Une Chinoise

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Message  Roger Boivin Dim 27 Sep 2009, 9:23 pm

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Les Annales de la Propagation de la Foi nous ont rapporté l'histoire si édifiante d'une Chinoise de soixante-dix ans, qui avait été baptisée à douze ans, et qui avait passé toute sa vie au milieu de parents infidèles, sans avoir jamais vu un prêtre, ni même un chrétien, et qui était restée fidèle à la foi et aux engagements de son Baptême, parce qu'elle n'avait pas manqué, un seul jour, de réciter son chapelet...


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Chanoine Paul Thône - Je vous salue ô Plénitude !... - Commentaire de la Salutation Angélique-Deuxième édition - p. 179.
Nihil obstat Lille, le 29 juillet 1946. Eugène MASURE, cens. del.
Imprimatur : Lille, le 3 août 1946. P. DUTHOIT, vic. gen.
Cum approbatione ecclesiastica Mechliniae, 13 novembris 1958.


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Message  Eric Dim 06 Mai 2012, 10:31 am

Afin de tenir ce que promis à Corbac :
https://messe.forumactif.org/t4247p30-la-confirmation-pour-de-corbieres#81134
J'ai retrouvé cette histoire authentique du "même bois" que celle que Roger nous a donné ci-dessus !
Que les "KoutequeKoutistes" en prennent de la graine !

Parmi les apophtegmes du fameux marquis de Worcester, sous le règne de Charles Ier, il est rapporté que durant la guerre civile, le marquis allant une fois sur les murs de Cardiganshire, près des ruines du monastère à Strata Florida, on lui présenta une femme âgée de cent ans, qui se ressouvenait d'avoir vu les religieux de ce monastère, lorsque la religion catholique était celle du pays; et qui, depuis soixante ans, regrettait beaucoup de n'avoir plus de service public des saints autels, comme elle le témoigna, ajoutant qu'elle avait toujours continué de faire les exercices de sa religion en particulier, sans avoir aucun prêtre, et ne pensant pas qu'elle en pût trouver en Angleterre.

« Sans doute, lui dit le marquis, lorsque le royaume a changé de religion, vous en avez changé aussi ?
- Non, répondit-elle, j'ai attendu depuis ce temps-là pour voir si le peuple qui avait embrassé la nouvelle religion serait meilleur qu'auparavant, lorsqu'il pratiquait l'ancienne; et ce que j'ai vu, c'est qu'il est toujours devenu pire, à mesure que les années s'avançaient, et que la charité n'a fait que se refroidir de plus en plus.
J'ai donc conservé la religion catholique, et j'en remercie bien Dieu, comme avec sa grâce j'espère y vivre jusqu'au dernier jour, et y mourir. »

Le maître de la maison où elle demeurait, qui était protestant, assura qu'elle était tellement attachée à sa religion, que tout ce qu'on avait tenté pour la lui faire abandonner n'avait fait que de l'y affermir davantage, et que souvent elle allait en secret dans l'église pour dire son chapelet et faire d'autres prières.

« Je vous prendrai, lui dit le marquis, au château de Ragland (c'était sa demeure dans Monmoutshire); vous y trouverez un prêtre, et vous pourrez tous les jours entendre la messe. »

A cette parole, elle fut si transportée de joie, qu'elle en mourut avant la fin du jour.1


1. D. Th. Baily., in apolophtegmâ marchionis de Worcester; Apoph. 17, p. 26.


Abbé Godescard, Vies des Pères, Martyrs, et autres principaux Saints, T.10, Premier traité, Paris, 1833, p. 57 et 58
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Message  ROBERT. Dim 06 Mai 2012, 10:44 am

Eric a écrit: Afin de tenir ce que promis à Corbac :
https://messe.forumactif.org/t4247p30-la-confirmation-pour-de-corbieres#81134
J'ai retrouvé cette histoire authentique du "même bois" que celle que Roger nous a donné ci-dessus !
Que les "KoutequeKoutistes" en prennent de la graine !

Parmi les apophtegmes du fameux marquis de Worcester, sous le règne de Charles Ier, il est rapporté que durant la guerre civile, le marquis allant une fois sur les murs de Cardiganshire, près des ruines du monastère à Strata Florida, on lui présenta une femme âgée de cent ans, qui se ressouvenait d'avoir vu les religieux de ce monastère, lorsque la religion catholique était celle du pays; et qui, depuis soixante ans, regrettait beaucoup de n'avoir plus de service public des saints autels, comme elle le témoigna, ajoutant qu'elle avait toujours continué de faire les exercices de sa religion en particulier, sans avoir aucun prêtre, et ne pensant pas qu'elle en pût trouver en Angleterre.

« Sans doute, lui dit le marquis, lorsque le royaume a changé de religion, vous en avez changé aussi ?
- Non, répondit-elle, j'ai attendu depuis ce temps-là pour voir si le peuple qui avait embrassé la nouvelle religion serait meilleur qu'auparavant, lorsqu'il pratiquait l'ancienne; et ce que j'ai vu, c'est qu'il est toujours devenu pire, à mesure que les années s'avançaient, et que la charité n'a fait que se refroidir de plus en plus.
J'ai donc conservé la religion catholique, et j'en remercie bien Dieu, comme avec sa grâce j'espère y vivre jusqu'au dernier jour, et y mourir. »

Le maître de la maison où elle demeurait, qui était protestant, assura qu'elle était tellement attachée à sa religion, que tout ce qu'on avait tenté pour la lui faire abandonner n'avait fait que de l'y affermir davantage, et que souvent elle allait en secret dans l'église pour dire son chapelet et faire d'autres prières.

« Je vous prendrai, lui dit le marquis, au château de Ragland (c'était sa demeure dans Monmoutshire); vous y trouverez un prêtre, et vous pourrez tous les jours entendre la messe. »

A cette parole, elle fut si transportée de joie, qu'elle en mourut avant la fin du jour.1


1. D. Th. Baily., in apolophtegmâ marchionis de Worcester; Apoph. 17, p. 26.


Abbé Godescard, Vies des Pères, Martyrs, et autres principaux Saints, T.10, Premier traité, Paris, 1833, p. 57 et 58

Merci pour cette belle histoire Éric. À méditer dans les temps que nous vivons. Propre à nous encourager et à persévérer...

Ca me fait penser à une autre belle histoire: celle des Japonais qui furent privés de prêtres pendant
300 ans et qui avaient tout de même conservé la Foi catholique !!! Une Chinoise 962688
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Message  Roger Boivin Dim 03 Aoû 2014, 7:12 am

roger a écrit:
Les Annales de la Propagation de la Foi nous ont rapporté l'histoire si édifiante d'une Chinoise de soixante-dix ans, qui avait été baptisée à douze ans, et qui avait passé toute sa vie au milieu de parents infidèles, sans avoir jamais vu un prêtre, ni même un chrétien, et qui était restée fidèle à la foi et aux engagements de son Baptême, parce qu'elle n'avait pas manqué, un seul jour, de réciter son chapelet...

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Message  gabrielle Dim 03 Aoû 2014, 8:03 am

roger a écrit:
roger a écrit:
Les Annales de la Propagation de la Foi nous ont rapporté l'histoire si édifiante d'une Chinoise de soixante-dix ans, qui avait été baptisée à douze ans, et qui avait passé toute sa vie au milieu de parents infidèles, sans avoir jamais vu un prêtre, ni même un chrétien, et qui était restée fidèle à la foi et aux engagements de son Baptême, parce qu'elle n'avait pas manqué, un seul jour, de réciter son chapelet...

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.. Commentaire de la Salutation Angélique-Deuxième édition - p. 179.


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Elle est un miracle de Dieu, Dieu fait des miracles envers ceux qui ayant la foi veulent rester fidèles, n'est-ce pas ce qu'il fait avec nous... c'est un miracle de garder la foi dans un monde sans Dieu.
gabrielle
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Message  ROBERT. Dim 03 Aoû 2014, 8:33 am

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Il faut absolument que Dieu nous garde dans ce monde sans foi ni loi, si nous voulons garder la Foi.  
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Message  Roger Boivin Mar 15 Oct 2019, 2:16 pm

gabrielle a écrit:
roger a écrit:
roger a écrit:
Les Annales de la Propagation de la Foi nous ont rapporté l'histoire si édifiante d'une Chinoise de soixante-dix ans, qui avait été baptisée à douze ans, et qui avait passé toute sa vie au milieu de parents infidèles, sans avoir jamais vu un prêtre, ni même un chrétien, et qui était restée fidèle à la foi et aux engagements de son Baptême, parce qu'elle n'avait pas manqué, un seul jour, de réciter son chapelet...

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.. Commentaire de la Salutation Angélique-Deuxième édition - p. 179.


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Elle est un miracle de Dieu, Dieu fait des miracles envers ceux qui ayant la foi veulent rester fidèles, n'est-ce pas ce qu'il fait avec nous... c'est un miracle de garder la foi dans un monde sans Dieu.

On retrouve cette histoire dans ce livre :

LE SAINT ROSAIRE DE LA TRÈS SAINTE VIERGE - par le R. P. Thomas Esser - traduit par Mgr Amédée Curé - 1894 - pages 208, no 10 :


10. - La mission la plus étendue de l'Ordre des Dominicains, et en même temps l'une des plus pénible que l'Église compte de nos jours, la mission du Tonking (à laquelle appartiennent aussi les Iles Philippines, le Japon et la Chine), a même reçu le nom de province du Saint Rosaire, à cause des nombreux succès qu'elle a obtenus dans ces parages, précisément par le moyen du rosaire. Déjà au commencement du dix-septième siècle, le christianisme florissait au Japon dans de nombreuses communautés, lorsque le gouvernement donna l'ordre de mettre un terme au progrès de la religion et de massacrer tous les missionnaires avec leurs auxiliaires. Parmi ces derniers, qui furent conduits à la mort pour être brûlés vifs, se trouvaient plusieurs Dominicains. Une foule nombreuse de fidèles les suivaient tout en larmes, non pas à cause de l'heureux sort de ces martyrs, mais à cause du délaissement où ils allaient tomber. Avant de mourir, le pieux P. Joseph de Saint-Hyacinthe se tourna, plein d'émotion, vers cette foule pour la consoler. Il ne leur parla pas d'autre chose que du Rosaire : « Je vous le laisse, dit-il ; dans sa méditation de ses mystères vous trouverez ce qui vous manquera en fait de missionnaires et de sermons. » Et en effet, les communautés chrétiennes se maintinrent, au moyen du Rosaire, dans une foi si vive que, quarante ans plus tard, le général de l'Ordre pouvait vanter comme un fruit du travail de ses missionnaires, que ces chrétiens étaient restés jusque là si constants et si fidèles à la foi, malgré toutes les persécutions et tous les supplices. Et, lorsque, dans la première moitié de ce siècle, par conséquent après plus de deux cents ans, des missionnaires chrétiens remirent le pied dans ce royaume, ils y trouvèrent, contre toute attente et à leur grand étonnement, des traces encore visibles de la vie chrétienne. Les annales de la Propagation rapportèrent même de la Chine, à cette époque, que les missionnaires avaient rencontré une femme de soixante-dix ans, qu'ils trouvèrent si bien instruite dans la foi, quoiqu'il n'y eût point de chrétiens dans toute la contrée, qu'ils s'en étonnèrent. Cette femme avait été à l'âge de douze ans instruite dans la religion chrétienne et baptisée, mais elle avait dû ensuite continuer à vivre avec ses parents païens, sans jamais être en rapport pendant tout ce temps avec un chrétien quelconque. Qu'est-ce donc qui l'avait maintenue malgré cela dans la foi ? La récitation journalière du Rosaire.


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3700500/f216.image

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