Et si la foi m'était contée...

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Message  gabrielle Jeu 16 Juin - 12:52

Comment fait-on le signe de la croix?

« Bonjour, petit Pierre, fit le curé... Sais-tu bien faire le signe de la croix, maintenant ?... — Oui, monsieur le curé. — Fais-le donc, pour voir... » Et petit Pierre, très grave : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. » Mais la croix que sa petite main trace sur lui est démesurée, il la commence « Au nom du Père » presque à la nuque, la fait descendre : « et du Fils »jusqu'à ses genoux, décrit les deux bras « et du Saint-Esprit . » d'un geste plus large que ses propres épaules.

Le Curé se prend à sourire. « Vous riez, Monsieur le Curé ? C'est le père Jean, venu sur le pas de la porte. — Je souris, Jean, je souris, parce que je suis content du petit Pierre. Il sait faire le signe de la croix. Il le fait peut-être un peu grand... — Laissez faire, Monsieur le Curé, reprend le père Jean. Voyez-vous le signe de la croix, par le temps qui court, ça refoule toujours assez en vieillissant.  » Adjutor Rivard,Chez nous.
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Message  gabrielle Sam 18 Juin - 8:33

Le chapelet, un des sacramentaux.

Si nos jeunes Canadiens qui partaient pour les pays d'en haut n'étaient pas toujours irréprochables sous le rapport de la moralité, ils avaient tous cependant un grand fonds de religion, et la foi qu'ils avaient puisée au sein de leur famille ne les abandonna jamais, même après qu'ils eurent vécu de longues années, loin de tout secours religieux. Beaucoup d'entre eux conservèrent scrupuleusement des pratiques religieuses qu'ils avaient promis de garder en laissant le toit paternel, en faisant leurs derniers adieux à leur mère. « Un de ces voyageurs, qui avait laissé le Canada à l'âge de 14 ans, a conservé pieusement le chapelet de sa première communion, pendant soixante ans qu'il a vécu dans le Nord-Ouest, il avait été fidèle à le porter sur lui. Ceux qui savaient lire en partant du Canada, et qui avaient apporté avec eux des livres de piété, faisaient le dimanche une lecture qui entretenait dans leur coeur le souvenir des principales vérités chrétiennes qu'ils avaient apprises autrefois... Aussi, quand les missionnaires parurent dans ces pays sauvages, s’ils trouvèrent des désordres, ils ne trouvèrent pas d’impiété, et partout ils furent reçus par les familles de nos anciens Canadiens comme des anges de Dieu... M. Dugas, prêtre, Légendes du Nord-Ouest.
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Message  Roger Boivin Sam 18 Juin - 14:49

gabrielle a écrit:
Le chapelet, un des sacramentaux.

Si nos jeunes Canadiens qui partaient pour les pays d'en haut n'étaient pas toujours irréprochables sous le rapport de la moralité, ils avaient tous cependant un grand fonds de religion, et la foi qu'ils avaient puisée au sein de leur famille ne les abandonna jamais,  même après qu'ils eurent vécu de longues années, loin de tout secours religieux. Beaucoup d'entre eux conservèrent scrupuleusement des pratiques religieuses qu'ils avaient promis de garder en laissant le toit paternel, en faisant leurs derniers adieux à leur mère. « Un de ces voyageurs, qui avait laissé le Canada à l'âge de 14 ans, a conservé pieusement le chapelet de sa première communion, pendant soixante ans qu'il a vécu dans le Nord-Ouest, il avait été fidèle à le porter sur lui. Ceux qui savaient lire en partant du Canada, et qui avaient apporté avec eux des livres de piété, faisaient le dimanche une lecture qui entretenait dans leur coeur le souvenir des principales vérités chrétiennes qu'ils avaient apprises autrefois... Aussi, quand les missionnaires parurent dans ces pays sauvages, s’ils trouvèrent des désordres, ils ne trouvèrent pas d’impiété, et partout ils furent reçus par les familles de nos anciens Canadiens comme des anges de Dieu... M. Dugas, prêtre, Légendes du Nord-Ouest.
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Message  gabrielle Lun 20 Juin - 8:03

Parmi les sacramentaux, il y a l'eau bénite,

« Il y eut en 1720, écrit l’annaliste de l’Hôpital-Général de Québec, une si grande quantité de chenilles, que nous perdîmes toute espérance pour la récolte. Nous avions près de notre maison deux pièces de blé, les insectes y fourmillaient tellement que nous avions peine à voir les épis. Monseigneur « nous permit de faire une procession autour de nos champs, en chantant les litanies des saints ; il y voulut prendre part, et il fit partout l’aspersion avec l'eau bénite. Le lendemain, les chenilles furent trouvées en monceaux dans les fossés. On s'empressa d'en informer Sa Grandeur; elle répondit que cette délivrance était due à l'invocation des saints et à la vertu de l'eau bénite... » Mgr Auguste Gosselin, l’Eglise au Canada...
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Message  gabrielle Mar 21 Juin - 13:46

LA PRIÈRE

Exactitude à la prière.


«  Ce qui m'a toujours tenu dans la surprise et dans l'admiration a été de voir  Mgr de Laval... être aussi exact que l'était Sa Grandeur à se mortifier en toutes choses... De ne jamais se coucher qu'il n'eût dit et ne se fût acquitté de tous ses offices, prières, lectures, chapelets, etc., quelque tard qu'il fût et quelque affaire qu'eût eue Sa Grandeur, et quoiqu'il se couchât fort tard, ne jamais manquer à se lever, pendant plus de quinze ans, à deux heures du matin (je ne parle que du temps que j'ai servi Sa Grandeur, car, plus de trente ans auparavant, Elle se levait à la même heure), et les cinq dernières années de sa vie sur les trois heures. Et de se lever pendant les dites quinze années et celles d'auparavant tout seul, sans feu, n'ayant point de poêle dans sa chambre, où il gelait très fort toutes les nuits pendant l'hiver..., s'en aller à quatre heures à l'église, la lanterne à la main, en ouvrir les portes, sonner sa messe, qui était la première, de quatre heures et demie, pour les travaillants, et rester à l'église ou à la sacristie qui était froide et incommode pour lors, jusque à sept heures... » Mgr Henri Têtu, Les Evêques de Québec.
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Message  gabrielle Jeu 23 Juin - 8:25

Prière de remerciement.

Trois ans avant sa mort, Sir Joseph Dubuc, confiait à sa soeur religieuse : « Depuis longtemps, j'avais l'habitude de remercier Dieu, particulièrement dans mes prières du matin et du soir. Mais maintenant, c'est une exclamation qui jaillit de mon âme plusieurs fois par jour. Je dis : « Merci, mon Dieu, merci pour tous vos bienfaits ! » Je suis si pénétré de la chose que cela me fait du bien d'exprimer ainsi avec élan la reconnaissance dont je suis rempli. » E. Lecompte, s.j., Sir Joseph Dubuc.
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Message  gabrielle Sam 25 Juin - 7:54

Aridité dans la prière.

L'excellent sauvage Joseph Chihouatenhoua se plaignait d'aridités dans son oraison. « Le Père lui ayant demandé comment il s'était comporté en cette occasion : J'ai dit à Dieu, répondit-il, Hélas ! mon Dieu, je ne suis rien, est-ce à moi de vous porter quelque parole ? Je viens ici pour vous entendre, parlez donc au fond de mon coeur, et dites-moi, fais cela je le ferai, mon Dieu, quand j'en devrais mourir. Puis j'ai dit à la Vierge, Sainte Marie, mère de mon Sauveur Jésus, me voici en votre maison et dans votre chapelle, qui m'y fera du bien sinon vous ? Ayez pitié de moi : je suis ici venu pour connaître la volonté de Dieu, mais je n'ai point d'esprit, et s'il parle, je ne l'entends point. Je ne suis rien, vous êtes toute-puissante, priez pour moi votre fils bien-aimé Jésus. Puis je me suis adressé aux Saints dont les reliques sont ici... ; je leur ai dit : Grands Saints. ., ayez pitié de moi, priez pour moi votre ministre et le mien Jésus. Par après je me suis souvenu des tableaux qui sont en cette chapelle, et ai prié les Saints qui y sont dépeints, particulièrement saint Joseph, dont je porte le nom. » Relation, 1640.
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Message  Louis Sam 25 Juin - 8:58

gabrielle a écrit:
Aridité dans la prière.

L'excellent sauvage Joseph Chihouatenhoua...

Son frère aîné.

Son frère.

Sa fille.


Dernière édition par Louis le Sam 10 Sep - 11:48, édité 1 fois

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Message  gabrielle Lun 27 Juin - 8:38

Demander d’abord ce qui se rapporte à la gloire de Dieu.

Le major Lambert Closse est l'une des plus grandes gloires de Montréal. Il mourut en 1662, dans une rencontre avec les Iroquois, « en brave soldat de Jésus-Christ et notre monarque, après avoir mille fois exposé sa vie fort généreusement, sans craindre de la perdre en de semblables occasions, ce qu'il fit bien voir à quelques-uns qui lui disaient peu avant sa mort : « Qu'il se ferait tuer vu la facilité avec laquelle il s'exposait partout pour le service du pays. » A quoi il répondit : «  Messieurs, je ne suis venu ici qu'afin d'y mourir pour Dieu en le servant dans la profession des armes, si je n'y croyais pas mourir, je quitterais le pays pour aller servir contre le Turc et n'être pas privé de cette gloire.  » Dollier de Casson, Histoire du Montréal.
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Message  gabrielle Mar 28 Juin - 8:45

LE PATER NOSTER — L’AVE MARIA

Pardonner au prochain.

On a vu, le vendredi saint, des sauvages, à genoux devant la croix, sans prêtre, prier avec ferveur comme l'Église, pour le monde entier, pour leurs ennemis, pour les perfides Iroquois eux-mêmes : « Seigneur, pardonnez à ceux qui nous poursuivent avec tant de fureur, qui nous font mourir avec tant de rage ; ouvrez leurs yeux ! » L'historien protestant Parkman admire ce trait de charité chrétienne et loue les missionnaires d'avoir « réussi à faire adopter à ces natures sauvages », si tenaces dans leurs haines, « une idée qui leur avait toujours été absolument étrangère. »
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Message  gabrielle Jeu 30 Juin - 13:29

Donnez-nous notre pain quotidien…

Le P. Le Jeune enseignait la religion et les prières aux Algonquins venus au fort des Trois-Rivières pour la traite des pelleteries. Un de ses néophytes, qui sans doute avait déjà goûté de la famine, quand la chasse ne donnait pas, appréciait ainsi sa prédication. « Tu nous dis de belles choses, mais cette prière-ci m'a semblé la meilleure, de toutes : Donnez-nous aujourd'hui notre nourriture. Donnez-nous à manger : voilà une excellente oraison ! »
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Message  gabrielle Sam 2 Juil - 8:09

Marie, la plus puissante protectrice.

A la mission de la Nativité chez les Montagnais. Le 18 juin 1908. Incendie de la vieille maison, qui servait de hangar... Une heure après, toute la bâtisse n'était qu'un vaste bûcher. Pour comble d'alarme, la grande maison que nous habitons ne tarda pas à être atteinte et à flamber partout en haut du pignon ouest et du toit ; tout semblait perdu... Au milieu de l'épouvante générale, on fit à Notre-Dame-de-Lourdes un voeu... ; et, chose inexplicable, moins de deux minutes plus tard, le feu s'arrêtait et, un quart d'heure après, tous les dangers étaient conjurés. Les pertes ont été sans doute assez considérables ; malgré cela, elles n'ont été rien en comparaison du désastre qui menaçait notre maison, l'église et le couvent. Tout devait y passer. R. P. Duchaussois, Aux Glaces polaires.
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Message  gabrielle Dim 3 Juil - 8:55

L ’Ave Maria.

Un décret de Mgr Laflèche, évêque des Trois-Rivières, ordonnait la construction d'une nouvelle église au Cap-de-la-Madeleine. On devait démolir le vieux sanctuaire pour en utiliser les matériaux dans la nouvelle construction. Mais le vieux curé de la paroisse, M. Luc Désilets, ne pouvant se résoudre à cette dure nécessité, fit voeu à la Reine du Très-S aint-Ros ai r e de la lui dédier en ex-voto, si elle lui obtenait durant l'hiver un pont de glace pour le transport de la pierre que ses paroissiens avaient préparée sur la rive sud du Saint-Laurent. La vieille église, en pierres brutes des champs, de soixante pieds par trente, remonte à 1714... Tous les dimanches, après la messe, on récitait le chapelet pour obtenir le pont de glace. Janvier et février étaient passés et le fleuve demeurait toujours libre. La saison des grands froids étant finie, il semblait que l'on n'avait plus rien à espérer. C'est alors que le pieux curé Désilets renouvela son voeu. A la surprise générale, le 15 mars au matin (1878), l'anse au Cap apparut couverte d'une couche de neige et de petits bancs de glace qu'un grand vent  avait détaché du rivage. Le lendemain, des paroissiens guidés par M. Duguay, vicaire de la paroisse, confiants dans la Vierge du Rosaire, entreprirent de trouver un passage sur le fleuve. La nuit venue, on balise le passage et on arrose la neige qui relie les glaçons. Une quarantaine d’hommes travaillent toute la nuit avec assurance, se répétant les uns aux autres, en regardant la lumière du presbytère : « Il n’y a pas de danger, M. Désilets dit son chapelet ». Les jours suivants, le «  pont des chapelets » parut couvert de voitures chargées de pierre, et il se désagrégea dès que la quantité de pierre requise pour la construction de l’église eût été transportée. Depuis, la modeste chapelle est devenue un lieu de pèlerinage fréquenté. Élie de Salvail, 366 Anniversaires Canadiens.
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Message  Roger Boivin Dim 3 Juil - 9:51

366 Anniversaires Canadiens - Élie de Salvail :

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2873660
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Message  gabrielle Lun 4 Juil - 7:56

A Sainte-Anne-des-Plaines, il y a quelque soixante ans vivait un jeune homme nommé Alfred Lemay. Paralysé de sa dix-huitième à sa trentième année, couché sur le dos sans pouvoir remuer, tout son corps n’étant qu’une plaie purulente et douloureuse, ses membres atrophiés et ankylosés, il subit ce long martyre en odeur de sainteté. Il passa les douze années en prière. Comme ses mains ne pouvaient tenir un chapelet, il en avait fait suspendre un au mur en face de lui, et suivait des yeux les grains des dizaines. Robert Rumilly, Sainte-Anne-de-Beauprê.
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Message  Eric Lun 4 Juil - 21:56

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Un cousin de "mon" Louis Lemay.... je l’espère !

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Message  Roger Boivin Mar 5 Juil - 7:55


https://archive.org/details/histoiredelap00duga/page/110/mode/2up?ref=ol&view=theater
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Message  gabrielle Mar 5 Juil - 8:41

Marie, mère de Dieu.

Un Cris du fort Vermillon répliqua un jour à certain bishop protestant qui ridiculisait la vénération catholique de la Très Sainte Vierge attendu que la Bible, disait-il, n'enseigne qu'à aimer et prier Jésus-Christ. « Et toi priant anglais, voyons, est-ce que tu as eu une mère ? — Si j'ai eu une mère, balbutie le protestant surpris ; mais tous les hommes, comme toi ! — Eh bien, répond l'Indien, tu as dû l'aimer ta mère, comme j'ai aimé la mienne : et tu as bien fait. Et tu voudrais que Jésus n'aimât pas sa mère, Marie ! Et  tu me dis qu'il n'est pas content si je parle avec respect à sa mère ! Dans notre religion nous ne séparons pas Jésus de sa mère. Nous prions Jésus d'abord, et Marie ensuite. » R. P. Duchaussois, o.m.i., Aux Glaces Polaires.
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Message  gabrielle Mer 6 Juil - 8:23

LES COMMANDEMENTS DE DIEU


De passage, en France, en 1885, le fameux curé Labelle, de St-Jérôme, disait dans « une improvisation qui fut hachée d'applaudissements : « Nulle part sur la terre, Messieurs, la vie et la propriété ne sont plus en sûreté que chez nous au Canada. Car, voyez-vous, nos hommes de police et nos soldats, ce sont les commandements de Dieu et de l'Église ! » L'abbé Élie-J. Auclair, Le Curé Labelle.
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Message  gabrielle Jeu 7 Juil - 9:09

Les commandements qui renferment toute la loi.

Le Père Supérieur de nos Missions demandant à quelques femmes chrétiennes si elles pouvaient bien aimer des personnes qu'elles n'ont jamais vues ni connues, parlant de quelques dames qui les ont secourues, l'une d'elle prit la parole et lui dit : « Pourquoi non, mon Père ? Ces saintes femmes de charité nous aiment bien sans nous voir ? Elles n'ont rien devant leurs yeux qui les porte à nous aimer, et nous voyons leurs présents et leurs aumônes. Elles nous aiment pour l’amour de Dieu, qui veut qu’on aime ceux qui sont comme lui, c’est-à-dire qui font du bien à tout le monde. Enfin, nous aimons ces saintes femmes de charité sans les voir, comme nous voulons aimer Dieu sans le voir. Nous les verrons dedans le ciel lorsque nous verrons Dieu qui leur donne ces compassions pour nous et qui est notre Père, comme elles sont nos mères. » Et le Père concluait par cette parole qui était pour les bienfaiteurs de France une digne récompense : « Voilà la réponse d’une femme sauvage qui n’a rien de sauvage ». R. P. Léon Pouliot, s.j., dans Etudes sur les Relations des Jésuites . . .
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Message  gabrielle Ven 8 Juil - 8:17

L’ amour du prochain, l’un des deux plus grands
commandements.

Les premiers habitants de Montréal vivaient en saints, tous unanimement... Celui qui avait des commodités à suffisance en aidait celui qui en avait moins, sans attendre qu’on lui demandât ; se faisant au contraire un fort grand plaisir de le prévenir et lui donner cette marque d’amour et d’estime ; quand l’impatience avait fait parler durement à son voisin ou autre on ne se couchait point sans lui en faire excuse à genoux. Soeur Marie Morin, Annales de l’Hôtel-Dieu de Montréal.
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Message  gabrielle Sam 9 Juil - 8:21

Foi théorique et pratique.


La première de nos forces nationales c'est la foi...Le peuple canadien-français... est né chrétien et chrétien il est demeuré dans toute la signification catholique et romaine de ce terme. Nous avons visité plusieurs pays. Nous n’en connaissons aucun où l’esprit de foi et les pratiques religieuses surpassent ou même égalent ce que nous voyons à cet égard parmi nos populations de langue française. La masse de notre peuple est croyante. E t cette croyance ne s'arrête pas aux confins théoriques de l'esprit, incapable de mettre d'accord la logique de sa pensée et le gouvernement de ses actes : elle se traduit dans les faits. Mgr L.-A. Pâquet, Etudes et Appréciations.
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Message  gabrielle Dim 10 Juil - 7:29

Superstition.

Tout ce que les Sauvages voyaient entre les mains des missionnaires, et dont ils ne connaissaient pas l'usage, ils le regardaient comme merveilleux ; c'était des instruments de maléfices, des sorts destinés à leur causer quelque dommage. On était obligé de cacher jusqu'aux ornements de l'autel, et même il fallut faire disparaître une pendule et une girouette, dont l'une, disaient-ils, « leur apportait la mort, et l'autre leur donnait toujours le mauvais temps. » D. Dainville, Beautés de l’Histoire du Canada.
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Message  gabrielle Lun 11 Juil - 19:16

Sorcelleries.

Flavart de Beaufort, soldat, à Montréal, était un farceur qui n'avait voulu que s'amuser de la crédulité de pauvres gens, mais comme nos pères n'entendaient pas à rire sur les choses saintes, l'affaire tourna au tragique. Le 27 août 1742, le procureur du roi concluait à la preuve des trois chefs d'accusation — sortilège, magie et sacrilège — pour réparation de quoi il demandait que Charles-François Flavart de Beaufort de l'Advocat fût condamné à faire amende honorable en chemise, la corde au cou, tenant entre ses mains une torche de cire ardente du poids de deux livres devant la grande porte et la principale entrée de l'église paroissiale de cette ville, au premier jour de marché ; et là, étant nu-tête et à genoux, dire et déclarer à haute et intelligible voix que méchamment et mal avisé, il a profané les paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ crucifié, ce pour faire le devin... et en outre, qu'il fût condamné à être battu et fustigé de verges, par les carrefours et lieux accoutumés de cette ville, et qu'il fût banni de l'étendue de cette juridiction pendant trois ans, et tenu à garder son ban. Ces conclusions étaient ratifiées le 30 août par le jugement de la cour de Montréal qui ajoutait de plus : « Flavart de Beaufort sera conduit par l'exécuteur de haute justice ayant écrit au par devant et derrière : « Profanateur des choses saintes »! — Ce fait, l'avons condamné à servir de forçat dans les galères du roi », l'espace de cinq années. Gaston de Monrepos.

Flavart en appela au conseil supérieur de Québec, lequel confirma la sentence, retranchant toutefois deux ans aux cinq années de galères infligées.., » Faucher de Saint-Maurice ; Choses et autres.
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Message  gabrielle Mer 13 Juil - 7:10

Refus d’apostasie.

Aux prises avec une famine — les famines sont fréquentes dans les régions polaires — un camp de la tribu des Loucheux se vit réduit par la vilenie des commis traiteurs à choisir entre la mort et l'apostasie : «  Faites vous protestants, leur disait-on, et vous aurez des vivres, du plomb, de la poudre, des vêtements.» — « Gardez vos biens, répondirent les Indiens. Nous mourrons de faim, s'il le faut ; mais nous resterons catholiques ! » Pourtant le missionnaire ne résidait pas encore parmi eux à cette époque. R. P. Duchaussois, Aux Glaces Polaires.
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