La réception des sacrements en danger de mort
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Re: La réception des sacrements en danger de mort
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:ROBERT. a écrit:gabrielle a écrit:Robert a écrit:Je pense que le Droit Canon fait la différence entre danger de mort et péril de mort
Pourriez-vous donner cette différence. Merci
J'y travaille... à bientôt !!
Il me semble que le Droit canonique fait plutôt la différence entre à l'article de la mort et en péril de mort ...
Je vous reviens avec les commentaires de Naz à ce sujet...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Can. 940
§ 1 L’extrême onction ne peut être administrée qu’aux fidèles qui, après avoir eu l’usage de la raison, se trouvent en péril de mort par suite de maladie ou de vieillesse.
§ 2 Le sacrement ne peut être réitéré au cours de la même maladie, à moins que le malade, après avoir reçu l’onction, ne se soit suffisamment rétabli, puis ne soit à nouveau exposé au péril de mort.
Can. 941
S’il est douteux que le malade ait atteint l’âge de raison, qu’il soit vraiment en péril de mort, ou qu’il soit mort, le sacrement sera administré sous condition.
D’après ce que je comprends, le danger de mort s’apparente à une mort éloignée et le péril de mort (ou ce que vous nommez article de la mort) à une mort très proche, imminente… et l’on peut passer du péril de mort (agonie), puis prendre du mieux comme on dit (danger de mort) et revenir à une détérioration de la vie (péril de mort).
§ 1 L’extrême onction ne peut être administrée qu’aux fidèles qui, après avoir eu l’usage de la raison, se trouvent en péril de mort par suite de maladie ou de vieillesse.
§ 2 Le sacrement ne peut être réitéré au cours de la même maladie, à moins que le malade, après avoir reçu l’onction, ne se soit suffisamment rétabli, puis ne soit à nouveau exposé au péril de mort.
Can. 941
S’il est douteux que le malade ait atteint l’âge de raison, qu’il soit vraiment en péril de mort, ou qu’il soit mort, le sacrement sera administré sous condition.
TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, R. NAZ t. II, nos. 234-235. a écrit:
(…) La doctrine catholique réserve uniformément l'emploi de la formule sacramentelle au péril de mort 2; certains théologiens admettent cependant que le sacrement serait valide dès qu'il y a infirmité physique quelconque. Une réponse de la S. Congr. de la Propagande, du 20 février 18013 ,admet qu'un missionnaire donné l'extrême-onction à un infirme dont la maladie peut durer plusieurs mois mais entraînera probablement la mort avant le retour du missionnaire. Une lettre de Benoît XV, du 31 mars 1921 4, déclare qu'il est bon d'administrer l'extrême-onction dès qu'il y a « estimation prudente de péril de mort »; Pie XI reprend ce texte dans un document du 2 février 1923 5. Mais le péril de mort doit être ab intrinseco, c'est-à-dire provenir de maladie ou de vieillesse; on ne pourrait donner l'extrême-onction à un condamné à mort, ni à un soldat qui monte à l'assaut, ni à un naufragé près de sombrer. Par contre on peut la conférer à une mère avant un accouchement pouvant avoir «une issue fatale, ou à un malade en danger de mort sur le point de subir une opération chirurgicale qui a pourtant à peu près toutes chances de réussir et de le sauver. On peut se montrer assez large dans l'appréciation des circonstances permettant de recevoir l'extrême-onction: en cas de doute on la conférera sous condition (can. 941).
235. Réitération du sacrement. — CAN. 940, § 2. Le sacrement ne peut être réitéré au cours de la même maladie, à moins que le malade, après avoir reçu l'onction, ne se soit suffisamment rétabli, puis ne soit à nouveau exposé au péril de mort.
La première partie de ce § 2 reprend plusieurs termes du rituel [romain de Paul V 6, la deuxième s'inspire du concile de Trente 7.
D'anciens textes latins et orientaux prévoient que les prêtres qui ont conféré les onctions au malade se rendent auprès de lui pendant plusieurs jours et renouvellent non seulement les prières mais aussi les onctions. En Occident, subsista la latitude de réitérer le sacrement en cas de maladie prolongée, par ex. chaque année 8. Le rituel romain contient encore des prières à dire par le prêtre lorsqu'il vient visiter le malade; on y retrouve des oraisons provenant des anciens textes liturgiques latins. Mais la doctrine actuelle ne permet plus de renouveler le sacrement que si une amélioration très réelle de l'état de santé a supprimé le péril de mort, sans être nécessairement un rétablissement complet, et si ensuite ce péril se manifeste à nouveau. En cas de doute, l'extrême-onction ne devra pas, mais pourra être réitérée, tout au moins sous condition.
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2 Concile de Florence, Décret aux Arméniens (Fontes, n. 52; Denz., n. 700); concile de Trente, sess. XIV, chap. III sur l'extrême-onction (Denz., n. 910).
3 Fontes, n. 4662.
4 Acta, t. xin, p. 312.
5 Acta, t. xv, p. 103.
6 .Tit. V, ch. 1.n. 14.
7Sess. xiv, chap. III sur l'extrême-onction (Denz., n. 910).
8 Le texte du rituel romain de Paul V semblait vouloir concilier cette opinion avec celle du concile de Trente : « L'extrême-onction ne doit pas être réitérée pendant la même infirmité, à moins que celle-ci ne soit prolongée, comme ce serait le cas si l'infirme tombait de nouveau en péril de mort. » Le can. 940, § 2 – a corrigé ce texte d'après celui même du concile.
D’après ce que je comprends, le danger de mort s’apparente à une mort éloignée et le péril de mort (ou ce que vous nommez article de la mort) à une mort très proche, imminente… et l’on peut passer du péril de mort (agonie), puis prendre du mieux comme on dit (danger de mort) et revenir à une détérioration de la vie (péril de mort).
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
ah mais enfin pourquoi tout ramener à la juridiction. Elle n'est point à mépriser mais cependant elle ne fait pas tout ! C'est un fait, et les faits on ne les discutent pas qu'il y eut du temps où l'Eglise Catholique était là pour dispenser la juridiction, des prêtres et même des évêques qui, ayant juridiction, étaient pourtant libéraux, voir hérétiques, gallicans, ou pour certains tout simplement méchants ...
Et bien alors ? La juridiction ne les a pas empêché de se dévoyer, pourtant ils étaient reconnus par l'Eglise: je doute que ces prêtres là aient pu faire du tort aux âmes alors que reconnu par l'Eglise: On doit pourtant avoir confiance au sacrement dans lequel le Christ intervient. Il peut tout et surement aussi d'intervenir pendant la confession et "cadrer" le prêtre pour qu'il ne dise point de choses trompeuses: il ne permet pas que l'âme puisse être trompée.
Pourquoi donc enfin voyons ne pas admettre l'idée que par un prêtre de la fraternité, ordonné par un évêque qui en a le pouvoir, il ne soit pas possible d'avoir le chirst qui intervient sur son ministre ?
Vous allez me dire que c'est pas son ministre pas de mission, etc etc
Si les confessions faites par les orthodoxes est valide en certains cas c'est bien que la finalité, le salut des âmes, permet bien des choses et que le Bon Dieu peut faire beaucoup pour sauver une de ses brebis.
Croyons d'un esprit tout surnaturel que le chemin de certaines conversions (on se convertit à chaque confession), puisse être fait de courbes et de laçets.
Ce n'est pas la volonté très libérale de se compromettre mais de chercher avant tout le salut de son âme.
Est on coupable d'aller voir un prêtre pour revenir en grâce auprès du Bon Dieu, ce qui est quand même Le plus important dans notre vie: il n'y a pas de malice derrière cela ...
Et bien alors ? La juridiction ne les a pas empêché de se dévoyer, pourtant ils étaient reconnus par l'Eglise: je doute que ces prêtres là aient pu faire du tort aux âmes alors que reconnu par l'Eglise: On doit pourtant avoir confiance au sacrement dans lequel le Christ intervient. Il peut tout et surement aussi d'intervenir pendant la confession et "cadrer" le prêtre pour qu'il ne dise point de choses trompeuses: il ne permet pas que l'âme puisse être trompée.
Pourquoi donc enfin voyons ne pas admettre l'idée que par un prêtre de la fraternité, ordonné par un évêque qui en a le pouvoir, il ne soit pas possible d'avoir le chirst qui intervient sur son ministre ?
Vous allez me dire que c'est pas son ministre pas de mission, etc etc
Si les confessions faites par les orthodoxes est valide en certains cas c'est bien que la finalité, le salut des âmes, permet bien des choses et que le Bon Dieu peut faire beaucoup pour sauver une de ses brebis.
Croyons d'un esprit tout surnaturel que le chemin de certaines conversions (on se convertit à chaque confession), puisse être fait de courbes et de laçets.
Ce n'est pas la volonté très libérale de se compromettre mais de chercher avant tout le salut de son âme.
Est on coupable d'aller voir un prêtre pour revenir en grâce auprès du Bon Dieu, ce qui est quand même Le plus important dans notre vie: il n'y a pas de malice derrière cela ...
Invité- Invité
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Il est vrai que la juridiction n'empêchait pas des clercs d'être dévoyés. Mais peut-on en se basant sur ce fait pour établir une ligne de conduite de nos jours?
Encore une fois, ce n'est pas le sacrement en lui-même, mais son administration, sinon pourquoi fuyez-vous les messes una cum , que vous nommez à juste titre sacrilèges? La consécration y est pourtant valide.
Saint François de Sales explique que celui qui n'a pas reçu sa mission de l'Église, doit la prouver par des miracles, tellement ce point est important.
L'absolution des orthodoxes est valide en certains cas, mais l'est-elle toujours?
Est-ce que Dieu peut opérer le salut d'une âme sans la réception des sacrements de nos jours, je crois que oui, le jour ou Dieu manquera de puissance ne se lèvera jamais.
Dieu n'est pas restreint à un canal, certes les sacrements sont les canaux ordinaires de la grâce, mais l'histoire nous montre que Dieu n'est pas enfermé dans ces canaux. L'histoire émouvante des Japonais en est une preuve irréfragable.
La confession de la Foi, remplace la confession sacramentelle, comme l'avait si bien écrit l'abbé Desmaris, mort en exil pour sa foi.
La finalité de l'homme ne serait-elle pas plutôt la gloire de Dieu et se faisant nous trouverons le salut de nos âmes.
Car si nous inversons ces deux finalités, alors, vite courons aux messes de la FSSPX.
Il ne s'agit pas du tout d'établir la culpabilité encore moins la malice des âmes qui ont recours à des prêtres toutes tendances, mais seulement de savoir si ce recours est légitime et surtout permis.
Il s'agit de cerner si ces prêtres sans mission et juridiction peuvent légitimement supposer, avec un degré de certitude absolu, que le Législateur leur donnerait aujourd'hui la permission d'exercer leur ministère.
Je pense que ce dernier point est le point de controverse dans le "milieu"
Je crois aussi qu'avec des discussions calmes, comme celle que vous avez engagée dans ce dossier, nous pouvons nous entraider à cerner ce point, d'un côté comme de l'autre.
Encore une fois, ce n'est pas le sacrement en lui-même, mais son administration, sinon pourquoi fuyez-vous les messes una cum , que vous nommez à juste titre sacrilèges? La consécration y est pourtant valide.
Saint François de Sales explique que celui qui n'a pas reçu sa mission de l'Église, doit la prouver par des miracles, tellement ce point est important.
L'absolution des orthodoxes est valide en certains cas, mais l'est-elle toujours?
Est-ce que Dieu peut opérer le salut d'une âme sans la réception des sacrements de nos jours, je crois que oui, le jour ou Dieu manquera de puissance ne se lèvera jamais.
Dieu n'est pas restreint à un canal, certes les sacrements sont les canaux ordinaires de la grâce, mais l'histoire nous montre que Dieu n'est pas enfermé dans ces canaux. L'histoire émouvante des Japonais en est une preuve irréfragable.
La confession de la Foi, remplace la confession sacramentelle, comme l'avait si bien écrit l'abbé Desmaris, mort en exil pour sa foi.
La finalité de l'homme ne serait-elle pas plutôt la gloire de Dieu et se faisant nous trouverons le salut de nos âmes.
Car si nous inversons ces deux finalités, alors, vite courons aux messes de la FSSPX.
Il ne s'agit pas du tout d'établir la culpabilité encore moins la malice des âmes qui ont recours à des prêtres toutes tendances, mais seulement de savoir si ce recours est légitime et surtout permis.
Il s'agit de cerner si ces prêtres sans mission et juridiction peuvent légitimement supposer, avec un degré de certitude absolu, que le Législateur leur donnerait aujourd'hui la permission d'exercer leur ministère.
Je pense que ce dernier point est le point de controverse dans le "milieu"
Je crois aussi qu'avec des discussions calmes, comme celle que vous avez engagée dans ce dossier, nous pouvons nous entraider à cerner ce point, d'un côté comme de l'autre.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Bonjour Gabrielle ; je ne voudrais pas faire dévier le sujet, mais en passant pourrait-on retracer les textes en question de ces deux phrases-là, ces deux idées là ? :
Merci beaucoup.
gabrielle a écrit:
Saint François de Sales explique que celui qui n'a pas reçu sa mission de l'Église, doit la prouver par des miracles, ...
La confession de la Foi, remplace la confession sacramentelle, comme l'avait si bien écrit l'abbé Desmaris, mort en exil pour sa foi.
Merci beaucoup.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
roger a écrit:Bonjour Gabrielle ; je ne voudrais pas faire dévier le sujet, mais en passant pourrait-on retracer les textes en question de ces deux phrases-là, ces deux idées là ? :gabrielle a écrit:
Saint François de Sales explique que celui qui n'a pas reçu sa mission de l'Église, doit la prouver par des miracles, ...
Merci beaucoup.
Bonjour Roger,
voici ce que j'ai à propos de S. François de Sales :
Lettre ouverte de Saint François de Sales aux Protestants a écrit:Je dis, donques, 1. que personne ne doit alleguer une mission extraordinayre qui ne la prouve par miracles.
Vous pouvez trouvez ce texte sur jesusmarie
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
.
Voici Roger le texte de Saint François:
Voici Roger le texte de Saint François:
Saint François de Sales, Lettre ouverte aux protestants a écrit:: Je dis, secondement, que jamais aucune mission extraordinaire ne doit être reçue, étant désavouée de l'autorité ordinaire qui est en l'Eglise de Notre Seigneur. Car,
1.- nous sommes obligés d'obéir à nos pasteurs ordinaires sous peine d'être publicains et païens (Matthieu, 18 :17). Comment donc pourrions-nous ranger nous sous autre discipline que la leur ? Les extraordinaires seront tenus pour néant, puisque nous serions obligés de ne pas les entendre, dans le cas où, comme j'ai dit, elles seraient désavouées des pasteurs ordinaires.
2. Dieu n'est point auteur de divisions, mais d'union et de concorde (I Corinthiens, 14 : 33), principalement entre ses disciples et ministres ecclésiastiques, comme Notre Seigneur montre clairement en la sainte prière qu'il fit à son Père dans les derniers jours de sa vie mortelle (Jean, 17 : 11 et 21). Comment donc autoriserait-il deux sortes de pasteurs, l'un extraordinaire, l'autre ordinaire ? Quant à l'ordinaire qu'elle soit autorisée cela est certain ; quant à l'extraordinaire, nous le présupposons : ce seraient donc deux Eglises différentes, qui est contre la plus pure parole de Notre Seigneur, qui n'a qu'une seule épouse, qu'une seule colombe, qu'une seule parfaite (Cantiques, 6 : 8.) . Et comment pourrait être le troupeau uni, conduit par deux pasteurs inconnus l'un de l'autre, à divers repaires, à divers huchements (appels) et redans (retranchements), et dont l'un et l'autre voudraient tout avoir ? Ainsi serait l'Eglise, sous diversité de pasteurs ordinaires et extraordinaires, tirassëe (tiraillée) ça et là en diverses sectes. Et quoi ? Notre Seigneur est-il divisé (1 Corinthiens, 1 : 13) , ou en lui-même ou en son corps qui est l'Eglise ? Non, pour vrai, mais, au contraire, il ni a qu'un Seigneur (Ephésiens, 4 : 5), lequel a bâti son corps mystique avec une belle variété de membres très bien agencés, assemblés et serrés comtement, par toutes les jointures de la sousministration mutuelle; de façon que de vouloir mettre en l'Eglise cette division de troupes ordinaires et extraordinaires, c'est la ruiner et perdre. Il faut donc revenir à ce que nous disions, que jamais la vocation extraordinaire n'est légitime quand elle est désavouée de l'ordinaire.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
roger a écrit:Bonjour Gabrielle ; je ne voudrais pas faire dévier le sujet, mais en passant pourrait-on retracer les textes en question de ces deux phrases-là, ces deux idées là ? :gabrielle a écrit:
La confession de la Foi, remplace la confession sacramentelle, comme l'avait si bien écrit l'abbé Desmaris, mort en exil pour sa foi.
Merci beaucoup.
Bonjour Roger,
les deux liens suivants devraient vous aider en ce qui concerne la confession publique qui remplace la confession sacramentelle:
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8878
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8892
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Merveilleux, Louis et Robert ! merci mille fois !
Ceci, c'est à propos :
Pour vous exposer, mes chers enfants, votre règle de conduite avec exactitude, je vais rapprocher de votre situation les principes de foi et quelques exemples de l’histoire de la religion, qui en développeront le sens et vous consoleront dans l’application que vous pourriez en faire.
Il est de foi que le premier et le plus nécessaire de tous les sacrements est le baptême : il est la porte du salut et de la vie éternelle ; cependant, le désir, le vœu du baptême, suffit en certaines occasions ; les catéchumènes qui étaient surpris par la persécution ne le recevaient que dans le sang qu’ils répandaient pour la religion. Ils trouvaient la grâce de tous les sacrements dans la confession libre de leur foi et ils étaient incorporés dans l’Église par le Saint-Esprit, lien qui unit tous les membres au chef.
C’est ainsi que se sont sauvés les martyrs ; leur sang leur a servi de baptême : c’est ainsi que se sauveront tous ceux qui, instruits de nos mystères, désireront (selon leur foi) de les recevoir. Telle est la foi de l’Église : elle est fondée sur ce que saint Pierre dit : Qu’on ne peut refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit.
Quand on a l’esprit de Jésus-Christ, quand, par amour pour lui, nous sommes exposés à la persécution, privés de tout secours, accablés des chaînes de la captivité, quand on nous conduit à l’échafaud, nous avons alors tous les sacrements dans la croix. Cet instrument de notre rédemption renferme tout ce qui est nécessaire pour notre salut.
La tradition de l’Église dans ses plus beaux siècles, confirme cette vérité dogmatique.
Les fidèles qui ont désiré les sacrements, les confesseurs et les martyrs ont été sauvés sans le baptême et sans aucun des sacrements lorsqu’ils ne pouvaient les recevoir.
D’où il est aisé de conclure que nul sacrement n’est nécessaire dès qu’il est impossible de le recevoir : et cette conclusion est la foi de l’Église.
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8878
Ceci, c'est à propos :
Pour vous exposer, mes chers enfants, votre règle de conduite avec exactitude, je vais rapprocher de votre situation les principes de foi et quelques exemples de l’histoire de la religion, qui en développeront le sens et vous consoleront dans l’application que vous pourriez en faire.
Il est de foi que le premier et le plus nécessaire de tous les sacrements est le baptême : il est la porte du salut et de la vie éternelle ; cependant, le désir, le vœu du baptême, suffit en certaines occasions ; les catéchumènes qui étaient surpris par la persécution ne le recevaient que dans le sang qu’ils répandaient pour la religion. Ils trouvaient la grâce de tous les sacrements dans la confession libre de leur foi et ils étaient incorporés dans l’Église par le Saint-Esprit, lien qui unit tous les membres au chef.
C’est ainsi que se sont sauvés les martyrs ; leur sang leur a servi de baptême : c’est ainsi que se sauveront tous ceux qui, instruits de nos mystères, désireront (selon leur foi) de les recevoir. Telle est la foi de l’Église : elle est fondée sur ce que saint Pierre dit : Qu’on ne peut refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit.
Quand on a l’esprit de Jésus-Christ, quand, par amour pour lui, nous sommes exposés à la persécution, privés de tout secours, accablés des chaînes de la captivité, quand on nous conduit à l’échafaud, nous avons alors tous les sacrements dans la croix. Cet instrument de notre rédemption renferme tout ce qui est nécessaire pour notre salut.
La tradition de l’Église dans ses plus beaux siècles, confirme cette vérité dogmatique.
Les fidèles qui ont désiré les sacrements, les confesseurs et les martyrs ont été sauvés sans le baptême et sans aucun des sacrements lorsqu’ils ne pouvaient les recevoir.
D’où il est aisé de conclure que nul sacrement n’est nécessaire dès qu’il est impossible de le recevoir : et cette conclusion est la foi de l’Église.
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8878
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Et ceci aussi :
Si la confession doit précéder l’absolution, ici votre conduite doit précéder les grâces de sainteté ou de justice que Dieu nous dispense, et c’est une confession publique et continuelle.
La confession est nécessaire, dit saint Augustin, parce qu’elle renferme la condamnation du péché ; ici, nous le condamnons d’une manière si publique et si solennelle qu’elle est connue de toute la terre, et cette condamnation qui est cause que nous ne pouvons approcher d’un prêtre, n’est-elle pas plus méritoire qu’une accusation de péché particulière et faite en secret ?
N’est-elle pas plus satisfactoire et plus édifiante ?
La confession secrète de nos péchés au prêtre nous coûtait peu, et celle que nous faisons aujourd’hui est soutenue par le sacrifice général de nos biens, de notre liberté, de notre repos, de notre réputation et peut-être même de notre vie
La confession que nous faisons au prêtre n’était guère utile qu’à nous, au lieu que celle que nous faisons à présent est utile à nos frères et peut servir à toute l’Église.
Dieu nous fait, tout indignes que nous sommes la grâce de vouloir se servir de nous pour montrer que c’est un crime énorme d’offenser la vérité et la justice, et notre voix sera d’autant plus intelligible que nous souffrirons de plus grands maux avec plus de patience.
Notre exemple dit aux fidèles qu’il y a plus de mal qu’on ne pense à faire ce que l’on exige de nous.
Nous ne nous confessons pas d’un péché, mais nous confessons la vérité, ce qui est la confession la plus noble et la plus nécessaire dans les circonstances présentes.
Nous ne confessons pas nos péchés en secret : nous confessons la vérité en public !
Nous sommes persécutés, mais la vérité n’est point captive et nous avons cette consolation, dans l’injustice que nous souffrons, que nous ne retenons point la vérité de Dieu dans l’injustice, comme dit l’Apôtre des nations, et que nous apprenons à nos frères à ne l’y point retenir.
Enfin, si nous ne confessons point nos péchés, l’Église les confesse pour nous.
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8892
Si la confession doit précéder l’absolution, ici votre conduite doit précéder les grâces de sainteté ou de justice que Dieu nous dispense, et c’est une confession publique et continuelle.
La confession est nécessaire, dit saint Augustin, parce qu’elle renferme la condamnation du péché ; ici, nous le condamnons d’une manière si publique et si solennelle qu’elle est connue de toute la terre, et cette condamnation qui est cause que nous ne pouvons approcher d’un prêtre, n’est-elle pas plus méritoire qu’une accusation de péché particulière et faite en secret ?
N’est-elle pas plus satisfactoire et plus édifiante ?
La confession secrète de nos péchés au prêtre nous coûtait peu, et celle que nous faisons aujourd’hui est soutenue par le sacrifice général de nos biens, de notre liberté, de notre repos, de notre réputation et peut-être même de notre vie
La confession que nous faisons au prêtre n’était guère utile qu’à nous, au lieu que celle que nous faisons à présent est utile à nos frères et peut servir à toute l’Église.
Dieu nous fait, tout indignes que nous sommes la grâce de vouloir se servir de nous pour montrer que c’est un crime énorme d’offenser la vérité et la justice, et notre voix sera d’autant plus intelligible que nous souffrirons de plus grands maux avec plus de patience.
Notre exemple dit aux fidèles qu’il y a plus de mal qu’on ne pense à faire ce que l’on exige de nous.
Nous ne nous confessons pas d’un péché, mais nous confessons la vérité, ce qui est la confession la plus noble et la plus nécessaire dans les circonstances présentes.
Nous ne confessons pas nos péchés en secret : nous confessons la vérité en public !
Nous sommes persécutés, mais la vérité n’est point captive et nous avons cette consolation, dans l’injustice que nous souffrons, que nous ne retenons point la vérité de Dieu dans l’injustice, comme dit l’Apôtre des nations, et que nous apprenons à nos frères à ne l’y point retenir.
Enfin, si nous ne confessons point nos péchés, l’Église les confesse pour nous.
https://messe.forumactif.org/doctrine-et-actualite-f6/consolations-pour-les-fideles-en-temps-de-persecution-de-schismes-dheresies-complet-t550.htm#8892
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Ce matin en me levant, ou plutôt hier, je m'étais dit que je replacerais le poste complet de Gabrielle en réponse a M. Arnaud, afin de ne pas en rompre le fil ; donc le voici, je le trouve important :
gabrielle a écrit:Il est vrai que la juridiction n'empêchait pas des clercs d'être dévoyés. Mais peut-on en se basant sur ce fait pour établir une ligne de conduite de nos jours?
Encore une fois, ce n'est pas le sacrement en lui-même, mais son administration, sinon pourquoi fuyez-vous les messes una cum , que vous nommez à juste titre sacrilèges? La consécration y est pourtant valide.
Saint François de Sales explique que celui qui n'a pas reçu sa mission de l'Église, doit la prouver par des miracles, tellement ce point est important.
L'absolution des orthodoxes est valide en certains cas, mais l'est-elle toujours?
Est-ce que Dieu peut opérer le salut d'une âme sans la réception des sacrements de nos jours, je crois que oui, le jour ou Dieu manquera de puissance ne se lèvera jamais.
Dieu n'est pas restreint à un canal, certes les sacrements sont les canaux ordinaires de la grâce, mais l'histoire nous montre que Dieu n'est pas enfermé dans ces canaux. L'histoire émouvante des Japonais en est une preuve irréfragable.
La confession de la Foi, remplace la confession sacramentelle, comme l'avait si bien écrit l'abbé Desmaris, mort en exil pour sa foi.
La finalité de l'homme ne serait-elle pas plutôt la gloire de Dieu et se faisant nous trouverons le salut de nos âmes.
Car si nous inversons ces deux finalités, alors, vite courons aux messes de la FSSPX.
Il ne s'agit pas du tout d'établir la culpabilité encore moins la malice des âmes qui ont recours à des prêtres toutes tendances, mais seulement de savoir si ce recours est légitime et surtout permis.
Il s'agit de cerner si ces prêtres sans mission et juridiction peuvent légitimement supposer, avec un degré de certitude absolu, que le Législateur leur donnerait aujourd'hui la permission d'exercer leur ministère.
Je pense que ce dernier point est le point de controverse dans le "milieu"
Je crois aussi qu'avec des discussions calmes, comme celle que vous avez engagée dans ce dossier, nous pouvons nous entraider à cerner ce point, d'un côté comme de l'autre.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
gabrielle a écrit:Cher Monsieur,
Tout comme Rosalmonte le souligne, vos écrits reflètent un amour de l'Église et de Notre-Seigneur sans "partisannerie"
Dans ce message,
- Spoiler:
Arnaud de corbières a écrit:gabrielle a écrit:Bienvenue M. Corbières sur le forum Te Deum.
La question de Rosalmonte au sujet de Marie-Antoinette est très pertinente, j'aimerais avoir votre appréciation de son geste à l'article de la mort.
Est-il admissible de soutenir, que Dieu puisse en temps extraordinaire puisse prendre des canaux eux aussi extraordinaires?
Pour le père de Via, il est tout à fait vrai que la Sainte Église lui permet de faire venir un prêtre sans juridiction mais validement ordonné, un hérétique, un schismatique pour entendre une confession à l'article de la mort.
Au plaisir de vous lire.
Madame,
L'Eglise prend les moyens qu'elle veut, et, Infaillible, ce qu'elle choisira ne pourra nous tromper et nous perdre.
Les moyens extraordinaires soit: à condition qu'ils ne deviennent pas eux, ordinaires, courant et faisant règle.
Je pense mais d'un point de vue purement personnel, qu'une personne vivant dans un coin reculée aura plus de grâce pour la contrition parfaite qu'une personne habitant à deux rues d'un abbé catholique. Si tant est que la personne prie et attire de Dieu cette grâce.
Mais j'affirme qu'il y a aussi et surtout un certains nombres de prêtres Catholiques qui, ne se compromettant pas avec la secte conciliaire, sont parfaitement fréquentable. Il y a en premier lieux les abbés Siegel, Schoonbroodt, Vérité, Raffalli, ainsi qu'un abbé toulouse dont j'ai oublié le nom.
Il y a également ceux qui ont été ordonné par Mgr Lefebvre, et cela sera au moins à son actif, d'avoir ordonné des ministres de Jésus Christ.
A ces gens là ils faut recourir sans crainte: L'abbé Marchiset, l'abbé Guépin, l'abbé Belmont, l'abbé Seuillot etc Tout ceux ci sont fiables. Ils ont été ordonnés par un évêque qui fut prince de l'Eglise et qui n'a, comme tout évêque, pas besoin de demander à quiconque qui ordonner.
N'ayez donc crainte nous avons (encore) des abbés. Profitons en !
concernant Marie-Antoinette, je ne connais pas cette histoire selon laquelle elle aurait refusé le prêtre. Je sais par contre de pieuse opinion, qu'elle sera probablement un jour sur les autels. Une sainte n'avait peut être pas nécessairement besoin de se confesser.
Vous indiquez les noms de prêtres.
Ce qui me pose une grave interrogation, normalement chez les catholiques il y a unité de pensée et de pratique sacramentelle. Tout le monde tire dans le même sens.
Or, les abbés mentionnés sont très différents au point de vue de la doctrine.
Pour un, la FSSPX est hérétique sur le point du magistère et les "thucistes" ne sont pas fiables, La thèse du P. Guérard est inadmissible, on doit faire une abjuration d'hérésie si nous avons adhéré à l'une ou l'autre de ces tendances.
(Je précise que ce n'est pas par mépris que je ne place pas le titre de Mgr devant certains noms, mais tout simplement, parce qu'ils ne sont pas mes seigneurs)
Pour l'autre, il serait au Canon de la Messe, en union avec Galaretta !
Pour un autre, nous devons nous incliner devant la lignée des évêques "thucistes" plus spécialement Dolan.
Puis, il y a ceux qui reconnaissent le bien-fondé du sacre du P. Guérard et ses suites versus celui (j'en connais un dans la liste que vous donné) qui qualifie tous les sacres sans mandats " de sauvage".
Comment tant de divergences sur des points si importants pour la foi peuvent elle est représentatives de la communion de pensée qui est une des grandes caractéristiques de notre Sainte Religion?
Comment un simple fidèle peut-il faire pour avoir la certitude que ce que l'un ou l'autre de ces abbés enseignent est bien la vérité.
Je ne crois pas que la pratique sacramentelle se borne à une assistance "passive" elle suppose une base de confiance.
Devrais-je aller chercher les sacrements chez un de ces abbés, mais ne pas suivre ces directives spirituelles et même être en opposition avec sa ligne de conduite?
Prenons un cas hypothétique: Quand je le peux (en raison des distances) je vais chez l'abbé X, une année je ne puis m'y rendre pour accomplir le précepte pascal, lorsque j'y retourne, il me dit en confession que j'ai commis une faute grave de ne pas m'être rendue chez l'abbé Y (qui est très près) mais, moi je suis comme l'abbé Z, je ne reconnais pas les sacres sans mandat pontifical.
Alors, je serai devant une impasse vers qui me retournerais-je pour la résoudre, si ce n'est vers notre Sainte Mère l'Église, dont Rosalmonte nous a donné des références.
Concedo à mon tour, dans les abbés que vous mentionnez, ( ceux ordonné sous Pie XII) malgré les terribles divergences de position, un fidèle peut demander les sacrements ( je pense, ici à l'abbé Siegel, qui est celui avec qui j'ai eu une correspondance). Mais, ce ne sont pas toutes les âmes, qui sont en conscience capable de le faire.
Nous vivons une situation dramatique, je crois que Notre-Seigneur, qui seul sonde les reins et les coeurs, peut juger de la conduite et pratique sacramentelle de tous et chacun. Pour ma part, je ne veux jeter la pierre à personne, ( s'il y a une telle cacophonie d'opinion chez les abbés, comment l'harmonie pourrait-elle donner son écho paisible chez les fidèles) je crois plutôt que nous devons tenter d'établir des discussions charitables sans aigreur,(contre les personnes, la charité étant la vertu la plus difficile à garder dans des échanges) en nous appuyant sur l'Autorité de notre Sainte Mère, et en cherchant à comprendre ce qu'Elle attend de nous.
Et puis, quelle conclusion tirez-vous M. Arnaud?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La réception des sacrements en danger de mort
Je remonte le fil pour M. Arnaud
Au plaisir de vous lire
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gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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