Quand la secte défend les divorcés remariés en invoquant... Sainte Marie-Madeleine !

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Message  Benjamin Mer 20 Aoû 2014, 2:07 pm

Divorcés remariés, la chance de Marie-Madeleine, par Marcel Metzger


OPINION - Marcel Metzger, ancien directeur de l’Institut de "droit canonique" à Strasbourg, exprime son opinion au sujet du mariage.


Si le "cardinal" Gerhard Ludwig Müller exclut toute possibilité d’accès aux "sacrements" pour les "divorcés remariés", il est cependant rassurant de savoir qu’à Rome tous les "cardinaux" ne partagent pas l’opinion rigoriste de leur collègue(La Croix du 31 juillet). L’Église est en débat depuis l’époque apostolique, et au long des siècles, les partisans de la miséricorde ont été confrontés à ces intransigeants que furent tour à tour les adeptes des observances pharisiennes, les novatiens, les donatistes, les cathares, les jansénistes et autres rigoristes. Mais la miséricorde a toujours eu le dernier mot.

Que le "cardinal" Müller juge erronée la référence à la miséricorde et estime qu’elle « comporte le risque grave de banaliser l’image de Dieu », soit ! Il n’empêche, la miséricorde n’est pas totalement absente de sa déclaration péremptoire puisqu’il en vient à utiliser l’expression « mariage valide » : c’est admettre implicitement qu’un mariage peut être invalide, donc nul en termes de droit canonique. En effet, argumentant à partir de la notion juridique de contrat appliquée au mariage, depuis l’époque médiévale, l’Église catholique fait acte d’autorité dans le domaine matrimonial, puisqu’elle recourt à cette forme de divorce qui ne dit pas son nom : la nullité, comme constat de l’invalidité d’un mariage, même s’il a été fécond. L’Église latine a emprunté cette notion au droit civil et l’a institutionnalisée, par miséricorde pour des fidèles dont le mariage a été un échec.

Dans des sociétés où les mariages étaient arrangés par les familles, la reconnaissance de la nullité du contrat permettait de délier les couples pris dans des engagements auxquels ils n’avaient intérieurement pas consenti. Un mariage peut échouer. Jésus en savait quelque chose, puisqu’il répond aux pharisiens à ce sujet. En évoquant la concession de Moïse à propos de la répudiation et en l’expliquant par « la dureté de cœur », il ajoute : « Mais au commencement il n’en était pas ainsi. » (Mt 19,8 ) Il reconnaît donc des variations au cours du temps (voir aussi Mt 5, 51). Dans sa réponse aux pharisiens, Il préconise une restauration de l’ordre initial, celui de la création : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mt 19,3-9) Mais les évangiles ne présentent aucun cas où Jésus rétablit de fait cet ordre initial. Ce sont les Églises qui ont élaboré les procédures appropriées. L’artifice juridique de la nullité est une façon conventionnelle de sauvegarder en théorie cet ordre initial, que la doctrine a conceptualisé par la notion d’indissolubilité.

Les enquêtes préalables au prochain synode sur la famille ont clairement révélé les déficiences des institutions en place dans le domaine du mariage et de ses échecs. Il est impératif de reconnaître que la situation pastorale est nouvelle. Depuis l’époque médiévale, dans une société stable, voire rigide, l’indissolubilité semblait pouvoir être observée communément. Le divorce était exclu avant la Révolution française. La société catholique veillait jalousement sur les couples et si, malgré cela, survenait la tentation d’une séparation avec remariage, la sanction sociale qui menaçait les contrevenants en dissuadait la plupart. D’ailleurs la sanction ecclésiastique paraissait peut-être moins lourde que de nos jours, car le refus des sacrements (confession et communion) ne traumatisait pas trop les fidèles : on communiait si rarement et, quant à être exclu de la confession pascale, on s’y faisait ! Pourtant, même dans ce contexte, l’institution ecclésiastique admettait le recours à la procédure en nullité de mariage, par miséricorde !

Parce que le bel équilibre matrimonial institué au cours des siècles passés a éclaté, il est indispensable, non seulement au titre de la miséricorde, mais aussi de la justice, de reconsidérer tout l’héritage doctrinal et pastoral en ce domaine. On n’en évoquera ici que ce seul aspect : alors que dans la célébration du baptême, de la confirmation, de la conversion pénitentielle et des ordinations les engagements des candidats sont des actes individuels, sollicités personnellement par chaque candidat, au contraire dans la célébration du mariage l’échange des consentements est l’engagement commun de deux personnes, dont le niveau d’implication respectif peut être inégal, tant envers Dieu qu’à l’égard du conjoint. De même, l’échec d’un mariage est nécessairement l’affaire de deux personnes, qui peuvent être impliquées inégalement dans la détérioration de leurs relations ; l’une peut vouloir se maintenir dans la fidélité à l’engagement commun, et l’autre pas. Or la sanction ecclésiastique est la même pour les deux. Jusqu’à présent cette réalité n’a guère été prise en compte.

Il est vain de s’abriter derrière une prétendue impossibilité d’innover, parce que l’Église n’aurait pas l’autorité requise. En effet, depuis des siècles, le Magistère catholique exerce son autorité dans le domaine matrimonial. Il déclare des mariages nuls. Il dissout des mariages « non consommés », c’est-à-dire qui n’ont pas comporté de relations sexuelles. Mais arrêtons-nous un instant sur ce cas : s’agit-il oui ou non de vrais mariages ? Si on répond « non », que penser du cas de la Sainte Famille ? Poursuivons l’énumération : le Magistère autorise des conjoints à se séparer pour aller au couvent, il a mis au point des solutions pour la conversion des polygames, il s’est reconnu autorisé à dissoudre le lien matrimonial pour des mariages contractés entre des non-baptisés. Certes, il exerce cette autorité avec crainte et tremblement. Mais il n’est pas démuni face aux nouveaux appels et « signes des temps ». Qu’il admette donc que les procédures mises en place en d’autres contextes pour traiter les échecs du mariage sont aujourd’hui inadaptées et qu’il faut en rechercher d’autres, pour permettre dans ces cas un relèvement et un accueil fructueux du Règne de Dieu.

Quelle était la condition familiale de Marie-Madeleine ? Les évangiles ne l’évoquent pas. La légende l’a confondue avec la pécheresse de Luc (7,37). Était-elle mariée ? Avait-elle commis l’adultère, comme sa compatriote de Jean (8,3) ? On l’ignore. Mais ce que l’on sait par les évangiles, c’est que Jésus a adressé à l’une et à l’autre des paroles de miséricorde : « Tes péchés sont pardonnés » (Luc 7,48), et « Je ne te condamne pas, va et désormais ne pèche plus » (Jean 8,11).


( source : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Divorces-remaries-la-chance-de-Marie-Madeleine-par-Marcel-Metzger-2014-08-19-1193765 )

Quand la secte laisse parler un de ses activistes un peu plus révolutionnaires que les autres, elle emballe le tout avec le mot "OPINION" pour faire moins peur, mais elle le diffuse quand même dans les journaux ! Quels hypocrites.

Est-il possible de faire passer plus perfidement un message que dans cet article ? C'est à cela que ressemble un directeur d'institut de "droit canonique" chez la secte ?

On notera le retour de "l'artifice juridique", expression déjà vue sur le forum...

Et que vient faire Sainte Marie-Madeleine là dedans ??? Il ne l'appelle même pas "Sainte" ! Et la Sainte Famille, que fait-elle là ???  Shocked 

Cela me fait penser à un "religieux" schismatique oriental qui avait dit à une femme que j'ai bien connu, qui était "religieuse" et qui voulait vivre selon le repentir de Sainte Marie-Madeleine après ses fautes : "Crois-tu que Sainte Marie-Madeleine n'a plus péché après sa conversion ?" (je cite à peu près, de mémoire). J'ai bien l'impression que cette phrase a été l'un des éléments qui ont contribué à son effondrement, dont elle ne s'est toujours pas sortie aujourd'hui.
Benjamin
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Message  ROBERT. Mer 20 Aoû 2014, 4:14 pm

.
Voilà le  "cas clinique" des divorcés-remariés réglé par la secte...

en passant par un blasphème impudent sur la Sainte Famille !!  Sad  Sad  

L’hypocrisie de la secte est dénoncé ici:


Benjamin a écrit:Quand la secte laisse parler un de ses activistes un peu plus révolutionnaires que les autres, elle emballe le tout avec le mot "OPINION" pour faire moins peur, mais elle le diffuse quand même dans les journaux ! Quels hypocrites.

Est-il possible de faire passer plus perfidement un message que dans cet article ? C'est à cela que ressemble un directeur d'institut de "droit canonique" chez la secte ?
.
Excellent, Benjamin !!  Quand la secte défend les divorcés remariés en invoquant... Sainte Marie-Madeleine ! 956204 


Mots-clefs de l’OPINION  de Marcel Metzger :

• l’artifice juridique;

• conceptualisé;

déficiences des institutions en place (celles actuelles de la secte ou celles de l’Église catholique ?) dans le domaine du mariage;

reconsidérer tout l’héritage doctrinal;

• le Magistère(…) s’est reconnu autorisé à dissoudre…;  

• ...s'agit-il oui ou non de vrais mariages ? si on répond «non», que penser du cas de la Sainte Famille ?   Shocked  Sad 

• Quelle était la condition familiale de Marie-Madeleine ? (Quel rapport entre Sainte Marie Madeleine et les divorcés-remariés ?)
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Message  gabrielle Jeu 21 Aoû 2014, 8:04 am

Il est vain de s’abriter derrière une prétendue impossibilité d’innover, parce que l’Église n’aurait pas l’autorité requise. En effet, depuis des siècles, le Magistère catholique exerce son autorité dans le domaine matrimonial. Il déclare des mariages nuls. Il dissout des mariages « non consommés », c’est-à-dire qui n’ont pas comporté de relations sexuelles. Mais arrêtons-nous un instant sur ce cas : s’agit-il oui ou non de vrais mariages ? Si on répond « non », que penser du cas de la Sainte Famille ? Poursuivons l’énumération : le Magistère autorise des conjoints à se séparer pour aller au couvent, il a mis au point des solutions pour la conversion des polygames, il s’est reconnu autorisé à dissoudre le lien matrimonial pour des mariages contractés entre des non-baptisés. Certes, il exerce cette autorité avec crainte et tremblement. Mais il n’est pas démuni face aux nouveaux appels et « signes des temps ». Qu’il admette donc que les procédures mises en place en d’autres contextes pour traiter les échecs du mariage sont aujourd’hui inadaptées et qu’il faut en rechercher d’autres, pour permettre dans ces cas un relèvement et un accueil fructueux du Règne de Dieu.

Quelle était la condition familiale de Marie-Madeleine ?

Il se sert de la non-consommation du mariage pour piéger les esprits.

Il veut en venir à dire, que si la Sainte Famille est véritablement un mariage et il n'a jamais été consommé, donc, ce que la Sainte Église faisait en déclarant nul un mariage non- consommé allait à l'encontre des Saintes Écritures.

Lorsque les époux sont d'accords, l'Église permet que l'un deux ou les deux entrent dans un monastère, mais, il faut le consentement des deux parties qui renoncent à ses droits sur l'autre partie.

Quant à Sainte Marie Madeleine, le fait que Notre-Seigneur lui dit : Va et ne pèche plus, indique que quelque se soit sa situation elle devait y mettre un terme.

Notre expert en démolition de doctrine, scrape le passage de l'Évangile où Notre-Seigneur parlant à la Samaritaine lui demande d'aller chercher son mari, elle lui dit qu'elle n'en a pas, Notre-Seigneur lui dit, qu'elle dit vrai car l'homme avec qui elle vit n'est pas son mari.

La Samaritaine savait cela et le rigolo de Metzger l'ignore..
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Message  gabrielle Jeu 21 Aoû 2014, 11:02 am

Quelle était la condition familiale de Marie-Madeleine ? Les évangiles ne l’évoquent pas. La légende l’a confondue avec la pécheresse de Luc (7,37). Était-elle mariée ? Avait-elle commis l’adultère, comme sa compatriote de Jean (8,3) ? On l’ignore. Mais ce que l’on sait par les évangiles, c’est que Jésus a adressé à l’une et à l’autre des paroles de miséricorde : « Tes péchés sont pardonnés » (Luc 7,48), et « Je ne te condamne pas, va et désormais ne pèche plus » (Jean 8,11).



Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique


1. Sainte Marie-Madeleine. — L’Église honore d’un culte particulier les personnes qui vécurent dans l’entourage de Jésus. Le missel et le bréviaire appellent Marie-Madeleine « pénitente », cas unique dans les livres liturgiques. — Qui était-elle ? Les Évangiles mentionnent trois femmes qui retiennent ici notre attention.

- 1° La « pécheresse » qui, chez Simon le Pharisien, arrosa de ses larmes les pieds du Sauveur (Luc, VII, 36 et suiv. Évangile de ce jour).

- 2° Marie de Béthanie, sœur de Lazare et de Marthe, dont parlent saint Luc (X, 38) et saint Jean (XI, 2 et XII, 3). (La fête de sainte Marthe arrivera dans huit jours).

- 3° Marie-Madeleine, une des pieuses femmes qui accompagnaient le Sauveur, et qui fut délivrée par lui de sept démons (Marc, XVI, 9 ; Luc, VIII, 2). On remarque surtout sa présence au moment de la mort et de la résurrection du Seigneur.

S’agit-il de trois personnes différentes ? Est-ce la même au contraire ? Depuis les premiers siècles les avis sont partagés. Saint Augustin et saint Grégoire le Grand sont pour la seconde opinion, admise aussi par la liturgie romaine et appuyée incontestablement sur d’excellentes raisons tirées de la sainte Écriture.

Voici, puisés dans les évangiles, les traits principaux de la vie de sainte Marie-Madeleine. Bien qu’elle apparût à une pieuse famille, elle s’était égarée dans les sentiers du mal. Convertie par la prédication et la personnalité du Sauveur, elle répare le scandale qu’elle a causé, en inondant publiquement de ses larmes les pieds du Maître. Elle fait dès lors partie du groupe des saintes femmes qui l’accompagnent et le servent dans ses pérégrinations. Nous la voyons, avec son frère Lazare et Marthe sa sœur, dans la demeure hospitalière de Béthanie où elle reçoit le Sauveur et écoute avidement sa parole ; nous la voyons présente à la résurrection de Lazare. Au dernier repas, elle répand un vase de parfum sur la tête de Jésus « pour sa sépulture », et c’est alors que le Sauveur lui-même prédit comment on en honorera le souvenir : « En vérité, je vous le dis, partout où sera prêché cet évangile, dans le monde entier, ce qu’elle a fait sera raconté en mémoire d’elle ». Pendant la Passion, elle se tient avec Marie et Jean au pied de la Croix ; elle aide à ensevelir le Christ. La première, elle le voit ressuscité et, la première, elle accourt en porter la nouvelle aux Apôtres (Jean XX, 18). C’est pour cela qu’on l’a surnommée « Apostola apostolorum » et qu’on récite le Credo à la messe le jour de sa fête, privilège qui lui est réservé à elle seule , avec Marie, parmi les saintes femmes.

Il semble bien, qu'il n'y a que lui à être dans l'ignorance....
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Message  Roger Boivin Jeu 21 Aoû 2014, 11:15 am

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Message  ROBERT. Jeu 21 Aoû 2014, 11:43 am

.
Le scrappeur Metzger passe à côté de ce que l'Église dit à propos de la Sainte Famille

et de Sainte Marie Madeleine pour échafauder ses élucubrations sacrilèges.

Ignore-t-il le texte de Dom Parsch ?  Non ! A partir d'aujourd'hui.
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Message  Roger Boivin Ven 31 Oct 2014, 9:09 am


Attaque du rationnalisme contre le mariage chrétien :

« Toutes les familles qui prendront leur origine dans un divorce seront à nous : permettons le divorce. »

(PDF) - LA CITÉ ANTICHRÉTIENNE AU XIXe SIÈCLE - par  D. P. Benoit - 1886 -  - page 171 : http://www.liberius.net/livres/Les_erreurs_modernes_%28tome_1%29_000000069.pdf



Dernière édition par Roger Boivin le Mer 12 Aoû 2015, 9:20 am, édité 1 fois
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Message  Roger Boivin Lun 09 Mar 2015, 9:53 am



Mais, dites-vous, je ne sens ni la force, ni la puissance des ennemis dont vous me parlez. — La raison en est que vous n'avez jamais essayé à sortir de vos maux, à briser les fers dont vous enchaînaient vos passions. L'oiseau pris au piège, tant qu'il ne bouge pas dans le piège, qu'il mange le grain servant d'amorce, et s'en délecte, il ne sent pas la puissance du piège ; mais quand il veut s'envoler, il reconnaît alors une force dont il n'avait pas le sentiment ; ainsi, qui que vous soyez, vous qui êtes travaillé par la haine du prochain, ou qui brûlez de la soif de la vengeance, ou qui vous délectez dans vos gains mal acquis, ou qui êtes enlacé dans les liens d'un impudique amour, commencez par sortir de ces filets, par rompre les fers du démon, par triompher d'une longue habitude du vice, et alors vous sentirez qu'elle est la force et la puissance du démon.


( Père Louis de Grenade )


3e Dimanches du Carême 2015 : https://messe.forumactif.org/t6365-dimanches-du-careme-2015#115196

5e paragraphe avant la fin du texte.

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Message  ROBERT. Lun 09 Mar 2015, 1:31 pm

roger a écrit:


5e paragraphe avant la fin du texte.


Merci de me l'avoir fait penser   Idea : à l'avenir, je mettrai

cette précision avec un texte comportant + de 2 paragraphes...
ROBERT.
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