L’IMITATION DE LA B. VIERGE MARIE

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Message  gabrielle Sam 01 Juil 2023, 9:16 am

28. DE LA MÉDIATION DE MARIE AUPRÈS DE
DIEU

LE DISCIPLE

1. La grâce est répandue sur vos lèvres, ô Marie oh ! Oui, ma souveraine et ma mère, parlez, parlez à mon âme, vous qui êtes si douce et si compatissante aux pauvres pécheurs.

MARIE

2. Oui, mon fils, je suis la mère de miséricorde au coeur toujours rempli de compassion : je suis l’échelle mystérieuse des pécheurs, je suis l’espérance et le pardon des coupables, je suis la consolation des âmes affligées, je suis la joie et la fruition des bienheureux. Venez à moi, vous tous qui m’aimez, venez et vous serez remplis de mes consolations. Venez, car j’ai pitié de tous ceux qui me prient : venez à moi ! Venez tous, justes et pécheurs, venez, je prierai pour vous, Dieu le Père, je prierai aussi le Fils éternel, mon fils, afin qu’il vous pardonne à tous par l’Esprit Saint.

3. Je vous appelle tous et je vous attends tous : je désire vous voir tous, tous venir à moi ; je ne méprise aucun pécheur : bien loin de là, je me réjouis avec les anges dans le ciel, sur celui qui se convertit et qui revient. Ainsi porte des fruits, le sang de mon doux fils, offert à Dieu pour le salut du monde entier.

4. Venez donc à moi, venez, enfants des hommes, mon coeur de mère vous défend auprès de Dieu. Je porterai sur moi sa colère irritée, s’il le faut, et je l’apaiserai jusqu’à vous pardonner. Changez de voie et convertissez-vous à Dieu ! Vous avez offensé son amour et sa grâce, mais demandez pardon et je vous obtiendrai l’indulgence et la paix. Voici que j’ai été, par Dieu même établie médiatrice pour vous, entre le riel et vous, entre le monde et Dieu.

LE DISCIPLE

5. Ô parole remplie de grâce et de douceur ! Ô parole suave entendue du ciel même, parole qui conforte, parole qui console, verbe qui réjouit le pécheur et le juste, voix d’une mère, voix qui résonne au coeur comme une douce harmonie dans le ciel !

6. Et d’où me vient à moi aujourd’hui cet honneur, que la mère de mon Sauveur daigne, elle-même descendre me parler ? Oui, vous êtes bénie, ô ma mère, et votre voix est bénédiction. Vous avez dans la voix, et le lait et le miel ; le parfum de vos paroles surpasse lui-même en suavité, tous les parfums de l’univers.

Mon âme se pâme au son de votre voix, ô Marie, et dès que vibre à mon oreille votre parler suave, mon coeur tressaille et mon être, tout entier, exulte dans la joie, Car vous m’apportez, ô mère, l’allégresse.

7. J’étais triste, et votre voix me rassérène, voix si douce qu’elle semble venir du ciel. J’étais triste, accablé, dans la désolation, et vous me relevez et vous me confortez. Vous tendez vers moi vos mains, vous me touchez, et je me sens guéri de mon infirmité. Je pouvais à peine parler, et maintenant je me sens porté dans la magnificence, à redire et à proclamer vos louanges. La vie m’était à charge, et la mort elle-même ne me fait plus peur aujourd’hui, car je sais que vous êtes mon avocate auprès de Dieu.

8. Oui, je confie et moi-même et ma cause à votre tendresse, ô mère, maintenant, à l’avenir, demain, et à tous les instants. Du jour où vous avez parlé à l’orphelin, j’ai été transformé en un homme nouveau, et j’ai senti dans mon âme une force nouvelle. J’étais comme affaissé, sans espoir et sans vie : à votre appel, ô ma mère, j’ai senti en moi, qu’une force nouvelle, une nouvelle joie venaient me relever et me mettre debout.

MARIE

9. Qu’y a-t-il, mon enfant ? Où sont vos ennemis ? Allez, ne craignez rien : je veillerai sur vous : je vous en donne l’assurance par mon fils, Jésus, votre frère, qui se fait lui-même votre pontife, votre victime et votre intercesseur. Confiez-vous à lui et soyez sans frayeur, car, s’il est assis à la droite du Père, comme juge, il est en même temps, au ciel, le maître de la mort et l’auteur de la vie.

10. De toute éternité engendré par le Père, il s’est incarné, dans le temps, en mon sein, pour venir apporter la Rédemption au monde. Il est donc seul la source de toute espérance, la cause de toute douce consolation, le fondement de toute grande victoire. Que Jésus et Marie soient donc toujours, ô mon fils, vivants dans notre souvenir et vous ne craindrez point les traits de l’ennemi.

(Soliloque de l’âme, chap. XXIV.)


HOMÉLIE – DU RÔLE DE MARIE DANS L’ÉGLISE

1. On répète souvent que Marie est la médiatrice entre Dieu et les hommes, sans bien se rendre compte de ce rôle de médiation. La médiation de Marie n’est qu’une intervention, tandis que celle de Jésus est une immolation. Marie est une avocate qui intercède : Jésus est un médiateur qui paye.

2. Mais l’intervention de Marie, même comme avocate, est une force : force pour nous, parce qu’elle excelle à nous élever. Notre âme, ainsi confiante, agit sur notre propre corps et l’exalte. L’habitude de l’effort maintient la vigueur de la foi et la force de l’amour.

3. Le rôle de Marie dans l’Église est encore un rôle d’inspiratrice de beauté, de génératrice de charme et de créatrice de poésie. Ces mots disent plus dans la vie spirituelle qu’ils ne signifient dans la vie réelle. Les religions dans lesquelles le culte de la Vierge ne fleurit point, sont des religions froides et dépourvues de grâce. Aussi Marie est-elle appelée par l’Église : Causa nostrae laetitiae : la cause de notre joie.

MÉDITATION – LA MISÉRICORDE DE MARIE

Misericordiarum Mater : la mère des miséricordes, tel est le titre que donne à Marie la Liturgie. On entend ici, par miséricorde, la compassion maternelle ou la maternelle intervention de Marie, en faveur des hommes.

La miséricorde vraie n’appartient qu’à Dieu seul. Seul il a le droit de grâce et de pardon : mais il aime à l’exercer par sa mère. Le don revêt ainsi plus de douceur et de charme. Marie a reçu, elle-même, de Dieu toutes les miséricordes, c’est-à-dire toutes les grâces qu’une créature peut recevoir : grâces du corps, grâces du coeur, grâces de l’esprit. Ô Marie, soyez pour nous la mère tendre, la mère douce, la mère toute miséricordieuse !

PRATIQUE. – Avoir compassion de tous les malheureux et leur faire souvent l’aumône.

PENSÉE. – Mère de miséricorde, priez pour nous ! Mater misericordiae, ora pro nobis.
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Message  gabrielle Lun 03 Juil 2023, 8:31 am

29. DE LA DIVINE INTERVENTION DE MARIE
LE DISCIPLE

1. Heureux moment quand vous daignez, ô Marie, visiter ma pauvre âme attristée ! Ne me la faites pas attendre trop longtemps cette visite, ô mère, afin que je puisse entendre vos paroles de consolation. Vos paroles m’élèvent et m’enflamment : elles réchauffent le coeur et éclairent l’esprit. Heureuse mère, ô Marie, qui pouvez seule, en tout temps, nous donner à tous vos enfants, le lait de la consolation, comme vous donniez jadis le lait de votre coeur à Jésus, votre fils. Vous ne refusez point l’aide compatissante à celui qui vous prie : bien plus vous accordez votre secours à ceux qui vous offensent.

2. Ô Mère de tendresse et mère de suavité, mère de miséricorde et mère de charité ! vierge incomparable et digne d’être aimée, mère qui seule avez mérité d’avoir ici-bas, pour fils, le Fils même de Dieu né de vous ! Vous êtes à la fois une mère pour tous et une mère pour chacun de nous, et vous donnez, à tous et à chacun, sa part de votre coeur et sa portion de votre amour.

3. Ô Vierge bénie entre toutes les vierges, mère des hommes et souveraine des anges, venez, arrachez-moi au poids de mes péchés, et m’entraînez loin de la terre, auprès de vous. Répandez dans mon âme attendrie, votre grâce, pareille à la rosée du ciel qui vivifie, afin que, dès ici-bas, je puisse ressentir que vous êtes la mère de la miséricorde.

MARIE

4. Je suis, ô mon fils, la mère du bel amour, des douces craintes et des tendres paroles, je suis la mère des vraies consolations. Exulte dans ton coeur, en entendant mon nom, incline-moi la tête et m’envoie un salut : tu honores le fils en honorant la mère. Je suis, ô mon enfant, la mère de Jésus, et ce titre est ma gloire pour l’éternité.

5. Songe à ce qu’est Jésus – Il est le fils de Dieu, le sauveur de tous, le roi du ciel et de la terre. Il est l’espérance des justes et la paix des doux : il est la force des faibles et la voie des errants : Il est le soutien de ceux que le malheur opprime : il est le secours de ceux qui souffrent tribulation : il est le refuge de tous ceux qui ont le coeur bon.

6. Bénis donc, mon enfant, et le Fils et la mère, bénis, et tu seras en retour béni par le Père. Rends honneur et rends gloire à Jésus toujours, toutes les fois que tu m’honoreras moi-même. Sa gloire est ma joie et son honneur ma louange. Place-moi comme un sceau sur ton coeur comme un sceau pareillement sur ton bras. Dans tous tes travaux et dans tous tes loisirs, au milieu de tes joies et au fort des tristesses que le nom de Jésus et le nom de Marie soient souvent sur tes lèvres et toujours dans ton coeur.

LE DISCIPLE

7. Que tous les peuples et toutes les langues, que toutes les tribus vous servent, ô Marie ! Que toutes les créatures s’inclinent devant vous ! Que le ciel vous dise : réjouissez, ô Marie, pendant l’éternité : et que la terre réponde : réjouissez vous pendant l’éternité et au-delà. Que tous les saints proclament votre nom, ô mère, votre sublime nom et que tous les bienheureux exultent devant vous et devant votre fils, notre Seigneur et notre maître éternel.
(Soliloque de l’âme, chap. XXV.)

HOMÉLIE – DE LA PUISSANCE ET DES POUVOIRS DE
MARIE

1. La puissance et le pouvoir sont des prérogatives de la souveraineté. Mais ces prérogatives peuvent n’être jamais exercées. Il est des souverains au coeur dur et à l’âme distraite. Marie est une souveraine, mais aussi une mère. S’il est si doux et si beau de voir dans l’Histoire, des reines unissant au prestige de la royauté le privilège de la beauté et le charme de la tendresse, que pouvons-nous imaginer de Marie ?

2. La puissance lui appartient, comme Corédemptrice du genre humain, ainsi que le proclame la Liturgie : exaudietur pro sua reverentia. L’exercice de cette puissance lui est facilité par sa tendresse à l’égard de ceux qui sont ses enfants, adoptés en la personne de St Jean au Calvaire.

3. Les Pouvoirs de Marie s’étendent aux faveurs spirituelles, mais rejaillissent parfois jusqu’aux grâces corporelles. Les unes et les autres ne sont accordées qu’aux coeurs purs et aux âmes disposées aux ascensions actives vers le ciel. L’Assomption de Marie doit être le modèle de notre ascension vers Dieu.

MÉDITATION – DE L’INTERCESSION DE MARIE

Intercéder, c’est intervenir avec supplication en faveur de quelqu’un, mais aussi avec l’espérance d’un droit. Marie, à titre de reine du ciel et de mère des hommes, intervient en notre faveur, quand nous lui demandons son intercession. Dans le bel Office Liturgique de la Vierge, inspiré de l’Écriture, nous disons à chaque Psaume : Ô Maria, intercede pro nobis, ad Dominum Deum nostrum. Ô Marie, intercédez pour nous, auprès de celui qui est votre Seigneur et votre Fils, mais qui est notre Dieu.

Nous parlons à Dieu comme à un Souverain et à un Juge ; mais vous, vous lui parlez comme à un Fils et à un Protecteur. Aussi avons-nous recours à votre intercession, ô Marie, ô notre mère !

PRATIQUE, – Une sainte et salutaire coutume consiste à porter le chapelet ou une médaille de Marie.

PENSÉE – Allons à Jésus par Marie ! Ad Jesum per Mariam
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Message  gabrielle Jeu 06 Juil 2023, 5:11 am

30. DE L’ÉTERNELLE ROYAUTÉ DE MARIE

1. Sur sa tête, pareille à celle d’une reine, est posée une couronne de douze étoiles. Ces douze étoiles, au front de Marie, sont les douze prérogatives de la reine et de la mère, auprès de Dieu dans le ciel.

Elle possède, en effet, dans l’Église triomphante, au-dessus de tous les esprits bienheureux, quatre prérogatives particulières, qui sont : de pouvoir exaucer avec plus de bonté, condescendre avec plus de miséricorde, intervenir pour nous avec plus de puissance et secourir sur terre avec plus de facilité.

2. Elle a, de même, dans l’Église triomphante, quatre privilèges éminents entre tous :

elle est resplendissante en éclat, plus que tout ;

elle est placée dans la gloire plus haut que tout ;

elle est aimée avec tendresse plus que tout ;

elle est honorée avec ferveur plus que tout.

3. Marie possède encore, près de la Trinité, quatre faveurs particulières, qui sont pour elle, comme des étoiles supérieures aux autres étoiles. Mieux, en effet, que tous ceux qui peuvent contempler la gloire de la divine Trinité, elle contemple à découvert la Trinité même :

Elle en connaît avec plus de joie les douceurs ;

elle en scrute avec plus de profondeur les mystères,

elle en goûte avec plus de charme les délices.

4. Écoutez encore, écoutez avec dévotion ce que le plus grand des serviteurs de Marie, le docteur au suave parler, saint Bernard, dit à ses religieux, au sujet des étoiles qui font une couronne au front de la Vierge : Nul ne peut estimer l’importance des gemmes, et nul ne peut compter le nombre des pierreries qui ornent le diadème de Marie, au ciel. C’est une entreprise au-dessus de nos forces que d’examiner la valeur, ou de scruter la composition de sa brillante auréole ; nous l’entreprendrons toutefois avec modestie.

5. Sans vouloir pénétrer les secrets du Seigneur, il semble qu’on peut voir dans les douze étoiles les douze  prérogatives de notre mère. Nous trouvons, en effet, dans la Vierge Marie, des privilèges accordés à son âme, des privilèges infusés dans son coeur, et des privilèges attachés à son corps. Et si nous multiplions ce nombre de trois, par le nombre des quatre merveilles connues, nous trouverons le nombre douze des étoiles qui brillent au front de notre reine Marie.

6. Ces merveilles nous les trouvons, à sa naissance, à la salutation qu’elle reçut de l’ange, à l’obumbration qui lui vint de l’Esprit, à la conception enfin de Jésus lui-même.  Et le saint docteur continue à énumérer les circonstances de la vie de notre mère, dans lesquelles la grâce apporta ses faveurs.

7. Méditons donc, et souvent, et avec piété sur la vie et sur les actions de Marie, et puis, chantons des hymnes et des cantiques, en son honneur, aux jours de ses solennités. Venez devant l’autel et devant son image, inclinez votre front, fléchissez les genoux devant elle, comme si vous voyiez alors Marie elle-même présente devant vous. Levez les yeux et contemplez en vision Marie parlant avec l’ange, ou bien encore, Marie, tenant sur ses genoux, son fils Jésus. Dites alors dans un élan d’amour confiant, en contemplant la mère de miséricorde.

PRIÈRE

8. Ô très pieuse vierge Marie, mère de Dieu, ô reine du ciel, maîtresse de la terre, Ô vous, la joie des saints et le salut des pécheurs, écoutez  les appels de nos coeurs repentants ! Exaucez les désirs de nos mes priantes !   Venez au secours des pauvres et des infirmes ! Réconfortez le courage des affligés ! Protégez vos enfants contre leurs ennemis. Délivrez-les dans les embûches des démons et menez-les près de vous, à la béatitude, dans le ciel où vous régnez avec votre fils, au milieu des élus, pendant l’éternité !

(De la discipline claustrale, chap. XIV.)

HOMÉLIE – DE LA ROYAUTÉ DU COEUR

1. Tout se vend et tout s’achète sur la terre : la puissance, la faveur, l’or, la conscience elle-même. Seul le coeur ne se vend pas : il se donne ou ne se donne pas, d’ailleurs façonné avec une parcelle du coeur humain de royauté. Aussi le grand orateur l’a dit : le coeur est le tout de l’homme : le coeur est la raison d’être de la femme. Le coeur de Marie est le plus grand des coeurs, après le Coeur de Jésus. Le Coeur de Jésus, lui-même n’est-il pas d’ailleurs ormé avec une parcelle du coeur humain de Marie ?

2. Le Coeur de Jésus, par ailleurs, uni à la divinité dans la personne du Christ, a transmis par son contact avec le coeur de sa mère quelque chose de sa grandeur et de sa beauté à celui de Marie. Marie est donc reine par le coeur, comme elle est reine par sa destinée humaine. Son coeur vibre avec plus de force que le coeur d’une créature : il est moins sublime que le coeur de Dieu, mais il est unique entre le ciel et la terre.

3. Oh ! Comme il est doux de se sentir auprès de ce coeur qui a aimé d’un amour de mère un Enfant-Dieu, et qui aime, d’un même amour maternel, tous les enfants des hommes !

MÉDITATION – DE LA PÉRENNITÉ DE L’AMOUR

L’amour n’est pas un simple sentiment : c’est une force gigantesque. Les femmes détiennent un pouvoir qu’elles ne connaissent pas. Seule Marie a su ce que l’amour d’une mère a de puissance. Savoir aimer, et aimer toujours, c’est la vie ardente, la vie active, la vie tout court. Ne pas aimer, c’est être mort.

L’amour s’adresse à la créature animée qui vibre, et non à la créature inanimée ou inactive. L’amour suppose la beauté, et quelquefois la crée ou l’exalte. Aimons Marie ! Elle a la beauté, elle a la grâce et elle a le charme. Aucune créature ne l’égale : aucune femme ne la surpasse. Elle vient la seconde après Dieu, comme chante Dante. Disons-lui donc avec le divin poète : Ô mère, ô reine, ô Marie, aidez-nous à vous aimer, aidez-nous à vous louer ! Vous  êtes la beauté, la bella et nous ne pouvons assez vous admirer. Vous êtes la bonté, la bontà et nous ne pouvons assez vous louanger. Nous vous disons donc la seule parole digne de vous, la parole venue du ciel, la parole de l’Archange : Ave Maria !

PRATIQUE – Imiter les premiers chrétiens, et redire souvent l’Office Liturgique de la sainte Vierge.

PENSÉE – ô Marie, bénissez-nous, nous et notre famille. Nos cum prole pia, benedicat Virgo Maria !

Ici finit le pieux Livre de L’Imitation de la Vierge Marie, dévotement translaté et transcrit par Le Mélode Albinus.
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