Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
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Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
Dans la vie de sainte Gertrude, nous lisons que, se trouvant un jour favorisée de l'apparition de saint Jean l'Évangéliste, elle lui demanda comment il se faisait que, ayant eu le bonheur de s'étendre sur la poitrine de Jésus-Christ pendant le souper, il n'avait rien écrit pour notre instruction sur les mouvements de son divin Cœur ; et que le saint lui répondit ces paroles remarquables : " J'ai été chargé d'écrire pour le bien de l'Église, alors naissante, la parole du Verbe incréé de Dieu le Père ; mais la douceur et la délicatesse des mouvements de ce Cœur, c'est une matière que Dieu lui-même s'est réservé de découvrir dans les derniers temps, dans la vieillesse du monde, pour ranimer la charité qui se trouvera notablement éteinte. "
NB : Ce qui suit est une traduction perso de l'espagnol de :
https://www.google.es/books/edition/Mes_de_junio_dedicado_al_Sagrado_Coraz%C3%B3/jjNfQ1FC8RAC?hl
Mais peut-être une bonne âme a le pdf de la traduction autorisée par l'Eglise ?
CHAQUE JOUR
+ACTE DE CONTRITION
Très doux Cœur de Jésus, qui dans ce divin Sacrement est vivant et enflammé d'amour pour nous ! Nous voici en votre présence, vous demandant le pardon de nos péchés et implorant votre miséricorde. Nous sommes désolés, bon Jésus, de vous avoir offensé, car vous êtes si bon que vous ne méritez pas une telle ingratitude. Accordez-nous la lumière et la grâce de méditer vos vertus et de forger nos pauvres cœurs selon elles. Amen .
+MEDITATION DU JOUR
+PRIÈRE ET ACTE DE CONSECRATION
A vos pieds, ô mon Jésus, considérant les ineffables marques d'amour que vous m'avez données, et les sublimes leçons que votre très adorable Coeur m'enseigne continuellement, je vous demande humblement la grâce de vous connaître, de vous aimer et de vous servir comme votre fidèle disciple, afin d'être digne des bénédictions que vous accordez si gracieusement à ceux qui vous connaissent, vous aiment et vous servent. Voici, je suis très pauvre, très doux Jésus, et j'ai besoin de Vous, comme le mendiant a besoin de l'aumône du riche ! Voici, je suis très pauvre, ô Maître souverain, et j'ai besoin de Vos divins enseignements pour éclairer et guider mon ignorance ! Voici, je suis très faible, ô puissant secours des faibles, et je tombe à chaque pas, et j'ai besoin de m'appuyer sur Vous, afin de ne pas perdre courage ! Soyez tout pour moi, ô Sacré-Cœur, le secours de ma misère, la lumière de mes yeux, le bâton de mes pas, le remède de mes mains, le secours de tous mes besoins. Mon pauvre cœur attend tout de vous. Vous l'avez encouragé et invité, quand vous avez dit si tendrement et à plusieurs reprises dans votre Évangile : Venez à moi .... Apprenez de moi ... Demandez, frappez ... Aux portes de votre Cœur, je viens, j'aime, je demande, j'espère, je vous fais, Seigneur, un abandon ferme, formel et résolu. Prenez-le de moi, et donnez-moi en retour ce que vous savez pour me rendre bon sur la terre et heureux dans l'éternité. Amen .
+trois fois le Notre Père, l'Ave Maria et le Gloria en mémoire des trois insignes, la croix, la couronne et la blessure de la lance, avec lesquels le Sacré-Cœur est apparu à la bienheureuse Marie Marguerite Alacoque.
+Litanies du sacré coeur
https://www.google.es/books/edition/Mes_de_junio_dedicado_al_Sagrado_Coraz%C3%B3/jjNfQ1FC8RAC?hl
Mais peut-être une bonne âme a le pdf de la traduction autorisée par l'Eglise ?
CHAQUE JOUR
+ACTE DE CONTRITION
Très doux Cœur de Jésus, qui dans ce divin Sacrement est vivant et enflammé d'amour pour nous ! Nous voici en votre présence, vous demandant le pardon de nos péchés et implorant votre miséricorde. Nous sommes désolés, bon Jésus, de vous avoir offensé, car vous êtes si bon que vous ne méritez pas une telle ingratitude. Accordez-nous la lumière et la grâce de méditer vos vertus et de forger nos pauvres cœurs selon elles. Amen .
+MEDITATION DU JOUR
+PRIÈRE ET ACTE DE CONSECRATION
A vos pieds, ô mon Jésus, considérant les ineffables marques d'amour que vous m'avez données, et les sublimes leçons que votre très adorable Coeur m'enseigne continuellement, je vous demande humblement la grâce de vous connaître, de vous aimer et de vous servir comme votre fidèle disciple, afin d'être digne des bénédictions que vous accordez si gracieusement à ceux qui vous connaissent, vous aiment et vous servent. Voici, je suis très pauvre, très doux Jésus, et j'ai besoin de Vous, comme le mendiant a besoin de l'aumône du riche ! Voici, je suis très pauvre, ô Maître souverain, et j'ai besoin de Vos divins enseignements pour éclairer et guider mon ignorance ! Voici, je suis très faible, ô puissant secours des faibles, et je tombe à chaque pas, et j'ai besoin de m'appuyer sur Vous, afin de ne pas perdre courage ! Soyez tout pour moi, ô Sacré-Cœur, le secours de ma misère, la lumière de mes yeux, le bâton de mes pas, le remède de mes mains, le secours de tous mes besoins. Mon pauvre cœur attend tout de vous. Vous l'avez encouragé et invité, quand vous avez dit si tendrement et à plusieurs reprises dans votre Évangile : Venez à moi .... Apprenez de moi ... Demandez, frappez ... Aux portes de votre Cœur, je viens, j'aime, je demande, j'espère, je vous fais, Seigneur, un abandon ferme, formel et résolu. Prenez-le de moi, et donnez-moi en retour ce que vous savez pour me rendre bon sur la terre et heureux dans l'éternité. Amen .
+trois fois le Notre Père, l'Ave Maria et le Gloria en mémoire des trois insignes, la croix, la couronne et la blessure de la lance, avec lesquels le Sacré-Cœur est apparu à la bienheureuse Marie Marguerite Alacoque.
+Litanies du sacré coeur
Dernière édition par omeloneur le Ven 09 Juin 2023, 3:35 am, édité 2 fois
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
méditation J1
Quels motifs ont poussé le bon Jésus à nous donner son Sacré-Cœur ? Uniquement des motifs d'amour. C'est parce qu'il nous aimait qu'il s'est fait homme, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a souffert la Passion jusqu'à la mort, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a voulu demeurer dans l'Eucharistie, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a daigné nous manifester en ces derniers temps les richesses de son adorable raison. Et qui aimait-il ? Les créatures ingrates et coupables, indignes d'occuper une seule de ses pensées. Il nous a vus tels que nous étions, pauvres, malheureux, pleins de corruption et de péché. Il nous a aimés pour notre misère totale. Ô tendre amour du Cœur de Jésus ! Et comment nous a-t-il aimés ? Pas comme l'aiment les hommes, pas comme l'aiment les anges, pas comme l'aime la Vierge Marie elle-même. Il nous a aimés comme Lui seul peut aimer, d'un amour éternel, infini, divin, l'amour du Cœur d'un Dieu. Ô mon pauvre cœur, que tu es noble ! Tu as été aimé malgré ta misère par le Cœur d'un Dieu tout entier ! Ne sais-tu pas, ô homme, à quel point Dieu t'a magnifié en faisant de toi l'objet de son amour ?
Méditez quelques minutes.
Et que demande le Cœur de Jésus en échange de cet amour ? Il ne demande pas notre vie, notre santé ou nos richesses. Il ne demande que l'amour de notre cœur. Il ne demande qu'à être aimé, non pas comme il le mérite, mais comme nous pouvons aimer avec notre pauvre petit cœur. Il se contente d'une petite goutte du nôtre, en échange de l'océan qu'il nous donne du sien. J'ai soif, crie-t-il de ce tabernacle, comme de la croix, j'ai soif de ton amour. J'ai soif de votre amour. Ah, mes frères ! mes amis ! Ne restons pas sourds à ce cri d'amour du Cœur de Jésus ! Aimons le Sacré-Cœur ! Et comment pouvons-nous l'aimer ? Nous l'aimons en observant sa loi, en cherchant à suivre ses inspirations, en recherchant des amis qui l'aiment, en lui gagnant des âmes qui seront un jour heureuses avec lui, en évitant l'injustice et le mépris, et en les lui rendant. C'est ainsi que les hommes s'aiment. Que faites-vous pour ce père, cette femme, ce frère, cet ami que vous aimez tant ? Comment leur parlez-vous ? Comment les servez-vous ? Comment les rendez-vous heureux ? Eh bien, faites de même pour le Cœur de votre bon Jésus, et il sera satisfait de vous. Malheur à vous si vous ne l'aimez pas, au moins de cette manière, car vous serez malheureux ! Vous devrez le haïr pour l'éternité.
Quels motifs ont poussé le bon Jésus à nous donner son Sacré-Cœur ? Uniquement des motifs d'amour. C'est parce qu'il nous aimait qu'il s'est fait homme, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a souffert la Passion jusqu'à la mort, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a voulu demeurer dans l'Eucharistie, c'est parce qu'il nous aimait qu'il a daigné nous manifester en ces derniers temps les richesses de son adorable raison. Et qui aimait-il ? Les créatures ingrates et coupables, indignes d'occuper une seule de ses pensées. Il nous a vus tels que nous étions, pauvres, malheureux, pleins de corruption et de péché. Il nous a aimés pour notre misère totale. Ô tendre amour du Cœur de Jésus ! Et comment nous a-t-il aimés ? Pas comme l'aiment les hommes, pas comme l'aiment les anges, pas comme l'aime la Vierge Marie elle-même. Il nous a aimés comme Lui seul peut aimer, d'un amour éternel, infini, divin, l'amour du Cœur d'un Dieu. Ô mon pauvre cœur, que tu es noble ! Tu as été aimé malgré ta misère par le Cœur d'un Dieu tout entier ! Ne sais-tu pas, ô homme, à quel point Dieu t'a magnifié en faisant de toi l'objet de son amour ?
Méditez quelques minutes.
Et que demande le Cœur de Jésus en échange de cet amour ? Il ne demande pas notre vie, notre santé ou nos richesses. Il ne demande que l'amour de notre cœur. Il ne demande qu'à être aimé, non pas comme il le mérite, mais comme nous pouvons aimer avec notre pauvre petit cœur. Il se contente d'une petite goutte du nôtre, en échange de l'océan qu'il nous donne du sien. J'ai soif, crie-t-il de ce tabernacle, comme de la croix, j'ai soif de ton amour. J'ai soif de votre amour. Ah, mes frères ! mes amis ! Ne restons pas sourds à ce cri d'amour du Cœur de Jésus ! Aimons le Sacré-Cœur ! Et comment pouvons-nous l'aimer ? Nous l'aimons en observant sa loi, en cherchant à suivre ses inspirations, en recherchant des amis qui l'aiment, en lui gagnant des âmes qui seront un jour heureuses avec lui, en évitant l'injustice et le mépris, et en les lui rendant. C'est ainsi que les hommes s'aiment. Que faites-vous pour ce père, cette femme, ce frère, cet ami que vous aimez tant ? Comment leur parlez-vous ? Comment les servez-vous ? Comment les rendez-vous heureux ? Eh bien, faites de même pour le Cœur de votre bon Jésus, et il sera satisfait de vous. Malheur à vous si vous ne l'aimez pas, au moins de cette manière, car vous serez malheureux ! Vous devrez le haïr pour l'éternité.
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
j2
Regarde, mon âme, la profonde humilité du Cœur de Jésus. Jésus-Christ étant Dieu, et comme tel tout-puissant et exalté, il ne lui a pas suffi de devenir enfant dans le sein d'une femme, puis de naître dans une mangeoire, et plus tard de travailler dans un atelier, et enfin de mourir comme un misérable prisonnier sur une croix. Même après son existence mortelle, il vit glorieusement au ciel, c'est vrai, mais sur terre, il vit dans l'humiliation et l'abattement. Contemple-le en ce moment sacré. Il a choisi de vivre parmi nous sous les apparences les plus modestes. Laisse-le s'enfermer comme un prisonnier au fond de nos pauvres tabernacles, dans nos églises mille fois délaissées et abandonnées. Ah, mon bon Jésus, comment es-Tu le même aujourd'hui que lorsque Tu es né à Bethléem, que Tu as travaillé à Nazareth, que Tu as parcouru les champs et les villages de Judée, et que Tu es mort au Calvaire au milieu des insultes et du mépris ! Tu n'as pas changé ta condition simple, Tu n'as pas quitté tes voies humbles, afin que les pauvres et les petits viennent à toi sans crainte, et que les vaniteux et les orgueilleux apprennent de toi la simplicité et l'humilité. Ah, très humble Jésus ! Montre-moi, orgueilleux et présomptueux que je suis, cette sainte vertu de l'humilité !
Méditez quelques minutes.
Je suis honteux et étonné, ô mon Jésus, quand je jette un coup d'œil sur mon pauvre cœur. Il est tout le contraire du vôtre, si simple et si humble. Il est plein de vanité, de présomption, d'orgueil insensé, d'amour-propre insatiable. Il est toujours à la recherche d'applaudissements et de louanges, pour se distinguer et briller, pour obscurcir les autres, pour se rendre supérieur à tous. Ah, non, ce ne sont pas là les leçons de votre humble cœur. Tu veux que je sois humble envers Dieu, envers mon prochain et envers moi-même. Vis-à-vis de Dieu, en me reconnaissant son serviteur et son disciple, en acceptant sans murmure toutes ses décisions, en me soumettant sans rechigner à sa douce providence, en le remerciant pour tout ce qui est bon en moi. A l'égard de mon prochain, me comporter comme si j'étais le plus petit de tous, le supporter avec patience, le traiter avec douceur, lui pardonner ses injures, fuir ses applaudissements et ses louanges. Pour moi-même, en me prenant pour ce que je suis, une créature misérable, indigne de la poussière que je foule, du ciel que je contemple, de l'air que je respire ; en me sachant un malheureux pécheur qui ne brûle plus en enfer que grâce à la compassion divine. Humble Cœur de Jésus ! Donne-moi cet esprit de parfaite humilité, afin qu'un jour je puisse m'asseoir sur le trône que Tu réserves à Tes côtés aux humbles comme Toi.
Méditez et demandez la grâce spéciale.
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J3
Le Sacré-Cœur de Jésus est le modèle de l'obéissance la plus parfaite. Pour en donner le plus grand et le plus bel exemple, le Verbe est descendu dans cette vallée de larmes, et toute sa vie mortelle se résume à ce seul mot : obéir. Il est le roi des aveugles, et il obéit. Il est le maître de toutes les choses créées, et il obéit. Il est le puissant arbitre de toutes choses, et pourtant il obéit. Et à qui obéit-il ? En dehors de l'obéissance continuelle au Père céleste, les autres personnes à qui Il a obéi ont toujours été ses créatures, et donc infiniment inférieures à Lui. Marie lui a donné des ordres, Joseph lui a donné des ordres, le méchant juge lui a donné des ordres, les cruels bourreaux lui ont donné des ordres. Et il leur a obéi à tous. Aujourd'hui encore, dans cet auguste sacrement, il obéit à la voix de ses ministres, à qui il a donné le pouvoir de lui ordonner de se placer sur nos autels. Ô confusion de mon insupportable et orgueilleuse indépendance ! Le vil ver n'aime qu'à commander et à faire sa propre volonté, quand Dieu lui-même lui donne l'exemple d'une obéissance si abandonnée ! Honte à toi ici, mon ami, et apprends du Sacré-Cœur une vertu si excellente.
Méditez quelques minutes.
Ô Seigneur ! Si toute Ta vie a été obéissance, la mienne, malheureux, a toujours été une désobéissance constante. Je suis un esclave misérable qui n'a jamais été que rebelle à ta très douce volonté. Ma loi a été mon goût, ma règle les vains caprices de mon cœur inconstant. Vous avez obéi, et j'ai insolemment et follement prétendu prendre le commandement. Vous vous êtes faits esclave, et j'ai voulu me donner des airs de maître. Dans mon cœur, j'ai élevé des trônes et des autels ; mais ce n'était pas pour vous, c'était pour adorer mes prétentions ambitieuses, mon arrogance insensée. Quel frein m'a retenu ? Quelle barrière m'as-tu imposée pour que je ne la franchisse pas ? Quel précepte m'as-tu dicté pour que je ne l'enfreigne pas ? Serviteur rebelle, digne du plus infâme des châtiments ! Malheureux, digne d'une prison impitoyable ! Fils obstiné, indigne de l'héritage d'un si bon Père ! Mais pardonne-moi, mon Jésus, pardonne à l'égaré qui, soumis et pleurant, revient à Toi. Ordonne-moi, Seigneur, c'est à mon tour d'obéir. Je promets dès aujourd'hui à ta loi, à tes inspirations, à tes ministres, à mes supérieurs, une obéissance formelle, perpétuelle et résolue.
Méditez et demandez la grâce du jour.
Le Sacré-Cœur de Jésus est le modèle de l'obéissance la plus parfaite. Pour en donner le plus grand et le plus bel exemple, le Verbe est descendu dans cette vallée de larmes, et toute sa vie mortelle se résume à ce seul mot : obéir. Il est le roi des aveugles, et il obéit. Il est le maître de toutes les choses créées, et il obéit. Il est le puissant arbitre de toutes choses, et pourtant il obéit. Et à qui obéit-il ? En dehors de l'obéissance continuelle au Père céleste, les autres personnes à qui Il a obéi ont toujours été ses créatures, et donc infiniment inférieures à Lui. Marie lui a donné des ordres, Joseph lui a donné des ordres, le méchant juge lui a donné des ordres, les cruels bourreaux lui ont donné des ordres. Et il leur a obéi à tous. Aujourd'hui encore, dans cet auguste sacrement, il obéit à la voix de ses ministres, à qui il a donné le pouvoir de lui ordonner de se placer sur nos autels. Ô confusion de mon insupportable et orgueilleuse indépendance ! Le vil ver n'aime qu'à commander et à faire sa propre volonté, quand Dieu lui-même lui donne l'exemple d'une obéissance si abandonnée ! Honte à toi ici, mon ami, et apprends du Sacré-Cœur une vertu si excellente.
Méditez quelques minutes.
Ô Seigneur ! Si toute Ta vie a été obéissance, la mienne, malheureux, a toujours été une désobéissance constante. Je suis un esclave misérable qui n'a jamais été que rebelle à ta très douce volonté. Ma loi a été mon goût, ma règle les vains caprices de mon cœur inconstant. Vous avez obéi, et j'ai insolemment et follement prétendu prendre le commandement. Vous vous êtes faits esclave, et j'ai voulu me donner des airs de maître. Dans mon cœur, j'ai élevé des trônes et des autels ; mais ce n'était pas pour vous, c'était pour adorer mes prétentions ambitieuses, mon arrogance insensée. Quel frein m'a retenu ? Quelle barrière m'as-tu imposée pour que je ne la franchisse pas ? Quel précepte m'as-tu dicté pour que je ne l'enfreigne pas ? Serviteur rebelle, digne du plus infâme des châtiments ! Malheureux, digne d'une prison impitoyable ! Fils obstiné, indigne de l'héritage d'un si bon Père ! Mais pardonne-moi, mon Jésus, pardonne à l'égaré qui, soumis et pleurant, revient à Toi. Ordonne-moi, Seigneur, c'est à mon tour d'obéir. Je promets dès aujourd'hui à ta loi, à tes inspirations, à tes ministres, à mes supérieurs, une obéissance formelle, perpétuelle et résolue.
Méditez et demandez la grâce du jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J4
Tu veux, mon cœur, connaître à fond l'inépuisable patience du Cœur de Jésus ! Voyez comme il a daigné se montrer à sa dévote, la bienheureuse Marguerite, blessée par la lance, couronnée d'épines, clouée au centre de la croix. Voici les insignes du Sacré-Cœur, voici ses armoiries. Il semblerait que ce soit la seule raison pour laquelle il est venu dans le monde, pour souffrir. Et que souffre-t-il ? Des douleurs les plus vives, tant dans le corps que dans l'âme. Dans le corps, la pauvreté, la persécution, la flagellation, les gifles, les épines, la croix. Dans l'âme, les perfidies, l'ingratitude, la tristesse, l'agonie, l'abandon de ses âmes. Telle est l'histoire amère de sa vie passible et mortelle. Et comment souffre-t-il ? En silence, sans la moindre plainte, sans montrer son visage courroucé, sans montrer qu'il est fatigué de tant de souffrances. Aujourd'hui encore, dans ce très saint Sacrement, s'il pouvait souffrir, ce ne serait pas pour lui le tabernacle de la gloire, mais le Calvaire des douleurs nouvelles et inconnues. Regardez comment les hommes le traitent ! Avec quelle haine certains le blasphèment ! Avec quel mépris d'autres le regardent ! Avec quelle froideur et négligence la plupart ! Avec quelle tiédeur ceux qui se disent ses amis ! Combien peu avec un véritable amour ! Pauvre Jésus, si souffrant et si patient ! Enseigne à mon cœur malade le secret d'une patience si héroïque.
Méditez quelques minutes.
Combien je suis confondu, ô bon Jésus, par cette considération ! Toi, innocent, tu ne te lasses pas de souffrir pour moi ; moi, criminel, je ne consens pas un seul instant à souffrir pour Toi. Chaque petite affliction me devient insupportable ; la moindre de tes épines met fin à ma maigre patience. Et pourtant tu veux que je souffre, et mon intérêt même me le conseille. Tu m'as placé dans cette vallée de larmes, où la tribulation m'accompagne du berceau à la tombe. Qu'un homme le veuille ou non, c'est sa patrie. La santé, la fortune, l'inclémence du temps, la force du caractère, sont une source perpétuelle de déceptions et de malaises. Il faut souffrir, telle est la sentence inscrite sur notre front dès notre naissance. Souffrir, donc, avec patience, comme Toi, est le seul moyen de rendre cette nécessité douce et supportable... Ah ! je souffrirai, mon Dieu, je souffrirai avec Toi et pour Toi, et comme Tu le veux, et aussi loin que Tu le veux. Je contemplerai Ton Cœur blessé, couronné d'épines, pour m'encourager à souffrir avec patience. Je lèverai les yeux vers le ciel qui sera ma récompense, afin de ne pas faillir dans les combats présents. Tu l'as dit et il est écrit qu'on n'y va que par le chemin de la croix : heureux celui qui l'embrasse avec Toi en cette vie, pour en recueillir avec Toi les doux fruits dans l'éternité !
Méditez et demandez la grâce du jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J5
Fixons aujourd'hui les yeux de notre âme sur cette vertu spéciale du Sacré-Cœur. Sa générosité envers nous a été si grande que notre imagination ne peut ni l'exiger ni la concevoir . Le Sacré-Cœur de Jésus nous a tout donné, même lui-même. Tant qu'il a vécu dans une chair mortelle, il a tout mis au service de l'homme, il a fait des miracles, il a prêché, il a travaillé, il a sué, il a versé des larmes et du sang. L'heure de sa Passion approchait, et après avoir tout dépensé pour l'homme, il fit un miracle particulier pour se donner à lui dans son vrai Corps et son vrai Sang par le Saint Sacrement. Pouvait-il donner autre chose ? Oui, encore autre chose. Il a vu au pied de la croix une femme, sa Mère, et c'est même d'elle qu'il nous a fait un legs si généreux à sa mort. Lui restait-il quelque chose à donner ? Quelques gouttes de sang sont restées dans son cœur et, maintenant qu'il est mort, il permet à un soldat de le percer, afin que ces gouttes ne cessent pas d'être versées pour nous. Aujourd'hui encore, il se donne à nous à tout moment sur nos autels, à tous sans distinction, toujours prêt à se montrer bienveillant, même envers les plus ingrats. C'est donc grâce à son ineffable générosité que sa doctrine est la nôtre, que sa Mère est la nôtre, que son Corps et son Sang sont les nôtres, que son ciel est le nôtre. Oui, parce qu'après s'être donné à nous comme notre maître, notre nourriture et notre rédemption, il veut être, lui et personne d'autre, notre récompense pour l'éternité. C'est sa devise : todo por el hombre y para el hombre. Oh, l'immense générosité d'un Cœur si généreux !
Méditons quelques minutes.
Combien mon petit cœur est loin de répondre à cette sublime vertu du Sacré-Cœur de Jésus ! Le sien est tout en générosité, le mien est tout en égoïsme. Je peux servir Dieu, il est vrai, mais je le fais en mesurant et en ménageant mes services, de peur d'en faire toujours trop. Quand je ne suis pas lié par le précepte du péché mortel, c'est peut-être assez pour que je me croie déjà désobligé. Il me semble que j'aime assez quand je n'offense pas, ou que je suis déjà le meilleur des amis quand je ne suis pas un traître. Que faire pour celui qui a tant fait pour moi ? Tout sacrifice m'est impossible, tout respect humain suffit à m'arrêter. Et quand je me résous à faire quelque chose pour mon Dieu, est-ce que mon service est désintéressé ? Que ferais-je s'il ne me menaçait pas de l'enfer ? Ah, peut-être le ciel lui-même n'aurait-il pas assez d'attraits pour moi ! Ô vil serviteur, qui ne sert que par crainte ou pour le salaire ! Oh, je dirai avec l'Imitation : "Combien, ô Seigneur, voudront vous servir pour rien ? Je serai généreux ; ô bon Jésus, je ne me limiterai pas à ce que votre loi m'ordonne, mais je m'étendrai à tout ce que je sais vous être le plus agréable. Prenez tout de moi, ô bon Jésus, corps, âme, santé, force, liberté, honneur, intérêts, vie. Je vous fais don de tout, et en tout je veux vous servir uniquement et exclusivement.
Méditons et demandons la grâce du jour.
Fixons aujourd'hui les yeux de notre âme sur cette vertu spéciale du Sacré-Cœur. Sa générosité envers nous a été si grande que notre imagination ne peut ni l'exiger ni la concevoir . Le Sacré-Cœur de Jésus nous a tout donné, même lui-même. Tant qu'il a vécu dans une chair mortelle, il a tout mis au service de l'homme, il a fait des miracles, il a prêché, il a travaillé, il a sué, il a versé des larmes et du sang. L'heure de sa Passion approchait, et après avoir tout dépensé pour l'homme, il fit un miracle particulier pour se donner à lui dans son vrai Corps et son vrai Sang par le Saint Sacrement. Pouvait-il donner autre chose ? Oui, encore autre chose. Il a vu au pied de la croix une femme, sa Mère, et c'est même d'elle qu'il nous a fait un legs si généreux à sa mort. Lui restait-il quelque chose à donner ? Quelques gouttes de sang sont restées dans son cœur et, maintenant qu'il est mort, il permet à un soldat de le percer, afin que ces gouttes ne cessent pas d'être versées pour nous. Aujourd'hui encore, il se donne à nous à tout moment sur nos autels, à tous sans distinction, toujours prêt à se montrer bienveillant, même envers les plus ingrats. C'est donc grâce à son ineffable générosité que sa doctrine est la nôtre, que sa Mère est la nôtre, que son Corps et son Sang sont les nôtres, que son ciel est le nôtre. Oui, parce qu'après s'être donné à nous comme notre maître, notre nourriture et notre rédemption, il veut être, lui et personne d'autre, notre récompense pour l'éternité. C'est sa devise : todo por el hombre y para el hombre. Oh, l'immense générosité d'un Cœur si généreux !
Méditons quelques minutes.
Combien mon petit cœur est loin de répondre à cette sublime vertu du Sacré-Cœur de Jésus ! Le sien est tout en générosité, le mien est tout en égoïsme. Je peux servir Dieu, il est vrai, mais je le fais en mesurant et en ménageant mes services, de peur d'en faire toujours trop. Quand je ne suis pas lié par le précepte du péché mortel, c'est peut-être assez pour que je me croie déjà désobligé. Il me semble que j'aime assez quand je n'offense pas, ou que je suis déjà le meilleur des amis quand je ne suis pas un traître. Que faire pour celui qui a tant fait pour moi ? Tout sacrifice m'est impossible, tout respect humain suffit à m'arrêter. Et quand je me résous à faire quelque chose pour mon Dieu, est-ce que mon service est désintéressé ? Que ferais-je s'il ne me menaçait pas de l'enfer ? Ah, peut-être le ciel lui-même n'aurait-il pas assez d'attraits pour moi ! Ô vil serviteur, qui ne sert que par crainte ou pour le salaire ! Oh, je dirai avec l'Imitation : "Combien, ô Seigneur, voudront vous servir pour rien ? Je serai généreux ; ô bon Jésus, je ne me limiterai pas à ce que votre loi m'ordonne, mais je m'étendrai à tout ce que je sais vous être le plus agréable. Prenez tout de moi, ô bon Jésus, corps, âme, santé, force, liberté, honneur, intérêts, vie. Je vous fais don de tout, et en tout je veux vous servir uniquement et exclusivement.
Méditons et demandons la grâce du jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J6
Admire aujourd'hui, mon âme, la douceur et la délicatesse de ce très adorable Coeur. Il n'a cessé de se montrer doux et aimant, afin que vous appreniez en lui les charmes de cette vertu céleste. C'est sous ce caractère que les prophètes l'avaient déjà dépeint, et c'est sous ce caractère que les évangélistes l'ont vu ensuite, et qu'ils nous l'ont dépeint. Voyez comme il traite les pauvres et les ignorants, comme il reçoit les pauvres, comme il caresse les enfants. Très rarement la colère est peinte sur son visage, pour nous faire comprendre que si parfois la colère est bonne, la douceur et la mansuétude sont presque toujours préférables. On ne voit pas chez lui de gestes impérieux, on n'entend pas de paroles de mépris, il n'y a pas de méchanceté ni de contrariété. Avec quelle douceur il tolère l'impolitesse de ses premiers disciples ! Avec quelles douces paroles Il encourage Madeleine ! Quels accents délicats Il emploie avec l'apôtre traître lui-même ! Avec quelle majesté sereine Il répond à l'interrogatoire de Pilate ! Oh, la douceur et la mansuétude du Cœur adorable de notre Jésus ! Qui n'est pas épris et attiré par de si douces paroles !
Méditons quelques minutes.
Je ne me lasse pas, Seigneur, d'admirer en vous cette vertu délicate. Mais hélas, mon cœur a toujours du mal et de la peine à la pratiquer ! Mes paroles, mon visage, mes gestes dépassent de beaucoup les règles de charité que Tu nous as imposées dans nos rapports avec nos frères. Le fiel de mon cœur déborde souvent de mes lèvres. Je traite mes supérieurs avec arrogance, mes égaux avec indifférence, mes inférieurs avec dureté. Je suis hautain dans la prospérité, renfrogné et morose dans l'affliction. Je confonds souvent la vivacité du zèle avec les élans de l'amour-propre. Donnez-moi, Seigneur, cette douce gentillesse et cette douceur affectueuse qui ont toujours été la marque des saints. Que mon état soit égal, doux et serein, sans éclats et sans décadences, sans joies bruyantes et sans complaisances ennuyeuses. Que mes voisins voient sur mon visage, dans mes paroles et dans mes actes, l'image la plus douce de votre très doux cœur. Donnez-moi ces belles qualités, afin que je puisse gagner pour vous des âmes qui vous suivront et vous aimeront sur la terre, et qui, au ciel, jouiront de vous et vous glorifieront pour toute l'éternité.
Méditons et demandons la grâce du jour.
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J7
Le zèle du Sacré-Cœur de Jésus sera l'objet de notre méditation d'aujourd'hui. Par zèle, nous entendons un désir ardent de la gloire de Dieu et du salut des âmes, et une activité toujours en mouvement pour atteindre ces objets. Qui peut bien réfléchir à ce qu'étaient ce désir et cette activité dans le Sacré-Cœur de Jésus ? Il n'avait qu'une seule pensée, une seule pensée qui le faisait palpiter nuit et jour : glorifier le Père céleste et sauver le monde. Qu'il prêche, qu'il fasse des miracles, qu'il parcoure de longues distances à pied, qu'il participe aux banquets des pécheurs, qu'il soit transfiguré dans la gloire sur le Thabor ou qu'il se laisse écraser comme un ver par ses ennemis, qu'il meure enfin ou qu'il ressuscite, tout cela obéissait à un même dessein, tout cela n'avait qu'un seul objet en vue : glorifier Dieu, sauver le genre humain. Le zèle de cette entreprise le rendait toujours inquiet et extatique, et lui faisait parler de ses souffrances à venir comme de glorieux triomphes. Lorsqu'il se rendit pour la dernière fois à Jérusalem, pour y être emprisonné et crucifié, les disciples s'étonnèrent de son allure plus pressée que d'habitude. C'était un zèle ardent qui le poussait comme s'il était hors de lui pour l'accomplissement de ses désirs constants.
Méditons quelques minutes.
Comme cette ardente activité du Cœur de Jésus contraste avec la froideur ordinaire du mien ! Ah, c'est vrai ! Le mien aussi bouge, s'agite, s'enflamme, brûle, est-ce pour la gloire de Dieu ? est-ce pour le bien de mes frères ? Ou bien, au contraire, pour de vils intérêts du moment, pour de subtils points d'honneur, pour de misérables concours d'amour-propre ? Ah, le zèle qui me dévore n'est peut-être que l'ambition, la cupidité, la vanité, c'est-à-dire le zèle du monde. Que fais-je, en effet, pour l'honneur divin ? Comment ressens-je les injures contre lui ? Comment m'efforce-je de les éviter ou même de les réparer ? Si mes intérêts étaient aussi menacés que ceux de Dieu le sont toujours, serais-je aussi calme et tranquille que je le suis maintenant en présence de la guerre impie qui lui est faite ? Si je n'étais pas de ceux qui, par leur paresse et leurs mauvais exemples, contribuent au déshonneur de la religion et à la ruine des âmes ! Seigneur ! Donnez-moi une étincelle, une étincelle seulement, de ce feu brûlant qui a consumé votre Cœur, donnez-la-moi pour que j'éprouve comme vous la sainte passion de votre zèle. Je veux être un apôtre de votre gloire et de votre nom, autant que mes forces et ma condition me le permettent. Par ma conversation, par mon apparence extérieure, par mon influence, par mes relations, par mon argent, par ma prière, j'essaierai de travailler, autant que je le pourrai, à ce que vous soyez chaque jour davantage honoré et glorifié.
Méditons et demandons la grâce du jour.
Le zèle du Sacré-Cœur de Jésus sera l'objet de notre méditation d'aujourd'hui. Par zèle, nous entendons un désir ardent de la gloire de Dieu et du salut des âmes, et une activité toujours en mouvement pour atteindre ces objets. Qui peut bien réfléchir à ce qu'étaient ce désir et cette activité dans le Sacré-Cœur de Jésus ? Il n'avait qu'une seule pensée, une seule pensée qui le faisait palpiter nuit et jour : glorifier le Père céleste et sauver le monde. Qu'il prêche, qu'il fasse des miracles, qu'il parcoure de longues distances à pied, qu'il participe aux banquets des pécheurs, qu'il soit transfiguré dans la gloire sur le Thabor ou qu'il se laisse écraser comme un ver par ses ennemis, qu'il meure enfin ou qu'il ressuscite, tout cela obéissait à un même dessein, tout cela n'avait qu'un seul objet en vue : glorifier Dieu, sauver le genre humain. Le zèle de cette entreprise le rendait toujours inquiet et extatique, et lui faisait parler de ses souffrances à venir comme de glorieux triomphes. Lorsqu'il se rendit pour la dernière fois à Jérusalem, pour y être emprisonné et crucifié, les disciples s'étonnèrent de son allure plus pressée que d'habitude. C'était un zèle ardent qui le poussait comme s'il était hors de lui pour l'accomplissement de ses désirs constants.
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Comme cette ardente activité du Cœur de Jésus contraste avec la froideur ordinaire du mien ! Ah, c'est vrai ! Le mien aussi bouge, s'agite, s'enflamme, brûle, est-ce pour la gloire de Dieu ? est-ce pour le bien de mes frères ? Ou bien, au contraire, pour de vils intérêts du moment, pour de subtils points d'honneur, pour de misérables concours d'amour-propre ? Ah, le zèle qui me dévore n'est peut-être que l'ambition, la cupidité, la vanité, c'est-à-dire le zèle du monde. Que fais-je, en effet, pour l'honneur divin ? Comment ressens-je les injures contre lui ? Comment m'efforce-je de les éviter ou même de les réparer ? Si mes intérêts étaient aussi menacés que ceux de Dieu le sont toujours, serais-je aussi calme et tranquille que je le suis maintenant en présence de la guerre impie qui lui est faite ? Si je n'étais pas de ceux qui, par leur paresse et leurs mauvais exemples, contribuent au déshonneur de la religion et à la ruine des âmes ! Seigneur ! Donnez-moi une étincelle, une étincelle seulement, de ce feu brûlant qui a consumé votre Cœur, donnez-la-moi pour que j'éprouve comme vous la sainte passion de votre zèle. Je veux être un apôtre de votre gloire et de votre nom, autant que mes forces et ma condition me le permettent. Par ma conversation, par mon apparence extérieure, par mon influence, par mes relations, par mon argent, par ma prière, j'essaierai de travailler, autant que je le pourrai, à ce que vous soyez chaque jour davantage honoré et glorifié.
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J8
Le Sacré-Cœur, modèle de recueillement et de modestie. Que vois-tu, âme chrétienne, dans la figure extérieure de ton divin Jésus ? Tu vois le portrait le plus complet du recueillement et de la modestie chrétienne. Regardez-le bien et apprenez de lui comment vous devez être dans votre attitude et vos manières, si vous voulez même en cela porter le sceau du Sacré-Cœur. Sa voix est calme et soumise, ses paroles prudentes et peu nombreuses, sa démarche grave et mesurée, son regard recueilli et bienveillant. Le visage de Jésus était tel qu'il inspirait des sentiments de vertu à ceux qui le voyaient, et il était impossible de le voir sans se sentir intérieurement amélioré. Ses ennemis ne pouvaient jamais l'accuser de légèreté ou d'insouciance. Ceux qui cherchaient sans cesse à lui arracher un mot ne pouvaient jamais lui jeter à la figure un mot qui dérangeait. Sa gaieté était aussi édifiante que son austérité ; personne ne l'entendait rire bruyamment, ni ne le voyait se déplacer sans hâte. Tout son extérieur reflétait l'ordre, la paix, l'égalité et l'harmonie de son divin intérieur. Faites-moi connaître, ô doux Jésus, les doux charmes de cette vertu céleste.
Méditons quelques minutes.
Le visage et les gestes sont le miroir de ce qui se passe dans le coeur ; c'est pourquoi je porte en eux la dissipation et le désordre du mien. Suis-je chrétien ou païen ? Suis-je au service de Dieu ou de l'ennemi du monde ? Personne ne croirait le premier, mais plutôt le second, en écoutant mes conversations, en regardant mes vêtements, en observant mes attitudes. À quoi se consacrent tous mes sens, sinon à des liaisons coupables, du moins dangereuses ? Quelle loi mes yeux s'imposent-ils pour ne pas tomber dans mille pièges tendus contre l'honnêteté ? Quel frein est-ce que j'applique à ma langue, pour qu'elle ne blesse pas la réputation d'autrui et ne se laisse pas aller à mille et une vaines superfluités ? Quelle barrière ai-je mise à mes oreilles, pour qu'elles ne suivent pas la curiosité et les passe-temps du monde ? Ah, ces moyens qui me sont donnés pour servir Dieu et mon prochain, je ne les emploie que pour me livrer et me lier au monde avec toutes ses vanités ! Mon pauvre coeur, sans le mur de la pudeur, ainsi ouvert à toutes les attaques de l'ennemi ! Mon pauvre coeur, ainsi exposé par ma faute à tous les flots de cette mer de corruption ! Entourez-le, Seigneur, de cette précieuse vertu comme d'une très forte muraille, afin qu'il soit un lieu clos et imprenable, où vous seul et jamais plus votre ennemi puissiez entrer
Méditons et demandons la grâce du jour.
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Le visage et les gestes sont le miroir de ce qui se passe dans le coeur ; c'est pourquoi je porte en eux la dissipation et le désordre du mien. Suis-je chrétien ou païen ? Suis-je au service de Dieu ou de l'ennemi du monde ? Personne ne croirait le premier, mais plutôt le second, en écoutant mes conversations, en regardant mes vêtements, en observant mes attitudes. À quoi se consacrent tous mes sens, sinon à des liaisons coupables, du moins dangereuses ? Quelle loi mes yeux s'imposent-ils pour ne pas tomber dans mille pièges tendus contre l'honnêteté ? Quel frein est-ce que j'applique à ma langue, pour qu'elle ne blesse pas la réputation d'autrui et ne se laisse pas aller à mille et une vaines superfluités ? Quelle barrière ai-je mise à mes oreilles, pour qu'elles ne suivent pas la curiosité et les passe-temps du monde ? Ah, ces moyens qui me sont donnés pour servir Dieu et mon prochain, je ne les emploie que pour me livrer et me lier au monde avec toutes ses vanités ! Mon pauvre coeur, sans le mur de la pudeur, ainsi ouvert à toutes les attaques de l'ennemi ! Mon pauvre coeur, ainsi exposé par ma faute à tous les flots de cette mer de corruption ! Entourez-le, Seigneur, de cette précieuse vertu comme d'une très forte muraille, afin qu'il soit un lieu clos et imprenable, où vous seul et jamais plus votre ennemi puissiez entrer
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Dernière édition par omeloneur le Ven 09 Juin 2023, 3:35 am, édité 1 fois
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J9
La vertu que le Sacré-Cœur de Jésus veut t'enseigner aujourd'hui, mon âme, est la vertu la plus héroïque du détachement. Le Sacré-Cœur était tellement détaché de tout ce qui est humain, que rien n'avait de poids ou d'influence sur lui, sauf la volonté de son Père céleste. Il était détaché de tout intérêt matériel, au point de naître dépourvu de tout dans une grotte et de mourir dépouillé de tout sur une croix. Et dans l'intervalle de sa vie, il n'a jamais eu de maison à lui. Les aumônes que la piété des fidèles lui donnait, il les rendait aux pauvres, ou les déposait entre les mains de ses disciples. Quant aux affections du sang, aucune n'a entravé la liberté et le détachement du Cœur adorable de Jésus. Enfant déjà, il quitta sa Mère et saint Joseph, et se sépara pendant trois jours de leur douce compagnie. Et s'ils osent se plaindre, ne savez-vous pas, leur dit-il, que c'est à moi de m'occuper d'abord des affaires de mon Père céleste ? Ô sublime liberté de l'esprit ! Ô détachement total des liens humains ! Ô souveraine indépendance du cœur donné à Dieu seul !
Méditons quelques minutes.
Il n'en est pas ainsi, ô mon Jésus, pour mon pauvre coeur, esclave de tant de maîtres et attaché à de si misérables chaînes, que de toutes parts s'arrête son vol vers Vous. Je suis lié par l'amour des biens temporels, je suis lié par le désir des commodités de ma personne, je suis lié par une affection exagérée pour mes amis. Mon cœur s'est enraciné si profondément dans cette terre vile qui l'entoure, qu'il ne sait plus vivre qu'avec elle et pour elle. Et de même que la plante se nourrit et s'alimente des sucs qu'elle boit de la terre par ses racines, de même mon cœur ne vit et ne se nourrit que de la misère du monde par les mille et une affections qui l'y lient. Oh, mon Jésus, déracine-moi ! Mon Jésus, déracine mon âme de cette terre de péché, où elle ne grandit pas et ne s'épanouit pas comme elle le devrait pour Toi seul. Je ne vis dans ce monde que de façon corporelle, mais je vis spirituellement en dehors de ce monde. Ne me reproche pas des affections humaines, à moi qui suis appelé à posséder un objet divin. Fais que je trouve de l'amertume et du déplaisir dans tout ce qui n'est pas Toi, afin que mon cœur ne s'attache qu'à Toi. Si c'est avec Toi seul que je dois régner éternellement, pourquoi suis-je si enclin à donner mon cœur à ces tristes créatures que je dois si vite abandonner ?
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Il n'en est pas ainsi, ô mon Jésus, pour mon pauvre coeur, esclave de tant de maîtres et attaché à de si misérables chaînes, que de toutes parts s'arrête son vol vers Vous. Je suis lié par l'amour des biens temporels, je suis lié par le désir des commodités de ma personne, je suis lié par une affection exagérée pour mes amis. Mon cœur s'est enraciné si profondément dans cette terre vile qui l'entoure, qu'il ne sait plus vivre qu'avec elle et pour elle. Et de même que la plante se nourrit et s'alimente des sucs qu'elle boit de la terre par ses racines, de même mon cœur ne vit et ne se nourrit que de la misère du monde par les mille et une affections qui l'y lient. Oh, mon Jésus, déracine-moi ! Mon Jésus, déracine mon âme de cette terre de péché, où elle ne grandit pas et ne s'épanouit pas comme elle le devrait pour Toi seul. Je ne vis dans ce monde que de façon corporelle, mais je vis spirituellement en dehors de ce monde. Ne me reproche pas des affections humaines, à moi qui suis appelé à posséder un objet divin. Fais que je trouve de l'amertume et du déplaisir dans tout ce qui n'est pas Toi, afin que mon cœur ne s'attache qu'à Toi. Si c'est avec Toi seul que je dois régner éternellement, pourquoi suis-je si enclin à donner mon cœur à ces tristes créatures que je dois si vite abandonner ?
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J10
Le péché a transformé ce monde, qui aurait dû être un paradis à l'avance, en une véritable vallée de larmes. Les épines sur lesquelles nous trébuchons à chaque pas nous piquent douloureusement et nous font souvent gémir. L'homme n'a donc besoin de rien d'autre dans cette vie mortelle que de réconfort. Où pouvons-nous mieux chercher cette consolation que dans le Coeur très doux et consolant de Jésus, dans les douleurs de la maladie, dans la perte de ceux que nous aimons, dans les doutes de la conscience, dans tous les moments de la vie et dans l'angoisse de notre dernière transe ? Ces paroles tendres et aimantes : "Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes affligés, et je vous donnerai le repos" Ô bon Jésus, ô seul vrai Consolateur des coeurs troublés ! Vers qui nous tourner, si ce n'est vers Toi, dans nos heures d'amertume et de détresse ? Quand les intérêts du monde ne servent à rien, quand les amis sont loin, quand les forces manquent, vers qui nous tourner, sinon vers Toi, la source inépuisable de toute consolation ?
Méditons quelques minutes.
Et pourtant, mon âme, Jésus est le dernier vers qui tu te tournes dans tes heures de tribulation. D'abord vers les amis de la terre, puis vers ce plus doux des amis du ciel. Vous cherchez d'abord le soulagement dans les passe-temps mondains, plutôt que dans la douce intimité du Tabernacle, où vous attend ce Consolateur très miséricordieux et compatissant. Dites-moi, n'avez-vous pas déjà supporté assez de déceptions ? Quelle blessure ou quelle douleur le monde vous a-t-il apaisée ? Quel baume y avez-vous trouvé pour adoucir l'amertume de l'adversité ? Ne voyez-vous pas que le monde n'aime pas consoler ceux qui souffrent, mais flatter ceux qui sont heureux ? Que chercherez-vous, vous qui souffrez, dans ce monde qui ne vous comprendra pas ? Il n'y a qu'un seul refuge pour les cœurs blessés, c'est le Cœur blessé de Jésus. Ô Seigneur ! Je me réfugie dans ton Cœur, comme sur les genoux d'une mère aimante, pour que tu m'y abrites de ta chaleur, que tu me défendes et que tu me réconfortes. Tu n'as que des consolations pour notre pauvre cœur. Fuyez, consolations humaines, vaines, inconstantes, menteuses. Vous êtes comme une coupe de liqueur dont les bords sont doux, mais au fond de laquelle on ne boit que la lie amère de la déception. Toi, Seigneur, je ne cherche que Toi, j'entre dans Ton Cœur et je veux y rester. Dieu de toutes les consolations ! C'est en Toi et en Toi seul que mon cœur désolé espère la trouver.
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Le péché a transformé ce monde, qui aurait dû être un paradis à l'avance, en une véritable vallée de larmes. Les épines sur lesquelles nous trébuchons à chaque pas nous piquent douloureusement et nous font souvent gémir. L'homme n'a donc besoin de rien d'autre dans cette vie mortelle que de réconfort. Où pouvons-nous mieux chercher cette consolation que dans le Coeur très doux et consolant de Jésus, dans les douleurs de la maladie, dans la perte de ceux que nous aimons, dans les doutes de la conscience, dans tous les moments de la vie et dans l'angoisse de notre dernière transe ? Ces paroles tendres et aimantes : "Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes affligés, et je vous donnerai le repos" Ô bon Jésus, ô seul vrai Consolateur des coeurs troublés ! Vers qui nous tourner, si ce n'est vers Toi, dans nos heures d'amertume et de détresse ? Quand les intérêts du monde ne servent à rien, quand les amis sont loin, quand les forces manquent, vers qui nous tourner, sinon vers Toi, la source inépuisable de toute consolation ?
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Et pourtant, mon âme, Jésus est le dernier vers qui tu te tournes dans tes heures de tribulation. D'abord vers les amis de la terre, puis vers ce plus doux des amis du ciel. Vous cherchez d'abord le soulagement dans les passe-temps mondains, plutôt que dans la douce intimité du Tabernacle, où vous attend ce Consolateur très miséricordieux et compatissant. Dites-moi, n'avez-vous pas déjà supporté assez de déceptions ? Quelle blessure ou quelle douleur le monde vous a-t-il apaisée ? Quel baume y avez-vous trouvé pour adoucir l'amertume de l'adversité ? Ne voyez-vous pas que le monde n'aime pas consoler ceux qui souffrent, mais flatter ceux qui sont heureux ? Que chercherez-vous, vous qui souffrez, dans ce monde qui ne vous comprendra pas ? Il n'y a qu'un seul refuge pour les cœurs blessés, c'est le Cœur blessé de Jésus. Ô Seigneur ! Je me réfugie dans ton Cœur, comme sur les genoux d'une mère aimante, pour que tu m'y abrites de ta chaleur, que tu me défendes et que tu me réconfortes. Tu n'as que des consolations pour notre pauvre cœur. Fuyez, consolations humaines, vaines, inconstantes, menteuses. Vous êtes comme une coupe de liqueur dont les bords sont doux, mais au fond de laquelle on ne boit que la lie amère de la déception. Toi, Seigneur, je ne cherche que Toi, j'entre dans Ton Cœur et je veux y rester. Dieu de toutes les consolations ! C'est en Toi et en Toi seul que mon cœur désolé espère la trouver.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J11
L'amitié est l'une des exigences les plus pressantes et en même temps l'une des plus douces satisfactions du cœur humain. Notre cœur a besoin de communiquer avec l'autre, dans ses joies comme dans ses peines, et cette communication affectueuse s'appelle l'amitié. Veux-tu une véritable amitié ? Ayez pour ami le Sacré-Cœur de Jésus. Il n'y a pas d'autre cœur auquel nous puissions nous attacher avec plus de certitude de sa réciprocité. C'est un ami constant qui ne nous abandonne pas, à moins qu'il ne soit lui-même abandonné. Ce n'est pas comme les amis du monde, qui ne vous servent peut-être que dans la prospérité, et qui vous oublient dans l'affliction. L'amitié du Coeur de Jésus est ferme pour ceux qui l'aiment, même jusqu'à la mort et au-delà de la mort. Il veillera comme un ami fidèle auprès de votre lit de mort, et sera votre caution en présence du Juge suprême. Cherchons donc cette amitié unique qui ne peut nous être fausse. Oui, mon Jésus, admets-moi au nombre des amis de ton Cœur.
Méditons quelques minutes.
Mon âme, tu as eu beaucoup d'amis en ce monde, ou du moins beaucoup ont été appelés tels. Ont-ils jamais été pour toi ce que le Cœur de Jésus promet d'être ! Les amis du monde cachent souvent, sous des paroles flatteuses, leur froideur ou peut-être leurs vues intéressées. Ils sont inconstants, changeants, égoïstes. Les plus inébranlables d'entre eux ne peuvent résister à la séparation forcée qu'impose la mort. Qui confiera son cœur à des amitiés aussi vaines ? Il n'en est pas ainsi de Toi, mon doux Jésus, mon amour, mon ami ; et pourtant, comme Tes amis sont peu nombreux ! Le monde est encombré à toute heure de ses centres de dissipation et de malheur, et Tu ne trouves presque personne autour du tabernacle pour Te tenir une compagnie affectueuse ! Je veux être l'un de ces rares, ô divin Jésus, afin d'être digne de ton amitié. Je veux m'entretenir souvent avec Toi, puisque tes plus grandes délices sont de le faire avec nos âmes. Oh mon Jésus ! Oh mon Dieu ! Oh mon ami ! Soyons tous les deux amis pour toujours, et qu'une amitié aussi douce ne finisse jamais, pas même de notre vivant.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.Méditons quelques minutes.
Mon âme, tu as eu beaucoup d'amis en ce monde, ou du moins beaucoup ont été appelés tels. Ont-ils jamais été pour toi ce que le Cœur de Jésus promet d'être ! Les amis du monde cachent souvent, sous des paroles flatteuses, leur froideur ou peut-être leurs vues intéressées. Ils sont inconstants, changeants, égoïstes. Les plus inébranlables d'entre eux ne peuvent résister à la séparation forcée qu'impose la mort. Qui confiera son cœur à des amitiés aussi vaines ? Il n'en est pas ainsi de Toi, mon doux Jésus, mon amour, mon ami ; et pourtant, comme Tes amis sont peu nombreux ! Le monde est encombré à toute heure de ses centres de dissipation et de malheur, et Tu ne trouves presque personne autour du tabernacle pour Te tenir une compagnie affectueuse ! Je veux être l'un de ces rares, ô divin Jésus, afin d'être digne de ton amitié. Je veux m'entretenir souvent avec Toi, puisque tes plus grandes délices sont de le faire avec nos âmes. Oh mon Jésus ! Oh mon Dieu ! Oh mon ami ! Soyons tous les deux amis pour toujours, et qu'une amitié aussi douce ne finisse jamais, pas même de notre vivant.
Dernière édition par omeloneur le Lun 12 Juin 2023, 1:40 am, édité 1 fois
omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J12
Considérons aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus sous cet angle. Au prix de l'or et au prix de longs voyages, les hommes cherchent leurs propres maîtres privilégiés, et ils considèrent comme un grand honneur et une grande joie de devenir leurs disciples et d'apprendre de leurs lèvres les sciences humaines. A moindres frais et avec moins de fatigue, nous pouvons trouver dans le Sacré-Cœur de Jésus le maître le plus sûr. Ce divin Précepteur nous donne deux sortes de leçons, les unes extérieures, par la voix de l'Église, les autres intérieures, par son inspiration secrète. Et qu'enseigne-t-il ? De grandes vérités, des maximes de vie éternelle, des conseils de salut, toute la prudence céleste. On a vu dans l'Église de Dieu des hommes et des femmes sans lettres, instruits par ce divin Maître, admirer et confondre les sages, et laisser aux générations futures des monuments de profondes connaissances intérieures, acquises non dans les écoles, mais au contact et dans la familiarité de ce Cœur sacré. Ô Maître de la vérité, ô livre toujours ouvert à qui veut en pénétrer les secrets, ô sainte chaire où ce n'est ni Moïse, ni les prophètes, ni les philosophes, mais Dieu lui-même qui dicte les leçons de la vérité aux disciples de son Coeur ! Ouvre, Seigneur, le mien, afin que je puisse recevoir docilement de tels enseignements divins, et les suivre, et les pratiquer en toute fidélité.
Méditons quelques minutes
Qui as-tu écouté jusqu'à aujourd'hui, mon âme ? Des maîtres aux paroles séduisantes qui t'ont conduit sur des chemins de perdition. Tes maîtres ont été le monde avec ses maximes insensées, les passions avec leurs mauvaises suggestions, la vanité, l'amour-propre, la colère et d'autres appétits désordonnés. J'ai entendu ces leçons, mon Jésus, et elles m'ont rendu sourd aux doux conseils de ta loi. Parle maintenant, Seigneur ; parle, divin Maître, ton fidèle disciple t'écoute. Parle au plus profond de mon cœur, du plus profond du tien ; fais-moi entendre ta douce voix et apprendre d'elle les secrets de la vie éternelle que personne d'autre ne peut m'enseigner. Je serai désormais sourd à tous ceux qui m'ont séduit et trompé jusqu'à présent. Ô divin Maître ! Admets-moi à l'école de ton Cœur, d'où sont sortis tant de disciples qui ont si bien réussi ! Je suis aussi ignorant qu'un enfant, prends en charge mon ignorance, plains-moi de ma petitesse. Je ne veux que toi comme maître, enseigne-moi, mon Maître, à toujours faire ta sainte volonté.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Considérons aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus sous cet angle. Au prix de l'or et au prix de longs voyages, les hommes cherchent leurs propres maîtres privilégiés, et ils considèrent comme un grand honneur et une grande joie de devenir leurs disciples et d'apprendre de leurs lèvres les sciences humaines. A moindres frais et avec moins de fatigue, nous pouvons trouver dans le Sacré-Cœur de Jésus le maître le plus sûr. Ce divin Précepteur nous donne deux sortes de leçons, les unes extérieures, par la voix de l'Église, les autres intérieures, par son inspiration secrète. Et qu'enseigne-t-il ? De grandes vérités, des maximes de vie éternelle, des conseils de salut, toute la prudence céleste. On a vu dans l'Église de Dieu des hommes et des femmes sans lettres, instruits par ce divin Maître, admirer et confondre les sages, et laisser aux générations futures des monuments de profondes connaissances intérieures, acquises non dans les écoles, mais au contact et dans la familiarité de ce Cœur sacré. Ô Maître de la vérité, ô livre toujours ouvert à qui veut en pénétrer les secrets, ô sainte chaire où ce n'est ni Moïse, ni les prophètes, ni les philosophes, mais Dieu lui-même qui dicte les leçons de la vérité aux disciples de son Coeur ! Ouvre, Seigneur, le mien, afin que je puisse recevoir docilement de tels enseignements divins, et les suivre, et les pratiquer en toute fidélité.
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Qui as-tu écouté jusqu'à aujourd'hui, mon âme ? Des maîtres aux paroles séduisantes qui t'ont conduit sur des chemins de perdition. Tes maîtres ont été le monde avec ses maximes insensées, les passions avec leurs mauvaises suggestions, la vanité, l'amour-propre, la colère et d'autres appétits désordonnés. J'ai entendu ces leçons, mon Jésus, et elles m'ont rendu sourd aux doux conseils de ta loi. Parle maintenant, Seigneur ; parle, divin Maître, ton fidèle disciple t'écoute. Parle au plus profond de mon cœur, du plus profond du tien ; fais-moi entendre ta douce voix et apprendre d'elle les secrets de la vie éternelle que personne d'autre ne peut m'enseigner. Je serai désormais sourd à tous ceux qui m'ont séduit et trompé jusqu'à présent. Ô divin Maître ! Admets-moi à l'école de ton Cœur, d'où sont sortis tant de disciples qui ont si bien réussi ! Je suis aussi ignorant qu'un enfant, prends en charge mon ignorance, plains-moi de ma petitesse. Je ne veux que toi comme maître, enseigne-moi, mon Maître, à toujours faire ta sainte volonté.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 13
Dans le Sacré-Cœur, nous trouverons le trésor le plus précieux.
Les hommes se fatiguent et s'exposent à de grands dangers pour acquérir une fortune ; ils traversent les mers, ils bravent les climats, tout leur semble peu de chose s'ils peuvent mettre la main sur une poignée d'or pour combler cette vie misérable. Combien, cependant, sont déçus dans leurs espérances ! Et même s'ils parviennent à se trouver pleins de richesses, celles-ci donnent-elles la paix et le bonheur à leur cœur ? Au contraire, car la peur de les perdre, ou la tristesse de devoir les laisser dans la mort, suffit à troubler toute la joie de leur possession. Mon âme, ne cherche pas ces richesses périssables avec un fol empressement. Que le Sacré-Cœur de Jésus soit ta meilleure richesse. Voilà un trésor que tu peux atteindre sans grand effort. Il n'est pas nécessaire d'entreprendre de longs voyages, ni des travaux coûteux, ni des industries difficiles, ni de lutter contre les éléments, ni de risquer sa santé ou son existence pour l'obtenir. Tout cela, les hommes le font pour l'or et l'argent de ce monde. Le Sacré-Cœur de Jésus n'exige rien de tout cela de votre part. Il est près de toi, il est à ta portée ; il s'offre à toi et t'invite ; il veut seulement être vraiment aimé et désiré, se laisser posséder en toute sécurité. Décides-tu, mon âme, de faire cette brillante fortune ? Décides-tu de t'enrichir des richesses de ce Sacré-Cœur ?
Méditons quelques minutes.
Ô vaines richesses du monde, qui ont si souvent excité ma cupidité ! Ô dérisoires trésors d'or et d'argent, ou plutôt de boue et de fumier, dans lesquels l'homme a coutume de placer son cœur ! Qu'êtes-vous en comparaison des richesses éternelles de ce divin Coeur, trésor des aventuriers et gage de tout leur bonheur ? Quels fous sont les hommes qui s'efforcent de t'atteindre, sachant qu'ils doivent mourir et te quitter dès qu'ils ont commencé à te posséder ! Seigneur, tu es la vraie richesse de tes élus ! Je ne veux rien d'autre que toi, et je ne cherche pas de meilleur trésor. Je suis sûr que si je le possède, ni les voleurs, ni l'adversité, ni la mort elle-même ne me l'enlèveront. Les puissants de ce monde ont des palais somptueux ; pour moi, il me suffit de me réfugier dans le nid d'amour de ton Cœur ; ils se couvrent de parures et de bijoux coûteux ; je ne veux pour mon âme que les joyaux de ta grâce ; ils jouissent de banquets somptueux et de musiques délicieuses ; pour moi, il me suffit de savourer les consolations ineffables de ton amour. Seigneur, richesse inépuisable, combien est pauvre le cœur qui ne te possède pas, même s'il possède tous les biens de la terre !
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Dans le Sacré-Cœur, nous trouverons le trésor le plus précieux.
Les hommes se fatiguent et s'exposent à de grands dangers pour acquérir une fortune ; ils traversent les mers, ils bravent les climats, tout leur semble peu de chose s'ils peuvent mettre la main sur une poignée d'or pour combler cette vie misérable. Combien, cependant, sont déçus dans leurs espérances ! Et même s'ils parviennent à se trouver pleins de richesses, celles-ci donnent-elles la paix et le bonheur à leur cœur ? Au contraire, car la peur de les perdre, ou la tristesse de devoir les laisser dans la mort, suffit à troubler toute la joie de leur possession. Mon âme, ne cherche pas ces richesses périssables avec un fol empressement. Que le Sacré-Cœur de Jésus soit ta meilleure richesse. Voilà un trésor que tu peux atteindre sans grand effort. Il n'est pas nécessaire d'entreprendre de longs voyages, ni des travaux coûteux, ni des industries difficiles, ni de lutter contre les éléments, ni de risquer sa santé ou son existence pour l'obtenir. Tout cela, les hommes le font pour l'or et l'argent de ce monde. Le Sacré-Cœur de Jésus n'exige rien de tout cela de votre part. Il est près de toi, il est à ta portée ; il s'offre à toi et t'invite ; il veut seulement être vraiment aimé et désiré, se laisser posséder en toute sécurité. Décides-tu, mon âme, de faire cette brillante fortune ? Décides-tu de t'enrichir des richesses de ce Sacré-Cœur ?
Méditons quelques minutes.
Ô vaines richesses du monde, qui ont si souvent excité ma cupidité ! Ô dérisoires trésors d'or et d'argent, ou plutôt de boue et de fumier, dans lesquels l'homme a coutume de placer son cœur ! Qu'êtes-vous en comparaison des richesses éternelles de ce divin Coeur, trésor des aventuriers et gage de tout leur bonheur ? Quels fous sont les hommes qui s'efforcent de t'atteindre, sachant qu'ils doivent mourir et te quitter dès qu'ils ont commencé à te posséder ! Seigneur, tu es la vraie richesse de tes élus ! Je ne veux rien d'autre que toi, et je ne cherche pas de meilleur trésor. Je suis sûr que si je le possède, ni les voleurs, ni l'adversité, ni la mort elle-même ne me l'enlèveront. Les puissants de ce monde ont des palais somptueux ; pour moi, il me suffit de me réfugier dans le nid d'amour de ton Cœur ; ils se couvrent de parures et de bijoux coûteux ; je ne veux pour mon âme que les joyaux de ta grâce ; ils jouissent de banquets somptueux et de musiques délicieuses ; pour moi, il me suffit de savourer les consolations ineffables de ton amour. Seigneur, richesse inépuisable, combien est pauvre le cœur qui ne te possède pas, même s'il possède tous les biens de la terre !
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 14.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons l'espérance la plus ferme.
Les espoirs du monde sont vains, et malheureux celui qui s'y fie. La jeunesse passe, la fortune change, les illusions tombent, les amitiés se fanent, rien, en un mot, ne reste de tout ce qui semble parfois flatter l'homme dans son bref passage sur terre. Et pourtant, le pauvre cœur humain a besoin de s'accrocher à quelque chose de ferme et de permanent pour ne pas tomber dans les affres du désespoir. Sur quoi donc peut-il fixer son espérance ? Ah, tout passe, disait sainte Thérèse de Jésus : tout passe, c'est vrai, mais Dieu ne change pas. Voilà donc le centre fixe dans lequel peuvent se placer ceux d'entre nous qui veulent mettre leur espérance dans quelque chose de sûr et d'immuable. Ô divin Cœur de mon très aimable Jésus, tout se dérobe et disparaît dans notre amour, nous laissant vides et désolés ! Toi seul demeures éternellement comme un phare de lumière et un nord brillant pour le cœur qui t'aime. Que je manque de tout, mon Dieu, mais que je ne manque pas de Toi ! En Toi je place mon espérance, et je ne serai pas confondu !
Méditer quelques minutes
Ô vie humaine, remplie chaque jour de tant de cruelles déceptions ! Ô mon âme, tu as essayé de trouver ton bonheur dans tant d'objets, mais ils n'ont pas réussi à calmer tes désirs ! Ô pauvre mortel, tu es comme une feuille sèche que le vent souffle et agite, cherchant le bonheur dans tout, et ne le trouvant dans rien de ce qui est créé ! Regarde ici et lève-toi, approfondis tes racines dans l'amour de ton bon Jésus, qui seul peut calmer ton désir amoureux, qui seul ne décevra pas tes espérances. Pauvre petit esquif, toujours ballotté par les flots, et toujours avec l'abîme sous tes pieds, craignant le naufrage ! Jette l'ancre ici si tu veux trouver un port sûr, où tu pourras te reposer et te remettre des fatigues de ton périlleux voyage. Colombe fatiguée de voler partout, sans trouver un endroit où poser tes pieds ! Entre par l'ouverture de cette arche qui t'attend pour t'offrir un refuge à l'abri de toutes les tempêtes, Cœur de Jésus ! Sois tout pour moi, car tout mon cœur affligé t'attend. Dieu du ciel et de la terre, comme il est paisible celui qui attend tout de Toi, et rien que Toi !
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons l'espérance la plus ferme.
Les espoirs du monde sont vains, et malheureux celui qui s'y fie. La jeunesse passe, la fortune change, les illusions tombent, les amitiés se fanent, rien, en un mot, ne reste de tout ce qui semble parfois flatter l'homme dans son bref passage sur terre. Et pourtant, le pauvre cœur humain a besoin de s'accrocher à quelque chose de ferme et de permanent pour ne pas tomber dans les affres du désespoir. Sur quoi donc peut-il fixer son espérance ? Ah, tout passe, disait sainte Thérèse de Jésus : tout passe, c'est vrai, mais Dieu ne change pas. Voilà donc le centre fixe dans lequel peuvent se placer ceux d'entre nous qui veulent mettre leur espérance dans quelque chose de sûr et d'immuable. Ô divin Cœur de mon très aimable Jésus, tout se dérobe et disparaît dans notre amour, nous laissant vides et désolés ! Toi seul demeures éternellement comme un phare de lumière et un nord brillant pour le cœur qui t'aime. Que je manque de tout, mon Dieu, mais que je ne manque pas de Toi ! En Toi je place mon espérance, et je ne serai pas confondu !
Méditer quelques minutes
Ô vie humaine, remplie chaque jour de tant de cruelles déceptions ! Ô mon âme, tu as essayé de trouver ton bonheur dans tant d'objets, mais ils n'ont pas réussi à calmer tes désirs ! Ô pauvre mortel, tu es comme une feuille sèche que le vent souffle et agite, cherchant le bonheur dans tout, et ne le trouvant dans rien de ce qui est créé ! Regarde ici et lève-toi, approfondis tes racines dans l'amour de ton bon Jésus, qui seul peut calmer ton désir amoureux, qui seul ne décevra pas tes espérances. Pauvre petit esquif, toujours ballotté par les flots, et toujours avec l'abîme sous tes pieds, craignant le naufrage ! Jette l'ancre ici si tu veux trouver un port sûr, où tu pourras te reposer et te remettre des fatigues de ton périlleux voyage. Colombe fatiguée de voler partout, sans trouver un endroit où poser tes pieds ! Entre par l'ouverture de cette arche qui t'attend pour t'offrir un refuge à l'abri de toutes les tempêtes, Cœur de Jésus ! Sois tout pour moi, car tout mon cœur affligé t'attend. Dieu du ciel et de la terre, comme il est paisible celui qui attend tout de Toi, et rien que Toi !
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omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
J15.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouvons la force la plus puissante.
La plus profonde misère de l'homme n'est en rien si bien connue que dans sa faiblesse. Notre âme, après la faute originelle, est devenue si faible et si chétive que n'importe quel effort de l'ennemi suffit à la renverser, si elle n'a pas une force supérieure pour la soutenir. Elle peut faire si peu de bien, que chaque petite difficulté l'affaiblit et la consterne. Voulez-vous être forts au milieu de cette faiblesse qui est la vôtre ? Cherchez la force dans le Sacré-Cœur de Jésus ! C'est là que les saints sont allés la chercher, faibles créatures avec une chair faible comme la nôtre, et c'est grâce à cela qu'ils ont été forts et qu'ils ont fait des merveilles. Parcourons l'histoire de l'Église, et nous verrons de tendres jeunes filles et de pauvres vieillards se moquer de toute la puissance des ennemis du Christ, et se rendre supérieurs à la flatterie, au supplice et à la mort. Les cloîtres et les déserts, la vie domestique et les tribunaux mêmes et les camps sont pleins d'hommes et de femmes qui, dans la fleur de l'âge et au milieu de toutes les séductions, ont eu la force de renoncer à tout et de suivre Jésus-Christ, jusqu'à s'élever à la plus haute sainteté. Mon âme ! Ils n'ont rien fait que tu ne puisses faire, si tu cherches le même secours. Où les trouver ? Va au Sacré-Cœur.
Méditons quelques minutes.
Tu es faible et maigre, mon âme, parce que tu le veux. Oui, parce que tu le veux. Quelle excuse aurait un enfant de ne pas pouvoir se lever de terre parce qu'il ne veut pas tendre la main à sa bonne mère ? C'est pourquoi tu tombes et tu trébuches souvent, tu te sens abattue et découragée à la moindre difficulté ; et peut-être, pour ton propre malheur, tu as présumé de ta propre valeur et, avec une arrogance insensée, tu as pensé que tu pouvais te passer de toute aide ! Va, va, mon âme, vers Dieu, ton aide et ton puissant soutien, et tu seras sauvée. Les ennemis les plus féroces, les passions les plus orageuses ne pourront rien contre toi. Tu sentiras l'agilité, la légèreté, la facilité pour tout bon travail et pour tout sacrifice coûteux. Ô Cœur de Jésus, force des faibles et des déchus, mon cœur est continuellement découragé, et il se tourne vers Toi pour obtenir un soutien. Donne-moi ta main, Seigneur, comme tu l'as donnée à tant de personnes qui, grâce à toi, sont sorties de la boue et sont montées au sommet de la vertu, comme tu l'as donnée à Madeleine, à Paul, à Augustin. Que pourrait faire l'homme le plus courageux si tu l'abandonnais ? Mais qu'est-ce que le plus faible ne peut pas faire si tu le fortifies ? Ô mon Dieu, ma force ! Rends-moi fort avec toi, afin qu'avec toi je puisse régner éternellement victorieux.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouvons la force la plus puissante.
La plus profonde misère de l'homme n'est en rien si bien connue que dans sa faiblesse. Notre âme, après la faute originelle, est devenue si faible et si chétive que n'importe quel effort de l'ennemi suffit à la renverser, si elle n'a pas une force supérieure pour la soutenir. Elle peut faire si peu de bien, que chaque petite difficulté l'affaiblit et la consterne. Voulez-vous être forts au milieu de cette faiblesse qui est la vôtre ? Cherchez la force dans le Sacré-Cœur de Jésus ! C'est là que les saints sont allés la chercher, faibles créatures avec une chair faible comme la nôtre, et c'est grâce à cela qu'ils ont été forts et qu'ils ont fait des merveilles. Parcourons l'histoire de l'Église, et nous verrons de tendres jeunes filles et de pauvres vieillards se moquer de toute la puissance des ennemis du Christ, et se rendre supérieurs à la flatterie, au supplice et à la mort. Les cloîtres et les déserts, la vie domestique et les tribunaux mêmes et les camps sont pleins d'hommes et de femmes qui, dans la fleur de l'âge et au milieu de toutes les séductions, ont eu la force de renoncer à tout et de suivre Jésus-Christ, jusqu'à s'élever à la plus haute sainteté. Mon âme ! Ils n'ont rien fait que tu ne puisses faire, si tu cherches le même secours. Où les trouver ? Va au Sacré-Cœur.
Méditons quelques minutes.
Tu es faible et maigre, mon âme, parce que tu le veux. Oui, parce que tu le veux. Quelle excuse aurait un enfant de ne pas pouvoir se lever de terre parce qu'il ne veut pas tendre la main à sa bonne mère ? C'est pourquoi tu tombes et tu trébuches souvent, tu te sens abattue et découragée à la moindre difficulté ; et peut-être, pour ton propre malheur, tu as présumé de ta propre valeur et, avec une arrogance insensée, tu as pensé que tu pouvais te passer de toute aide ! Va, va, mon âme, vers Dieu, ton aide et ton puissant soutien, et tu seras sauvée. Les ennemis les plus féroces, les passions les plus orageuses ne pourront rien contre toi. Tu sentiras l'agilité, la légèreté, la facilité pour tout bon travail et pour tout sacrifice coûteux. Ô Cœur de Jésus, force des faibles et des déchus, mon cœur est continuellement découragé, et il se tourne vers Toi pour obtenir un soutien. Donne-moi ta main, Seigneur, comme tu l'as donnée à tant de personnes qui, grâce à toi, sont sorties de la boue et sont montées au sommet de la vertu, comme tu l'as donnée à Madeleine, à Paul, à Augustin. Que pourrait faire l'homme le plus courageux si tu l'abandonnais ? Mais qu'est-ce que le plus faible ne peut pas faire si tu le fortifies ? Ô mon Dieu, ma force ! Rends-moi fort avec toi, afin qu'avec toi je puisse régner éternellement victorieux.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 16.
Dans le Sacré-Cœur, nous trouvons la source de la joie.
Servez Dieu avec joie, disent les livres saints ; et en effet, la joie du cœur a toujours été la marque des vrais serviteurs de Dieu. Les saints, au milieu de leurs austérités les plus rigoureuses, ont toujours été joyeux. La tristesse n'a jamais été une vertu, mais plutôt une tentation et un danger pour l'âme chrétienne. Mais où trouver la vraie joie ? Nous trouvons partout des causes de trouble et de tristesse, et il semble impossible d'y échapper. Ah, volons, volons déposer nos peines dans le Cœur adorable de Jésus, et nous y trouverons la source de la vraie joie. Déchargeons-nous-y du fardeau de nos angoisses, par une parfaite résignation à la sainte volonté de Dieu. Nous entendrons bientôt résonner au fond de nos cœurs ces douces paroles que le Sauveur a si souvent adressées à ses disciples : "La paix soit avec vous" Ô mon Jésus ! Mon âme a besoin de Toi pour secouer le poids accablant de ses perpétuelles douleurs. Tu as dit en une autre occasion : "Réjouis-toi, fille de Sion, car le Saint d'Israël est au milieu de toi." Accorde-moi, Seigneur, ce don céleste dont tu favorises tes élus.
Méditons quelques minutes.
Nous cherchons tous la joie, mais nous ne la trouvons pas toujours. Le monde la promet sans cesse, mais il sait qu'il ne peut pas la donner. Ses joies sont fortes et bruyantes, mais elles ne remplissent pas le cœur et ne durent pas plus de quelques instants. Le visage du mondain est presque toujours un masque joyeux qui cache un cœur dévoré par l'ennui et le malaise, et peut-être par le remords. La joie intérieure n'est que la propriété d'une bonne conscience. L'âme du grand François Xavier, au milieu de ses travaux apostoliques, en était tellement remplie qu'il était obligé de s'écrier : "Assez, Seigneur, assez, assez." Quand donc nous nous trouvons tristes, examinons nos cœurs, et nous verrons que notre tristesse naît toujours de quelque secret manque de vertu. Ô divin Cœur, tu es au ciel la joie des Anges et des Saints, et en ce monde la joie de tes amis ! C'est à cause de toi que les martyrs ont souri joyeusement dans leurs tourments, les anachorètes dans leurs pénitences, les adeptes de ta loi dans leurs humiliations. A cause de Toi, j'espère sourire, Jésus très aimant, même dans l'amertume de ma dernière agonie. Parle, ô mon Dieu, à mon âme avec cette voix touchante qui est la Tienne, et mon cœur tressaillira de joie, et je jouirai en ce monde des joies du paradis à l'avance !
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Dans le Sacré-Cœur, nous trouvons la source de la joie.
Servez Dieu avec joie, disent les livres saints ; et en effet, la joie du cœur a toujours été la marque des vrais serviteurs de Dieu. Les saints, au milieu de leurs austérités les plus rigoureuses, ont toujours été joyeux. La tristesse n'a jamais été une vertu, mais plutôt une tentation et un danger pour l'âme chrétienne. Mais où trouver la vraie joie ? Nous trouvons partout des causes de trouble et de tristesse, et il semble impossible d'y échapper. Ah, volons, volons déposer nos peines dans le Cœur adorable de Jésus, et nous y trouverons la source de la vraie joie. Déchargeons-nous-y du fardeau de nos angoisses, par une parfaite résignation à la sainte volonté de Dieu. Nous entendrons bientôt résonner au fond de nos cœurs ces douces paroles que le Sauveur a si souvent adressées à ses disciples : "La paix soit avec vous" Ô mon Jésus ! Mon âme a besoin de Toi pour secouer le poids accablant de ses perpétuelles douleurs. Tu as dit en une autre occasion : "Réjouis-toi, fille de Sion, car le Saint d'Israël est au milieu de toi." Accorde-moi, Seigneur, ce don céleste dont tu favorises tes élus.
Méditons quelques minutes.
Nous cherchons tous la joie, mais nous ne la trouvons pas toujours. Le monde la promet sans cesse, mais il sait qu'il ne peut pas la donner. Ses joies sont fortes et bruyantes, mais elles ne remplissent pas le cœur et ne durent pas plus de quelques instants. Le visage du mondain est presque toujours un masque joyeux qui cache un cœur dévoré par l'ennui et le malaise, et peut-être par le remords. La joie intérieure n'est que la propriété d'une bonne conscience. L'âme du grand François Xavier, au milieu de ses travaux apostoliques, en était tellement remplie qu'il était obligé de s'écrier : "Assez, Seigneur, assez, assez." Quand donc nous nous trouvons tristes, examinons nos cœurs, et nous verrons que notre tristesse naît toujours de quelque secret manque de vertu. Ô divin Cœur, tu es au ciel la joie des Anges et des Saints, et en ce monde la joie de tes amis ! C'est à cause de toi que les martyrs ont souri joyeusement dans leurs tourments, les anachorètes dans leurs pénitences, les adeptes de ta loi dans leurs humiliations. A cause de Toi, j'espère sourire, Jésus très aimant, même dans l'amertume de ma dernière agonie. Parle, ô mon Dieu, à mon âme avec cette voix touchante qui est la Tienne, et mon cœur tressaillira de joie, et je jouirai en ce monde des joies du paradis à l'avance !
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 17.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons la protection la plus efficace.
Entourés d'ennemis, nous avons besoin d'un protecteur jaloux et vigilant à tout moment. Et sachez que ces ennemis sont nombreux et puissants, et qu'ils nous haïssent jusqu'à la mort. Tout ce qui est ennemi de Jésus-Christ est donc ennemi de nous, chrétiens. J'ai donc devant moi toute la puissance de l'enfer, et je suis la cible de ses attaques, qu'il s'agisse de persécution ou de séduction. L'armée du mal, invisiblement inspirée par Satan, et visiblement conduite par ses représentants sur terre, remplit le monde, et il y a des moments où le cœur se demande avec angoisse si elle n'est pas déjà son maître. L'imprimerie et l'éloquence lui servent à propager ses idées, de nombreux gouvernements exécutent ses ordres, de nombreux talents lui prêtent leur concours. Il n'est pas un événement dont nous soyons témoins qui ne soit un fait d'armes pour ou contre la cause de Dieu, et qui, par conséquent, n'ait un rapport public ou secret avec le sort éternel de chacun de ses amis. Car, de même que Dieu a tout mis à mon service pour me sauver, de même le diable, mon ennemi, met tout en jeu pour me perdre. Toute la rage de l'enfer contre Dieu est tournée contre moi, son image, puisqu'il est impuissant face à Dieu. Malheur à moi, qui suis continuellement soumis à de telles attaques féroces ! Y a-t-il un espoir de salut pour l'homme au milieu d'une telle obstination à vouloir le perdre ?
Méditons quelques minutes.
Oui, mon âme, tu as un protecteur plus fort que tous tes ennemis, et il est certain que l'enfer tout entier ne peut rien contre ceux qui savent se réfugier dans un tel refuge. Accède au Sacré-Cœur de Jésus. Prenez-le pour bouclier et avancez hardiment. Dites avec confiance : "Le Seigneur est mon aide ; je ne crains rien de ce que l'ennemi peut faire contre moi. Le Seigneur est mon défenseur ; qu'est-ce qui peut m'effrayer ? Si des bandes armées s'élèvent contre moi, mon cœur ne craindra pas ; si une bataille acharnée est livrée contre moi, c'est en elle que je mettrai ma confiance". Cœur sacré de mon adorable Jésus ! Voyez comme mon âme est continuellement assiégée, victime d'une persécution tenace, peut-être déjà chancelante et sur le point de tomber entre les mains de ses ennemis. Aide-moi, sacré Cœur, aide-moi ! Le monde, le diable et la chair sont contre moi, et moi seul contre eux tous. Mais pas seul, non, mais avec Toi, mon doux Bien, mon unique protection, mon protecteur et ma force. Je ne me soucie plus de mes ennemis. Que des passions tumultueuses s'élèvent dans mon cœur, que le monde brille autour de moi de ses attraits les plus irrésistibles, que j'entende les tirs continus de ceux qui vous persécutent à mort, vous, votre Église et vos amis, je suis à vos côtés et je suis seul contre eux. Je suis à vos côtés, et je ne faiblirai pas. Que mille tombent à ma droite et dix mille à ma gauche, les flèches du persécuteur ne m'atteindront pas. Je crierai au Seigneur, et il m'exaucera ; il sera avec moi dans l'épreuve, et il m'en tirera, et même il me glorifiera par là. Oui, mon doux protecteur, mon Cœur très aimable, j'ai mis en ta puissance une telle confiance, et je sais que je ne manquerai de rien.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons la protection la plus efficace.
Entourés d'ennemis, nous avons besoin d'un protecteur jaloux et vigilant à tout moment. Et sachez que ces ennemis sont nombreux et puissants, et qu'ils nous haïssent jusqu'à la mort. Tout ce qui est ennemi de Jésus-Christ est donc ennemi de nous, chrétiens. J'ai donc devant moi toute la puissance de l'enfer, et je suis la cible de ses attaques, qu'il s'agisse de persécution ou de séduction. L'armée du mal, invisiblement inspirée par Satan, et visiblement conduite par ses représentants sur terre, remplit le monde, et il y a des moments où le cœur se demande avec angoisse si elle n'est pas déjà son maître. L'imprimerie et l'éloquence lui servent à propager ses idées, de nombreux gouvernements exécutent ses ordres, de nombreux talents lui prêtent leur concours. Il n'est pas un événement dont nous soyons témoins qui ne soit un fait d'armes pour ou contre la cause de Dieu, et qui, par conséquent, n'ait un rapport public ou secret avec le sort éternel de chacun de ses amis. Car, de même que Dieu a tout mis à mon service pour me sauver, de même le diable, mon ennemi, met tout en jeu pour me perdre. Toute la rage de l'enfer contre Dieu est tournée contre moi, son image, puisqu'il est impuissant face à Dieu. Malheur à moi, qui suis continuellement soumis à de telles attaques féroces ! Y a-t-il un espoir de salut pour l'homme au milieu d'une telle obstination à vouloir le perdre ?
Méditons quelques minutes.
Oui, mon âme, tu as un protecteur plus fort que tous tes ennemis, et il est certain que l'enfer tout entier ne peut rien contre ceux qui savent se réfugier dans un tel refuge. Accède au Sacré-Cœur de Jésus. Prenez-le pour bouclier et avancez hardiment. Dites avec confiance : "Le Seigneur est mon aide ; je ne crains rien de ce que l'ennemi peut faire contre moi. Le Seigneur est mon défenseur ; qu'est-ce qui peut m'effrayer ? Si des bandes armées s'élèvent contre moi, mon cœur ne craindra pas ; si une bataille acharnée est livrée contre moi, c'est en elle que je mettrai ma confiance". Cœur sacré de mon adorable Jésus ! Voyez comme mon âme est continuellement assiégée, victime d'une persécution tenace, peut-être déjà chancelante et sur le point de tomber entre les mains de ses ennemis. Aide-moi, sacré Cœur, aide-moi ! Le monde, le diable et la chair sont contre moi, et moi seul contre eux tous. Mais pas seul, non, mais avec Toi, mon doux Bien, mon unique protection, mon protecteur et ma force. Je ne me soucie plus de mes ennemis. Que des passions tumultueuses s'élèvent dans mon cœur, que le monde brille autour de moi de ses attraits les plus irrésistibles, que j'entende les tirs continus de ceux qui vous persécutent à mort, vous, votre Église et vos amis, je suis à vos côtés et je suis seul contre eux. Je suis à vos côtés, et je ne faiblirai pas. Que mille tombent à ma droite et dix mille à ma gauche, les flèches du persécuteur ne m'atteindront pas. Je crierai au Seigneur, et il m'exaucera ; il sera avec moi dans l'épreuve, et il m'en tirera, et même il me glorifiera par là. Oui, mon doux protecteur, mon Cœur très aimable, j'ai mis en ta puissance une telle confiance, et je sais que je ne manquerai de rien.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
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Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 18.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons les plus grands honneurs.
On les appelle illustres, honorés selon le monde, ceux qui obtiennent par leurs mérites ou par leur fortune la faveur des princes, et qui ont une entrée libre et une influence précieuse dans les palais des puissants. Ceux-là sont regardés par la généralité avec une admiration mêlée d'envie secrète ; plus que pour leur richesse et leur pouvoir, ils sont remarqués pour l'éclat qui entoure leur nom, pour la splendeur dans laquelle vivent leurs familles, pour l'estime et le respect dans lesquels ils sont tenus par leurs concitoyens. Et pourtant, comme cette gloire humaine est fugace et passagère, et comme elle se transforme facilement en oubli, et peut-être même en une terrible disgrâce ! Les histoires de ces catastrophes de la vanité humaine sont si longues ; plus d'une fois les extrêmes de la plus haute élévation et de la plus grande ignominie ont été touchés dans le même jour ; le trône peut-être hier et l'échafaud aujourd'hui. Telle n'est pas la gloire et l'honneur que le Sacré-Cœur de Jésus accorde à ses serviteurs. Les favoris et favorites de ce généreux monarque ne perdent jamais la grâce royale, s'ils n'y renoncent pas spontanément par un retrait volontaire. Ils sont admis dans sa plus douce intimité, et possèdent auprès de lui l'influence la plus étendue. Ils peuvent se servir de sa recommandation pour obtenir du Père tout ce qui leur convient, à eux ou à leurs frères. Joseph d'autrefois ne s'est pas montré plus doux et plus généreux envers les siens que notre frère aîné Jésus-Christ ne veut se montrer envers nous. À ceux qui l'ont fidèlement courtisé pendant sa vie, il promet de s'asseoir avec eux pour juger le monde au tribunal suprême. À ceux qui l'ont reconnu comme le leur devant les hommes, il promet de les reconnaître comme les siens devant son Père céleste.
Méditons quelques minutes.
Si tu convoites la gloire, les honneurs et les privilèges royaux, mon âme, convoite ce que seul le Sacré-Cœur peut te donner. Écoutez ce qu'il a dit à ses disciples, et en eux à nous tous : "Je ne vous appellerai plus serviteurs, parce que le serviteur ne connaît pas son maître ; je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai reçu de mon Père, je vous l'ai communiqué. "Quel prince de la terre a jamais parlé ainsi à un vassal qu'il voulait honorer ? Je le reconnais, mon Jésus, et c'est pourquoi je ne veux désormais d'autre gloire ni d'autre honneur que celui qui vient de ton service. Que les rois gardent leurs palais, les courtisans leur influence convoitée, les puissants les grâces dont ils honorent leurs amis. Gardez ces faveurs trompeuses, si chèrement achetées et si facilement perdues. L'éclat des habits pompeux, des positions élevées, de la renommée brillante, de l'aura populaire incertaine et inconstante n'excitera plus ma cupidité. Ô mon Jésus ! Je ne désire rien de plus, ni rien de moins. Que ce soit là ma principale noblesse. La croix, la blessure cruelle, la couronne d'épines que vous montrez sur votre cœur, voilà mes armoiries, les seules qui me feront connaître au procès comme un courtisan de votre palais. Je suis ambitieux, mon Jésus, et je ne me contente pas de moins que de régner avec Toi dans la gloire que Tu prépares pour Tes élus. Donne-moi chaque jour une soif plus grande de ces vrais honneurs, et fais que je les atteigne un jour dans ton royaume céleste.
C'est dans le Sacré-Cœur que nous trouverons les plus grands honneurs.
On les appelle illustres, honorés selon le monde, ceux qui obtiennent par leurs mérites ou par leur fortune la faveur des princes, et qui ont une entrée libre et une influence précieuse dans les palais des puissants. Ceux-là sont regardés par la généralité avec une admiration mêlée d'envie secrète ; plus que pour leur richesse et leur pouvoir, ils sont remarqués pour l'éclat qui entoure leur nom, pour la splendeur dans laquelle vivent leurs familles, pour l'estime et le respect dans lesquels ils sont tenus par leurs concitoyens. Et pourtant, comme cette gloire humaine est fugace et passagère, et comme elle se transforme facilement en oubli, et peut-être même en une terrible disgrâce ! Les histoires de ces catastrophes de la vanité humaine sont si longues ; plus d'une fois les extrêmes de la plus haute élévation et de la plus grande ignominie ont été touchés dans le même jour ; le trône peut-être hier et l'échafaud aujourd'hui. Telle n'est pas la gloire et l'honneur que le Sacré-Cœur de Jésus accorde à ses serviteurs. Les favoris et favorites de ce généreux monarque ne perdent jamais la grâce royale, s'ils n'y renoncent pas spontanément par un retrait volontaire. Ils sont admis dans sa plus douce intimité, et possèdent auprès de lui l'influence la plus étendue. Ils peuvent se servir de sa recommandation pour obtenir du Père tout ce qui leur convient, à eux ou à leurs frères. Joseph d'autrefois ne s'est pas montré plus doux et plus généreux envers les siens que notre frère aîné Jésus-Christ ne veut se montrer envers nous. À ceux qui l'ont fidèlement courtisé pendant sa vie, il promet de s'asseoir avec eux pour juger le monde au tribunal suprême. À ceux qui l'ont reconnu comme le leur devant les hommes, il promet de les reconnaître comme les siens devant son Père céleste.
Méditons quelques minutes.
Si tu convoites la gloire, les honneurs et les privilèges royaux, mon âme, convoite ce que seul le Sacré-Cœur peut te donner. Écoutez ce qu'il a dit à ses disciples, et en eux à nous tous : "Je ne vous appellerai plus serviteurs, parce que le serviteur ne connaît pas son maître ; je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai reçu de mon Père, je vous l'ai communiqué. "Quel prince de la terre a jamais parlé ainsi à un vassal qu'il voulait honorer ? Je le reconnais, mon Jésus, et c'est pourquoi je ne veux désormais d'autre gloire ni d'autre honneur que celui qui vient de ton service. Que les rois gardent leurs palais, les courtisans leur influence convoitée, les puissants les grâces dont ils honorent leurs amis. Gardez ces faveurs trompeuses, si chèrement achetées et si facilement perdues. L'éclat des habits pompeux, des positions élevées, de la renommée brillante, de l'aura populaire incertaine et inconstante n'excitera plus ma cupidité. Ô mon Jésus ! Je ne désire rien de plus, ni rien de moins. Que ce soit là ma principale noblesse. La croix, la blessure cruelle, la couronne d'épines que vous montrez sur votre cœur, voilà mes armoiries, les seules qui me feront connaître au procès comme un courtisan de votre palais. Je suis ambitieux, mon Jésus, et je ne me contente pas de moins que de régner avec Toi dans la gloire que Tu prépares pour Tes élus. Donne-moi chaque jour une soif plus grande de ces vrais honneurs, et fais que je les atteigne un jour dans ton royaume céleste.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 19.
Prions le Sacré-Cœur pour notre très saint Père le Pape.
Nous voici arrivés, ô dévots du Sacré-Cœur, à la dernière neuvaine de ce pieux mois. Il est temps pour nous de penser à nous tourner vers lui avec une nouvelle ferveur, de le prier en ces derniers jours pour les besoins les plus urgents de la société chrétienne. Pour nos besoins particuliers, nous avons prié chaque jour et nous pouvons continuer à le faire du fond du cœur. Pour les autres, notre prière doit être publique et commune, comme ils sont publics et communs. Consacrons-nous aujourd'hui à prier le Sacré-Cœur pour notre très saint Père, le Pontife romain. Et pour lequel pourrions-nous offrir de préférence notre prière la plus efficace ? Le Pape est le centre de toute la vie catholique sur la face de la terre, le fondement de son édifice, la tête visible du corps spirituel dont le Christ est la tête invisible. Il est, par là même, l'objet privilégié des plus furieuses fureurs de l'enfer. Toutes les tempêtes de l'impiété se déchaînent avec une fureur sans pareille autour de son trône. Qu'ils soient féroces et déchaînés, ses ennemis le menacent brutalement, ou qu'ils soient perfides et rusés, ils le guettent avec ruse. Et y a-t-il quelqu'un qui se considère comme un fils fidèle de l'Église et qui laisse son Père et Pasteur seul dans ces formidables combats ? Y a-t-il quelqu'un qui ne s'adresse pas au Sacré-Cœur pour ce besoin premier et le plus urgent de nos jours ? Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Couvrez de votre bouclier de protection votre Vicaire, le premier de vos enfants, que vous avez constitué sur terre comme Père et Pasteur de nos âmes à votre place. Aidez-le, défendez-le, assistez-le, défendez-le, défendez-le de ses ennemis constants. Ses ennemis sont les vôtres, et quand il lutte contre lui, il lutte contre Vous. Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Par Léon XIII, par notre vénéré Pontife, soyez toujours, et surtout en ce mois, notre avocat et notre médiateur auprès du Père céleste.
Méditez quelques minutes.
De tous les devoirs d'un bon catholique, celui de prier pour le Pape est sans doute le premier et le plus important. Quelle est la famille où les enfants ne se sentent pas obligés de rendre toutes sortes de services au père de famille ? Ici, la grande famille est le catholicisme, dont le grand Père est le Pontife romain ; nous sommes ses individus, et les principales aides dont elle a besoin sont celles de notre prière fervente et constante. Que chacun de nous examine donc ici quelle a été sa conduite en la matière jusqu'à présent. Si nous n'avons pas été des enfants rebelles et méchants comme ceux qui se sont élevés contre le pape, n'avons-nous pas peut-être agi en étrangers ou en indifférents ? Sommes-nous sûrs d'avoir toujours rempli l'obligation des bons enfants ? Ah, peut-être aurons-nous une raison d'être accusés de cela au tribunal de Dieu. Ne voulons donc plus rester froids et oublieux... dans le Sacré-Cœur de Jésus ! Ce sera mon cri constant en votre présence : Sauve le Pape ! Accorde le triomphe au Pape ! Donne autorité et force à ses paroles ; fais-les respecter par ce monde indomptable à sa voix ; fais-nous surtout obéissants et soumis à ses enseignements. Que ceux qui l'aiment mal soient confondus et dissipés ; que ceux qui se sont égaré dans la révolution par leurs fausses doctrines reviennent à la raison ; que les brebis qui se sont éloignées de leur troupeau reviennent à l'aimable Pasteur. Ô Sacré-Coeur de Jésus ! Par les mérites de votre croix, par la valeur infinie de ce sang, par les fléaux et les épines de votre très cruelle Passion, donnez à votre Vicaire sur terre ce que nous vous demandons aujourd'hui.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Prions le Sacré-Cœur pour notre très saint Père le Pape.
Nous voici arrivés, ô dévots du Sacré-Cœur, à la dernière neuvaine de ce pieux mois. Il est temps pour nous de penser à nous tourner vers lui avec une nouvelle ferveur, de le prier en ces derniers jours pour les besoins les plus urgents de la société chrétienne. Pour nos besoins particuliers, nous avons prié chaque jour et nous pouvons continuer à le faire du fond du cœur. Pour les autres, notre prière doit être publique et commune, comme ils sont publics et communs. Consacrons-nous aujourd'hui à prier le Sacré-Cœur pour notre très saint Père, le Pontife romain. Et pour lequel pourrions-nous offrir de préférence notre prière la plus efficace ? Le Pape est le centre de toute la vie catholique sur la face de la terre, le fondement de son édifice, la tête visible du corps spirituel dont le Christ est la tête invisible. Il est, par là même, l'objet privilégié des plus furieuses fureurs de l'enfer. Toutes les tempêtes de l'impiété se déchaînent avec une fureur sans pareille autour de son trône. Qu'ils soient féroces et déchaînés, ses ennemis le menacent brutalement, ou qu'ils soient perfides et rusés, ils le guettent avec ruse. Et y a-t-il quelqu'un qui se considère comme un fils fidèle de l'Église et qui laisse son Père et Pasteur seul dans ces formidables combats ? Y a-t-il quelqu'un qui ne s'adresse pas au Sacré-Cœur pour ce besoin premier et le plus urgent de nos jours ? Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Couvrez de votre bouclier de protection votre Vicaire, le premier de vos enfants, que vous avez constitué sur terre comme Père et Pasteur de nos âmes à votre place. Aidez-le, défendez-le, assistez-le, défendez-le, défendez-le de ses ennemis constants. Ses ennemis sont les vôtres, et quand il lutte contre lui, il lutte contre Vous. Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Par Léon XIII, par notre vénéré Pontife, soyez toujours, et surtout en ce mois, notre avocat et notre médiateur auprès du Père céleste.
Méditez quelques minutes.
De tous les devoirs d'un bon catholique, celui de prier pour le Pape est sans doute le premier et le plus important. Quelle est la famille où les enfants ne se sentent pas obligés de rendre toutes sortes de services au père de famille ? Ici, la grande famille est le catholicisme, dont le grand Père est le Pontife romain ; nous sommes ses individus, et les principales aides dont elle a besoin sont celles de notre prière fervente et constante. Que chacun de nous examine donc ici quelle a été sa conduite en la matière jusqu'à présent. Si nous n'avons pas été des enfants rebelles et méchants comme ceux qui se sont élevés contre le pape, n'avons-nous pas peut-être agi en étrangers ou en indifférents ? Sommes-nous sûrs d'avoir toujours rempli l'obligation des bons enfants ? Ah, peut-être aurons-nous une raison d'être accusés de cela au tribunal de Dieu. Ne voulons donc plus rester froids et oublieux... dans le Sacré-Cœur de Jésus ! Ce sera mon cri constant en votre présence : Sauve le Pape ! Accorde le triomphe au Pape ! Donne autorité et force à ses paroles ; fais-les respecter par ce monde indomptable à sa voix ; fais-nous surtout obéissants et soumis à ses enseignements. Que ceux qui l'aiment mal soient confondus et dissipés ; que ceux qui se sont égaré dans la révolution par leurs fausses doctrines reviennent à la raison ; que les brebis qui se sont éloignées de leur troupeau reviennent à l'aimable Pasteur. Ô Sacré-Coeur de Jésus ! Par les mérites de votre croix, par la valeur infinie de ce sang, par les fléaux et les épines de votre très cruelle Passion, donnez à votre Vicaire sur terre ce que nous vous demandons aujourd'hui.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 20.
Prions en ce jour le Sacré-Cœur pour le clergé et les ordres religieux.
Si le Pape est la tête du corps de l'Église, le clergé et les ordres religieux sont ses bras. Il s'en sert pour faire le bien et promouvoir le service de Dieu, c'est pourquoi les prêtres et les religieux abhorrent tellement l'impiété qui cherche toujours à les détruire ou à les corrompre. C'est pourquoi, mes frères, consacrons cette journée à prier pour un besoin aussi important. Demandons au Sacré-Cœur de raviver et d'enflammer de zèle et de charité les âmes de ses prêtres, de ses religieux et de ses religieuses, afin que, par eux, le royaume de Dieu sur la terre gagne chaque jour du terrain et que de nouvelles âmes soient gagnées pour la gloire céleste. Que l'observance des lois ecclésiastiques soit parfaite en eux, qu'ils brillent parmi le peuple par la pureté des mœurs, le désintéressement, l'obéissance, l'humilité et l'esprit de sacrifice. Ô Cœur de Jésus, vois comment est le monde et combien il a besoin de bons ouvriers pour y travailler ! Ô Père de famille, envoie de bons ouvriers dans ta vigne ! Faites-le, Divin Cœur, pour votre gloire et pour le salut de tant d'âmes que vous avez confiées à la conduite de vos ministres. Nous t'en supplions tout particulièrement, Divin Cœur, en ce jour de ton mois de piété.
Méditez quelques minutes.
Quels que soient les prêtres et les maisons religieuses, il en sera de même des laïcs qui vivent autour d'eux. Malheur au peuple où même les ministres du sanctuaire sont désordonnés ou même négligents ! Combien donc devrions-nous nous préoccuper de ce besoin devant le Sacré-Cœur ! Ô Divin Cœur, donnez des bergers zélés à vos ministres. Donnez des pasteurs zélés à vos brebis, des hérauts ardents à votre parole, des dispensateurs fidèles de vos sacrements. Enflammez les âmes que, dans les instituts religieux, vous avez choisies comme votre portion spéciale, et qui vous sont le plus étroitement liées par les vœux, l'esprit de prière, la vie mortifiée, le recueillement intérieur, l'observance exemplaire. Ô Seigneur ! Tu l'as dit toi-même : "Un peu de levain fait fermenter toute la pâte. "Et qui est le levain de ton peuple, sinon ces âmes que tu as choisies dans la pâte commune ? Envoyez de saints religieux, Seigneur, envoyez des âmes d'une perfection supérieure, et le monde sera transformé.
Prions en ce jour le Sacré-Cœur pour le clergé et les ordres religieux.
Si le Pape est la tête du corps de l'Église, le clergé et les ordres religieux sont ses bras. Il s'en sert pour faire le bien et promouvoir le service de Dieu, c'est pourquoi les prêtres et les religieux abhorrent tellement l'impiété qui cherche toujours à les détruire ou à les corrompre. C'est pourquoi, mes frères, consacrons cette journée à prier pour un besoin aussi important. Demandons au Sacré-Cœur de raviver et d'enflammer de zèle et de charité les âmes de ses prêtres, de ses religieux et de ses religieuses, afin que, par eux, le royaume de Dieu sur la terre gagne chaque jour du terrain et que de nouvelles âmes soient gagnées pour la gloire céleste. Que l'observance des lois ecclésiastiques soit parfaite en eux, qu'ils brillent parmi le peuple par la pureté des mœurs, le désintéressement, l'obéissance, l'humilité et l'esprit de sacrifice. Ô Cœur de Jésus, vois comment est le monde et combien il a besoin de bons ouvriers pour y travailler ! Ô Père de famille, envoie de bons ouvriers dans ta vigne ! Faites-le, Divin Cœur, pour votre gloire et pour le salut de tant d'âmes que vous avez confiées à la conduite de vos ministres. Nous t'en supplions tout particulièrement, Divin Cœur, en ce jour de ton mois de piété.
Méditez quelques minutes.
Quels que soient les prêtres et les maisons religieuses, il en sera de même des laïcs qui vivent autour d'eux. Malheur au peuple où même les ministres du sanctuaire sont désordonnés ou même négligents ! Combien donc devrions-nous nous préoccuper de ce besoin devant le Sacré-Cœur ! Ô Divin Cœur, donnez des bergers zélés à vos ministres. Donnez des pasteurs zélés à vos brebis, des hérauts ardents à votre parole, des dispensateurs fidèles de vos sacrements. Enflammez les âmes que, dans les instituts religieux, vous avez choisies comme votre portion spéciale, et qui vous sont le plus étroitement liées par les vœux, l'esprit de prière, la vie mortifiée, le recueillement intérieur, l'observance exemplaire. Ô Seigneur ! Tu l'as dit toi-même : "Un peu de levain fait fermenter toute la pâte. "Et qui est le levain de ton peuple, sinon ces âmes que tu as choisies dans la pâte commune ? Envoyez de saints religieux, Seigneur, envoyez des âmes d'une perfection supérieure, et le monde sera transformé.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 21
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour la restauration de la famille chrétienne.
Après le pape, le clergé et les ordres religieux, c'est dans la société domestique que l'enfer dirige ses attaques avec le plus d'acharnement. Faire disparaître Jésus-Christ de la famille est la cible de ses désirs. Et ô Dieu, comme ce terrible désir de Satan est en train de se réaliser en de nombreux endroits ! Dans certains villages, on ne trouve guère de famille véritablement chrétienne. Certains pères et certaines mères d'aujourd'hui semblent avoir banni la religion de leur foyer, car ils en ont oublié toutes les pratiques. Le nom de Dieu n'est presque jamais entendu dans la famille, et presque jamais prié dans la famille. Toute l'importance est donnée à l'intérêt, à la vanité, au luxe exagéré, aux amusements coupables. Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Prends en charge ce besoin aussi et viens y remédier. Reprenez possession de ces maisons d'où le diable, votre ennemi, semble vous avoir chassé. Régnez à nouveau, Seigneur, dans nos maisons, comme dans tant d'autres églises qui vous sont consacrées. Unissez à votre divin Cœur les cœurs des parents et des enfants, qui sont aujourd'hui misérablement divisés par la dissipation et l'égoïsme. Ô Cœur sacré ! Nous te prions aujourd'hui avec ferveur pour cette nécessité, l'une des plus tristes de notre temps.
Méditons quelques minutes.
Comme la face du monde serait différente si le Sacré-Cœur de Jésus régnait à nouveau dans la famille chrétienne ! Quelle serait la prudence des parents, quel serait le respect des enfants, quelle serait la fidélité des époux, quel serait l'amour des frères et des sœurs ! Chaque foyer chrétien serait la transcription vivante de la Sainte Famille de Nazareth. Aujourd'hui, Dieu ne règne pas dans beaucoup d'entre eux, mais l'égoïsme, la méfiance et le relâchement des liens les plus sacrés y règnent. Ô Cœur de Jésus, est-ce là la famille chrétienne telle que Tu la veux ? Ah, non, c'est telle que la veut le diable, l'ennemi de Ton nom et de nos âmes. Ô divin Jésus, ôtez cette domination à Satan et reprenez-la-lui, afin de ne plus jamais la perdre. Soyez le centre d'union de la famille, la règle de conduite ; que les parents donnent le bon exemple et de sains conseils ; que les enfants fassent preuve d'obéissance et de docilité ; que tous s'efforcent d'accomplir votre loi et de respecter votre Église. Ô Seigneur ! Sois le vrai Père de toutes ces familles ici-bas, afin qu'ensemble elles puissent un jour former avec Toi la famille la plus bénie du ciel.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour la restauration de la famille chrétienne.
Après le pape, le clergé et les ordres religieux, c'est dans la société domestique que l'enfer dirige ses attaques avec le plus d'acharnement. Faire disparaître Jésus-Christ de la famille est la cible de ses désirs. Et ô Dieu, comme ce terrible désir de Satan est en train de se réaliser en de nombreux endroits ! Dans certains villages, on ne trouve guère de famille véritablement chrétienne. Certains pères et certaines mères d'aujourd'hui semblent avoir banni la religion de leur foyer, car ils en ont oublié toutes les pratiques. Le nom de Dieu n'est presque jamais entendu dans la famille, et presque jamais prié dans la famille. Toute l'importance est donnée à l'intérêt, à la vanité, au luxe exagéré, aux amusements coupables. Ô Sacré-Cœur de Jésus ! Prends en charge ce besoin aussi et viens y remédier. Reprenez possession de ces maisons d'où le diable, votre ennemi, semble vous avoir chassé. Régnez à nouveau, Seigneur, dans nos maisons, comme dans tant d'autres églises qui vous sont consacrées. Unissez à votre divin Cœur les cœurs des parents et des enfants, qui sont aujourd'hui misérablement divisés par la dissipation et l'égoïsme. Ô Cœur sacré ! Nous te prions aujourd'hui avec ferveur pour cette nécessité, l'une des plus tristes de notre temps.
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Comme la face du monde serait différente si le Sacré-Cœur de Jésus régnait à nouveau dans la famille chrétienne ! Quelle serait la prudence des parents, quel serait le respect des enfants, quelle serait la fidélité des époux, quel serait l'amour des frères et des sœurs ! Chaque foyer chrétien serait la transcription vivante de la Sainte Famille de Nazareth. Aujourd'hui, Dieu ne règne pas dans beaucoup d'entre eux, mais l'égoïsme, la méfiance et le relâchement des liens les plus sacrés y règnent. Ô Cœur de Jésus, est-ce là la famille chrétienne telle que Tu la veux ? Ah, non, c'est telle que la veut le diable, l'ennemi de Ton nom et de nos âmes. Ô divin Jésus, ôtez cette domination à Satan et reprenez-la-lui, afin de ne plus jamais la perdre. Soyez le centre d'union de la famille, la règle de conduite ; que les parents donnent le bon exemple et de sains conseils ; que les enfants fassent preuve d'obéissance et de docilité ; que tous s'efforcent d'accomplir votre loi et de respecter votre Église. Ô Seigneur ! Sois le vrai Père de toutes ces familles ici-bas, afin qu'ensemble elles puissent un jour former avec Toi la famille la plus bénie du ciel.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 22.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour l'éducation chrétienne des enfants.
Les enfants sont les premières fleurs du jardin du Christ et la portion préférée de son cœur le plus aimant. Dans sa vie mortelle, Jésus-Christ a montré une préférence particulière pour les enfants. Un passage du saint Évangile nous montre le Sauveur appelant autour de lui ces tendres prémices de son troupeau, leur prodiguant de doux cadeaux et les recommandant aux soins et à la sollicitude des Apôtres. L'Église, héritière du divin Maître, n'est pas moins zélée dans cette prédilection maternelle. Mais hélas ! Satan veut aussi s'emparer de ces tendres cœurs ; le monde est avec lui, et beaucoup de parents le favorisent d'une manière effrayante dans cette œuvre infernale qui consiste à leur ravir Dieu... Le plus horrible symptôme de nos temps malheureux, c'est la corruption de l'enfance ! Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les enfants. Sauvez, ô mon Jésus, de la peste du monde ces pauvres âmes, à peine sorties des eaux de votre Baptême et déjà embourbées, peut-être, dans le courant fangeux de la corruption. Garde dans leur cœur la possession complète que Tu as prise d'elles lorsque, par ce Sacrement, Tu les as rachetées des griffes de Satan. Regarde, Divin Jésus, comme les plus belles fleurs de Ton jardin sont maintenant flétries et coupées ! Ô doux Jésus, aimable ami des enfants, nous pleurons aujourd'hui pour ces vêtements que le diable essaie de voler à Ton Cœur.
Méditons quelques minutes.
Oh, qui n'est pas attristé de voir tant d'âmes tendres au pouvoir de l'enfer, qui devraient être le bel ornement et l'espérance la plus précieuse du catholicisme ? Les unes sont plongées dans les ténèbres de l'infidélité dans des pays non chrétiens, les autres reçoivent une éducation perverse dans des écoles impies, d'autres encore sont témoins chaque jour de l'exemple corrupteur de ceux qui devraient être leur miroir et leur lumière pour le bien. Combien de ces enfants apportent à la première communion leur âme déjà brutalisée par le vice ! Combien, après que le Fils de Dieu a pris possession d'eux, le rejettent aussitôt hors de leur coeur pour élever le trône de leur ennemi ! Et combien resteront au pouvoir de cet ennemi pendant la plus grande partie de leur vie, et combien pour l'éternité ! Ô doux Coeur de Jésus ! Ces victimes de la ruse infernale méritent bien les supplications les plus ferventes de vos fidèles. Nous t'en supplions donc pour cette plante préférée qui sera demain ta récolte : qu'elle ne soit pas la récolte de l'enfer, très miséricordieux Jésus ! Fais-la tienne, libère-la des pièges qui lui sont tendus, des faux maîtres, des mauvais parents, des lectures perverses, des amis de la perdition. Soyez le gardien de leur candeur, le guide de leurs pas, le doux objet de leurs premières affections ; attirez-les et faites-les tomber amoureux de vous, faites-les tomber sous le charme le plus doux de votre amour, posez sur eux le sceau de votre domination perpétuelle, et faites qu'elle soit complète en eux toute leur vie, et qu'elle transcende la mort et dure pour l'éternité.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour l'éducation chrétienne des enfants.
Les enfants sont les premières fleurs du jardin du Christ et la portion préférée de son cœur le plus aimant. Dans sa vie mortelle, Jésus-Christ a montré une préférence particulière pour les enfants. Un passage du saint Évangile nous montre le Sauveur appelant autour de lui ces tendres prémices de son troupeau, leur prodiguant de doux cadeaux et les recommandant aux soins et à la sollicitude des Apôtres. L'Église, héritière du divin Maître, n'est pas moins zélée dans cette prédilection maternelle. Mais hélas ! Satan veut aussi s'emparer de ces tendres cœurs ; le monde est avec lui, et beaucoup de parents le favorisent d'une manière effrayante dans cette œuvre infernale qui consiste à leur ravir Dieu... Le plus horrible symptôme de nos temps malheureux, c'est la corruption de l'enfance ! Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les enfants. Sauvez, ô mon Jésus, de la peste du monde ces pauvres âmes, à peine sorties des eaux de votre Baptême et déjà embourbées, peut-être, dans le courant fangeux de la corruption. Garde dans leur cœur la possession complète que Tu as prise d'elles lorsque, par ce Sacrement, Tu les as rachetées des griffes de Satan. Regarde, Divin Jésus, comme les plus belles fleurs de Ton jardin sont maintenant flétries et coupées ! Ô doux Jésus, aimable ami des enfants, nous pleurons aujourd'hui pour ces vêtements que le diable essaie de voler à Ton Cœur.
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Oh, qui n'est pas attristé de voir tant d'âmes tendres au pouvoir de l'enfer, qui devraient être le bel ornement et l'espérance la plus précieuse du catholicisme ? Les unes sont plongées dans les ténèbres de l'infidélité dans des pays non chrétiens, les autres reçoivent une éducation perverse dans des écoles impies, d'autres encore sont témoins chaque jour de l'exemple corrupteur de ceux qui devraient être leur miroir et leur lumière pour le bien. Combien de ces enfants apportent à la première communion leur âme déjà brutalisée par le vice ! Combien, après que le Fils de Dieu a pris possession d'eux, le rejettent aussitôt hors de leur coeur pour élever le trône de leur ennemi ! Et combien resteront au pouvoir de cet ennemi pendant la plus grande partie de leur vie, et combien pour l'éternité ! Ô doux Coeur de Jésus ! Ces victimes de la ruse infernale méritent bien les supplications les plus ferventes de vos fidèles. Nous t'en supplions donc pour cette plante préférée qui sera demain ta récolte : qu'elle ne soit pas la récolte de l'enfer, très miséricordieux Jésus ! Fais-la tienne, libère-la des pièges qui lui sont tendus, des faux maîtres, des mauvais parents, des lectures perverses, des amis de la perdition. Soyez le gardien de leur candeur, le guide de leurs pas, le doux objet de leurs premières affections ; attirez-les et faites-les tomber amoureux de vous, faites-les tomber sous le charme le plus doux de votre amour, posez sur eux le sceau de votre domination perpétuelle, et faites qu'elle soit complète en eux toute leur vie, et qu'elle transcende la mort et dure pour l'éternité.
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omeloneur- Nombre de messages : 532
Date d'inscription : 07/12/2022
Re: Le petit mois du Sacré-Cœur par Don Sarda
JOUR 23.
Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les pauvres incroyants et les mauvais chrétiens.
Il y a nos frères, élevés comme nous par Dieu, rachetés comme nous par le sang divin, destinés comme nous au royaume éternel, qui cependant ferment obstinément les yeux à la lumière de la vérité et restent en dehors de la foi, dans un paganisme aveugle et volontaire. Combien de ces païens se trouvent au milieu de notre société chrétienne ! Combien de nos amis et de nos connaissances, et peut-être de nos parents, ne connaissent pas plus Dieu, sa loi et ses mystères qu'un pauvre sauvage, à qui la croix est absolument inconnue ! Prions donc aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus pour cet état douloureux de tant d'âmes. Ô Jésus, notre Seigneur, comment est-il possible que dix-neuf siècles après votre venue, il y ait encore des gens qui ne vous connaissent pas ? Ouvrez, ô bon Jésus, les yeux de ces aveugles de l'âme, Vous qui avez éclairé les yeux de tant de personnes du corps pendant votre vie mortelle. Seigneur, nous te dirons comme au petit aveugle de l'Évangile : Seigneur, fais-les voir ! Qu'ils voient, qu'ils sentent, qu'ils jouissent de la vérité de ton enseignement, de la douceur de ta loi, de la tendresse de ton amour, de l'efficacité de tes sacrements. Qu'elles te connaissent, ô bon Jésus, ces pauvres âmes trompées par l'idée qu'elles peuvent être sauvées par la seule honnêteté du monde, que tu ne reconnaîtras pas comme une bonne loi dans ton jugement. Soleil divin, déchire les ténèbres épaisses dans lesquelles sont enveloppés tant de nos frères et qui les empêchent de voir l'effroyable abîme de l'éternité qui s'ouvre à leurs pieds. Pitié pour eux, très miséricordieux Jésus ! Accueille pour eux, Cœur sacré, les humbles supplications de notre cœur livré.
Méditons quelques minutes.
Outre les incroyants, il y a aussi les mauvais chrétiens, c'est-à-dire ceux qui croient, c'est vrai, mais qui ne pratiquent pas : ils ont la foi et ne veulent pas cesser de s'appeler catholiques, mais ils ont de mauvaises habitudes et commettent des actes criminels. Que vaudra leur croyance pour les malheureux, s'ils ne s'efforcent pas d'y conformer leur conduite ? Ah, elle ne leur vaudra qu'une responsabilité plus grande au tribunal de Dieu. Nous vous prions aussi, Cœur très aimant de notre Jésus, pour ces méchants chrétiens dont la vie criminelle et vicieuse déshonore votre loi et donne à vos ennemis l'occasion de s'en moquer, tandis qu'elle est un scandale mortel pour les imprudents. Ô indigne ingratitude ! Ils croient en toi, Seigneur, mais ils ne te servent pas ; ils acceptent ta loi, mais ils la foulent aux pieds et l'outragent ; ils craignent ton enfer, mais ils ne font rien pour éviter d'y tomber. Seigneur, avec le tonnerre de tes menaces, dissipe ces dormeurs ! Purifie ces lépreux de la souillure de leurs mauvaises habitudes, touche de ton inspiration ces Lazare empestés par la pourriture de leurs vices. Que ta puissance et ta miséricorde brillent ici en même temps. Il y a eu beaucoup de pécheurs qui, grâce à ta miséricorde, sont aujourd'hui des lumières de sainteté et des ornements de l'Église. Sacré-Cœur de Jésus ! Pour les infidèles malheureux, pour les pécheurs endurcis, nous te demandons aujourd'hui la lumière, la grâce, le pardon.
Méditons et demandons la grâce de ce jour.Prions aujourd'hui le Sacré-Cœur pour les pauvres incroyants et les mauvais chrétiens.
Il y a nos frères, élevés comme nous par Dieu, rachetés comme nous par le sang divin, destinés comme nous au royaume éternel, qui cependant ferment obstinément les yeux à la lumière de la vérité et restent en dehors de la foi, dans un paganisme aveugle et volontaire. Combien de ces païens se trouvent au milieu de notre société chrétienne ! Combien de nos amis et de nos connaissances, et peut-être de nos parents, ne connaissent pas plus Dieu, sa loi et ses mystères qu'un pauvre sauvage, à qui la croix est absolument inconnue ! Prions donc aujourd'hui le Sacré-Cœur de Jésus pour cet état douloureux de tant d'âmes. Ô Jésus, notre Seigneur, comment est-il possible que dix-neuf siècles après votre venue, il y ait encore des gens qui ne vous connaissent pas ? Ouvrez, ô bon Jésus, les yeux de ces aveugles de l'âme, Vous qui avez éclairé les yeux de tant de personnes du corps pendant votre vie mortelle. Seigneur, nous te dirons comme au petit aveugle de l'Évangile : Seigneur, fais-les voir ! Qu'ils voient, qu'ils sentent, qu'ils jouissent de la vérité de ton enseignement, de la douceur de ta loi, de la tendresse de ton amour, de l'efficacité de tes sacrements. Qu'elles te connaissent, ô bon Jésus, ces pauvres âmes trompées par l'idée qu'elles peuvent être sauvées par la seule honnêteté du monde, que tu ne reconnaîtras pas comme une bonne loi dans ton jugement. Soleil divin, déchire les ténèbres épaisses dans lesquelles sont enveloppés tant de nos frères et qui les empêchent de voir l'effroyable abîme de l'éternité qui s'ouvre à leurs pieds. Pitié pour eux, très miséricordieux Jésus ! Accueille pour eux, Cœur sacré, les humbles supplications de notre cœur livré.
Méditons quelques minutes.
Outre les incroyants, il y a aussi les mauvais chrétiens, c'est-à-dire ceux qui croient, c'est vrai, mais qui ne pratiquent pas : ils ont la foi et ne veulent pas cesser de s'appeler catholiques, mais ils ont de mauvaises habitudes et commettent des actes criminels. Que vaudra leur croyance pour les malheureux, s'ils ne s'efforcent pas d'y conformer leur conduite ? Ah, elle ne leur vaudra qu'une responsabilité plus grande au tribunal de Dieu. Nous vous prions aussi, Cœur très aimant de notre Jésus, pour ces méchants chrétiens dont la vie criminelle et vicieuse déshonore votre loi et donne à vos ennemis l'occasion de s'en moquer, tandis qu'elle est un scandale mortel pour les imprudents. Ô indigne ingratitude ! Ils croient en toi, Seigneur, mais ils ne te servent pas ; ils acceptent ta loi, mais ils la foulent aux pieds et l'outragent ; ils craignent ton enfer, mais ils ne font rien pour éviter d'y tomber. Seigneur, avec le tonnerre de tes menaces, dissipe ces dormeurs ! Purifie ces lépreux de la souillure de leurs mauvaises habitudes, touche de ton inspiration ces Lazare empestés par la pourriture de leurs vices. Que ta puissance et ta miséricorde brillent ici en même temps. Il y a eu beaucoup de pécheurs qui, grâce à ta miséricorde, sont aujourd'hui des lumières de sainteté et des ornements de l'Église. Sacré-Cœur de Jésus ! Pour les infidèles malheureux, pour les pécheurs endurcis, nous te demandons aujourd'hui la lumière, la grâce, le pardon.
omeloneur- Nombre de messages : 532
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