Présentation
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FRANC
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Re: Présentation
La remarque ironique de Non Possumus est très pertinente cependant: où se trouve donc selon vous FRANC actuellement le Magistère infaillible de l'Eglise qui doit subsister jusqu'à la fin? Qui fait partie aujourd'hui de l'Eglise enseignante?
Basilius- Nombre de messages : 24
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Re: Présentation
- Spoiler:
- FRANC a écrit:gabrielle a écrit:
Et, si il y a des évêques catholiques ou sont-ils?
La vertu de Foi catholique, procède de la même vertu de Foi que celle d'Abraham. Dieu avait promis à Abraham qu'il aurait une postérité innombrable, il a espéré et cru alors même que son épouse était apparemment stérile et que lui même était centenaire. De même, Notre Seigneur Jésus-Christ , a promis que l'Esprit Saint serait TOUS LES JOURS avec ses Apôtres, jusqu’au jugement dernier, c’est le Dogme de la Perpétuité du Magistère légitime de l’Église (Pape et Évêques). Nous devons donc croire à ce Dogme, avec la même force que celle d'Abraham, même si les apparences nous paraissent en Occident contraires, d'autant que la promesse de Jésus Christ ne comporte pas de délai, mais intéresse TOUS LES JOURS. Ne nous laissons pas ainsi entraîner, par l’hérésie d’un pseudo-diacre Z…, dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité, qui affirme avec d’autres, à titre d’opinion, qu'il n'y a plus désormais, depuis Octobre 1958, de Magistère légitime de l’Église, en échafaudant une théorie personnelle distinguant consommation des siècles et jugement dernier, là où Bossuet nous apprend que l’hérétique est celui qui a une opinion, contre l’enseignement ordinaire de l’Église.
C'est par la même vertu de Foi, que nous croyons au Dogme de l'Infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église ((Pape et Évêques dispersés), et que nous sommes alors obligés de conclure devant les erreurs du libéralisme et de l’oecuménisme, enseignées par Jean XXIII et les évêques unis à lui, à son caractère d’antipape et de schismatique.
Comme l’écrit, l’historien Abbé Joseph Chantrel, « Non le découragement n'entre jamais dans les cœurs chrétiens. Ils espèrent toujours : contra spem, in spe. » ( cf https://books.google.fr/books?id=mbA_AAAAcAAJ&pg=PA491 , auteur par ailleurs, en 1870 d’une défense contre les Gallicans, de la Bulle de Paul IV, Cum ex apostolatus, certes abrogée, mais reprise partiellement et aggravée dans son étendue, par l’article 188.4 du Code de Droit Canon de 1917, raison pour laquelle, elle est signalée dans les sources. Son titre est « Paul IV et la tyrannie papale » PP. 63
https://archive.org/download/a556418800chanuoft/a556418800chanuoft.pdf )FRANC a écrit:gabrielle a écrit: est-ce que cela veux dire que l'on doive se tourner vers des "évêques" schismatiques?Basilius a écrit:
Qu'en pensez-vous:
Un nouvel intrus sans juridiction à venir?? Quel crédit y donner?
https://cdn.shopify.com/s/files/1/0113/2177/0048/files/Mgr_Ribeiro_da_Silva_Aux_fideles_du_Canada.pdf?v=1700725410
« L'évêque » que Basilius rapporte, est, tel que nous l'apprend internet, issu de la lignée Thuc, Pivarunas, Dolan, donc sans contestation, schismatique.
En effet, les ecclésiastiques issus des lignées, dites faussement traditionalistes, des évêques Thuc, Lefebvre et autres, sont des schismatiques notoires et formels, car ces derniers consacrés sans mandat pontifical, contrairement au Canon 953 du Code de droit canonique de 1917 et donc, dans tous les cas, même s’ils ont agi de bonne foi ou par ignorance (Canon 2229.1), soumis au for externe, aux peines du droit canon. De plus, ils n’utilisent pas des rites catholiques (Canon 1258.1), car leurs prières sont en union, soit avec des apostats publics de la foi catholique depuis Montini jusqu’à Bergoglio, soit avec des évêques schismatiques notoires, et ils ne peuvent invoquer l’erreur commune susceptibles de leur assurer une juridiction de suppléance (Canon 209). Leurs juridictions sont nulles, car sans institution canonique (Canon 109, 200.2, 2264, 1328, 1337, 332.1, 455.1, 2394 ). Leurs sacrements sont toujours illicites (Canon 1258.1), y compris pour les Fidèles ou en péril de mort, et leurs sacrements de pénitence invalides (Canon 872 et 879). D’autre part, un évêque consacrant un autre évêque, sans mandat pontifical, ou consacré par celui-ci, est depuis le 09 avril 1951, excommunié ipso facto, aggravant la peine antérieure de suspens du Canon 2370. Les ministres ordonnés de bonne foi, par un évêque schismatique, sont privés ipso facto, de l’exercice des ordres (Canon 2372, 2279.2.3). Aussi, le prêtre qui sans la juridiction nécessaire, aura eu la présomption d'entendre les confessions sacramentelles, est par le fait même suspens a divinis (Canon 2366, Canon 879.1, 2279.2.2). On ne peut invoquer le Canon 2261.2, et 2284, du fait que les autres ministres font défaut, pour nous permettre d’assister à leurs offices, même en cas d’extrême nécessité, car ce serait être cause directement de scandale, en paraissant consentir, par notre présence active et non liée à un devoir passif de politesse (Canon 1258.2), à leur péché notoire et public de schisme, à la différence, par exemple, en l'absence de prêtre autorisé (Canon 2372, 2279.2.3), de l'assistance, à un office d’un abbé suspens ipso facto pour assignation sans permission, devant un tribunal civil, d’un autre clerc (Canon 2341). C’est pourquoi, un Évêque de Vence, Mgr Pisani de La Gaude, dans un mandement, daté du 25 août 1791, expliquait à ses diocésains que même avant le bref Caritas du 13 avril 1791 de Pie VI, frappant de suspens les curés jureurs schismatiques, il était pourtant déjà interdit de recevoir les sacrements ou de participer aux offices de ces curés jureurs schismatiques, car nulle dénonciation n’est nécessaire à partir du moment où le fait schismatique est notoire, soit l’équivalent du Canon 2232 du code de 1917. Enfin, certains d’entre eux interprétant l’Infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église, comme intéressant uniquement le Magistère du passé, et non aussi du présent, sont au minimum, suspects d’hérésie, dont la peine supplémentaire est réservée aux supérieurs légitimes (Canon 2315, 2317), qu'ils ne possèdent du reste même pas. D'ailleurs, seraient-ils hérétiques pertinaces, ce ne serait pas un motif pour leur faire perdre la juridiction ( juridiction dont, en l’occurrence, et répétons-le, les ecclésiastiques des lignées Thuc, Lefebvre et autres, sont dépourvus ), puisque pour les Évêques, cette peine de déposition est réservée au Pontife Romain légitime (Canon 1557.3). Le Droit Canon, inflige pourtant aux hérétiques la peine immédiate de privation de juridiction (Canon 2264) la rendant illicite, quoique valide, car excommunié ipso facto, dit toléré (Canon 2314.1.1, Canon 2258.1), de même qu'ils sont aussitôt interdits d'administration et de réception des sacrements (Canon 2260.1 et 2261.1). En aparté, et pour rester certes un peu hors sujet, on doit ajouter que pour les hérétiques, tels que les ecclésiastiques modernistes des années 1900-1969 , et possédant initialement une vraie juridiction, ceux-ci sont excommuniés ipso-facto (Canon 2314.1.1, Canon 2258.1, Motu proprio Praestantia de Saint Pie X de 1907), mais leurs sacrements sont malgré tout valides et, licites seulement pour les fidèles (Canon 2261.2), à la condition que le délit d’hérésie, ne soit pas, pour la licéité, notoire (Canon 2232.1, Canon 2259.2) et que toujours ils emploient la matière et la forme essentielle des rites catholiques (Canon 1258.1). Ce ne sont que les apostats publics de la Foi catholique, comme le deviendront l'antipape Paul VI et ses successeurs, à compter de 1969, en introduisant leur nouvel ordo missae, ainsi que tous les ecclésiastiques, usant de cette synaxe, qui outre l'excommunication ipso facto ( (Canon 2314.1.1), sont considérés comme ayant perdu, de leur fait, et sans jugement toute juridiction (Canon 188.4, 183.1). Alors que les hérétiques, comme le furent, les Évêques jansénistes du XVIIIe siècle, hérétiques publics, mais de notoriété incertaine (Canon 2197), conservent leur juridiction bien que son exercice leur soit interdit (Canon 2264). L'usage de la juridiction d'un hérétique, est interdit au fidèle, seulement si l'héréticité est notoire (Canon 2232.1, Canon 2259.2). Quant, aux ecclésiastiques uniquement libéraux,tel Mgr Dupanloup, ils conservent leur juridiction pleine et entière, car non hérétiques, encore qu'ils soient passibles de sanctions de la part d'un Pape légitime ou de leur Ordinaire (Canon 2317). Enfin, tous les ecclésiastiques, en communion avec les antipapes (Canon 1323.1 et 1324) Jean XIII et Paul VI, et institués par eux de 1958 à 1969, schismatiques matériels (Canon 2195.1, 2218.2), ont cependant, en raison de l'erreur commune, bénéficié d'une juridiction de suppléance, conformément au Canon 209.
Le motif qui a été avancé pour justifier la consécration d’évêques sans mandat pontifical, malgré les prohibitions du Canon 953 et les sanctions d’excommunication ipso facto du consécrateur et du consacré, de Pie XII de 1951, aggravant le Canon 2370, a été le maintien de la distribution des sacrements. Or, pour que l’épikie, c’est-à-dire, l’esprit de la loi, plutôt que la lettre, puisse être allégué, il faut que la non-observation de la loi, soit conforme à la finalité de la loi (Canon 18). Or, l’intention du législateur dans le Canon 953 n’est pas le maintien des sacrements, mais la prévention contre le danger de porter atteinte à l’unité de l’Église. Et, même, si supposément, le danger d’atteinte à l’unité de l’Église, n’existait pas parmi ces évêques consacrés sans mandat, l’obligation d’observer le Canon 953, persisterait (Canon 21). Enfin, il faudrait que la dérogation au Canon 953, soit une dispense que le Saint Siège ait l’habitude de concéder (Canon 81), ce qui n’est pas le cas. C’est pourquoi, Pie VI, dans son bref au Cardinal Loménie de Brienne, du 23 Février 1791, prohibe la consécration d’évêques sans mandat pontifical, en proclamant : « sous quelque prétexte que ce soit » ( https://books.google.fr/books?id=D62C5gLyi4AC&hl=fr&pg=PA97 ). Il le répète, dans son bref Caritas du 13 Avril 1791, « sous prétexte de quelque nécessité que ce soit » ( https://books.google.fr/books?id=D62C5gLyi4AC&hl=fr&pg=PA305) . Pie XII, précise dans son décret du 09 Avril 1951, « même sous le coup d'une crainte grave » ( https://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/chb.htm ) et il conclut, sur le même sujet, dans son Encyclique « Ad apostolorum principis » du 29 juin 1958 : « Il est évident, d’abord, qu’on ne pourvoit pas aux besoins spirituels des fidèles en violant les lois de l’Église. » ( http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/18/98/43/ad-apostolorum-principis.pdf ). Dans un mémoire lu, à l'assemblée des évêques à Paris, en 1811, Mgr Maurice de Broglie, Evêque de Gand, pour contrer les prétentions schismatiques de Napoléon, déclarait aussi : « il appartient donc à la foi, que sans bulles pontificales on ne peut être évêque légitime, que sans elles on est évêque schismatique, privé de juridiction et séparé de la communion de l’Église catholique. ». Il fut pour cette raison enfermé au Donjon de Vincennes où il souffrit des sévices inexprimables. ( https://books.google.mw/books?id=YpVJAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA444 )
Enfin, on ne peut pas non plus se prévaloir de la nécessité (Canon 2205.2), pour s’abstraire du Canon 953, car il s’agit d’une loi non purement ecclésiastique, mais appartenant au droit divin positif, comme l’explique le Pape Pie XII, dans son Encyclique « Ad sinarum gentem » de 1954 : « le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au Souverain Pontife de droit divin, revient aux Évêques par la même loi, mais seulement par l'intermédiaire du successeur de saint Pierre ».
Ces explications pourraient sembler longues, mais elles sont nécessaires, si on veut avoir les idées claires sur les notions de droit, de juridiction, de validité et de licéité, souvent peu familières, pour le fidèle ordinaire, même si un sens catholique spontané, peut lui montrer la voie droite.
Le code de droit canonique de 1917 est consultable ici : https://www.droitcanonique.fr/codes/cic-1917-15FRANC a écrit:Basilius a écrit: pour se former à la bonne doctrine
LE DOGME DE LA PERPÉTUITÉ ET DE L'INFAILLIBILITÉ DU MAGISTÈRE DE L'EGLISE ( Pape et Evêques ), extraits de quelques Encycliques papales
1) Le Dogme de la Perpétuité du Magistère de l'Eglise ( Pape et Evêques ) est rappelé infailliblement par Léon XIII dans ses Encycliques.
-dans l’Encyclique « Au milieu des sollicitudes » de 1892
Page 117 https://archive.org/details/lettresapostoliq03cath/page/117/mode/1up
: « Seule, l'Eglise de Jésus-Christ a pu conserver et conservera sûrement jusqu'à la consommation des temps sa forme de gouvernement. Fondée par celui qui était, qui est, et qui sera dans les siècles, elle a reçu de lui, dès son origine, tout ce qu'il faut pour poursuivre sa mission divine à travers l'océan mobile des choses humaines.»
- dans son Encyclique Satis cognitum de 1896
Page21 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/21/mode/1up
: « La Providence divine avait donc réglé que le magistère institué par Jésus-Christ ne serait point restreint aux limites de la vie même des Apôtres, mais qu'il durerait toujours. De fait, nous voyons qu'il s'est transmis et qu'il a passé comme de main en main dans la suite des temps. »
: « Il est donc nécessaire que d'une façon permanente subsiste, d’une part, la mission constante et immuable d'enseigner tout ce que Jésus-Christ a enseigné lui-même; d'autre part, l’obligation constante et immuable d'accepter et de professer toute la doctrine ainsi enseignée. »
: « Mais nous l’avons dit ailleurs, la mission des Apôtres n'était point de nature à pouvoir périr avec la personne même des Apôtres, ou disparaître avec le temps, car c'était une mission publique et instituée pour le salut du genre humain. Jésus-Christ, en effet, a ordonné aux Apôtres de prêcher « l'Evangile à toute créature », et « de porter son nom devant les peuples et les rois », et de « lui servir de témoins jusqu'aux extrémités de la terre ». Et, dans l'accomplissement de cette grande mission, il a promis d'être avec eux, et cela non pas pour quelques années ou quelques périodes d'années, mais pour tous les temps, « jusqu'à la consommation du siècle. »
Page 25 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/25/mode/1up
: « Il est donc évident, d'après tout ce qui vient d'être dit, que Jésus-Christ a institué dans l'Eglise un magistère vivant, authentique et, de plus, perpétuel, qu'il a investi de sa propre autorité, revêtu de l'esprit de vérité, confirmé par des miracles, et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. »
Page 33 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/33/mode/1up
: « Jésus-Christ a donc donné Pierre à l'Eglise pour souverain chef, et il a établi que cette puissance, instituée jusqu'à la fin des temps pour le salut de tous, passerait par héritage aux successeurs de Pierre, dans lesquels Pierre lui-même se survivrait perpétuellement par son autorité. »
Page 7 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/n16/mode/1up
: « Jésus-Christ a ordonné aux Apôtres et aux successeurs perpétuels des Apôtres d'instruire et de gouverner les peuples »
Page 15 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/15/mode/1up
: « L'Eglise du Christ est donc unique et, de plus, perpétuelle »
Page 29 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/29/mode/1up
: « la doctrine céleste n'a jamais été abandonnée au caprice ou au jugement individuel des hommes »
Pages 39 et 41 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/39/mode/1up
: « Or, cette autorité faisant partie de la constitution et de l'organisation de l’Eglise comme son élément principal, puisqu'elle est le principe de l’unité, le fondement de la sécurité et de la durée perpétuelle, il s'ensuit qu'elle ne pouvait en aucune façon disparaître avec le bienheureux Pierre, mais qu'elle devait nécessairement passer à ses successeurs et être transmise de l’un à l'autre. »
Page 45 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/39/mode/1up
: « l'autorité de Pierre est nécessairement permanente et perpétuelle dans le Pontife romain »
Page 51 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/51/mode/1up
: « Jésus-Christ Notre-Seigneur, Nous l'avons déjà assez dit, a donné à Pierre et à ses successeurs la charge d'être ses vicaires et d'exercer perpétuellement dans l'Eglise le même pouvoir qu'il a exercé lui-même durant sa vie mortelle. »
-dans l’Encyclique Aeterni patris de 1879
Page 43 https://archive.org/details/lettresapostoliq01cath/page/43/mode/1up
: « Car les hommes que la vérité avait délivré, la vérité devait les garder: et les fruits des célestes doctrines, qui ont été pour l'humanité des fruits de salut, n'eussent point été durables, si le Christ Notre-Seigneur n'avait constitué, pour instruire les esprits dans la foi, un magistère perpétuel. »
-dans l’Encyclique Providentissimus deus de 1893
Page 29 https://archive.org/details/lettresapostoliq04cath/page/29/mode/1up
: « le magistère propre et toujours subsistant de l'Eglise »
-dans sa lettre au Cardinal Rampolla de 1895
Page 255 https://archive.org/details/lettresapostoliq04cath/page/255/mode/1up
: « Les choses humaines changent, mais la vertu bienfaisante du magistère suprême de l'Eglise vient d'en haut et demeure toujours la même. Ajoutez à cela que, établi pour durer autant que les siècles… »
2) Le Dogme de l’Infaillibilité du Magistère de l’Église ( Pape et Evêques ), est explicité sans ambiguïté et infailliblement par Pie XI, dans son Encyclique Mortalium animos de 1928, en distinguant Magistère ordinaire, c’est-à-dire quotidien, du Pape et des Evêques en communion avec lui, et Magistère extraordinaire du Pape seul « ex Cathedra », ou toujours extraordinaire, du Pape et des Evêques, réunis en Concile général et en communion avec lui. ( cf. Canon 1323 et 1324, du Code de droit canonique de 1917 )
Page 78 http://www.liberius.net/livres/Actes_de_S._S._Pie_XI_(tome_4)_000000963.pdf
: « Le magistère de l'Eglise, établi ici-bas d'après le dessein de Dieu pour garder perpétuellement intact le dépôt des vérités révélées et en assurer la connaissance aux hommes, s'exerce chaque jour par le Pontife Romain et les évêques en communion avec lui; mais il comporte encore, toutes les fois qu'il est nécessaire pour s'opposer plus efficacement aux erreurs et aux attaques des hérétiques ou développer avec plus de clarté ou de détails certains points de la doctrine sacrée, afin de les faire mieux pénétrer dans l'esprit des fidèles, la mission de procéder par décrets à des définitions opportunes et solennelles. Cet usage du magistère extraordinaire n'introduit aucune invention ni n'ajoute rien de nouveau à la somme des vérités contenues, au moins implicitement, dans la Révélation que Dieu a confiée en dépôt à l'Eglise; mais ou bien il proclame ce qui jusque-là pouvait paraître obscur à quelques esprits, ou bien il crée l'obligation de la foi sur un point qui, antérieurement, pouvait être pour certains l'objet de quelque discussion. »
M'en va me taper ça demain.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
@FRANC
Est-ce vous @candide8108 sur youtube, qui distillez la thèse du pape chinois :^) ?
Est-ce vous @candide8108 sur youtube, qui distillez la thèse du pape chinois :^) ?
candide8108 a écrit: « au Portugal se conservera toujours le Dogme de la foi », première phrase précédent le 3ème secret, jamais révélé, en sachant que le Portugal alors incluait aussi ses provinces ultramarines depuis le Cap-vert jusqu'à Macao.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Présentation
Canon 100
§ 1. L' Eglise catholique et le Siège apostolique ont qualité de PERSONNES MORALES par l’effet de l’ordonnance divine ; les autres personnes morales inférieures ont cette qualité dans Église soit par l’effet d’une prescription du droit, soit par une concession donnée par décret formel du supérieur ecclésiastique compétent, dans un but de religion ou de charité.
Canon 102
§ 1. Une personne morale, par sa nature, est perpétuelle, elle s’éteint par l’acte de l’autorité légitime qui la supprime, ou si, pendant l’espace de cent ans, elle a cessé d’exister.
§ 1. L' Eglise catholique et le Siège apostolique ont qualité de PERSONNES MORALES par l’effet de l’ordonnance divine ; les autres personnes morales inférieures ont cette qualité dans Église soit par l’effet d’une prescription du droit, soit par une concession donnée par décret formel du supérieur ecclésiastique compétent, dans un but de religion ou de charité.
Canon 102
§ 1. Une personne morale, par sa nature, est perpétuelle, elle s’éteint par l’acte de l’autorité légitime qui la supprime, ou si, pendant l’espace de cent ans, elle a cessé d’exister.
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Présentation
En tout cas (entre candide8108 et/ou FRANC) ça sent bien le copier/coller !omeloneur a écrit:@FRANC
Est-ce vous @candide8108 sur youtube, qui distillez la thèse du pape chinois :^) ?
- Spoiler:
candide8108 a écrit: « au Portugal se conservera toujours le Dogme de la foi », première phrase précédent le 3ème secret, jamais révélé, en sachant que le Portugal alors incluait aussi ses provinces ultramarines depuis le Cap-vert jusqu'à Macao.
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Présentation
Ceci nous laisse donc encore un peu de marge et (contrairement à la position de rupture des "tradis" toutes mouvances confondues) vient justifier la position catholique d'hier et d'aujourd'hui.Non Possumus a écrit:Canon 100
§ 1. L' Eglise catholique et le Siège apostolique ont qualité de PERSONNES MORALES par l’effet de l’ordonnance divine ; les autres personnes morales inférieures ont cette qualité dans Église soit par l’effet d’une prescription du droit, soit par une concession donnée par décret formel du supérieur ecclésiastique compétent, dans un but de religion ou de charité.
Canon 102
§ 1. Une personne morale, par sa nature, est perpétuelle, elle s’éteint par l’acte de l’autorité légitime qui la supprime, ou si, pendant l’espace de cent ans, elle a cessé d’exister.
Eric- Nombre de messages : 4550
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Présentation
FRANC a écrit:Basilius a écrit: pour se former à la bonne doctrine
LE DOGME DE LA PERPÉTUITÉ ET DE L'INFAILLIBILITÉ DU MAGISTÈRE DE L'EGLISE ( Pape et Evêques ), extraits de quelques Encycliques papales
- Spoiler:
1) Le Dogme de la Perpétuité du Magistère de l'Eglise ( Pape et Evêques ) est rappelé infailliblement par Léon XIII dans ses Encycliques.
-dans l’Encyclique « Au milieu des sollicitudes » de 1892
Page 117 https://archive.org/details/lettresapostoliq03cath/page/117/mode/1up
: « Seule, l'Eglise de Jésus-Christ a pu conserver et conservera sûrement jusqu'à la consommation des temps sa forme de gouvernement. Fondée par celui qui était, qui est, et qui sera dans les siècles, elle a reçu de lui, dès son origine, tout ce qu'il faut pour poursuivre sa mission divine à travers l'océan mobile des choses humaines.»
- dans son Encyclique Satis cognitum de 1896
Page21 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/21/mode/1up
: « La Providence divine avait donc réglé que le magistère institué par Jésus-Christ ne serait point restreint aux limites de la vie même des Apôtres, mais qu'il durerait toujours. De fait, nous voyons qu'il s'est transmis et qu'il a passé comme de main en main dans la suite des temps. »
: « Il est donc nécessaire que d'une façon permanente subsiste, d’une part, la mission constante et immuable d'enseigner tout ce que Jésus-Christ a enseigné lui-même; d'autre part, l’obligation constante et immuable d'accepter et de professer toute la doctrine ainsi enseignée. »
: « Mais nous l’avons dit ailleurs, la mission des Apôtres n'était point de nature à pouvoir périr avec la personne même des Apôtres, ou disparaître avec le temps, car c'était une mission publique et instituée pour le salut du genre humain. Jésus-Christ, en effet, a ordonné aux Apôtres de prêcher « l'Evangile à toute créature », et « de porter son nom devant les peuples et les rois », et de « lui servir de témoins jusqu'aux extrémités de la terre ». Et, dans l'accomplissement de cette grande mission, il a promis d'être avec eux, et cela non pas pour quelques années ou quelques périodes d'années, mais pour tous les temps, « jusqu'à la consommation du siècle. »
Page 25 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/25/mode/1up
: « Il est donc évident, d'après tout ce qui vient d'être dit, que Jésus-Christ a institué dans l'Eglise un magistère vivant, authentique et, de plus, perpétuel, qu'il a investi de sa propre autorité, revêtu de l'esprit de vérité, confirmé par des miracles, et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. »
Page 33 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/33/mode/1up
: « Jésus-Christ a donc donné Pierre à l'Eglise pour souverain chef, et il a établi que cette puissance, instituée jusqu'à la fin des temps pour le salut de tous, passerait par héritage aux successeurs de Pierre, dans lesquels Pierre lui-même se survivrait perpétuellement par son autorité. »
Page 7 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/n16/mode/1up
: « Jésus-Christ a ordonné aux Apôtres et aux successeurs perpétuels des Apôtres d'instruire et de gouverner les peuples »
Page 15 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/15/mode/1up
: « L'Eglise du Christ est donc unique et, de plus, perpétuelle »
Page 29 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/29/mode/1up
: « la doctrine céleste n'a jamais été abandonnée au caprice ou au jugement individuel des hommes »
Pages 39 et 41 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/39/mode/1up
: « Or, cette autorité faisant partie de la constitution et de l'organisation de l’Eglise comme son élément principal, puisqu'elle est le principe de l’unité, le fondement de la sécurité et de la durée perpétuelle, il s'ensuit qu'elle ne pouvait en aucune façon disparaître avec le bienheureux Pierre, mais qu'elle devait nécessairement passer à ses successeurs et être transmise de l’un à l'autre. »
Page 45 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/39/mode/1up
: « l'autorité de Pierre est nécessairement permanente et perpétuelle dans le Pontife romain »
Page 51 https://archive.org/details/lettresapostoliq05cath/page/51/mode/1up
: « Jésus-Christ Notre-Seigneur, Nous l'avons déjà assez dit, a donné à Pierre et à ses successeurs la charge d'être ses vicaires et d'exercer perpétuellement dans l'Eglise le même pouvoir qu'il a exercé lui-même durant sa vie mortelle. »
-dans l’Encyclique Aeterni patris de 1879
Page 43 https://archive.org/details/lettresapostoliq01cath/page/43/mode/1up
: « Car les hommes que la vérité avait délivré, la vérité devait les garder: et les fruits des célestes doctrines, qui ont été pour l'humanité des fruits de salut, n'eussent point été durables, si le Christ Notre-Seigneur n'avait constitué, pour instruire les esprits dans la foi, un magistère perpétuel. »
-dans l’Encyclique Providentissimus deus de 1893
Page 29 https://archive.org/details/lettresapostoliq04cath/page/29/mode/1up
: « le magistère propre et toujours subsistant de l'Eglise »
-dans sa lettre au Cardinal Rampolla de 1895
Page 255 https://archive.org/details/lettresapostoliq04cath/page/255/mode/1up
: « Les choses humaines changent, mais la vertu bienfaisante du magistère suprême de l'Eglise vient d'en haut et demeure toujours la même. Ajoutez à cela que, établi pour durer autant que les siècles… »
2) Le Dogme de l’Infaillibilité du Magistère de l’Église ( Pape et Evêques ), est explicité sans ambiguïté et infailliblement par Pie XI, dans son Encyclique Mortalium animos de 1928, en distinguant Magistère ordinaire, c’est-à-dire quotidien, du Pape et des Evêques en communion avec lui, et Magistère extraordinaire du Pape seul « ex Cathedra », ou toujours extraordinaire, du Pape et des Evêques, réunis en Concile général et en communion avec lui. ( cf. Canon 1323 et 1324, du Code de droit canonique de 1917 )
Page 78 http://www.liberius.net/livres/Actes_de_S._S._Pie_XI_(tome_4)_000000963.pdf
: « Le magistère de l'Eglise, établi ici-bas d'après le dessein de Dieu pour garder perpétuellement intact le dépôt des vérités révélées et en assurer la connaissance aux hommes, s'exerce chaque jour par le Pontife Romain et les évêques en communion avec lui; mais il comporte encore, toutes les fois qu'il est nécessaire pour s'opposer plus efficacement aux erreurs et aux attaques des hérétiques ou développer avec plus de clarté ou de détails certains points de la doctrine sacrée, afin de les faire mieux pénétrer dans l'esprit des fidèles, la mission de procéder par décrets à des définitions opportunes et solennelles. Cet usage du magistère extraordinaire n'introduit aucune invention ni n'ajoute rien de nouveau à la somme des vérités contenues, au moins implicitement, dans la Révélation que Dieu a confiée en dépôt à l'Eglise; mais ou bien il proclame ce qui jusque-là pouvait paraître obscur à quelques esprits, ou bien il crée l'obligation de la foi sur un point qui, antérieurement, pouvait être pour certains l'objet de quelque discussion. »
Ça n'a jamais été défini explicitement :
LA DOCTRINE CATHOLIQUE - A. Boulenger - Édition 1941 - p. 209 :133 - III. Les Prérogatives de l'Église.
Jésus-Christ, en instituant son Église, lui a donné deux grandes prérogatives : - 1. La perpétuité ou indéfectibilité ; et - 2. l'infaillibilité.
1o La Perpétuité. - L'Église instituée par Jésus-Christ doit durer toujours au moins dans ses organes essentielles. Cette vérité de foi, encore qu'elle n'ait jamais été définie explicitement, repose sur la Sainte Écriture, la Tradition et la raison.
A. SAINTE ÉCRITURE. - (..)
B. TRADITION. - 1. L'indéfectibilité de l'Église a été enseignée par tous les Pères et Docteurs de l'Église. - 2. Pie IX, dans les Syllabus, a condamné la proposition (35e) selon laquelle le souverain pontificat pourrait, par décision d'un concile général ou de toutes les nations, être transféré du Pontife romain à un autre Évêque et de Rome à une autre cité. Pie X a condamné, à son tour, la proposition moderniste, prétendant que, " la constitution organique de l'Église n'était pas immuable ". - 3. La perpétuité de l'Église, dans ses organes essentielles, a été affirmée implicitement par le concile du Vatican qui a enseigné la perpétuité de la primauté du Pape.
C. RAISON. - La perpétuité de l'Église découle de ce fait que la religion chrétienne est la religion définitive et ne doit céder la place à aucune autre. Or, pour remplir sa mission, il est nécessaire qu'elle subsiste toujours dans ses éléments essentiels.
Le concile du Vatican, sous Pie IX, a enseigné "la perpétuité de la primauté du Pape".
P. 190 du même livre, no 122 : Mots. Primauté (Latin "primus", premier). Avoir la primauté, c'est occuper le premier rang, c'est être le chef.
Qu'entend-t-on par "ses organes essentielles", "ses éléments essentiels" ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:THE CATHOLIC ENCYCLOPEDIA vol. III, copyright 1913 a écrit:
L'indéfectibilité de l'Église - [...] De par cette proposition est signifié, non seulement que l'Église perdurera jusqu'à la fin des temps, mais que cette dernière préservera inaltérablement ses caractéristiques essentielles. L'Église ne pourra jamais subir tout changement constitutionnel qui feront d'elle, en tant qu'organisation sociale, quelque chose de différent de ce qu'elle était originellement. Elle ne pourra jamais devenir corrompue en ce qui a trait à la Foi et la morale. [...] Il est clair également, que si l'Église pouvait souffrir d'un changement substantiel, elle ne pourrait plus désormais être un instrument capable d'accomplir le travail que Dieu lui a confié. Il l'a fondé de telle sorte qu'elle soit l'école de la sainteté pour tout homme. Cela cesserait d'être si cette Église pouvait promouvoir un standard de fausses morales corrompuent. [...] Que l'Église tout en définissant les vérités révélées puisse errer dans le plus petit détail, une telle allégation serait impossible.
https://messe.forumactif.org/t1881-dogme-de-l-indefectibilite-de-l-eglise#34588
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
Est-ce que "ses organes essentielles", "ses éléments essentiels" et "ses caractéristiques essentielles", sont la même chose ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
On doit croire de Foi divine non seulement les vérités, énoncées comme telle, via un jugement solennel (Canon 1323) , c'est-à-dire définies, soit par le Pape seul parlant ex cathedra, soit par le Pape et les Evêques réunis en Concile général mais aussi toutes les vérités qui sont proposées et enseignées , quotidiennement, comme de Foi divine, par le Magistère ordinaire et universel de l'Eglise ( Pape et Evêques dispersés ) que ce magistère soit celui du passé ou celui d'aujourd'hui, vérités qui pour la plupart ne sont pas uniquement et loin de là, des répétitions des premières. Pour les distinguer des précédentes, on est alors naturellement en droit de les dénommer avec raison, non définies, bien qu'elles doivent être crues avec autant de force que les vérités définies. C'est tout l'objet de l'Encyclique et de Léon XIII Testem benevolentiae, pour répondre aux Américanistes qui se croyaient très malins, en voulant restreindre la croyance aux seules définitions des Papes ex cathedra ou des conciles généraux afin d'envoyer tout le reste par-dessus bord . La perpétuité du Magistère de l'Eglise, fait partie de cette de deuxième catégorie de vérités, à laquelle tout catholique doit acquiescer, s'il ne veut pas être assimilé aux hérétiques Américanistes. Dans les 2 cas, une vérité de foi divine, qu'elle soit définie ou non, selon les conditions expliquées plus haut, s'appelle un Dogme.Roger Boivin a écrit:
Ça n'a jamais été défini explicitement :
FRANC- Nombre de messages : 1415
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Présentation
FRANC a écrit:On doit croire de Foi divine non seulement les vérités, énoncées comme telle, via un jugement solennel (Canon 1323) , c'est-à-dire définies, soit par le Pape seul parlant ex cathedra, soit par le Pape et les Evêques réunis en Concile général mais aussi toutes les vérités qui sont proposées et enseignées , quotidiennement, comme de Foi divine, par le Magistère ordinaire et universel de l'Eglise ( Pape et Evêques dispersés ) que ce magistère soit celui du passé ou celui d'aujourd'hui, vérités qui pour la plupart ne sont pas uniquement et loin de là, des répétitions des premières. Pour les distinguer des précédentes, on est alors naturellement en droit de les dénommer avec raison, non définies, bien qu'elles doivent être crues avec autant de force que les vérités définies. C'est tout l'objet de l'Encyclique et de Léon XIII Testem benevolentiae, pour répondre aux Américanistes qui se croyaient très malins, en voulant restreindre la croyance aux seules définitions des Papes ex cathedra ou des conciles généraux afin d'envoyer tout le reste par-dessus bord . La perpétuité du Magistère de l'Eglise, fait partie de cette de deuxième catégorie de vérités, à laquelle tout catholique doit acquiescer, s'il ne veut pas être assimilé aux hérétiques Américanistes. Dans les 2 cas, une vérité de foi divine, qu'elle soit définie ou non, selon les conditions expliquées plus haut, s'appelle un Dogme.Roger Boivin a écrit:
Ça n'a jamais été défini explicitement :
J'ai tu dis que j'y croyais pas !!
et justement je ne veux croire que ce que l'Église enseigne.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
Je sais ça Franc, j'essaie juste de comprendre ce que les auteurs autorisés ont écrit sur ce point
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Présentation
Roger Boivin a écrit:Ça n'a jamais été défini explicitement :
Roger Boivin a écrit:
J'ai tu dis que j'y croyais pas !!
J'ai émis le commentaire sur cette phrase, non précisément à votre adresse, mais davantage pour le lecteur non prévenu, l’humble, le pauvre, l’ignorant, qui pourrait y être trompé, et l’interpréter, prise isolément, dans le sens des Américanistes, ce qui serait alors lui donner non du pain mais de la pierre.
FRANC- Nombre de messages : 1415
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Présentation
omeloneur a écrit:@FRANC
Est-ce vous @candide8108 sur youtube, qui distillez la thèse du pape chinois :^) ?candide8108 a écrit: « au Portugal se conservera toujours le Dogme de la foi », première phrase précédent le 3ème secret, jamais révélé, en sachant que le Portugal alors incluait aussi ses provinces ultramarines depuis le Cap-vert jusqu'à Macao.
Franc ne prêche rien du tout, par contre il contredit avec les arguments que lui donne le Magistère du passé, ceux qui sans mission, diffusent publiquement la négation pratique du Dogme de la Perpétuité du Magistère de l’Église (Pape et Évêques), de même que ceux qui nient matériellement le Dogme de l'Infaillibilité du Magistère ordinaire et universel de l’Église (Pape et Évêques dispersés), ou ceux qui se permettent de propager une pseudo-église constituée d’évêques sans mandat pontifical. Ayant tenté sans succès, via les commentaires de Youtube, de répliquer à leurs erreurs, non admises bien souvent par l’application, en raison de la longueur des réfutations, il a résumé ses réponses, dans quelques vidéos, sous le nom préexistant de Candide8108.
Pour ceux qui en Occident, comme Saint Thomas, ont absolument besoin, en ces temps de persécutions, d’indices, en faveur du caractère incarné du Magistère de l’Église ( Pape et Évêques dispersés), pour croire à sa visibilité, il y a ajouté des éléments d’observation personnelle, qui pourraient orienter vers la Chine, et qui sont de l’ordre de l’opinion, donc contestables.
Les autres, s’en tiendront aux conseils de Notre seigneur Jésus-Christ, qui nous enseigne « heureux ceux qui ont cru, sans avoir vu ». La croyance indiscutable dans l’existence charnelle perpétuelle du Magistère de l'Église et donc de sa visibilité, nous est assurée en effet, par la Résurrection corporelle de Jésus-Christ, puisque L’Église est son Épouse et que l’époux et l’épouse ne font qu’une seule chair. Ainsi la « chair » de l’Église hiérarchique, c’est-à-dire sa visibilité, est nécessairement perpétuelle, comme le corps ressuscité du Sauveur.
FRANC- Nombre de messages : 1415
Date d'inscription : 31/10/2011
Re: Présentation
Il vous remercie :^)
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Présentation
@Franc, merci pour votre travail de synthèse sur le droit canon et la situation actuelle.
Concernant le reste, je n’ai pas compris, dites-vous que c’est une obligation de croire qu’il y a des évêques cachés quelque part ? Voire un Pape caché quelque part ?
Cela parait extravagant, irréel ou en rupture avec le réel dans lequel Dieu nous demande de vivre et de faire notre salut. C’est comme inventer une distinction impossible, irréelle, matériel/formel concernant le type assis sur le siège de Pierre, matériellement Pape mais non pas formellement. C’est comme inventer un règne à venir du Christ-Roi, temps nouveaux, aube nouvelle, où la pègre mondialiste aura été balayée (mais non pas le monde techniciste sous artificielle intelligence liberticide d'ailleurs). C’est voiler le réel en le recouvrant de théories foireuses parce que vivre en vérité est devenu trop difficile. Or l’enjeu pour nous catholiques est de tenir le réel arrimé à la vérité, contre sa falsification, contre la kabbalisation du monde qui est le Grand Oeuvre de la Contre Eglise*. En ce sens on peut dire que l’usurpation de la chaire de Vérité en 1958 et l’éclipse de l’Église par la synagogue de satan depuis 1965 constituent un hold up sur le réel. Et l’enjeu pour nous catholiques est de ne pas s’accommoder des mensonges qui structurent désormais leur monde.
Pour interroger autrement :
Je n’ai pas compris le fondement de votre désaccord comme de votre propos mais je croyais que* l’abbé diacre illicite Zins pense qu’il y a peut-être des évêques légitimes en Chine, cela dit je ne connais pas ni ne saisis les subtilités (?) défendues par les uns et les autres, ni comprends l’enjeu distinctif (?). * c’est ce qu’il a répondu il y a quelques années à ma question de savoir s’il y avait quelque part un pasteur valide et licite.
Vous dites qu’il y aura toujours des pasteurs légitimes dans l’Église parce que Dieu ne peut pas nous abandonner à nous même, tel que le pape Léon XIII que vous citez l’a rappelé.
Sauf que ça fait parti de l’angoisse et de la détresse propres à la fin du monde, l’homme abandonné à l’homme.
- « en échafaudant une théorie personnelle distinguant consommation des siècles et jugement dernier » : S’agit-il du « temps de la fin de la monde » ?
Cela semble fondé de parler d’une période de temps concernant la fin du monde, « le temps de la fin du monde », période que nous vivons et durant laquelle nous sommes sans pasteurs légitimes (c’est la réalité).
Tout comme il y a plus de 2000 ans il a été tenu pour improbable que le Dieu promis puisse être un Dieu pauvre, né dans une étable au milieu de la nuit, il semble aujourd’hui improbable que nous soyons rendus à la fin de l’Histoire, que cela se termine comme ça, à un tel niveau d’inhumanité lisse, de médiocrité crasse, de douleur étouffée. Or la Vie s’est comme éteinte. Et voilà la Fin.
Et la vérité de nos vies c’est la détresse et l’angoisse d’une existence à mener en l’absence du jugement infaillible porté sur les difficultés du temps présent, sur le monde qui nous entoure, par le représentant de Dieu sur terre en la personne du Pape.
______________________
* Voir abbé Julio MEINVIELLE (1905-1973), De la Cabale au Progressisme : « Ce livre se propose de démontrer que, dans toute l’histoire humaine, il n’y a que deux modes fondamentaux de penser et de vivre : l’un est catholique, c’est la tradition reçue de Dieu par Adam, Moïse et Jésus-Christ, et dont saint Thomas d’Aquin a été le commentateur inégalable ; l’autre, gnostique et cabalistique, alimente les erreurs de tous les peuples, dans le paganisme et dans l’apostasie d'abord du judaïsme puis du christianisme même, comme on le constate particulièrement dans le monde moderne. » (De la Cabale au Progressisme, éd. Saint-Rémi, p. 15-16).
Concernant le reste, je n’ai pas compris, dites-vous que c’est une obligation de croire qu’il y a des évêques cachés quelque part ? Voire un Pape caché quelque part ?
Cela parait extravagant, irréel ou en rupture avec le réel dans lequel Dieu nous demande de vivre et de faire notre salut. C’est comme inventer une distinction impossible, irréelle, matériel/formel concernant le type assis sur le siège de Pierre, matériellement Pape mais non pas formellement. C’est comme inventer un règne à venir du Christ-Roi, temps nouveaux, aube nouvelle, où la pègre mondialiste aura été balayée (mais non pas le monde techniciste sous artificielle intelligence liberticide d'ailleurs). C’est voiler le réel en le recouvrant de théories foireuses parce que vivre en vérité est devenu trop difficile. Or l’enjeu pour nous catholiques est de tenir le réel arrimé à la vérité, contre sa falsification, contre la kabbalisation du monde qui est le Grand Oeuvre de la Contre Eglise*. En ce sens on peut dire que l’usurpation de la chaire de Vérité en 1958 et l’éclipse de l’Église par la synagogue de satan depuis 1965 constituent un hold up sur le réel. Et l’enjeu pour nous catholiques est de ne pas s’accommoder des mensonges qui structurent désormais leur monde.
Pour interroger autrement :
Franc a écrit:« Ne nous laissons pas ainsi entraîner, par l’hérésie d’un pseudo-diacre Z…, dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité, qui affirme avec d’autres, à titre d’opinion, qu'il n'y a plus désormais, depuis Octobre 1958, de Magistère légitime de l’Église, en échafaudant une théorie personnelle distinguant consommation des siècles et jugement dernier, là où Bossuet nous apprend que l’hérétique est celui qui a une opinion, contre l’enseignement ordinaire de l’Église. »
Je n’ai pas compris le fondement de votre désaccord comme de votre propos mais je croyais que* l’abbé diacre illicite Zins pense qu’il y a peut-être des évêques légitimes en Chine, cela dit je ne connais pas ni ne saisis les subtilités (?) défendues par les uns et les autres, ni comprends l’enjeu distinctif (?). * c’est ce qu’il a répondu il y a quelques années à ma question de savoir s’il y avait quelque part un pasteur valide et licite.
Vous dites qu’il y aura toujours des pasteurs légitimes dans l’Église parce que Dieu ne peut pas nous abandonner à nous même, tel que le pape Léon XIII que vous citez l’a rappelé.
Sauf que ça fait parti de l’angoisse et de la détresse propres à la fin du monde, l’homme abandonné à l’homme.
- « en échafaudant une théorie personnelle distinguant consommation des siècles et jugement dernier » : S’agit-il du « temps de la fin de la monde » ?
Cela semble fondé de parler d’une période de temps concernant la fin du monde, « le temps de la fin du monde », période que nous vivons et durant laquelle nous sommes sans pasteurs légitimes (c’est la réalité).
Tout comme il y a plus de 2000 ans il a été tenu pour improbable que le Dieu promis puisse être un Dieu pauvre, né dans une étable au milieu de la nuit, il semble aujourd’hui improbable que nous soyons rendus à la fin de l’Histoire, que cela se termine comme ça, à un tel niveau d’inhumanité lisse, de médiocrité crasse, de douleur étouffée. Or la Vie s’est comme éteinte. Et voilà la Fin.
Et la vérité de nos vies c’est la détresse et l’angoisse d’une existence à mener en l’absence du jugement infaillible porté sur les difficultés du temps présent, sur le monde qui nous entoure, par le représentant de Dieu sur terre en la personne du Pape.
______________________
* Voir abbé Julio MEINVIELLE (1905-1973), De la Cabale au Progressisme : « Ce livre se propose de démontrer que, dans toute l’histoire humaine, il n’y a que deux modes fondamentaux de penser et de vivre : l’un est catholique, c’est la tradition reçue de Dieu par Adam, Moïse et Jésus-Christ, et dont saint Thomas d’Aquin a été le commentateur inégalable ; l’autre, gnostique et cabalistique, alimente les erreurs de tous les peuples, dans le paganisme et dans l’apostasie d'abord du judaïsme puis du christianisme même, comme on le constate particulièrement dans le monde moderne. » (De la Cabale au Progressisme, éd. Saint-Rémi, p. 15-16).
Credo- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 24/07/2023
Re: Présentation
- Spoiler:
Cela parait extravagant, irréel ou en rupture avec le réel dans lequel Dieu nous demande de vivre et de faire notre salut. C’est comme inventer une distinction impossible, irréelle, matériel/formel concernant le type assis sur le siège de Pierre, matériellement Pape mais non pas formellement. C’est comme inventer un règne à venir du Christ-Roi, temps nouveaux, aube nouvelle, où la pègre mondialiste aura été balayée (mais non pas le monde techniciste sous artificielle intelligence liberticide d'ailleurs). C’est voiler le réel en le recouvrant de théories foireuses parce que vivre en vérité est devenu trop difficile. Or l’enjeu pour nous catholiques est de tenir le réel arrimé à la vérité, contre sa falsification, contre la kabbalisation du monde qui est le Grand Oeuvre de la Contre Eglise*. En ce sens on peut dire que l’usurpation de la chaire de Vérité en 1958 et l’éclipse de l’Église par la synagogue de satan depuis 1965 constituent un hold up sur le réel. Et l’enjeu pour nous catholiques est de ne pas s’accommoder des mensonges qui structurent désormais leur monde.
Ajouts:
Cela parait extravagant, irréel ou en rupture avec le réel dans lequel Dieu nous demande de vivre et de faire notre salut. C’est comme inventer une distinction impossible, irréelle, matériel/formel concernant le type assis sur le siège de Pierre, matériellement Pape mais non pas formellement. C’est comme inventer – au prétexte d’une situation inédite - un état d’exception faisant passer des petites églises schismatiques de rite traditionnel pour la Sainte Église catholique. C’est comme inventer un règne à venir du Christ-Roi, temps nouveaux, aube nouvelle, où la pègre mondialiste aura été balayée (mais non pas le monde techniciste sous artificielle intelligence liberticide* d'ailleurs). C’est voiler le réel en le recouvrant de théories foireuses parce que vivre en vérité est devenu trop difficile. Or l’enjeu pour nous catholiques est de tenir le réel arrimé à la vérité, contre sa falsification, contre la kabbalisation du monde qui est le Grand Oeuvre de la Contre Eglise. En ce sens on peut dire que l’usurpation de la chaire de Vérité en 1958 et l’éclipse de l’Église par la synagogue de satan depuis 1965 constituent un hold up sur le réel. Et l’enjeu pour nous catholiques est de ne pas s’accommoder des mensonges qui structurent désormais leur monde.
* « En vérité Dieu nous gouverne en ayant choisi une économie qui honore davantage notre liberté et qui convient mieux à notre foi. Et c’est là une preuve d’amour ». Père Calmel, Théologie de l’histoire, DMM, p. 97.
Credo- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 24/07/2023
Re: Présentation
credo a écrit:abbé diacre illicite Zins
CAN. 108 : CEUX QUI SE CONSACRENT AUX FONCTIONS SACRÉES AU MOINS PAR LA PREMIÈRE TONSURE SONT APPELÉS CLERCS.
CAN. 118 : SEULS LES CLERCS PEUVENT RECEVOIR LE POUVOIR D’ORDRE, LE POUVOIR DE JURIDICTION, AINSI QUE LES BÉNÉFICES ET LES PENSIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Lefèbvre a cru pouvoir conférer, sans juridiction aucune, la tonsure à Zins. Or la tonsure est un acte de juridiction. La cérémonie n'a donc pas eu lieu (nullité) et la "lettre de tonsure" de Zins est sans valeur. il n'est donc pas clerc de l'Église catholique (can.108) et n'a pu recevoir aucun pouvoir d'ordre de l'Église catholique (can.118). Il n'est pas envoyé par une autorité légitime et canonique mais il est bien envoyé par quelqu'un, n'est-ce pas ?
(...) "J'ai ajouté principalement ces paroles pour vous garantir de la séduction des hérétiques et des schismatiques, non que la vérité ne soit digne de respect, et même d'adoration en leur bouche, mais comme ils la mêlent d'ordinaire de quantité d'erreurs, il serait à craindre qu'on ne les confondît avec elles, ce sont non seulement des corrupteurs, mais des usurpateurs de la vérité, comment prêcheront-ils s'ils ne sont envoyés ? Or qui les a envoyés ? Ce ne peut être que le démon dont ils sont les organes car l'Eglise les a retranchés et anathématisés."
Père Edmé Bernard Bourrée
https://books.google.nl/books?id=xCBUAAAAcAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&printsec=frontcover&pg=PA357&dq=%22qui+les+a+envoy%C3%A9s+%3F%22+d%C3%A9mon&hl=fr&redir_esc=y#v=onepage&q=%22qui%20les%20a%20envoy%C3%A9s%20%3F%22%20d%C3%A9mon&f=false
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Présentation
Homélie de Saint Ambroise, Évêque.
— Considérez les commencements de l' Église naissante: le Christ naît, et déjà les pasteurs veillent, comme pour rassembler dans le bercail du Seigneur les nations, qui jusque-là vivaient comme des bêtes, afin de les garantir au milieu des ombres de la nuit de l' incursion des bêtes spirituelles. Il est juste que les pasteurs veillent, instruits qu' ils sont par l' exemple du Bon Pasteur. Ainsi donc le troupeau, c' est le peuple; la nuit c' est le monde; les bergers, ce sont les prêtres. Peut-être même le pasteur désigne-t-il celui à qui il est dit: sois vigilant et confirme les autres; le Seigneur n' a pas seulement établi les Évêques pour défendre le troupeau, IL A DONNÉ LA MÊME MISSION À SES ANGES.
- Missel de Dom Gaspard Lefebvre, O.S.B. ,1920, 25 Décembre, 8e leçon.
Non Possumus- Nombre de messages : 832
Date d'inscription : 27/04/2023
Re: Présentation
Omeloneur a écrit:CAN. 108 : CEUX QUI SE CONSACRENT AUX FONCTIONS SACRÉES AU MOINS PAR LA PREMIÈRE TONSURE SONT APPELÉS CLERCS.
CAN. 118 : SEULS LES CLERCS PEUVENT RECEVOIR LE POUVOIR D’ORDRE, LE POUVOIR DE JURIDICTION, AINSI QUE LES BÉNÉFICES ET LES PENSIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Lefèbvre a cru pouvoir conférer, sans juridiction aucune, la tonsure à Zins. Or la tonsure est un acte de juridiction. La cérémonie n'a donc pas eu lieu (nullité) et la "lettre de tonsure" de Zins est sans valeur. il n'est donc pas clerc de l'Église catholique (can.108) et n'a pu recevoir aucun pouvoir d'ordre de l'Église catholique (can.118). Il n'est pas envoyé par une autorité légitime et canonique mais il est bien envoyé par quelqu'un, n'est-ce pas ?
(...) "J'ai ajouté principalement ces paroles pour vous garantir de la séduction des hérétiques et des schismatiques, non que la vérité ne soit digne de respect, et même d'adoration en leur bouche, mais comme ils la mêlent d'ordinaire de quantité d'erreurs, il serait à craindre qu'on ne les confondît avec elles, ce sont non seulement des corrupteurs, mais des usurpateurs de la vérité, comment prêcheront-ils s'ils ne sont envoyés ? Or qui les a envoyés ? Ce ne peut être que le démon dont ils sont les organes car l'Eglise les a retranchés et anathématisés."
Père Edmé Bernard Bourrée
« Clerc [de la Sainte Eglise catholique] = tonsuré. C’est par la tonsure qu’on entre dans le clergé [C.108,§1], qu’on participe aux privilèges des clercs (C.118-124) et qu’on est soumis à leurs obligations générales. » (Jombart, p.72)
En lien aussi avec les canons cités (C. 108 et 118), le Canon 111 :
§1. Tout clerc doit être attaché à un diocèse ou à un institut religieux, en sorte que les clercs dépourvus de ce lien ne soient admis en aucun cas.
§2. Par la réception de la première tonsure le clerc est attaché ou, d'après le terme reçu, incardiné au diocèse, pour le service duquel il a été promu.
Explication Jombart p. 72 (Manuel de droit canonique, 1958), sur les clercs errants admis nul part :
Règle absolue. Tout clerc doit être inscrit (ou comme on dit, incardiné) à un diocèse ou à un institut religieux : les clercs vagi ne sont admis nulle part (C. 111.§1). Un clerc vagus (sens différent du chrétien vagus (C. 91) serait celui qui ne dépendrait de aucun ordinaire, irait librement n’importe où pour y faire n’importe quoi. Dès les premiers siècles, l’expérience montra les inconvénients de cette catégorie d’ecclésiastiques et le concile de Chalcédoine, en 451, établit déjà en substance la règle actuelle.
Cependant, le code de droit canonique de 1917 régissant la Sainte Eglise catholique, par définition, ne s’applique pas aux schismatiques (il ne s’applique pas aux orthodoxes par exemple).
*****
Les prêtres appartenant aux petites églises schismatiques de rite traditionnel n’appartiennent pas à la Sainte Eglise catholique. Qui envoie ces prêtres ? C’est en effet la Contre-Eglise travaillant pour le démon.
Le sus-cité Zins n’a pas été ordonné diacre au sein de la Sainte Eglise catholique, mais dans une petite église schismatique de rite traditionnel fondée par l’évêque schismatique Lefebvre. Le code de droit canonique de 1917 régit la Sainte Eglise catholique, et non pas les schismatiques, et ne s’applique pas à eux.
Il porte pour l'éternité la marque indélébile du diaconat, bien qu’il soit privé de son exercice, l’ayant reçu dans le schisme. A chacun ses croix.
Credo- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 24/07/2023
Re: Présentation
Credo a écrit:Le sus-cité Zins n’a pas été ordonné diacre au sein de la Sainte Eglise catholique, mais dans une petite église schismatique de rite traditionnel fondée par l’évêque schismatique Lefebvre. Le code de droit canonique de 1917 régit la Sainte Eglise catholique, et non pas les schismatiques, et ne s’applique pas à eux.
Il porte pour l'éternité la marque indélébile du diaconat, bien qu’il soit privé de son exercice, l’ayant reçu dans le schisme.
Credo, merci pour votre message, vous avez raison, c'est moi qui me suis planté.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Présentation
omeloneur a écrit:candide8108 a écrit: « au Portugal se conservera toujours le Dogme de la foi », première phrase précédent le 3ème secret, jamais révélé, en sachant que le Portugal alors incluait aussi ses provinces ultramarines depuis le Cap-vert jusqu'à Macao.
Au vu des anathèmes, quoique sans mission, qu'Omeloneur lance à tout-va, peut-être prétend-t-il, au titre de conservateur du Dogme de la Foi ?
Pas de chance, il ne semble pas que son lieu de séjour, soit le Portugal métropolitain, ni ses colonies, parties alors intégrantes du Portugal, telles qu'elles existaient à la fois en 1917 et lors de la rédaction du Mémoire de la vraie Soeur Lucie en 1941...
A moins qu'il ne méprisie les paroles de Notre-Dame de Fatima, sous le prétexte des très nombreuses fausses apparitions survenues depuis 1958, comme il semble mépriser un vrai Évêque martyr chinois, comme Mgr Peter Joseph Fan Xueyan ( 1907-1992 ), Évêque de Baoding, sous le prétexte de l'existence, depuis les années 1975, des très nombreux Évêques illégitimes de ses congénères sédévacantistes, ou de la fausse résistance conservatrice-libérale d'un Mgr Marcel Lefebvre ou Castro-Mayer, qui peut-être l'ont trompé auparavant et rendus définitivement anarchiste ?
https://archive.org/details/fatimafacts0000marc/page/227/mode/1up
https://archive.org/details/fatimafacts0000marc/page/67/mode/1up
https://nl.wikipedia.org/wiki/Onze-Lieve-Vrouw_van_China
https://no.wikipedia.org/wiki/Dongl%C3%BC
https://no.wikipedia.org/wiki/Peter_Joseph_Fan_Xueyan
https://archive.org/details/shrinestoourlady00arad/page/138/mode/1up0
https://thecatholicnewsarchive.org/?a=d&d=cns19320613-01.1.15&srpos=2&dliv=none
FRANC- Nombre de messages : 1415
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