Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 24
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les œuvres de la propagande catholique.
Sous le nom de propagande catholique, nous comprenons aujourd'hui l'ensemble des oeuvres visant à répandre dans notre société l'influence de l'Eglise catholique et de ses institutions, contre l'action dissolvante et démolissante de la révolution qui s'efforce de décatholiciser le monde. Tous les ministères ecclésiastiques appartiennent à la notion générale de propagande catholique ; mais d'une manière toute particulière, on distingue sous ce nom les oeuvres d'apostolat chrétien qui sont exercées sous les auspices de l'Eglise par l'élément séculier lui-même. Sociétés de bienfaisance, écoles et ateliers, journaux et livres apologétiques, académies de jeunesse catholique et associations de catholiques, cercles ouvriers, tout ce qui, sous tel ou tel nom, vise à réparer les ravages de la révolution, à moraliser le peuple, à protéger les pauvres, à l'exercice respectueux de l'apostolat, ou simplement à la pratique de la religion sans respect humain, tout cela constitue aujourd'hui, avec une diversité d'organisation et de moyens, mais avec une merveilleuse unité de pensée, la grande armée de l'apostolat séculier, si souvent bénie par le Pontife romain et les évêques, tout cela ayant besoin, pour être efficace, du secours secret de la prière des âmes ferventes. Prions donc, mes frères, prions aujourd'hui pour cette nécessité impérieuse du temps présent. Prions pour ceux de nos frères qui, sur la brèche et face à l'ennemi, soutiennent inlassablement la lutte la plus tenace. Prions pour que Dieu soutienne leur esprit, augmente leur foi, donne de la force à leur parole, les libère de l'hésitation et du découragement face aux revers, les couronne de consolation ici et de gloire au ciel en récompense de leurs luttes. Ô Sacré-Cœur ! Tu es, Tu es le chef de cette généreuse milice spirituelle, Tu es le surnom de leur bouclier et la devise de leur bannière. Faites-les avec Vous cor unum et anima una, un seul cœur et une seule âme, courageux, vaillants, braves, dignes en tout de la sainte cause qu'ils défendent, de la récompense céleste qu'ils espèrent.
Méditons quelques minutes
Qu'elle est glorieuse cette armée de croyants qui, d'un bout à l'autre du monde chrétien, combat sans cesse pour le nom du Christ, mêlée, mais non confondue, avec cette autre armée d'erreur et de corruption qui suit l'étendard de Satan ! Qu'elles sont brillantes les batailles qui se livrent en tout temps entre les uns et les autres, par l'exercice de la charité, de la plume, de l'éloquence humaine, de la franchise et du courage de l'exemple ! Comme il doit être agréable à Dieu de voir autour de l'arche sainte de l'Église, et sous la conduite du sacerdoce qui forme son armée permanente, ces autres escadrons improvisés, de tout âge, de tout sexe, de toute condition, qui forment nos magnifiques oeuvres catholiques ! Comme elle est digne de nos prières, cette phalange combattante, consolation et espérance aujourd'hui de l'Église troublée de Dieu ! Oui, prions, mes frères, prions le Sacré-Cœur pour l'accroissement, la prospérité et les heureux résultats de la propagande catholique de nos jours. Que tous les soldats qui lui sont consacrés battent des divins battements du Cœur de Jésus ! Qu'aucun autre désir ne les anime que celui de sa plus grande gloire et du bien des âmes ! Qu'aucun autre nord ne les guide que la lumière de la foi qui brille dans la sainte Église romaine ! Qu'ils ne se laissent pas tromper par le feu fat des doctrines erronées qui tendent à diminuer la sainte intransigeance du dogme catholique ! Ô Cœur très sacré de Jésus, que les soldats de notre foi viennent tremper leurs armes en toi, forge de l'amour infini ; qu'ils les en fassent sortir, rougies au feu de ton zèle et de ta charité la plus ardente ! Que le monde brûle pour eux de ces étincelles jaillies de ton volcan ardent ! Tu es venu mettre le feu sur la terre, que veux-tu sinon qu'il soit sans cesse attisé ? Seigneur, allumez-le d'abord dans les cœurs qui sont déjà les vôtres, et utilisez-les ensuite pour les entreprises colossales de votre sainte Religion.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les œuvres de la propagande catholique.
Sous le nom de propagande catholique, nous comprenons aujourd'hui l'ensemble des oeuvres visant à répandre dans notre société l'influence de l'Eglise catholique et de ses institutions, contre l'action dissolvante et démolissante de la révolution qui s'efforce de décatholiciser le monde. Tous les ministères ecclésiastiques appartiennent à la notion générale de propagande catholique ; mais d'une manière toute particulière, on distingue sous ce nom les oeuvres d'apostolat chrétien qui sont exercées sous les auspices de l'Eglise par l'élément séculier lui-même. Sociétés de bienfaisance, écoles et ateliers, journaux et livres apologétiques, académies de jeunesse catholique et associations de catholiques, cercles ouvriers, tout ce qui, sous tel ou tel nom, vise à réparer les ravages de la révolution, à moraliser le peuple, à protéger les pauvres, à l'exercice respectueux de l'apostolat, ou simplement à la pratique de la religion sans respect humain, tout cela constitue aujourd'hui, avec une diversité d'organisation et de moyens, mais avec une merveilleuse unité de pensée, la grande armée de l'apostolat séculier, si souvent bénie par le Pontife romain et les évêques, tout cela ayant besoin, pour être efficace, du secours secret de la prière des âmes ferventes. Prions donc, mes frères, prions aujourd'hui pour cette nécessité impérieuse du temps présent. Prions pour ceux de nos frères qui, sur la brèche et face à l'ennemi, soutiennent inlassablement la lutte la plus tenace. Prions pour que Dieu soutienne leur esprit, augmente leur foi, donne de la force à leur parole, les libère de l'hésitation et du découragement face aux revers, les couronne de consolation ici et de gloire au ciel en récompense de leurs luttes. Ô Sacré-Cœur ! Tu es, Tu es le chef de cette généreuse milice spirituelle, Tu es le surnom de leur bouclier et la devise de leur bannière. Faites-les avec Vous cor unum et anima una, un seul cœur et une seule âme, courageux, vaillants, braves, dignes en tout de la sainte cause qu'ils défendent, de la récompense céleste qu'ils espèrent.
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Qu'elle est glorieuse cette armée de croyants qui, d'un bout à l'autre du monde chrétien, combat sans cesse pour le nom du Christ, mêlée, mais non confondue, avec cette autre armée d'erreur et de corruption qui suit l'étendard de Satan ! Qu'elles sont brillantes les batailles qui se livrent en tout temps entre les uns et les autres, par l'exercice de la charité, de la plume, de l'éloquence humaine, de la franchise et du courage de l'exemple ! Comme il doit être agréable à Dieu de voir autour de l'arche sainte de l'Église, et sous la conduite du sacerdoce qui forme son armée permanente, ces autres escadrons improvisés, de tout âge, de tout sexe, de toute condition, qui forment nos magnifiques oeuvres catholiques ! Comme elle est digne de nos prières, cette phalange combattante, consolation et espérance aujourd'hui de l'Église troublée de Dieu ! Oui, prions, mes frères, prions le Sacré-Cœur pour l'accroissement, la prospérité et les heureux résultats de la propagande catholique de nos jours. Que tous les soldats qui lui sont consacrés battent des divins battements du Cœur de Jésus ! Qu'aucun autre désir ne les anime que celui de sa plus grande gloire et du bien des âmes ! Qu'aucun autre nord ne les guide que la lumière de la foi qui brille dans la sainte Église romaine ! Qu'ils ne se laissent pas tromper par le feu fat des doctrines erronées qui tendent à diminuer la sainte intransigeance du dogme catholique ! Ô Cœur très sacré de Jésus, que les soldats de notre foi viennent tremper leurs armes en toi, forge de l'amour infini ; qu'ils les en fassent sortir, rougies au feu de ton zèle et de ta charité la plus ardente ! Que le monde brûle pour eux de ces étincelles jaillies de ton volcan ardent ! Tu es venu mettre le feu sur la terre, que veux-tu sinon qu'il soit sans cesse attisé ? Seigneur, allumez-le d'abord dans les cœurs qui sont déjà les vôtres, et utilisez-les ensuite pour les entreprises colossales de votre sainte Religion.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 25.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les pauvres mourants.
Selon une estimation, plus de quatre-vingt mille âmes passent chaque jour de ce monde à l'éternité. Par conséquent, plus de quatre-vingt mille personnes sont à l'agonie en permanence. Et qu'est-ce que l'agonie ? Ce sont les derniers instants accordés à cette âme avant qu'elle ne soit présentée au terrible tribunal. Ce sont les derniers combats entre la grâce de Dieu et la suggestion du diable dans ce cœur que tous deux se sont disputés toute leur vie. Ce sont des moments précieux, d'où peut sortir une éternité heureuse, comme une éternité de malheur. Alors que les forces du corps s'épuisent, que la poitrine manque de souffle, que les yeux manquent de lumière, que les membres manquent de chaleur et de mouvement, l'âme s'approche de cette région redoutable d'où elle ne peut plus reculer. C'est l'agonie, c'est la mort, et plus de quatre-vingt mille de nos frères et sœurs sont chaque jour, en ce moment même, dans une telle situation d'agonie ! Prions pour eux, aujourd'hui et chaque jour, le Sacré-Cœur de Jésus. Ô divin Cœur, qui avez agonisé dans le jardin et sur le Calvaire, soyez lumière et consolation pour nos frères dans leur douloureuse agonie. Regardez avec bonté ces âmes privées de toute consolation humaine, et qui, comme suspendues entre le ciel qu'elles désirent et l'enfer qu'elles craignent, placées entre le temps qui les fuit et l'éternité qui s'approche d'elles, n'ont personne vers qui se tourner que Vous. Ô Cœur agonisant de notre divin Sauveur ! Sois le baume cordial pour nos frères et sœurs dans leur situation la plus pénible !
Méditons quelques minutes
Un jour, c'est nous qui serons à l'agonie. Ce que nous avons vu tant de fois avec horreur chez tant d'autres, nous arrivera, et nos amis le verront en nous, attristés. La pâleur, la respiration difficile, la vue fixe ou perdue, l'intelligence troublée, la voix nouée dans la gorge, diront que le moment est enfin venu pour nous de quitter ce monde, auquel nous avons donné, peut-être trop, notre pauvre cœur. Ô Cœur adorable de Jésus ! Quand je manque de tout, que tout me fuit et que tout m'abandonne, Vous ne m'abandonnez pas. Ô mon doux Ami, j'attends de Vous la meilleure goutte de votre coeur qui fortifiera mon esprit troublé et calmera son agitation et son anxiété ; j'attends de Vous, par les saints sacrements, la dernière étreinte de la paix et de la réconciliation ! En attendant, quatre-vingt mille de mes frères sont chaque jour dans cette détresse, et je vous prie de les aider. Pendant que je me repose, que je travaille, que je prie ou que je me distrais, quatre-vingt mille âmes attendent leur sort éternel dans ce dernier combat décisif. Ô Cœur bien-aimé de Jésus, pour ces trois heures amères où le ciel et la terre t'ont vu agoniser et mourir sur le lit de la croix, aide les enfants de ton Cœur dans une telle détresse !
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les pauvres mourants.
Selon une estimation, plus de quatre-vingt mille âmes passent chaque jour de ce monde à l'éternité. Par conséquent, plus de quatre-vingt mille personnes sont à l'agonie en permanence. Et qu'est-ce que l'agonie ? Ce sont les derniers instants accordés à cette âme avant qu'elle ne soit présentée au terrible tribunal. Ce sont les derniers combats entre la grâce de Dieu et la suggestion du diable dans ce cœur que tous deux se sont disputés toute leur vie. Ce sont des moments précieux, d'où peut sortir une éternité heureuse, comme une éternité de malheur. Alors que les forces du corps s'épuisent, que la poitrine manque de souffle, que les yeux manquent de lumière, que les membres manquent de chaleur et de mouvement, l'âme s'approche de cette région redoutable d'où elle ne peut plus reculer. C'est l'agonie, c'est la mort, et plus de quatre-vingt mille de nos frères et sœurs sont chaque jour, en ce moment même, dans une telle situation d'agonie ! Prions pour eux, aujourd'hui et chaque jour, le Sacré-Cœur de Jésus. Ô divin Cœur, qui avez agonisé dans le jardin et sur le Calvaire, soyez lumière et consolation pour nos frères dans leur douloureuse agonie. Regardez avec bonté ces âmes privées de toute consolation humaine, et qui, comme suspendues entre le ciel qu'elles désirent et l'enfer qu'elles craignent, placées entre le temps qui les fuit et l'éternité qui s'approche d'elles, n'ont personne vers qui se tourner que Vous. Ô Cœur agonisant de notre divin Sauveur ! Sois le baume cordial pour nos frères et sœurs dans leur situation la plus pénible !
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Un jour, c'est nous qui serons à l'agonie. Ce que nous avons vu tant de fois avec horreur chez tant d'autres, nous arrivera, et nos amis le verront en nous, attristés. La pâleur, la respiration difficile, la vue fixe ou perdue, l'intelligence troublée, la voix nouée dans la gorge, diront que le moment est enfin venu pour nous de quitter ce monde, auquel nous avons donné, peut-être trop, notre pauvre cœur. Ô Cœur adorable de Jésus ! Quand je manque de tout, que tout me fuit et que tout m'abandonne, Vous ne m'abandonnez pas. Ô mon doux Ami, j'attends de Vous la meilleure goutte de votre coeur qui fortifiera mon esprit troublé et calmera son agitation et son anxiété ; j'attends de Vous, par les saints sacrements, la dernière étreinte de la paix et de la réconciliation ! En attendant, quatre-vingt mille de mes frères sont chaque jour dans cette détresse, et je vous prie de les aider. Pendant que je me repose, que je travaille, que je prie ou que je me distrais, quatre-vingt mille âmes attendent leur sort éternel dans ce dernier combat décisif. Ô Cœur bien-aimé de Jésus, pour ces trois heures amères où le ciel et la terre t'ont vu agoniser et mourir sur le lit de la croix, aide les enfants de ton Cœur dans une telle détresse !
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 26.
Prions le Sacré-Cœur pour nos frères et sœurs du purgatoire.
L'Église de Dieu a ses enfants dans le besoin, même en dehors de ce monde, et elle a aussi des secours pour ces besoins dans l'autre vie. Entre les luttes de la vie présente et le repos final de la gloire, il y a sans doute pour beaucoup d'âmes une période d'expiation au cours de laquelle les péchés impunis sont purgés, ou les dettes insatisfaites sont payées. Cette période d'expiation, accordée par la miséricorde divine et exigée par sa justice, est le purgatoire. Le bon dévot du Sacré-Cœur de Jésus ne peut qu'être un ami du purgatoire. Il y a là des âmes autrefois très ferventes, qui priaient au pied des mêmes autels que nous, qui souriaient des mêmes joies chrétiennes et pleuraient des mêmes peines. Ils aiment Dieu, ils le désirent, ils sont sûrs de leur prochaine possession. Mais ce bonheur est retardé jusqu'à ce que leurs arriérés soient entièrement payés. En suffrage pour eux, le divin Créancier admet nos prières et nos bonnes œuvres. Qui les lui refusera ? Ô divin Cœur ! Faites naître en moi une tendre affection, un vif intérêt pour le soulagement de ces âmes, mes sœurs, qui ne peuvent plus rien pour elles-mêmes, et qui attendent tout de notre charité. Répandez sur leurs douleurs les trésors de votre Cœur, et hâtez le doux moment de les réunir éternellement à vous.
Méditez quelques minutes.
La charité envers les âmes du purgatoire est une grande charité. Les grands saints ont tous été très fervents sur ce point. L'Eglise nous donne l'exemple en mêlant à toutes ses prières et à toutes ses cérémonies le pieux souvenir des défunts. Ô plus douce communication de nos cœurs avec ceux de nos frères, par la prière ! Ô lien mystérieux qui nous permet d'avoir des amis jusque dans l'au-delà, et qui éloigne de nous l'idée d'une séparation totale ! Pères, frères, amis, bienfaiteurs ! Je sais que vous m'écoutez dans le Cœur de Jésus, et que par lui vous recevez et remerciez mon affectueux souvenir ! O divin Cœur, très doux intermédiaire de ces tendres confidences, donnez à ces âmes la paix que vos amis de la terre vous demandent, afin qu'un jour vous nous réunissiez tous dans l'ineffable douceur du ciel ! Acceptez pour elles nos prières, nos aumônes, notre communion, nos mortifications, notre dévouement à votre égard. Parce que nous savons qu'ils te sont chers, nous les recommandons à ta compassion. Les mérites de votre vie, de votre passion et de votre mort ; les larmes de votre Mère ; les vertus de vos Saints ; les services de votre Eglise ; nous vous les offrons tous en paiement de ces dettes, afin que vous vouliez bien les leur appliquer.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Prions le Sacré-Cœur pour nos frères et sœurs du purgatoire.
L'Église de Dieu a ses enfants dans le besoin, même en dehors de ce monde, et elle a aussi des secours pour ces besoins dans l'autre vie. Entre les luttes de la vie présente et le repos final de la gloire, il y a sans doute pour beaucoup d'âmes une période d'expiation au cours de laquelle les péchés impunis sont purgés, ou les dettes insatisfaites sont payées. Cette période d'expiation, accordée par la miséricorde divine et exigée par sa justice, est le purgatoire. Le bon dévot du Sacré-Cœur de Jésus ne peut qu'être un ami du purgatoire. Il y a là des âmes autrefois très ferventes, qui priaient au pied des mêmes autels que nous, qui souriaient des mêmes joies chrétiennes et pleuraient des mêmes peines. Ils aiment Dieu, ils le désirent, ils sont sûrs de leur prochaine possession. Mais ce bonheur est retardé jusqu'à ce que leurs arriérés soient entièrement payés. En suffrage pour eux, le divin Créancier admet nos prières et nos bonnes œuvres. Qui les lui refusera ? Ô divin Cœur ! Faites naître en moi une tendre affection, un vif intérêt pour le soulagement de ces âmes, mes sœurs, qui ne peuvent plus rien pour elles-mêmes, et qui attendent tout de notre charité. Répandez sur leurs douleurs les trésors de votre Cœur, et hâtez le doux moment de les réunir éternellement à vous.
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La charité envers les âmes du purgatoire est une grande charité. Les grands saints ont tous été très fervents sur ce point. L'Eglise nous donne l'exemple en mêlant à toutes ses prières et à toutes ses cérémonies le pieux souvenir des défunts. Ô plus douce communication de nos cœurs avec ceux de nos frères, par la prière ! Ô lien mystérieux qui nous permet d'avoir des amis jusque dans l'au-delà, et qui éloigne de nous l'idée d'une séparation totale ! Pères, frères, amis, bienfaiteurs ! Je sais que vous m'écoutez dans le Cœur de Jésus, et que par lui vous recevez et remerciez mon affectueux souvenir ! O divin Cœur, très doux intermédiaire de ces tendres confidences, donnez à ces âmes la paix que vos amis de la terre vous demandent, afin qu'un jour vous nous réunissiez tous dans l'ineffable douceur du ciel ! Acceptez pour elles nos prières, nos aumônes, notre communion, nos mortifications, notre dévouement à votre égard. Parce que nous savons qu'ils te sont chers, nous les recommandons à ta compassion. Les mérites de votre vie, de votre passion et de votre mort ; les larmes de votre Mère ; les vertus de vos Saints ; les services de votre Eglise ; nous vous les offrons tous en paiement de ces dettes, afin que vous vouliez bien les leur appliquer.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 27.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus pour que cette dévotion augmente en nous et dans le monde entier.
Pourrions-nous laisser cette supplique oubliée parmi toutes celles que nous venons d'adresser ces jours-ci au très Sacré-Cœur de notre très cher Jésus ? Pourrions-nous ne pas nous intéresser vivement à sa présence, afin que chaque jour cette dévotion soit de plus en plus ardente en nous et dans le monde entier ? En agissant ainsi, nous soutiendrons l'intention amoureuse du Sauveur de se manifester ainsi aux hommes ; en agissant ainsi, nous exercerons pour eux et pour leur salut éternel l'apostolat le plus fructueux. Voyez comme les mondains s'efforcent de propager leurs idées ; voyez comme ils souffrent pour cela des persécutions et sont exposés à de cruels revers. Que ne pourrions-nous pas faire pour répandre un peu plus l'amour de notre bon Jésus ? Qu'avons-nous fait jusqu'à présent ? Que nous proposons-nous de faire à l'avenir ? Quelle œuvre entendons-nous entreprendre dans notre ville, parmi nos amis ou notre famille, ou tout au moins en nous-mêmes ? Nous n'avons pas peur de considérer le reproche que le Sauveur pourra un jour nous adresser, lorsqu'il nous montrera la croix, les épines et la blessure de son Cœur aimant, et qu'il nous dira : "Voyez ce que j'ai fait pour vous, et vous, qu'avez-vous fait pour moi ? "Ô Jésus très aimable ! Je voudrais me répandre dans le monde et faire connaître à tous les hommes les richesses de votre Coeur ; mais comme mes forces sont trop faibles pour un si vaste apostolat, je vous prie, mon Jésus, de le faire connaître à tous, afin que le nombre de ceux qui vous aiment et vous servent s'accroisse de jour en jour. Que je sois l'un d'eux, Roi souverain des âmes ; attise en moi ta flamme d'amour ; fais de moi un disciple fidèle, un ami fervent de ton Cœur sacré.
Méditer quelques minutes
De grandes miséricordes peuvent être promises par le Sacré-Cœur à ceux qui se consacrent vraiment à propager cette dévotion parmi leurs frères et sœurs et à l'accroître en eux-mêmes. Écoutons les paroles du Sauveur à la bienheureuse Marguerite dans ses révélations : "À ceux qui travaillent, dit-il, à étendre le culte de mon Sacré-Cœur, je donnerai en abondance les grâces nécessaires à leur état, j'apporterai la paix à leurs familles, je les consolerai dans leurs peines, je serai leur refuge dans la vie et dans la mort, je bénirai leurs entreprises chrétiennes. Aux religieux qui travaillent à la conversion des pécheurs, je donnerai la force d'adoucir et d'émouvoir les cœurs les plus endurcis. Les maisons dans lesquelles mon image est exposée seront remplies de mes bénédictions. Ceux qui se consacrent à faire connaître mon culte auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n'en sera jamais effacé. "Ô Sacré-Cœur, ô Divin-Cœur que nous sommes venus célébrer chaque jour de ce mois pieux, et que ces promesses consolantes s'accomplissent en nous, vos amis ! Nous sommes ici pour vous renouveler la résolution d'une fidélité et d'une constance éternelles dans votre service et dans l'apostolat de votre Cœur. Régnez en nous, dans nos maisons et dans nos villes ; présidez à tous nos projets ; animez toutes nos pensées, afin qu'elles ne tendent qu'à un seul but : celui de promouvoir sans cesse votre gloire. Ô doux Jésus, bienheureux celui qui vit et meurt ainsi en vous ! Que ce Cœur qui est le vôtre soit notre trésor dans la vie, afin qu'il soit notre trésor dans l'éternité, où ensemble nous vous louerons, nous en jouirons et nous vous posséderons pour toujours. Amen.
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Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus pour que cette dévotion augmente en nous et dans le monde entier.
Pourrions-nous laisser cette supplique oubliée parmi toutes celles que nous venons d'adresser ces jours-ci au très Sacré-Cœur de notre très cher Jésus ? Pourrions-nous ne pas nous intéresser vivement à sa présence, afin que chaque jour cette dévotion soit de plus en plus ardente en nous et dans le monde entier ? En agissant ainsi, nous soutiendrons l'intention amoureuse du Sauveur de se manifester ainsi aux hommes ; en agissant ainsi, nous exercerons pour eux et pour leur salut éternel l'apostolat le plus fructueux. Voyez comme les mondains s'efforcent de propager leurs idées ; voyez comme ils souffrent pour cela des persécutions et sont exposés à de cruels revers. Que ne pourrions-nous pas faire pour répandre un peu plus l'amour de notre bon Jésus ? Qu'avons-nous fait jusqu'à présent ? Que nous proposons-nous de faire à l'avenir ? Quelle œuvre entendons-nous entreprendre dans notre ville, parmi nos amis ou notre famille, ou tout au moins en nous-mêmes ? Nous n'avons pas peur de considérer le reproche que le Sauveur pourra un jour nous adresser, lorsqu'il nous montrera la croix, les épines et la blessure de son Cœur aimant, et qu'il nous dira : "Voyez ce que j'ai fait pour vous, et vous, qu'avez-vous fait pour moi ? "Ô Jésus très aimable ! Je voudrais me répandre dans le monde et faire connaître à tous les hommes les richesses de votre Coeur ; mais comme mes forces sont trop faibles pour un si vaste apostolat, je vous prie, mon Jésus, de le faire connaître à tous, afin que le nombre de ceux qui vous aiment et vous servent s'accroisse de jour en jour. Que je sois l'un d'eux, Roi souverain des âmes ; attise en moi ta flamme d'amour ; fais de moi un disciple fidèle, un ami fervent de ton Cœur sacré.
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De grandes miséricordes peuvent être promises par le Sacré-Cœur à ceux qui se consacrent vraiment à propager cette dévotion parmi leurs frères et sœurs et à l'accroître en eux-mêmes. Écoutons les paroles du Sauveur à la bienheureuse Marguerite dans ses révélations : "À ceux qui travaillent, dit-il, à étendre le culte de mon Sacré-Cœur, je donnerai en abondance les grâces nécessaires à leur état, j'apporterai la paix à leurs familles, je les consolerai dans leurs peines, je serai leur refuge dans la vie et dans la mort, je bénirai leurs entreprises chrétiennes. Aux religieux qui travaillent à la conversion des pécheurs, je donnerai la force d'adoucir et d'émouvoir les cœurs les plus endurcis. Les maisons dans lesquelles mon image est exposée seront remplies de mes bénédictions. Ceux qui se consacrent à faire connaître mon culte auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n'en sera jamais effacé. "Ô Sacré-Cœur, ô Divin-Cœur que nous sommes venus célébrer chaque jour de ce mois pieux, et que ces promesses consolantes s'accomplissent en nous, vos amis ! Nous sommes ici pour vous renouveler la résolution d'une fidélité et d'une constance éternelles dans votre service et dans l'apostolat de votre Cœur. Régnez en nous, dans nos maisons et dans nos villes ; présidez à tous nos projets ; animez toutes nos pensées, afin qu'elles ne tendent qu'à un seul but : celui de promouvoir sans cesse votre gloire. Ô doux Jésus, bienheureux celui qui vit et meurt ainsi en vous ! Que ce Cœur qui est le vôtre soit notre trésor dans la vie, afin qu'il soit notre trésor dans l'éternité, où ensemble nous vous louerons, nous en jouirons et nous vous posséderons pour toujours. Amen.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 28.
Rendons grâce au Sacré-Cœur pour les bienfaits reçus dans l'ordre de la nature.
Ces trois derniers jours du mois de juin seront consacrés à l'action de grâces. Rien n'est plus digne d'un cœur noble que l'action de grâces pour les bienfaits reçus, et malheureusement rien n'est plus oublié par le commun des chrétiens. Ne considérons aujourd'hui que ce que nous devons à Dieu dans l'ordre de la nature. Ses dons sont cette existence que j'ai, et les mille manières dont sa bonté me la conserve chaque jour et la rend belle. La lumière qui m'éclaire, le pain qui me nourrit, l'eau qui me désaltère, le sommeil qui me redonne des forces, toute la création qui m'entoure, tout a été mis à ma disposition pour qu'il me serve, me fasse des cadeaux et m'aide à atteindre mon but le plus noble. Si le jour se lève et s'il se couche, si les saisons changent, si la terre donne ses récoltes, si le soleil brille au firmament, si la mer a des poissons, la terre des bêtes et l'air des oiseaux, si l'ordre et la providence les plus admirables règnent en tout, pour moi Il l'a fait, pour moi Dieu l'a ordonné dans un ensemble admirable. Y a-t-il un cœur capable de chanter au Créateur suprême l'hymne d'action de grâces pour des merveilles aussi merveilleuses et aussi stupéfiantes ? Oui, il y en a un. Dans le Sacré-Cœur de Jésus, l'homme a un moyen sûr de manifester sa gratitude. Ô donateur suprême de tous les biens, ce que notre langue ne peut te dire, ce que notre cœur est trop petit pour ressentir comme il le devrait, le Sacré-Cœur de Jésus te le chante éternellement pour nous et te comble d'un amour infini et d'une louange infinie ! En Lui, donc, et par Lui, et avec Lui, nous serons éternellement reconnus. Regardez, Père céleste, le Cœur de votre Fils, et récompensez-vous et rassasiez-vous d'un tel don souverain.
Méditer quelques minutes
Les bienfaits de Dieu ne nous ont pas été accordés une seule fois, le soleil du jour brille plus fort chaque matin à l'horizon, l'ineffable bonté de Dieu brille continuellement sur moi. Même dans les maux que sa providence sur terre a gracieusement permis, je trouve des raisons d'être reconnaissant. Car en dehors du bien ultime à la réalisation duquel ils me sont infailliblement ordonnés, si j'en fais usage, ils nous suivent, nous entourent, nous accompagnent comme une lumineuse atmosphère d'amour à tous les moments de notre vie. En accomplissant les desseins de sa volonté souveraine, quels trésors de paix et de consolation ne répand-il pas sa main bienfaisante sur toutes mes tribulations ? N'ai-je pas mille fois trouvé vraie cette expression que Dieu ne se montre jamais à moi plus comme un Père que lorsqu'il m'afflige ? Et même sans cela, n'est-il pas vrai que la seule considération des nombreux maux dont sa bonté me délivre chaque jour, exige de moi une reconnaissance continuelle et affectueuse ? La maladie que je n'ai pas, la persécution que je ne subis pas, l'épreuve qui ne me mortifie pas, sont aussi des bienfaits, mais sont-ils pour autant moins appréciables ? Qui d'autre que Dieu a étendu sa main sur moi comme un bouclier pour me libérer de tant d'angoisses qui affligent d'autres de mes frères ? Ô Sacré-Cœur ! Je Vous remercie pour ces bienfaits inestimables, afin que Vous puissiez me servir auprès du Père céleste d'interprète de mon affectueuse gratitude. Que ma gratitude passe par Toi, mon Jésus, et qu'elle acquière dans le feu ardent de ton Cœur les qualités qui la rendent digne d'être acceptée par le Dispensateur suprême de tant de biens. Je suis un enfant, mon Dieu, te dira un prophète, et je ne sais pas parler de toi comme le méritent ta bonté et ta grandeur. Laisse parler pour moi les accents harmonieux de gratitude et de louange qui jaillissent éternellement du cœur de ton Fils, et qu'ils suppléent à ma ruine et couvrent mon insuffisance.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Rendons grâce au Sacré-Cœur pour les bienfaits reçus dans l'ordre de la nature.
Ces trois derniers jours du mois de juin seront consacrés à l'action de grâces. Rien n'est plus digne d'un cœur noble que l'action de grâces pour les bienfaits reçus, et malheureusement rien n'est plus oublié par le commun des chrétiens. Ne considérons aujourd'hui que ce que nous devons à Dieu dans l'ordre de la nature. Ses dons sont cette existence que j'ai, et les mille manières dont sa bonté me la conserve chaque jour et la rend belle. La lumière qui m'éclaire, le pain qui me nourrit, l'eau qui me désaltère, le sommeil qui me redonne des forces, toute la création qui m'entoure, tout a été mis à ma disposition pour qu'il me serve, me fasse des cadeaux et m'aide à atteindre mon but le plus noble. Si le jour se lève et s'il se couche, si les saisons changent, si la terre donne ses récoltes, si le soleil brille au firmament, si la mer a des poissons, la terre des bêtes et l'air des oiseaux, si l'ordre et la providence les plus admirables règnent en tout, pour moi Il l'a fait, pour moi Dieu l'a ordonné dans un ensemble admirable. Y a-t-il un cœur capable de chanter au Créateur suprême l'hymne d'action de grâces pour des merveilles aussi merveilleuses et aussi stupéfiantes ? Oui, il y en a un. Dans le Sacré-Cœur de Jésus, l'homme a un moyen sûr de manifester sa gratitude. Ô donateur suprême de tous les biens, ce que notre langue ne peut te dire, ce que notre cœur est trop petit pour ressentir comme il le devrait, le Sacré-Cœur de Jésus te le chante éternellement pour nous et te comble d'un amour infini et d'une louange infinie ! En Lui, donc, et par Lui, et avec Lui, nous serons éternellement reconnus. Regardez, Père céleste, le Cœur de votre Fils, et récompensez-vous et rassasiez-vous d'un tel don souverain.
Méditer quelques minutes
Les bienfaits de Dieu ne nous ont pas été accordés une seule fois, le soleil du jour brille plus fort chaque matin à l'horizon, l'ineffable bonté de Dieu brille continuellement sur moi. Même dans les maux que sa providence sur terre a gracieusement permis, je trouve des raisons d'être reconnaissant. Car en dehors du bien ultime à la réalisation duquel ils me sont infailliblement ordonnés, si j'en fais usage, ils nous suivent, nous entourent, nous accompagnent comme une lumineuse atmosphère d'amour à tous les moments de notre vie. En accomplissant les desseins de sa volonté souveraine, quels trésors de paix et de consolation ne répand-il pas sa main bienfaisante sur toutes mes tribulations ? N'ai-je pas mille fois trouvé vraie cette expression que Dieu ne se montre jamais à moi plus comme un Père que lorsqu'il m'afflige ? Et même sans cela, n'est-il pas vrai que la seule considération des nombreux maux dont sa bonté me délivre chaque jour, exige de moi une reconnaissance continuelle et affectueuse ? La maladie que je n'ai pas, la persécution que je ne subis pas, l'épreuve qui ne me mortifie pas, sont aussi des bienfaits, mais sont-ils pour autant moins appréciables ? Qui d'autre que Dieu a étendu sa main sur moi comme un bouclier pour me libérer de tant d'angoisses qui affligent d'autres de mes frères ? Ô Sacré-Cœur ! Je Vous remercie pour ces bienfaits inestimables, afin que Vous puissiez me servir auprès du Père céleste d'interprète de mon affectueuse gratitude. Que ma gratitude passe par Toi, mon Jésus, et qu'elle acquière dans le feu ardent de ton Cœur les qualités qui la rendent digne d'être acceptée par le Dispensateur suprême de tant de biens. Je suis un enfant, mon Dieu, te dira un prophète, et je ne sais pas parler de toi comme le méritent ta bonté et ta grandeur. Laisse parler pour moi les accents harmonieux de gratitude et de louange qui jaillissent éternellement du cœur de ton Fils, et qu'ils suppléent à ma ruine et couvrent mon insuffisance.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
JOUR 29.
Rendons grâce aujourd'hui au Sacré-Cœur pour les bienfaits reçus dans l'ordre de la grâce.
Si la main de Dieu a été généreuse à mon égard dans l'ordre naturel, elle ne l'est pas moins dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire dans les moyens surnaturels qu'il m'a accordés pour ma justification et mon salut éternel. Au sein de son Église, il m'a fait naître comme dans un beau jardin arrosé par des fleuves abondants et fertilisé par des pluies abondantes en tout temps. Le baptême par lequel il m'a initié à la vie surnaturelle, les autres sacrements par lesquels il m'y fortifie et m'y soutient, les saints exemples qu'il ne cesse de faire admirer autour de moi pour m'encourager, la voix de ses ministres, l'enseignement des bons livres, les touches secrètes par lesquelles tantôt il éveille, tantôt il anime, tantôt peut-être il ranime mon coeur, que sont-ce là qu'une légère histoire des admirables bienfaits par lesquels sa main me conduit du berceau à l'éternité ? Si je fixe ma considération sur ce qu'a été ma vie jusqu'à présent, si je m'arrête à réfléchir sur les causes qui, à quelque époque que ce soit, ont influé sur mes déterminations pour que je sois aujourd'hui ce que je suis et non ce que sont malheureusement d'autres malheureux, ne me trouve-je pas, dans toutes mes démarches, l'objet d'une tendre et affectueuse sollicitude de la part de mon Dieu bienfaisant ? Cette parole qui a fait sur moi une impression salutaire, cette page qui a blessé mon âme, cet exemple qui m'a éclairé tout à coup de vives lumières, qui les a disposés et fait apparaître au milieu de mon chemin, sinon l'admirable providence de mon Dieu qui a veillé sur moi, comme une mère très tendre pour l'enfant qu'elle porte dans ses bras... Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Je Vous dois la source de ces grâces sans nombre ni mesure, que la divine miséricorde a répandues sur mon âme. Elles sont à vous parce que vous les avez méritées et que vous nous les avez données, et parce que vous êtes le canal par lequel elles sont arrivées à mon âme nécessiteuse. Sois donc le canal par lequel les sentiments de gratitude et de reconnaissance de mon pauvre cœur s'envolent vers le Père céleste.
Méditer quelques minutes
Il n'y a pas une minute de ma vie où je n'ai pas à remercier l'infinie bonté et la miséricorde de mon Dieu dans l'ordre de la grâce. Il serait plus facile de compter les étoiles qui constellent le ciel d'une nuit sereine, ou les gouttes de rosée qui émaillent la prairie d'un frais matin d'avril, que de réduire en chiffres les illustrations supérieures avec lesquelles Dieu éclaire constamment la nuit de ma vie, ou les gouttes de rosée céleste avec lesquelles Il adoucit et féconde l'aridité de mon cœur. La distraction habituelle dans laquelle je vis et mon intelligence limitée ne me permettent pas de sonder comme je le voudrais ces mystères de l'action de Dieu dans mon âme par sa grâce multiforme : je n'en aurai une connaissance complète qu'à la lumière de la gloire, dans une heureuse éternité. Aujourd'hui, je ne peux les tracer qu'imparfaitement ; mais il me suffit de les considérer moyennement pour être confondu par leur incommensurable richesse, leur magnifique variété, leur puissante efficacité. L'étude attentive de moi-même dans une seule de mes tentations à laquelle j'ai heureusement résisté, me fournirait matière à une louange incessante à Dieu. Et il y en a tant dans le cours du jour, du mois, de l'année, de la vie ! Il y a tant de crises par lesquelles a passé mon salut éternel, crises résolues en ma faveur par un secours auquel je n'aurais même pas pensé sur le moment ! Ah ! l'éternité elle-même ne me paraît pas suffisante pour le remercier dignement de telles marques d'amour envers mon bon Dieu ! Vous, divin Cœur de mon aimable Jésus, pouvez remplir pour moi cette obligation sacrée. Je Te choisis pour payer à ma place cette dette de reconnaissance. Prenez, mon Jésus, les vœux de mon âme, et présentez-les au Père éternel en union avec l'hymne éternel d'action de grâces que votre Cœur adorable chante à sa gloire.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Rendons grâce aujourd'hui au Sacré-Cœur pour les bienfaits reçus dans l'ordre de la grâce.
Si la main de Dieu a été généreuse à mon égard dans l'ordre naturel, elle ne l'est pas moins dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire dans les moyens surnaturels qu'il m'a accordés pour ma justification et mon salut éternel. Au sein de son Église, il m'a fait naître comme dans un beau jardin arrosé par des fleuves abondants et fertilisé par des pluies abondantes en tout temps. Le baptême par lequel il m'a initié à la vie surnaturelle, les autres sacrements par lesquels il m'y fortifie et m'y soutient, les saints exemples qu'il ne cesse de faire admirer autour de moi pour m'encourager, la voix de ses ministres, l'enseignement des bons livres, les touches secrètes par lesquelles tantôt il éveille, tantôt il anime, tantôt peut-être il ranime mon coeur, que sont-ce là qu'une légère histoire des admirables bienfaits par lesquels sa main me conduit du berceau à l'éternité ? Si je fixe ma considération sur ce qu'a été ma vie jusqu'à présent, si je m'arrête à réfléchir sur les causes qui, à quelque époque que ce soit, ont influé sur mes déterminations pour que je sois aujourd'hui ce que je suis et non ce que sont malheureusement d'autres malheureux, ne me trouve-je pas, dans toutes mes démarches, l'objet d'une tendre et affectueuse sollicitude de la part de mon Dieu bienfaisant ? Cette parole qui a fait sur moi une impression salutaire, cette page qui a blessé mon âme, cet exemple qui m'a éclairé tout à coup de vives lumières, qui les a disposés et fait apparaître au milieu de mon chemin, sinon l'admirable providence de mon Dieu qui a veillé sur moi, comme une mère très tendre pour l'enfant qu'elle porte dans ses bras... Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Je Vous dois la source de ces grâces sans nombre ni mesure, que la divine miséricorde a répandues sur mon âme. Elles sont à vous parce que vous les avez méritées et que vous nous les avez données, et parce que vous êtes le canal par lequel elles sont arrivées à mon âme nécessiteuse. Sois donc le canal par lequel les sentiments de gratitude et de reconnaissance de mon pauvre cœur s'envolent vers le Père céleste.
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Il n'y a pas une minute de ma vie où je n'ai pas à remercier l'infinie bonté et la miséricorde de mon Dieu dans l'ordre de la grâce. Il serait plus facile de compter les étoiles qui constellent le ciel d'une nuit sereine, ou les gouttes de rosée qui émaillent la prairie d'un frais matin d'avril, que de réduire en chiffres les illustrations supérieures avec lesquelles Dieu éclaire constamment la nuit de ma vie, ou les gouttes de rosée céleste avec lesquelles Il adoucit et féconde l'aridité de mon cœur. La distraction habituelle dans laquelle je vis et mon intelligence limitée ne me permettent pas de sonder comme je le voudrais ces mystères de l'action de Dieu dans mon âme par sa grâce multiforme : je n'en aurai une connaissance complète qu'à la lumière de la gloire, dans une heureuse éternité. Aujourd'hui, je ne peux les tracer qu'imparfaitement ; mais il me suffit de les considérer moyennement pour être confondu par leur incommensurable richesse, leur magnifique variété, leur puissante efficacité. L'étude attentive de moi-même dans une seule de mes tentations à laquelle j'ai heureusement résisté, me fournirait matière à une louange incessante à Dieu. Et il y en a tant dans le cours du jour, du mois, de l'année, de la vie ! Il y a tant de crises par lesquelles a passé mon salut éternel, crises résolues en ma faveur par un secours auquel je n'aurais même pas pensé sur le moment ! Ah ! l'éternité elle-même ne me paraît pas suffisante pour le remercier dignement de telles marques d'amour envers mon bon Dieu ! Vous, divin Cœur de mon aimable Jésus, pouvez remplir pour moi cette obligation sacrée. Je Te choisis pour payer à ma place cette dette de reconnaissance. Prenez, mon Jésus, les vœux de mon âme, et présentez-les au Père éternel en union avec l'hymne éternel d'action de grâces que votre Cœur adorable chante à sa gloire.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 30.
Rendons grâce aujourd'hui au Sacré-Cœur pour les bienfaits que nous espérons recevoir dans la gloire.
Les grâces que le Seigneur dispense ici-bas à ses créatures ne sont qu'une pâle ombre des grâces ineffables qu'il leur réserve dans l'heureuse éternité. Le ciel doit être notre état parfait, et c'est là que se réalisera l'idéal de bonheur le plus complet que l'homme peut aujourd'hui se forger dans ses rêveries les plus flatteuses. Ou plutôt, notre bonheur sera tel que l'imagination humaine ne peut en concevoir la moindre proportion. Si une seule goutte de sa consolation que le Seigneur verse aujourd'hui dans votre cœur suffit à lui faire oublier ses plus grandes tristesses et ses plus grands chagrins, que sera-ce de le noyer dans cette mer sans fond du bonheur et de la paix ? Si quelques aperçus de Sa perfection et de Sa beauté que l'Auteur de toutes les choses créées a voulu laisser dans certaines de Ses créatures, et que l'art, inspiré par Lui, reproduit dans ses chefs-d'œuvre, aliènent ainsi nos âmes, que sera-ce de voir face à face la Beauté et la perfection suprêmes qui se communiquent ouvertement et sans voiles dans l'éternité à Ses élus ? Là, la santé sans le moindre risque de maladie ou d'inconfort ; là, la vie sans la perspective douloureuse d'une mort proche ou lointaine ; là, l'amour sans tiédeur ni pusillanimité ; là, la fête perpétuelle de l'âme sans répit dans la réjouissance. L'alléluia glorieux qui y est chanté n'est pas comme celui qui est chanté ici, mêlé aux gémissements de la persécution ou aux cris du combat. Il n'est pas non plus gagné dans le labeur et le tremblement, mais il règne paisiblement. Vivre dans le sens le plus absolu du mot vie ; jouir dans le sens le plus pur et le plus enivrant du mot jouissance ; aimer dans la plus grande plénitude et la plus grande étendue que puisse concevoir le mot amour. Voilà ce que Dieu me promet, voilà ce qu'il me réserve. Merci, Cœur de mon Jésus bien-aimé, gloire du soleil béni et splendide de la cité très bénie de Dieu ! Merci pour ces dons que nous attendons par toi, et que nous sommes sûrs de posséder par ta grâce et nos œuvres.
Méditer quelques minutes
Lève, mon âme, lève les yeux vers ce ciel bleu, constellé d'étoiles la nuit, et rayonnant de clarté le jour, lève-les et contemple là ta patrie, la douce maison de ton Père, l'heureuse demeure qui sera bientôt, très bientôt, oui, ton patrimoine. Cette merveilleuse région de paix, de bonheur, de félicité éternelle, avec ses Anges et ses Saints, avec leur glorieuse Reine Marie, avec l'Humanité resplendissante du Christ, avec l'auguste majesté de la Très Sainte Trinité, tout, tout est pour vous. Élargissez votre cœur, élargissez vos désirs comme la mer, élargissez votre imagination jusqu'aux limites les plus éloignées, soyez avides jusqu'à la limite de votre désir le plus exigeant ; tout dépassera vos espérances, tout dépassera votre illusion. Ce ne sont pas les biens périssables que la mort arrache ; ce ne sont pas les amours inconstantes que l'âge flétrit et que l'absence assombrit ; ce ne sont pas les fortunes incertaines et inconstantes qui changent à la moindre vicissitude ; ce ne sont pas toutes ces choses que le monde promet pour vous rendre heureux et qui vous rendent profondément ingrats ; ce ne sont pas toutes ces choses qui feront votre bonheur là. Dieu lui-même sera votre récompense. Voyez la grandeur de votre avenir, la magnificence de vos espérances. Enflammez-vous pour les posséder, et rendez mille actions de grâces au divin Cœur qui vous fait la grâce de vous les donner. Ô Cœur sacré de mon bon Jésus ! Je ne veux pas attendre de recevoir votre don souverain pour vous en témoigner ma reconnaissance. Le fils qui lit dans le testament de son père son héritage, n'attend pas pour le remercier d'être déjà en possession du patrimoine. Non, cette page sur laquelle il est promis, est déjà pour lui un titre de possession. Et cette page, tu l'as écrite à plusieurs reprises dans ton testament, et tu m'y as nommé cent fois, moi, petit ver malheureux, héritier de ta gloire. Merci, Seigneur souverain, merci ! Nous te les rendons ici en ce dernier jour de ton mois de dévouement, et nous tous ici présents aspirons à te rejoindre au ciel pour te les chanter en union avec le Père et le Saint-Esprit, à qui reviennent toute la louange, tout l'honneur et toute la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Rendons grâce aujourd'hui au Sacré-Cœur pour les bienfaits que nous espérons recevoir dans la gloire.
Les grâces que le Seigneur dispense ici-bas à ses créatures ne sont qu'une pâle ombre des grâces ineffables qu'il leur réserve dans l'heureuse éternité. Le ciel doit être notre état parfait, et c'est là que se réalisera l'idéal de bonheur le plus complet que l'homme peut aujourd'hui se forger dans ses rêveries les plus flatteuses. Ou plutôt, notre bonheur sera tel que l'imagination humaine ne peut en concevoir la moindre proportion. Si une seule goutte de sa consolation que le Seigneur verse aujourd'hui dans votre cœur suffit à lui faire oublier ses plus grandes tristesses et ses plus grands chagrins, que sera-ce de le noyer dans cette mer sans fond du bonheur et de la paix ? Si quelques aperçus de Sa perfection et de Sa beauté que l'Auteur de toutes les choses créées a voulu laisser dans certaines de Ses créatures, et que l'art, inspiré par Lui, reproduit dans ses chefs-d'œuvre, aliènent ainsi nos âmes, que sera-ce de voir face à face la Beauté et la perfection suprêmes qui se communiquent ouvertement et sans voiles dans l'éternité à Ses élus ? Là, la santé sans le moindre risque de maladie ou d'inconfort ; là, la vie sans la perspective douloureuse d'une mort proche ou lointaine ; là, l'amour sans tiédeur ni pusillanimité ; là, la fête perpétuelle de l'âme sans répit dans la réjouissance. L'alléluia glorieux qui y est chanté n'est pas comme celui qui est chanté ici, mêlé aux gémissements de la persécution ou aux cris du combat. Il n'est pas non plus gagné dans le labeur et le tremblement, mais il règne paisiblement. Vivre dans le sens le plus absolu du mot vie ; jouir dans le sens le plus pur et le plus enivrant du mot jouissance ; aimer dans la plus grande plénitude et la plus grande étendue que puisse concevoir le mot amour. Voilà ce que Dieu me promet, voilà ce qu'il me réserve. Merci, Cœur de mon Jésus bien-aimé, gloire du soleil béni et splendide de la cité très bénie de Dieu ! Merci pour ces dons que nous attendons par toi, et que nous sommes sûrs de posséder par ta grâce et nos œuvres.
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Lève, mon âme, lève les yeux vers ce ciel bleu, constellé d'étoiles la nuit, et rayonnant de clarté le jour, lève-les et contemple là ta patrie, la douce maison de ton Père, l'heureuse demeure qui sera bientôt, très bientôt, oui, ton patrimoine. Cette merveilleuse région de paix, de bonheur, de félicité éternelle, avec ses Anges et ses Saints, avec leur glorieuse Reine Marie, avec l'Humanité resplendissante du Christ, avec l'auguste majesté de la Très Sainte Trinité, tout, tout est pour vous. Élargissez votre cœur, élargissez vos désirs comme la mer, élargissez votre imagination jusqu'aux limites les plus éloignées, soyez avides jusqu'à la limite de votre désir le plus exigeant ; tout dépassera vos espérances, tout dépassera votre illusion. Ce ne sont pas les biens périssables que la mort arrache ; ce ne sont pas les amours inconstantes que l'âge flétrit et que l'absence assombrit ; ce ne sont pas les fortunes incertaines et inconstantes qui changent à la moindre vicissitude ; ce ne sont pas toutes ces choses que le monde promet pour vous rendre heureux et qui vous rendent profondément ingrats ; ce ne sont pas toutes ces choses qui feront votre bonheur là. Dieu lui-même sera votre récompense. Voyez la grandeur de votre avenir, la magnificence de vos espérances. Enflammez-vous pour les posséder, et rendez mille actions de grâces au divin Cœur qui vous fait la grâce de vous les donner. Ô Cœur sacré de mon bon Jésus ! Je ne veux pas attendre de recevoir votre don souverain pour vous en témoigner ma reconnaissance. Le fils qui lit dans le testament de son père son héritage, n'attend pas pour le remercier d'être déjà en possession du patrimoine. Non, cette page sur laquelle il est promis, est déjà pour lui un titre de possession. Et cette page, tu l'as écrite à plusieurs reprises dans ton testament, et tu m'y as nommé cent fois, moi, petit ver malheureux, héritier de ta gloire. Merci, Seigneur souverain, merci ! Nous te les rendons ici en ce dernier jour de ton mois de dévouement, et nous tous ici présents aspirons à te rejoindre au ciel pour te les chanter en union avec le Père et le Saint-Esprit, à qui reviennent toute la louange, tout l'honneur et toute la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
Il y a aussi le petit mois de Marie, que l'on trouve en ligne et aussi le petit mois de Joseph que je n'ai pas trouvé. Peut-être que l'un de vous l'a ?
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
Je ne l'ai pas.
Merci pour le mois du Sacré-Cœur.
Merci pour le mois du Sacré-Cœur.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
Merci pour le mois du Sacré-Coeur.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17614
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
Merci surtout à Don Sarda !
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
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