ne connaissez pas bien et même pas du tout ; elle vous dit qu'il est de la plus grande témérité de vouloir traverser le désert de la vie et entrer dans le monde, avec ce faible bagage de connaissances religieuses ; elle vous montre de toutes parts une multitude de jeunes gens et de jeunes personnes, devenus victimes de cette imprudence; elle vous dit que la connaissance de la Religion est plus nécessaire aujourd'hui que jamais
Merci Lucie de cette belle histoire très vraie.
Je porterai une plus grande attention à l'avenir à vos histoires .
Elle m'a fait penser à cette image:
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ( Un peintre peignant sur l'eau )
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév 2011, 3:36 pm, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: ( Un peintre peignant sur l'eau )
Robert (Rousseau) :
Bonjour Roger
Vous pouvez transmettre mes salutations distingués a Lucie ,puisse Lucie de Fatima la guider vers la plénitude de la Vérité !
Je suis en effet tres heureux losrque on me parle de La Salette car je me considere comme un crucifere,l ordre dont Mélanie parlait pour la fin des temps .
Parlant de Patrie ,notre vraie Patrie n est elle pas le Ciel.
Voila mon dernier message .
Vous pouvez transmettre mes salutations distingués a Lucie ,puisse Lucie de Fatima la guider vers la plénitude de la Vérité !
Je suis en effet tres heureux losrque on me parle de La Salette car je me considere comme un crucifere,l ordre dont Mélanie parlait pour la fin des temps .
Parlant de Patrie ,notre vraie Patrie n est elle pas le Ciel.
Voila mon dernier message .
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: ( Un peintre peignant sur l'eau )
Dernière édition par Lucie le Ven 11 Fév 2011, 3:36 pm, édité 1 fois
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
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