Visibilité et indéfectibilité de l'Église

Vite fait entre deux éclats d' obus

Et en avant avec une bonne grosse tartine de credo nappée de zinsénisme !
@Excellence
Bon j'avoue avoir sauté la tartine pour filer direct à vos trous normands.

De loin ça pourrait faire penser à un gros gateau au chocolat, pourvu que ce soit le dessert et qu'il nous remette pas une dinde farcie ou un plat d' lentilles au lard sur la table...

Je crois que je ne me suis pas trompé en parlant de libre penseur. Je ne m'adresse donc pas aux troll anarchistes, en l’absence d’arguments, dont les seules armes restent la caricature, dans le style du journal « le Bonnet rouge » des années 1900 ou Charlie Hebdo des années 2000 ( mélangé avec des clones d’images pieuses... ), aux fins de fermer la bouche à leurs contradicteurs, mais plutôt au lecteur honnête, qui réfléchira sur l’adéquation de citations de quatre Docteurs de l’Église, des plus récents, avec la situation d’aujourd’hui. Ce lecteur, s'il a la foi catholique, croira et adhérera à la vérité de ces citations, s'il n’a pas la foi catholique, il en doutera ou les niera. Quant à l'anarchiste, il s’en moquera, n’ayant plus qu’à exercer que le rire sardonique, de son maître le diable, aidé ou non du pinceau de Photoshop.

-1) D’abord Saint Pierre Canisius (1521-1597) :



« Fides in successione perpetuo coservata confundit hereticos »
« la Foi en une succession perpétuellement conservée confond les hérétiques »



« Sine Episcopo et Summo Sacerdote, non est Ecclesia »
« sans Évêque et sans Pontife suprême, il n’y a pas d’Église »




« Qui cum Episcopo no est, in Ecclesia non est »
« Celui qui n'est pas avec un évêque n'est pas dans l'Église »


Sv. Petar Kanizije - Summa doctrinae christianae Cologne édition 1586, PP. 136
https://archive.org/details/sv.-petar-kanizije-summa-doctrinae-christianae-1586.-god.
Le Grand Catéchisme De Canisius ( Tome 2) Paris 1873, PP. 28 et 502
https://archive.org/details/le-grand-catechisme-de-canisius-tome-2-000000058/page/28/mode/1up
https://archive.org/details/le-grand-catechisme-de-canisius-tome-2-000000058/page/502/mode/1up


-2) Saint Alphonse de Liguori



« Jésus-Christ, son fondateur a promis qu’elle (l’Église romaine) subsisterait jusqu’à la fin des siècles »
In Œuvres de St Alphonse de Liguori, Tome 2, Paris, 1876, PP. 545
https://archive.org/details/07430208.1635.emory.edu/page/545/mode/1up


Or l’Église romaine, c’est d’abord le Pape légitime ( ayant seul pleine juridiction, c’est-à-dire pouvoir sur tous les Fidèles) et ses conseillers les Cardinaux légitimes de la Sainte Église Romaine ( Canon 230 ). Le Pape décédé, il laisse pourtant une délégation limitée de pouvoir aux Cardinaux, en leur donnant pour mission unique de lui élire un successeur, selon les conditions qu'il a définies. S’il n’y a plus définitivement, soit de pouvoir plein légitime ou  soit de pouvoir délégué légitime, quoique strictement limité, dans l’Église Romaine, il n’y a plus d’Église Romaine.


-3) Saint François de Sales



« Non, non, l’ordinaire est constante, et sera toujours, pendant que l’Église
sera dans ce bas-monde : les pasteurs et docteurs, qu’il a une fois donnés à l’Église, doivent avoir une perpétuelle succession »

in Œuvres complètes de S. François De Sales, Tome 4, Paris, 1861, PP. 378
https://www.google.fr/books/edition/_/B-k7AQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PA377


-4) Saint Robert Bellarmin :



« Ubi docet apostolos, futuros pastores in Ecclesia usque ad diem judicii ; »

« L’apôtre ( Saint Paul ) enseigne là, que des Pasteurs doivent exister dans l’Église, jusqu’au jour du jugement » ( voir Épître de St Paul aux Éphésiens IV, 11-13 )

in Saint Robert Bellarmin dans ses notes de la véritable Église  :
Disputationum De controversiis Tome second Livre 4 chapitre 8, PP. 116  :
https://books.google.fr/books?id=GqE_AAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA116#v=onepage&q&f=false

J' avais dit qu' on allait pas tarder à se faire traiter de marxistes, on y est.

Il vient d’être mis en exergue, sur votre forum, une citation d’un discours de Pie XII, aux jeunes époux, du 5 mars 1941, qui répond parfaitement aux angoisses des laïcs, aujourd’hui privés, en Occident et une partie de l’Orient, d’avoir accès à l’acte extérieur sacramentel, d’un ministre légitime et aussi qui les garde de s’adresser à un ministre illégitime, issu de consécrations épiscopales sacrilèges.

« D'autres sacrements, qui sont plus nécessaires, peuvent, en l’absence du ministre, être suppléés par la puissance de la miséricorde divine ; Dieu peut se passer des signes extérieurs pour porter la grâce dans les cœurs : au catéchumène qui n'a personne pour lui verser l'eau sur le front, au pécheur qui ne trouve personne pour l'absoudre, le Bon Dieu accordera, en réponse à leurs actes de désir et d'amour, la grâce qui les rend ses amis et ses fils, même sans l'acte sacramentel du baptême et de la confession. »

https://archive.org/details/pie_xii_aux_jeunes_epoux_1939_43/pie_xii_enseignement_mariage_1939-1943_jeunes_epoux/page/n93/mode/1up

Mais, de ce fait, pour les laïcs, en Occident et une partie de l’Orient, d’être privé d’accès à l’acte extérieur sacramentel, en l’absence de ministre légitime, il ne se déduit pas que la vraie Église universelle ne soit constituée que par ces laïcs.
En effet, selon le Catéchisme de Saint Pie X, qu’est-ce que l’Église?
: « L’Église est la société des vrais chrétiens, c’est-à-dire des baptisés qui professent la foi et la doctrine de Jésus-Christ, participent à ses sacrements et obéissent aux Pasteurs établis par Lui ».

Or qui dit doctrine dit Magistère pour enseigner, qui dit Sacrements dit Ministres pour les distribuer, et qui dit obéissance, dit Chef pour gouverner.
Conclusion, il y aura toujours dans l’Église, un saint Magistère, un office sacerdotal et un gouvernement de Pasteurs, dont seule l’Église romaine est assurée de leur pérennité.
Durant une vacance pontificale, même le gouvernement de l’Église, se poursuit par ailleurs, dans la volonté du Pape défunt, qui ordonne à ses conseillers, les Cardinaux de lui choisir un successeur, selon les règles qu’il a définies, volonté qui sera toujours réalisée, puisqu’avec Saint François de Sales, nous sommes certains que « Saint Pierre a eu des successeurs, en a encore et aura jusqu'à la consumation du siècle. »
https://archive.org/details/StPieXCatechismeDeLaDoctrineChretienne/page/n38/mode/1up
https://archive.org/details/lepapeparsaintf00frangoog/page/n136/mode/1up

omeloneur a écrit:Mon Dieu je crois fermement toutes les vérités que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper.

Quel blasphème d'enseigner que le bon Dieu puisse être pervers au point de tromper ses brebis en planquant le doux Christ sur Terre sans les paître.

Sépulchre blanchi, race de vipère, Phranrisien !

Doit-on compter Saint Robert Bellarmin, parmi les pharisiens ?



« Ubi docet apostolos, futuros pastores in Ecclesia usque ad diem judicii ; »

« L’apôtre ( Saint Paul ) enseigne là, que des Pasteurs doivent exister dans l’Église, jusqu’au jour du jugement » ( voir Épître de St Paul aux Éphésiens IV, 11-13 )

in Saint Robert Bellarmin dans ses notes de la véritable Église  :
Disputationum De controversiis Tome second Livre 4 chapitre 8, PP. 116  :
https://books.google.fr/books?id=GqE_AAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA116#v=onepage&q&f=false

FRANC a écrit:Je crois que je ne me suis pas trompé en parlant de libre penseur. Je ne m'adresse donc pas aux troll anarchistes, en l’absence d’arguments, dont les seules armes restent la caricature, dans le style du journal « le Bonnet rouge » des années 1900 ou Charlie Hebdo des années 2000 ( mélangé avec des clones d’images pieuses... ), aux fins de fermer la bouche à leurs contradicteurs, mais plutôt au lecteur honnête, qui réfléchira sur l’adéquation de citations de quatre Docteurs de l’Église, des plus récents, avec la situation d’aujourd’hui. Ce lecteur, s'il a la foi catholique, croira et adhérera à la vérité de ces citations, s'il n’a pas la foi catholique, il en doutera ou les niera. Quant à l'anarchiste, il s’en moquera, n’ayant plus qu’à exercer que le rire sardonique, de son maître le diable, aidé ou non du pinceau de Photoshop.

-1) D’abord Saint Pierre Canisius (1521-1597) :



« Fides in successione perpetuo coservata confundit hereticos »
« la Foi en une succession perpétuellement conservée confond les hérétiques »



« Sine Episcopo et Summo Sacerdote, non est Ecclesia »
« sans Évêque et sans Pontife suprême, il n’y a pas d’Église »




« Qui cum Episcopo no est, in Ecclesia non est »
« Celui qui n'est pas avec un évêque n'est pas dans l'Église »


Sv. Petar Kanizije - Summa doctrinae christianae Cologne édition 1586, PP. 136
https://archive.org/details/sv.-petar-kanizije-summa-doctrinae-christianae-1586.-god.
Le Grand Catéchisme De Canisius ( Tome 2) Paris 1873, PP. 28 et 502
https://archive.org/details/le-grand-catechisme-de-canisius-tome-2-000000058/page/28/mode/1up
https://archive.org/details/le-grand-catechisme-de-canisius-tome-2-000000058/page/502/mode/1up


-2) Saint Alphonse de Liguori



« Jésus-Christ, son fondateur a promis qu’elle (l’Église romaine) subsisterait jusqu’à la fin des siècles »
In Œuvres de St Alphonse de Liguori, Tome 2, Paris, 1876, PP. 545
https://archive.org/details/07430208.1635.emory.edu/page/545/mode/1up


Or l’Église romaine, c’est d’abord le Pape légitime ( ayant seul pleine juridiction, c’est-à-dire pouvoir sur tous les Fidèles) et ses conseillers les Cardinaux légitimes de la Sainte Église Romaine ( Canon 230 ). Le Pape décédé, il laisse pourtant une délégation limitée de pouvoir aux Cardinaux, en leur donnant pour mission unique de lui élire un successeur, selon les conditions qu'il a définies. S’il n’y a plus définitivement, soit de pouvoir plein légitime ou  soit de pouvoir délégué légitime, quoique strictement limité, dans l’Église Romaine, il n’y a plus d’Église Romaine.


-3) Saint François de Sales



« Non, non, l’ordinaire est constante, et sera toujours, pendant que l’Église
sera dans ce bas-monde : les pasteurs et docteurs, qu’il a une fois donnés à l’Église, doivent avoir une perpétuelle succession »

in Œuvres complètes de S. François De Sales, Tome 4, Paris, 1861, PP. 378
https://www.google.fr/books/edition/_/B-k7AQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PA377


-4) Saint Robert Bellarmin :



« Ubi docet apostolos, futuros pastores in Ecclesia usque ad diem judicii ; »

« L’apôtre ( Saint Paul ) enseigne là, que des Pasteurs doivent exister dans l’Église, jusqu’au jour du jugement » ( voir Épître de St Paul aux Éphésiens IV, 11-13 )

in Saint Robert Bellarmin dans ses notes de la véritable Église  :
Disputationum De controversiis Tome second Livre 4 chapitre 8, PP. 116  :
https://books.google.fr/books?id=GqE_AAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA116#v=onepage&q&f=false

Par contre je pensais éventuellement qu' il remettrait l' couvert avec de la dinde, mais il a posé un dromadaire farci avec de la harissa, faudrait qu' il se calme il va se faire péter une veine !

Si tu vas sur TEDEUM évite le salon des invités, passe par la cuisine, ça ira plus vite.

"J' avais dit qu' on allait pas tarder à se faire traiter de marxistes, on y est."
^^ Le point Godwin by Port-Royal

( mélangé avec des clones d’images pieuses... )

le nouveau portail du forum ne sied pas à votre grandeur ? Quelle joie pour nous de vous imaginer régurgiter sur votre écran.

dont les seules armes restent la caricature

le raffinement graphique de cette estampe-caricature janséniste est un très bel emballage pour vendre une doctrine à vomir :



La voici mise à jour tout spécialement pour vous :



Le raffinement graphique de vos posts (corps de fonte ajustée, couleur rouge, prise d'écran des citations en latin, etc) suit le même procédé : préparer le lecteur par de belles citations de saints (comme Quesnel qui parsème son vomi de citations de Saint-Bernard et de Saint Grégoire) pour mieux lui refourguer votre papotroglodytisme jansénisant.
Credo a une autre technique, l'étouffement par gavage de zinzénisme, mélange d'eaux fangeuses d'erreurs et de vérités.

Nous vous laissons bien volontiers votre raffinement plein de caca, et vous pourchasserons sans cesse avec nos mèmes jusque dans les --censuré--, pardon, dans les toilettes sèches de votre grotte tchétchène si nécessaire :

Ce n’est pas comme vous dites, « le bon Dieu qui puisse être pervers au point de tromper ses brebis en planquant le doux Christ sur Terre sans les paître », ce sont ses ennemis qui veulent lui interdire de paître le troupeau, et qui l’obligent à prendre les mesures de prudence, jusqu’à éventuellement se cacher, pour échapper à leurs mains perfides.

Sinon, il faut dire aussi, avec le même argument, que Dieu est pervers, car il a fait prendre par beaucoup,  pour un vrai pape, les antipapes Jean XXIII, puis Paul VI, au moins pour la plupart en Occident et une partie de l’Orient, jusqu’en 1969 environ. Pour suivre votre logique, je vous laisse porter éventuellement cette accusation, et lui choisir ou non le titre de blasphématoire.

Vous confondez ainsi, d’une part, le Magistère légitime qui est persécuté, et obligé si besoin de se cacher, avec d’autre part ceux qui le persécutent. Dieu ne veut pas la persécution, même s’il permet la persécution, dont les auteurs sont ses ennemis, mais qu’il autorise pour la gloire de ses élus et faire éclater l’héroïsme de ses martyrs. Cela est résumé par la formule bien connu, Dieu ne permet le mal, que pour un plus grand bien.

Ce plus grand bien, c’est peut-être aussi de nous guérir, en Occident, aux vues de ses fruits, de la démocratie religieuse, et même de la démocratie tout court (rousseauiste ), qui fait croire qu’une société puisse exister sans autorité autre que nous-même, ou sans obéissance à celle-ci. Or vous paraissez une drôle de brebis, quand la société que vous défendez, et à laquelle vous prétendez appartenir, ne comporte désormais définitivement aucune autorité, alors que cette autorité lui est promise à perpétuité. C’est la raison pour laquelle je vous ai appelé, peut-être un peu rudement, anarchiste.

Par contre, rien ne vous autorise à prendre  les tons enflammés, d’un frère prêcheur, à l’air d’un Savonarole, plutôt que de St Vincent Ferrier, surtout quand aucun supérieur légitime ne vous a permis de prêcher.

Merci mon Dieu, quelle honte si l' on ne peut même se parler. C' est vraiment un milieu de cinglés.

Et aussi, probablement avis d' un libre penseur, merci mon Dieu, car le magistère est en fait plus accessible que jamais.

Vous pensez quoi de Peguy qui écrivait dans «L' argent» "un libre-penseur de ce matin-là était plus chrétien qu' un dévôt d' aujourd'hui" ?

Qui veut enseigner sans mission sa propre nouveauté, si ce n'est le janséniste pestilentiel que vous êtes ?
Que faites vous sur ce forum ? Faites comme JPB ouvrez donc le vôtre, succès garanti. Mais non, vous êtes de la race des Quesnel et autres apôtres du démon, et vous reviendrez encore et encore, même sur votre lit de mort, répandre votre confiture empoisonnée dont ici personne ne veut. C'est ainsi.

SVP @omeloneur JPB connais pas ,y'a Gégé, Titi, mais JPB, ? Jean-Paul Belmondo ?

^^ Belmondo après Alain Delon

JPB (JP Bontemps me semble t-il) était un farouche défenseur de la thèse du novateur Guérard et comme personne n'en voulait, il a ouvert son forum, je crois.

"Du temps où les seconds rôles étaient des grands acteurs"

Merci


Vous savez si l' index sur les bouquins de Péguy a été levé un jour ?

Je ne sais pas mais en consultant l'index l'autre jour j'y ai vu un certain Abauzit, Firmin de son prénom, et épiscopalien notoire. Probablement aucun rapport avec l'avocat parisien.

C' est comique, vous faites de ces trouvailles !

Je crois que j' ai confondu, c' est peut être plutôt Bergson qui a été indexé, lequel à bcp influencé Péguy.

Charles Péguy, on lui doit l' expression "les hussards noirs" pour désigner les instits, ça leur va tellement bien aux complexés supérieurs démago-pédagogiques...

Les destructeurs de cerveau dans l' oeuf.

Péguy : (Wikipedia)
«Écrivain et mystique
modifier
Son retour au catholicisme, dont il avait été nourri durant son enfance, a eu lieu entre 1907 et 1908[41],[Note 8]. Il confie en septembre 1908 à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé la foi… Je suis catholique… »[42] Cependant, son entourage remarquait depuis quelques années déjà ses inclinations mystiques ; ainsi, les frères Jean et Jérôme Tharaud se souviennent l'avoir fait pleurer en racontant les miracles de la Vierge, à la Noël 1902[43]. Une confidence à demi-mot de Péguy[44] laisse à penser que sa conversion intervint à la suite d'une lecture de l'Évangile de la Passion selon saint Matthieu[45]. Le 16 janvier 1910 paraît Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, qui s'inscrit clairement dans la perspective d'une méditation catholique et manifeste publiquement sa conversion. Plutôt que par le mot conversion qui sous-entendrait un rejet de sa vie passée, c'est par « un approfondissement du cœur » que Péguy retrouve la foi. Approfondissement qu'il exprime ainsi : « Ce n’est nullement par un rebroussement que nous avons trouvé la voie de chrétienté. Nous ne l’avons pas trouvée en revenant. Nous l’avons trouvée au bout. C’est pour cela que nous ne renierons jamais un atome de notre passé ». La réaction du public catholique au Mystère de la charité de Jeanne d'Arc est plutôt méfiante, même si L'Amitié de France et La Croix font une critique élogieuse de l'ouvrage. Son intransigeance et son caractère passionné le rendent suspect à la fois aux yeux de l'Église, dont il attaque l'autoritarisme et l'orientation bourgeoise, et aux yeux des socialistes, dont il dénonce l'anticléricalisme ou, un peu plus tard, le pacifisme, pour lui inopérant et, qui plus est, à contre-sens, quand l'Allemagne redevient menaçante.

À partir de 1911, Péguy qui est au tournant de la quarantaine, fait l'expérience des déceptions et des critiques des milieux académiques après les remous provoqués par l'essai polémique contre Fernand Laudet[Note 9]. Son pessimisme et sa détresse sont immenses, comme en témoigne son ami Daniel Halévy : « Ah, lui dit un jour Péguy, je ne savais pas que c'était ça la vie ! » Cet aveu de désespoir est suivi d'une frénésie de travail, moyen pour lui de tenter de lui échapper : « Je travaille tout le temps, tous les jours, je me sauve ainsi de descendre plus profondément », écrit-il le 4 août 1911 à son ami Charles Lucas de Pesloüan[Note 10]. Rédigés entre l'automne 1911 et le printemps 1912, les Quatrains, envahis de visions sanglantes, sont à la fois une imploration et le poème de ce désespoir[46]. Au milieu de ces difficultés, s'ajoute en 1912, l'inquiétude provoquée par la paratyphoïde de Pierre, son second fils ; Péguy fait alors le vœu de se rendre en pèlerinage solitaire à Chartres, du 14 au 17 juin, parcourant 144 km en trois jours. Alain-Fournier l'accompagne sur une partie du chemin[47]. « J'ai fait un pèlerinage à Chartres. Je suis Beauceron, Chartres est ma cathédrale », avoue-t-il à son ami Joseph Lotte, ajoutant : « Notre Dame m'a sauvé du désespoir »[48]. C’est ce pèlerinage qui, par la suite, inspira les pèlerinages de Chartres. Il fait à nouveau ce pèlerinage en 1913, du 25 au 28 juillet. Il écrit : « … J'ai tant souffert et tant prié… Mais j'ai des trésors de grâce, une surabondance de grâce inconcevable… »[49]. Pourtant, Péguy n'a pas retrouvé la joie, mais seulement une sérénité précaire qui n'empêche ni regret ni mélancolie ; et il ne devient pas catholique pratiquant. Charles Péguy n'aurait jamais communié adulte et n'aurait reçu les sacrements qu'un mois avant sa mort, le 15 août 1914, à Loupmont, alors qu'il était sous l'uniforme.[réf. nécessaire]

La bénédiction de son patriotisme par Dieu s'inscrit dans le courant de pensée majoritaire des années d'avant-guerre qui, après les années d'abattement dues à la défaite de 1870, attendait et espérait une revanche :

« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. (…)
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu (…)
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés[50]. »

Elle fait écho aux Béatitudes.

L'œuvre de Péguy célèbre ainsi des valeurs qui pour lui sont les seules respectueuses de la noblesse naturelle de l'homme, de sa dignité et de sa liberté : d'abord, son humble travail, exécuté avec patience, sa terre, cultivée avec respect, sa famille : « Il n'y a qu'un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c'est le père de famille », écrit-il[51].
Ce sont là ses valeurs essentielles, liées à son patriotisme et à sa foi dans une République qui serait enfin forte, généreuse et ouverte. Et c'est précisément là, pour lui, que dans une action résolue, se rencontre Dieu. À ce titre Péguy peut apparaître comme un théologien, chantre des valeurs de la nature créée par un Dieu d'amour. C'est ce ton de respect et d'amour pour toutes les créatures vivantes que l'on trouve dans les quatrains d’Ève, au seuil de ce grand poème, où se développe un tableau du paradis terrestre[52]. D'où aussi son attachement profond à Marie[53] : il aurait passé la nuit précédant sa mort à fleurir la statue de la Vierge dans la chapelle de la butte de Montmélian près de Vémars, où stationnait son unité[Note 11].»

Il est mort en 1914 d' une balle dans le front, dans la Marne et il y a des témoins qui ont rapporté que en tombant il aurait dit :

"Mon Dieu ... mes enfants ..."

Merci @Excellence c'est bien Péguy qui a été mis à l'index d'après Ouest France
"Ses oeuvres seront mises à l'index"
https://www.ouest-france.fr/reflexion/editorial/editorial-charles-peguy-un-homme-libre-2800973

edit : je ne le trouve pas dans l'index :

https://books.google.nl/books?id=xHMsAAAAYAAJ&pg=PA47&lpg=PA47&dq=%22ABAUZIT,+Firmin+(+1679-1767+)+.+N%C3%A9+%C3%A0+Uz%C3%A8s+,+Languedoc+.+Fra+.+Protestant+.%22&source=bl&ots=J7nM4KUUG4&sig=ACfU3U12UeCbdr9U3BVqxbAck_scct-Yow&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwirqKXA0ZyEAxX2U6QEHXQbBVsQ6AF6BAgNEAM#v=onepage&q=%22ABAUZIT%2C%20Firmin%20(%201679-1767%20)%20.%20N%C3%A9%20%C3%A0%20Uz%C3%A8s%20%2C%20Languedoc%20.%20Fra%20.%20Protestant%20.%22&f=false

Merci.

Le chien de garde à qui la rédaction a intimé l' ordre d' écrire un article sur Péguy a dû avoir une subite envie d' aller... aux chiottes ... Péguy connaissait l' âme chrétienne du peuple de France comme personne et vomissait les journalistes comme un geyser.

Il aurait sûrement préféré écrire un "on vous explique " pourquoi l' euthanasie c' est bon pour ceux qui ne sont rien, qui roulent au diesel en fumant des clopes et qui n' ont pas de Rolex au poignet à cinquante ans ou autre chose du genre.
Il a du aller aux chiottes, cette fois pour se repoudrer le nez une dernière fois avant d' allumer son PC et puis il est allé cliquer sur Wikipedia.

Voici ce qu' il y aura trouvé: «Bien que mise à l'Index en juin 1914 par l'Église catholique et sévèrement critiquée par Jacques Maritain, la philosophie bergsonienne du « mouvant » avait de quoi profondément séduire Péguy»

Moi aussi j' ai confondu en passant trop vite sur la phrase.

Je précise aussi que l' expression «hussard noir» était positive pour Péguy. Je l' ai entendue au sens péjoratif, des soldat d' élite qui vont traquer l' intelligence naissante pour la détruire jusque dans les moindres recoins des boîtes crâniennes innocentes.
Mais Péguy, c' est ainsi qu' il surnommait les derniers maîtres d' école, qui étaient français et donc chrétiens jusqu' au fond de l'âme. Ils étaient du peuple, ils étaient le peuple, sans avoir à jouer un rôle. Dévoués comme des hussards pour élever les enfants. Dans « L' argent », il explique que sauf la métaphysique, il n' y avait pas de différence entre ce qu' enseignaient les maîtres et ce qu' enseignaient les curés. Ils étaient tous français, ils étaient tous chrétiens, ils avaient tous les mêmes valeurs, ils n' en avaient rien à cirer de la Rolex.

Il dit que tout a basculé en dix ans et j' ai remarqué que c' est juste après la vision de Papa Léo...

Un audio de « l' argent » ,fluide et très bien lu ici si ça intéresse quelqu' un, c' est extrêmement enrichissant et très touchant.
https://youtu.be/4FdmRjPWgrQ?si=1CLB3wWZx4K9XlTu

Non Possumus a écrit:
Vous pensez quoi de Peguy

Plutôt que de lire les œuvres hétérodoxes et superficielles, à « l’eau de rose », de l’écrivain romantique, dreyfusard et bergsonien, Charles Péguy, sustentez-vous davantage, d’une nourriture autrement substantielle, celle de Charles Maurras, un écrivain soi-disant maudit, de la même génération, incroyant ( non athée ), mais converti la veille de sa mort, et respectueux et admiratif des principes de l’Église Catholique, dont certaines de ses œuvres furent mis à l’Index, en 1927 ( congrégation non infaillible ), par ses ennemis démocrates-chrétiens et libéraux, ou modernistes plus ou moins occultes. 
En effet, avant même de recevoir et d’accepter la Révélation surnaturelle, encore faut-il avoir et faire un usage ordonné de la raison naturelle. Vous apprendrez ainsi, chez cet auteur à penser clair et droit, en évitant les idées des insensés. Or, Maurras démontre l’absurdité et la folie contre-nature des principes démocratiques, dans la vie civile et politique, qui détruisent tout ordre et civilisation et qu’il résume dans une formule : « la démocratie, c’est le mal, la démocratie c’est la mort ». Je vous conseille notamment son ouvrage « la démocratie religieuse » ou « Mes idées politiques », ce dernier, rappelant ce qui devrait être des évidences, sur les principes naturels d’une Société. 
https://archive.org/details/ladmocratierel02mauruoft 
https://archive.org/details/MaurrasCharlesMesIdesPolitiques/mode/2up 
 
Inutile d’ajouter, que, puisque le Surnaturel se greffe sur le naturel, que ces principes ne se contredisent pas avec la société parfaite, qui est l’Église Catholique (légitime), qui ne sera jamais une démocratie religieuse, c’est-à-dire un groupement d’individus, sans autorité, sauf dans l’imagination de quelques sectaires. 
 
PS. : On doit savoir, que cette prohibition de lecture, de certains ouvrages de Maurras, par les consulteurs de l’Index, remonte en fait à 1914, et qu’elle fut bloquée personnellement par Saint Pie X : « Ils venaient, en colère, comme des chiens, me dire : « Condamnez-le, Très Saint-Père, condamnez-le ! » Je leur répondais : « Allez-vous-en, allez lire votre bréviaire, allez prier pour lui. ». https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67222/f143.item
 
Or, parmi ces consulteurs, on note le démocrate-chrétien, socialisant, RP. Dehon ( http://www.dehonianadocs.org/pdf/DEH2003-06-FR.pdf 
), ennemi acharné de Maurras, cofondateur des semaines sociales de France, à l’origine du socialisme « chrétien », qui déformaient déjà alors les Encycliques papales et qui comprend aujourd’hui l’élite politique et administrative de « notre » république. Cette décision de 1914, devint publique qu’en 1927, après que la Congrégation de l’Index fut rattachée au Saint-Office, faisant confondre pour quelques esprits naïfs, prohibition de certains de ses livres et condamnation doctrinale. 
 
Comme Saint Thomas d’Aquin, qui s’est aidé d’Aristote, pour penser clairement, le théologien, Cardinal Louis Billot n’a pas hésité dans son traité en latin, De Ecclésia ( https://archive.org/details/tractatusdeeccle02bill/page/36/mode/1up 
) à citer des pages entières de Maurras, en français, sur libéralisme et libertés, extraites de son ouvrage « La démocratie religieuse », dont le deuxième volume, « La politique religieuse » dont ces feuilles sont détachées, se trouvent en l’occurrence à l’Index !  
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.hw00sd&seq=49 
https://archive.org/details/ladmocratierel02mauruoft/page/395/mode/1up 
 
 
Pour ceux qui auraient des scrupules de conscience, à lire des ouvrages de Maurras, mis à l’Index, notamment « Trois idées politiques » ou « L’Avenir de l’intelligence », « la Politique religieuse », c’est le cas de faire intervenir à bon escient l’épikie. Le but de l’Index, en effet, c’est de prévenir le danger présumé d’un livre, sur la vie morale chrétienne, en prohibant sa lecture, sans exprimer aucun jugement de nature définitive , sur son orthodoxie (exemple, temporairement l’ouvrage mis à l’index St Robert Bellarmin, avec son De potestate Summi Pontifici, ou les ouvrages de Copernic et Galilée), chose qui est réservée au Souverain Pontife de façon solennelle ou ordinaire ( exemple : Baius, Quesnel, Fébronius, Rosmini, Lamennais, le Sillon de Marc Sangnier etc...). Mais, si dans le cas d’espèce, il n’y a aucun danger, si ce n’est dans l’imagination méchante de modernistes occultes, infiltrés dans une Congrégation romaine (Un Cardinal d’Andrea, libéral et insulteur de Pie IX, fut même préfet de l’Index), et qu’au contraire sa lecture est bénéfique et même nécessaire pour la défense de la Patrie, ou de l’Intelligence, face aux nuées libérales, il est tout à fait autorisé de lire l’ouvrage prohibé.  
 Il faut être prévenu, que les divers mouvements ou écrivains qui se réclament de lui, aujourd’hui ( surtout après 1955 ), n’ont rien à voir avec sa pensée, comme il le prévoyait d’ailleurs lui-même, sans illusion, de son vivant, raison supplémentaire pour lire ses œuvres, « « dans le texte ». 
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7690146/f1.item 
 
 
Parmi ces autres ouvrages ( que « la démocratie religieuse » ou « Mes idées politiques » ), on peut citer : 
 
L’ordre et le désordre https://books.google.fr/books?id=fxBLAAAAMAAJ  
Romantisme et Révolution https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24448f/f1.item 
Réflexions sur la Révolution de 1789 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6798v?rk 
La contre-révolution spontanée https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6779m/f1.item 
Kiel et Tanger, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7051617f?rk 
Enquête sur la Monarchie, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24548q?rk 
Pascal puni,  https://numerique.boitealivres.com/ebook/9782403038835-pascal-puni-charles-maurras/ 
L’Action française et le Vatican : les pièces d'un procès / préf. de Charles Maurras et Léon Daudet (1927), https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67222?rk
Sous la Terreur (1928), https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33876742?rk
L'Action française et la religion catholique de Charles Maurras (1913 ),
https://archive.org/details/lactionfranais00maur/page/n4/mode/1up

Sont à l’Index : Le Chemin de Paradis, Anthinea ( pour ces deux premières œuvres de jeunesse, prohibition justifiée, en raison de quelques phrases volontairement provocatrices, contre la religion protestante, mais à interprétation double, retirées des éditions postérieures ), Les Amants de Venise, Trois idées politiques, L’Avenir de l’intelligence, la Politique religieuse et  Si le coup de force est possible.